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Impact du Covid-19 sur l'agriculture : Le Réseau des organisations paysannes plaide pour un meilleur accompagnement des producteurs

Wed, 09/09/2020 - 00:39

Les productions agricoles subissent les conséquences des mesures prises pour lutter contre le Covid-19. Le Réseau des organisations paysannes pour une synergie d'actions au Burkina (ROPSA-B) interpelle donc le gouvernement sur la nécessité et l'urgence de prendre des mesures pour renforcer la résilience des populations rurales vulnérables victimes des décisions préventives de la pandémie.

Au cours d'un point de presse, le mardi 8 septembre 2020 au Centre de presse Norbert-Zongo de Ouagadougou, les membres du réseau ont fait entendre leur cri de cœur. Jules Zongo, président du ROPSA-B, a déclaré que les mesures de prévention du Covid-19 ont engendré une perturbation du marché des produits agricoles.

Les conséquences qui en découlent sont entre autres l'inaccessibilité des produits alimentaires, la fluctuation des prix des produits agricoles et les pertes de revenus pour les producteurs. A ce titre, il estime à coup de plusieurs milliards les pertes enregistrées par les producteurs, notamment ceux de la pomme de terre, de la tomate, et de l'anacarde. Ces derniers, au risque de voir leurs productions pourrir, ont été obligés de les vendre à des prix bas.

Jules Zongo, président du ROPSA-B, invité le gouvernement à se pencher sur la situation des producteurs agricoles.

Des insuffisances dans la distribution des intrants

En rappel, pour aider les producteurs agricoles à faire face à la situation, le gouvernement avait entrepris une opération de distribution d'intrants et de denrées alimentaires à prix social. Bien qu'elle soit salutaire, la mise en œuvre de cette mesure a présenté des insuffisances qui, selon les membres du réseau.

Il s'agit de l'utilisation des messages électriques pour informer les paysans bénéficiaires de ces intrants, la défaillance des réseaux de communication en milieu rural, la méconnaissance de la structure de distribution par les paysans, la faible implication des agents d'encadrement agricole, des élus des Chambres régionales d'agriculture et de la Chambre nationale d'agriculture dans le processus de distribution.

Les hommes et femmes de média.

Abréger la souffrance des populations vulnérables

Au regard de la situation, le réseau a invité le gouvernement à prendre des dispositions utiles pour abréger la souffrance des populations rurales vulnérables. Comme mesure urgente, le ROPSA-B propose, entre autres, la réalisation d'une enquête sur l'opération de « distribution des intrants agricoles » de cette année ; l'opérationnalisation du fonds de lissage destiné aux producteurs d'anacarde ; la responsabilisation des différentes structures, à savoir la Chambre nationale d'agriculture (CNA), les Chambres régionales d'agriculture (CRA) et les Organisations professionnelles agricoles dans l'opération de distribution d'intrants ; l'appui de la CNA et des CRA en ressources humaines et financières nécessaires.

Le ROPSA-B propose aussi de mettre en place des mécanismes de financements adaptés à la spécificité de chaque filière pour relancer les activités agro-sylvo-pastorales ; réduire les taux d'intérêts sur les crédits agricoles ; construire des magasins centralisateurs équipés (capacité minimale de 500 tonnes) pour le stockage des produits agricoles.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Fonctionnement des juridictions au Burkina : Le PNUD et le Conseil supérieur de la magistrature outillent une vingtaine de journalistes

Wed, 09/09/2020 - 00:35

Dans le but de permettre aux hommes de médias de se familiariser avec le fonctionnement des juridictions, le Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (SP/CSM), en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a organisé une formation de journalistes du 1er au 4 septembre 2020 à Ouagadougou.

« Lactivité des autorités judiciaires, le fonctionnement des juridictions et les procédures qui les régissent sont mal connus et souvent même mal compris par le public et les médias ». Cest partant de ce constat que le Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (SP/CSM) a jugé nécessaire doutiller une vingtaine de journalistes. Il sagit de renforcer leurs connaissances sur le fonctionnement des juridictions, les procédures applicables et la communication des informations judiciaires aux populations.

Ousmane Mamane, conseiller technique principal en Etat de droit, de justice et droits humains au PNUD Burkina.

Au nom du représentant du PNUD au Burkina, Ousmane Mamane, conseiller technique principal en Etat de droit, de justice et droits humains, a indiqué que les médias sont devenus une étape importante entre les citoyens et les décisions de justice. Si le fonctionnement des juridictions et les procédures qui les régissent sont mal connus et mal compris par des professionnels des médias, les informations qui seront communiquées aux citoyens seront davantage confuses. Cette formation, à len croire, répond à un triple intérêt : la soif des citoyens davoir les informations judiciaires, la volonté de la presse de satisfaire le public et la bonne compréhension des procédures et décisions que la justice attend.

Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean Mazobé Kondé.

Selon le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean Mazobé Kondé, cette formation était très attendue par sa structure. « Lorganisation de cette formation vise à pallier un tant soit peu la méconnaissance du fonctionnement des juridictions et des procédures par des hommes de médias, et dautre part, par les populations pour lesquelles et au nom desquelles la justice est rendue », a-t-il indiqué.

« On rejette toujours la faute sur la justice »

Durant quatre jours, les journalistes ont eu des échanges suivis des communications sur lorganisation judiciaire au Burkina Faso ; la procédure en matière civile, commerciale et administrative ; la procédure pénale ; et la communication de linformation judiciaire à la population.

Dans sa communication sur linformation judiciaire à la population, lenseignant-chercheur Dr Lacina Kaboré a insisté sur la Vulgarisation de linformation juridique (VIJ), qui est issue dune méthode spécifique en évolution quil conviendra détudier. « La VIJ est une science en développement, qui possède des valeurs en faveur du droit à linformation juridique du citoyen », a-t-il défini.

Les participants à cette formation doivent être des bons canaux pour les informations judiciaires.

