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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 5 days ago

Tout étudiant a droit aux concours de Master et de Doctorat dans n’importe qu’elle université du pays

Thu, 22/09/2016 - 21:41

ALGER- Tout étudiant algérien a le droit de passer le concours de Master et de Doctorat dans n’importe qu’elle université du pays, a affirmé jeudi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.

« Tout étudiant désirant passer le concours de post-graduation, Master ou Doctorat, a le droit de s’inscrire dans n’importe qu’elle université », a précisé M. Hadjar lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’assemblée.

Le ministère a, à cet effet, ouvert un portail sur son site électronique pour permettre à l’étudiant de s’informer sur le nombre de postes et de spécialités disponibles dans l’université où il désire s’inscrire, à condition que l’établissement dispose d’un nombre suffisants d’enseignants encadreurs (…) », a fait savoir M. Hadjar.

Tout centre universitaire peut ouvrir une spécialité ou une faculté ou encore transformer un centre universitaire en une université, à condition de « respecter le cahier des charges », a-t-il indiqué.

Précisant que son département se base sur « le principe de l’équité » entre les étudiants quel que soit leur lieu de résidence, le ministre a souligné que les étudiants du Sud ont le droit de s’inscrire dans les universités du Nord à l’instar des autres étudiants, indiquant que le voeu de l’étudiant,

la moyenne obtenue au baccalauréat, la capacité d’accueil des universités et le lieu de résidence sont pris en compte.

Categories: Afrique

Concours du meilleur projet de design de patrimoine, samedi à Oran

Thu, 22/09/2016 - 20:13

Un concours visant à promouvoir la qualité de l’aménagement intérieur des édifices relevant du patrimoine historique sera organisé samedi à Oran, a indiqué jeudi l’association socio-culturelle locale Santé Sidi El-Houari (SDH).

Ouverte aux étudiants en architecture et en beaux-arts, artistes et designers professionnels, cette épreuve se tiendra à l’occasion d’un workshop sur le design d’espace prévu deux jours durant au siège de l’association, a précisé la chargée de communication, Assia Brahimi.

Cette rencontre intervient dans le cadre du programme national intitulé « Projet Patrimoine », initié dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne, et mis en oeuvre par le ministère de la Culture, a-t-on expliqué, soulignant que l’objectif est de promouvoir la protection et la valorisation du patrimoine culturel algérien.

Le workshop se déclinera en ateliers de travail en groupes sur des thèmes divers tels le patrimoine, l’art et la culture, l’environnement et la santé.

Le meilleur projet de design de patrimoine sera sélectionné le 1er octobre prochain par un jury constitué d’enseignants en architecture, en beaux-arts et de professionnels du design, fait-on savoir de même source.

Categories: Afrique

Néphrologie : la 102 ème greffe rénale effectuée avec succès au CHU Batna

Thu, 22/09/2016 - 20:11

Le centre hospitalo-universitaire de Batna a réalisé deux nouvelles greffes rénales au profit de femmes sous la direction du Pr Hocine Chaouch portant à 102 le nombre total des transplantations de reins à son actif, a indiqué jeudi son directeur général Laïd Belakhdim.

Quarante deux (42) transplantations rénales ont été effectuées depuis début 2016 dans cet établissement dont six (6) durant le seul mois de septembre courant, a indiqué le même responsable assurant que le staff en charge de ces interventions chirurgicales a élevé ses prévisions de greffes pour 2016 à 60 au lieu de 50 initialement annoncées.

La première transplantation rénale a été effectuée en mars 2014 et la même année avait connu un total de 14 greffes, a rappelé Dr. Ahmed Bougroura, chef du service de néphrologie au CHU, pour qui le défi est de réaliser des greffes de reins prélevés sur des donneurs décédés et non pas seulement vivants.

La liste d’attente comprend 60 malades originaires de plusieurs wilayas du pays dont les dossiers sont entièrement ‘‘prêts’’, a souligné de son côté Dr. Athmane Chinar, membre du staff médical responsable de ce type de transplantations.

CHU Batna, un pôle d’excellence des greffes rénales en émergence

Ce qui fut un rêve pour le staff médical du CHU Batna est devenu aujourd’hui une réalité concrète, a notamment affirmé Dr. Bougroura au cours de la cérémonie organisée le 18 septembre courant en l’honneur de l’équipe médicale en charge de ces transplantations en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière qui a souligné, à l’occasion, que Batna occupe désormais la 1ère place à l’échelle nationale en termes de greffes rénales.

Un pôle d’excellence des transplantations rénales est en train de voir le jour à Batna, a également considéré le ministre qui salué le staff médical solide qui les réalise ainsi que le soutien apporté par leurs collègues d’Alger notamment le Pr. Chaouch.

La même occasion avait été marquée par le témoignage des malades bénéficiaires des 1ères, 50ème et 100 greffes qui ont fait part du grand changement apporté à leur vie par ces transplantations. Abdallah Ghodbane, 50ème malade à se faire greffer d’un rein donné par son frère, a affirmé que la transplantation réalisée sous la direction du Pr. Chaouch fut « une seconde naissance ».

Le ministre de la Santé a également indiqué qu’une équipe de techniciens et spécialistes qui l’a accompagné durant sa visite récente dans la capitale des Aurès pour évaluer les possibilités de passer, après le succès des greffes rénales, aux transplantations de foie qui sont plus compliquées et exigent la mobilisation de plus gros moyens et un staff performant.

« Nous avons trouvé à Batna des spécialistes qui sont en contact avec d’autres médecins à l’étranger disposés à les aider à réaliser des greffes de foie », a ajouté le ministre qui a insisté sur la sensibilisation des citoyens à l’importance des greffes rénales actuellement possibles, a-t-il assuré, au niveau de 15 centres à travers le pays.

Categories: Afrique

Russie : une réduction de 5% « pas envisagée pour le moment » par les pays producteurs

Thu, 22/09/2016 - 20:08

Le ministre de l’Energie russe Alexander Novak a affirmé jeudi qu’une réduction de la production de pétrole n’est pas envisagée pour le moment par les pays producteurs, rapporte l’agence TASS.

« Il y a des propositions pour un gel (de la production) mais une réduction de la production n’a pas été proposée », a déclaré le ministre.

« Cette option – du moins selon les informations dont je dispose après mes discussions avec des ministres d’autres pays – n’est pas à l’ordre du jour », a répondu M.Novak, lorsqu’il a été interrogé si la question d’une réduction de 5% de la production par les pays producteurs est actuellement en discussion.

La question d’un gel potentiel de la production mondiale de brut a été relancée après l’annonce du président russe Vladimir Poutine, le 2 septembre qu’il soutenait un accord avec l’OPEP sur la limitation de la croissance de la production.

Il a également exprimé l’espoir que d’autres producteurs de brut soutiennent l’initiative.

Le 5 septembre, la Russie et l’Arabie saoudite, qui détiennent plus de 21% de la consommation mondiale de brut, ont signé une déclaration conjointe en marge du sommet du G20 visant à stabiliser le marché du pétrole.

Selon M. Novak, les pays producteurs envisagent la possibilité de geler le volume de production du pétrole pour une période de trois ou six mois.

La réunion précédente axée sur un éventuel gel de la production du pétrole a eu lieu à Doha du Qatar le 17 avril dernier. Les représentants de 18 pays producteurs de pétrole (l’Iran ayant refusé de participer) ne sont pas parvenus à un accord sur un plafond de production.

Dans un premier temps, le ministre russe de l’Energie avait déclaré à TASS qu' »il ya des chances que les exportateurs de pétrole seraient d’accord sur le gel de la production de pétrole, mais ils ne le sont pas à 100% actuellement ».

Une réunion informelle de l’OPEP, prévue le 28 septembre à Alger, offrira l’opportunité d’examiner la situation actuelle du marché pétrolier avec l’objectif d’aboutir à un consensus autour d’un niveau de production qui puisse garantir la stabilisation du marché et des prix, selon les observateurs.

Par ailleurs, le vice-ministre russe de l’Energie, Kirill Molodtsov, a indiqué jeudi que la question de réduction de la production de pétrole n’a pas été tranchée définitivement avec les compagnies de pétrole russes.

Néanmoins, il a précisé qu' »une réduction de 5 % est possible techniquement » si la Russie parvient à un accord sur la stabilisation de la production avec les autres membres de l’OPEP.

Francis Perrin : l’OPEP doit trouver un accord avec les non-OPEP pour un gel de la production

L’OPEP doit trouver « rapidement » un accord avec certains pays non-OPEP pour un gel de la production, estime l’expert français Francis Perrin qui considère que l’OPEP a une « lourde responsabilité » dans la stabilité du marché pétrolier du fait que sa production a augmenté alors que celle des pays non-OPEP a diminué.

« Dans cette situation, l’OPEP a une lourde responsabilité. L’organisation a insisté sur le fait que le fardeau de la réduction ou du gel de la production devait être partagé avec les pays non-OPEP. Mais le fait est que la production non-OPEP diminue alors que celle de l’OPEP augmente », explique M. Perrin dans un entretien à l’APS.

