La Gendarmerie nationale a interpellé, dans la nuit du 12 au 13 avril 2025, 70 personnes et saisi 201 motos ainsi que dix machines à sous dans le quartier Zongo de Ouagadougou, plus précisément à « Allah Ti Kouman », une zone réputée pour la dépravation des mœurs et l'insécurité, selon l'agence d'information du Burkina (AIB). Ci-joint le communiqué de la Gendarmerie nationale
Mission de bouclage dans le quartier Zongo/Ouagadougou : plus d'une soixantaine de personnes interpellées par la gendarmerie
Le calme apparent du quartier Zongo précisément dans les environs de la zone dénommée ‘‘Allah Ti Kouman'' a été momentanément interrompu dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril 2025 par une opération de bouclage menée par les unités du Centre des Opérations de la Troisième Légion de Gendarmerie.
Objectif : rétablir l'ordre, rassurer les populations et dissuader les comportements déviants.
Nantis d'informations précises et des plaintes récurrentes enregistrées ces dernières semaines, les gendarmes ont procédé à un bouclage suivi d'une fouille systématique de la zone.
Cette opération méthodique, rigoureusement exécutée, s'inscrit dans une stratégie globale de sécurisation du territoire en cette période où l'État intensifie la lutte contre toutes les formes d'insécurité, y compris la criminalité urbaine.
Les résultats sont sans appel : soixante-dix (70) personnes interpellées, deux cent une (201) motos saisies pour vérification et dix (10) machines à sous extraites des lieux.
Un bilan révélateur du niveau de dérive qui gangrène certaines zones urbaines.
Au-delà de l'action répressive, la mission s'est voulue pédagogique. Des échanges directs ont eu lieu avec les habitants.
La Gendarmerie en a profité pour sensibiliser sur les méfaits de certains comportements marginaux, en particulier ceux liés à la dépravation des mœurs ; un phénomène de plus en plus préoccupant et contre-productif dans un contexte national marqué par une mobilisation générale contre le terrorisme.
La Gendarmerie Nationale exprime sa gratitude envers les populations qui, dans leur grande majorité, ont collaboré de manière franche et constructive.
Elle appelle cependant à une vigilance accrue et surtout, à une dénonciation systématique de tout comportement ou individu suspect.
C'est ensemble, unis et solidaires, que le Burkina Faso triomphera des menaces qui pèsent sur sa stabilité.
Pour tout signalement, les numéros verts restent accessibles 24h/24.
•1010 pour le Centre National de Veille et d'Alerte,
•16 pour la Gendarmerie Nationale,
•17 pour la Police Nationale.
La sécurité est l'affaire de tous. Ne soyons pas complices par notre silence !
Lefaso.net
Source : AIB
N° 8386976
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est Au Burkina Faso, depuis fin 2016, la crise sécuritaire oblige les populations à se déplacer vers des zones relativement plus sécurisées, perdant ainsi la plupart leurs moyens de subsistance.
Dans les localités d'accueil, la pression sur les terres et les ressources naturelles devient de plus en plus forte. Cette pression augmente également les risques de conflits liés à l'accès et à l'utilisation de ces ressources. Ce qui peut avoir pour conséquence la fragilisation de la cohésion sociale, l'augmentation de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle, l'augmentation du niveau de pauvreté, accroissant ainsi les pressions sur les services déjà̀ déficitaires.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, la GIZ prévoit la construction d'infrastructures au profit des communautés dans les zones d'intervention de l'Est du Burkina Faso (Diabo, Diapangou, Fada N'Gourma et Tibga). A cet effet, L'équipe du projet SARES chargée de la mise en œuvre du volet infrastructures a élaboré des concepts d'un bâtiment multifonctionnel et de quatre magasins qu'elle envisage réaliser et souhaite recruter deux cabinets pour l'élaboration des dossiers d'exécution de ces types d'infrastructures sur la base des concepts élaborés.
L'objectif général est d'élaborer cinq (05) dossiers d'exécution d'infrastructures prévues dans les communes de Diabo, Diapangou, Fada N'Gourma et Tibga dans le cadre de la mise en œuvre du SARES au Burkina Faso.
La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N°8386976_Elaboration de dossier infrastructures ». La date limite de soumission est fixée au 04 mai 2025.
« Faire en sorte que chaque Burkinabè sache faire quelque chose de ses dix doigts. » Voici résumé l'ambition de Burkina Suudu Bawdè (La maison des compétences en fulfuldé). Créée en juillet 2023, cette structure est le pivot de la formation professionnelle et contribue à doter les jeunes et les adultes de compétences pratiques adaptées aux besoins du marché du travail. Afin de permettre aux journalistes de connaître davantage ses missions et d'améliorer leur compréhension des fondamentaux de la formation professionnelle, elle organise un atelier de communication du 14 au 19 avril 2025, à Ziniaré, dans la région du Plateau central.
« La formation professionnelle doit être au cœur de nos préoccupations. Elle permet non seulement à chacun d'acquérir des compétences solides, mais aussi de garantir une insertion durable dans le monde du travail », a déclaré, lundi, le directeur général de Burkina Suudu Bawdè, Kèrabourou Palé.