Par ailleurs, il a invité les hommes de médias à utiliser le « plain language », qui signifie « langage clair » en français. « Cette notion de Plain language découle dune démarche globale dont le but est de rendre compréhensibles les informations auprès du public en utilisant un langage courant et moins de jargon spécialisé. Cela pourrait sapparenter à une forme de transparence », a-t-il indiqué.

Cest le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ziniaré, Tondjoa Sagnan, qui a présenté la procédure pénale aux journalistes. Pour sa part, après avoir défini le concept de « procédure pénale », il a cité les trois systèmes de procédure pénale que sont la procédure pénale accusatoire, la procédure pénale inquisitoire et la procédure pénale mixte.

Le dernier sur la liste est lexemple du Burkina Faso. « Linitiative de la poursuite appartient au ministère public, conformément au système inquisitoire, mais la victime peut également déclencher laction publique par une plainte avec constitution de partie civile ou par citation directe (système accusatoire) », a-t-il expliqué.

Salimata Ouédraogo, journaliste au bimensuel Eveil-Education de Koudougou. La photo de famille.

La qualité des communications et des échanges ont permis aux participants de mieux comprendre certains rouages du système judiciaire burkinabè et dôter des préjugés. « On rejette toujours la faute sur la justice en disant quelle ne fait pas son travail. A lissue de cette formation, on a compris que la justice est accessible pour tout le monde. Lorsquon a un problème, il ne faudrait pas hésiter à aller vers la justice afin dobtenir gain de cause », a confié Salimata Ouédraogo, journaliste au bimensuel Eveil-Education de Koudougou.

Il faut noter que lappui du PNUD Burkina à cette formation intervient dans le cadre de lexécution de son programme de Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit (CoSED) rattaché au programme du ministère de la Justice du Burkina.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Categories: Afrique

Préservation et protection de l'environnement : Une quinzaine de techniciens en réfrigération et climatisation formés aux bonnes pratiques

Tue, 08/09/2020 - 23:33

Le directeur général de la préservation de l'environnement, Désiré Ouédraogo, a présidé, ce mardi 8 septembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie d'ouverture de la formation des techniciens formateurs en réfrigération et climatisation au Burkina Faso.

Ils sont une quinzaine de techniciens formateurs en réfrigération et climatisation qui bénéficient de cette formation sur les bonnes pratiques en matière de froid et climatisation. Pendant trois jours (du 8 au 10 septembre 2020), il sera en effet question pour eux de maîtriser la gestion du circuit frigorifique et le fonctionnement des compresseurs, condenseurs, évaporateurs et détendeurs.

En plus de ces aspects, ils aborderont également les questions du principe de fonctionnement des machines de récupération et le recyclage des fluides frigorigènes. A cela s'ajoute la question de la maîtrise de la manipulation des fluides frigorigènes inflammables et leur impact sur l'environnement, à savoir l'appauvrissement de la couche d'ozone et les changements climatiques.

La maîtrise de toutes ces bonnes pratiques, selon le directeur de la préservation de l'environnement, Désiré Ouédraogo, est un devoir pour le Burkina Faso qui s'est engagé dans la préservation de l'environnement et la promotion de la santé à travers son adhésion au protocole de Montréal. Et ces bonnes pratiques en matière de froid et de climatisation, dit-il, constituent un maillon très important dans la préservation et la restauration de la couche d'ozone mais aussi dans la lutte contre le changement climatique.

Désiré Ouédraogo, directeur général de la préservation de l'environnement

« C'est pourquoi, dans le cadre du plan de gestion de l'élimination des hydro-chlorofluorocarbures (HCFC), notre pays bénéficie, à travers le protocole de Montréal, d'un appui pour le renforcement de la capacité des acteurs dans le domaine », a indiqué le directeur de la préservation de l'environnement.

Transmettre les bonnes pratiques en matière de froid et climatisation

Ainsi, pour l'atteinte de cet objectif concernant la préservation de l'environnement et la promotion de la santé, chacun doit jouer sa partition, a lancé le coordonnateur du Bureau national d'ozone. C'est pourquoi, souligne-t-il, il est attendu de ces formateurs qu'ils soient des relais autour d'eux afin de transmettre les bonnes pratiques apprises en matière de froid et de climatisation.

Car pour lui, le froid et la climatisation ne sont plus un luxe mais plutôt une nécessité absolue, parce qu'ils sont omniprésents dans tous les domaines de la vie. Et cette formation, poursuit-il, s'inscrit dans le cadre de la prévention afin de préparer les populations aux bonnes pratiques en matière de gestion du froid et de la climatisation, ce qui contribuera à la préservation de l'environnement et la promotion de la santé.

Madi Sakandé, expert et consultant de l'ONUDI pour la formation des formateurs techniciens en réfrigération et climatisation

Et l'expert et consultant de l'ONUDI, Madi Sakandé, de renchérir en indiquant que cette formation est capitale pour les pays qui ont adhéré au protocole de Montréal en particulier pour le Burkina Faso qui est en train d'utiliser les réfrigérants appelés « HCFC ». Ces nouveaux types de réfrigérants sont souvent inflammables et qui sont causes d'appauvrissement de la couche d'ozone.

Mais à travers le protocole de Montréal, un certain nombre d'éléments de règlementation ont été mis au niveau des pays pour leur réduction, a-t-il laissé entendre, tout en faisant savoir que c'est dans ce sens que cette formation est capitale afin d'expliquer aux formateurs les dangers liés à l'utilisation de ces types de réfrigérants avant qu'ils n'inondent le marché africain, surtout burkinabè.

Une photo de famille entre les formateurs en réfrigérateurs et les experts dans le domaine

La formation des formateurs en réfrigération et climatisation a été initiée avec l'accompagnement de l'Organisation des Nations unies pour le développement de l'industrie (ONUDI). Selon son représentant résident au Burkina Faso, Frédéric Nikiema, l'ONUDI accompagne tous les pays qui ont adhéré au protocole de Montréal dans la mise en œuvre de leur plan de gestion d'élimination des HCFC à l'horizon 2030. « Le renforcement des capacités et le don de matériel technologique dont la formation sont donc quelques-unes des collaborations entre le gouvernement du Burkina Faso, les techniciens de froid et l'ONUDI au cours de ces dix dernières années », a rappelé Frédéric Nikiema.

