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Updated: 2 days 1 hour ago

A la Une du jeudi 1er août 2024

Wed, 31/07/2024 - 21:00
Categories: Afrique

Burkina/ Santé : Le Pr Rambré Moumouni Ouiminga est décédé

Wed, 31/07/2024 - 18:15

Le Pr Rambré Moumouni Ouiminga est décédé ce 31 juillet 2024 à 85 ans. Médecin en 1969, il est devenu le premier professeur agrégé de Haute-Volta en 1977 et le premier burkinabè agrégé de chirurgie en 1978.

Pr Rambré Moumini Ouiminga est également le père fondateur de la faculté de médecine de Haute Volta, actuel Burkina Faso en 1981, père fondateur de la faculté de médecine de l'Université Saint Thomas d'Aquin de Saaba en 2004 et ancien Secrétaire Général du CAMES. Il a aussi été l'un des premiers membres et Président du Comité d'Ethique National.

Grande figure de la médecine au Burkina Faso, Pr Ouiminga était également Doyen Honoraire de l'UFR des Sciences de la Santé, et Professeur émérite de l'Université de Saaba.

Note: ">Lire aussi : Littérature : Issaka Kaboré présente le Pr Ouiminga aux Burkinabè

www.lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Plan International évalue et renforce sa stratégie pour un impact durable dans les régions du Centre-est et de l'Est

Wed, 31/07/2024 - 16:25

Plan International Burkina Faso a tenu sa revue annuelle des projets et programmes, le jeudi 25 juillet 2024, à Koupela, dans la région du Centre-est. Cet atelier s'inscrit précisément dans le cadre de sa revue annuelle de la Stratégie pays 2019-2023, prolongée jusqu'au 31 décembre 2024. L'évènement placé sous la présidence du gouverneur de la région du Centre-est, a été présidé par son représentant, Constantin Dabiré, haut-commissaire de la province du Boulgou. Il s'est aussi déroulé en présence du directeur du Bureau de Plan International région du Centre-est et de l'Est, Mahomet Ouédraogo et du haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo.

L'objectif principal de la revue annuelle de la Stratégie pays 2019-2023 (courant jusqu'au 31 décembre 2024), du Bureau de Plan International région du Centre-est et de l'Est, est d'évaluer l'état d'avancement des projets et programmes. Il vise aussi à en tirer les leçons pour améliorer la mise en œuvre du plan annuel de l'exercice fiscal 2025.

Il faut noter que la stratégie pays de Plan International Burkina Faso pour l'exercice fiscal en cours, repose principalement sur trois axes stratégiques. Le premier axe concerne la santé sexuelle et reproductive, et la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). Le deuxième axe, lui, prend en compte les emplois décents et opportunités d'entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes. Le troisième axe, quant à lui, est basé sur l'éducation de qualité et inclusive, développement de la petite enfance et protection de l'enfant.

« L'atelier de ce jour s'inscrit dans cette dynamique de session de redevabilité », Mahomet Ouédraogo, directeur du Bureau de Plan International région du Centre-est et de l'Est

« Plan International Burkina Faso a élaboré une stratégie pays adoptée en 2019 et alignée sur la vision stratégique globale au niveau de l'organisation internationale. Celle-ci a permis de renforcer nos actions fondées sur la programmation et l'influence en matière de genre. Cette stratégie va permettre à 200 millions de filles vulnérables et exclus dans le monde, dont deux millions et demi au Burkina Faso, d'apprendre, de diriger, de décider et de s'épanouir », a souligné Mahomet Ouédraogo.

Ainsi, l'extension de ladite stratégie a pour but d'améliorer la qualité des interventions de Plan International, en intégrant des aspects programmatiques cruciaux. Pour ce faire, les participants ont procédé à une évaluation des projets en cours. Le bilan a couvert à la fois les aspects physiques et financiers des projets, permettant ainsi de dresser un tableau complet de leur mise en œuvre. Cette analyse a révélé les succès obtenus ainsi que les défis rencontrés.

« La bonne nouvelle, c'est le retour progressif des populations dans leurs localités d'origine et la réouverture des écoles et centres de santé », Selon Sien Hien, le coordonnateur de parrainage à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est

Près de 11 000 enfants parrainés

Selon Sien Hien, le coordonnateur de parrainage à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est, ce sont 10 922 enfants dont 7 584 filles et 3 338 garçons, qui ont été parrainés dans la province du Kouritenga (région du Centre-est). Ce résultat engrangé dans cette zone, précise Sien Hien, représente 30% de l'effectif des enfants parrainés au niveau national. Il a indiqué que le parrainage consistait à créer une relation individuelle entre un enfant et un sponsor individuel ou groupe de sponsors. Ce qui permet, renchérit monsieur Hien, de mobiliser des fonds pour la mise en œuvre des projets et programmes dans les zones parrainées.

Le coordonnateur de parrainage confie que dix-sept enfants gravement malades ont été aussi pris en charge. « Les cas les plus graves, au nombre de quatre ont été référés dans les centres de santé spécialisés à Ouagadougou. Il y a actuellement deux enfants qui sont toujours en cours de soins », a-t-il déclaré.

« Nous aspirons à former des filles fortes et engagées pour transformer le monde », Paul Doygbé, chargé de programme à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est

Éducation inclusive

Au niveau de l'éducation inclusive et de qualité, l'on retient les résultats suivants. En effet, le chargé de programme à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est, Paul Doygbé, a affirmé notamment que quatorze salles de classes semi-finies et équipées ont été réalisées dans cinq écoles au profit de 1 639 élèves dont 816 filles. Le nombre d'élèves déplacés internes (EDI) touchés sur l'ensemble des bénéficiaires est de 884. Ces réalisations, dit-il, ont concerné les communes de Bittou, Koupéla, Fada N'Gourma, Gounghin, et Pouytenga. À cela s'ajoutent neuf salles de classes réhabilitées et équipées dans deux écoles des communes de Koupéla et de Bittou, au profit de 480 élèves dont 238 filles. Le nombre d'EDI représente 424 élèves.

Monsieur Doygbé a également souligné la réalisation de deux forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH) dans les écoles du secteur 2C de Fada N'Gourma et de Bittou, bénéficiant à 808 élèves dont 452 filles avec 467 EDI touchés. « Nous avons réalisé dix séances de sensibilisation sur la gestion hygiénique des menstrues (GHM), dans dix écoles au profit des parents d'élèves et des autorités locales. Ceci est un aspect à travers lequel Plan International met l'accent pour permettre aux filles de suivre convenablement leur cursus. Aussi, quatre blocs de latrines GHM ont été réalisés à l'école primaire et au Collège d'enseignement général (CEG) de Boangtenga », a-t-il montré.

Grâce au projet FASST, MT (nom d'emprunt), une fille de 13 ans, a retrouvé le chemin de l'école à Fada N'Gourma, sa localité de refuge, après avoir été contrainte de quitter son établissement scolaire du fait des terroristes

Le chargé de programme à Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est a aussi relevé la prise en charge des frais de scolarité de 1 430 élèves dont 748 filles, 700 EDI et 27 élèves handicapés. Il est également enregistré 2 817 kits scolaires octroyés aux élèves dont 1 487 filles et 2 065 EDI. 3 273 filles et femmes dont 2 752 PDI ont reçu des kits GHM. Deux sessions de formation sur la GHM en milieu scolaire ont été réalisées au profit de 95 enseignants, encadreurs pédagogiques et partenaires. 27 écoles ont bénéficié de 718 kits GHM et du matériel de confection des serviettes hygiéniques réutilisables.

Entrepreneuriat et employabilité

Dans le volet entrepreneuriat et employabilité des jeunes, en vue de promouvoir l'autonomisation économique des femmes et des jeunes à travers l'inclusion financière, Plan International Burkina a mis en place 64 groupes VSL (Village savings loans), dont 15 groupes de jeunes avec 1 288 membres composés de 1 100 femmes. Neuf bureaux de réseaux communaux des groupes d'épargne et de crédit ont été renouvelés. La somme de 662 385 780 francs CFA d'épargne a été mobilisée avec un crédit octroyé d'une valeur de 271 524 250 francs CFA. Une foire provinciale des groupes d'épargne et de crédit a été réalisée.

KE (nom d'emprunt), mariée et vivant dans la commune de Gounghin, réussit à épargner mensuellement 62 000 francs CFA, grâce à son activité commerciale de vente de gâteau

De plus, 96 agents villageois dont 77 femmes ont été formés sur l'approche des groupes d'épargne et de crédit. 100 femmes, membres des groupes d'épargne ont été formées en élevage de petits ruminants, et 70 d'entre elles ont été dotées de noyaux reproducteurs pour la conduite de l'élevage naisseur (deux femelles et un mâle). Parmi les résultats obtenus à ce niveau, l'on retient également la formation en production de savon liquide au profit de 30 femmes membres des groupes d'épargne. Aussi, 17 951 membres de 792 groupes d'épargne et de crédit ont été sensibilisés sur les thématiques de santé, des droits de l'enfant et de l'inclusion financière.

Dans l'optique de faciliter l'accès aux opportunités économiques par les jeunes, deux jeunes filles membres de groupes d'épargne ont été soutenues pour le paiement de leurs frais de stage de perfectionnement et ont bénéficié de kits d'installation en coupe-couture.