Il a rappelé que sa structure a été créée en juillet 2023, suite à une instruction donnée en janvier 2023 par le chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, au ministre en charge de la jeunesse et de l'emploi de réformer le système éducatif en collaboration avec les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, afin de favoriser l'apprentissage de métiers et l'insertion professionnelle rapide des jeunes.
Burkina Suudu Bawdè (BSB) étant très peu connu des journalistes et des Burkinabè en général, cet atelier de communication était donc le bienvenu. Il réunit une dizaine d'hommes et de femmes de médias de Ouagadougou et de la ville de Ziniaré. Objectif : renforcer leurs compétences sur les fondamentaux de la formation professionnelle, en constante évolution.
Kèrabourou Palé, directeur général de Burkina Suudu BawdèUne offre de formation de 144 métiers dans neuf domaines
BSB compte 31 centres dont 3 centres nationaux, 13 centres régionaux et 15 centres provinciaux qui offrent par an 4 781 places. L'offre de formation concerne 144 métiers dans neuf domaines, à savoir le génie civil, le génie mécanique, le génie électrique, le génie électronique, le textile-habillement-cuir, l'agro-alimentaire, la maintenance industrielle, l'hygiène et les soins corporels.
« Nous avons 304 formateurs sur l'ensemble de notre réseau, dont 146 permanents et 158 vacataires. C'est insuffisant au regard de nos ambitions et il faut toujours travailler à étoffer ce personnel », reconnaît le directeur général de BSB, M. Palé, pour qui la finalité de la formation demeure l'insertion professionnelle qui passe par l'auto-emploi.
Faso Kuna-Wili pour accompagner les projets « viables »
Même si Burkina Suudu Bawdè dit ne pas offrir d'équipements à ses apprenants formés, il précise qu'un certain nombre de kits sont remis aux meilleurs en fin d'année pour les encourager. « Le gouvernement a mis en place le fonds national de financement "Faso Kuna-Wili", qui propose un produit spécifique aux apprenants issus des centres de formation professionnelle, avec des conditions de prêt souples », rassure M. Palé. Grâce à une convention avec ce fonds, BBS pourra envoyer chaque année une liste d'apprenants avec des projets, dont la viabilité économique sera analysée par le fonds.
Les participants à l'atelier posant ici avec le premier responsable de BSBLes limites du système francophone
Dans son module sur les concepts, enjeux, défis et perspectives de la formation professionnelle, le directeur du centre d'ingénierie et de formation professionnelle de BSB, Boubakar Ba, considère la formation professionnelle comme « la voie royale » pour l'employabilité et note qu'elle doit être intensifiée, à l'heure où de plus en plus d'usines se créent et que l'offensive agro-sylvo-pastorale est en marche.
Selon lui, il ne faut plus considérer les apprenants de la formation professionnelle comme « des déchets » du système éducatif. Et l'une des limites du système francophone a longtemps consisté, regrette-t-il, à enfermer les apprenants dans des carcans où des employeurs ne jurent que par le diplôme et non la compétence réelle des apprenants.
La formation professionnelle revêt à la fois des enjeux politiques, économiques et sociaux, soutient Boubakar Ba. « C'est un moyen d'expression de la souveraineté nationale. C'est un levier de lutte contre le chômage, mais aussi un moyen de compétitivité des secteurs productifs et de performance de l'économie, et un puissant facteur de promotion des investissements », a-t-il expliqué.
Boubakar Ba, directeur du centre d'ingénierie et de formation professionnelle de BSBDes défis en matière de qualité et de financement
Toutefois, des défis doivent être relevés pour donner à la formation professionnelle une place de choix au Burkina Faso. Même si l'on assiste à un accroissement de l'offre de formation, avec 706 centres de formation professionnelle dont 88 centres publics et 618 centres privés, Boubakar Ba note qu'il faut améliorer l'accès à cette formation marquée par une insuffisance d'infrastructures surtout en milieu rural.
Un autre défi à relever, selon le communicateur, c'est l'amélioration de la qualité de la formation à travers le renforcement des capacités des ressources humaines, mais aussi l'élaboration de ressources et outils de formation de qualité et leur implémentation.
Selon le directeur général, les limitations financières ne doivent pas limiter les ambitions en faveur de la formation professionnelleLe communicateur n'oublie pas la qualité de la formation, son financement et l'insertion professionnelle qu'il considère comme d'autres défis à relever. À ce propos, M. Ba propose la mise en place d'un mode de financement alternatif à l'image d'un « Plan Marshall ». Car même si la formation professionnelle coûte assez cher au Burkina Faso, Burkina Suudu Bawdè pense que les limitations financières ne doivent pas être un frein pour « limiter ou sacrifier les ambitions ».