« L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime dans son dernier rapport mensuel paru en septembre que l’excédent de l’offre pétrolière mondiale sur la demande ne sera pas résorbé en 2016. Il y a certes un déclin de la production non-OPEP et une augmentation de la demande mondiale mais celle-ci semble se ralentir alors que l’OPEP produit à un niveau très élevé du fait de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et de l’Iran. Selon l’AIE, le rééquilibrage du marché n’interviendrait pas avant 2017 », a-t-il rappelé.

Cet expert, qui est le président de Stratégies et Politiques Energétiques, a préconisé pour les pays membres de l’OPEP de trouver « rapidement » un accord avec certains pays non-OPEP pour un gel de la production.

« Il faut essayer de trouver rapidement un accord entre les pays OPEP, en dehors de l’Iran et de la Libye, et certains pays non-OPEP, dont la Russie, pour, au minimum, un gel de la production », a-t-il dit, soulignant que ce n’est qu’ultérieurement qu’il faudra essayer de réintégrer l’Iran et la Libye dans un accord au sein de l’OPEP.

Pour lui, insister pour que tout le monde « agisse en même temps », alors que Téhéran n’acceptera pas à ce stade de limiter sa production après des années de sanctions économiques, « c’est prendre le risque de l’échec pour tous les producteurs ».

Dans ce contexte, a-t-il expliqué, les Etats-Unis « sont évidemment un acteur clé mais leur production de brut est en baisse depuis avril 2015 du fait de la chute des prix », soulignant que le blocage actuel « provient d’abord de la volonté de l’Iran de continuer à augmenter sa production et ses exportations pétrolières et du refus de l’Arabie Saoudite d’accepter qu’un accord de gel de la production ne s’applique pas à l’Iran ».

Au sujet de la réunion informelle de l’OPEP qui se tiendra à Alger la semaine prochaine en marge de la réunion du Forum international de l’énergie (FIE), M. Perrin a expliqué qu’il ne faut pas s’attendre à une décision formelle, même de gel de la production, d’une réunion qui ne sera qu’informelle.

Toutefois, a-t-il ajouté, la question « essentielle » est de « savoir si les discussions qui auront lieu à Alger entre pays OPEP permettront ou pas de rapprocher les points de vue au sein de l’organisation, en particulier entre l’Arabie Saoudite et l’Iran ».

« L’opposition entre ces deux Etats avait entraîné l’échec de la réunion OPEP/non-OPEP à Doha il y a cinq mois », a-t-il rappelé.

Abordant la réunion du FIE, qui regroupera à Alger 72 pays producteurs et consommateurs, il a relevé que cette rencontre ne sera pas une réunion entre pays OPEP et non-OPEP comme celle tenue à Doha.

« Le rôle du FIE est de promouvoir un dialogue énergétique au niveau mondial et non pas de prendre des décisions sur le marché pétrolier et les prix du pétrole », a-t-il poursuivi, mettant en évidence que les échanges de vues entre producteurs et consommateurs « sont certes tout à fait utiles et nécessaires mais il ne faut pas trop en attendre ».

Cependant, a-t-il noté, il est « intéressant » d’avoir autour de la table l’Arabie saoudite, l’Irak, l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, le Canada et la Chine qui sont les six premiers producteurs mondiaux de pétrole.

Categories: Afrique

L’organisation des JO : un coût ou un investissement ?

Thu, 22/09/2016 - 20:07

Après Boston et Hambourg, Rome est sur le point de retirer sa candidature pour l’organisation des JO de 2024. Les JO sont-ils devenus une charge trop lourde à porter pour les municipalités ? Le point avec Armand de Rendinger, spécialiste des JO.

La nouvelle maire de Rome, Virginia Raggi, a déclaré mercredi 21 septembre qu’il serait « irresponsable » de soutenir la candidature de sa ville pour les Jeux olympiques de 2024. « Nous n’hypothèquerons pas l’avenir de cette ville », a martelé l’élue, assurant que les Jeux étaient toujours « une sorte de rêve qui se transforme en cauchemar » pour les habitants. Une défection qui vient après celles de Hambourg et de Boston, qui, comme Rome, ont redouté le coût de l’événement. Seules restent en lice Paris, Los Angeles et Budapest, à charge du Comité international olympique (CIO) de départager ces villes en septembre 2017… si toutefois elles maintiennent leur candidature d’ici là.

À lire sur France 24 : « Paris dévoile son projet pour les JO-2024″

Les JO sont-ils devenus une charge trop lourde à porter pour les municipalités dans un contexte de crise économique ? Armand de Rendinger, consultant international dans le domaine du sport, observateur chevronné du mouvement olympique et auteur de  » Jeux perdus : Paris 2012, pari gâché  » (Fayard) estime que c’est une question d’arbitrage politique.

France 24 : Comment expliquer l’annonce de la maire de Rome ?

Armand de Rendinger : Tout d’abord, l’annonce de Virginia Raggi n’a rien de surprenant. Elle n’avait jamais soutenu la candidature de Rome aux JO et elle ne fait que mettre en œuvre ce qu’elle avait annoncé pendant sa campagne. Virginia Raggi n’a jamais considéré les Jeux Olympiques comme une priorité. Pour elle, l’organisation des jeux est une dépense, non un investissement. C’est-à-dire qu’elle considère que la charge financière des JO pèse trop sur le budget de la ville et détourne les capacités d’investissement de Rome pour d’autres postes qu’elle considère comme plus importants, comme des projets sociaux, culturels, etc…

Entre  » coût  » et  » investissement « , comment se fait l’arbitrage ?

Considérer les JO comme un coût ou comme un investissement est un arbitrage politique. D’ailleurs la première chose qu’a faite Anne Hidalgo [la maire de Paris] en apprenant la décision de son homologue italienne a été d’appeler tous les candidats aux primaires de la présidentielle pour leur demander de ne pas lâcher Paris dans sa candidature pour 2024.

Si on considère l’organisation des JO comme une dépense, c’est fou d’y aller car on n’organise pas des jeux pour moins de 9 à 10 milliards d’euros, quoi qu’en disent les villes candidates qui sous-estiment toujours leur budget. Elles ne comptent par exemple jamais les coûts de la sécurité, pourtant colossaux. Seule Los Angeles a tenu son budget et s’est retrouvée bénéficiaire en 1984. On dit également que Sydney [en 2000] est resté à l’équilibre.

L’autre vision est de considérer l’organisation des jeux comme un investissement qui va améliorer l’image d’un pays, favoriser son attractivité internationale, accélérer des investissements type transports, infrastructures, créer de l’emploi…

Rome, Boston, Hambourg… Quelle est la conséquence de ces défections pour le CIO ?

Il y avait au départ 8 villes en lice, elles sont maintenant trois : Paris, Los Angeles et Budapest. Rome n’est en effet pas la première à renoncer : Hambourg et Boston ont également retiré leur candidature. Le maire de Boston, Marty Walsh, avait dit refuser de « signer une garantie qui utilise l’argent des contribuables pour payer pour les jeux ». Quand à Hambourg, elle a renoncé à la suite d’une consultation populaire.

En 2015, il y avait déjà eu plusieurs défections pour l’organisation des JO d’hiver de 2022. Sur 9 candidatures au départ, seules deux sont restées jusqu’en finale : Almaty [au Kazakhstan] et Pékin qui a remporté les jeux et sera donc la seule ville à avoir organisé des jeux d’été et d’hiver. Les villes s’intéressent à l’olympisme mais y réfléchissent à deux fois avant de présenter leur candidature. Et on ne peut que les comprendre vu les dépenses qui ont été engagées à Sotchi [Jo d’hiver en 2014], et les gouffres financiers qu’ont représenté les JO pour Athènes [2004] et Rio [2016].

Le CIO est désormais dans un paradoxe : d’un côté il est obligé de dire aux villes candidates de réduire la voilure ; mais de l’autre, il ne veut pas organiser des jeux au rabais. D’un côté, il va insister pour réduire les coûts et se montrer rassurant vis-à-vis des villes candidates. Car que ferait-il s’il n’y avait plus de candidats, et on n’est pas à l’abri de cette possibilité. Mais de l’autre, il cherchera toujours à magnifier l’image de l’olympisme. Sa tâche consiste donc à savoir quelle ville aura les moyens d’investir mais surtout laquelle saura tenir son budget.

Paris a-t-elle justement les moyens de sa candidature aux JO de 2024 ?

La question qui se pose pour le CIO est de savoir si Paris est un atout majeur pour lui. Autrement dit : est-ce que le mouvement olympique sortira grandi et amélioré en lui attribuant les jeux alors que sa candidature a déjà été rejetée cinq fois.