Santé sexuelle et reproductive

Au niveau des droits à la santé sexuelle et reproductive, l'on note entre autres la réalisation de quatre sessions de sensibilisation sur l'éducation sexuelle dans les écoles primaires et post-primaires, au profit de 162 participants dont 98 filles. 86 jeunes dont 81 filles ont été formés en fabrication des kits GHM et outillés aux compétences de la vie courante. 82 élèves dont 53 filles ont été sensibilisés sur les services de Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR). Également, 27 groupes des futurs maris ont été créés dans neuf communes des régions du Centre-est et de l'Est.

Mme CM (nom d'emprunt), femme PDI vivant à Fada N'Gourma, a fait de la sensibilisation des communautés, surtout des filles et femmes de son secteur, son cheval de bataille

Au sujet du mariage, des unions précoces et forcées des enfants, ainsi que des mutilations génitales féminines (MGF), ce sont 117 leaders religieux/communautaires, associations de parents d'élèves…, qui ont été formés sur le mariage des enfants et les MGF. Une formation sur le mariage d'enfants et les MGF a été initiée au profit de neuf femmes. Six ateliers de plaidoyer ont été réalisés en faveur de l'abandon des mariages précoces, des MGF, ainsi que pour la promotion et l'égalité du genre.

Développement de la petite enfance et protection contre la violence

Des acquis ont aussi été présentés dans le cadre du développement de la petite enfance et de la protection contre la violence. « Des vivres et du matériel de démonstration culinaire d'une valeur de 6 800 000 francs CFA ont été distribués aux Centres de santé de promotion sociale (CSPS). 584 séances d'animation de Groupes d'apprentissage et de suivi des pratiques (GASPA) ont été réalisées dans le domaine de l'Alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE). Deux journées d'excellence ont été facilitées dans les districts sanitaires de Koupéla et de Pouytenga », a fait savoir Paul Doygbé.

Planification budgétaire année fiscale 2025 (première partie)

Il a été aussi notamment enregistré 8 188 personnes dont 3 357 femmes et 3 302 filles sensibilisées sur les violences basées sur le genre (VBG), l'égalité de genre et inclusion, la protection des enfants. 45 enfants dont 43 filles vulnérables et victimes de violences ont bénéficié d'une prise en charge alimentaire et sanitaire. Dix-sept clubs dont sept clubs de masculinité positive, et dix clubs de lutte contre les VBG ont été mis en place dans la province du Kouritenga. La Journée de l'enfant africain a été célébré le 16 juin 2024 à Tenkodogo, etc.

Un bilan physique et financier estimé à environ 94%

Le coût de la mise œuvre de l'ensemble des projets exécutés pour la région de l'Est, s'élève à 319 134 168 francs CFA, avec une planification de 105 487 163 francs CFA, avec un taux de consommation de 84% à la fin de la fiscalité au 30 juin 2024, selon Evrard Paré, coordonnateur suivi-évaluation Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est. « Pour le budget du Centre-est, nous avons un taux de 97%, avec une planification de 724 774 629 francs CFA. Nous sommes à 1 043 908 797 francs CFA du budget planifié, avec un taux d'exécution de 93% à la fin de la fiscalité au 30 juin 2024. Nous avons un bilan physique qui a un pourcentage d'exécution sensiblement égal au bilan financier estimé à environ 94% », a-t-il détaillé.

Sur quatorze projets réalisés, plusieurs projets ont touché les mêmes bénéficiaires à travers les activités menées, souligne Evrard Paré. Ces personnes ont alors été comptabilisées une et une seule fois. « Si tous les quatorze projets touchent un seul enfant à travers quatorze activités, nous comptabilisons un seul bénéficiaire pour éviter les doublons », a-t-il précisé.

Ainsi, monsieur Paré enregistre notamment 24 019 bénéficiaires directs et 17 680 bénéficiaires indirects pour le domaine de l'éducation, 29 913 bénéficiaires directs et 61 984 bénéficiaires indirects pour le secteur de la santé, 5 507 bénéficiaires directs et 36 202 bénéficiaires indirects pour le domaine de l'entrepreneuriat.
Les difficultés rencontrées

Les difficultés rencontrées tout au long de la mise en œuvre des projets sont l'inaccessibilité de certaines zones d'intervention au regard de la crise sécuritaire, a confié monsieur Paré. Il a aussi mis en relief le non-respect des engagements contractuels notamment en matière des conventions signées avec les partenaires de mise en œuvre. À cela vient s'ajouter la réduction drastique du budget des parrainages, occasionnant la suspension d'enrôlement de nouveaux enfants à cet effet.

« Comme bonne pratique, nous avons le recours aux animateurs endogènes, notamment dans les zones d'insécurité », Evrard Paré, coordonnateur suivi-évaluation Plan International Bureau du Centre-est et de l'Est

« La difficulté que nous rencontrons également se situe au niveau des services techniques concernant les agents identifiés pour participer à nos différentes activités et ceux sur qui nous comptons principalement pour déployer le paquet d'activités de certains projets. Nous sommes chaque année, confrontés à un perpétuel recommencement, parce qu'il y a tout le temps des affectations qui sont opérées. Il y a aussi la non contractualisation dans la mise en œuvre des projets avec certaines associations locales. Suite à l'audit du siège de Plan International, des associations ont été épinglées et mises sur liste noire. Les associations concernées existent dans toutes régions d'intervention », a étalé Evrard Paré.

La revue annuelle de la stratégie pays 2019-2023 s'est conclue par l'élaboration d'un plan de mise en œuvre des recommandations. Les participants ont formulé des propositions concrètes pour améliorer la qualité et l'efficacité des projets. Ce plan d'action va être suivi de près pour s'assurer que les recommandations soient appliquées et que les projets continuent de répondre aux attentes des bénéficiaires. L'atelier de Koupéla a été par conséquent, une étape cruciale pour l'évaluation et l'amélioration continue des projets de Plan International Burkina Faso. Les participants ont souligné l'importance de la collaboration et de la participation de toutes les parties prenantes pour garantir des interventions de qualité en faveur des jeunes, des femmes et des enfants du pays des hommes intègres.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Lire aussi : Plan International Burkina : Deux millions de personnes touchées par une trentaine de projets mis en œuvre entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024

Categories: Afrique

Burkina/Littérature : « Le sort d'un amant », un livre qui invite au respect des valeurs sociales

Wed, 31/07/2024 - 16:22

Le cinéaste, journaliste et écrivain burkinabè Jules Nikièma a dédicacé sa troisième œuvre, « Le sort d'un amant ». La cérémonie de dédicace a eu lieu le 27 juillet 2024, à Ouagadougou. Le roman de 197 pages pointe du doigt le phénomène de l'infidélité dans le couple dans une société traditionnelle africaine.

Paru le 24 novembre 2023 aux Éditions Plum'Afrik, « Le sort d'un amant », met en lumière les conséquences néfastes de l'adultère dans une société africaine conservatrice des valeurs et des mœurs. A travers ce livre, l'auteur, Jules Nikièma, met en avant les valeurs intrinsèques des sociétés africaines, reposant sur les interdits et les totems et insiste sur l'importance de partager ces valeurs avec le reste du monde. En écrivant cette œuvre, l'écrivain veut montrer que l'Afrique a des valeurs qu'elle doit partager avec le reste du monde.

L'auteur, à travers cette histoire interpelle tout un chacun à avoir un comportement responsable. Car dit-il, « la banalité de nos actes et faits dans la vie quotidienne entraîne le plus souvent des conséquences néfastes en troublant la quiétude auparavant vécue dans la société ».

Aussi, cet ouvrage prône le pardon et la réconciliation, valeurs fondamentales et indéniables, pour restaurer la paix, l'entente et le bon vivre ensemble.

Jules Nikièma en pleine séance de dédicace

Le roman raconte l'histoire d'un homme marié, Yombi, personnage principal, ayant commis l'adultère en forniquant avec la femme d'un féticheur, Ève. A la suite de leur acte, Ève tombe enceinte. Alors les tourtereaux décident d'avorter pour ne pas éveiller de soupçons. Malheureusement, lors de l'avortement, il y a eu des complications, choses qui ont occasionné la mort de la femme du féticheur.

Alors, surviennent les problèmes liés à son lieu d'inhumation provoquant ainsi la division, les mésententes, la haine entre les habitants des différents villages voisins subissant déjà la colère des dieux. Ainsi, pour recouvrer la paix, l'amant doit obligatoirement se suicider…La suite est à découvrir dans « Le sort d'un amant », disponible à la librairie Plum'Afrik et chez l'auteur, au prix de 4 000 FCFA.

Le journaliste, cinéaste et écrivain Jules Nikiéma tenant son roman « Le sort de l'amant »

Instituteur à la base, Jules Nikièma est né le 31 décembre 1973 à Nariou, dans la province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest. M. Nikièma a successivement fréquenté le collège Saint Joseph Moukassa de Koudougou puis le lycée Rialé de Tenkodogo où il a été élu 1er lauréat national du concours FESPACO, volet scénario en 1995. Dans la même année, il intègre la fonction publique en qualité d'instituteur adjoint. Animateur culturel de la commune de Lalgaye, il s'introduit en 2020, dans le monde de l'écriture avec son essai politique, intitulé « Chronique d'un éventuel retour de Blaise Compaoré au bercail ». En 2022, l'écrivain fait sortir sa deuxième œuvre intitulée « Enfin, j'ai eu un mari ». En 2023, il écrit « Le Sort d'un amant ».