HFB
Lefaso.net
La grande famille KANÉ à Kouy, Tougan, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Cotonou, Bamako, Abangoro, Abidjan, Bouaké, Dori Paris et Bangui ;
La grande famille TOE à Biba, Tougan, Houndé, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, et Abidjan ;
La grande famille BITIBALY à Kouy, Tougan, Mali, Côte-d'ivoire, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Belgique et Ouagadougou ;
La grande famille DRABO à Tougan, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et France ; La grande famille BORO à Tougan, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;
La grande famille de Feu El Hadj Aboubacar Sangoulé LAMIZANA à Ouagadougou ;
Les familles alliées : DIAPA, ZERBO, SANOGO, DEMBELE, AGBOGBA, DICKO, SERME, PALENFO, KOUANDA, GANOU, DRABO, OUEDRAOGO, BORO, LAMIZANA ;
Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants,
Très touchés par les nombreuses marques de compassions, de solidarité, de sympathie et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu de KANÉ Gouli Pierre, Instituteur certifié admis à la retraite, décédé à l'âge de 80 ans, le lundi 07 avril 2025 à Ouagadougou suivie de l'inhumation, le Samedi 12 avril 2025 à son domicile au secteur 6 de Tougan de leur très cher père, grand-père, arrière-grand-père, mari, beau-père, vous prie d'accepter leurs sincères remerciements.
La famille se réserve de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
UNION DE PRIERES
« Nul ne disparaît, si sa mémoire reste gravée dans nos esprits. »
La famille de feu Colonel Lacanapè Lamizana Vincent de Paul, ses frères et sœurs, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants à Nouna, Tougan, Dianra, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Dédougou, Côte d'Ivoire, Mali, France, Etats – Unis, Canada ;
La famille de feu El hadj Abdoulaye Lamizana, ses frères, ses sœurs, ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants à Tougan, Dianra, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Banfora, Côte d'Ivoire, Mali, France, Suisse, Etats – Unis ;
La famille de feu, El hadj Aboubacar Sangoulé LAMIZANA, ancien Président, ses frères, ses sœurs, ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants, à Tougan, Dianra, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Banfora, Côte d'Ivoire, Cameroun, Mali, France, Suisse, Etats – Unis, Canada ;
La famille de feue DRABO Dièlo Bernadette, à Tougan, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Nouna ;
Les frères et sœurs du défunt : Marie épouse TEBI, Nestor, Martine épouse Tamboura, Robert, Solange épouse KADEOUA, Joachim et Sylviane épouse GEORGES ;
La famille de feu Colonel Mamadou DJERMA, Ancien Grand chancelier, à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Nouna et Bamako ;
Le Chef Coutumier de KOGNINGA ;
La veuve LAMIZANA/ZOUNDI Marie Monique et enfants : Marie Joséphine Bernadette épouse SANGARE, Lacanapè Louis Oscar Joachim, Florence Marie Pierre épouse NICOLE, Ina Suzanne et Sarah ;
Les petits enfants Aboubacar, Malika, Adrian, Arthur et Raphael ;
Les familles alliées : ZOUNDI, SANGARE, HERNANDEZ, NICOLE à Ouagadougou (Kologh-Naaba), Bobo Dioulasso, Bezannes, Saint-Priest (France), Montréal (Canada), Singapour (Singapour), New Waverly (USA) ;
Les parents, amis et connaissances ;
ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur fils, frère, père, beau-père, oncle, cousin et grand-père :
Médecin Colonel Major à la retraite Pierre LAMIZANA,
survenu le mardi 08 avril 2025 à son domicile, sis à Zagtouli (Ouagadougou – Arrondissement 7) dans sa 71ème année.
Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
– Mercredi 16 avril 2025 : veillée de prières à son domicile sis à Zaktouli ;
– Jeudi 17 avril 2025 à 08h : levée du corps à la morgue du Camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana sis à Gounghin et transfert à sa Résidence, sise à Zagtouli (Ouagadougou) ;
– 08h45 à 09h : recueillement ;
– 09h : prière ;
– 10h : inhumation à sa Résidence, sise à Zagtouli (Ouagadougou) ;
Que par la miséricorde de Dieu, son âme repose en Paix.
Unions de prières.
Né le 26 février 1975 à Ouagadougou, Sidbéwendin Issouf KABRE est avocat inscrit au Barreau du Burkina Faso, après une courte carrière de Magistrat. Il exerce à Ouagadougou.
Le lit est l'endroit le plus dangereux au monde. C'st ce qu'on raconte à Pitmoiga où 55% des femmes meurent au lit. C'est également ce que Sombdèbda, fille femme de Ouili Nanga, ne va pas tarder à apprendre à ses dépens.
Mais ce qu'elle ignore encore, c'est que les hommes les plus dangereux sont ceux qui frappent leurs femmes tout en les persuadant qu'ils les aiment. Précipité dans un ménage qui la broie alors que rien, ni dans son éducation ni dans sa personnalité, ne l'a préparée à une semblable épreuve, Sombdèbda doit subir le joug féroce de son mari toujours imaginatif lorsqu'il s'agit du pire. Coups, excuses, pardon, coups encore…Le plan diabolique de Ouilli Nanga Semble Imparable.