Yvette Zongo
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Meeting d'Ostrava : Hugues Fabrice Zango termine 2e avec 17,42 m

Tue, 08/09/2020 - 22:42

Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a fait une performance de 17,42 mètres, ce mardi 8 septembre 2020 au meeting d'Ostrava.

Devancé par l'américain Christian Taylor (17,46 m), Hugues Fabrice Zango a pu prendre le dessus sur l'allemand Hess Max qui est arrivé troisième avec 16,89 mètres.

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Categories: Afrique

FBF : Le Comité exécutif de Lazare Banssé est connu

Tue, 08/09/2020 - 22:00

Annoncée depuis quelques jours, la composition du Comité exécutif de la fédération burkinabè de football (FBF) est désormais connue.

C'est ce mardi 8 septembre 2020 que le bureau, composant le Comité exécutif de la FBF a été rendu public. D'abord annoncé par certains médias, c'est la page des fans du nouveau président de la FBF qui a confirmé l'information.

Beaucoup de changements sont à noter. Le poste de premier vice-président est occupé par le président du Rail club du Kadiogo (RCK), Ibrahim Yanogo. Issa Sidibé des Hauts-Bassins est le 2e vice-président chargé des ligues régionales.

Salifou Guigma, par ailleurs directeur général de la radio Horizon FM et vice-président de l'AJSB fait son entrée à la Communication. A la Commission centrale des arbitres, Boureima Zio remplace David Yaméogo. Au football féminin, Isabelle Hall succède à Denis Compaoré qui est désormais chargé des infrastructures.

Comité de large ouverture, le président Lazare Banssé est allé chercher du renfort dans les soutiens de Hamadi Traoré. En effet, Haïbata Niampa est la nouvelle Chargée des affaires sociales, de la solidarité et de la reconversion des joueurs.
La nouvelle équipe entrera en fonction après la passation prévue pour le jeudi 10 septembre 2020.

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Composition du nouveau Comité exécutif :

Président : Lazare Banssé

1er vice-président chargé des commissions permanentes et ad 'hoc : Ibrahim Yanogo ;

2e vice-président chargé des ligues régionales : Issa Sidibé ;

3 e vice-président chargé de la sécurité et des compétitions : Rasmané Semdé ;

4e vice-président chargé des finances : Idrissa Kafando ;

Chargé de la commission centrale des arbitres : Boureima Zio ;

Chargé de la commission audit interne : Abdouramane Ouattara ;

Chargé de la commission médicale : Alain Traoré ;

Chargé de la commission protocole : Abdoulaye Zongo ;

Chargé de la commission juridique et d'octroi de licence des clubs : Sibiri Jean Claude Ramdé ;

Chargé de la commission statut et transfert des joueurs : Hallassane Ouédraogo ;

Chargé de la commission communication, marketing et sponsoring : Salifou Guigma ;

Chargé de développement FIFA Forward : Moussa Dahani ;

Chargé du football de masse et diversifié : Daniel Gandéma ;

Chargé des infrastructures : Denis Compaoré ;

Chargé de la sécurité : William Combary ;

Chargé de la coopération régionale et internationale : Bertrand Kaboré ;

Chargée du développement du football féminin : Isabelle Tall ;

Chargée des affaires sociales, de la solidarité et de la reconversion des joueurs : Haïbata Niampa ;

Chargé du suivi du programme et des projets : Moustapha Degtoumda ;

Chargé de la normalisation des écoles et centres de formation et de la relève : Raymond Dagba.

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Année académique 2020-2021 : l'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) recrute

Tue, 08/09/2020 - 16:30

L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) porte à la connaissance des nouveaux bacheliers et parents d'élèves que les inscriptions sont ouvertes au sein de son établissement.

L'ISCOM, ce sont des formations théoriques et pratiques aux métiers du numérique assurées par des professionnels expérimentés et des enseignants aguerris dans des filières innovantes :
le journalisme numérique
la communication numérique des organisations
la création publicitaire numérique
le web-développement

Conditions d'admission :
Journalisme numérique, communication numérique des organisations, création publicitaire numérique : Bac A, D, G
web-développement : Bac C, D, E, F

Débouchés professionnels :
En journalisme numérique : Journaliste, Web-journaliste, Rédacteur Web, Bloggeur professionnel, Content manager
En communication numérique des organisations : Community manager, chargé de communication, attaché de presse, chargé de relations publiques, etc.
En création publicitaire numérique : Web-marketeur, Concepteur-rédacteur, Média-planneur, Responsable marketing digital, Chef de publicité, Chargé de création publicitaire, infographiste, etc.
En informatique : Webmaster, Graphiste Web, Web-designer, Infographiste, Concepteur multimédia, Développeur mobile, etc.

Modalités d'inscription :
L'admission se fait après un dépôt de dossier et un entretien de motivation.
NB : effectif limité à 20 par promotion
Pour cette rentrée académique, une réduction est offerte aux cinq (05) premiers inscrits à l'ISCOM : -25% sur les frais de scolarité.

Plus de renseignements au :
72 83 05 05
56 91 75 75
Ou consultez notre site web : www.iscom-bf.net

ISCOM : Les métiers du numérique, les clés de l'avenir !

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Crise politique au Mali : La CEDEAO ordonne une transition civile au plus tard le 15 septembre 2020

Tue, 08/09/2020 - 14:39

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a tenu sa 57e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et gouvernement, le lundi 7 septembre 2020 à Niamey, au Niger.

Plusieurs sujets ont été au menu des échanges. En ce qui concerne la crise au Mali, la conférence a demandé que « le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020 ». Ci-joint le communiqué final.