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Centre-ouest : Des acteurs des collectivités locales et des ONG/AD et fondations sont formés sur les outils de partenariat

Wed, 31/07/2024 - 16:21

Le vendredi 26 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie d'ouverture d'un atelier régional de sensibilisation et d'information des ONG/AD et fondations sur les instruments juridiques, les outils de suivi-évaluation et les bonnes pratiques, à Koudougou, dans la région du Centre-ouest.

Une rencontre d'échanges entre les acteurs des structures déconcentrées de l'administration publique, des collectivités locales, des ONG/AD et fondations s'est tenue le vendredi 26 juillet à Koudougou. L'objectif principal était de les informer et de renforcer leurs capacités sur les outils de partenariat pour une amélioration de leurs interventions sur le terrain. Spécifiquement, ils se sont imprégnés des instruments de partenariat et des efforts du gouvernement pour l'amélioration des relations de partenariat et de la capitalisation des ressources de la coopération décentralisée. C'était aussi l'occasion pour eux de s'outiller sur les actions entreprises par le gouvernement pour rendre le partenariat avec les acteurs associatifs plus efficace et de s'informer sur les bonnes pratiques en matière de partenariat. Les participants à cette rencontre financée par le Projet d'appui à la gestion de l'aide de l'Union européenne(PAGA), ont découvert d'une part les exigences de l'APD dans la gestion de la coopération décentralisée, et d'autre part, l'amélioration de l'efficacité des interventions des ONG/AD et fondations.

Ragnagnewendé Augustin Ouédraogo, conseiller technique du gouverneur de la région du Centre-ouest, chargé des questions relatives à la culture et au tourisme, trouve que la portée de cette activité est surtout d'améliorer les interventions sur le terrain parce que, selon lui, « les actions de développement sont nécessaires pour nos populations et sur le terrain, il faut que nous puissions capitaliser ».

Pour lui, les acquis de ces actions et la vulgarisation des outils de suivi évaluation, permettront aux ONG/AD de pouvoir mieux planifier, mieux intervenir sur le terrain pour encore plus de résultats. Ses attentes à l'issue de cet atelier, sont d'abord que les participants puissent bien suivre les présentations, s'approprier les outils ainsi que les procédures et également qu'ils fassent des recommandations fortes qui vont leur permettre d'atteindre encore des résultats sur le terrain.

À entendre Alimatou Zongo /Kaboré, directrice du partenariat avec les ONG, depuis quelques années, la Direction générale de la coopération a initié, en collaboration avec les directions régionales de l'économie et de la planification, des ateliers régionaux afin de mieux outiller, de mieux sensibiliser, de mieux informer les acteurs associatifs que sont les associations de développement et les fondations à être au parfum des outils que le gouvernement a mis en place pour les accompagner dans la mise en œuvre de leurs activités sur le terrain. Elle précise : « Dans le constat qui est fait du suivi-terrain des activités de ces acteurs-là, on s'est rendu compte qu'il y a une méconnaissance des textes, des outils, des procédures que l'Etat a mis en place pour les accompagner. Ce qui donc a milité à la tenue de ces ateliers régionaux pour faire en sorte qu'ils maîtrisent ces procédures, ces concepts-là pour mieux intervenir sur le terrain et surtout pour réduire au maximum les rejets de dossiers lors des traitements des différentes demandes à notre niveau ».

De son point de vue, ces ateliers, qui pouvaient se tenir au niveau central, ont été décentralisés parce que les véritables acteurs sont au niveau des communautés, au niveau régional. Elle conclut en précisant que l'impact sur la région est qu'il y a une soixantaine d'ONG qui y interviennent. Le souhait de Salifou Sawadogo, Directeur régional de l'économie et de la planification (DREP) du Centre-ouest est qu'à la sortie, que les gens soient davantage outillés, que ceux qui ne savaient pas qu'ils doivent passer à la DREP, sachent qu'après la Direction générale de la coopération (DGCOOP) au niveau central, ils doivent passer à la DREP pour s'enregistrer.

Prince Omar
Lafaso.net

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Décès de Lalbila Lionel ZOMBRE : Faire part

Wed, 31/07/2024 - 16:20

Sa Majesté Naaba Sanem, Rima de Ouargaye
La Grande Famille ZOMBRÉ à Ouargaye, Ouagadougou, Fada et Toulouse,
La Grande Famille ZIDA à Yako et Ouagadougou,
Les Famille Alliées, GUIRAUD, OUALI, TAPSOBA, NIKIEMA, TRAORE, SONGRE, OUEDRAOGO, DA ,
KONATE et KAN

La Grande Famille NEBIE à Yallé, Yelbouga, Léo, Ouagadougou, Paris et à Ottawa ;
La Grande Famille LOMPO à Botou et Ouagadougou,
Les Familles Alliées DIALLO, DERME, BOLY et ILBOUDO ;

Monsieur ZOMBRÉ Gérard Professeur à l'Université de Ouagadougou à la retraite, et Madame
Léontine Marie Florence ZOMBRÉ/ZIDA Magistrate à la retraite à Ouagadougou,
Les frères et soeurs Madame OUÉDRAOGO/ZOMBRÉ Kouti Christelle, Gestionnaire d'entreprises
à Ouagadougou, et Monsieur ZOMBRÉ Zémossé Arnold Ghislain Ingénieur Réseaux Sécurité à
Toulouse,

Madame ZOMBRÉ/NEBIE Irène Victoria Avocate à Ouagadougou et les enfants Wanzielga,
Soramba et Yida,

Ont la profonde douleur de vous faire part du décès le mardi 29 juillet 2024 à Casablanca
(Maroc) de leur fils, frère, neveu, cousin, oncle, époux, père et ami :

Lalbila Lionel ZOMBRE
Architecte, Gérant de Middle Architecture

03 mai 1983 - 29 juillet 2024

Le Programme des Obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

UNION DE PRIERES

“J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi” 2 Timothée
4:7-8

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Lutte contre le terrorisme : Les forces armées maliennes et burkinabè mènent une campagne aérienne pour sécuriser Tinzaouatene

Wed, 31/07/2024 - 15:04

Dans une note rendue publique, l'Etat major des armées maliennes porte à la connaissance de l'opinion publique, que conformément à la solidarité entre les Etats membres de la Conféderation des Etats du Sahel (AES), et en application du mécanisme de défense collective et d'assistance mutuelle de l'AES, les FAMa, en coordination avec les Forces armées du Burkina Faso, ont debuté, ce mardi 30 juillet 2024, une campagne aérienne dans le secteur Tinzaouatene.

L'opération vise selon le communiqué, à sécuriser les personnes et les biens dans la localité de Tinzaouatene et ses environs, contre la coalition de terroristes, à la base d'exactions, d'abus et de trafics illicites contre les populations maliennes.

L'État-Major Général des Armées invite la population civile dans le secteur, à se tenir à distance des positions occupées par les Groupes Armés Terroristes durant la période de l'opération, pour prévenir tous dommages collatéraux.

Lefaso.net

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SITARAIL : Simplice Essoh est le nouveau directeur général

Wed, 31/07/2024 - 13:26

Depuis le 24 juillet 2024, Simplice ESSOH, précédemment Directeur Central Développement, est le nouveau Directeur Général de SITARAIL, filiale ferroviaire d'AGL (Africa Global Logistics) qui fait partie du groupe italo-suisse MSC et opère la ligne de chemin de fer, Abidjan – Ouagadougou – Kaya, a annoncé l'entreprise dans un communiqué. Il remplace à ce poste Quentin GERARD, appelé à d'autres fonctions au sein d'AGL.

Ingénieur des Travaux publics, Simplice ESSOH est titulaire d'un DESS en Management de l'IAE Paris – Sorbonne Panthéon, d'un diplôme en suivi et évaluation de projet du CEFEB (AFD) et du Certificate of Program for Management Development (PMD) de MDE Business School d'Abidjan et IESE Business School de Barcelone. Il débute sa carrière en 1994, en tant que Chargé d'études Transport à la Direction et Contrôle des Grands Travaux (Ex DCGTx), actuel BNETD en Côte d'Ivoire.

Il rejoint SITARAIL en 2000, en tant que Responsable du trafic hydrocarbures par rail, puis occupe graduellement les fonctions de Chef du PCCC (Poste de Commandement de Coordination et de Contrôle) de 2001 à 2003, Directeur du Transport adjoint de 2003 à 2007 à Bobo Dioulasso, Directeur commercial de 2007 à 2011, Directeur du Transport de 2011 à 2016 et Directeur central en charge de l'Exploitation à partir 2016. En 2022, il est promu Directeur Central Développement. A ce poste stratégique, il a piloté l'élaboration du programme de renaissance du réseau et la mobilisation de partenaires techniques et financiers pour le financement dudit programme.

