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Tranche commune entente Niamey 2020 : Le Burkina remporte le plus gros lot

Tue, 29/09/2020 - 01:53

Le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patin D. Naza, a présidé, lundi 28 septembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de remise des lots aux heureux gagnants de la 26e édition de la Tranche commune entente organisée cette année à Niamey au Niger. Le but de ce jeu qui se tient chaque année est de favoriser l'intégration entre les peuples des pays membres du Conseil de l'entente : Burkina Faso, Niger, Togo, Bénin et Côte d'Ivoire.

A cette 26e édition de la Tranche commune entente, cinq Burkinabè ont décroché le gros lot. La somme totale remportée par ces cinq heureux gagnants s'élève à plus de 18 millions de F CFA. Pour le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patin D. Naza, cette année, le Burkina Faso est encore sorti vainqueur en remportant le plus gros lot qui est de 10 millions de F CFA. Le directeur général n'a pas manqué de féliciter les gagnants.

Le directeur général de la LONAB, Patin D. Naza, félicite les lauréats pour la confiance accordée à sa structure

Parmi les heureux gagnants burkinabè, c'est Sotisse Tiendrébéogo qui repart avec le plus gros lot : un chèque de 10 millions de F CFA. Pour cet employé de commerce, qui n'est pas à son premier gain, cette somme servira à améliorer son activité et à diversifier ses services.

Sotisse Tiendrébéogo reçoit son chèque des mains du DG de la LONAB, Patin D. Naza

Quant au deuxième gros lot, d'une valeur de cinq millions de F CFA, c'est Boukary Balim qui l'a décroché. « Cet argent me permettra d'augmenter la popote de ma femme », lâche-t-il en souriant.

Les cinq lauréats de la 26e édition de la tranche commune entente en attente de leurs lots

Les pays organisateurs de la Tranche commune entente sont le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Bénin et la Côte d'Ivoire. Cette activité, selon les organisateurs, a pour objectif de consolider l'intégration sous-régionale, lutter contre la pauvreté et soutenir les populations à travers des œuvres sociales et communautaires. Rendez-vous est donc pris en 2021 en Côte d'Ivoire, pour la 27e édition.

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Fondation Lucie-Kaboré-Traoré : Une kermesse pour scolariser des orphelins

Tue, 29/09/2020 - 01:38

La Fondation Lucie-Kaboré-Traoré a organisé, le dimanche 27 septembre 2020 à son siège à Ouagadougou, un « Dassandaaga » (kermesse). Elle a voulu en ce jour joindre l'utile à l'agréable, en rassemblant les membres de ladite Fondation et en permettant aux veuves d'exposer plusieurs mets locaux. Les bénéfices obtenus leur permettront de scolariser leurs enfants.

La rentrée scolaire a toujours été une source de stress pour les parents, en particulier pour les populations vulnérables. Dans cette situation, les veuves se retrouvent souvent toutes seules à chercher des ressources pour scolariser leurs progénitures.

Hélène Simporé, l'une des veuves membre de la fondation

Consciente de cette lourde charge qui pèse sur elles, la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré a décidé de leur venir en aide. Le dimanche 27 septembre 2020, elle a organisé une kermesse pour leur permettre de récolter des fonds pour financer la scolarité des orphelins dont les mères sont dans des conditions de vie précaires. Les femmes ont proposé des plats made in Burkina aux participants : tô, tomousso, gonré, zamné, babenda, sans oublier les boissons locales comme le dolo. En outre, des enveloppes surprises ont permis aux plus chanceux de repartir avec des lots.

Selon la coordonnatrice de la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré, Dr Alice Zoungrana/Kaboré, cette kermesse entre dans le cadre des activités génératrices de revenus des veuves. « Les représentantes des veuves de Ouagadougou et de l'intérieur du pays ont proposé des plats. A la fin de l'activité, elles se partageront les bénéfices en parts égales », a-t-elle expliqué.

Docteur Alice Zoungrana-Kaboré,coordonnatrice de la Fondation Lucie Kaboré-Traoré,

Marie-Joseph Saré/Zoungrana est la responsable des activités génératrices de revenus au sein de la fondation. Il s'agissait, selon ses dires, de joindre l'utile à l'agréable en rassemblant les membres et en favorisant le travail pour que les veuves récoltent de l'argent nécessaire pour assurer la rentrée scolaire de leurs enfants.

« La fondation m'a aidée »

Hélène Simporé est l'une des exposantes à la kermesse. Veuve depuis plusieurs années, elle affirme que depuis le décès de son époux, c'est la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré qui lui vient en aide. « La fondation m'a aidée avec mes orphelins. J'espère récolter assez d'argent aujourd'hui pour mieux subvenir aux besoins de ma famille », ajoute-t-elle.

B.S.
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Categories: Afrique

Matchs amicaux des Etalons : Kamou Malo convoque 27 joueurs contre Madagascar et la RDC

Tue, 29/09/2020 - 01:21

Les Étalons affrontent les 9 et 12 octobre 2020 en amical international les équipes de la République démocratique du Congo et du Madagascar.

Pour ces deux matchs amicaux, le sélectionneur national, Kamou Malo a fait appel à 27 joueurs. A la tour, l'inamovible quator, Dayo, Edmond,, Steeve, Yacouba conserve sa place.

Le milieu de terrain reste aussi quasi inchangé. Charles Kaboré, Adama Guira, Alain Traoré, Abdoul Razack Traoré vont tenir le milieu.

A la pointe de l'attaque, pour remplacer le néo-retraité Aristide Bancé, l'entraîneur peut compter sur Franck Lassina Traoré. Quatre locaux font également partie du groupe.

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Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina Faso : 20 nouveaux cas et un décès à la date du 26 septembre 2020

Tue, 29/09/2020 - 01:19

Le point de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso fait état de 20 nouveaux cas à la date du 26 septembre 2020. Ouagadougou compte 13 cas, 6 à Fada N'gourma et 1 à Bobo-Dioulasso.

Au même moment, trois cas de guérison ont été enregistrés portant à 1279 le nombre total des personnes guéries de la maladie. Malheureusement un décès a été enregistré portant à 57 les cas de décès.

Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso compte 2028 cas confirmés dont 681 femmes et 1347 hommes. 692 cas sont encore sous traitement.