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Politique : Lizèta KAMBOU/BONKOUNGOU, la fille du PDG d'EBOMAF se retire du bureau exécutif de l'ADN

Tue, 08/09/2020 - 14:30

Aussitôt porté sur les fonts baptismaux, le nouveau parti, "Alliance pour le développement national" (ADN) enregistre déjà une demande de retrait de sa vice-présidente, Mme Lizèta KAMBOU/BONKOUNGOU, la fille du PDG du Groupe EBOMAF.

En effet, dans une lettre qu'elle a adressée au ministre d'État, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, dont notre Rédaction a obtenu copie, l'actuelle Directrice Générale Adjoint (DGA) du Groupe EBOMAF exige le retrait pur et simple de son nom de l'arrêté portant reconnaissance du parti ci-dessus dénommé.

Concernant les raisons d'une telle décision, elle soutient, entre autres qu'après réflexion, elle entend "demeurer apolitique à l'image du premier responsable du Groupe", pour éviter tout amalgame entre ses activités de manager d'entreprises et son adhésion à un parti politique.

La démission de la DGA pourrait annoncer, apprend-on, celle du directeur de cabinet du PDG du groupe EBPMAF, Prosper Bassolé, qui occupe le poste de Secrétaire chargé des Relations extérieures de l'ADN, pour les mêmes motifs.

Ces retraits de taille seront certainement ressentis comme un coup dur par l'ADN qui affiche déjà des ambitions pour les élections couplées à venir notamment les législatives. Avec le retrait de la fille du PDG du Groupe EBOMAF, des observateurs avertis du paysage politique burkinabè prédisent déjà la mort prématurée de ce parti dans les tout prochains jours. Attendons de voir.

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Lire aussi : Elections de 2020 au Burkina : La fille du PDG d'EBOMAF se lance en politique

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Zones d'insécurité au Burkina : Plus de 535 500 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aigüe

Tue, 08/09/2020 - 14:29

Les enfants paient le plus lourd tribut d'une triple crise sécuritaire, sanitaire et alimentaire. Ce que relève l'enquête nutritionnelle dans les communautés et les sites d'accueil des personnes déplacées internes au Burkina Faso. Des enfants malnutris aigus, 156 500 présentent une forme sévère de malnutrition, pécise un communiqué de l'Unicef sur l'étude, le lundi 7 septembre 2020.

La collecte des données de l'enquête nutritionnelle a été réalisée en juillet et août 2020 par l'ONG Davycas, en appui au ministère de la Santé, avec l'accompagnement du Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Unicef. Elle a couvert onze communes regroupant une forte concentration de populations déplacées internes et visait à fournir des données représentatives de la situation nutritionnelle des enfants âgés de moins de cinq ans pour une meilleure planification des interventions en matière de nutrition.

Ainsi, à Gorom-Gorom dans la région du Sahel, et sur site d'accueil de populations déplacées de Barsalogho dans la région du Centre-Nord, la prévalence de la malnutrition aigüe globale chez les enfants de moins de cinq ans est respectivement de 18,4% et 16,1%. Des chiffres qui depassent le seuil alarmant de 15% fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La situation nutritionnelle est également préoccupante dans les communes de Dori, Gorgadji, Bourzanga et Fada N'Gourma qui enregistrent des prévalences allant de 12,5 à 13,6%. Contrairement aux autres communes, la situation est moins alarmiste à Barsalogho, Kongoussi, Ouahigouya, Kaya et Matiacoali. Les taux de prévalence de malnutrition aiguë globale variant entre 8,6% et 9,6%.

Risque de mortalité neuf fois plus élevé...

Des facteurs aggravants qui entraînent la dégradation de la situation nutritionnelle des enfants identifiés lors de l'enquête, l'on peut retenir le déplacement des populations suite à l'insécurité, la réduction de l'accès aux moyens d'existence et la réduction de l'accès aux soins de santé et de nutrition. Mais ce n'est pas tout. La pandémie de Covid-19 a également impacté les ménages et leurs capacités à subvenir aux besoins premiers de leurs enfants.

L'enquête a également révélé que les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère présentent un risque de mortalité neuf fois plus élevé que celui des enfants bien nourris. Pour preuve, sur le site d'accueil des populations déplacées de Barsalogho et dans la commune de Gorgadji, les taux de mortalité infantile ont franchi le seuil de référence d'un décès pour 10 000 enfants par jour. Ils sont respectivement de l'ordre de 1,3 ‰ et 1,7 ‰. La situation nutritionnelle pourrait se détériorer si aucune disposition urgente n'est prise.

Dépister et traiter les enfants malnutris dans les zones les plus isolées

L'Unicef en est consciente. C'est pourquoi, elle s'est résolument engagée à intensifier les efforts avec les partenaires et les autorités pour assurer la continuité des services de nutrition dans les zones difficiles d'accès et offrir un paquet intégré de prévention et de prise en charge de la malnutrition. Ce qui permettra d'atteindre ces enfants qui sont dans un besoin urgent. « C'est essentiel car une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours et premiers mois, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu'ils tombent malades », explique le représentant adjoint de l'Unicef au Burkina Faso, James Mugaju.

Au titre des actions, les agents de santé à base communautaire sont mobilisés pour se rendre dans les zones les plus isolées afin de dépister et traiter les enfants malnutris au niveau communautaire. Ils prodiguent également des conseils sur les pratiques optimales d'alimentation pour le nourrisson et le jeune enfant, y compris dans les situations d'urgence.

L'Unicef, de son côté, soutient les autorités sanitaires et redouble d'efforts pour l'achat et l'acheminement dans les formations sanitaires des aliments thérapeutiques nécessaires au traitement de la malnutrition aiguë. Il s'agit notamment du lait et d'aliments thérapeutiques prêt à l'emploi. A ce jour, plus de 52 600 cartons d'aliments thérapeutiques (soit 737 tonnes) ont été acheminés dans les formations sanitaires, et 51 685 enfants malnutris aigus sévères ont été traités depuis janvier 2020. L'ambition du pays est de tenir la promesse du Programme 2030 de redoubler d'efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) notamment en matière de nutrition.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Lutte contre le terrorisme : La Force conjointe G5 Sahel découvre « un important plot logistique » dans le Gourma malien

Tue, 08/09/2020 - 14:28

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la Force conjointe G5 Sahel (FC-G5S) a découvert un important plot logistique des Groupes armés terroristes (GAT), au cours d'une opération de contrôle de zone dans le Gourma malien, le 26 août 2020, nous rapporte la cellule de communication de la FC-G5S.