« C'est avec un sentiment de fierté que j'accueille cette nomination. J'exprime ma profonde reconnaissance au Conseil d'Administration et au TOP management du groupe AGL, avec à sa tête le Président Philippe LABONNE. Je salue également mon prédécesseur, Quentin GERARD pour le travail abattu durant ces sept dernières années à la tête de notre belle entreprise. Je mesure l'importance de la responsabilité qui est désormais la mienne, mais aussi les enjeux et attentes de nos partenaires étatiques, du personnel, de nos clients et des populations de nos deux pays. Je m'engage donc à travailler avec l'ensemble de nos parties prenantes, à la réussite de cette mission. », a indiqué Simplice ESSOH.

« J'adresse mes vives félicitations à Simplice pour sa nomination. Au regard de son parcours professionnel de près d'un quart de siècle au sein de SITARAIL à plusieurs postes de responsabilité, et de sa parfaite connaissance de l'activité ferroviaire en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, je suis convaincue qu'il réussira sa mission à la tête de SITARAIL. », a déclaré Asta-Rosa CISSÉ, Directrice Régionale d'AGL Côte d'Ivoire – Burkina Faso.

Quentin GERARD, Directeur Général sortant, a été, quant à lui, promu au sein de la Direction régionale d'AGL, où il aura en charge la gestion les grands projets du groupe en Côte d'Ivoire. Arrivé à la tête de l'entreprise ferroviaire en août 2017, il a su insuffler une nouvelle dynamique organisationnelle et opérationnelle aux équipes, permettant ainsi à SITARAIL de renouer avec le record du million de tonnes de marchandises transportées en 2019, après celui de 2001.

A propos de SITARAIL

SITARAIL (Société internationale de transport africain par rail) est la filiale ferroviaire d'AGL (Africa Global Logistics) qui opère, depuis août 1995, le chemin de fer reliant Abidjan (Côte d'Ivoire) et Ouagadougou (Burkina Faso). Elle transporte en moyenne 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Avant l'apparition de la COVID-19, l'entreprise transportait annuellement 200 000 voyageurs. SITARAIL emploie environ 1 500 collaborateurs directs et génère 3 000 emplois indirects via des sociétés sous-traitantes. Elle constitue, grâce à son activité et à ses actions en faveur de la santé, de l'éducation et de l'environnement, un vecteur essentiel de développement socio-économique et d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.

Josué Bonkoungou

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Burkina : Décès du Colonel-major Boureima Kiéré

Wed, 31/07/2024 - 12:24

Selon des sources proches de sa famille citées par des médias, le colonel-major à la retraite Boureima Kiéré est décédé ce 30 juillet 2024.

Âgé de 63 ans, il avait travaillé pendant plusieurs années à la présidence du Faso sous les régimes de Blaise Compaoré et Michel Kafando.

Il était le chef d'Etat-major particulier de la présidence du Faso à l'époque du coup d'Etat de septembre 2015, qui a conduit à la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Accusé dans le dossier du coup d'État de septembre 2015, Boureima Kiéré avait écopé de 5 ans de prison avec sursis. Il était poursuivi pour meurtre, coups et blessures volontaires et complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat.

Le Colonel-major Boureima Kiéré était l'aide de camp du président Blaise Compaoré dès 1989. Il avait rejoint le Bureau militaire de la Présidence du Faso où il avait été nommé chef de corps de l' ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) durant les mutineries de l'armée en 2011.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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CIM METAL SA : Workshop des techniciens municipaux à la fonderie

Wed, 31/07/2024 - 12:20

Les techniciens municipaux de la commune de Ouagadougou, avec à leur tête le Président de la délégation spéciale (PDS), étaient, le mardi 30 juillet 2024, en visite à la fonderie de CIM METAL SA. Ce workshop des techniciens municipaux favorisera des échanges directs avec les techniciens de la fonderie, à tous les niveaux, pour un retour d'expérience afin d'améliorer continuellement les produits et les services offerts par la commune de Ouagadougou.

Ce workshop des techniciens municipaux à l'usine de fonderie de CIM METAL SA visait deux objectifs essentiels. Il s'agissait, dans un premier temps, de visiter l'usine et de constater le travail méticuleux abattu par les techniciens de l'usine. Le second intérêt consistait à discuter directement avec les techniciens de la fonderie pour effacer toutes les zones d'ombre qui persistaient à leur niveau. À l'issue de ce workshop, ils seront désormais en mesure de faire de bons choix de matériaux pour les différentes infrastructures de la commune de Ouagadougou.

Le directeur général de CIM METAL SA, Alassane Kanazoé, était fier d'accueillir ce beau monde dans sa fonderie. « Je suis ému d'accueillir autant d'autorités administratives, venues s'imprégner de notre activité et constater de visu tout le travail mené à tous les échelons pour mettre à la disposition des Burkinabè des produits d'une qualité suprême pour la construction durable de pays », a-t-il situé.

Le DG de CIM METAL SA s'est dit fier d'accueillir les techniciens municipaux

Mise en place en 2016, CIM METAL SA dispose de deux laboratoires en son sein pour le contrôle de la qualité. Un laboratoire chimique et un laboratoire physique. Le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics s'assure constamment que les produits de CIM METAL SA soient conformes aux normes. Il n'y a donc plus de raisons, selon la conviction de son DG, que du fer, dont on ignore la qualité, soit importé au Burkina Faso. « Nous osons espérer qu'à l'issue de cet atelier, nous recevrons la visite des plus hautes autorités », a-t-il souhaité.

Cette activité importante aidera à renforcer les capacités des agents techniques de la commune de Ouagadougou. Ce n'est pas le PDS, Maurice Konaté, qui dira le contraire. Parce que, selon ses dires, le Burkina Faso est en pleine croissance et cette dynamique s'accompagne d'une demande accrue en infrastructures robustes et solides. Le fer à béton, a-t-il poursuivi, est un élément crucial dans les constructions si bien qu'il doit répondre à des normes rigoureuses pour assurer la sécurité des ouvrages. C'est pourquoi M. Konaté a apprécié à sa juste valeur cette initiative de CIM METAL SA. Elle est pour lui opportune et nécessaire.

Une activité qui aidera à renforcer les capacités des techniciens municipaux, selon le PDS

« Cet atelier nous offre l'occasion de mieux comprendre les avantages du fer à béton local et surtout, de voir comment il peut répondre à nos exigences en termes de qualité, de résistance et de coût », a déclaré le PDS de Ouagadougou, avant de terminer : « Je vous encourage à profiter pleinement de cette opportunité pour dialoguer directement avec les représentants de CIM METAL SA. Votre retour d'expérience est précieux pour améliorer continuellement les produits et les services offerts ».

Les techniciens municipaux sont invités à profiter de cette opportunité

Pour rappel, CIM METAL SA est la première fonderie et seule usine de fer du Burkina Faso disposant d'une fonderie. Elle se démarque par son engagement pour l'innovation et la technologie de pointe.

Obissa Juste Mien
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Jeux olympiques de Paris : Le judoka burkinabè Carmel Koné éliminé dès les 16es de finale par le Sud-coréen Han Juyeop (10-0)

Wed, 31/07/2024 - 12:18

Premier athlète burkinabè a entrer en lice, le judoka burkinabè Carmel Koné a été éliminé dès les 16es de finale, par le Sud-coréen Han Juyeop, en 1 minute 29 secondes de combat.

Carmel Koné a été surpris par son adversaire dans la catégorie des moins de 90 kg. Suite à une "fausse attaque", il s'est fait contrer par son adversaire Ju-Yeop.

Le Burkinabè a donc perdu par ippon suite à son abandon.

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Source : RTB

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Burkina/Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) : La promotion « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye » prête à l'emploi !

Wed, 31/07/2024 - 12:12

Une cérémonie de remise de diplômes a été organisée le jeudi 25 juillet 2024, dans la salle des banquets de Ouaga 2000 par l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE). 640 diplômés de 16 nationalités différentes ont été célébrés en présence de personnalités publiques. La promotion porte comme nom de baptême : « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye ».

C'est la 53e promotion de 2iE depuis sa création en 1968. Les diplômés sont ceux qui ont réussi leur année académique des sessions de janvier et de juillet 2024. Il faut préciser que la promotion porte le nom de « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye », président du conseil d'administration de l'institut.

L'homme est le Lamido (Sultan) de Rey-Bouba, au Cameroun, depuis 2006. Il a occupé le poste de sénateur du Nord en mai 2013, puis de premier vice-président du sénat dans son pays. Auparavant, il a été administrateur civil et secrétaire d'État chargé de l'agriculture. Il est depuis 22 ans engagé fermement aux côtés de 2iE, témoignant de son attachement à la formation de la jeunesse africaine. Il n'a pas pu effectuer le déplacement, mais grâce à la magie de la technologie, il s'est exprimé au cours de la cérémonie par visioconférence.

Les 640 diplômés ont fait la promesse de s'appliquer au travail

Sa majesté Aboubakary Abdoulaye se dit fier du choix porté sur sa personne. Il a invité la promotion à s'appliquer au travail pour le rayonnement du continent africain et s'est par ailleurs réjoui de la pluralité de nationalités au sein de cette promotion. Selon lui, cela démontre que l'unité africaine est possible. Il a donné un cours d'histoire aux étudiants en rappelant toutes les difficultés, les sacrifices d'hommes et de femmes qui ont permis d'aboutir à l'évolution de l'institut 2iE.