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Recrutement de vingt (20) inscrits sur titre pour la formation au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI)

Mon, 28/09/2020 - 20:30

Le directeur général de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI) informe les personnes intéressées, titulaires d'une maîtrise ou d'un Master en sciences sociales (Droit, Sciences Economiques et de Gestion, Philosophie, Sociologie, Histoire-Géographie, Lettres…) qu'au titre de l'année académique 2020-2021 l'institut recrute sur titre vingt (20) inscrits sur titre pour la formation au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI).

Le recrutement se fera sur sélection de dossiers.

1- CONDITIONS DE CANDIDATURE :

Peuvent faire acte de candidature :

les personnes titulaires de la Maîtrise ou du Master en Droit, Sciences Economiques et de Gestion, Lettres, Sociologie, Histoire-Géographie, Anglais, Philosophie ; autre diplôme reconnu équivalent ;

les employés des services publics, privés ou de la société civile remplissant les conditions de candidature ci-dessus mentionnées et recommandées par leur structure.

2- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :

une demande manuscrite timbrée à 200F adressée à Monsieur le Directeur Général de l'INHEI ;
Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une photocopie du reçu de paiement des frais d'instruction des dossiers (montant 15 000 Francs CFA) ;
une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès à la maîtrise ou au master ;
les relevés des notes de maîtrise ou de master ;
une copie légalisée de la pièce d'identité ou de la carte nationale d'identité burkinabè (pour les nationaux) ;
une lettre de motivation signée du candidat ;
un engagement signé du candidat, à ne pas exiger son intégration dans un emploi de la fonction publique à l'issue de sa formation.

3- DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature seront réceptionnés du 10 septembre au 30 octobre 2020 de 08 H à 15 H à l'Institut des Hautes Etudes Internationales, sis à Loumbila (sur la route de l'ENEP).
Les frais de dépôt et d'instruction des dossiers, payables auprès de l'Agent Comptable de l'institut sont de quinze mille (15 000) francs CFA non remboursables.

4- INFORMATIONS IMPORTANTES

Les employés des services publics, privés ou de la société civile doivent fournir une lettre de recommandation de leur hiérarchie les autorisant à suivre la formation pendant deux (02) ans ;

L'admission à la formation ne donne droit ni à une bourse ni à une aide quelconque ;

La durée de la formation est de deux (02) ans. Elle est sanctionnée par le Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI). L'obtention de ce diplôme ne donne pas droit à une intégration dans un emploi de la fonction publique ;

La formation se déroule en régime présentiel. Par conséquent, tous ceux qui sont admis seront tenus de respecter rigoureusement les horaires de cours, de participer aux évaluations, aux séminaires et sorties pédagogiques sur le terrain ;

Le début des cours de la 1ère année sera fixé ultérieurement par un Arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique.

les frais de formation sont fixés ainsi qu'il suit :

• Nationaux : 600 000 F CFA par an,
• Non nationaux 1 500 000 F CFA par an,
• Les frais d'inscription : 15 000 F CFA.

Didace Zidahon GAMPINE
Chevalier de l'Ordre National
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Categories: Afrique

In memoria : Docteur SANNE Évrard Stéphane Salam

Mon, 28/09/2020 - 20:00

29 SEPTEMBRE 2015 - 29 SEPTEMBRE 2020

05 ans qu'il a plu à Dieu de rappeler auprès de lui son serviteur Docteur SANNE Évrard Stéphane Salam
Précédemment médecin en santé publique A la direction des établissements de santé(Ex).

Les grandes familles SANNE – OUOBA à Sankouissi – Mogtédo – Ouagadougou – Kantchari,

Madame SANNE/OUOBA Alice Patricia, les enfants : Serge Philippe, Kiswensida Khalyle Boris et Sidbé Nhourdine Yann,

Les familles alliées : SANDWIDI – KAGAMBEGA – OUAMENGA – BAGGNAN - YANOGO – KONE – DERA – NANA – KABORE – TAPSOBA – KIRAKOYA – KAFANDO – YARA – OUEDRAOGO – BIHOUN – SANOGOH à Sapaga, Pougma, New York, Ouagadougou, Abidjan, Fada N'gourma, vous invitent à vous unir à elles dans la prière en cet douloureux 5ème anniversaire du décès de leur fils, neveu, frère, cousin, époux, beau-fils, beau-frère, oncle et père, grand- père.

Citation : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants. » Jean D'ormesson

UNION DE PRIÈRE

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Décès du Général Ali Traoré : Le Premier ministre exprime sa compassion

Mon, 28/09/2020 - 18:48

Dans un message publié sur sa page Facebook, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a exprimé sa compassion suite au décès du Général de Division, Ali Traoré.

"J'ai appris avec une profonde affliction, la disparition du Général de Division Ali Traoré, des suites de maladie. Il a eu un brillant parcours au sein des Forces armées nationales burkinabè", a écrit le patron de la primature burkinabè.

Le Premier ministre a tenu à rendre hommage à celui qui a été Chef d'Etat-major général des armées du 1er octobre 2006 au 8 juillet 2009 et le premier Général de l'armée de l'air, "pour son apport inestimable dans l'édification de notre pays".

En rappel, le Général Ali Traoré est décédé dans la nuit du 27 au 28 septembre 2020 en Tunisie où il était évacué pour des soins. Il avait 70 ans.

Lire aussi : Armée du Burkina Faso : Le Gal Ali Traoré a passé l'arme à gauche

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Présidentielle de 2020 : Harouna Kindo, le choix du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE)

Mon, 28/09/2020 - 17:16

Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a tenu, le dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou, son congrès extraordinaire. Au cours de cette rencontre, Harouna Kindo a été investi comme candidat du parti pour l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Le MIDE se donne pour objectif de changer la mentalité des jeunes et de les inviter à travailler pour marquer positivement l'histoire du pays.

Des prestations d'artistes, des discours, un défilé de mode et une remise du drapeau national au candidat investi. Ce sont les principaux actes qui ont marqué le congrès du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE). Pour le parti, cette installation du candidat Harouna Kindo est un acte qui va marquer l'histoire du pays, car la jeunesse, à travers Kindo, a décidé de prendre son destin en main.

Pour ce faire, le candidat compte d'abord changer les hommes. En effet, selon lui, le mal du Burkina réside au sein de ses hommes. « Quand les hommes changent, il est évident que le pays aussi évolue », convainc-t-il.

