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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina/Tabaski : « Laissons les noms des religions, il faut qu'on devienne Burkinabè, vivre ensemble pour gagner » (Amir Mahmood Nasir Saqib)

Thu, 29/06/2023 - 00:30

Au siège de la jama'at islamique ahmadiyya du Burkina, sis arrondissement N°4 de Ouagadougou, où il a dirigé la prière de la Tabaski, mercredi, 28 juin 2023, l'Amir et chef missionnaire, Mahmood Nasir Saqib, a invité les fidèles à prier pour que la Tabaski 2024 soit célébrée sur tout le territoire, chaque Burkinabè, chez lui.

L'imam Mahmood Nasir Saqib a déroulé son sermon sur le contexte que le pays traverse, privant des milliers de familles, environ deux millions de Burkinabè d'esprit de fête.

« On célèbre la Tabaski, c'est la fête, on est content. Mais, la question qu'il faut se poser, c'est est-ce que tout le monde est content ? Aujourd'hui, environ deux millions de Burkinabè veulent cultiver, mais ne peuvent pas. Pourtant, c'est leur source de revenus, leur source de vie. C'est à eux que doivent aller aujourd'hui nos prières, nos sacrifices. Quand on prie, il faut prier pour ces frères qui sont en difficultés. Ceux qui ne sont pas dans les difficultés ne peuvent pas comprendre, mais c'est le jour où ils seront en difficultés qu'ils vont comprendre ce que c'est que la difficulté. Il faut prier pour la protection des FDS (Forces de défense et de sécurité), pour que Dieu les protège et pour que la Tabaski 2024 soit célébrée sur toute l'étendue du territoire national, chaque Burkinabè, chez lui. La vraie fête, c'est quand tous les Burkinabè seront chez eux, sur l'ensemble du territoire national, les FDS auprès de leurs familles », s'est-il adressé aux fidèles.

Selon Mahmood Nasir Saqib, il est important pour chaque homme en bonne santé et qui dispose d'un minimum, de ne pas oublier qu'il peut se retrouver dans des mêmes difficultés de santé et de vie que l'autre. "Voilà pourquoi c'est maintenant qu'il faut faire le bien, aider les autres, partager leur peine, être humain...", encourage le leader religieux.

Dans le contexte national difficile où se tient la Tabaski 2023, le guide religieux a lancé un appel à tous les Burkinabè, de toutes les religions. « Je demande à chacun, tous ceux qui sont croyants, ce n'est pas seulement aux musulmans,…. aujourd'hui, l'équation, ce n'est pas la religion, c'est le Burkinabè qui est important. Ceux qui sont Burkinabè, il faut qu'on vive ensemble, main dans la main, pour gagner des victoires. Aujourd'hui, laissons les noms des religions, il faut qu'on devienne Burkinabè, vivre ensemble pour gagner ; parce qu'on vit dans une situation de guerre », a émis l'Amir et chef missionnaire de la communauté, Mahmood Nasir Saqib.

Il est également revenu sur le sens du sacrifice du mouton en ce jour de Tabaski. « Il faut partager la viande avec ceux qui n'ont pas les moyens tous les jours de se l'offrir. Quand on égorge le bélier ou le bœuf, on doit partager en trois parties (et on ne garde pas la meilleure viande pour soi et partager les autres) : la première partie doit être donnée aux personnes démunies, et ici, il faut aller chez elles, il ne faut pas attendre qu'elles viennent à vous, sinon ce sont plutôt des péchés vous allez récolter ; la deuxième partie doit être destinée à vos proches parents (maman, papa, ceux qui sont à côté de vous, voisins …) et la troisième partie pour votre famille », rappelle imam Mahmood Nasir Saqib, recommandant à chaque fidèle de profiter de la journée pour raffermir la fraternité et l'amour du prochain autour de lui.

Le vice-président de la jama'at (communauté) islamique ahmadiyya du Burkina, Souleymane Kaboré, encourage également les fidèles à faire des actes de solidarité, dans les quartiers, les villages et avec toutes les couches de la société, une attitude de tous les jours.

O.L.
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Categories: Afrique

Procès Vincent Dabilgou : Le trésorier du NTD entendu sur la gestion des 80 millions reçus de l'APMP

Thu, 29/06/2023 - 00:30

Au titre des témoins dans le procès Vincent Dabilgou, figure le trésorier du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), Amadou Onadja. Ce mardi 27 juin 2023, il a justifié devant le tribunal, la provenance des 80 millions fcfa que M. Dabilgou dit avoir reçus de l'Alliance des partis politiques de la majorité (APMP) et la gestion qui en a été faite.

"D'où viennent les financements du NTD ?". Telle est d'entrée de jeu, la question qui a été adressée au témoin. "Les fonds du NTD viennent des cotisations, des dons et des contributions des responsables du parti. Pour les dépôts de candidature il y a une cotisation. Pour la campagne, il n'a pas été élaboré un état pour dire ce qu'il faut précisément. C'est chaque candidat qui porte sa campagne avec ses propres fonds" a-t-il répondu.

A la question de savoir combien il avait reçu de la part de l'APMP et combien de motos avaient été acquises par le NTD pour la campagne, le témoin répondra comme suit : "Je profite avant de répondre à la question préciser une chose que j'ai dite au niveau de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ce n'est pas 5 millions fcfa que l'APMP a remis mais c'est plutôt 80 millions fcfa. Cette somme a été remise au président du parti, Vincent Dabilgou. La première fois que j'ai été entendu par L'ASCE-LC, j'ai dit que je ne me rappelle pas vraiment du montant mais j'ai juste dit que j'ai reçu 5 millions qui ont été répartis entre les candidats.

Toutefois, j'ai promis que je reviendrais avec les documents pour dire clairement combien j'ai reçu. Le lendemain, je suis allé justifier avec les documents que nous avons reçus en vrai 80 millions fcfa et que cet argent a été réparti entre les candidats. Pour ce qui est des engins, combien de motos ont été achetées, je ne saurai le dire. Mais tout ce que je sais, c'est que les fonds du parti ne pouvaient pas suffire à acheter ces motos. Je précise aussi que ce n'est pas le parti qui les a achetées, mais il s'agit d'une contribution personnelle du président Vincent Dabilgou pour la campagne."

Pour le procureur, les déclarations du témoin montrent à souhait que du faux leur a été servi depuis le début. "Vous dites que vous avez reçu les 80 millions avant le début de la campagne, c'est a dire avant même le 31 octobre. Alors que la deuxième décharge signée par M. Dabilgou et qui attestait qu'il recevait les 50 millions de l'APMP a été signée le 3 novembre. C'est quand même bizarre" a-t-il relevé

"Le trésorier ne peut pas nous dire qu'il a reçu 80 millions alors que Clément Sawadogo, le boss des boss même de l'APMP, a dit qu'il a remis l'argent en deux tranches. 30 millions d'abord et 50 millions après. S'il est vrai qu'il a reçu 80 millions de l'APMP alors que cela s'est fait en deux tranches, c'est que l'argent ne provient pas de la même source. Cela veut dire que M. Dabilgou a, en recevant la première enveloppe en septembre, a attendu jusque après le 3 novembre, date à laquelle il a reçu la deuxième enveloppe, pour remettre l'argent au trésorier. Chose qui n'est pas le cas, parce que le témoin dit avoir reçu les 80 millions en espèces, avant même le début de la campagne qui était le 31 octobre" a renchéri Me Ouali, conseil de Jean Gabriel Séré.

"Le témoin dit avoir reçu 80 millions qu'il a répartis entre les candidats au sein du parti, alors que M. Dabilgou dit que de ces 80 millions là, 10 millions ont été remis à M. Koanda pour acheter des motos. Des deux versions, laquelle doit-on retenir ?" s'interroge Me Marcelin Ziba, conseil du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).

Appelé à la barre pour éclaircir cette affaire, Vincent Dabilgou explique que le procureur et sa suite ont tout faux, car depuis le début, il a clairement précisé que l'argent qui lui a été donné par l'APMP a été après remis entre les mains du trésorier après le debut la campagne. De ses dires, c'est par "stratégie politique" qu'il avait gardé les 30 millions par devers lui, avant de les rendre au trésorier une fois que la deuxième enveloppe a été perçue.

Pour ses conseils, les PV sur lesquels se base le parquet pour faire pression sur le tribunal sont lacunaires et mal constitués car ne contenant pas certaines informations, capitales pourtant pour la manifestation de la vérité dans le cadre de ce procès. "Ce qui est bien dans cette affaire c'est que les PV d'enquêtes préliminaires ne tiennent pas le juge, sinon le témoin ne serait pas appelé à la barre. Et même là, les PV ne témoignent pas entièrement de ce dont parle le témoin.

Il a précisé qu'il est revenu le lendemain pour justifier que c'est bel et bien 80 millions que l'APMP a remis au président du parti pour la campagne, mais les PV n'en font pas cas. Ce n'est souvent pas facile quand on est entendus par L'ASCE-LC. Nous savons tous les conditions dans lesquelles ces interrogatoires se tiennent. Raison pour laquelle, pour que la lumière soit faite sur cette affaire, nous souhaitons que soient privilégiées les déclarations qui ont été faites ici à la barre par le témoin", ont ils conclu.