>> À lire sur France 24 : « Candidature de Paris aux JO : gabegie financière ou poule aux œufs d’or ? »

Ceci dit, Paris a des qualités intrinsèques indéniables : elle sait organiser un événement et sait attribuer des budgets avec intelligence. Mais son problème est justement de ne pas faire l’arbitrage entre  » coût  » et  » investissement « . Si la maire n’explique pas clairement à ses citoyens pourquoi on investit 6 à 10 milliards d’euros dans l’olympisme plutôt que dans la santé, l’Education, le développement des banlieues ou autre, elle n’aura ni le soutien populaire ni le soutien politique nécessaires. Et pour que le message passe, il faudrait qu’une nouvelle politique d’éducation sportive, allant du jardin d’enfants à la maison de retraite, soit mise en place. Il faudrait transformer notre pays de sportifs en une nation sportive.

Categories: Afrique

Dans l’impasse au PSG, Hatem Ben Arfa ronge son frein

Thu, 22/09/2016 - 20:04

Recrue phare du PSG à l’intersaison, Hatem Ben Arfa est cantonné au banc de touche depuis le début du championnat. Lors des trois derniers matches de Paris, il a même été écarté du groupe. Une situation critique pour l’attaquant de 29 ans.

Il se rêvait en meneur de cet ambitieux PSG de l’ère post-Zlatan, mais Hatem Ben Arfa n’a pas tardé à déchanter. Mardi 20 septembre au soir, c’est en tribunes, aux côtés de l’humoriste Jamel Debbouze, que le n°21 du Paris Saint-Germain a assisté au nouveau succès des siens face à Dijon (3-0). Une bien mauvaise blague qui s’éternise pour l’ancien Niçois.

Comme face à Arsenal et Caen, le fantasque attaquant arrivé en grandes pompes au mercato estival a donc été écarté du groupe. Une troisième sanction de suite qui interpelle. Pour l’entraîneur parisien Unai Emery, il ne s’agit là que d’un « choix sportif », mais il est de notoriété publique que le technicien basque n’a pas choisi Ben Arfa et qu’il n’était pas emballé à l’idée de l’intégrer à son groupe. « Il est absent parce que j’estime que les autres sont meilleurs pour jouer le match », a-t-il réitéré mardi soir après la rencontre, dans la droite lignée de ses déclarations précédentes sur le sujet.

Mais dans son édition de jeudi, le quotidien L’Équipe révèle qu’en coulisses, Emery tient des propos plus durs encore à l’endroit de l’international français. « Tu n’es pas Messi […] Si c’était le cas, je ne te parlerais même pas » ou encore « Tu n’es pas capable de faire gagner l’équipe à toi tout seul », lui aurait-il lancé au cours d’un de leurs échanges, rapporte le média spécialisé.

Résultat : après quelques – timides – apparitions en début de saison, Ben Arfa végète en tribunes depuis trois rencontres, et son retour au premier plan apparaît de plus en plus improbable. Depuis sa mise à l’écart, et sans pour autant que l’on puisse y établir un lien de causalité directe, force est de constater que le PSG va mieux. Contre Arsenal (1-1) en Ligue des champions, les Parisiens ont largement mené les débats, et avec un Cavani un peu plus inspiré, le PSG aurait glané ses trois premiers points en C1. Derrière, face à Caen puis Dijon, le club de la capitale a tout simplement déroulé (0-6 puis 3-0), validant par les faits les décisions d’Emery.

Loin dans la hiérarchie

Aujourd’hui, la situation est pour le moins compliquée pour « HBA ». Pas moins de six éléments offensifs semblent le devancer dans la tête de l’entraîneur parisien : Cavani, Di Maria, Lucas, Pastore et même Jesé et Augustin, qui ont joué des bouts de match ces dernières semaines. Une situation qui laisse perplexe le joueur mais aussi son entourage, dont la frustration commence à poindre publiquement. « Ça dépasse l’entendement, a notamment regretté un proche, en ‘off’. À un moment donné, ça va péter. »

Reste que pour l’heure, le vernis tient encore la route. Hatem Ben Arfa, lui, ronge son frein en tribunes et affiche un sourire de façade tandis que ses coéquipiers lui manifestent un soutien sans faille. « Je suis content d’avoir un joueur de sa qualité dans l’effectif, assure Thiago Motta. Le conseil que je peux donner à Hatem c’est de continuer à travailler. C’est un grand joueur, il l’a démontré la saison dernière. Il doit continuer à travailler, il va avoir des opportunités. […] On va soutenir Hatem jusqu’à la fin.  » Du côté d’Adrien Rabiot, passé par une situation similaire à l’époque de Laurent Blanc, le son de cloche est le même : « Il est en forme. Il est heureux. Il était encore là ce soir, il est passé faire un tour au vestiaire pour nous féliciter. Il avait le sourire. Je peux vous dire qu’il va bien. »

Même s’il n’est pas dans une position très enviable, Ben Arfa pourrait bien retrouver le banc de touche, et pourquoi pas même fouler la pelouse, vendredi soir à Toulouse. Tout dépendra de sa capacité à faire le dos rond, en attendant qu’il parvienne à convaincre Unai Emery qu’il est plus qu’une solution de rechange. D’autres avant lui y sont parvenus, comme Ever Banega, mis à l’écart à Séville avant de devenir l’un des grands artisans des succès européens du club andalou. Un précédent dont il ferait bien de s’inspirer.

Categories: Afrique

Imane-Houda Feraoun veut interdire les sites à caractère « pornographique et raciste »

Thu, 22/09/2016 - 20:03

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et des Télécommunications a demandé ce jeudi 22 septembre 2016 à l’APN de réfléchir sur une loi lui permettant de bloquer les sites pornographiques, rapportait l’agence de presse officielle.

Imane-Houda Feraoun répondait à une question orale sur la possibilité de bloquer les accès à ces sites Internet « qui propageant le vice » et qui « appellent à la violence et au racisme ». Elle a regretté que la Tutelle ne dispose pas d’outils législatifs lui permettant de procéder à ce genre d’opérations.
La ministre des TIC a ainsi appelé le législateur algérien à réfléchir sur une loi pouvant permettre à son secteur de bloquer les sites « pornographiques, racistes ou violents, nocifs pour la société ».

Evoquant la protection des enfants de ces contenus dangereux, elle a souligné, dans sa réponse orale, que des « outils et techniques, permettent aux parents de contrôler les terminaux mobiles de leurs enfants et les protéger de ces sites ».

Mme. Feraoun a aussi déploré la « ruée massive des internautes algériens sur les réseaux sociaux, qui représentent 80% de la consommation de la bande passante internationale. Un « véritable danger » qui offrent des milliards de dollars aux créateurs de ces réseaux sociaux, au moment où l’Algérie dépenses des efforts considérables pour fournir une bande passante suffisante ».

Categories: Afrique

L’ancien terroriste du GIA Merouane Benahmed localisé en Suisse

Thu, 22/09/2016 - 20:00

Asile politique. L’ancien terroriste du Groupe islamique armé (GIA) Merouane Benahmed, en fuite depuis le jeudi 8 septembre 2016 a été localisé en Suisse, selon Franceinfo et France Bleu Mayenne qui citent des sources policières. Selon les deux médias, il aurait fait une demande d’asile politique.

Assigné a résidence, ce ressortissant algérien de 42 ans s’était enfui de son domicile en Mayenne, ne se présentant pas à son contrôle judiciaire.

Condamné à mort

Condamné à 10 ans de prison dans l’affaire des « filières tchétchènes », libéré en 2011, cet islamiste « connu pour ses compétences d’artificier et de chimiste » a participé à des actions du GIA, groupe terroriste qui a ensanglanté l’Algérie et la France dans les années 1990. Pour cette raison, il est condamné à mort dans son pays et assigné à résidence en France, son extradition vers l’Algérie ayant été refusée par la Cour Européenne des droits de l’homme.

Contactée par Le Courrier de la Mayenne – au début de sa cavale – l’avocate de Merouane Benahmed avait assuré: « ce n’est pas une fuite », déclarant que son client « est séquestré en France depuis la fin de sa peine […] Il a été interdit définitivement de vivre sur le territoire français ». « Il a une femme et quatre enfants. Ils ne peuvent pas vivre ensemble. C’est inhumain ce qu’on lui a fait subir », avait-elle ajouté en accusant la France de le retenir « illégalement ».

« Chef d’orchestre » de plusieurs projets d’attentats

Auparavant, Merouane Benahmed avait été assigné à résidence dans le Maine-et-Loire, le Finistère ou encore l’Aveyron, sa présence suscitant l’hostilité des habitants dont certains ont mis en ligne des pétitions pour demander son départ.

Comme le soulignait Le Monde en 2015, Merouane Benahmed avait été présenté lors de son procès en 2006 comme le « chef d’orchestre » et le « promoteur » de projets d’attentats à l’arme chimique ou biologique, prévus en 2001-2002, et qui auraient visé « la tour Eiffel, un grand magasin du Forum des Halles, des commissariats ou des établissements abritant des intérêts israéliens ».