Des militants du MIDE

C'est pourquoi, le MIDE a comme priorité de confier le pouvoir à la jeunesse et de prendre les personnes âgées comme des conseillers de premier rang. « Quand on veut aider quelqu'un à se développer, ce n'est pas en lui donnant du poisson tous les jours, mais lui apprendre à pêcher » a déclaré le candidat du MIDE, Harouna Kindo.

Harouna Kindo après son installation

Le MIDE, dans cette conquête, compte mettre les jeunes au centre de ses préoccupations. Dans la vision du parti, certaines couches de la société doivent bénéficier de plus d'attention de la part des autorités. Ainsi, le MIDE compte octroyer un accompagnement financier mensuel à tous les leaders coutumiers et religieux. « Nous avons décidé de changer en premier lieu les mentalités des Burkinabè, car les Burkinabè ne votent pas l'individu mais votent l'argent », a souligné Harouna Kindo.

Harouna Kindo, le candidat du MIDE

Au regard du taux de chômage des jeunes, le parti veut réadapter le système éducatif à la réalité du Burkina et rendre l'école gratuite. Aussi, le MIDE encourage la consommation des produits burkinabè. « La seule solution pour sortir le Burkina de la pauvreté, c'est de consommer ce que nous produisons et de produire ce que nous voulons consommer », clame le candidat.

Issoufou Ouédraogo
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Armée du Burkina Faso : Le Gal Ali Traoré a passé l'arme à gauche

Mon, 28/09/2020 - 13:46

La triste nouvelle est tombée dans la matinée de ce lundi 28 septembre 2020, le Général de division Ali Traoré est décédé en Tunisie où il avait été évacué pour des soins.

Le Général Ali Traoré a été chef d'Etat-major général des armées du Burkina Faso du 14 nov 2000 au 8 juillet 2009. Il est le premier général et le premier Chef d'Etat-major général des armées issu de l'armée de l'air.

Evacué en Tunisie pour des soins, le Général Ali Traoré a définitivement rangé les armes dans la nuit du dimanche 27 septembre 2020.

Qui est le Général Ali Traoré

Le général de brigade de la Base aérienne, Ali Traoré est né le 14 novembre 1950 à Banfora. De 1978 à 1982, il a été chef des opérations de la Base aérienne.

A partir de l'année 1983, Ali Traoré a occupé les responsabilités de chef des moyens généraux de la Base aérienne. De 1988 à 1989, il a assumé les fonctions de chef de cabinet militaire à la Présidence du Faso.

En 1992, il assurait les fonctions de chef de section Air à l'Etat-major général des armées. A partir de la même année, il devient chef d'Etat-major de l'armée de l'air jusqu'en 1999. De 1999 à 2000, Ali Traoré était le chef d'Etat-major général adjoint des armées. De novembre 2000 à juillet 2009, le général Ali Traoré a été le chef d'Etat-major général des armées du Burkina Faso.

Le général a reçu plusieurs distinctions dont entre autres, celles d'officier de l'Ordre national, commandeur de la Légion d'honneur française, grand officier de l'Ordre du mérite du Conseil international du sport militaire.

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Burkina Faso : Une stratégie nationale pour valoriser l'expertise burkinabè

Mon, 28/09/2020 - 13:30

Le directeur de cabinet du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS), Jean-Marie Sompougdou, a ouvert, le jeudi 24 septembre 2020 à Ouagadougou, un atelier national de la stratégie nationale de validation de l'expertise publique (SNVEP) et son premier plan d'actions triennal. Une stratégie nationale, première du genre, qui vise la promotion de l'expertise publique de façon à la rendre plus compétitive sur le plan national et international.

« La gestion, la promotion et la valorisation de l'expertise burkinabè constituent, un pan majeur de notre politique gouvernementale en cours. Et c'est dans ce sens que toutes les acteurs impliqués à la matière ont réfléchi à la mise en place d'une stratégie nationale qui répondra à ce besoin », a souligné le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Jean-Marie Sompougdou.

Une stratégie nationale de valorisation de l'expertise publique (SNVEP) validée au cours de l'atelier national et dont l'objectif, selon lui, est de promouvoir les compétences publiques afin de les rendre plus compétitives sur les plans national et international. Tout en précisant qu'à ce titre, il y aura la création de structures en charge de la problématique ‘'expertise'' au sein des ministères notamment des Affaires étrangères et de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, du Développement de l'industrie numérique et des postes, etc.

Une vue des acteurs réunis pour valider la première stratégie nationale de validation de l'expertise publique

Parlant des compétences publiques, Jean-Marie Sompougdou a fait savoir que le Burkina Faso en dispose mais elles ne sont pas toujours bien valorisées. A titre d'exemple, le directeur de cabinet du ministre en charge de la Fonction publique a noté qu'à la date du 31 décembre 2017, environ 469 fonctionnaires internationaux burkinabè ont été identifiés dans 24 entités du système des Nations-Unies. « A la date du 31 décembre 2018, poursuit-il cet effectif a été estimé 504 repartis au sein 26 entités du Système des Nations Unies. Un chiffre atteint grâce à l'engagement des différents acteurs du domaine mais qu'il faut travailler à améliorer ».

Pour le Secrétaire permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle, Mathias Traoré et technicien dans le domaine, ces chiffres ne sont pas très reluisants pour le Burkina Faso à comparer à d'autres pays de la sous-région. Selon ces explications, cette stratégie nationale fera en sorte que la représentativité du Burkina soit améliorée sur tous les plans, c'est-à-dire, au niveau national comme international.

Jean-Marie Sampougdou, directeur de cabinet du ministère en charge de la Fonction publique

En matière d'expertise publique, le Burkina Faso en dispose mais le constat sur le terrain a montré que les gens font toujours recours à l'expertise étrangère de sorte que l'expertise nationale ou locale n'a pas toujours été à la hauteur de ce qu'elle est capable de produire. « Il faut prendre des dispositions pour que cette expertise soit mise en évidence et aussi qu'elle soit de qualité et qu'elle contribue à l'amélioration du PIB mais aussi qu'elle parte à la conquête du marché international », conclure-t-il.

Yvette Zongo
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Fasofoot : Difficile début pour l'ASFA et l'EFO

Mon, 28/09/2020 - 13:29

La deuxième journée du championnat national de première division s'est jouée ce week-end (25, 26 et 27 septembre 2020). L'ASFA Yennenga et l'EFO ont respectivement été battues par l'AS Douanes et Rahimo FC. Ces deux équipes mythiques du championnat burkinabè occupent les deux dernières places au classement.