Sombdèbda souffre en silence le martyre, jusqu'au jour où son chemin croise celui de Maître Monrimda, avocat de renom. Celle-ci décide de s'adjoindre les compétences du roi de la presse lui-meme, Yimmio Fa pour alerter l'opinion et sauver l'épouse malheureuse. Mais réussiront-ils à arracher Sombdèbda des griffes de Ouili Nanga ? car il est établi que certains prédateurs ne lâchent jamais leur proie.
Les familles NACRO, NIGNAN et alliées
Les enfants : Nafissa, Awa, Wassiatou et Rachide
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie et de solidarité à leur endroit lors de la maladie, du décès et de l'hunimation le samedi 12 avril 2025 de leur épouse, grande sœur, mère, tante, grand-mère et arrière grand-mère, madame NACRO/NIGNAN Damata Ortense dit Bébé, secrétaire à la retraite au quartier Karpala de Ouagadougou, épouse de Feu NACRO Seydou, vous réitèrent leur gratitude et leurs sincères remerciements pour les soutiens multiformes dont ils ont bénéficié.
Nous ne pouvons citer de noms de peur d'en oublié. Que Dieu vous rende au centuple vos bienfaits.
Union de prières.
La cérémonie de lancement officiel de la première phase de l'édition 2025 des Journées nationales d'engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) s'est tenue le mercredi 2 avril 2025 au lycée municipal Bambata. Présidée par le ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, Me Edasso Rodrigue BAYALA, elle a également enregistré la présence du ministre de l'enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, ainsi que du ministre de l'enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène DINGARA.
Placée sous le thème "Pour l'ordre et la discipline dans mon établissement : je m'engage !", cette initiative vise à promouvoir la discipline, le respect des institutions et le civisme en milieu scolaire. Les JEPPC 2025, qui se dérouleront du 26 mars au 9 avril 2025, s'inscrivent dans une dynamique de sensibilisation et d'engagement en faveur d'une jeunesse consciente de ses responsabilités citoyennes. Le ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, Me Edasso Rodrigue BAYALA, a rappelé que son département ne se limite pas uniquement aux questions judiciaires, mais joue également un rôle essentiel dans la promotion de la citoyenneté et du service à la nation.
Ministre de la justice, Me Edasso Rodrigue BAYALADans le cadre de ces Journées nationales d'engagement patriotique, il faut que nous allions vers les cibles qui peuvent recevoir le message et nous permettre d'atteindre, à court et à moyen terme, des résultats en termes de citoyenneté et de culture du civisme. Ces personnes ne se trouvent pas ailleurs que dans nos établissements primaires et secondaires.
C'est pourquoi, en collaboration avec les ministères en charge des enseignements secondaire et de base, plusieurs conférences sont organisées à travers tout le pays, dont six dans la région du Centre. Ces échanges portent sur un thème fondamental : l'ordre et la discipline, des valeurs indispensables à la construction d'une nation forte et prospère.
Le ministre a également mis en garde contre les dangers d'un système éducatif fragilisé, soulignant que la destruction d'une nation ne passe pas nécessairement par les conflits armés, mais peut résulter d'un effondrement des valeurs enseignées aux jeunes générations.
« Pour détruire une nation, il n'est pas nécessaire d'y envoyer des armes. Il faut inféoder son système éducatif et, en une génération, elle s'effondrera. »
Me Edasso Rodrigue BAYALA a lancé un appel aux jeunes pour qu'ils s'approprient ces enseignements et deviennent les ambassadeurs des valeurs de civisme et de patriotisme. Le message que j'ai à lancer à nos jeunes prédécesseurs, c'est d'écouter attentivement ce qui va être dit sur le thème, et surtout d'être des ambassadeurs du message qui sera passé cet après-midi. Il est essentiel de le comprendre, de le mettre en pratique, et c'est en cela que nous pourrons mesurer son impact.
Ainsi, à travers ces initiatives, le ministère réaffirme son engagement à renforcer l'éducation citoyenne et à inculquer aux générations futures les principes de responsabilité, de respect et d'engagement pour le bien commun.
Le ministre de l'enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, parrain de cette édition des Journées nationales d'engagement patriotique et de participation citoyenne, a insisté sur l'importance de l'ordre et de la discipline dans le parcours éducatif des élèves.