Categories: Afrique

Ils réclament le payement des arriérés de leurs salaires: Les travailleurs de l’Enad de Sour El-Ghozlane ferment le CW127

Thu, 22/09/2016 - 17:13

Les travailleurs de l’Entreprise nationale des détergents de Sour-El Ghozlane ont procédé hier à la fermeture du CW127, reliant la ville de Sour-El-Ghozlane à Bouira, à l’aide de pneus et troncs d’arbres.

Très tôt, les 277 travailleurs que compte le complexe se sont donné rendez-vous afin de faire entendre leurs voix par une action de rue. Selon les protestataires rencontrés sur les lieux, “Nous avons eu recours à la protestation suite au silence affiché par le premier responsable de groupe Enad qui ne s’est pas  soucié de notre situation socioprofessionnelle. Depuis trois mois nous n’avons pas touché nos salaires, alors que les cadres dirigeants ont eu leur variable. Nous les salariés qui faisons le travail, nous sommes dans une situation très difficile, et la plupart n’ont même pas pu sacrifier le mouton de l’Aïd et faire face à la rentrée scolaire”, déclarent-t-ils.

Les manifestants n’ont pas caché leur colère face à la dégradation des conditions de travail : “Notre entreprise était leader en détergents, et nos produits sont de qualité meilleure. Mais la mauvaise gestion des différents responsables qui se sont succédé ces dernières années ont mené  l’entreprise à la faillite.

Pour preuve, le nouveau PDG gère l’entreprise à partir d’Alger alors qu’officiellement le siège social se trouve à Sour El-Ghozlane. Nous demandons sa présence afin de lui exposer nos problèmes.” Le problème des remboursements des frais médicaux est posé avec acuité : “L’entreprise ne paye même pas les cotisations de la Cnas à cause de difficultés financières”, concluent-ils.

Categories: Afrique

Incidents ayant émaillé le match MCA-USMH le 26 août dernier: Les supporters responsables écopent d’une année de prison

Thu, 22/09/2016 - 17:05

Le procès en première instance des supporters, responsables des violences ayant éclaté à l’issue du match qui a opposé, le 26 août dernier, le MCA à l’USMH au stade du 5-Juillet, s’est achevé mardi. Le verdict est sans appel : une année de prison ferme contre les prévenus, assortie d’une amende de 300 000 DA.

La condamnation peut paraître sévère. Pourtant elle est proportionnelle aux chefs d’inculpation retenus contre les mis en cause, soit comportement violent et détérioration des biens publics.

À noter qu’aucun doute n’a été envisageable sur la culpabilité des supporters arrêtés, dès lors qu’ils ont été parfaitement identifiés sur les enregistrements des 89 caméras de surveillance placées dans l’enceinte et aux abords du stade du 5-Juillet.

Ce verdict induira aussi, inéluctablement, un effet dissuasif et réduira, par là même, les violences dans les stades. Des violences qui prennent, ces dernières années, une ampleur inquiétante.

Categories: Afrique

Législatives 2017: Benouari et Nekkaz se concertent

Thu, 22/09/2016 - 16:51

Nous apprenons de sources proches des deux figures de l’opposition algérienne, Ali Benouari et Rachid Nekkaz, que ces derniers se sont réunit,  la semaine dernière (le 15 septembre) à Genève pour faire le point sur la situation politique en Algérie. Toujours selon cette source, la rencontre a permis « d’homogénéiser leurs positions sur les questions d’intérêt national »,

» Leur principale préoccupation est la mise en ordre de bataille de toutes les énergies de notre pays pour que la transition démocratique se fasse dans les meilleurs délais et de manière pacifique ». Pour cela, les deux hommes ont convenu « d’élargir la concertation à d’autres forces politiques tout en privilégiant le contact direct avec les citoyens ».

Par ailleurs, la question de la participation ou non des deux hommes politiques aux prochaines élections législatives d’avril 2017 a également été abordée sans, toutefois, trancher,  » Une décision sera annoncée à ce sujet prochainement », ajoute notre source.

Categories: Afrique

Le président de beIn Sports France dénonce le coût du piratage

Mon, 19/09/2016 - 11:00

Le président de la chaîne beIN Sports France, Yousef Al-Obaidly, dénonce les « millions » de pirates qui font perdre des « centaines de millions d’euros par an » au secteur de la télévision payante, dans une interview parue dimanche sur le site de L’Opinion.

La chaine BeIN s’est imposée très vite sur l’espace médiatique français en s’engrangeant l’essentiel des matchs. Son patron revendique trois millions d’abonnés mais pointe le piratage qui lui fait perdre de l’argent. « Le nombre de pirates réguliers s’établit en millions et le dommage pour le secteur de la télévision payante se chiffre en centaines de millions d’euros par an », affirme-t-il.;A titre d’exemple, M. Al-Obaidly indique avoir relevé en France durant l’Euro-2016 « la présence d’environ 100 sites qui proposaient illégalement les matchs en streaming ».

« L’un d’entre eux a été consulté par 330.000 visiteurs sur le seul match Allemagne-Italie du 2 juillet. Si on multiplie cette audience par le nombre de sites répertoriés, on se rend compte de l’ampleur du phénomène et du préjudice qui en résulte pour le diffuseur », ajoute le président de la chaîne qatarie.

Il appelle à « un effort collectif pour mieux lutter contre ce phénomène, de la part des producteurs de contenus, des ayants droit, des agrégateurs, des fournisseurs d’accès à Internet ».

Pour beIN Sports France, la lutte contre le piratage est « une priorité » depuis quelques années, rappelle-t-il. « Nous avons commencé à demander la fermeture de sites pirates et nous allons continuer de le faire car nous pensons que cela handicape l’ensemble du paysage audiovisuel français », précise-t-il.

Le président de beIN Sports France se dit par ailleurs « déçu » que son projet de distribution exclusive avec Canal+ ait été rejeté en juin par l’Autorité de la concurrence, estimant qu’il « aurait été bénéfique pour (sa) chaîne ». « Je suis toutefois très satisfait du dénouement », ajoute-t-il, « car nous avons re-signé dans de bonnes conditions avec tous les opérateurs ».

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Campagne pour remplacer les sacs plastiques par des sacs en papiers

Mon, 19/09/2016 - 10:43

Depuis quelques temps, nous assistons à un réveil écologique sur les réseaux sociaux de la part des citoyens algériens!

La page facebook « AlgériePropre« , qui milite pour une Algérie plus respectueuse de l’environnement, a lancé il y a quelques jours une campagne pour que les commerçants puissent remplacer les sacs plastiques par des sacs en papier, bien plus écologique, et le moins que l’on puisse dire est que celle-ci a connu un succès immédiat sur facebook.

و أي نوع من التجارة.
#AlgeriePropre

Publié par AlgeriePropre sur samedi 17 septembre 2016

Le plastique en général, a envahi notre quotidien, mais surtout notre environnement. C’est devenu un gage de bon service pour les commerçants. Vous allez acheter un petit chewing-gum, il vous l’emballera dans un petit sac. Ne pas vous proposer ce sac lui paraît comme une insulte qu’il vous adresse.

Au début de l’époque des sachets, ils étaient vendus à 2 DA pièce. D’où, d’ailleurs, le nom qui leur colle dans le jargon populaire (sachet taâ rabaaïne dourous, 40 centimes, deux dinars). Cependant, les choses ont évolué, et ce sac a commencé à être offert par les commerçants. C’était le début des abus!

Les rues algériennes sont envahies par ces sacs! D’ailleurs, la première chose par laquelle un touriste est accueilli en débarquant à Alger ce sont les sacs plastiques accrochés aux barbelés ou qui se «baladent» sur le tarmac.Une image affligeante, mais qui résume parfaitement la réalité de notre environnement, noyé sous les déchets plastiques.

Il est temps aujourd’hui de trouver une alternative à ces sacs plastiques, néfaste pour notre environnement, pour une Algérie plus propre.

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Logements à constantine: Distribution à la fin de l’année

Mon, 19/09/2016 - 10:41

Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.

Les dernières opérations relatives au relogement des souscripteurs remonte exactement au mois de juin dernier, depuis, aucune opération n’a été effectuée. Cet arrêt n’a d’ailleurs aucune explication. Plusieurs demandeurs qui attendent d’être relogés ont manifesté leur colère à travers la wilaya, notamment à la cité Aouinet El Foule et la Boom. Par des moyens classiques, les citoyens ont bloqué la route, durant plusieurs heures, certains plusieurs jours. La daïra est souvent prise d’assaut, les demandeurs veulent des explications.

La situation est surtout inquiétante pour les familles qui peuplent des zones rouges dues au problème de glissement de terrain. Il s’agit dans ce contexte de citoyens du centre-ville qui s’interrogent sur cette pause et les causes qui ont conduit les autorités à poursuivre les opérations de relogements. De leur part les autorités ne donnent aucun justificatif à cette situation.
Néanmoins, le wali de Constantine qui a repris ses activités après un congé déclare lors de sa dernière sortie sur le terrain que pour inspecter justement les différents projets de construction de logement que «la reprise des opérations de relogement aura lieu vers la fin de l’année», mais ne précisera pas une date fixe. Il explique dans ce contexte que «les retards enregistrés sont strictement liés à un manque de financement», ajoutant
«cependant le secteur de l’habitat, n’est nullement concerné par la politique d’austérité, ce problème a été soulevé et définitivement réglé». On note, effectivement une reprise des travaux, à ce propos il souligne à la presse une fois les travaux achevés, les logements seront distribués aux demandeurs d’ici la fin de l’année «Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.