Erwan Compaoré
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Ministère de l'Agriculture : Le commandant Ismaël Sombié prend les rênes

Thu, 29/06/2023 - 00:25

Le nouveau ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a été officiellement installé dans ses fonctions ce mardi 27 juin 2023, au sein dudit ministère à Ouagadougou.

C'est le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara, qui a procédé à la passation de charges. Dans son allocution, le ministre entrant a rappelé qu'il arrive à la tête du département à un tournant de l'histoire du Burkina Faso. En effet, a-t-il dit, les autorités placent les secteurs agricole, pastorale et halieutique au centre de leurs préoccupations. Il a insisté sur le fait que la dignité d'un pays passe par ces secteurs clés. A ses collaborateurs, Ismaël Sombié a signifié que pour rendre le Burkina Faso autonome sur le plan alimentaire, les Burkinabè doivent se retrousser les manches.

Ismaël Sombié a rendu hommage à ses prédécesseurs et plus particulièrement au ministre sortant

« Nous devons travailler à rendre l'agriculture et l'élevage burkinabè toute leur place. La mission est certes exaltante, mais requiert également un don de soi. En effet, cela va vous demander d'être encore plus des hommes et des femmes de terrain, loin de nos bureaux souvent climatisés et plus proches des agriculteurs et éleveurs. Je ne crois pas aux victoires solitaires. C'est donc ensemble, main dans la main, que nous allons relever les nombreux défis qui se présentent à tous au plus grand bonheur des Burkinabè des villes et des villages », a lancé le nouveau ministre.

Dénis Ouédraogo (à droite) a souhaité bon vent à son successeur

Ismaël Sombié remplace Dénis Ouédraogo qui a été à la tête du ministère pendant huit mois. Dans son discours, le ministre sortant a déclaré que le secteur de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques est stratégique pour un pays. Il a donc demandé à son successeur de suivre avec attention les projets déjà lancés qui ont pour but de permettre au Burkina Faso d'avoir une autosuffisance alimentaire et de faire en sorte que le pays exporte à l'échelle internationale plusieurs produits. « Je souhaite que tous les acteurs du ministère soutiennent et accompagnent le nouveau ministre afin qu'il puisse avancer », a-t-il conseillé. Il a rappelé que le vœu du président de la transition, Ibrahim Traoré, est que le Burkina Faso rayonne au niveau de ce secteur.

Les collaborateurs du ministre étaient présents.

Jacques Sosthène Dingara a, pour sa part, précisé que le gouvernement qu'Ismaël Sombié rejoint est une équipe de combat.

Le commandant Ismaël Sombié a précédemment occupé le poste de directeur général de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS).

SB
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Ministère de l'Environnement : Roger Baro officiellement installé

Thu, 29/06/2023 - 00:15

Le nouveau ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, a officiellement été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara, le mardi 27 juin 2023. Nommé en conseil de ministre le 25 juin dernier, il remplace à ce poste le colonel des Eaux et Forêts, Augustin Kaboré, qui a passé huit mois à la tête de ce département ministériel.

« M. Roger Baro, par décret n°20023/0766PRES/PM du 25 juin 2023, vous avez été nommé ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement dans le gouvernement du Burkina Faso. C'est une grande confiance qui a été placée en vous au regard de vos compétences et de votre expérience. Mais en même temps, c'est une grande responsabilité que vous allez désormais assumer, celle de conduire la politique du gouvernement de transition en matière d'eau et d'assainissement ». C'est par ces mots que le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara, a installé le nouveau ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro.

Le secrétaire général du gouvernement a rappelé au ministre entrant ses missions à la tête de ce département ministériel

Le nouveau ministre est inspecteur de l'environnement avec une grande expérience dans le secteur de l'environnement et de l'eau, pour avoir occupé de nombreux postes de responsabilité, notamment celui de directeur général de la préservation de l'environnement. Il a aussi été responsable du programme budgétaire assainissement de l'environnement et assainissement du cadre de vie, directeur de la pollution et des risques environnementaux, coordinateur du projet Plan d'actions national sur la réduction ou l'élimination du mercure dans le secteur de l'exploitation minière artisanale et à petite échelle d'or, directeur de la promotion de l'éducation environnementale et de l'éducation environnementale et de l'écocitoyenneté.

Roger Baro a dit sa disponibilité et celle de tous ses collaborateurs à mettre en œuvre les missions à eux confiée

Continuer l'œuvre entamée

« Rassurez leurs excellences de ma disponibilité, de ma loyauté et de mon engagement et celui de tous mes collaborateurs à mettre en œuvre les missions à nous assignées. A leur endroit, je voudrais, en signe de reconnaissance, faire mienne la sagesse africaine selon laquelle si j'ai vu plus loin, c'est en m'appuyant sur les épaules des géants. Ainsi, ils restent nos géants, nos référents pour la mise en œuvre de la politique du gouvernement », a lancé dès l'entame le ministre entrant. D'après lui, « les voix du Seigneur sont impénétrables ». Cette expression qu'il a empruntée à la religion résume à elle seule, pour lui, la raison de la présente cérémonie qui consacre son installation comme ministre.

Le nouveau ministre a appelé ses collaborateurs au don de soi

Il a de ce fait traduit sa reconnaissance au président de la transition et au Premier ministre pour la confiance qu'ils ont placée en sa personne pour conduire, avec l'ensemble de ses collaborateurs, les destinées du ministère. « C'est une mission exaltante et un défi immense en ces instants où notre pays est engagé dans la lutte contre l'insécurité et pour l'intégrité territoriale avec les FDS et les VDP en ligne de front. Je ne remplace pas le ministre Kaboré, je lui succède pour continuer l'œuvre que les autorités lui avaient confiée », a-t-il nuancé. Parce que, a-t-il dit, c'est au bout des anciennes cordes que se tissent les nouvelles. A tous ses collaborateurs, toutes catégories confondues, il a appelé à l'union, à l'engagement et au don de soi. « C'est à ce prix qu'ensemble, notre département inscrira en lettres d'or sa contribution à la mise en œuvre du plan d'action pour la stabilisation et le développement », a-t-il espéré.

Le ministre sortant, a indiqué le secrétaire général du gouvernement, sera attendu sur d'autres chantiers du développement

La tradition administrative

Le colonel des Eaux et Forêts Augustin Kaboré, ministre sortant, n'a pas voulu dérober à la tradition administrative qui voudrait qu'on dresse son bilan à sa sortie de fonction. C'est pourquoi, il a marqué un arrêt sur quelques actions qui ont marqué son passage à la tête du département. Dans le domaine paramilitaire, il a mentionné le renforcement des capacités du cadre paramilitaire pour sa participation, auprès des autres forces, aux opérations de reconquête du territoire national, à travers la tenue du Conseil supérieur des Eaux et Forêts, l'acquisition de matériel et d'outillage technique ainsi que de logistique au profit des Eaux et Forêts, et l'engagement d'actions en vue de l'achèvement de la caserne des Eaux et Forêts.

A ces actions s'ajoutent l'apurement de quatre forêts classées dans les régions du Centre-Sud, des Cascades, du Plateau central et du Sud-Ouest ; l'adoption et l'opérationnalisation d'un plan d'action de recrutement 2024-2025 de 4 000 agents au profit du cadre paramilitaire.

Le ministre sortant, Augustin Kaboré, a sacrifié à la tradition administrative en dressant son bilan

Dans le domaine de la protection et de la gestion de l'environnement, il y a l'immatriculation de trois forêts classées, la validation du document de la vision 2050 du développement à faible émission de carbone, la tenue de la première édition de la Semaine nationale de l'économie verte, le lancement officiel du Programme de gestion durable des paysages communaux (REDD+), entre autres.

Obissa Juste Mien
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Burkina/MATDS : Le colonel Boukaré Zoungrana passe le flambeau à Émile Zerbo

Thu, 29/06/2023 - 00:00

Nommé ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au cours du remaniement opéré dans le gouvernement de la transition le dimanche 25 juin 2023, Émile Zerbo a été officiellement installé ce mardi 27 juin 2023.

Magistrat de formation, Émile Zerbo est installé dans ses fonctions de ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité. En prenant le flambeau, il a rendu hommage à ses prédécesseurs et spécialement au ministre Boukaré Zoungrana pour le travail accompli. « J'appréhende toute la difficulté à succéder à un homme de valeur comme vous », a-t-il fait savoir.

Le nouveau ministre est conscient des défis qui l'attendent. « Je ne me fatiguerai point d'apporter ma modeste contribution à l'édification d'une nation libre, digne et prospère », a affirmé Émile Zerbo.

Il a également indiqué qu'il comptera sur son prédécesseur, le colonel Boukaré Zoungrana, pour atteindre ses objectifs. Émile Zerbo a appelé tout le personnel de son département à « fédérer les efforts pour un meilleur accomplissement des missions » qui leur sont assignées.

Emile Zerbo était récemment procureur du Faso près le TGI Ouaga II, procureur du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme

En installant le nouveau ministre Émile Zerbo, le secrétaire général du gouvernement, Jacques Shosthène Dingara, a reconnu le travail abattu par le ministre sortant Boukaré Zoungrana. « Monsieur le ministre, nous vous avons vu à la tâche. Vous avez donné le meilleur de vous-même pour faire rayonner le domaine de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité de notre pays », a-t-il déclaré.