« Je constate que, quand votre proviseur parlait, vous aussi, vous parliez. Je me pose la question : pourquoi vous êtes engagés ? Pour l'ordre, pour la discipline, ou bien pour le bavardage en même temps que le proviseur ? Si c'est pour l'ordre et la discipline, cela veut dire que vous devez garder le silence lorsque vos responsables parlent. Vos responsables sont là pour vous. Vos responsables s'engagent pour vous. Vos responsables, c'est-à-dire l'administration aussi bien que vos enseignants, se lèvent tôt le matin pour venir vous servir. Et donc, vous leur devez respect, et ce respect commence par la discipline. »
Ministre de l'enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Boubacar SavadogoDans un ton à la fois ferme et pédagogique, le ministre a rappelé que le respect des encadrants passe avant tout par l'adoption d'une attitude disciplinée. Pour lui, l'école est un lieu d'apprentissage où les valeurs de rigueur et de respect doivent être inculquées dès le plus jeune âge. « Si nous avons accepté, mes collègues et moi, de nous engager dans cette démarche, c'est parce que nous sommes en charge de ce volet de l'éducation. Mais c'est aussi parce que nous sommes parents et que nous sommes alignés sur le mot d'ordre donné par Son Excellence, le président du Faso, chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, qui vous dit qu'il n'y a pas de nation sans discipline. Sans discipline, nous sommes voués à l'échec. Notre appel envers vous, les élites de demain, les bâtisseurs de demain, les personnalités de demain, les parents de demain, c'est que vous intégriez ces valeurs en vous. »
À travers ces paroles, le ministre Boubacar Savadogo exhorte les élèves à prendre conscience de leur rôle dans la construction du Burkina Faso. L'ordre et la discipline ne sont pas de simples obligations scolaires, mais des piliers essentiels pour bâtir une société forte et harmonieuse.
Le proviseur du lycée municipal Bambata, Bamouri Ouattara, s'est quant à lui exprimé avec fierté et reconnaissance à l'occasion du lancement des Journées nationales d'engagement patriotique et de participation citoyenne, édition 2025. Il a souligné l'honneur fait à son établissement d'accueillir cet événement d'envergure, qui vise à renforcer les valeurs de civisme et de patriotisme chez les jeunes. « C'est un sentiment de fierté et d'honneur qui m'anime ce soir et qui est à l'honneur de l'ensemble du personnel du lycée municipal Bambata, qui a été choisi pour le lancement de ces journées de l'engagement patriotique et de la participation citoyenne, édition 2025. »
Dans son discours, il a insisté sur le rôle clé de l'éducation dans la construction d'une nation, rappelant que les valeurs inculquées dès le plus jeune âge façonnent les citoyens de demain. Il a notamment fait référence à un philosophe affirmant que "l'enfant est le père de l'homme", illustrant ainsi l'importance de former les jeunes aux notions d'ordre et de discipline. « Pour construire efficacement une nation, cela se fait dans l'ordre et la discipline. Il est difficile, selon l'un de nos proverbes, de tordre un arbre déjà bien constitué. Mais lorsque l'arbre est arbuste, jeune, on peut facilement le modeler. C'est en ce sens que ces conférences sont les bienvenues, parce qu'elles permettront d'inculquer à nos élèves, les élites de demain, les pères de demain, les mères de demain, les futurs éducateurs, des notions de civisme, de patriotisme, d'ordre, de discipline, d'amour de la patrie et de citoyenneté. »
À travers ces propos, le proviseur du lycée municipal Bambata rappelle que la souveraineté et le développement d'un pays passent par l'éducation et l'apprentissage du civisme. En formant dès maintenant des citoyens responsables, on prépare un avenir où l'ordre, la discipline et le respect des valeurs fondamentales seront les piliers d'une nation forte et unie.
Proviseur du lycée municipal BambataLe lancement des journées a également été une occasion pour les élèves de s'impliquer dans une réflexion collective sur leur rôle en tant que citoyens responsables. Parmi les participants à la conférence, Chérifa Ilboudo, élève en classe de Terminale A au lycée municipal Bambata, a exprimé sa satisfaction d'avoir pu assister à cet échange avec les ministres. Elle considère cet événement comme une opportunité précieuse pour les élèves de son établissement.
« Je dirais d'abord que cette conférence est une belle chance pour nous, d'avoir eu la chance d'accueillir le ministre, trois ministres déjà là, c'est une chance pour nous, et de pouvoir s'entretenir avec eux. Une conférence qui nous instruit sur la discipline et le comportement à adopter face à nos collègues, c'est vraiment une bonne chose. »
Cherifa Ilboudo élève en classe Terminale ALes Journées ont également été marquées par une conférence animée par Guemila Ouédraogo, conseillère en droits humains, qui a pris la parole pour sensibiliser les élèves aux notions de citoyenneté, de civisme, d'engagement et de participation citoyenne. Cette intervention s'inscrivait dans l'objectif de renforcer les valeurs essentielles pour une société harmonieuse et disciplinée.
Guemila Ouédraogo a insisté sur l'importance de ces échanges pour inculquer aux élèves les principes fondamentaux du vivre-ensemble et les comportements à adopter pour incarner ces valeurs dans leur quotidien.
« C'est une occasion pour nous de causer avec les enfants afin qu'ils s'approprient les valeurs de citoyenneté, de civisme, d'engagement et de participation citoyenne. À travers la conférence, on va essayer de clarifier certains concepts. On va parler des institutions modèles en termes de discipline et d'ordre. Et pour finir, on va parler des comportements que les élèves doivent adopter pour incarner vraiment la discipline ou l'ordre. »
Elle a également encouragé les élèves à s'inspirer des modèles de référence pour intégrer ces notions dans leur parcours scolaire et personnel. À travers son intervention, Guemila Ouédraogo a mis en avant le rôle clé de l'éducation et de l'exemplarité dans la formation de citoyens responsables et engagés.