Le wali Hocine Ouadah précise lors de son intervention qu’une tranche de 3000 logements sociaux sera attribuée aux souscripteurs dans le même cadre. Concernant la daïra d’El Khroub qui a bénéficié aussi d’un quota, le premier responsable de la wilaya déclare que 1400 logements vont être attribués et dont la liste sera connue dans deux jours.» Pour Constantine on note un quota de 1500logement», ajoute le chef de l’exécutif, en rassurant que d’autres communes sont aussi concernées par des opérations de relogement, soulignant que d’ici 2017 le nombre de logements comprenant tous les programmes est évalué à 20.000 logements. Les assurances du wali ne semblent pourtant pas tranquilliser les demandeurs, notamment ceux qui logent depuis plusieurs années dans des maisons de fortune. Mais il y a aussi un autre phénomène que les autorités combattent, il est relatif à la réoccupation par des opportunistes des habitats précaires comme cela est le cas à la cité. Ce sont des appartements très anciennes dont les occupants initiaux ont bénéficié de logements décents et neufs à la nouvelle-ville Ali Mendjeli, qui sont aujourd’hui réoccupés par des étrangers même a cette zone. Ceux-là même réclament de nouveaux logements et vont jusqu’à user de menaces en coupant la route vers le centre-ville aux automobilistes.

Des sources qui enquêtent sur ce phénomène confient que ce sont souvent les mêmes membres de la même famille qui sont à l’origine de cette situation. Ce diktat, n’est certes pas nouveau, mais constitue un obstacle sérieux pour en finir avec l’habitat précaire, les bidonvilles et habitations menacées par le glissement de terrain. A ce propos justement, un bâtiment situé au centre-ville, plus exactement à Messaoud Boudjriou, ex-Saint-Jean où logent plusieurs familles a été mis sous la loupe, la bâtisse risque de s’écrouler à n’importe quel moment et a été signalée aux passants afin d’éviter le passage à proximité de cette construction, qui est toujours habitée. Les occupants doivent être relogés dans l’urgence d’ailleurs, avant l’irréparable.

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Tahar Hadjar depuis l’université de biskra : »Le phénomène de plagiat est insignifiant »

Mon, 19/09/2016 - 10:41

Le phénomène de plagiat est limité dans l’université algérienne grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène, estime le ministre.

Le plagiat scientifique dans le système d’enseignement supérieur algérien est très limité comparativement à d’autres pays, a affirmé hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar à l’université de Biskra où il a donné le coup d’envoi de l’année universitaire 2016-2017.

«Le phénomène de plagiat est limité dans l’université algérienne grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène», a -t-il ajouté «Le plagiat est un phénomène universel et les cas évoqués en Algérie par certains médias sont insignifiants comparativement à ce qui est signalé à travers le monde», a précisé le ministre.
La majorité des plagiats évoqués n’est pas considérée comme des plagiats car ayant été découverte avant la soutenance amenant les conseils scientifiques à rejeter ces thèses suspectes, a noté M.Hadjar estimant que cela témoigne du niveau élevé de vigilance affichée par les conseils scientifiques.
Le ministre a assuré que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est rapidement doté de multiples dispositifs intégrés pour contrer ce phénomène dont nombre d’articles du statut du chercheur, la constitution de conseils de déontologie universitaire et leurs sections ouvertes dans tous les établissements universitaires et la charte de la thèse publiée l’année dernière fixant les droits et devoirs des étudiants doctorants.

Ces dispositifs ont été consolidés en juillet 2016 par la signature d’un arrêté fixant les règles relatives à la prévention du plagiat scientifique et la fraude dans les travaux scientifiques universitaires, a-t-il encore indiqué. Cet arrêté insiste sur la sensibilisation et la prévention plutôt que sur la sanction car sa finalité consiste à favoriser la diffusion des comportements respectueux de la recherche scientifique et de ses valeurs, a soutenu le ministre.

«C’est pour consolider cette orientation qu’a été choisie la question de la déontologie universitaire comme thème du cours inaugural de la rentrée universitaire 2016/2017», a encore affirmé le ministre.
Le point de vue du ministre Tahar Hadjar, sur le phénomène de plagiat dans l’université algérienne n’est pas tout à fait objectif, soulignent beaucoup de chercheurs. Le phénomène de plagiat dans l’état actuel des choses est impossible de le contrecarrer, notamment en ce qui concerne la soutenance des mémoires, affirment-ils. Pour la simple raison que l’université algérienne, jusqu’à la date d’aujourd’hui ne dispose pas d’un répertoire de tous les mémoires qui se soutiennent à travers les universités du territoire national.
Ce qui fait qu’un étudiant de l’université de Tlemcen peut reprendre facilement une thèse de doctorat soutenue dans l’université de Tizi Ouzou sans aucun problème et sans qu’il ne soit repéré.
Cela, soulignent-ils est monnaie courante, d’une part.

D’autre part, le plagiat, selon ces chercheurs et spécialistes, s’est sensiblement développé ces dernières années. «On n’est plus dans le plagiat des livres et des mémoires déposés dans les bibliothèques universitaires. Mais bel et bien dans celui via la Toile.»
Et le pire dans ce moyen, est que les documents et les recherches, ainsi que les études qui se publient portent rarement des signatures.
C’est la raison pour laquelle aujour-d’hui le phénomène de plagiat est mondialement dénoncé et les solutions pouvant l’éliminer ne sont pas encore trouvées.

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Annaba :Le policier escroc sous mandat de dépôt

Mon, 19/09/2016 - 10:40

Il simule une irruption dans le domicile d’un soi-disant passeur et subtilise 30 millions de centimes à deux prétendants à l’émigration clandestine.

Après avoir été reconnu coupable d’adhésion dans un réseau de passeurs de harraga et escroquerie, association de malfaiteurs, un policier de la sûreté extra-muros de la cité Seybouse, a été placé la semaine écoulée sous mandat de dépôt, par le procureur de la République, près le tribunal d’Annaba, apprend-on de source judiciaire. Selon la même source, les griefs retenus à l’encontre du policier sont: association de malfaiteurs, escroquerie et adhésion à un réseau spécialisé dans l’organisation d’opérations d’émigration clandestine, depuis les côtes d’Annaba, vers le sud du continent européen, l’île de la Sardaigne en Italie.

Les deux complices quant à eux sont accusés de complicité d’escroquerie et usurpation de fonction pour l’un d’entre eux.
Le premier mis en cause dans cette affaire, à savoir le policier et ses deux complices habitant la même localité, confrontés aux accusations dont ils font objet, ont tenté tant bien que mal de s’innocenter, devant le magistrat instructeur chargé du dossier. Mais peine perdue du fait que, les victimes, deux jeunes Constantinois, âgés respectivement de 22 et 25 ans, prétendants à l immigration clandestine, ont affirmé, lors de l’audition avoir fait l’objet d’une escroquerie, a expliqué notre source.
Le policier instigateur, a, selon, les déclarations des deux victimes devant le juge d’instruction, fait croire à un scénario digne d’un film policier.

Les deux prétendants à l’immigration clandestine, ont été accueillis au domicile de l’un des prétendus passeurs, pour traiter avec lui, de la traversée au sein de l’un des groupes de harraga, s’apprêtant à l’aventure le jour de la fête de l’Aïd El Adha. Sans se douter qu’il s’agissait là d’un coup d’escroquerie, les deux victimes ont été surprises par une irruption policière du genre hollywoodien.
Donnant plus de véracité et de sérieux à l’acte, le policier, accompagné d’un autre complice en tenue officielle, se sont présentés en tant que policiers, et agissant sur la base d’informations, parvenues à leur niveau, faisant état de la tentative d’émigration clandestine des deux jeunes.

Ces derniers ont avoué, outre avoir été sommés de ne pas quitter le domicile du passeur, avant d’être auditionnés par les services de police de la cité Seybouse, ils ont été contraints de remettre la somme de 30 millions de centimes, aux faux policiers, avec qui, ils ont eu une prise de bec, sur l’illégalité de la confiscation de l’argent. Sans attendre trop longtemps, les deux victimes se sont rendues au poste de la sûreté extra-muros, tentant d’avoir plus d’informations sur la confiscation de l’argent surtout.
A leur grande surprise, le personnel sécuritaire du commissariat a manifesté une grande interrogation, renseignant sur leur méconnaissance des faits. Aussitôt une information judiciaire a été ouverte pour auditionner sur PV les deux victimes. Selon les précisions apportées par nos sources, les investigations engagées par les services de sécurité ont débouché sur l’implication de trois individus.