Après une première journée boycottée par sept clubs, le championnat national s'est normalement poursuivi ce week-end. Si certains clubs frondeurs ont pu réduire leur retard, d'autres en revanche sont toujours en quête de leur première victoire.

L'ASFA et l'EFO font partie des équipes qui ont fait mauvaise fortune à cette deuxième journée. Face à Rahimo FC, les Bleu et Blanc de Ouagadougou n'ont pas tenu. Après avoir ouvert le score, les hommes du coach Amadou Sampo vont se faire rattraper avant d'être battus dans les dernières minutes du match.

La situation n'a guère été meilleure pour l'ASFA. En effet, les Or et Vert, après avoir tenu face à une équipe de l'AS Douanes très joueuse, a dû déposer les armes en fin de partie. Dans les quinze dernières minutes, Assami Sansan Dah, le poison de l'équipe des Gabelous, a planté deux buts aux protégés de la Princesse Yennenga. Les hommes de Moussa Traoré dit Falcao n'ont pas pu revenir au score avant la fin de la rencontre.

En déplacement à Bobo-Dioulasso, l'Union sportive de Ouagadougou (USO) a connu un résultat positif. En effet, les Unionistes de Larlé ont disposé de Royal FC sur ses installations sur la plus petite des marques (0-1) grâce à la réalisation de Jean Yao à la 78e minute.

L'AS Sonabel a, quant à elle, illuminé son match contre l'ASEC de Koudougou. Les hommes de Drissa Traoré dit Saboteur, en déplacement à Ouagadougou, ont été battus par des Electriciens dans un grand soir. Les joueurs de Koudougou n'ont rien vu venir, sauf le score en fin de match. Le Rail club du Kadiogo (RCK) n'a pas fait mieux. Les Cheminots qui recevaient le Racing club de Bobo-Dioulasso (RCB) se sont inclinés par un but à zéro (0-1). C'est le même score qui a sanctionné le match qui opposait Léopards de Saint-Camille à l'AS Police. Les policiers se sont aussi imposés par un but à zéro (0-1). A Bobo-Dioulasso, l'USFA est allée battre Vitesse par un but à zéro (0-1). Les hommes de Mamadou Zongo dit Bebeto, qui ont concédé leur deuxième défaite, connaissent un début d'apprentissage difficile dans l'élite burkinabè. Espérons que la machine se mettra très vite en marche.

J.T.B
Lefaso.net

Résultats de la deuxième journée
ASFA Y#AS DOUANES : 0-2
ROYAL FC#USO : 0-1
RCK#RCB : 0-1
AS SONABEL#ASECK : 2-0
MAJESTIC SC#SALITAS FC : 1-2
KOZAF#ASFB : 0-0
RAHIMO FC#EFO : 2-1
LÉOPARDS ST CAMILLE#AS POLICE : 0-1
VITESSE FC#USFA : 0-1

Classement

1er : AS DOUANES 6pts+5
2e : USO 6pts+4
2ex : AS POLICE 6pts+4
2ex : USFA 6pts+4
5e : AS SONABEL 4pts +2
6e : RCB 4pts+1
7e : ROYAL FC 3pts+2
8e : LÉOPARDS 3pts
9e : SALITAS FC 3pts-2
9ex : RAHIMO FC 3pts-2
11e : RCK 1pts-1
12e : ASECK 1pts-2
13e : ASFB 1pts-3
13e : KOZAF 1pts-3
15e : VITESSE FC 0pts-2
16e : MAJESTIC SC 0pts-4
16e : EFO 0pts-4
18e : ASFA Y 0pts-5

Classement des buteurs

1er Assami Sansan Dah (AS douanes) ; Mohamed Lamine Ouattara (AS Sonabel) : 02 buts

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Culture de la paix : Des OSC disent non à la violence en période électorale

Mon, 28/09/2020 - 13:28

Dans le cadre de la Journée internationale de la paix, l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), en collaboration avec le Cadre de concertation des OSC, a organisé la Journée de la paix, le 26 septembre 2020 à Ouagadougou. Plusieurs thématiques sur la paix et la cohésion ont été abordées à travers des panels.

Dans quelques jours, la population burkinabè sera de plain-pied dans la ferveur de la campagne électorale. Au regard du contexte dans lequel se tiennent ces élections, notamment l'insécurité, la stigmatisation ethnique, etc., la population est invitée à cultiver la paix durant le processus électoral.

C'est dans cette lancée que l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), en collaboration avec le Cadre de concertation des OSC, a organisé la Journée de la paix, le 26 septembre 2020.

Les autorités religieuses ont répondu à l'appel des organisateurs.

Pour l'occasion, les participants ont eu droit à plusieurs communications liées à la paix, la cohésion sociale et le rôle de la femme et de la jeunesse dans le processus de paix et de sécurité. Dans sa communication sur le thème « La paix sous menace : comment maîtriser les individualités ? », Dr Luc Marius Ibriga est revenu sur les facteurs de la crise au Burkina.

Luc Marius Ibriga, contrôleur d'Etat, conférencier et modérateur du jour.

Il s'agit, selon lui, de la fragilité de l'Etat, l'appropriation de l'Etat par les citoyens, et enfin l'absence de démocratie sociale, particulièrement la mauvaise répartition des fruits de la croissance. A son tour, Françoise Piauparé, juriste, a développé le thème « Femmes, paix, sécurité et développement : comment renforcer le cadre juridique pour un meilleur leadership des femmes ? ». Elle a invité les femmes à se présenter dans les sphères de décisions et à cultiver le leadership sans complexe.

Safiatou Lopez, présidente de l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne.

Dans la même dynamique, la présidente de l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), Safiatou Lopez, s'est adressée aux participants et à toute la population burkinabè. « Vigilance, prudence, votez en toute liberté sans aucune pression », tels sont les mots qui peuvent résumer son « adresse à la nation ». Consciente que le Burkina Faso n'a pas besoin de violence, elle a invité le peuple burkinabè à prôner la non-violence, surtout durant le processus électoral.
A noter que cette journée a regroupé des populations de diverses localités ainsi que des autorités religieuses.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Rencontres musicales africaines : Concilier musique, digital et économies locales

Mon, 28/09/2020 - 13:28

Les Rencontres musicales africaines (REMA), un évènement pour échanger sur des thèmes liés à l'économie musicale en Afrique, se tiendront du 22 au 24 octobre à Ouagadougou. L'information a été donnée le samedi 26 septembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse.