En somme, cette journée a été un moment riche en échanges et en réflexions, illustrant l'engagement des autorités éducatives à promouvoir les valeurs de civisme et de patriotisme chez les jeunes générations. Elle a également montré l'importance de la collaboration entre les différents acteurs du secteur éducatif pour la formation de citoyens responsables et engagés.
Lefaso.net
Tani Linda Combary (Stagiaire)
Les grandes familles TAGNAN, NAMA, NIANGAO, NACRO, NEBIE, DIASSO, BENAO, au Burkina Faso (Ouagadougou, Sapouy, Léo, Tiabien Kasso), aux États Unis d'Amérique (Atlanta), en Cote d'ivoire, au Sénégal, au Ghana,
La grande famille ADOMBAZIEN à Ouagadougou, Guéno, Tiébélé et les familles alliées,
Mme TAGNAN/ ADMBAZIE ÉVELYNE,
Les enfants : Tagnan Innocent, Clément, Dieudonné, Benjamin, Félicia, Maria
Les petits enfants : Ulrich, Wilfried,, Cheik, Jessica, Tatiana, Célestin, Célestine, Alan, Yvan, Elke, Stella, Jecoliah, Sarah Joy, Elijah, Jeremy, Yannic
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès, de leur Fils, Frère, Époux, Père, Beau-père, Grand-père,
Monsieur TAGNAN Karim, Professeur d'anglais du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) à la retraite survenu le 02 avril 2025 à Ouagadougou de suite de maladie.
LE PROGRAMME DES OBSEQUES EST LE SUIVANT :
Dimanche 06 Avril 2025 : veillée de prière au domicile à la cité an II à 20H
Lundi 07 Avril 2025 :
7h30, Levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo pour le domicile du défunt
8H00 : Recueillement
9H00 : Levée du corps au domicile du défunt suivi de l'enterrement au cimetière de Nagrin (route de Saponé)
UNION DE PRIERES
Heureux dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur !
Oui, dit l'esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent (Apocalypse 14-13)
La grande famille SOUBEIGA à Yantenga (Diabo), Ouagadougou, Koudougou et Bamako au Mali, la famille de feu Maurice SOUBEIGA à Ouidi, la famille OUEDRAOGO et les familles alliées,
Les veuves A. Rosine Florence et Ayelevie,
Les frères et sœurs : Marie Henriette RAMDÉ/SOUBEIGA, André Kamba SOUBEIGA, Omer SOUBEIGA, Edith KOUANDA/SOUBEIGA, Alain Césaire SOUBEIGA, Max Abraham SOUBEIGA, Nina Virginie Nion/SOUBEIGA, Maurice Nazemsé SOUBEIGA, Galiam Fernand SOUBEIGA, Sylvie Rose OUATTARA/ SOUBEIGA,
Les enfants Estella Ida, Maria Gisèle, Astride Carine et Serge Amédée
Les petits enfants Maël Antoine, Melvin Armin, Dominique Johan, Sheryl Alimatou-Saadia, Krys Nolan,
vous renouvellent leurs sincères remerciements pour les soutiens multiformes, les prières, la compassion et la solidarité que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, oncle, père , grand-père Noël Amédée SOUBEIGA le 28 mars 2025 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le 1er avril 2025.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Que le Dieu Tout-Puissant, dans sa bienveillance infinie, récompense chacun au centuple de ses bienfaits.
Ils informent par ailleurs, que les funérailles chrétiennes se tiendront le dimanche 6 avril 2025 selon le chronogramme suivant :
9 h : grande messe à l'Eglise Saint Camille au 1200 logements suivi d'un rafraîchissement au domicile familial.
Union de prière !
Ce mercredi 2 avril 2025, dans le province du Boulkiemdé, à Koudougou, un avant-projet de loi sur la lutte contre le tabac a été validé par les acteurs engagés pour la lutte contre ce fléau.
L'initiative est portée par la Direction de la promotion de l'éducation pour la Santé (DPES), une structure relevant du ministère de la santé. L'objectif est de faire reculer au maximum la fabrication, la consommation, etc. de cette substance nocive qui décime des milliers de vies au Burkina et dans le monde.
"Regarder ce que dit la loi afin de protéger les générations futures", c'est tout le sens de cette rencontre qui a rassemblé des acteurs de divers domaines, tels que de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, des ministères en charge du commerce, de la justice, des Organisations de la société civile engagées dans la lutte anti-tabac, des personnes ressources en matière de lutte anti-tabac, pour l'adoption d'un avant-projet de loi, relatif à la lutte contre le tabac.
14 chapitres et 48 articles
Composé de 14 chapitres regroupant 48 articles, l'avant-projet de loi vise à mettre à la disposition de la justice, une loi qui encadre la consommation des produits nouveaux et émergents à base de tabac ou de nicotine au Burkina Faso. Ainsi, passe-t-elle au crible les dispositions relatives à l'accès au tabac et aux produits du tabac, à la protection contre l'exposition aux émissions du tabac et des produits du tabac, aux relations entre l'administration publique et l'industrie du tabac et aux mesures financières et fiscales.