A en croire le communiqué, un Echelon tactique interarmes (ETIA) malien de la Force conjointe a été pris à parti par plusieurs terroristes, alors qu'il était en progression vers la ville de Kobou.

Après quelques échanges de tirs, les GAT « ont choisi de fuir le combat, abandonnant derrière eux une vingtaine de motos, des moyens de communication et une importante quantité de carburant. »

Par ailleurs, la FC-G5S dit contribuer au retour progressif de l'Etat dans la zone des trois frontières (Burkina Faso, Mali et Niger). Cette action s'inscrit dans le cadre de l'opération SAMA, conduite depuis plusieurs mois par le Poste de commandement conjoint (PCC) de Niamey.

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Traitement des enfants associés aux groupes armés : Un protocole d'accord entre le Burkina et l'Unicef en cours d'élaboration

Tue, 08/09/2020 - 13:30

Il se tient, du 7 au 9 septembre à Koudougou, un atelier de cadrage du projet de protocole d'accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le Système des Nations unies sur le traitement des enfants associés aux groupes armés. C'est le ministre de la Justice, Garde des sceaux, René Bagoro, qui a présidé l'ouverture des travaux, en présence du représentant résident de l'Unicef au Burkina Faso.

En 2015, le Burkina Faso enregistrait ses premiers attentats. Et depuis lors, ils ne cessent de se multiplier avec la particularité que de plus en plus des enfants y sont associés. Le traitement de ces derniers lorsqu'ils sont en contact avec le système judiciaire est assez complexe et requiert de la part des acteurs, des compétences spécifiques à même de leur permettre de les prendre en charge conformément aux engagements internationaux du Burkina Faso en la matière.

Les participants ont trois jours pour trouver un terrain d'entente propice à la gestion des enfants impliqués dans les conflits armés

C'est pour trouver une solution au problème qui se pose que le ministère de la Justice, à travers la Direction générale de la justice pénale et du sceau, organise, du 7 au 9 septembre à Koudougou, un atelier de cadrage du projet de protocole d'accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le Système des Nations unies sur le traitement des enfants associés aux groupes armés.

En rappel, l'Unicef et l'ONUDC, en vue de renforcer de façon durable les capacités des acteurs judiciaires ainsi que de ceux de la société civile sur le traitement des enfants associés, recrutés, et exploités par des groupes extrémistes violents et terroristes, ont apporté leur contribution technique et financière à l'Etat burkinabè en vue de l'organisation d'un atelier de réflexion sur la question en 2019.

Venus de différentes juridictions et de directions centrales, les participants devront se doter de compétences nouvelles pour la gestion des cas d'enfants mineurs en situation de conflits armés à travers le protocole d'accord.

A cet atelier, il avait été recommandé l'élaboration d'un protocole d'accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le Système des Nations unies sur la question du traitement des enfants rencontrés au cours de conflits armés au Burkina Faso. Avant la mise en route de ce protocole d'accord, il est apparu important de discuter de son contenu avec toutes les parties prenantes, d'où l'organisation de cet atelier de cadrage à Koudougou.

Un atelier dont l'objectif premier est de permettre à toutes les parties prenantes de mieux s'imprégner des enjeux du protocole d'accord et d'être au même niveau de compréhension quant à sa conformité avec la législation burkinabè. Aussi, il s'agira de façon particulière, durant les trois jours de concertation, de permettre à chaque participant de connaître les fondements juridiques des principes de Paris et la conformité du protocole d'accord avec le droit burkinabè applicable aux mineurs ; de permettre aux participants de chaque structure et institution de se prononcer sur le contenu du projet de protocole ; de permettre aux parties prenantes de comprendre le rôle du Système des Nations unies et celui de l'Etat burkinabè dans la mise en œuvre du protocole d'accord ; d'examiner ensemble les différentes activités susceptibles d'être prises en compte par le protocole ; de permettre aux participants de se prononcer de façon claire sur ce qu'ils ne souhaitent pas voir apparaître dans le protocole pour des raisons qu'ils exposeront ; et enfin de convenir ensemble de l'ossature et du contenu provisoire du projet protocole.

Le représentant résident de l'Unicef au Burkina, Ibrahim Cissé, a salué la clairvoyance du Burkina qui a accepté de réviser ses textes de lois pour tenir compte de la spécificité des enfants pris dans les conflits armés

Tenir compte de l'intérêt supérieur des mineurs

A l'ouverture de l'atelier, le représentant résident de l'Unicef au Burkina Faso, Ibrahim Cissé, a dit toute sa satisfaction de voir cet atelier se tenir pour statuer clairement sur le traitement à réserver aux enfants impliqués le plus souvent de façon innocente dans les conflits armés. L'occasion sera donnée à chaque partie prenante, notamment l'Unicef, de donner sa position sur le traitement à réserver à ces enfants. Le patron de l'Unicef, au non du Système des Nations unies, a félicité et encouragé le gouvernement burkinabè à travers le ministère de la Justice qui a vu juste en mettant ce protocole d'accord en chantier.

Pour sa part, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Réné Bagoro, en ouvrant les travaux de l'atelier, a indiqué que la ratification par le Burkina Faso de la convention relative aux droits de l'enfant et de la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant a marqué un tournant décisif en matière de protection judiciaire des enfants.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Raogo YAMEOGO
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Appel à candidature pour le recrutement de quatre cent (400) étudiants en première année de Licence

Tue, 08/09/2020 - 11:30

Il est porté à la connaissance du public que l'Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) lance un appel à candidature, au titre de l'année académique 2020-2021, pour un recrutement sur dossier de quatre cent (400) étudiants en première année de Licence.