L'environnement de la musique africaine a été modifié ces dernières années avec le boom du digital. En effet, le phénomène de la digitalisation est un enjeu déterminant pour l'avenir des industries culturelles et créatives avec un taux de pénétration important des smartphones dans les pays. La mutation du digital peut engendrer un impact positif sur la musique. D'où la nécessité pour les acteurs du secteur de mener des réflexions pour faire allier le digital à leur environnement.

Initiées par la Cour du Naaba, dont le promoteur n'est autre qu'Alif Naaba (Mohamed Kaboré à l'état civil), les Rencontres musicales africaines (REMA) seront à leur 3e édition placée sous le thème « Musique, digital et économies locales ; comment développer des outils adaptés ? ».

Les REMA sont un rendez-vous incontournable qui vise à contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique pour en faire un levier, à en croire le directeur de l'évènement, Alif Naaba.

Mettre en réseau

Selon lui, ce rendez-vous a pour objectif de mettre en réseau les acteurs afin qu'ils puissent partager leurs expériences, mettre en lumière les nouveaux talents à travers les « show-cases » (mini-concerts), permettre aux artistes de tirer profit du digital. Du bilan des éditions précédentes, le promoteur dit être satisfait, car il y a eu beaucoup de participants d'autres pays. « L'année dernière, nous avons eu neuf pays, et cette année, treize pour le moment. Aussi, plusieurs de nos recommandations de l'année passée ont été prises en compte. Nous avons des ambitions, et grâce à nos partenaires, nous espérons que notre projet sera pérennisé », a-t-il déclaré.

Les REMA bénéficient de l'accompagnement de plusieurs partenaires. Parmi eux, l'ambassade des Etats-Unis et celle de la France. Représentées à la conférence, elles ont toutes salué l'initiative qui, de leur avis, promeut le vivre-ensemble, en ce sens que la musique, en tant qu'outil de communion, rassemble des générations et des peuples.

« Le développement du Burkina passe nécessairement par celui de sa culture et nous sommes honorés de soutenir les REMA et avons hâte d'y participer », ont déclaré les représentants de ces ambassades.

Cadre de réflexion et d'échanges, avec la mise en place d'une plateforme continue de partages d'expériences des acteurs de la musique autour du business de la musique en Afrique, les REMA 2020 se tiendront dans cinq sites, à savoir l'hôtel Bravia, le CENASA, Le Foyer du Renouveau, l'Institut français et le Goethe institut.
Cette édition est placée sous le patronage du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, et sous le co-parrainage du ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, et celui de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo.

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Monde rural du Burkina : Des trophées pour reconnaître les mérites des acteurs

Mon, 28/09/2020 - 13:26

Des acteurs du monde rural burkinabè ont vu leurs mérites récompensés le samedi 26 septembre 2020. C'était au cours d'une Nuit de récompenses, initiée par l'Association pour le développement du monde rural (ADMR).

Ce sont une dizaine de trophées qui ont été décernés aux personnalités, groupements et associations du monde rural qui se sont distingués dans leurs domaines d'activité. Ils sont dans l'agriculture, l'élevage, la transformation agro-alimentaire et l'investissement. A en croire Jean Victor Ouédraogo, secrétaire exécutif de l'Association pour le développement du monde rural (ADMR), initiatrice de la nuit de récompenses, il existe des prix pour divers secteurs d'activité ; alors que le secteur rural, qui occupe 80% de la population burkinabè, était oublié.

Cette nuit de récompenses vient donc combler un vide et valoriser ces hommes et femmes qui nourrissent les Burkinabè. « Les richesses du Burkina Faso reposent sur l'agriculture, l'élevage et l'environnement. Nous avons un prix pour les journalistes, un prix pour les artistes, des prix pour des miss. Mais qui s'occupe du monde rural ? Alors que c'est ce monde rural qui nourrit tous les Burkinabè (…) Le paysan qui est à Falangountou, qui transforme, qui innove, qui contribue au développement du Burkina Faso a aussi besoin d'un regard. Il faut que nous travaillions à montrer ce qu'ils font. Il n'y a pas un secteur plus vital que ce secteur rural », a indiqué Jean Victor Ouédraogo.

Me Antoinette Ouédraogo recevant son trophée.

En plus du trophée, chaque lauréat est reparti avec 300 000 F CFA dont 200 000 du comité d'organisation, 50 000 du président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, patron de la cérémonie, et 50 000 d'Abdoul Ouédraogo, P-DG de la société Abdoul service international, parrain de la cérémonie.

Elise Ilboudo/Thiombiano, 4e vice-présidente de l'Assemblée nationale, représentant Alassane Bala Sakandé, a tenu à féliciter les promoteurs de la nuit de récompenses des acteurs du monde rural. A cet effet, elle a indiqué :« Dans la vision du président du Faso, le monde rural occupe une place très importante. C'est à ce titre que nous aussi, au niveau de l'Assemblée nationale, nous œuvrons pour qu'on puisse trouver des créneaux pour rendre meilleures les exploitations, mais également des accompagnements pour tout ce qui concerne l'agropastoral. »

Jean Victor Ouédraogo, secrétaire exécutif de l'ADMR.

Un trophée qui encourage

Me Antoinette Ouédraogo a reçu le trophée de la meilleure productrice dans le domaine de l'agriculture. En plus d'être avocate, elle est une agricultrice passionnée. Recevoir ce prix de l'ADMR est donc une satisfaction et une joie pour celle qui manie aussi bien les mots que la daba. « Pour moi, c'est vraiment un honneur. C'est une joie de recevoir un trophée qui magnifie la femme qui travaille la terre. Je remercie M. Ouédraogo qui a eu cette initiative et tous ceux qui l'ont accompagné. Il faut que les gens comprennent qu'on peut faire deux choses à la fois. C'est une question d'organisation et de volonté. Moi je le veux, je me suis donné les moyens », souligne-t-elle.

Une vue des participants à la cérémonie.

L'ADMR, qui a initié cette nuit de récompenses des acteurs du monde rural, est aussi l'association organisatrice de la foire agro-sylvo-pastorale de Komsilga depuis une dizaine d'années.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Lettre à mes frères ivoiriens (Sayouba Traoré)

Mon, 28/09/2020 - 13:18

Chers frères ! Je n'emploie pas le mot frère sans raison. Depuis des décennies, nos deux peuples ont vécu ensemble. Un travailleur voltaïque qui épouse une belle Agni ou une belle Bété fait des enfants. Un Ivoirien épouse une Voltaïque et fait des enfants. Ces enfants se marient à leur tour et font des enfants. Puis ces petits fils se marient à leur tour et font des enfants.