Nommé le 26 octobre 2022, le colonel Boukaré Zoungrana, qui a cédé son strapontin à Émile Zerbo, a fait huit mois à la tête du MATDS. Il a félicité les collaborateurs et leur a demandé de continuer ainsi avec le nouveau ministre. « Que Dieu fasse en sorte que l'histoire que vous êtes venus pour écrire à la tête de ce département pour l'intérêt des populations, puisse être une réalité », a-t-il souhaité à son successeur.

Colonel Boukaré Zoungrana a félicité les collaborateurs et leur a demandé de continuer ainsi avec le nouveau ministre

A son successeur et à tous ceux qui auront la latitude de prendre une décision, Boukaré Zoungrana les invite à viser l'intérêt général « Ce que je souhaite, c'est que nous puissions avoir des forces de défense et de sécurité, la police nationale, la gendarmerie qui sont acquises pour la cause de la population qu'elles doivent choisir », a-t-il exhorté.

Cryspin Laoundiki
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Tabaski 2023 : Le mouvement sunnite appelle les Burkinabè à l'union sacrée

Wed, 28/06/2023 - 22:00

Les fidèles musulmans ont célébré, ce mercredi 28 juin 2023, la fête de Tabaski. Les sunnites de Ouagadougou se sont retrouvés devant l'espace de la salle des banquets de Ouaga 2000 pour la prière, sous la conduite du grand imam, Dr Mohamad Ishaak Kindo.

Malgré la pluie matinale, les sunnites ont répondu présents à la prière de l'Aïd-El-Kébir. Dans son sermon, Mohamad Ishaak Kindo a appelé l'ensemble des fidèles à l'union sacrée autour du pays. « Notre appel reste le même à l'endroit de vous, frères et sœurs : prions pour la paix. La Tabaski est une fête importante pour tout sunnite et c'est pourquoi j'invite chacun de vous à travailler pour que la paix revienne dans notre pays », a laissé entendre le grand imam. Il n'a pas manqué de saluer la mobilisation des membres du mouvement sunnite.

Oumarou Zoungrana, président du mouvement sunnite du Burkina, a appelé les populations à cultiver la paix.

El Hadj Oumarou Zoungrana, président des sunnites du Burkina, a remercié l'imam qui a conduit la prière et exhorté les fidèles à mesurer le symbole de la fête de la Tabaski. Il a réaffirmé l'attachement du mouvement sunnite à la paix dont le pays a besoin. « Nous traversons des épreuves difficiles, notamment la situation sécuritaire. Le problème sécuritaire trouve sa solution dans la prière. C'est pourquoi, nous prions aujourd'hui pour la paix », a-t-il déclaré. Tout en remerciant les autorités du pays venues communier avec eux, El Hadj Zoungrana a salué la mobilisation générale des fidèles pour prier Allah.

Des autorités politiques étaient présentes à la prière.

Les autorités venues au nom du gouvernement ont réaffirmé la nécessité du vivre-ensemble et de la cohésion sociale pour le Burkina Faso. Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a aussi souhaité bonne fête à tous les musulmans du Burkina Faso.

Gérard Béogo
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Tabaski à Koudougou : Les fidèles musulmans ont prié pour la paix et la sécurité au Burkina

Wed, 28/06/2023 - 22:00

L'Aïd-El-Kébir a été célébré ce 28 juin 2023 par la communauté musulmane de la Cité du cavalier rouge. C'est au stade Batiébo-Balibié qu'a eu lieu le traditionnel rendez-vous des fidèles, sous l'égide du grand imam de Koudougou, El hadj Mohamadi Semdé. Cette prière a vu la présence d'autorités administratives, religieuses et coutumières, venues soutenir et communier avec les fidèles musulmans.

Les fidèles musulmans de Koudougou n'ont pas manqué le traditionnel rendez-vous de la « fête du mouton », célébrée ce jeudi 28 juin 2023. La prière collective a drainé des milliers de fidèles à l'espace du stade Batiébo-Balibié de Koudougou.

Dans son prêche, El Hadj Mohamadi Semdé, représentant des affaires islamiques de la région du Centre-Ouest, a remercié Allah d'avoir permis la tenue de cette prière de Tabaski, au regard du contexte sécuritaire que traverse le Burkina. Il a ainsi prôné un message de paix, de sécurité et de cohésion sociale pour le Burkina Faso. Il a aussi rappelé l'importance du sacrifice du prophète Abraham qui encourage les fidèles à sacrifier un mouton tant que cela est possible. C'est après les « Rakates » et la lecture du sermon, que le grand imam a procédé, comme le recommande le Coran, à l'immolation d'un bélier.

Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-Ouest.

C'est aux côtés des représentants des communautés catholique et protestante, et des notabilités coutumières, que Boubacar Nouhoun Traoré, en sa qualité de gouverneur de la région du Centre-Ouest, a souhaité une bonne fête aux fidèles musulmans. « Puisse cette année être une année de bonheur, surtout de paix pour notre pays. Notre pays vit des moments difficiles et nous invitons encore une fois la communauté musulmane à continuer de prier pour que la paix revienne dans notre pays. Que Dieu bénisse les musulmans ! », a-t-il dit.

Issa Semdé, 1er vice-président du conseil régional du Centre-Ouest.

A tour de rôle, les différents représentants des communautés religieuses et coutumières ont souhaité une bonne fête à tous les musulmans. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Ouahigouya : Les autorités de la région du Nord à l'école de la paix et de la cohésion sociale

Wed, 28/06/2023 - 22:00

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a réuni, le lundi 26 juin 2023 au conseil régional du Nord, à Ouahigouya, des directeurs techniques provinciaux et régionaux, et des présidents de délégations spéciales pour échanger sur les approches et méthodes de résolution de conflits, de culture de la paix et de la cohésion sociale.

Venus des provinces du Yatenga, du Zondoma et du Passoré, les autorités ont tenu, deux jours durant, des échanges et des partages d'expériences dans la gestion des conflits et le maintien de la paix. La cérémonie de lancement de cet atelier a été présidée par le secrétaire général de la région du Nord, Kuilga Albert Zongo, représentant le gouverneur. Et selon le patron de la cérémonie, dans un contexte de guerre, nous devons tous plaider en faveur de la tolérance, du respect d'autrui et pour l'acceptation de l'autre, quelles que soient nos différences.

Le secrétaire général de région du Nord, représentant le gouverneur, Kuilga Albert Zongo

C'est cette attitude qui nous permettra de construire une nation de paix, poursuit-il. Il a également félicité l'OIM pour son ingénieuse idée de former des membres de la société civile, les femmes, les responsables des services déconcentrés de la région du Nord dans le sens de la gestion des conflits et de la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Selon Kuilga Albert Zongo², ces acteurs, bien outillés, prendront le relai pour accompagner l'Etat dans la sensibilisation des populations afin qu'elles puissent s'approprier le réflexe de la tolérance, de l'acceptation de l'autre avec sa différence. « C'est en cela qu'une paix réelle peut intervenir dans notre cher Faso », a-t-il émis en guise de conclusion.

Laurent Guittey, chef de projet OIM

De son côté, Laurent Guittey, chef de projet à l'OIM, a soutenu que cette initiative de renforcement des capacités des différents acteurs et parties prenantes au projet permet de venir à bout de certains obstacles à la paix. « La thématique de la gestion des conflits est très importante et il serait judicieux que chaque acteur puisse être doté de connaissances et de compétences nécessaires pour pouvoir jouer sa partition. Aujourd'hui, l'OIM est intéressée par l'implication des femmes dans ce processus de prévention et de gestion des conflits », clame-t-il. « Ainsi, il est essentiel que le rôle des femmes dans ce processus puisse être mieux cerné et que les autorités à la base puissent mieux comprendre le rôle de ces femmes afin de les impliquer davantage dans le processus de prise de décisions et de participation au processus de paix », a-t-il ajouté.

Les notions et les thématiques diffusées à l'occasion de cette formation par les experts devraient permettre à l'ensemble des parties prenantes d'avoir les éléments nécessaires pour mieux aborder ces thématiques de la paix et de la cohésion sociale. Les communications livrées au cours de cette formation portent sur le genre et la participation des femmes au processus de promotion de la cohésion sociale, le rôle des femmes dans la société, le rôle des hommes.

Elles portent aussi, d'après le chef de projet, sur la promotion d'une gouvernance inclusive au niveau des processus de prise de décision, en rendant la voix des femmes plus prépondérante et en prenant en compte leurs besoins dans les planifications opérationnelles. Avant de conclure, M. Guittey a rassuré que les modules au programme sont assez pratiques avec des exercices de groupes qui permettront aux participants de s'accorder sur les principes et les actions à entreprendre pour faire évoluer les choses.

M. Aboucar Sidiki NABE, Haut commissaire de la province du Zondoma.

Au deuxième jour de cette formation, les participants à cet atelier de renforcement des capacités ont exprimé leur satisfaction. Aboubacar Sidiki Nabé, haut-commissaire de la province du Zondoma, a témoigné son contentement. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Abdou Azize TAO
Ouahigouya
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Tabaski 2023 : A Dédougou, les musulmans ont prié pour le pardon des cœurs et la tolérance

Wed, 28/06/2023 - 22:00

La ville de Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun, a célébré la fête de la Tabaski encore appelée fête du mouton ou Aïd-El-Kébir, ce mercredi 28 juin 2023. Autour du grand imam, les fidèles musulmans ont prié à la grande mosquée de la cité, avec à la bouche des invocations en faveur de la paix, du pardon des cœurs et de la tolérance.