A. Parcours de formation en Licence

Programmes

Filières

Nombre de places disponibles

Sciences Fondamentales

Mathématiques (Modélisation, Simulation et Calcul Scientifique/ Mathématiques -Informatique)

100

Physique et Ingénierie de l'énergie (Energie, Energies Renouvelables et Efficacité Energétique)

100

Sciences du Numérique

Génie Logiciel ("Pure Developer")

150

Sciences Transversales

Géomatique Appliquée (Système d'Information Géographique et Télédétection spatiale)

50

Les informations détaillées des différents parcours peuvent être consultées sur le site web de
l'UV-BF (www.uv.bf).

B. Durée de la formation
La formation se déroule en six (06) semestres sous forme d'unités d'enseignement à distance et en présentiel.

C. Conditions de candidature

Filières

Conditions

Licence Mathématiques

Etre titulaire du baccalauréat C, D, E ou équivalents des sessions 2019 et 2020

Licence Physique et Ingénierie de l'énergie

Etre titulaire du baccalauréat C, D, E ou équivalents des sessions 2019 et 2020

Licence "Pure Developer"

Etre titulaire du baccalauréat C, D, E ou équivalents des sessions 2019 et 2020

Licence Géomatique Appliquée

Etre titulaire du baccalauréat C et D ou équivalents des sessions 2019 et 2020

D. Frais d'inscription/formation annuels

Les différents frais sont établis comme suit :

Frais

Étudiants / Espace UEMOA

Étudiants / Hors Espace UEMOA

Salariés

Non-salariés

Salariés

Non-salariés

Inscription

50 000 FCFA

15 000 FCFA

250 000 FCFA

250 000 FCFA

Formations

Physique

450 000

350 000

500 000

400 000

Mathématiques

450 000

350 000

500 000

400 000

Génie logiciel

450 000

400 000

550 000

400 000

Géomatique appliquée

450 000

350 000

500 000

400 000

E. Composition du dossier de candidature

• Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président de l'UV-BF ;
• Un curriculum vitae ;
• Une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès au baccalauréat ;
• Une photocopie légalisée du relevé de notes du baccalauréat ;
• Des photocopies légalisées des bulletins de notes de la Seconde à la Terminale ;

• Un certificat de nationalité pour les candidats étrangers ;
• Une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport ;
• Une quittance de paiement des frais de participation au test de quinze mille (15 000) F CFA (non remboursables) payables à l'Agence Comptable de l'Université Virtuelle ;

• Un extrait d'acte de naissance.

F. Chronogramme de la sélection
Sélection sur dossiers : 29 septembre au 2 octobre 2020
Publication des résultats : lundi 5 octobre 2020
Pour tous renseignements complémentaires, adressez-vous aux contacts suivants :
Téléphone : +226 02 20 31 31 - Site web : www.uv.bf Courriel : info@uv.bf

NB :

• Les pré-inscriptions en ligne sont faites à l'adresse : https://forms.gle/PAoTP9RZCeapRk228
• Les dossiers physiques de candidature sont reçus du lundi 14 au vendredi 25 septembre 2020, de 8 h à 15 h à l'Université virtuelle du Burkina Faso sise à Ouaga 2000 ;
• Les frais de formation des meilleurs dossiers nationaux, de chaque filière, sont pris en charge par la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur ;
• L'ordinateur portable est un outil indispensable à l'UV-BF et son acquisition reste à la charge de l'étudiant.

Le Président

Pr Jean-Marie DIPAMA
Chevalier de l'Ordre National

Categories: Afrique

Avis de recrutement de vingt (20) commerciaux

Tue, 08/09/2020 - 11:30

Dans le cadre du renforcement de son réseau commercial, la Générale des Assurances recherche des candidatures pour le recrutement de vingt (20) commerciaux à Ouagadougou.

PROFIL RECHERCHE

• Etre âgé de 18 à 40 ans ;
• Avoir au moins le niveau de la classe de Terminale ;
• Disposer d'un moyen de déplacement ;
• Etre dynamique et prêt à atteindre les objectifs de production ;
• Avoir le contact commercial (facilité de contact, sympathie, persuasion, capacité d'analyse et de synthèse, …) ;
• Etre immédiatement disponible.

COMPOSITION DU DOSSIER

• Une demande manuscrite non timbrée adressée à Monsieur le Directeur Général de la Générale des Assurances ;
• Un curriculum vitae détaillé ;
• Une copie du diplôme ou un certificat de scolarité ;
• Une photo d'identité récente.
• Une copie de la pièce d'identité (CNIB)

MODE DE RÉMUNÉRATION

Les commerciaux recrutés seront rémunérés à la commission, plus une base fixe très intéressante.

Les dossiers de candidature doivent parvenir au plus tard le vendredi 25 septembre 2020 à 16H30 au siège de la Générale des Assurances, sise à l'immeuble Espace Fadima, Avenue du Président Aboubacar Sangoulé LAMIZANA, Tel : 25 31 77 75.

PS : Le nombre de dossiers de candidature est limité à deux cents (200).

Categories: Afrique

Centre de Langues de l'Université Joseph KI-ZERBO : Début des cours de la 1re session de l'année académique 2020-2021 le 1er Octobre 2020

Tue, 08/09/2020 - 10:30

Le CLU-JKZ Centre de Langues de l'Université Joseph KI-ZERBO précédemment CLU-JKZ a le plaisir d'informer les institutions privées et publiques élèves, étudiants, travailleurs et toute personne désireuse d'apprendre ou de perfectionner son anglais que les cours de la 1ère session de l'année académique 2020-2021 débutent le 1er Octobre 2020 à 18 heures dans ses locaux sis à l'Université Joseph KI-ZERBO.

Les inscriptions et réinscriptions ont lieu du 1er Septembre au 30 Septembre 2020 de 8 h à 15h 30, sauf samedi et dimanche.

Le CLU-JKZ offre aussi des cours spécialisés à la carte et bien d'autres services (Traduction Interprétation – séjour linguistique au Ghana).