L’instigateur, un agent de police, relevant de la sûreté extramuros de la cité Seybouse, l’usurpateur, s’était présenté en tant que policier en tenue ainsi que le prétendu passeur. Aussitôt les mesures judiciaires et juridiques accomplies, les éléments de la police, relevant de la sûreté de wilaya d’Annaba, ont procédé à l’arrestation du réseau d’escrocs. Placés en garde à vue, les complices du mis en cause ont, lors de l’interrogatoire et même devant le juge d’instruction, avoué avoir agi sur commande du policier.
Ce dernier étant la tête pensante, dans la mise en place de ce scénario diabolique, a été placé sous mandat de dépôt, pendant que ses complices ont bénéficié l’un du contrôle judiciaire et l’autre de citation directe, pour comparaître à la barre du tribunal d’Annaba qui décidera de la sentence prévue par la loi dans ce genre d’affaire.

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Les vrais défis du pays: élevons le débat pour sauver l’école

Mon, 19/09/2016 - 10:13

«Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié…» Article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme

Le microcosme politique s’est emparé d’une erreur dans un manuel scolaire. Il s’agissait d’un mot, celui d’Israël à la place de celui de la Palestine. Cela a été le signal de la curée. Les autorités ont beau dire qu’il n’y avait aucune manipulation, voire une cinquième colonne, il n’empêche, comme un seul homme on tire à boulets rouges sur la vraie cible qu’est le système éducatif. S’emparer d’un erreur et en faire un fonds de commerce est contre-productif.
Il eut été plus élégant de mettre le manuel sur Internet et le mettre à la disposition de tous les élèves sans exclusif. Cela aurait permis d’éditer chaque année d’une façon mécanique 65 millions de manuels dont la durée de vie ne dépasse pas l’année. Ces manuels coûtent les yeux de la tête aux contribuables cela se chiffre en centaines de milliards. Si seulement l’ouvrage est vendu à un prix minimum de 300 DA, c’est au total 20 milliards de DA sans compter tous les invisibles. Si on donne une durée au manuel, par les temps de vaches maigres, voire même d’intelligence, cela permettra au système éducatif de fabriquer des manuels dignes de ce nom qui pourraient durer au moins quatre ans. Les élèves devant restituer à la fin de chaque année les manuels dans de bonnes conditions. S’agissant des éditeurs on ne regarde pas l’effort qui a été fait dans un délai aussi court pour mettre à la disposition des élèves des millions de manuels qui en définitive ne serviront à rien.
Il eut été plus productif de signaler des nombreuses erreurs concernant les mathématiques, la physique, voire la biologie que l’on limite à une version du XIXe siècle excluant toutes les théories sur les espèces vivantes et les technologies du génome verrou ultime de l’identité. J’aurai pour ma part conseillé -et ce n’est pas trop tard- de faire preuve d’imagination pour tracer le portrait robot de ce que devrait être l’Ecole du XXIe siècle. Dans ce cadre je propose à la réflexion des lecteurs quelques défis du futur et quelques possiblités qui nous permettront de faire le saut qualitatif

Le numérique à l’école
Les Tice (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) font l’objet de nombreuses observations et rares sont les pays à ne pas fournir d’études dans ce domaine. On observe que depuis 10 ans les usages des outils numériques ont nettement progressé. Au Danemark, Royaume-Uni, Finlande, Belgique, Irlande, Espagne, Italie et Hongrie, l’utilisation des outils numériques est encouragée, notamment pour répondre aux besoins spécifiques de trois catégories d’élèves: les élèves en difficulté d’apprentissage, ceux socialement défavorisés et les élèves handicapés. Il faut noter que tous les pays d’Europe du Nord ont fortement investi dans la formation aux outils et usages du numérique de leurs enseignants. Ils sont ainsi convaincus à plus de 70% des atouts du numérique dans les apprentissages des élèves. Aux Pays -Bas, près de 90% des enseignants du primaire utilisent les outils numériques (notamment la plateforme d’apprentissage, Internet et les logiciels de traitement de texte) en faisant manipuler les élèves au moins 8 heures par semaine.
Les outils numériques sont utilisés dans les cours d’une façon «avancée» ou «très avancée» par plus de 50% des enseignants et ceux-ci s’estiment «compétents» pour intégrer ces supports de manière pédagogique dans les activités» (1)

Un ordinateur à 100 dollars pour les pays en développement
Comment faire de l’informatique sans moyens? Le directeur du laboratoire de l’université américaine Massachusetts Institute of Technology (MIT) a dévoilé au Sommet mondial de la société de l’information organisé par l’Organisation des Nations unies (ONU), qui s’est tenu à Tunis du mercredi 16 au vendredi 18 novembre 2015 le prototype de son «ordinateur portable à 100 dollars». La nouveauté vient de l’intérêt porté par les multinationales de l’informatique. Tous les grands acteurs de l’informatique s’intéressent donc à ces nouveaux clients, tels Intel, Hewlett-Packard et même Microsoft, qui a remarqué que tous les ordinateurs à bas prix tournent avec le système d’exploitation libre Linux. Pour pallier les problèmes d’électricité, le SolarLite peut se recharger avec une dynamo de bicyclette et le MIT PC avec une manivelle. (..) Philips développe un ensemble de logiciels et composants à 5 dollars, permettant de produire des mobiles à 20 dollars. A l’heure actuelle, c’est cependant Nokia qui domine dans les nouveaux marchés comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie, les Philippines, le Mexique grâce à sa maîtrise des coûts et sa puissance logistique. Ses premiers prix démarrent à 60 dollars.

Un ordinateur portable à 35 dollars pour les élèves indiens
En Inde c’est encore mieux! De l’école primaire à l’université, ils y auront tous droit. Et pour seulement 1500 roupies, voire moins. Un ordinateur portable, dernière catégorie, sorti de l’imaginaire des plus grands génies indiens. L’affaire du siècle! Un ordinateur à 10 dollars? c’est le futur scolaire de l’Inde. Destiné aux élèves indiens, il coûte pour l’instant 35 dollars (!) et son prix devrait baisser dans les semaines à venir. Il pèse 1,5 kg, est doté d’un écran de 5/7/9 pouces, des navigateurs Internet, un lecteur des formats PDF, des installations pour des vidéoconférences, Open Office, Media Player, un port USB… mais pas de disque dur. Ajoutez à ceci un look élégant, entre l’iPad et un PC portable, et un chargeur prévu pour s’adapter aux systèmes électriques faibles de certaines régions pauvres. Ce bijou d’ingéniosité discount a été imaginé par des experts des IIT (Indian Institute of Technology, équivalent des grandes écoles d’ingénieurs) de Kanpur, Kharagpur, Madras et de l’Indian Institute of Science de Bangalore. A l’origine de cet ordinateur low-cost, un pays atteint dans sa fierté: «Ceci est notre réponse à l’ordinateur à 100 dollars du MIT (Massachusetts Institute of Technology)», a déclaré Kapil Sibal, le ministre du Développement et des Ressources humaines.(2)
One Laptop per Child («un portable par enfant») est une association à but non lucratif établie en 2005 qui a pour but de promouvoir «l’ordinateur portable à100 dollars». Chaque entreprise a fait un don de deux millions de dollars et participe aux efforts de l’association en fournissant de l’expertise et des moyens dans certains domaines comme la logistique, la chaîne de fabrication, etc. En octobre 2009, le gouvernement uruguayen de Tabaré Vazquez avait délivré le 380 000e ordinateur, complétant le plan d’équipement des écoliers du pays. En plus des projets dans les pays participants, des projets pilotes à petite échelle ont eu lieu ou ont actuellement lieu dans les pays suivants: Afrique du Sud, Irak, Liban (Sabra et Shatila), Mali. D’autres pays ont manifesté leur intérêt par le passé, mais sans déboucher sur des projets concrets: Égypte, Libye, Nigéria, Tunisie. Le projet a reçu également des critiques concernant l’impact sur la santé et sur l’environnement, notamment à cause des composants utilisés lors de la fabrication de ces ordinateurs.
Mieux encore, on va vers la tablette tactile Au CES,2012 la fondation One Laptop Per Child (Olpc) a dévoilé sa première tablette tactile, la XO 3.0, qu’elle espère être en mesure de commercialiser à moins de 100 dollars la pièce. Au format 8 pouces, elle adopte un processeur Marvell cadencé à 1 GHz, et vient accompagnée d’accessoires tels qu’une manivelle ou une coque à panneau solaire. La fondation Olpc, qui ambitionne de démocratiser l’informatique à des fins éducatives dans les pays émergents, a finalement pris le parti d’abandonner le format PC portable pour se tourner vers la tablette tactile. «Notre objectif était de mettre au point une tablette capable de ne pas consommer plus de 2W, de façon à garantir une autonomie satisfaisante et à permettre l’utilisation de moyens de recharge écologiques», explique Ed McNierney, directeur technique du projet Olpc. «En sus de la tablette, on pourra s’équiper d’une manivelle fonctionnant selon le principe de la dynamo qui, actionnée pendant une minute, alimentera la tablette pour environ dix minutes. Une coque intégrant un panneau photovoltaïque est également proposée.» (3)