Le tabagisme, cause de cancer
Rappelons que le tabagisme est la cause de plusieurs pathologies dont les plus fréquentes sont les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires. "Il affecte également la santé sexuelle et reproductive. A propos des cancers, il y a le cancer bronchique primitif qui est certainement la maladie dont le lien causal avec le tabagisme est le plus marqué. 85% des cancers bronchiques sont attribuables au tabac" énonçait le pneumologue tabacologue, (feu) Pr Georges Ouédraogo, au cours de la journée mondiale sans tabac le 31 mau 2019.
"10 à 15% des fumeurs développent une obstruction bronchique chronique"
"Le tabac est également incriminé dans la survenue de cancers d'autres organes tels que la vessie, le rein, le pancréas, le col de l'utérus", lit-on de l'interview de Sidwaya avec le tabacologue sus-cité. "Pour ce qui concerne les maladies respiratoires, le tabac a une responsabilité majeure dans la survenue des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO). Environ 10 à 15% des fumeurs développent une obstruction bronchique chronique" a-t-il laissé entendre.
Les enfants ne sont pas épargnés
L'Organisation mondiale de la santé estime à 165 000 le nombre d'enfants de moins de 5 ans qui meurent par an à cause d'infections des voies respiratoires inférieures dues au tabagisme passif. En outre, l'exposition du fœtus à la fumée du tabac dans l'utérus de la mère du fait qu'elle fume ou est exposée à la fumée du tabac entraine souvent une diminution de la croissance des poumons et de la fonction pulmonaire.
Près de 5000 personnes tuées par an, plus que le paludisme
"Au Burkina Faso, le tabac tue près de 5000 personnes par an, soit plus que le paludisme. Selon le rapport de l'enquête STEPS 2013, 19,8% de la population générale âgée de 25 à 64 ans fument le tabac et les jeunes de 25 à 34 ans de sexe masculin sont les plus touchés, soit 32,6%", relevait Pr Georges Ouédraogo, toujours au cours de la journée mondiale sans tabac célébrée le 19 mai 2019.
Au niveau mondial, ce sont 6 millions de personnes qui décèdent du fait de la consommation du tabac, parmi lesquelles 600 000 sont des personnes exposées à la fumée du tabac. "Et si rien n'est fait, à l'horizon 2030, le nombre de victimes pourrait passer à 8 millions de personnes dont 80% dans les pays à faible revenus comme le Burkina Faso" annonçait-il.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Le chef terroriste Khalidou a été tué par une frappe ciblée de l'armée burkinabè le 1er avril 2025, nous apprend l'Agence d'information du Burkina, dans une de ses publications du 2 avril 2025.
Informé qu'il était à bord d'une voiture de luxe, un vecteur aérien de l'armée l'a suivi avant de s'abattre sur lui en temps opportun, lit-on sur la page Facebook du média. Les opérations se poursuivent.
Lefaso.net
Le président de la délégation spéciale de l'arrondissement 3 de Ouagadougou, Christophe Kaboré, accompagné de responsables de la SONABEL et de la SOPAFER-B, a effectué une visite de terrain dans les quartiers Nonsin et Rimkiéta.
Cette sortie vise à constater l'effectivité de la libération des emprises des rails et des poteaux à haute tension, après plusieurs mois de sensibilisation.
Depuis 2023, des campagnes ont été menées pour informer les populations occupant ces zones à risque des dangers encourus et de l'obligation de les libérer. Une dernière rencontre de sensibilisation, qui s'est tenue le 27 février dernier, donnait aux riverains un délai jusqu'au 30 mars 2025 pour quitter ces espaces.
Les responsables sont satisfaits du constatSelon le président de la délégation spéciale de l'arrondissement 3 de Ouagadougou, Christophe Kaboré, la municipalité se réjouit de constater que les habitants ont majoritairement respecté ces consignes, ce qui va faciliter l'opération sans recours à la force.
« C'est avec satisfaction que nous constatons que ces occupants ont obéi à notre mot d'ordre. Ils nous ont accompagnés en libérant les lieux sans qu'il n'y ait trop de force. Et nous tenons à leur dire merci. Notre sortie de ce matin vise d'une part à constater l'effectivité des libérations et à évaluer d'autre part, en termes de logistique, les moyens à mettre en œuvre pour mener une opération de salubrité car si vous voyez toutes ces emprises qui ont été libérées, il y a encore des déchets, des ordures et des débris. Nous allons donc envisager dans les prochains jours une opération de nettoyage », a précisé le PDS.
Il a également rassuré que la mairie accompagnera les personnes concernées par le déguerpissement dans leur relogement.
Du côté de la SONABEL, le chef du département de transport, Mamadou Coulibaly, s'est dit satisfait du constat car il a rappelé que l'occupation anarchique de ces zones entravait les travaux de maintenance des infrastructures électriques, mettant en danger les riverains et l'ensemble du réseau.