Les cours se dérouleront 2 à 3 fois par semaine de 18 heures à 20 heures 30mn.
Pour tout renseignement contacter le CLU-JKZ ou téléphoner au 70 23 88 58 /
76 60 25 12 ou au 65 82 56 65.

LE CLU-JKZ : LE CENTRE DE LANGUES DE L'EXCELLENCE
La Direction

Categories: Afrique

Ouagadougou : Un corps sans vie repêché dans le barrage N°1 à Rimkièta

Tue, 08/09/2020 - 00:46

Ce lundi 7 septembre 2020, un corps sans vie d'une femme a été repêché par les sapeurs pompiers dans le barrage n°1 de l'arrondissement 3 de Ouagadougou ( quartier rimkieta).

Selon les riverains, la victime doit être résidente d'un autre quartier. Car tous ceux qui sont présents sur les lieux disent ne pas reconnaître le corps.

Selon le constat fait sur le cadavre par les pompiers, cette dernière était âgée d'environ 40 ans et plus.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Bilan des opérations de sécurisation : Une base terroriste démantelée

Tue, 08/09/2020 - 00:45

10 opérations aériennes (appui aérien, suivi de convoi, transport et fret) 35 opérations de sécurisation de marchés et lieux de culte 249 patrouilles et escortes. Et une base terroriste démantelée Tel est le point hebdomadaire des opérations de sécurisation des forces armées nationales du 31 août au 06 septembre.

Categories: Afrique

Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d'un centre d'accueil

Tue, 08/09/2020 - 00:36

Dans une correspondance épistolaire adressée au président du Faso, Zakaria Bandaogo plaide pour la création d'un centre d'accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes.

Lettre à lire ci-dessous

Burkina Faso
Unité-Progrès-Justice
Ouagadougou, le 04 septembre 2020
A
Son excellence Monsieur le Président du Faso,
Chef suprême des armées
OUAGADOUGOU

Objet : Plaidoyer pour la création d'un centre
d'accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes.

Excellence, monsieur le Président du Faso,

Je viens très respectueusement par la présente lettre, faire un plaidoyer auprès de votre très haute bienveillance, la création d'un centre d'accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes et l'intensification de la communication sur les modes de recrutements des terroristes sur toute l'étendue du territoire et plus particulièrement dans les zones à forte influence terroriste.

Monsieur, le président, d'abord je tiens à relever que cette proposition peut paraître incongrue aux jeux de certaines personnes et partant fera l'objet sans doute d'un débat houleux au sein de l'opinion nationale.
De plus, je ne suis pas un spécialiste de la lutte contre le terroriste ; il est donc possible que je sois dans l'erreur.

Toutefois, je crois en la capacité de l'être humain de se remettre en cause, de constater son erreur et de revenir sur le droit chemin.
Cela fait déjà bientôt cinq (05) ans que le peuple est engagé dans la lutte contre hydre du terrorisme. Si nous ne changeons pas de stratégie de lutte, nous risquons de durer davantage dans cette voie dont l'issue est incertaine.

Partant du constat fait par les acteurs engagés au premier plan dans cette lutte, notamment les militaires qui affirment que les terroristes sont des nationaux, nos frères, nos fils, nos pères ; alors je suis convaincu que nous pouvons tendre la main à certains d'entre eux pour les aider à sortir de ce bourbier.

Convaincu par ailleurs, qu'il est possible qu'actuellement il existe dans le rang des terroristes, des personnes qui se sont rendus compte qu'ils ont été trompés ;
Convaincu qu'ils existent des parents qui sont outrés, souffrants, malheureux de voir leurs enfants devenir terroristes et qui, s'ils savent qu'au lieu d'être exécutés, ces enfants trouveront un cadre d'encadrement et de réinsertion sociale, vont les dénoncer et les conduire dans ce lieu ;

Convaincu qu'il existe des terroristes qui voudront revenir en arrière parce qu'ils sont pris de remords et de regret pour les atrocités commises ou subies ;
Convaincu que s'il n'existe pas un cadre sécurisé pour accueillir ceux qui voudront déserter de cette horde de malheur, entre la crainte de représailles de leurs camarades du mal et la peur d'être exécuter par nos forces de défense et de sécurité (FDS), ces derniers continueront toujours de se battre comme terroristes pour leur survie ;

Je suis convaincu que même s'il existe des terroristes volontaires et convaincus, il est aussi possible qu'on devienne terroriste par erreur, terroriste par ignorance, terroriste par contrainte.

En conséquence, excellence monsieur le président, si vous offrez à toutes ces catégories de personnes citées, la possibilité de se repentir, de s'amender et de revenir sur le droit chemin, je suis sûr que les groupes terroristes vont enregistrer des défections considérables dans leur rang.
Cela aura l'avantage de renforcer notre renseignement, de mieux préparer nos stratégies de lutte et de permettre à des familles éprouvées de récupérer leurs enfants égarés.

En l'absence d'un tel centre, je me demande aujourd'hui, si un terroriste décide de déposer les armes, où ira-t-il pour se protéger non seulement des représailles de ses ex-camarades, de la traque des FDS mais aussi du désir de vengeance ou du rejet de la communauté ?

Il convient de noter que je parle d'un centre d'accueil et non d'une prison ou d'un lieu d'interrogatoire. Sinon l'objectif recherché de sera jamais atteint.
Excellence monsieur le Président, j'ignore si dans ces localités des radios ou des télévisions émettent toujours normalement, mais il est nécessaire pour que ce message soit accessible à tous, que ces canaux de communications puissent être effectifs dans ces zones.

Si d'aventure, ces canaux n'existent plus, il sera convenable de les rendre opérationnels car il faut préparer le peuple à accepter le retour de ces frères égarés et donner un autre son cloche différent de ce que les terroristes divulguent dans ces zones. Sinon si les populations ne reçoivent pas d'autres messages en dehors de ceux des terroristes, elles finiront par se convaincre que les terroristes même un combat légitime.

En outre, avec l'avènement de la COVID-19, la communication intensive sur la maladie et son mode de transmission a été d'un tel succès que même dans les zones reculées du pays, chaque enfant, chaque jeune, chaque vieux, sait comment faire pour se protéger de cette maladie.