Ce sont nos petits-enfants communs aux Ivoiriens et aux Burkinabè et leurs descendants que vous appelez aujourd'hui des Bouki ? Comment parvenez-vous à prendre l'un d'eux et à mesurer en lui la bonne dose de sang ivoirien et la bonne dose de sang burkinabè ?

Un Voltaïque qui vient en Cote-d'Ivoire, vient pour travailler. Rassurez-vous, ce premier travailleur connaît ses origines et tient à son village d'origine. Aujourd'hui, en Europe où je vis, mes amis ivoiriens connaissent leurs origines et tiennent plus que tout à ces origines.

Si vous leur demandez, ils vous diront que leurs enfants nés en Europe se sentent moins attachés à leurs origines africaines. Dites-moi s'il vous plaît, ce qui est valable pour un immigré ivoirien en Europe serait-il un tort pour un Africain vivant en Côte-d'Ivoire ? Et quelle fierté tire-t-on à insulter ainsi des gens sans raison valable ?

Quand les Burkinabè viennent dans votre pays, est-ce qu'ils respectent les lois de ce pays ? Est-ce qu'ils respectent les mœurs culturelles de ce pays ? Si vous répondez "oui" à ces questions, pouvez-vous me dire qu'est-ce qui permettrait à une ressortissante de la Côte-d'Ivoire de prétendre venir piétiner nos lois et nos habitudes culturelles ?

Je m'adresse à mes frères ivoiriens qui ont su garder la tête froide. Parlez à vos frères au sang chaud qui insultent tout un peuple à cause d'un malheureux incident ! Pouvez-vous soutenir que tous les 20 millions de Burkinabè étaient à l'aéroport lors de cette affaire minable ? Si vous répondez "non" à cette question, reconnaissez que vous avez maltraité la dignité de millions de personnes qui ne vous ont rien fait. Et quand on insulte quelqu'un qui ne vous a rien fait, quelqu'un qui est dans son bon droit, on se doit de présenter des excuses à cette personne. C'est ce que disent tous les préceptes de la bonne éducation.

Sayouba Traoré
Ecrivain-Journaliste

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Responsabilité sociale des entreprises : Les acteurs des huileries sensibilisés à Bobo-Dioulasso

Mon, 28/09/2020 - 12:00

Le Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-volet Burkina Faso (PACAO-BF) a organisé, mercredi 23 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation des acteurs des huileries sur la Responsabilité sociale des entreprises. Il s'agit à travers cet atelier, d'informer et de sensibiliser les huiliers sur les bénéfices d'une prise en compte de la responsabilité sociétale au sein de leurs entreprises en vue de booster leur envol de façon efficace et durable.

L'atelier a pour objectif d'informer et sensibiliser les huiliers sur les bénéfices d'une prise en compte de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) au sein de leurs structures à travers l'identification des actions des partenaires sur la promotion de la RSE dans les entreprises ; la mise en relief des enjeux de l'intégration de la RSE dans le secteur de l'industrie ; la mise en place d'un forum d'échanges sur la RSE dans le secteur de l'huilerie et l'élaboration d'une feuille de route type sur la RSE.

La RSE est en effet définit par la Commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. Pour son estime, il est bien de chercher à faire du profit mais il faut aussi intégrer les aspects sociaux et environnementaux pour évoluer toujours dans la croissance en pratiquant la RSE.

Les participants

Le Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-volet Burkina Faso (PACAO-BF), a été lancé le 21 janvier 2020 et financé par l'Union européenne à hauteur de 5 milliards de Fcfa. Il est mis en œuvre par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) avec une contribution de 500 millions de Fcfa.

Conçu selon une approche de chaînes de valeurs, trois (3) filières bénéficient de l'appui dudit projet à savoir les filières des huileries et dérivés du coton, du miel et dérivés et des services du solaire. Lire la suite

Haoua Touré
Lefaso.net

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Ministère de l'Agriculture : Le bilan de 2016 à 2020 jugé satisfaisant

Mon, 28/09/2020 - 01:37

Le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, était face à la presse le vendredi 25 septembre 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour objectif de présenter le bilan de l'action du département de l'agriculture, de 2016 à 2020. Mais avant la présentation du bilan, le ministre a présenté la situation de la campagne agricole en cours et les actions de mitigation de la situation sécuritaire et sanitaire dans le domaine agricole.

A l'entame de cette rencontre avec la presse, le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, est revenu longuement sur la situation de la campagne agricole 2020-2021. En effet, cette campagne agricole humide a connu une installation tardive avant d'enregistrer des pluies régulières à partir du mois d'août. Le cumul pluviométrique du 1er avril au 20 septembre 2020, comparé à celui de la campagne écoulée à la même période, indique une pluviométrie similaire excédentaire dans la majeure partie du territoire.

A cette étape, la campagne agricole est jugée bonne dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, du Plateau Central, du Centre-Sud, du Sahel ; et passable dans les régions des Cascades, de l'Est, du Centre-Ouest, du Centre, du Centre-Nord, du Nord et du Sud-Ouest.

Cependant, la situation phytosanitaire est marquée par la présence des nuisibles de cultures dont les chenilles légionnaires d'automne. Pour lutter contre ces insectes, il a été mis à la disposition des producteurs près de 35 000 litres de pesticides, 2 688 appareils de traitement et 1 570 équipements de protection individuelle qui ont permis de traiter la quasi-totalité des superficies infestées. Les objectifs de production de cette campagne sont fixés à 5 670 000 tonnes de céréales, 1 586 000 tonnes de cultures de rente et 941 000 tonnes d'autres cultures vivrières. Pour atteindre ces résultats, le département a mis en œuvre un mécanisme innovant de distribution des intrants et des équipements agricoles, dénommé « Agri Voucher ».

A ces dotations s'ajoutent la conduite de 4 813 outils de vulgarisation de bonnes pratiques agricoles, l'aménagement de 6 000 hectares de bas-fonds, de 4 000 hectares de périmètres irrigués et de 739 hectares de périmètres maraîchers au profit des producteurs.