Sa majesté Aboubakary Abdoulaye est l'un des pionniers de l'institut 2iE

Dans son allocution, le représentant des étudiants diplômés, le Camerounais Roland Césaire Ngakanou Njoya a déclaré : « C'est grâce à l'engagement sans faille de la direction générale de l'institut 2iE, de nos enseignants, de l'administration, de nos mentors, de nos familles et de nos amis, que nous avons franchi avec succès chaque étape de notre parcours académique. Nous avons traversé des moments de doute, des périodes de stress intense, mais également des instants de joie et de réussite qui ont marqué notre passage dans cette prestigieuse institution de formation et de recherche. Ces années passées ensemble resteront gravées dans nos mémoires comme un moment de développement personnel et intellectuel exceptionnel. Aujourd'hui, alors que nous nous apprêtons à franchir cette nouvelle étape de notre vie, gardons en mémoire les valeurs d'intégrité, de persévérance et de compassion qui ont guidé chacun de nos pas jusqu'à présent ».

« Nous avons le devoir d'honorer le nom de baptême de notre promotion », a fait comprendre Roland Césaire Ngakanou Njoya

L'étudiante Marie Noëlle Silué a obtenu son bachelor en gestion des infrastructures et services. Elle a confié que l'institut fait preuve de rigueur avec les étudiants. Elle a en outre souligné que la formation au sein de l'établissement est fluide. Elle a invité tous les futurs bacheliers et étudiants à poursuivre leurs études à 2iE, car, l'enseignement y est de qualité supérieure.

Marie Noëlle Silué est ivoirienne

« Nos étudiants sont les meilleurs »

Le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, vice-président du conseil d'administration de l'institut 2iE et patron de la cérémonie, Roger Baro, a félicité le personnel administratif et professoral pour les efforts consentis dans la formation des nouveaux diplômés. Il a exhorté la promotion « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye » à faire preuve d'exemplarité sur le terrain et à être une ressource humaine de qualité pour le développement du continent africain.

Les parents d'étudiants ont été présents à cette cérémonie

Roger Baro a affirmé que cette promotion doit être considérée comme celle de la consécration du renouveau de l'Institut 2iE, de la résilience du Burkina Faso et de la diplomatie académique. Selon ses dires, c'est surtout la preuve que le pays des hommes intègres est pour toutes les nationalités une destination où il fait bon étudier, vivre et réussir.

A droite , Roger Baro et à gauche, Pr El-Hadji Bamba Diaw

Prenant la parole, le directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw, a laissé entendre : « Nos étudiants sont les meilleurs. Ils ont intégré l'institut 2iE après une sélection rigoureuse. Ils ont été soumis à un programme de formation intense auquel seules la rigueur, la persévérance, l'intelligence, l'innovation leur ont permis de résister. Ils ont bénéficié d'infrastructures pédagogiques et scientifiques de standards internationaux, d'un enseignement de qualité avec un corps professoral et administratif d'exception, dans un centre d'excellence dont les diplômes sont reconnus aussi bien en Afrique qu'à l'international. Ils ont ainsi acquis les compétences pour s'ouvrir au monde et affronter toutes les situations. Ils sont fins prêts pour l'emploi aussi bien dans les administrations publiques que privées, les institutions internationales et dans l'entrepreneuriat ».

Pr El Hadji Bamba Diaw a rappelé aux diplômés qu'ils font désormais partie de la grande famille 2iE. Ils doivent donc mesurer les responsabilités qui pèsent sur leurs épaules. Il a souhaité qu'ils soient des mentors pour les étudiants en formation et facilitent l'insertion professionnelle des futurs diplômés.

« Travaillez avec discipline, intégrité, ponctualité et rigueur, avec humilité, loyauté et respect », a conseillé Yaya Salami Adéoti aux diplômés

Un parrain produit de 2iE

Le parrain de la cérémonie est un ancien étudiant de l'Institut 2iE. Le Béninois Yaya Salami Adéoti est le président directeur général de la société de travaux publics Adéoti SA. Depuis 2004, son entreprise a réalisé des grands travaux. Elle est devenue aujourd'hui le leader au Bénin dans les infrastructures routières et compte près de 3 000 employés. « J'ai été formé à l'institut 2iE, alors EIER-ETSHER. Je peux vous affirmer que les années passées dans cette école ont été pour beaucoup dans ma carrière professionnelle. La rigueur du programme académique m'a préparé aux défis de mon métier et aux aléas du monde de l'entreprenariat. Tout a été mis en œuvre afin que chacun de nous atteigne son plein potentiel et ait les meilleures chances de se faire une place dans l'environnement socio-économique de son pays. Et, au-delà de l'excellence de la formation que j'ai reçue, je tiens à souligner l'environnement multiculturel qui m'a permis de nouer et de développer des liens d'amitié, de fraternité avec mes promotionnaires. Mesdames et messieurs les chefs d'entreprises, responsables d'institutions, potentiels employeurs, regardez ces jeunes diplômés ! Ils sont fin prêts ! Ils sont l'avenir de l'Afrique ! Ils sont impatients de vous démontrer ce qu'ils ont appris dans ce centre d'excellence ! Alors n'hésitez pas. Recrutez-les et vous ne le regretterez pas », a déclaré Yaya Salami Adéoti dans son allocution.

Les étudiants en train de recevoir leurs parchemins

En chiffres, l'institut 2iE ce sont plus de 11 000 diplômés dont 95% travaillent en Afrique, plus de 100 partenariats académiques, scientifiques et entreprises, plus de 30 nationalités, 90% de taux d'employabilité un an après le Master, 7 plateformes pédagogiques et de recherche, plus de 1 700 lits de capacité d'hébergement.

Pour plus d'informations, consultez la page Facebook de l'institut 2iE.

SB
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Avis de recrutement d'un directeur pour un établissement d'enseignement supérieur privé situé à Ouagadougou

Wed, 31/07/2024 - 09:30

" Un établissement d'enseignement supérieur privé situé à Ouagadougou cherche à recruter un Directeur, chargé du management et de la qualité, et titulaire d'un Master en management ou en gestion.
Les dossiers de candidature sont à envoyer à l'adresse électronique : togharmou@gmail.com
Date limite de dépôt : 06/08/2024

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Décès de MEDA MWINNIAKINÈ BERENGER : Remerciements et faire part

Wed, 31/07/2024 - 08:30

La grande famille MÈTUOÈLÈ, ZAGUÈ à Nakar, Dano, Dissihn, Diébougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou ;

Les belles familles OUEDRAOGO, BÈKUÈNÈ, SAWADOGO, OUEDRAOGO, KABORE, KPAGNAOUNÈ et SANFO à Ouahigouya, Korbè, Kongoussi, Korsimoro, Saponé, Kpankprè et Boromo ;

Les familles alliées SENI, BICABA, PITROIPA, BONZI, SABOUE, HENLE, KAHO, DEMBELE, DOMBOUE, YOUL, KADEBA, à Fakena, Ouakara, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte-D'Ivoire, France, Canada ;

Les amis et connaissances ;

La veuve MEDA née SENI Andréa
Les enfants, Maël, Myriam, Mathis et Maryse ;

profondement touchés par les nombreuses marques de sympathie témoignées à notre endroit lors du décès le 22/06/2024 à l'hôpital Paul VI, suivi de l'inhumation le 25/06/2024 à Nakar (Dissihn) de leur fils, frère, époux, père :

MEDA Mwinniakinè Bérenger,
Superviseur Logistique OLA ENERGY ,

remercient sincèrement tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leurs soutiens multiples et multiformes lors de ce douloureux événement.

Nous exprimons notre profonde reconnaissance à toutes les personnes qui se sont associées à notre peine et nous nous gardons de citer des noms de peur d'en oublier.
Nous vous invitons à toujours rester en union de prières pour le repos éternel de son âme.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra »
Saint Jean 11 :25

Programme des messes

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Burkina/Santé : Le taux de prévalence contraceptive moderne chute de 32 à 28%

Wed, 31/07/2024 - 00:20

Les résultats du round 10, phase 4 de la plateforme de recherche Performance monitoring for Action Burkina Faso (PMA-Burkina Faso) ont été partagés avec divers acteurs au cours d'un atelier de dissémination organisé ce mardi 30 juillet 2024 par l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP). L'un des principaux résultats à noter, est que le taux de prévalence contraceptive moderne parmi les femmes en union est en baisse après plusieurs années consécutives de croissance.

Les données du round 10, phase 4 de la Plateforme de recherche PMA-Burkina Faso ont été collectées de décembre 2023 à février 2024 auprès de 5 306 ménages, 6 089 femmes âgées de 15 à 49 ans et 235 sites de prestation de santé. Après l'analyse des résultats de cette collecte, il ressort que le taux de prévalence contraceptive moderne parmi les femmes en union est de 28%. Ce qui constitue une baisse notable comparativement au taux enregistré lors du round 9 qui était de 32%. Les données de ce round avaient été collectées de décembre 2021 à février 2022.

Les participants à l'atelier de dissémination des résultats du round 10, phase 4 de la plateforme de recherche PMA-Burkina Faso.