Le grand Imam, El Hadj Famata Almamy Traoré, a conduit la prière solennelle marquant la célébration officielle, au niveau local, de la Tabaski 2023 sur la place de la grande mosquée de Dédougou. Dans son message à l'endroit des fidèles, le guide religieux a insisté sur le rôle combien capital du pardon dans le contexte de crise que traverse le Burkina d'une manière générale, et singulièrement la région de la Boucle du Mouhoun. « Tant que l'on ne se pardonne pas, on ne peut pas vaincre le mal-là », a-t-il persisté et signé. Revenant à la charge, El Hadj Traoré a estimé que le mal qui ronge le Burkina nécessite que les filles et fils du pays se donnent la main, se tolèrent, se pardonnent et regardent dans la même direction pour avancer vers une sortie durable de la crise.

El Hadj Famata Almamy Traoré, grand imam de Dédougou.

L'imam a rappelé le sens de la fête de la Tabaski qui implique le partage. Il a ainsi invité les membres de la communauté musulmane de Dédougou à tenir compte des personnes nécessiteuses en ce jour de fête. « Tous ceux qui vont égorger le mouton en ce jour de Tabaski, il faut partager avec les autres, notamment avec les personnes déplacées internes », a invité le grand imam.

Les fidèles musulmans ont prié pour la stabilité au Burkina Faso.

La communauté musulmane a bénéficié de la présence, à ses côtés, des représentants des autres confessions religieuses, du chef de canton de Dédougou et de l'autorité administrative régionale, le gouverneur. Babo Pierre Bassinga a, de prime abord, souhaité bonne fête de l'Aïd-El-Kébir à tous les musulmans de la région de la Boucle du Mouhoun. Le gouverneur a estimé que la prière est le meilleur rempart, le meilleur bouclier et la meilleure arme contre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a appelé les populations de la région à « soutenir les plus hautes autorités du pays dans la prière » pour, non seulement vaincre le terrorisme, mais aussi pour que « tous les complots, tous les ennemis soient démasqués et combattus ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yacouba SAMA
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Tabaski à Gaoua : Les fidèles musulmans ont porté le Burkina Faso dans leurs prières

Wed, 28/06/2023 - 22:00

La communauté musulmane de la cité du Bafuji a célébré, ce mercredi 28 juin 2023, la fête de la Tabaski, à l'instar des communautés des autres parties du Burkina. La prière a été dirigée à la Place de la révolution par l'imam de la grande mosquée de Gaoua, El hadj Abdoul Salam Sissako. Des autorités coutumières, religieuses et administratives, dont le gouverneur de la région du Sud-Ouest, sont venues témoigner leur solidarité aux frères musulmans.

La Place de la révolution de Gaoua a refusé du monde dans la matinée du 28 juin. Frères et sœurs musulmans se sont retrouvés pour la traditionnelle prière de la Tabaski. Au regard du contexte actuel, l'heure n'est pas à la réjouissance, mais il est important de marquer un arrêt pour répondre aux prescriptions islamiques, nous confie un fidèle musulman.

Iman de la grande Mosquée de Gaoua ,El Hadj Salam Sissako

La tolérance dans les cœurs et les actions est le maître-mot du message d'El hadj Abdoul Salam Sissako. « Cette fête nous rappelle la tolérance, le pardon, le partage, l'amour du prochain. Dieu nous fait grâce du sacrifice du mouton que nous devons partager avec nos voisins, les veuves, les orphelins, les personnes pauvres. Et pour une paix durable, pardonnons-nous, aimons-nous les uns les autres. Faisons du bien, même à notre ennemi ; ce bien le transformera en ami un jour », a prêché l'imam de la grande mosquée de Gaoua.

La présence des corps constitués de la région aux cotés des musulmans est une tradition pour célébrer en toute confraternité l'une des plus grandes fêtes de la communauté musulmane, a rappelé le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo. « Nous venons pour les remercier parce que nuit et jour, les fidèles musulmans portent notre région et notre pays dans leurs prières. C'est l'occasion aussi de les interpeller à continuer la prière pour que l'année prochaine, quand nous allons nous retrouver à la même période pour les mêmes circonstances, nous puissions voir des visages encore plus reluisants. Qu'ils aient une pensée pour les déplacés internes et autres personnes vulnérables qui sont avec nous et qui souffrent », a déclaré le gouverneur.

le chef de canton,sa majesté Bifaté 2(micro)

Pour le chef de canton de Gaoua, sa majesté Bifaté 2, « nous vivons ensemble, c'est normal que nous venions soutenir nos frères musulmans en ce grand jour pour eux. Je suis très content du message de l'imam, qui a rappelé que nous devons prier pour tout le monde. Que ses prières soient exaucées et que revienne la paix au Burkina Faso ».

Représentant de l'évêque du diocèse de Gaoua ,Abbé Édouard Yaro(micro)

L'église catholique, elle, était représentée par l'abbé Edouard Yaro. « Au nom de notre père évêque du diocèse de Gaoua, Mgr Ollo Modeste Kambou, et au nom de toute la communauté catholique, nous sommes venus transmettre un message de paix, d'amour. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Boubacar TARNAGDA

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Burkina Faso : Les délibérations du Baccalauréat reportées au 30 juin 2023

Wed, 28/06/2023 - 19:34

Initialement prévues pour ce 29 juin 2023, les délibérations de la session 2023 du Baccalauréat sont reportées au vendredi 30 juin 2023 en raison de la fête de Tabaski. C'est ce qu'a annoncé le directeur des examens et concours dans un communiqué publié ce mercredi 28 juin 2023. Ci-dessous, le communiqué :

"Le Directeur général des Examens et Concours porte à la connaissance des présidents de jury et de l'ensemble des acteurs impliqués dans l'organisation de la session de 2023 du Baccalauréat qu'en raison de la célébration de la fête de Tabaski, les délibérations initialement prévues le 29 juin 2023 sont reportées au vendredi 30 juin 2023 pour l'ensemble des jurys.

Par ailleurs, il leur présente ses excuses pour les désagréments occasionnés par la publication des consignes pour les délibérations. Il salue la résilience des uns et des autres et réaffirme l'impérieuse nécessité pour tous de travailler en étroite synergie pour relever le défi de l'organisation de la présente session.
Enfin, il souhaite bonne fête et bonne session à toutes et à tous.
"

Lefaso.net
Source : DCRP/MENAPLN

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Tabaski 2023 à Bobo-Dioulasso : Les fidèles musulmans ont prié pour une issue heureuse de la transition

Wed, 28/06/2023 - 16:10

Les fidèles musulmans du Burkina Faso célèbrent, ce mercredi 28 juin 2023, l'Aïd-el-Kébir, aussi appelée Tabaski ou encore fête du mouton. A Bobo-Dioulasso, la grande prière a été l'occasion pour les musulmans de renouveler leurs demandes pour la paix, la stabilité et la concorde au Burkina Faso. Ils ont aussi prié pour une issue heureuse de la transition.

Les fidèles musulmans ont assisté, dans la ferveur et l'humilité, ce mercredi 28 juin à Bobo-Dioulasso, à la prière de la fête de Tabaski, dirigée par l'imam de la grande mosquée de Dioulassoba, Siaka Sanou. Comme à l'accoutumée, la Place Wara-wara a refusé du monde. Après la prière des deux rakaats, l'imam a prononcé son sermon dans lequel il a, en substance, appelé les fidèles à craindre Dieu. Cette prière matinale a appelé également à la paix et la cohésion sociale entre les fils du pays, mais a surtout rappelé l'importance du sacrifice du prophète Abraham.

Des fidèles musulmans prient pour la paix et la stabilité au Burkina Faso.

Sacrifiant ainsi au rituel qui commémore l'asservissement d'Ibrahim (Abraham) à Dieu (qui lui avait ordonné de sacrifier son fils Ismaël), des Bobolais de toutes les couches sociales ont pris d'assaut le lieu de la prière. Parmi les fidèles, on retrouvait le vice-président de la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mahamadou Barry, le haut-commissaire de la province du Houet, Adama Bidiga, le président de la délégation consulaire régionale, Al Hassan Siénou, et de nombreuses autorités de l'administration publique. A en croire El hadj Ibrahim Dembélé de la communauté musulmane, cette prière matinale a été une occasion pour les fidèles de prier pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Selon El hadj Ibrahim Dembélé de la communauté musulmane, cette prière matinale a été l'occasion pour les fidèles de prier pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

« Nous avons prié ce matin pour le Burkina Faso, pour le président Traoré ainsi que pour les membres du gouvernement. Nous avons prié particulièrement pour nos soldats qui sont au front, afin que Dieu facilite le combat contre les forces du mal. En ce début de la campagne agricole, nous avons prié aussi pour une bonne pluviométrie et prié pour les malades et les déplacés internes et pour tous les fils et filles du Burkina. Que les sacrifices de moutons de ce matin apportent la paix et la stabilité au pays », a-t-il souhaité. Peu après le sermon, l'imam a immolé son mouton, donnant ainsi le coup d'envoi aux autres fidèles.