« Le constat fait sur le terrain donne espoir. Si la vigilance des acteurs face aux nuisibles est accrue, et si la pluviométrie se poursuit, il est possible d'atteindre les objectifs fixés », a déclaré le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo.

Le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo

L'agriculture dans un contexte d'insécurité

Face à la situation sécuritaire et sanitaire, des actions ont été entreprises en faveur des personnes déplacées pour leur permettre de pratiquer convenablement leurs activités agricoles. Et face à la pandémie du coronavirus, le département a aussi mis en œuvre des mesures. Il s'agit notamment de l'ouverture de 150 points de vente de céréales aux populations vulnérables, y compris les producteurs agricoles. 25 000 tonnes de vivres ont été mises à la disposition des personnes vulnérables à un prix subventionné.

Bilan de l'action ministérielle de 2016-2020

Depuis 2016, le département de l'Agriculture s'est employé à actionner les leviers du développement agricole. En matière d'aménagements hydro-agricoles, à la date du 30 juin 2020, près de 24 000 hectares de nouveaux bas-fonds ont été aménagés, soit un taux d'exécution d'environ 70% de la cible. 16 000 hectares de nouveaux périmètres irrigués ont aussi été aménagés, et 4 500 hectares de périmètres ont été réhabilités. 200 puits maraîchers ont été réalisés et près de 20 000 tubes PVC octroyés aux acteurs pour soutenir les productions agricoles de saison sèche.

Considérant le programme présidentiel qui ambitionnait d'aménager 25 000 hectares de nouveaux bas-fonds, le taux d'exécution est actuellement de 96%. S'agissant des périmètres avec maîtrise d'eau, 16 000 hectares ont été aménagés pour une cible de 5 000 hectares.

A cela s'ajoute le changement de statut de l'Autorité de mise en œuvre de la Vallée du Sourou (AMVS) qui devient une société d'économie mixte. Cette réforme organisationnelle constitue une étape essentielle de la mise en place de l'Agropôle du Sourou avec pour objectif de valoriser les potentialités de la Vallée du Sourou pour l'amélioration des revenus des producteurs, le renforcement de la sécurité alimentaire et l'accélération de la croissance économique.

En matière d'économie agricole, le département a réalisé, entre 2016 et 2020, vingt unités de transformation de produits agricoles dans les zones à forte production, sur une cible de 31 unités. Pour la conservation des produits agricoles, 268 magasins et aires de séchages, 97 unités de conservation de produits maraîchers et quatre comptoirs d'achats ont été construits.

Des journalistes

Améliorer le climat des affaires dans le secteur agricole

Le ministère a opéré des réformes relatives à l'amélioration du climat des affaires. Il s'agit notamment de l'adoption du Code des investissements agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique et de ses décrets d'application ; la création du Fonds de développement agricole (FDA) et la mise en place d'un mécanisme d'assurance agricole.

Le code des investissements octroie des avantages fiscaux aux entreprises évoluant dans le domaine rural pendant les phases d'investissement et d'exploitation. Le fonds de développement agricole a pour mission l'octroi des crédits destinés à financer l'acquisition de matériel et d'équipement agricoles.

Plusieurs initiatives ont été prises dans le but d'accélérer la transformation structurelle de l'agriculture burkinabè. Ainsi, au titre de cette campagne agricole, environ 13 500 hectares de bas-fonds et de périmètres irrigués ont été aménagés pour la production rizicole.

Le soutien à la production a également consisté en la mise à disposition des producteurs d'intrants et d'équipements agricoles. Des actions ont été engagées pour la mise à niveau des unités de transformation du paddy et la promotion des achats institutionnels et de la consommation locale. Au total, selon le ministre de l'Agriculture, le bilan à mi-parcours est satisfaisant et l'espoir est permis pour cette saison 2020-2021.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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Commune de Safané : La rupture du pont du village de Tiekuy bloque la circulation

Mon, 28/09/2020 - 01:35

Les habitants de Tiekuy, un village situé entre Lanfiera et la commune de Safané (Boucle du Mouhoun), éprouvent d'énormes difficultés à faire des aller-retours, a constaté Lefaso.net ce dimanche 27 septembre 2020.

La cause, le seul pont qui sert de voie de communication normale est inondé d'eau, dans le village de Bekuy.

En dehors des piétons qui marchent dans une marre d'eau pour rejoindre Safané, les motos et les voitures se doivent de contourner en passant par Tcheriba.

Un véritable calvaire, dénoncent les habitants qui soutiennent qu'à chaque saison pluvieuse, les difficultés similaires sont vécues.

Pourtant, sur le parcours des 22 km de route qui relient la route bitumée (Ouaga-Dédougou) à Safané, jusqu'au pont abîmé, on constate une piste rurale pavée de latérite.

Lefaso.net

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Commission électorale nationale indépendante : Candidats à la présidentielle 2020, approchez !

Mon, 28/09/2020 - 01:30

Après ceux des législatives, place à la réception, dès ce lundi 28 septembre 2020, des dossiers pour la présidentielle du 22 novembre 2020 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour cette étape, l'institution a mis en place un dispositif particulier, présenté à la presse ce dimanche 27 septembre 2020.

Les candidats à la présidentielle 2020 sont attendus à la CENI, du lundi 28 septembre au vendredi 2 octobre 2020, au siège de l'institution pour déposer les dossiers requis.

C'est la première fois que la CENI va réceptionner les dossiers de candidature à la présidentielle. Cette prérogative lui est conférée depuis la révision du Code électoral de juillet 2018 ; elle était jusque-là du ressort du Conseil constitutionnel. Mais le contentieux des listes reste toujours de la compétence du Conseil constitutionnel.

A quelques heures donc de l'ouverture du dépôt des dossiers, la CENI a présenté le dispositif qu'elle a mis en place pour la circonstance.

Le tapis rouge est déroulé aux candidats (ou à leurs représentants), dans un décor estampillé des couleurs nationales. Et pour cette étape également, c'est l'annexe de l'institution (il jouxte le siège du côté sud) sise avenue de la grande Chancellerie) qui a été aménagée pour la réception des documents.

Dans une visite guidée du directeur de la communication de la CENI, Yacouba Ouédraogo, des journalistes ont pu découvrir les installations, qui étaient dans les derniers réglages en cet après-midi dominical.

Une fois sur le lieu, le candidat (ou son représentant) est accueilli par une équipe, puis dirigé vers le comité de réception (composé de cinq personnes) présidé par le président de la CENI "himself".