Des logiciels éducatifs gratuits pour la maternelle et le primaire
Comment faire fonctionner ces ordinateurs ou tablettes? Là encore l’Internet vient à notre secours si on le sollicite intelligemment: «Les logiciels éducatifs abondent sur Internet. A titre d’exemple Vincent Bonnaure, un enseignant comme vous, propose une série d’applications et de logiciels éducatifs (Windows) destinés aux enseignants intervenant dans les classes de maternelle et du primaire. Des applications gratuites pour toutes les disciplines mathématiques, français, nutrition, culture générale, etc., le choix des disciplines concernées ici est assez large. En plus, ces applications se présentent et fonctionnent comme des logiciels libres, que vous pourrez télécharger facilement (en un clic) et installer sur votre ordinateur. Leur poids varie entre 0,8 et 236 Mo certes, mais la plupart d’entre eux pèsent entre 1 et 1,5 Mo. Ils se téléchargent donc très rapidement et s’installent tous aussi facilement. La possibilité qu’elles offrent de pouvoir travailler hors connexion Internet, est un avantage de taille, surtout pour ceux et celles d’entre vous qui évoluent dans des contextes où l’accès à une connexion Internet de qualité reste encore assez difficile. La plupart de ces activités peuvent être reprises dans une salle de classe en adaptant chaque activité au niveau réel de vos élèves. Des logiciels faciles, libres de droits et gratuits, particulièrement intéressants, fonctionnent sous Windows.» (4)
Qui nous empêche de lancer ce plan informatique pour sauver l’école et nos enfants?
200 000 laptop, c’est 10 millions de dollars soit 10% d’une journée de la rente actuelle!!!!

L’Unesco recommande de parler d’environnement à l’école
L’un des thèmes majeurs que nous devons adopter dans nos programmes est le Développement humain durable. Dans le dernier rapport de septembre de l’Unesco nous lisons: «L’éducation doit se transformer «radicalement» pour relever les défis auxquels l’humanité est confrontée, particulièrement en matière d’environnement, estime un rapport de l’Unesco. En matière d’environnement, il faut changer notre manière de regarder l’éducation», explique Nihan Koseleci Blanchy, porte-parole de l’Unesco à Paris. L’organisation insiste sur la nécessité d’une «alphabétisation écologique», c’est-à-dire une intégration de l’apprentissage des problématiques environnementales dans les systèmes éducatifs. «Les programmes scolaires de la moitié des pays du monde ne mentionnent pas explicitement le changement climatique dans leur contenu», souligne le rapport intitulé «L’éducation au service des peuples et de la planète». Il faut que nos écoles et nos programmes d’apprentissage tout au long de la vie insistent sur les démarches économiques, environnementales et sociales qui contribuent à l’épanouissement de citoyens autonomes, doués de sens critique, conscients des questions de leur temps et compétents». Il est urgent également que les systèmes éducatifs transmettent des compétences de meilleure qualité, qui correspondent aux besoins d’économies en expansion où la panoplie des compétences professionnelles évolue rapidement, nombre d’entre elles étant automatisées. Le Rapport souligne que le nouveau programme mondial de développement recommande que les ministres de l’Education et autres acteurs de l’éducation travaillent en collaboration avec d’autres secteurs. Les interventions sanitaires pourraient être proposées à l’école: selon une estimation, offrir des traitements simples tels que des comprimés de micronutriments à l’école coûte dix fois moins cher que la même opération par le biais d’unités médicales mobiles; – les fermes-écoles pourraient contribuer à accroître les rendements agricoles de 12%, ce qui conduirait à une augmentation durable de la production alimentaire (…)» (5)
Le maître mot dans l’approche graduelle de la réforme est l’humilité, la parole apaisée pour mobiliser tout le monde autour d’une utopie. Je suis sûr que l’enseignement supérieur – les enseignants- peut être d’un grand apport tant il est vrai que l’éducation est un continuum qui va de l’école à l’université. A titre d’exemple, s’agissant de l’enseignement de l’anglais et du chinois, il est urgent de les introduire en force notamment dans les disciplines scientifiques mais de ça on n’en veut pas alors que dans le même temps en France toutes les publications sérieuses sont en anglais! Nous aurons divorcé d’avec nos démons en adoptant la doxa scientifique universelle qu’est la langue anglaise dans le calme et la sérénité. En demandant à nos partenaires notamment chinois de nous aider à mettre en place une université technologique. La France disposerait de 620 collèges et lycées où on enseigne le chinois!
Nous n’avons pas encore exploité toutes les ressources de l’Internet des multimédias. Notre système éducatif se porte mal, c’est de notre effort tous ensemble dans le calme et la sérénité que nous allons faire émerger une école authentique qui n’est assujettie à aucune chapelle, qui n’a de compte à rendre qu’aux Algériens. Une école qui s’inscrit dans la modernité. Nous ne devons avoir aucun complexe ni ‘accabya » mal placée – qu’elle soit de l’Est ou de l’Ouest- pour aller à la conquête du savoir là ou il est,même en Chine… Iqra devrait être notre graal c’est cela le nouveau djihad alors que le monde entame la quatrième révolution celle du Web 4.0. Le terrain de la réalité c’est celui de la science, des mathématiques, de la physique. Nous avons la lourde tâche d’éduquer et de faire en sorte que le cerveau de nos jeunes doit leur permettre par une bonne éducation d’avoir les outils conceptuels qui leur permettent d’être convaincus qu’ils sont partie prenante de la conquête de l’avenir et partant de leurs destins. C’est l’une des conditions qui permettra à nos enfants d’être plus ouverts, plus tolérants et fascinés par l’avenir.

1.http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wp-content/uploads/2012/09/consulter_la_comparaison_internationale_sur_le_numerique1.pdf
2. Esther Oyarzun: Aujourd’hui l’Inde. Publié le 27/07/2010
3. http://www.clubic.com/salon-informatique-tic/ces/actualite-468578-2012-olpc-xo-3-tablette-100-dollars.html
4.http://cursus.edu/institutions-formations-ressources/formation/26019/des-logiciels-educatifs-gratuits-pour-maternelle/#.V9rjDfnhCM8
5. http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/20160907.OBS7602/l-unesco-recommande-de-parler-d-environnement-a-l-ecole.html

Categories: Afrique

Élections législatives: Les partis à la croisée des chemins

Mon, 19/09/2016 - 10:13

La position de «wait and see» observée par plusieurs partis cache mal le malaise secouant la classe politique.

Alors que plusieurs partis, notamment ceux proches du pouvoir ont déjà franchi le pas, en s’empressant d’annoncer l’entame des préparatifs en prévision des législatives, d’autres par contre hésitent à trancher la question de participation ou non aux rendez-vous électoraux prochains. Cela est d’autant incompréhensif que ces partis auront du pain sur la planche, étant donné le durcissement des conditions de participation aux législatives prochaines.
Le hic, certains partis qui maintiennent toujours le suspense, n’ont pas pris part aux législatives, donc, seront contraints de s’orienter vers la rude opération de collecte des signatures.

L’article 73 de la loi portant Code électoral, impose 250 signatures pour chaque siège de député à pourvoir et un minimum de 4% de voix exprimées lors des législatives de 2012 dans la circonscription électorale afin de prendre part à la prochaine échéance. Ces formations agitent-elles l’option du boycott pour négocier des quotas comme à l’accoutumée? De nombreux partis laissent les portes ouvertes à toute éventualité. Certains partis qui se sont déjà lancés officieusement dans les préparatifs, préfèrent attendre avant d’annoncer officiellement leur décision.

La position de «wait and see» observée par plusieurs partis cache mal le malaise secouant la classe politique, du reste sans aucune marge de manoeuvre, face à une décision sur les élections qui détermineront, en quelque sorte, leur sort et leur survie. Dans ce cas de figure, le RCD, qui a boycotté les législatives de 2012, hésite encore à annoncer sa participation aux législatives de 2017. Néanmoins, le parti de Mohcine Belabbas prévoit de formaliser sa décision lors de la réunion de son conseil national qui devrait se tenir avant la fin de l’année. Le MSP n’a toujours pas décidé s’il participera ou non aux prochaines élections législatives du printemps 2017. Ce parti a reporté la session de son madjles echoura pour trancher cette question en décembre prochain. La direction actuelle de ce parti islamiste subit une pression des partisans de Bouguerra Soltani pour l’amener à la participation conformément à la tradition imprimée à cette formation par son fondateur, feu Mahfoud Nahnah.

Le parti de Ali Benflis ne prendra sa décision sur ce sujet qu’en janvier prochain, soit deux mois avant les législatives. Le comité central de Talaiou El Houriyet ne sera convoqué qu’au courant de la première moitié du mois de janvier prochain à l’effet de délibérer de la position du parti quant aux futures échéances électorales. Ce parti prévoit une large consultation des bureaux communaux et territoriaux du parti fraîchement installées, dont la forme et les modalités ne sont pas encore déterminées.