Le vice-président de la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mahamadou Barry, pour sa part, a adressé des remerciements à l'endroit de Dieu qui, dit-il, a permis de célébrer cette fête. « Nous avons prié pour la paix au Burkina et nous allons continuer de prier toujours pour la paix dans notre région, dans notre pays », a-t-il laissé entendre. Il a invité les Burkinabè à s'unir pour sortir le pays de la crise actuelle. Pour cela, il leur demande d'adopter des comportements qui vont faciliter le retour de la paix et surtout d'être des exemples de vivre-ensemble.

L'abbé Bakary Jean Prosper Sanou dit être venu, au nom de Mgr Paul Ouédraogo et de la communauté catholique, communier avec les fidèles musulmans.

La communauté catholique a une fois de plus sacrifié à la tradition en prenant part à cette prière matinale. L'abbé Bakary Jean Prosper Sanou dit être venu, au nom de Mgr Paul Ouédraogo et de la communauté catholique, communier avec les fidèles musulmans en ce grand jour. « Nous célébrons aujourd'hui le sacrifice du fils d'Abraham, notre ancêtre dans la foi. Nous sommes venus communier avec nos frères musulmans, leur souhaiter la bonne fête et formuler le vœu que le seigneur accorde la paix à notre pays ; qu'il accorde à notre pays la grâce de l'unité, de la cohésion et de la sécurité. Que le seigneur accorde une bonne pluviométrie à notre pays et qu'il consolide nos liens de fraternité et de solidarité », a souhaité l'abbé Bakary Jean Prosper Sanou.

Ousséni Sanou se réjouit d'avoir fêté avec les moyens de bord.

La fête malgré les difficultés financières

La Tabaski 2023 se déroule dans un contexte économique difficile au Burkina. Pour de nombreux fidèles, la conjoncture économique difficile a entaché la célébration de cette fête.

« Nous allons fêter avec les moyens de bord parce qu'il y a la galère », affirme un chef de famille. Après avoir rendu grâce à Dieu pour ce jour béni, il affirme que contrairement aux années précédentes, les prix des moutons ont fortement augmenté cette année. « Les béliers n'étaient pas à la portée de nombreux chefs de famille », dénonce-t-il. Certains se réjouissent d'avoir fêté avec les moyens de bord. C'est le cas d'Ousséni Sanou rencontré à la Place Wara-wara.

Il affirme avoir prié pour la paix et la stabilité au Faso. « Nous avons eu également une pensée pour nos FDS et nos VDP. Il faut que nous les soutenions dans cette lutte », a-t-il fait savoir. Malgré le contexte économique très difficile, cette fête est célébrée dans la plus grande tranquillité à Bobo-Dioulasso.

Peu après le sermon, l'imam a immolé son mouton, donnant ainsi le coup d'envoi aux autres fidèles.

Pour rappel, la fête de Tabaski est célébrée chaque année pour commémorer la soumission à Allah du prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son unique fils Ismaël sur son ordre. C'est ainsi que chaque année dans le mois de zulhadj, plus précisément le 10e jour, après le rituel du jour d'Arafat, chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier sain, pour perpétuer cet acte du prophète Abraham. Selon les préceptes de la religion, la viande du mouton doit être partagée et les fidèles musulmans ne doivent pas garder la viande de leur mouton plus de 72 heures, sans quoi il ne répond plus au sacrifice d'Abraham.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Tabaski 2023 : Le chef de l'État invite les fidèles musulmans à porter les soldats tombés au front dans leurs prières

Wed, 28/06/2023 - 13:11

Sur ses différentes plateformes numériques, le Chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a souhaité une bonne célébration aux fidèles musulmans et réitère son appel à tous les Burkinabè sans distinction à un engagement total dans cette lutte implacable contre le terrorisme et pour notre souveraineté.

"En cette veille de la Tabaski, j'invite tous les fidèles musulmans de notre pays à porter tous les combattants tombés dans cette guerre contre le terrorisme dans leurs prières et invocations pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Je réitère mon appel à tous les Burkinabè sans distinction à un engagement total dans cette lutte implacable contre le terrorisme et pour notre souveraineté.

Ensemble, nous vaincrons", a-t-il écrit.

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SENAC-UB : L'université Thomas Sankara remporte le handball dame et le football masculin de la 5e édition

Wed, 28/06/2023 - 13:00

La cérémonie de clôture de la 5e édition de la Semaine nationale des arts et de la culture des universités du Burkina (SENAC-UB) a eu lieu dans la soirée du samedi 24 juin 2023 à Bobo-Dioulasso. Parrainée par le ministre de l'enseignement supérieur, de l'innovation et de la recherche, le Pr Adjima Thiombiano, cette cérémonie a connu la présence des autorités universitaires et sportives et a servi de cadre de remise de prix aux différents lauréats des compétitions organisées.

Placée sous le thème : « Sport et culture : cadre d'engagement citoyen de l'étudiant dans l'édification de la paix au Burkina Faso », cette 5e édition de la Semaine nationale des arts et de la culture des universités du Burkina Faso (SENAC-UB) a regroupé, selon le directeur général du CENOU, Pr Noël Thiombiano, 25 universités et instituts publics et privés du Burkina Faso qui se sont affrontés dans 15 disciplines à savoir : le théâtre, l'orchestre, la vedette de la chanson moderne et traditionnelle, le slam, la danse traditionnelle, le conte, l'humour, l'art oratoire, l'art culinaire, le scrabble, le damier, l'awalé, la pétanque.

Selon le directeur général du CENOU, Pr Noël Thiombiano, les universités sont des viviers de talents et d'intelligences

Au total, ce sont 934 étudiants sportifs et artistes qui se sont donné rendez-vous à Bobo-Dioulasso pour communier et partager des expériences sportives et culturelles. Au terme des compétitions, le DG du CENOU fait remarquer que ce sont plus de 80 prix, des médailles et des trophées qui ont été distribués aux lauréats. Au regard du thème de cette édition, il rappelle que le programme de développement durable à l'horizon 2030 et la résolution du conseil de sécurité sur les jeunes, la paix et la sécurité reconnaissent que « le sport et la culture contribuent de plus en plus au développement et à la paix par la tolérance et le respect qu'ils préconisent, à l'autonomisation des jeunes et des femmes, de l'individu et de la collectivité et à la réalisation des objectifs de santé, d'éducation et d'inclusion sociale ».

L'amphithéâtre de l'INSSA a refusé du monde pour cette 5e édition de la SENAC-UB

Il se félicite que les étudiants aient montré au cours de cette Semaine des arts et de la culture que les universités sont des viviers de talents et d'intelligences. « Nous avons vu sur scène des acteurs qui ont su mettre en valeur tout le potentiel qu'ils ont. Ils ont également fait preuve d'imagination et ils ont surtout su exploiter les éléments de langage qui leur étaient proposés comme thème », a indiqué le Pr Noël Thiombiano. En outre, il appelle à un questionnement sur le suivi, la possibilité de projection de ces artistes et sportifs talentueux décelés à l'occasion de la SENAC-UB. Pour cela, il dit compter sur l'accompagnement du ministre de l'enseignement supérieur afin que le CENOU puisse offrir auxdits étudiants, des cadres adéquats d'expression et d'épanouissement.

Selon le parrain de l'édition, le ministre de l'enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, c'est une fierté de voir des étudiants communier, une semaine durant, autour du sport, des arts et de la culture

Selon lui, cela passe par la réalisation et le renforcement des infrastructures culturelles et sportives au sein des centres régionaux des œuvres universitaires et des universités et aussi par la mise en œuvre de projets sportifs et culturels inclusifs et intégrateurs qui prennent en compte l'étudiant dans toutes ses dimensions. Selon le parrain de l'édition, le ministre de l'enseignement supérieur, c'est une fierté de voir des étudiants communier une semaine durant autour du sport, des arts et de la culture. Au-delà de ce qu'ils montrent sur le campus, ces étudiants ont démontré que malgré leur diversité d'opinion, ils peuvent également contribuer à la paix.

La capitaine de l'équipe féminine de handball de l'université Thomas Sankara, Safiatou Ouédraogo, a déploré les conditions d'hébergement et de restauration tout le long de cette semaine

Le ministre rappelle qu'il y a eu diverses compétitions et que le couronnement a eu lieu à travers la remise de prix et de trophées aux différents lauréats. Pour lui, les vrais gagnants, c'est l'ensemble des étudiants qui se sont engagés aux différentes compétitions. « Il n'y a eu ni vainqueur, ni perdant. Il n'y a que la jeunesse estudiantine qui a gagné à travers la culture de la paix et de la tolérance » a précisé le Pr Adjima Thiombiano. En perspective, il signifie qu'il faut restructurer ces semaines. « Nous allons essayer de nous recentrer tout en développant des synergies avec les autres ministères dont celui de la Culture et celui des Sports qui excellent déjà dans ce domaine afin de voir comment se mettre ensemble pour ne pas dupliquer l'événement », a fait savoir le parrain de la 5e édition de la SENAC-UB.