En deux ans donc, le pays enregistre une baisse de 4% du taux de prévalence contraceptive. Une situation qui s'explique selon Dr Georges Guiella, principal investigateur de la plateforme de recherche PMA-Burkina Faso, par la situation sécuritaire que traverse le pays et qui impacte fortement les indicateurs en matière de santé. Malgré tout, il estime que ce taux de 28% figure parmi les meilleurs de la sous-région. « Malgré le fait qu'on ait vu un fléchissement au cours de ces dernières années, ce taux-là reste l'un des meilleurs en Afrique de l'Ouest, sinon le meilleur. C'est pour dire qu'il y a de la résilience quelque part pour le travail qui est effectué au quotidien sur le terrain et donc je pense qu'il ne faut pas faire de trop de fixation sur cette légère baisse que nous avons connue dans le taux de prévalence contraceptive », a indiqué Dr Guiella.

Dr Georges Guiella, investigateur principal de la plateforme, plaide pour que d'autres partenaires la finance, afin de pérenniser les activités.

Même son de cloche chez Dr Euphrasie Adjami/Barry, représentante du secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique à l'atelier. « Cette baisse du taux ne nous décourage pas. Nous sommes un peuple résilient. Vous savez tous la situation que nous traversons en ce moment. Les résultats auraient pu être pires, mais là nous tenons encore. Nous allons revoir nos stratégies. Récemment le ministre de la santé a reçu du président du Faso, des cliniques mobiles qui sont destinées à aller vers les populations défavorisées. Nous espérons que l'offre de soins s'en retrouvera augmentée et que nous pourrons aller vers les taux que nous avons connu et vers l'excellence », a-t-elle laissé entendre.

Dr Euphrasie Adjami/Barry souligne que le ministère de la Santé reverra sa stratégie afin d'améliorer davantage le taux de prévalence contraceptive.

D'autres résultats…

Les résultats du round 10 montrent aussi que 12% des utilisatrices de méthodes contraceptives modernes recourent aux méthodes à longue durée d'action, ce qui constitue une baisse après des années consécutives de croissance. Ce taux était en effet de 14% au round 9, un taux qui était quasi stable depuis 2018.

On note également que les ruptures actuelles ou récentes de stocks de l'implant et de l'injectable ont augmenté entre février 2022 et février 2024 dans les sites de prestation de santé publics, tandis que celles du DIU ou stérilet ont diminué. Les ruptures de stocks de la pilule et du préservatif masculin sont quant à elles restées quasi-stables. Les raisons qui expliquent les ruptures de contraceptifs dans les sites de prestation de santé publics sont la non livraison des commandes ainsi que la non commande des produits. A en croire Dr Guiella, ces ruptures, ne sont pas de nature à perturber outre mesure les indicateurs.

En ce qui concerne les besoins non satisfaits en planification familiale, les résultats sont nettement plus encourageants, passant de 32% en 2014 à 16% en février 2024. Selon Dr Guiella, ces chiffres montrent que les femmes adhèrent de plus en plus à la contraception et que l'offre est disponible pour faire face à la demande exprimée. Et cela est à mettre à l'actif du ministère de la Santé et des prestataires sur le terrain.

Remise officielle du rapport de la plateforme PMA-Burkina Faso à la représentante du secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique.

Améliorer le counselling pour que les femmes fassent des choix éclairés

L'un des résultats, relevé par la plateforme, c'est que 42% des utilisatrices de méthodes contraceptives modernes n'ont pas été conseillées sur les possibles effets secondaires ou problèmes liés à la méthode choisie au moment de la consultation. Et d'ailleurs 22% des clientes de planification familiale estiment qu'elles ne se sont pas senties encouragées par le prestataire à poser des questions et à exprimer des préoccupations pendant la consultation du jour. Aussi, seulement 42% de l'ensemble des utilisatrices actuelles des méthodes contraceptives ont reçu un counselling complet de la part des prestataires. Il y a lieu donc, que les prestataires fassent des efforts pour mettre l'accent sur le counselling afin que les femmes fassent des choix éclairés.

Il ressort en outre, qu'au cours des douze derniers mois, les adolescentes ont reçu deux fois moins souvent d'informations sur la planification familiale de la part des prestataires de santé que les femmes plus âgées.

Plateforme de recherche PMA-Burkina Faso, bientôt la fin ?

Mis en place depuis 2014 par l'Institut des sciences de la population (ISSP) de l'université Joseph Ki-Zerbo en collaboration avec l'université John Hopkins aux Etats-Unis d'Amérique et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates, la plateforme de recherche PMA (Performance Monitoring and Accountability) vise à contribuer à la réussite des programmes de planification familiale au Burkina Faso.

Photo de famille

En septembre 2024, prendra fin le financement de la Fondantion Bill et Melinda Gates. Ce qui devrait déclencher la clôture de la plateforme de recherche. Dr Georges Guiella lance donc un appel aux partenaires susceptibles de financer cette plateforme, de le faire, afin qu'elle poursuive son travail de fourniture d'évidences au ministère de la Santé pour éclairer la prise de décision en matière de planification familiale. « Nous mettons les bouchées doubles avec l'appui du ministère de la Santé pour voir si on peut trouver d'autres financements pour poursuivre les activités. Vous convenez avec moi que pour une plateforme qui a fourni beaucoup d'indicateurs annuellement et à jour et pratiquement en temps réel, c'est extrêmement important de la sauvegarder », a plaidé Dr Guiella.

Justine Bonkoungou
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Santé : « Le tabagisme, facteur de troubles sexuels, d'une diminution de la fécondité et d'une augmentation des avortements spontanés » (DPES)

Wed, 31/07/2024 - 00:15

La fumée de tabac est, selon des institutions de santé, la première source de pollution de l'air intérieur (habitation, voiture…) et contient plus de 4 000 substances chimiques, dont certaines sont irritantes, toxiques et pour plus de 70 d'entre elles, classées comme cancérogènes. Au Burkina Faso, la vente de la cigarette est encadrée pour ces raisons nuisibles à la santé (images sanitaires sur les paquets, interdiction de contact avec les enfants...). Le Burkina Faso qui est partie à la convention internationale sur le tabac, multiplie les actions en vue de protéger les populations des effets néfastes des produits du tabac. C'est dans cette volonté que la Direction de la promotion et de l'éducation pour la santé (DPES) du ministère de la Santé et de l'hygiène publique a échangé (du 25 au 28 juillet 2024 à Koudougou, région du Centre-ouest) avec la société civile intervenant dans la lutte contre le tabagisme, sur les stratégies de faire des espaces publics au Burkina, des lieux non-fumeurs, comme l'exige la loi.

Cette rencontre de concertation vise à obtenir de la société civile, son soutien et son implication dans les activités de sensibilisation et de plaidoyer du public par rapport à l'interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Pour cela, les échanges ont permis à la Direction de la promotion et de l'éducation pour la santé (DPES) de dresser un état des lieux des résultats atteints au Burkina en matière de lutte contre le phénomène tabagique, d'où il ressort que la société civile a été le baroudeur, tant dans l'adoption des textes que des actions de lutte. Malgré les nombreux acquis engrangés, dont les affichages, les images sur les paquets de cigarettes, la hausse du taux d'imposition..., de nombreux défis restent à relever, dont la révision de certaines dispositions réglementaires pour prendre en compte les insuffisances liées à l'évolution des réalités du terrain, pour plus d'efficacité et d'efficience dans les actions.

Cette rencontre précède un autre cadre qui a regroupé des représentants de départements ministériels et de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.

La rencontre de concertation a donc permis aux acteurs de revisiter des données, les réactualiser et de se fixer un nouveau cap, notamment faire des lieux publics et des transports en commun, des espaces non-fumeurs. Rappelons au passage que pour ce qui est de ce plan, le Burkina Faso a postulé et obtenu le financement du Fonds d'action pour la politique anti-tabac en Afrique (TOPAFA), Management Sciences for Health.

En effet, au Burkina Faso, et selon l'enquête STEPS, la prévalence tabagique chez les 18-69 ans est de 13,6% en 2021 et en moyenne, un adulte sur cinq fume. L'exposition passive à la fumée de tabac à domicile et au lieu de travail était respectivement de 28.3% et 28.6% chez les sujets âgés de 18 à 69 ans. Et parmi les 4 800 individus qui meurent par an au Burkina du tabac, 1 300 sont non-fumeurs (c'est-à-dire des victimes du tabagisme passif, ATLAS 2017 de l'OMS).

Eric Doyé (à gauche) et Dr Narcisse Naré, chargé de mission au ministère en charge de la santé, a modéré les échanges.

Plusieurs conséquences liées au tabac sont à rappelées. Elles partent des portées physiques (santé) à celles économiques en passant par l'impact sur l'environnement et la vie sociale. Selon les spécialistes, 85% des cancers bronchiques sont attribuables au tabac. Il est également incriminé dans la survenue de cancers d'autres organes tels que la vessie, le rein, le pancréas, le col de l'utérus et reconnu comme ayant une responsabilité majeure dans la survenue des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO). « Environ 10 à 15 % des fumeurs développent une obstruction bronchique chronique. Le tabac est l'un des facteurs de risque dans le développement d'une HTA, d'une maladie coronarienne, d'une artériopathie chronique des membres inférieurs et des troubles de l'érection. Chez la femme, le tabagisme associé à la prise de pilule contraceptive multiplie par 20 le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et cette association est fortement déconseillée. Le tabagisme est responsable d'une diminution de la fécondité, d'une augmentation des avortements spontanés et d'une mortalité périnatale et néonatale plus importante. Le poids de naissance est faible et inférieur à la moyenne d'environ 150 à 250 grammes. Un syndrome de sevrage peut s'observer chez l'enfant à la naissance. La mort subite du nourrisson est fréquente lorsque l'enfant a été exposé in utéro au tabagisme de sa mère. Les leucémies et les tumeurs cérébrales sont fréquentes chez les enfants exposés in utéro (dans l'utérus, ndlr). Troubles sexuels (impuissance chez l'homme, troubles de la menstruation chez la femme, stérilité) », peut-on retenir de la présentation faite par Eric Doyé et Moumouni Ouédraogo de la DPES, ajoutant à ces méfaits, les affections des yeux, l'apparition de la cataracte avec risque de cécité, les lésions cutanées, l'apparition précoce de ride et dermatoses (psoriasis).