Mais malheureusement monsieur le Président, cette maladie est venue trouver notre premier mal qu'est le terrorisme.

Monsieur le Président, je ne sais pas ce qui est fait en termes de communication pour expliquer à la jeunesse, à la population entière, ce mal terroriste et les moyens de protection et de prévention. En clair comment la jeunesse peut-elle se protéger d'un recrutement terroriste s'il n'existe pas une connaissance sur leur stratégie de recrutement ?

C'est pourquoi, je vous prie, Monsieur le Président, d'intensifier la communication sur les moyens de protection des modes de recrutement des terroristes. Sinon il se peut que des individus par ignorance ou naïveté s'enrôlent dans leur rang sans le savoir et soient incapables d'y ressortir.
Tout en vous souhaitant, bonne réception, je vous prie, Excellence Monsieur le Président, de recevoir mes salutations les plus respectueuses.

BANDAOGO Zakaria

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina Faso : 11 nouveaux cas et un décès à la date du 5 septembre 2020

Tue, 08/09/2020 - 00:35

Sur 338 échantillons analysés, le Burkina Faso a enregistré 11 nouveaux cas à la date du 5 septembre 2020. Tous de transmission communautaire, 5 cas ont été enregistrés à Bobo-Dioulasso, 3 à Ouagadougou, 1 à Boromo et 2 à Gaoua.

A la même date, neuf cas de guérison ont été enregistrés. Ce qui porte à 1112 le nombre des guérisons. On a enregistré un décès portant à 56 le nombre des personnes décédées de la maladie.

Le nombre des cas actifs est désormais de 295. Pour rappel, le Burkina Faso a enregistré 1 463 cas confirmés dont 502 femmes et 961 hommes depuis le 9 mars 2002, date de découverte des premiers cas.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Education : Quelles astuces pour mieux assurer la responsabilité parentale dans une famille monoparentale ?

Tue, 08/09/2020 - 00:30

Les sociétés humaines sont en proie de nos jours à des crises profondes. La société est malade et les signes apparents sont l'angoisse, les scènes de violences, l'effritement des relations humaines, et j'en passe. Cet état de fait s'explique par la déstructuration de la famille, cellule de base de la société. La famille demeure une institution importante dans le fonctionnement de celle-ci à travers son rôle fondamental de socialisation et d'intégration sociale de l'individu. Préoccupée par cette situation, Pascaline TAMINI, ex Ministre de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale affirmait en 2007 lors de la journée internationale de la famille que « la famille burkinabè est malade de notre individualisme, de notre égoïsme, de notre manque de tolérance et de solidarité ».

De plus en plus, la famille traditionnelle ou élargie fait place à celle nucléaire. De nouvelles types de famille font leur apparition surtout en milieu citadin, parmi lesquels la famille monoparentale. La monoparentalité n'est plus une exception, elle est devenue progressivement une réalité sociale en raison de la fragilité et de l'instabilité qui caractérisent les unions conjugales de nos jours. Par famille monoparentale, elle peut s'entendre comme une famille qui comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires.

En clair on fait référence ici aux parents qui élèvent seuls leurs enfants. Le plus souvent cette lourde responsabilité est assurée par les mères. L'augmentation très importante des familles monoparentales s'est réalisée en écho à un bouleversement de la société, à une modification profonde de ses repères et de ses mentalités. Le nombre de familles monoparentales s'expliquerait par les divorces ou les séparations de couple, la banalisation de l'union libre, la migration, le décès de l'un des parents et le statut de mère célibataire.

Concernant le premier facteur expliquant la monoparentalité à savoir le divorce ou la désunion des couples, il est bel et bien une triste réalité. En 2018, le seul tribunal de grande instance de Ouagadougou a enregistré plus de mille quatre cents (1400) demandes de divorce. Selon le PNEVF(Politique Nationale de l'Education à la Vie Familiale) il est de constat que près de la moitié des femmes en milieu citadin ont leur union dissoute avant le 5eme anniversaire de mariage. La hausse du nombre de divorce mérite une attention particulière. En tant que technicien des relations humaines, nous suggérons :

L'accompagnement des futurs couples par les services sociaux en particulier ceux des mairies à la vie conjugale afin de minimiser les ruptures au sein des couples. Pour les couples en instance de divorce ou déjà divorcés, il faudrait la culture de tolérance et de dialogue après la séparation. Cela implique que les enfants ne doivent pas être aliénés c'est-à-dire utilisés comme des objets de chantage.

Pour revenir aux cas des familles monoparentales, il faut dire que c'est une charge non negligeable pesant sur les épaules d'un seul parent. De ce fait, la gestion de la famille monoparentale exige du parent concerné un ultime don de soi, des sacrifices, des préservations. Conscient des difficultés que vivent ces familles, nous profitons de cette tribune pour proposer des conseils qui sont loin d'être exhaustifs à celles-ci en trois(03) points :

1. Développer une capacité organisationnelle

S'occuper d'une famille quand on est seul parent est stressant avec les exigences de la vie professionnelle. Pour ce faire une organisation rigoureuse s'impose. Cela revient à se faire établir un emploi de temps et prendre soin de se lever tôt. Pratiquement, il convient de hiérarchiser les taches et rayer de la liste ce qui n'est pas indispensable.

2. Développer un réseau social

Dans la monoparentalité, l'erreur à ne pas commettre est le repli sur soi et la solitude. Il est important de bien s'entourer. Les proches, les amis, la famille peuvent être d'un grand soutien pour assurer la garde des enfants et les conduire à l'école en cas d'indisponibilité. Les parents se trouvant dans cette situation peuvent se retrouver pour échanger sur les difficultés vécues en vue d'une partage d'expérience.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Karim OUEDRAOGO,
Elève Inspecteur d'Education Spécialisée à l'Institut National de Formation en Travail Social (INFTS)

Tel : 70718801/66405038

Email : aorema222@gmail.com

Categories: Afrique

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