La remise de prix par le ministre Adjima Thiombiano à l'équipe de l'université Thomas Sankara, vainqueur de la catégorie handball dame

Capitaine de l'équipe féminine de handball de l'université Thomas Sankara, Safiatou Ouédraogo, a, au nom de son équipe, exprimé ses sentiments de joie. Remporter ce trophée était un défi pour elle et ses coéquipières car, elles ont remporté l'édition précédente et elles ont promis conserver leur titre lors de cette édition. Elle souligne que l'avantage de l'équipe féminine de handball de l'UTS, c'est qu'elle joue déjà dans des clubs de cette discipline. Elle dit déplorer les conditions d'hébergement et de restauration tout le long de cette semaine. A cet effet, elle appelle les plus hautes autorités du pays à prendre en compte les revendications faites par les étudiants, pour améliorer leurs conditions de vie et d'études. A noter que tous les 4 premiers des différentes disciplines ont été primés ; et en sport, l'université Thomas Sankara remporte le handball dame et le football masculin.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Burkina/ Enseignement : Catholic relief services offre des semences améliorées à l'école primaire de Raguitenga

Tue, 27/06/2023 - 20:00

Catholic relief services (CRS), dans le cadre du projet « Beoogo biiga », a officiellement remis ce mardi 27 juin 2023 à Raguitenga, dans la commune de Korsimoro, région du Centre-nord, des semences améliorées pour le champ scolaire. La remise a été suivie de la visite terrain du champ scolaire. Le projet est financé par le ministère américain de l'Agriculture (USDA).

L'école primaire de Raguitenga, pour cette campagne agricole, cultivera sur une superficie de 2,5 hectares grâce à l'appui de Catholic relief services. L'école a reçu 20 kg de niébé, 25 kg de sorgho et 25 kg de maïs, toutes des semences améliorées.

Dans le cadre du projet « Beoogo Biiga », phase 4, Catholic relief services prévoit de soutenir la mise en œuvre de plus de 150 champs scolaires et de 20 jardins scolaires d'ici la fin du projet en 2025. Ce, à travers l'appui en semences et en appuis techniques spécialisés, en collaboration avec les services techniques de l'agriculture et de l'éducation. Pour cette année 2023, plus de 1,5 tonne de semences d'une valeur de 3,5 millions de francs CFA seront distribuées à 69 écoles des provinces du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga pour cette campagne agricole.

Ces activités entrent dans le cadre de la contribution de Catholic relief services Burkina à la mise en œuvre de l'initiative présidentielle qui est d'« assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour », a indiqué la directrice des programmes de Catholic relief services Burkina, Lydia Irambona.

La directrice des programmes de Catholic relief services, Lydia Irambona

Ce sont environ 136 hectares qui seront exploités. La production totale attendue est estimée à 109 tonnes de vivres locaux au profit de la cantine endogène.

« Catholic relief services entend continuer de plaider en faveur de la promotion de la cantine endogène basée sur la production locale pour soutenir l'efficacité, la qualité et la durabilité des cantines scolaires au bonheur des enfants futurs bâtisseurs de la nation. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre l'option faite par Catholic relief services et son partenaire le ministère américain de l'Agriculture (USDA) de prendre en compte l'intégration de l'approvisionnement des écoles avec les vivres achetés localement pour le fonctionnement des cantines scolaires », a notifié la directrice des programmes de Catholic relief services.

La secrétaire permanente de l'initiative présidentielle, Alice Sidibé

La secrétaire permanente de l'initiative présidentielle « assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour », Alice Sidibé a souligné que l'initiative est un vaste programme de protection sociale pour les enfants du Burkina Faso. Pour elle, l'école est le canal par lequel passe tout développement. « Tout vient de l'école. Tout est basé sur l'école pratiquement. C'est un point angulaire de tout développement. C'est pourquoi les plus hautes autorités dans leur lancée de développement durable ont voulu mettre l'accent sur l'éducation », a dit la secrétaire permanente de l'initiative présidentielle.

Le directeur de l'école primaire de Raguitenga,Issa Ouédraogo

Et d'ajouter : « pour une éducation porteuse il faut que les enfants mangent. Pour les maintenir à l'école et améliorer leurs performances, il faut qu'ils mangent ». Elle a salué le travail que fait Catholic relief services dans le domaine de la cantine scolaire.

Selon madame Sidibé, la lutte contre la pauvreté et la faim au Burkina Faso ne peut que se faire à travers l'agriculture.

Le directeur de l'école primaire de Raguitenga, Issa Ouédraogo, dit être heureux que son école soit accompagnée par Catholic relief services. D'après lui, le champ va contribuer à améliorer un tant soit peu l'alimentation des 268 élèves de l'établissement scolaire.

Il a remercié Catholic relief services pour son aide à l'endroit des élèves de la région du Centre-nord.

Rama Diallo
Lefaso.net

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The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Assistant (Security Investigative Assistant)

Sun, 25/06/2023 - 23:30

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Assistant (Security Investigative Assistant) in the RSO Section.

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2023-023

Administrative Assistant (Security Investigative Assistant)

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Administrative Assistant (Security Investigative Assistant) in the RSO Section.
Opening Date : June 19, 2023
Closing Date : July 03, 2023
Open to : All Interested candidates/All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 10,101,293 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-07)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is located in the Regional Security Office (RSO). The Security Investigative Assistant (IA) will assist the Senior Foreign Service National Investigator (FSNI)/Security Investigator for all security related activities associated with the U.S. Embassy. The incumbent will provide administrative support to an array of sensitive and complex programs such as the Background Investigations program, criminal investigations, perform records management and administrative duties as directed. Direct supervision by the Senior Foreign Service National Investigator.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Two years university degree in general studies is required.

2. EXPERIENCE : Minimum of three (03) years of experience in Law Enforcement, legal or security of which one year in administrative function is required.

3. LANGUAGE : English : Good working knowledge (Written/Speaking/Reading) is required. French : Fluency (Written/Speaking/Reading) is required. This may be tested.

SKILLS AND ABILITIES : Good computer skills in Word, Outlook, Power Point, and Excel. Must be able to drive vehicle. Ability to work independently. Excellent interpersonal skills. Must hold a valid driver's license for at least five years. This may be tested.

JOB KNOWLEDGE : The incumbent shall possess knowledge of prevailing general practices and procedures in the security sector.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2023-023, Administrative Assistant (Security Investigative Assistant) and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.
• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : To qualify based on education, you MUST submit the requested degree and / or transcripts as verification of educational requirement by the closing date of this announcement. Failure to provide requested information, or the information is insufficient to verify eligibility, may result in disqualification for this position :

• Residency and/or Work Permit
• Two years university degree in general studies is required
• Work Attestations and Certificates
• A valid driver's license for at least five years
• Other documents

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and/or email.
FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :
All applications must be for an open/advertised position.
Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

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Procès « Marcel Tankoano et autres » : Le 7 juillet 2023 pour le verdict

Sun, 25/06/2023 - 00:58

Après quatre jours d'audience (21-24 juin), le dossier sur l'affaire dite "appel à incendier le palais du Mogho Naaba" est mis en délibéré pour le 7 juillet 2023. Ainsi en a décidé le tribunal à l'issue d'une journée, samedi, 24 juin 2023, de plaidoiries, et après que les prévenus ont dit leur dernier mot.

Lefaso.net

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Burkina Faso : Les députés de l'ALT adoptent à l'unanimité le projet de loi portant promotion immobilière

Wed, 21/06/2023 - 00:46

Les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis ce mardi 20 juin 2023 en séance plénière pour examiner le projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso. Cette nouvelle loi vient remplacer celle de 2008. Présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, cette plénière a connu la présence d'une forte délégation gouvernementale dont le ministre d'État chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié, et le ministre en charge de l'urbanisme et des questions foncières, Mikaïlou Sidibé.

L'activité de promotion immobilière est régie, au Burkina Faso, par la loi n°057-2008/AN du 20 novembre 2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso. A sa suite, cinq décrets d'application ont été adoptés pour définir les conditions et les modalités d'obtention de l'agrément, le contenu du projet immobilier, les conditions du logement décent et du logement social et les modalités d'attribution des avantages aux promoteurs immobiliers.

Les membres du gouvernement et leurs collaborateurs présents à cette session plénière d'adoption de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso

Plus d'une dizaine d'années après son adoption, la loi sur la promotion immobilière connait de nombreuses dérives dans son application. Le présent projet de loi entre dans le cadre des mesures urgentes qui visent à corriger les imperfections relevées.
Débuté à 9h, c'est autour de 16h que le projet de loi portant promotion immobilière a été adopté par les députés de l'Assemblée législative de transition. Après la présentation des différents points constituants ce projet de loi par la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), commission affectataire du dossier pour le fond, les avis des autres commissions parlementaires saisies pour avis, une occasion a été donnée aux députés de faire part de leurs préoccupations.

Les députés présents à cette séance plénière

Des préoccupations des députés, on retient entre autres, le sort réservé aux propriétaires terriens face aux nouvelles dispositions, l'avantage de cette loi pour les personnes indigentes et les dispositions à prendre pour la mise en œuvre effective de la loi. Dans sa présentation, la CAGIDH a souligné que les faîtières des promoteurs immobiliers, les différents ordres professionnels du secteur ainsi que les associations de défense du droit au logement ont toujours été rencontrés dans le processus d'élaboration de cette loi. Au total, une cinquantaine de structures et plus d'une centaine de personnes impliquées dans les questions immobilières ont été auditionnées par la CAGIDH.