Aussi, outre les fumeurs actifs, les effets du tabac frappent des personnes qui ne fument pas. Ce que les spécialistes appellent « tabagisme passif », « fumée secondaire », « tabagisme involontaire » ou encore « fumée de tabac environnementale », c'est-à-dire le fait de respirer involontairement la fumée provenant de produits de tabac qui brûlent, générée par des personnes qui les fument. Une situation qui se vit dans des domiciles, lieux de travail, lieux publics, moyens de transport, etc. L'exposition à la fumée secondaire affecte et cause quasiment les mêmes dégâts. C'est pourquoi, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, à travers la DPES, et les organisations de la société civile de lutte contre le tabac peaufinent des stratégies en direction des lieux publics et des transports en commun.

Moumouni Ouédraogo

« Il faut travailler à protéger les jeunes également sur ce plan. En principe, dans la loi du Burkina, et même sur le paquet de cigarettes, il est dit qu'il est interdit à un enfant de moins de 18 ans de vendre et de payer la cigarette. C'est donc inadmissible qu'un papa envoie son enfant qui n'a pas 18 ans d'aller payer de la cigarette pour lui, en sachant que l'enfant imite ses parents. C'est vraiment un cri de cœur pour que les parents n'envoient pas leurs enfants acheter la cigarette ou ne laissent pas les boutiques avec leurs enfants de moins de 18 ans de vendre la cigarette (quand le papa n'est pas là, c'est l'enfant qui est en train de manipuler les produits du tabac). Nul ne doit enfumer l'autre, selon la loi », a interpellé Moumouni Ouédraogo.

Adama Zango

« Les lieux publics au Burkina sont des espaces sans tabac. C'est essentiel à retenir », a, pour sa part, insisté le coordonnateur de Afrique contre le Tabac (ACONTA), Adama Zango, avant de motiver que le respect de la mesure d'interdiction contribue à améliorer le cadre de vie, de travail et d'usage des populations.
« On ne le fait pas pour seulement satisfaire le fait que le Burkina a signé une Convention internationale en la matière, mais pour protéger la santé publique et tout le monde est concerné », a dit le premier responsable de ACONTA, invitant chacun à éviter également le tabac dans son domicile.

Note: ">Lire la suite : Tabagisme au Burkina : « On va continuer à mener la lutte ensemble » exhortations du ministre Kargougou à ACONTA

O.L
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Burkina/Saison des pluies : Une période de bonnes affaires pour des vendeurs d'imperméables

Wed, 31/07/2024 - 00:10

Au Burkina Faso, la saison des pluies débute en juin et prend fin en septembre. Durant cette période, à Ouagadougou, certains vendeurs d'imperméables se frottent les mains.

Nous sommes le lundi 29 juillet 2024. La pluie décide d'arroser toute la capitale burkinabè. À 8h, il est impossible pour ceux qui étaient encore à la maison de sortir. Certains de ceux qui sont déjà sortis sont arrivés sur leur lieu de travail. D'autres par contre sont bloqués en cours de route.

Installé sur l'avenue Thomas Sankara, en face de l'université Joseph Ki-Zerbo, Salif Lalsaga vend des imperméables. Pour ce commerçant, cette période est pour lui une occasion de faire de bonnes affaires.

À peine avons-nous commencé à discuter avec lui qu'une étudiante, trempée, arrive pour voir les imperméables. Après quelques minutes d'échanges, l'étudiante et le commerçant n'arrivent pas à s'accorder sur le prix de celui qu'elle voulait. Elle voulait acheter un imperméable qu'elle a choisi à 3 000 francs CFA. Monsieur Lalsaga lui fait comprendre que celui qu'elle a choisi ne peut pas être vendu à 3 000 francs CFA parce qu'il est de qualité supérieure. Finalement, l'étudiante a décidé de laisser tomber et d'aller voir ailleurs.

« C'est pendant la saison des pluies que nous aussi nous arrivons à vendre beaucoup d'imperméables. J'avoue que depuis hier j'en ai vendu un peu. Hier il a plu toute la journée, aujourd'hui également. Quand c'est comme ça, ceux qui ont des documents où quelque chose de précieux sur eux sont obligés d'acheter un imperméable pour se protéger », a indiqué monsieur Lalsaga.

Salif Lalsaga en train de faire essayer un imperméable à une étudiante venue en acheter

Selon lui, le prix de ses imperméables varie de 1 000 à 8 000 francs CFA.

Un peu plus loin est installé Hamidou Sawadogo, lui aussi vendeur d'imperméables. Le commerçant dit être heureux quand il pleut beaucoup à Ouagadougou. « Quand il pleut comme ça, les gens achètent beaucoup d'imperméables. Je suis content quand il pleut. Les étudiants et les travailleurs n'ont le choix que d'acheter des imperméables pour protéger leurs documents. Hier et aujourd'hui, j'en ai vendu un peu. Si ça continue comme cela, ça sera bien », a dit notre interlocuteur.

Pour arriver sur son lieu de travail, Ismaël Koanda achète un imperméable. « J'ai des dossiers à évacuer aujourd'hui. Il me faut vite arriver au bureau. Il me faut acheter un imperméable pour poursuivre mon chemin. Il y a des moments où acheter un imperméable s'impose à nous. Souvent en cours de route la pluie commence or, on a des choses urgentes à faire, on est obligé de braver la pluie pour aller au bureau. Chaque année, j'achète au moins deux imperméables pendant cette période parce que souvent j'oublie mon imperméable à la maison. Et quand je suis dans une situation un peu compliquée, je suis obligé d'en acheter un autre. Je viens d'acheter un imperméable à 4 000 francs CFA alors que j'en ai deux à la maison. Je voyais que le temps était menaçant quand je sortais mais comme j'étais pressé, j'ai oublié d'en prendre un », a expliqué monsieur Kouanda un peu trempé par la pluie.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina Faso : Romuald Ouédraogo remporte le trophée du leadership et de l'engagement communautaire au Nigéria

Wed, 31/07/2024 - 00:05

A l'occasion de la 4e édition du Royal African Young Leadership Forum (RAYLF), le Burkinabè R. Romuald Ouédraogo a reçu un trophée pour son engagement communautaire et son leadership. Le trophée lui a été remis par le Ooni de Ife (peuple Yoruba) du Nigéria, le 13 juillet 2024 dans l'Etat de Osun, au Nigéria. De retour au Burkina, le jeune leader nous parle de cette consécration à travers cet interview.

Lefaso.net : Parlez-nous de vous !

Romuald Ouédraogo : Je suis communicateur, entrepreneur, négociateur d'affaires, consultant en marketing et communication.

Pouvez-vous parler de votre prix ?

Le prix vient combler plusieurs années de dur labeur. Le processus a commencé en 2022. L'évènement devait se tenir en 2023 mais a eu lieu finalement en 2024. C'est un programme qui reconnaît les efforts des jeunes leaders africains qui ont impacté leurs communautés à travers leurs engagements communautaires. Le processus a débuté par appel à candidatures. Au préalable, l'évènement était réservé uniquement aux Nigérians et c'est la première fois qu'ils ouvrent à l'Afrique. La candidature était ouverte à tous les pays, je l'avais partagée avec certaines connaissances qui n'ont pas réagi à temps. J'ai postulé et ma candidature a été acceptée.

Vous dites que le prix récompense des jeunes qui impactent leurs communautés. Comment caractérisez-vous votre impact social ?

Depuis 2015, je me suis engagé avec plusieurs organisations de jeunes dont AIESEC qui est une organisation internationale permettant aux jeunes de développer leur potentiel de leadership. Durant des années, j'ai occupé des postes de responsabilité, organisé des conférences, voyagé dans d'autres pays pour faciliter des conférences, faire du bénévolat et du volontariat dans d'autres pays, impacté plus d'un million de personnes. Ma dernière position fut en 2020 en qualité de directeur national de la communication. Entre autres, j'ai rejoint le gouvernement Jeunesse Burkina où j'ai occupé des postes de responsabilité. Pendant la covid-19, j'ai été le coordonnateur d'une campagne de sensibilisation et nous avons été proches des populations dans toutes les localités de Ouagadougou pour montrer les mesures barrières et avec des dons en nature (savon liquide, masques…) Et aujourd'hui j'ai été élu président du gouvernement Jeunesse Burkina. Voici ce qui caractérise mon engagement dans la société.

Quels ont été les critères de sélection pour le prix ?