Le FFS, également partant pour les législatives, n’a pas encore annoncé officiellement la position du parti sur cette question. Pour ces partis, la nouvelle loi électorale consacre le verrouillage du champ politique et privilégie le seul duo du pouvoir (FLN-RND).
Outre l’élaboration de lois électorales sur mesure, ces partis dénoncent le contrôle du fichier électoral, la fermeture du champ médiatique, intimidation de l’électorat et des représentants des candidats, la domination de l’argent sale, la partialité de l’administration et l’orientation du vote des corps constitués. Par ailleurs, en plus du FLN et du RND, le TAJ

d’Amar Ghoul a annoncé avant-hier sa participation aux prochaines échéances électorales. Le secrétaire général du Mouvement El-Islah, Djilali Ghouini a réitéré la participation de son parti aux prochaines échéances électorales qu’il a qualifiées d’opportunité de dialogue pour les différentes composantes politiques. Le secrétaire général de l’ANR, Belkacem Sahli, a indiqué que son parti s’attelait organiquement à la préparation de cet événement important avec l’organisation des congrès régionaux et du congrès du parti en novembre ou décembre prochains pour l’élection de la nouvelle direction, ajoutant que son parti était prêt à contracter des alliances lors de ces prochaines joutes électorales.

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Les crimes contre les enfants au forum d’ El moudjahid: La peine de mort n’est pas la bonne solution

Mon, 19/09/2016 - 10:13

Le dispositif national d’alerte contre le rapt et les kidnappings d’enfants mis en place par le gouvernement est une bonne initiative, mais il faut le parfaire.

L’ouverture de l’enquête et la recherche de l’enfant kidnappé sont la mission des autorités compétentes et non pas des familles et encore moins des voisins et des proches, a tenu à rappeler hier énergiquement le docteur et sexologue Smail Boulbina lors de son passage au forum d’El Moudjahid.

«Les familles qui perdent un enfant doivent être normalement en deuil. Et à ce titre, elles doivent apprendre à se taire», a-t-il ajouté, arguant que cette hystérie collective entrave le travail des autorités compétentes dans leurs recherches et aident les kidnappeurs à aller au bout de leurs objectifs. Avant d’ajouter: «Ce n’est qu’en Algérie qu’on diffuse mille et une photos de l’enfant kidnappé. Ailleurs une seule photo suffit et ce sont les autorités officielles qui la diffusent.» «Comment voulez-vous que les gens puissent reconnaître un enfant kidnappé dont on diffuse plusieurs photos», s’est interrogé l’invité d’El Moudjahid, indiquant que la forte médiatisation du phénomène d’enlèvement d’enfants est une arme à double tranchant. Diagnostiquant par ailleurs le phénomène du kidnapping d’enfant en Algérie et la personnalité de kidnappeur, le chercheur a cité une série de catégories de raisons, entre autres, l’apparition de l’Internet qui a accentué la frustration des jeunes toxicomanes.

La misère et la faim sexuelle chez les jeunes de manière générale, sont le résultat de l’augmentation des frais du mariage. Les mobiles d’enlèvement: vengeance -viols- vols pour l’adoption. Problèmes de société: fugue, divorce, familles composées, décomposées. Et troubles psychiatriques: psychopathes- pédophiles. Le phénomène des kidnappings, selon le docteur Boulbina, bien qu’il soit aussi vieux que l’humanité, ça se prévoit et on peut lutter contre lui. Les parents d’enfants sont la partie qui peut lutter le plus contre ce phénomène, a -t-il suggéré. Pour ce faire, les familles doivent sensibiliser en permanence leurs enfants, les surveiller, ne pas les confier à n’importe qui, leur apprendre à s’exprimer sans tabous et dire tout ce qu’ils ressentent, ne pas féminiser les garçons, faire à son enfant une carte d’identité annuelle et la leur faire porter(type carte de visite) comportant nom, prénom, photo, adresse, personnes à prévenir en cas d’égarement. Au sujet de la féminisation des garçons, le docteur a tiré la sonnette d’alarme contre ce phénomène qui tend à se généraliser auprès des familles. «Les familles ne doivent pas habiller leurs garçons et leurs filles de la même façon.

Le garçon qui s’habille et est peigné en fille et passe la plupart de son temps à l’extérieur de la maison provoque sexuellement le toxicomane, le pédophile et le psychopathe de son quartier, de son village et de la rue. La preuve, le nombre des enfants kidnappés ces dernières années sont des garçons»,a-t-il expliqué. La lutte contre le phénomène d’enlèvement d’enfant doit aussi se faire au niveau des autorités. Le gouvernement doit centraliser, souligne Smail Boulbina, les informations et les statistiques des ministères de la Justice, de la police, Protection civile, services sociaux et services de santé au niveau du ministère de l’Intérieur. Le ministère de la Justice doit élaborer un fichier national des criminels sexuels (violeurs et pédophiles). La Gendarmerie nationale doit recruter au niveau de ses brigades des psychologues(femme-homme) en civil pour écouter les enfants et pouvoir les comprendre. Le ministère de la Santé doit prendre en charge les personnes psychopathes et pédophiles dans des centres de psychiatrie. Quant à la prise en charge des toxicomanes, elle doit se faire par la destruction des drogues et l’alcool saisis. La vente de la boisson alcoolisée doit être réglementée et limitée aux restaurants et bars uniquement. S’exprimant sur l’application de la peine de mort que la société revendique et réclame, l’invité du forum d’El Moudjahid s’est dit contre son application.

«L’application de la peine de mort ne servira à rien. Elle a été appliquée dans beaucoup de pays du monde, mais la criminalité n’a pas baissé pour autant dans ces pays.» Au sujet du dispositif d’alerte contre le rapt et kidnappings d’enfants mis en place récemment par le gouvernement. Le docteur Boulbina, dira que c’est une bonne initiative et un bon début, néanmoins il faut le parfaire et s’inspirer des autres expériences qui ont été faites dans d’autres pays.

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La fédération des consommateurs donne l’alerte: Danger dans nos assiettes !

Mon, 19/09/2016 - 09:49

La fédération algérienne des consommateurs vient de tirer la sonnette d’alarme sur l’utilisation abusive de pesticides dans la production agricole et met en garde contre la consommation de viande avariée du mouton de l’Aïd (quelques cas ont été signalés), en attendant les résultats des analyses.

Pour éviter tous risques, elle appelle le ministère de l’Agriculture à suivre cette affaire de près afin de déterminer les causes de ce changement de couleur de la viande quelques heures après l’abattage et prendre des mesures pour la préservation de la santé de la population.

«Malgré l’alerte des citoyens sur cette viande avariée, le ministère n’a pas encore communiqué les résultats des analyses, ni interdit la consommation de cette viande», a déclaré le président de la fédération des consommateurs Zaki Hariz, contacté hier, en dénonçant les pratiques de certains éleveurs et intermédiaires qui utilisent pour l’engraissement du bétail un complément d’aliment de poulet. Ce qui réduit de la qualité de la viande.

Ce phénomène qui a été constaté durant cette fête de l’Aïd a incité la fédération à hausser le ton en donnant l’alerte sur la consommation de produits alimentaires dont la teneur en pesticides est très élevée vue l’utilisation abusive des ces produits qui peuvent être toxiques. Une situation qui devrait interpeller le ministère, estime la fédération, afin de limiter l’emploi de ces produits par les agriculteurs.

Des produits considérés comme source potentielle de cancers et autres maladies, de plus en plus répandues au sein de la population, dont la fédération des consommateurs dénonce la vente libre et non réglementée et l’absence de toute traçabilité prouvant leur origine et même les quantités importées.

Le président de la fédération explique que «des visites sur le terrain et discussions avec les agriculteurs ont montré que ces derniers n’ont aucune notion de dosage de ces pesticides et que ces produits sont utilisés de façon anarchique». «Nous avons appris, a indiqué le président de la fédération, par les agriculteurs que le budget consacré à ces produits dangereux est beaucoup plus élevé que celui réservé à l’achat de graines ou à l’arrosage. Les agriculteurs se soucient plus de leur récolte que de la santé de la population». De l’autre côté, a souligné le président de la fédération, « il y a absence totale de contrôle et de suivi de la part du ministère sur ces produits. Comme il y a absence d’analyses des produits agricoles et des viandes par les laboratoires. Aussi, les résidus des pesticides sur les produits alimentaires n’existent pas. Ce qui complique davantage la situation».

La fédération attire également l’attention du ministère sur l’utilisation anarchique des médicaments vétérinaires. M. Hariz a souligné que «l’utilisation des antibiotiques par les vétérinaires pose aussi problème du fait que la quarantaine avant l’abattage n’est pas respectée et le suivi et le contrôle de ces bêtes ne se fait pas. Au lieu d’investir dans l’hygiène des espaces réservés pour ces animaux, c’est la solution facile qui est adoptée et qui peut avoir des conséquences graves sur la santé de la population à long terme», a expliqué le président de la fédération.

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