Mikaïlou Sidibé, ministre en charge de l'urbanisme a laissé entendre qu'une partie du problème foncier au Burkina Faso sera maitrisée avec l'adoption de ce projet de loi

Dans ses réponses aux différentes préoccupations des députés, le gouvernement, par la voix du ministre de l'urbanisme Mikaïlou Sidibé, a précisé que ce présent projet de loi ne vise pas à déposséder les propriétaires terriens mais à les protéger. Il a aussi ajouté que des dispositions, notamment des locations simples, ont été prévues pour ceux n'ont pas les moyens de faire la location-vente pour acquérir les logements destinés à la vente.

Suite aux travaux parlementaires réalisées en 2020, il a été révélé que 30 565 hectares de terrain ont été mobilisées dans le Grand Ouaga par les promoteurs immobiliers. « En rapportant la superficie totale de ces parcelles à usage d'habitation, nous obtenons un nombre de 600 000 parcelles de superficie moyenne de 300m2. Le nombre de promoteurs immobiliers est passé de 09 en 2009 à 275 à ce jour », rappelle Mikaïlou Sidibé. Par ailleurs, le gouvernement dit avoir pris bonne note des différentes recommandations faites par les députés en vue d'une meilleure résolution du passif foncier.

Après ces échanges, les députés ont passé en revue l'ensemble des 106 articles répartis dans 8 chapitres de ce projet de loi. À l'issue des amendements et recommandations, les 70 votants du jour ont, à l'unanimité, adopté ce présent projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso malgré une abstention observée à l'adoption de l'article 58.

Des innovations majeures ont été apportées afin de recadrer le secteur de l'activité de promotion immobilière au Burkina Faso. Ainsi, la promotion immobilière a été redéfinie et exclut dorénavant les promoteurs immobiliers privés des opérations d'urbanisme, notamment le lotissement ou la restructuration. Désormais, le promoteur immobilier, qui ne peut plus être qu'une personne morale, ne peut qu'édifier, améliorer, réhabiliter ou étendre des constructions sur des terrains urbains aménagés. Seuls l'Etat et les collectivités territoriales sont donc habilités à mener des opérations d'aménagement.

Il y a aussi l'interdiction de vente des terrains nus (parcelles). Une autre innovation majeure est l'obligation mise à la charge du promoteur immobilier, dans le cadre de son projet immobilier, de réaliser préalablement, un minimum d'investissements acceptés par l'administration, avant de pouvoir obtenir une cession définitive des terrains. De plus, les projets immobiliers ne peuvent plus être réalisés que dans les communes disposant de documents de planification urbaine. On note aussi la limitation des superficies aux fins de promotion immobilière à cinq hectares maximum.

Des sanctions ont été aussi prévues et revues dans ce projet de loi. Au titre de ces sanctions, il sera possible désormais, au ministre chargé de l'urbanisme et de la construction, de transiger en cas d'infraction à la législation sur la promotion immobilière, à l'exception des infractions en matière fiscale ou environnementale. Enfin, les sanctions applicables en cas d'infraction, non seulement ont vu leurs quanta relevés en ce qui concerne les amendes, mais aussi et surtout, incluent désormais des peines privatives de liberté.

Mikaïlou Sidibé, ministre en charge de l'urbanisme, s'est réjoui de l'adoption de ce projet de loi. « Nous allons aller très vite à l'application de la loi. Et cela va passer par l'élaboration des décrets d'application mais également une campagne intense de communication, de sensibilisation pour expliquer la loi aux praticiens mais également aux possesseurs terriens et également à tous ceux qui interviennent dans le secteur de la construction », précise-t-il.

Il soutient qu'une partie du problème foncier au Burkina Faso est maitrisée avec l'adoption de ce projet de loi. « On peut dire qu'il y a une composante de la bombe (problème foncier) identifiée et maitrisée, étant donné qu'il y a beaucoup de difficultés dans le foncier. Mais nous pensons qu'avec cette loi, nous allons résoudre une partie de la question foncière et les autres questions seront également prises en charge au fur et à mesure », a indiqué Mikaïlou Sidibé.

Au premier plan et en blanc, Adama Yasser Ouédraogo, rapporteur de la CAGIDH, a fait la synthèse du processus d'élaboration et le contenu ce projet de loi avant son adoption

Selon la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains, l'adoption de ce projet de loi permettra entre autres, de recadrer et d'assainir l'activité de promotion immobilière afin d'éviter les dérives, de lutter contre l'accaparement des terres et d'impacter positivement la politique publique en matière de logement, de disposer d'une réforme législative qui place l'immobilier au cœur du développement harmonieux du pays, d'offrir des garanties nécessaires pour encadrer la profession et de contribuer à l'amélioration de l'offre en matière de logement décent, d'assurer une meilleure gestion du foncier national et de préserver les terres cultivables et d'investissement de projets de développement pour les générations actuelles et futures, d'instituer des cadres règlementaires de suivi des activités des promoteurs immobiliers par l'administration publique, de sauvegarder l'intérêt général et la bonne gouvernance en matière immobilière, etc.

Lassina Guiti, vice-président de la CAGIDH a rappelé qu'il n'est plus question de vendre des parcelles nues mais des logements à des prix sociaux au profit des populations burkinabè

« Cette loi prend en compte les projets déjà en cours. On demande désormais aux promoteurs immobiliers de construire des logements qu'ils vont revendre aux Burkinabè. Comme vous le savez, la Constitution reconnait le droit au logement et une parcelle n'est pas un logement. Donc, ce que nous voulons promouvoir, c'est le logement, qu'on puisse construire des logements sociaux et les vendre aux Burkinabè à un prix social. Les promoteurs immobiliers déjà attributaires de parcelles doivent se conformer à la nouvelle loi. Cela ne veut pas dire qu'on va leur retirer ces parcelles mais tout simplement, ils peuvent voir avec l'Etat, comment l'Etat va aménager ces hectares et les céder par 5 hectares pour qu'ils puissent construire des logements sociaux qu'ils vont mettre à la disposition de nos populations. S'ils ont purgé les droits fonciers auprès des possesseurs terriens, cela ne veut pas dire qu'il faut vendre des parcelles nues, il faut laisser aménager et construire des logements sociaux qu'on mettra à la disposition des populations », clarifie Lassina Guiti, vice-président de la CAGIDH.

Dr Ousmane Bougouma, président de l'ALT a félicité les députés pour avoir selon lui, ignoré « des propositions alléchantes et indécentes », dans le cadre du vote de ce projet de loi portant promotion immobilière

Tout en saluant l'adoption de ce projet de loi, le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, a félicité les députés pour avoir selon lui, ignoré « des propositions alléchantes et indécentes », dans le cadre du vote de ce projet de loi portant promotion immobilière. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Promotion immobilière : Accusée de non-respect de ses engagements, la société Abdoul'Service réagit et brandit des « preuves » de ses actes

Wed, 21/06/2023 - 00:40

La société de promotion immobilière Abdoul'Service a animé une conférence de presse et une visite de terrain, ce mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou, sur ses sites de Saaba et Boassa. Une sortie qui fait suite aux récentes revendications des résidents qui reprochent au promoteur immobilier de ne pas jouer franc-jeu.

Las de ce qu'ils qualifiaient de fausses promesses, des résidents de la cité Saaba 2 d'Abdoul'Service organisaient le 13 mai dernier, un sit-in au siège de la société. Munis de banderoles et de pancartes, ils avaient exigé de la société le respect de ses engagements contractuels en matière de délivrance de titres fonciers et de viabilisation de la cité à travers l'alimentation en eau potable, l'électrification et l'aménagement des voiries. Deux semaines plus tard, c'était au tour du collectif des résidents de la cité de Boassa d'entrer dans la danse.

Devanture d'une villa Abdoul Service dans la commune rurale de Saaba

Face à toutes ces récriminations, le président-directeur général de la société, Abdoul Ouédraogo, et ses collaborateurs ont apporté leur part de vérité. Tout en reconnaissant le bien-fondé de la lutte des résidents, le promoteur d'Abdoul'Service a indiqué à la presse que certaines déclarations avancées par les résidents lors de leurs sorties n'étaient pas justes.

Il a par exemple indiqué que pendant que la société était en pourparlers avec la Société nationale d'électricité du Burkina Faso (SONABEL), les résidents de la cité Saaba 2 ont réclamé des lampadaires solaires. « Nous avons mis près de 80 lampadaires en attendant l'arrivée de la SONABEL, mais les résidents de la cité n'en n'ont pas fait cas », regrette le P-DG d'Abdoul'Service.

Durant la conférence de presse, le P-DG Abdoul Ouédraogo était accompagné de son collaborateur Yacouba Barry

Deux conventions signés avec la SONABEL et l'ONEA

Selon Abdoul Ouédraogo, sa société a signé le 7 juin 2023 une convention avec la SONABEL, après des négociations avec le ministère de l'Energie. Cette convention porte sur l'alimentation électrique des sites d'Abdoul Service à Saaba 2, Zagtouli 1, Zagtouli 2, Boassa et Bassem-Yam. Selon les documents qu'il a brandis, cette convention s'élève à deux milliards six cent seize millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille cinq cent francs CFA. « Nous avons signé la convention pour apaiser les tensions de ceux qui sont dans les cités ».