Le public, les militants, sympathisants et accompagnants des candidats se tiendront devant la cour, dans un espace aménagé où se dressera un écran géant pour leur permettre de suivre tout ce qui se passe à l'intérieur.

Ces portes ouvertes s'inscrivent donc dans une démarche de transparence, en permettant à l'opinion publique de suivre le processus, comprend-on des explications du directeur de la communication, Yacouba Ouédraogo.
Ce qui pourrait également galvaniser le citoyen à s'impliquer dans le choix de ses dirigeants, poursuit-il.

Pour mémoire, ils sont une quinzaine de candidats à s'être déclarés, en cette veille d'ouverture du dépôt des dossiers. Il s'agit de Gilbert Noël Ouédraogo (ADF/RDA), Roch Kaboré (MPP), Kadré Désiré Ouédraogo (Agir ensemble), Tahirou Barry (MCR), Ambroise Farama (OPA-BF), Abdoulaye Soma (Soleil d'Avenir), Yacouba Isaac Zida (MPS), Ablassé Ouédraogo (Le Faso autrement), Zéphirin Diabré (UPC), Eddie Komboïgo (CDP), Do Pascal Sessouma (Burkina-Vision pacifiste), Yéli Monique Kam (MRB), Salomon Justin Yaméogo (indépendant), Abdou Nasira Sanfo (indépendant), Harouna Kindo (MIDE).

Oumar L Ouédraogo
Lefaso.net

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Présidentielle de 2020 : Le PDC de Saran Sérémé investit Roch Kaboré

Mon, 28/09/2020 - 01:28

Le président du Faso, Roch Kaboré, a été investi candidat du Parti pour le développement et le changement (PDC), pour l'élection présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso. La cérémonie d'investiture a eu lieu le samedi 26 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso, à l'issue du deuxième congrès extraordinaire dudit parti. Au cours de cette solennité, c'est la ministre en charge des Droits humains, Maminata Ouattara, qui a reçu, des mains du président du PDC, Abdel Aziz Fadel Sérémé, « l'ultime sacre ».

Le candidat du parti au pouvoir (Mouvement du peuple pour le progrès) à la prochaine élection présidentielle, Roch Kaboré, peut désormais compter sur les militants et sympathisants du parti de Saran Séré/Sérémé, Médiateur du Faso (fondatrice du PDC et actuellement présidente d'honneur du parti). Il a été ainsi investi par ledit parti, pour « aller chercher un second mandat », à l'occasion de son deuxième congrès extraordinaire tenu dans la ville de Sya.

C'est la Maison de la culture Monseigneur-Anselme-Titiama-Sanon, parée aux couleurs de ce parti, qui a accueilli les centaines de militants et sympathisants qui n'ont pas voulu se faire conter l'évènement. Ainsi, avant le début de la cérémonie d'investiture, le président du Parti pour le développement et le changement (PDC), Fadel Sérémé, a été accueilli sous « des ovations de tonnerre » par les congressistes, dont la majorité était des femmes.

Les militants et sympathisants du PDC n'ont pas voulu se faire conter l'évènement.

A en croire les congressistes, cette rencontre leur a permis, entre autres, de faire l'état des lieux du parti. Elle a été également l'occasion de consolider les bases du PDC pour les élections futures. S'adressant ainsi à ses militants et sympathisants, Fadel Sérémé a énoncé sa nouvelle vision politique. Il estime que le Burkina Faso a besoin « d'un homme fort » pour poursuivre les chantiers du développement. Pour cela, il a invité tous les fils et filles à s'unir autour du Président Roch Kaboré, afin de relever les grands défis auxquels le pays fait face.

Attachement indéfectible au candidat Roch Kaboré

A l'issue de leur congrès extraordinaire, les militants et sympathisants du parti du cheval blanc ont choisi et investi leur candidat pour l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Etant de la majorité présidentielle, le PDC a ainsi porté son choix sur Roch Kaboré. Pour les congressistes, ce choix se justifie par le fait que le programme politique du président Kaboré est en adéquation avec les visions et idéaux de leur parti. Ce programme présidentiel accorde, selon eux, une place de choix à l'éducation, la santé, l'agriculture, la préservation de la nature, la sécurité, la promotion des valeurs ancestrales, etc. « Nous avons démontré notre attachement indéfectible au candidat Roch Kaboré pour l'élection présidentielle. Toute œuvre humaine est imparfaite, mais l'homme a su relever des défis que rares de présidents ont relevé au Burkina Faso », a justifié le président du PDC.

Le président du PDC, Abdel Aziz Fadel Sérémé.

Pour les élections législatives à venir, ce dernier a souligné que le PDC ne compte pas faire de la figuration. « Le PDC compte apporter sa pierre à l'édification de la nation burkinabè à travers les députés qu'il aura obtenus par la grâce de Dieu et la confiance du peuple. Notre programme de société est basé sur le développement local que nous comptons défendre. Et nous pensons que cela pourrait être un apport pour toutes les 45 provinces du Burkina », a-t-il laissé entendre.

Aux congressistes réunis à la Maison de la culture, il a promis une victoire par « un coup K.O. » dès le premier tour de l'élection présidentielle. C'est pourquoi il a demandé aux Burkinabè de porter leur choix sur le candidat Roch Kaboré. Au cours de cette cérémonie d'investiture, les congressistes ont par ailleurs pris des motions de soutien dont celle qui indique que le Président Roch Kaboré est l'homme qu'il faut pour conduire le Burkina Faso vers le développement.

La ministre en charge des Droits humains, Maminata Ouattara.

C'est la ministre en charge des Droits humains, Maminata Ouattara, qui a reçu « l'ultime sacre » d'investiture au nom du candidat Roch Kaboré, sous l'étendard du PDC. Elle n'a pas manqué de féliciter et remercier les responsables dudit parti pour la confiance placée au président du Faso, dont elle a loué le bilan des actions.

Aussi, les militants et sympathisants du PDC ont remis un chèque de 25 millions de F CFA à la ministre Maminata Ouattara, pour le candidat Roch Kaboré. Cet argent servira à payer sa caution pour l'élection présidentielle. « Ce geste est à saluer. C'est un acte de citoyenneté et de collaboration, et une marque de confiance et de solidarité », a dit la ministre des Droits humains, avant d'inviter les militants à la mobilisation et à œuvrer pour que les élections puissent bien se passer et qu'au soir du 22 novembre, leur candidat puisse également passer au premier tour.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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