Il y a plusieurs étapes. Premièrement, il y a un formulaire. Je ne me rappelle plus du contenu mais il y a un certain nombre d'informations qu'on demande. Ensuite, la sélection des dossiers et la validation de la candidature. Il est demandé une vidéo professionnelle et un résumé de la biographie professionnelle. Les liens de nos différentes pages sur les réseaux sociaux ont été envoyés afin de vérifier ce que nous avons fait concrètement. C'est par chance et par la grâce de Dieu que j'ai été sélectionné en tant que représentant du Burkina Faso.

Quelle sera la plus value de ce prix dans votre engagement ?

En tant que nouveau président du gouvernement Jeunesse Burkina, ce trophée est une source de motivation et d'engagement à plus d'impact. Il s'agit de travailler pour engager plus de personnes et motiver beaucoup d'autres à agir sans attente particulière en retour. Car les bonnes œuvres auront une récompense tôt ou tard. Pendant mon séjour, j'ai fait trois interventions. En premier, chez le gouverneur de l'État d'Ogun. J'ai rappelé à ces 39 nationalités (100 personnes) que nous jeunes leaders venant de part et d'autre devons avoir des ambitions communes pour mieux impacter notre communauté.

Ensuite, pendant le dîner au palais du Ooni (majesté) de Ife, j'ai parlé du Burkina Faso en tant que patrie des hommes intègres qui a attiré l'attention l'empereur et de toute la salle. Le jour-J, j'ai appelé à l'union de l'ensemble des jeunes leaders et rappelé qu'au Burkina Faso, nous vivons et nous travaillons à vaincre le terrorisme. Le projet mis en place par sa Majesté Ooni de Ife est à sa 4e édition. C'est pour encourager les jeunes à mieux s'engager dans leurs communautés et aussi promouvoir l'entrepreneuriat et le développement des affaires.

Ce prix est-il une autre responsabilité ?

Pour moi, c'est encore une mission. Quand on parle de mission, cela veut dire qu'il y a encore du chemin à faire. Déjà, nous sommes 39 nationalités et nous constituons un réseau. Cette année la vision était : « pour l'avenir de l'Afrique, mieux ensemble ». Cela doit nous interpeller parce qu'en regardant nos États actuellement, nous constatons qu'il y a des divergences ; nous ne partageons pas les mêmes intérêts. Il faudra que nous, jeunes, nous puissions faire fi de cela et travailler à l'union pour un lendemain meilleur.

Vous avez reçu votre trophée des mains du sa Majesté Ooni de Ife. Quel a été son message ?

D'abord, je répète encore que ce prix est un honneur et aussi une responsabilité. Avant de prendre la parole devant le roi, il a dit que je suis un jeune très brillant venu du Burkina Faso. Comme on m'avait déjà présenté, je ne me suis plus présenté à ma prise de parole. A la fin, il m'a demandé de dire que je viens du pays des hommes intègres. J'ai compris qu'il a été capturé par ce que j'ai dit du Burkina Faso pendant le dîner. Je pense que je dois mieux travailler pour servir ma patrie parce que servir sa communauté, c'est être utile.

D'où vient cet engagement ?

Depuis 2015, je fais du bénévolat. Ma première fois fût un stage de volontariat à Sunyani, au Ghana, en 2016 pour enseigner Informations communication technology (ICT) aux élèves. Ensuite j'ai été à SDA hospital, dans les assurances des patients. En rappel, les frais de voyage et de stage étaient à ma charge. Après, j'ai fait d'autres voyages à mes propres frais. Nous sommes dans la promotion des échanges culturels. Ils doivent faciliter la connaissance de l'autre. Je trouve du plaisir quand on m'invite à venir faciliter des conférences, cela permet de m'ouvrir au monde, de développer mon carnet d'adresses.

Peut-on savoir la composition du prix ?

Le prix est composé d'une attestation et d'un trophée. Il n'y a rien d'autre. J'ai payé mon billet d'avion aller-retour. C'est l'hébergement et les déplacements qui ont été pris en charge.

Avez-vous un appel à l'endroit d'autres jeunes dans le cadre de l'engagement communautaire ?

Je lance un appel à l'action à nos jeunes de s'armer de courage, de travailler, d'être utiles à leurs communautés. En aidant les autres, on s'aide soi-même. Mon souhait est qu'à la prochaine édition, il y ait encore plus de représentants burkinabè.

Interview réalisée par S.I.K
Lefaso.net

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Burkina/Inscriptions sur la poterie dagara : Ecriture symbolique d'une pensée vivante

Wed, 31/07/2024 - 00:00

Si les objets d'art africains ont longtemps été considérés comme un mystère auquel on ne peut y accéder par l'étude rationnelle, il y a maintenant de plus en plus d'efforts constants qui sont faits pour percer ce mystère. La poterie dagara au Burkina Faso est un objet d'une signification importante dans l'univers de l'esthétique négro-africaine. Une attention particulière des inscriptions sur cette poterie permet d'y voir des formes symboliques d'écritures à travers lesquelles le Dagara interprète le monde, communique ses idées et ses pensées. Dans notre chronique, nous décrirons ces inscriptions et révéleront les significations qu'elles portent.

La poterie est une activité artisanale que l'on retrouve dans plusieurs ethnies du Burkina comme chez les Lobis, les Sénoufos, les Mossis, les Pougouli, les Bobo et aussi bien chez les Dagara. La poterie, dagara, les vases notamment, de par ses inscriptions décoratives attirent une attention particulière. Ces inscriptions, au-delà du souci artistique, recèlent beaucoup de sens : l'on peut constater tout d'abord une forme symbolique d'écriture.

Si toute écriture est constituée de signes qui doivent pouvoir se déstructurer et se structurer pour donner un sens, la poterie dagara est décorée d'écritures. A l'observation, on y voit une surface divisée en quatre zones distinctes.

Premièrement, la base est traditionnellement sans décorations, souvent marquée par de simples impressions superficielles sur sa surface en points creux et pratiquées au deuxième jour du modelage, grâce à un objet pointu ou le plus souvent à l'aide d'un épi du mil. Mais de nos jours, il arrive souvent que l'on constate des décorations dans cette surface inférieure de la poterie. Des innovations dues à une volonté d'embellissement pour la concurrence sur le marché et à la recherche de prix dans les foires et dans les manifestations culturelles en vogue.

Deuxièmement, la zone médiane, décalée légèrement vers le haut, à la partie supérieure du récipient, avec une forme ovoïde. C'est dans cette zone que l'on trouve à profusion les inscriptions décoratives que l'on va interpréter par la suite.

Troisièmement, il y a la zone haute, coincée entre la zone médiane et le col du récipient. Cette zone est particulièrement soignée des inscriptions décoratives réduites en nombre mais qui portent des significations importantes.

Quatrièmement et finalement, la zone suprême du col (avec ou sans lèvres) qui est ouverte et met en relation l'extérieur et l'intérieur du vase. Elle est délimitée de la zone haute par une écriture ornée le plus souvent à la limite par le côté de l'ouverture.

Sens possible des écritures

Ces quatre zones, symboliques d'une écriture montrent la manière dont les Dagara concevaient l'univers, leurs pratiques culturelles et le sens de leur être, leur vie. La surface du récipient montre un univers ordonné suivant des degrés. Le premier degré correspond à la zone basse et le quatrième à la zone du col qui est l'être universel : ce dont tout est fait. L'ordre des univers va de l'informel au plus complexe et structuré des univers : le quatrième. Cet univers signifie l'infini et l'illimité. Cette structuration correspond à toute conception générale de l'univers : le ciel et la terre (Saa, tênga) sorti de l'être premier (n min).

Dans cette structuration en quatre univers, la zone basse représente le domaine de la nature, de l'existence qui n'a pas encore pris forme et vie, celle antérieure à l'apparition des êtres individualisés. La zone médiane, la plus complexe de par ses inscriptions décoratives, représente celle de la rencontre nature-culture, que l'on peut transposer en termes métaphysiques d'espace-temps. La zone médiane est donc celle donc de l'identité culturelle, de la formation de l'être, de son initiation aux rites et coutumes. La zone haute apparaît comme celle de la totalisation, de la plénitude cultuelle, de la destination finale de l'être. La zone suprême nous introduit enfin dans l'eschatologie du rayonnement culturel, c'est-à-dire le degré unissant l'origine et la fin, l'infini et l'illimité.

De façon générale, ces degrés divers à travers les quatre zones sur la poterie dagara signifient que tout être a une origine et un créateur, évolue inévitablement vers une fin.

Réf : Burkina Faso, Cent ans d'histoire 1895-1995, Galli Medah,2027

Wendkouni Bertrand Ouédraogo
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Burkina : Un accident sur la RN1 fait trois morts et sept blessés

Tue, 30/07/2024 - 22:55

Un accident impliquant un car de transport en commun et un camion de transport de marchandises est survenu dans le village de Nimpoui, situé entre les communes rurales de Kokologo et Sabou.

"Malheureusement, nous déplorons trois (03) victimes décédées et sept (07) blessés dont trois (03) en état critique. Tous ont été évacués par les Sapeurs-Pompiers avec l'appui de tierces personnes", nous informe la Brigade nationale de sapeurs pompiers sur sa page Facebook, qui recommande aux citoyens, le respect des règles de la circulation routière.

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