« Avec les résidents de la cité Saaba 2, nous avons tenu plus de cinq rencontres. Personne à Saaba 2 ne peut lever le doigt pour dire qu'il n'y a pas d'eau dans la cité. Au moment de leur sit-in, seule l'extension de la cité n'avait pas d'eau », a indiqué Abdoul Ouédraogo, qui ajoute qu'une autre convention d'un milliard de francs CFA a été signée avec l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour l'alimentation en eau potable sur les sites de Bassem-Yam et Silmiougou.

Le promoteur d'Abdoul Service a brandi des titres fonciers déjà disponibles

Une route bitumée de trois kilomètres à Saaba

En ce qui concerne l'aménagement de la route d'accès à la cité, Abdoul'Service précise qu'elle a financé la réalisation d'une route de trois kilomètres à hauteur d'un milliard de francs CFA, de l'intersection du marché de Saaba jusqu'à la cité. « Nous n'avions même pas besoin de faire cette route car cela ne relève pas de notre convention. Mais, nous estimons que quand vous logez des citoyens, vous devez quand même leur permettre de circuler tranquillement pour rejoindre leurs domiciles », a-t-il relevé.

Cette réalisation a été saluée par le président de la délégation spéciale de la commune rurale de Saaba, Kassoum Kaboré. Interrogé à la mairie, lors de la visite de terrain, il a égrené les actes posés par la société au profit de sa collectivité : une ambulance, un corbillard et un cimetière de treize hectares dont trois hectares ont été clôturés.

Pour accéder au site de la cité de Saaba, les journalistes ont emprunté la route bitumée par la société immobilière longue de trois kilomètres

De l'eau dans la cité de Boassa en attendant l'électricité

Propriétaire d'une villa F3 haut standing de 35 millions de francs CFA dans la cité de Boassa dans laquelle il vit maintenant depuis deux mois, Mathieu Segda semble avoir toutes les commodités chez lui. « Vous pouvez entrer visiter. J'ai eu mon titre foncier il y a un an de cela. J'ai l'eau et l'électricité. J'utilise pour l'instant des plaques solaires, mais j'espère que d'ici là le promoteur ferra venir la SONABEL », a-t-il souhaité.

Notons qu'avant l'alimentation en eau potable de l'ONEA dans cette cité située à la périphérie ouest de Ouagadougou, Abdoul'Service avait réalisé, sur conseil de l'Office, deux châteaux, un en contrebas et un autre en hauteur. « Comme les sites sont en hauteur, l'ONEA nous avait dit que cela prendrait donc du temps pour l'arrivée de l'eau. Nous avons dépensé plus de trois cent millions de francs CFA pour ces châteaux d'eau. Nous avons mis des compteurs individuels dans chaque maison depuis maintenant quatre ans. Quand l'ONEA est arrivée, il a retiré la fontaine qui était plus en contrebas pour faire ses branchements », indique le P-DG d'Abdoul'Service. Il a relevé que les résidents, malgré leur mécontentement, auraient dû reconnaître les efforts fournis par la société.

De l'eau disponible chez un résident de la société Abdoul'Service à Saaba

Des titres fonciers disponibles pour certains mais ça traine pour d'autres

Quant aux titres fonciers, la société de promotion immobilière indique en avoir obtenu pour certains résidents « Quand vous déposez les demandes des titres fonciers, on vous donne le titre foncier mère. C'est après le morcellement qu'on donne les titres fonciers individuels. Pour Saaba 2, nous avons un titre foncier mère et des titres fonciers individuels. Il y a des dossiers qu'on a déposés depuis mars 2020, mais on n'a pas encore eu gain de cause », explique Abdoul Ouédraogo qui a brandi le titre foncier mère de Boassa, qu'il dit détenir depuis 2015.

A la cité de Boassa, Segda Mathieu affirme avoir déjà son titre foncier depuis maintenant un an

« Pour la cité de Boassa, nous avons fait le dépôt pour l'obtention depuis octobre 2019. Et c'est dans ce mois de juin 2023 que nous avons pu récupérer les titres fonciers. Et ce n'est pas en grand nombre. Comme nous avons plusieurs sites, nous déposions une centaine par site pour le dépôt. Nous avons eu des problèmes avec les impôts lors de leur récent déménagement. Nous avons perdu des documents et nous étions obligés d'y retourner. Maintenant, nous n'allons plus avec un grand nombre », se justifie Abdoul'Service.

Avant l'arrivée de l'ONEA dans la cité de Boassa, Abdoul Service indique avoir construit deux châteaux d'eau pour les résidents

« 80 000 personnes logées depuis 2012 »

Notons que c'est en 2012-2013 qu'Abdoul'Service international a commencé ses activités de promotion immobilière au Burkina Faso après la Côte d'Ivoire. La société dispose de neuf sites et affirme avoir logé jusqu'à ce jour près de 80 000 personnes. Selon le promoteur, les logements sociaux sont accessibles à partir de 7 500 000 francs CFA et 9 850 000 francs CFA. La société a inauguré cette année la première cité fermée du pays qui abrite une soixantaine d'appartements et villas sur une superficie d'un hectare. Souvent critiquée pour son manque de communication avec les résidents de ses cités, la société, tout en reconnaissant ces insuffisances, dit travailler à s'améliorer. Elle a indiqué qu'elle a mis en place au sein des cités des comités de suivi composés de résidents et d'agents d'Abdoul'Service.

HFB
Lefaso.net

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Procès Vincent Dabilgou : L'aventure prend fin pour l'avocat du NTD

Wed, 21/06/2023 - 00:35

Selon Jean Gabriel Séré, des pièces présentées par le conseil de Vincent Dabilgou, figurent quelques unes qui sont d'ordre confidentiel. Pour lui, certaines informations contenues dans ces pièces sont seulement connues de Me Bougoum, avocat du NTD. Ce dernier est, à l'en croire, son conseil dans une affaire à Ziniaré, où il lui est reproché les faits de subornation de témoin. Il estime donc que c'est lui qui les auraient filées au conseil de l'ex ministre. Des accusations que Me Bougoum juge inconcevables, affirmant tout de même qu'il se déportera du dossier si l'autorité compétente, en l'espèce le bâtonnier, juge qu'il y a bel et bien conflit d'intérêt.

"Il a été relevé par le prévenu Jean Gabriel Séré que j'ai fourni des informations qui pourraient l'accabler dans ce procès. Je l'ai mis au défi de me montrer les preuves qui montrent que je suis à l'origine de ces pièces dont il parle, mais jusque là rien. Néanmoins, il semblerait que ma présence dans ce procès est gênante. Je voudrais donc me déporter de ce dossier, à la seule condition que je saisisse l'autorité compétente, aux fins d'obtenir un avis d'elle sur cette question de conflit d'intérêt. Je ne me bats pas pour rester dans un dossier car, autant il y aura des prévenus à cette barre, autant il y aura des avocats compétents pour les défendre. Seulement, il s'agit d'un problème de déontologie et je suggère que l'on suive les textes en la matière." Voilà en quelques mots les propos de Me Bougoum suite à la question de conflit d'intérêt soulevée au cours des débats, en cette matinée du mardi 20 juin 2023.

Pour les conseils de Jean Gabriel Séré, la décision de Me Bougoum de se déporter du dossier est sage. Toutefois, nul besoin de suspendre l'audience pour saisir le bâtonnier de l'ordre des avocats car, ici, il est question des droits de la défense. Par conséquent, le tribunal est compétent pour trancher hic et nunc. "M. le président, il est vrai que c'est le bâtonnier qui régule les questions d'exercice de la profession d'avocat et celles de déontologie. Seulement, nous estimons qu'ici, il est question de savoir s'il a fourni des documents qui peuvent compromettre la défense de Jean Gabriel Séré. Nous n'avons aucune garantie que les éléments dont il a connaissance au sujet de notre client dans l'affaire à Ziniaré, ne seront pas évoqués dans ce débat. Nous n'entendons non plus pas lui demander le contenu des documents de ce dossier. Pour cela, il est bien qu'il se déporte, mais pas besoin d'aller devant le bâtonnier pour savoir s'il y a conflit d'intérêt ou pas. Vous êtes entièrement compétent pour nous départager sur ce sujet" a expliqué Me Ouali, avocat de Jean Gabriel Séré.

Idem pour le procureur qui, lui aussi, attribue la compétence au tribunal pour cette question de droit. "Il s'agit ici d'un incident d'audience et je me demande qui d'autre que vous est mieux indiqué pour se prononcer sur la question. Aussi, nous sommes là pour une question de droit et c'est devant vous que l'on doit débattre de cette question. Troisièmement, on parle des droits de la défense et là encore il n'y a que vous qui êtes compétent pour cela. On n'a pas besoin de débattre longuement sur ça" a t'il dit à ce propos.

Après que chacune des parties se soit exprimée, le tribunal a, suite à une suspension de 20 minutes, décidé : de prendre acte de la décision de Me Bougoum de se déporter tout en soulignant qu'il existe bel et bien un conflit d'intérêt dans ce dossier ; de poursuivre les débats en joignant l'incident de faux au fond (cela veut dire que le caractère faux des pièces en cause sera révélé au moment où le juge rendra son verdict).

Au vu de cette décision qui met fin au parcours du conseil du NTD, Vincent Dabilgou a exprimé le souhait de se dépêcher un nouvel avocat pour défendre les intérêts du parti. Demande qui a été acceptée par le tribunal, renvoyant ainsi l'affaire au lundi 26 juin 2023.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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