« Nous constatons que les actions de sensibilisation ont porté leurs fruits, puisque beaucoup ont libéré les couloirs. Cela va nous permettre, en ce qui concerne la SONABEL, de mieux entretenir les lignes, car leur présence compliquait les interventions de maintenance. Selon les textes, l'emprise du couloir de la ligne est de 50 mètres, soit 25 mètres de chaque côté de l'axe de la ligne. Dans ce couloir, personne ne doit s'installer, car il faut respecter les normes de sécurité. Il est interdit de toucher un conducteur, même s'il est tombé à terre, car il peut toujours conduire le courant. Certains occupants étaient installés sous les conducteurs, à une hauteur dangereuse, ce qui les exposait à de graves risques que sont l'électrocution et les incendies. Si un conducteur tombe au sol, il peut provoquer un incendie à cause des herbes et des déchets inflammables présents aux alentours et cela peut embraser tout un quartier », a déclaré le chef du département de transport de la SONABEL, Mamadou Coulibaly.
Une opération de salubrité est prévue pour la semaine prochaine afin de rendre les espaces propresLe directeur d'études et développement de la SOPAFER-B, Mohamed Derra, tout en manifestant sa satisfaction, a également souligné l'importance de cette initiative pour la sécurité ferroviaire. La réglementation, à leur niveau, exige aussi un périmètre de 25 mètres de part et d'autre des voies ferrées pour prévenir les accidents et protéger les installations.
« Nous nous réjouissons de cette initiative, qui est le fruit d'une sensibilisation menée depuis 2023. Aujourd'hui, voir ces emprises libérées est une avancée majeure, car cela répond à un double objectif qui est de respecter la réglementation et assurer la sécurité des personnes et des biens. Libérer les emprises garantit la sécurité des convois ferroviaires, mais aussi celle des personnes vivant à proximité. La présence d'occupants anarchiques contribuait à la dégradation des infrastructures ferroviaires et augmentait les risques d'accidents », a indiqué le directeur d'études et développement de la SOPAFER-B, Mohamed Derra.
Les autorités ont appelé à une prise de conscience nationale car même si c'est l'arrondissement 3 qui est concerné aujourd'hui, le phénomène s'étend à tout le Burkina Faso.
« Nous sommes à Ouagadougou, dans l'arrondissement 3, mais ce problème concerne tout le pays. Le message s'adresse donc à tous, partout au Burkina. Toute personne installée à moins de 25 mètres d'une voie ferrée ou d'une ligne électrique doit libérer l'emprise avant que des mesures coercitives ne soient prises. Nous invitons donc toutes les personnes concernées à procéder d'elles-mêmes à une libération tranquille des emprises. C'est dans leur intérêt et dans celui de la nation », a ajouté le directeur d'études et développement de la SOPAFER-B.
Comme l'a indiqué le président de la délégation spéciale, une opération de salubrité est prévue pour la semaine prochaine afin de rendre ces espaces libérés praticables.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Crédit photo : Bonaventure Paré
Interpellés pour des infractions routières, 75 jeunes burkinabè ont passé la fête de Ramadan autrement, selon les images diffusées par la télévision nationale, mardi 1er avril. Non ce n'est pas un poisson d'avril. Sanctionnés par des travaux d'intérêt général, ces gamins ont été conduits sur un chantier où ils ont participé au nivellement d'un tronçon de 500 mètres destiné à être pavé.
Acrobaties sur la voie publique, violations des feux tricolores et circulation à contresens… tels sont les errements dont se sont rendus coupables ces jeunes individus qui avaient érigé la chaussée en terrain de jeu. Mal leur en a pris. Ils ne sont pas près d'oublier cette journée où leurs frasques ont connu une issue amère. Tandis que leurs pairs se délectaient de plats fumants de riz gras, et se gavaient de poulets, eux retroussaient leurs manches et inhalaient la poussière du chantier.
Dans ce premier coup de filet, l'on dénombre 75 jeunes dont neuf filles. Cette grosse prise vient rappeler l'ampleur de l'irresponsabilité de certains Burkinabè, surtout des jeunes. L'incivisme n'a pas d'âge. Ces comportements, souvent motivés par une recherche d'adrénaline ou une volonté de bravade, mettent en danger non seulement la vie de ceux qui les pratiquent, mais également celle des autres usagers : piétons, automobilistes, motocyclistes. La voie publique n'est pas un terrain de jeu, et les règles de circulation ne sont pas de simples suggestions, mais des impératifs pour garantir la sécurité de tous.
Il est temps que la route redevienne un espace de circulation sûr pour tous. Les acrobaties dangereuses et les infractions au code de la route ne sont pas des actes anodins, mais des comportements à risque qui peuvent avoir des conséquences tragiques.
L'initiative des autorités d'allier sanction et sensibilisation est un pas dans la bonne direction, mais elle doit s'inscrire dans une stratégie à long terme visant à inculquer à la jeunesse le sens des responsabilités et le respect des lois et de la vie humaine. Pour le prochain coup de filet, l'autorité doit s'attaquer à présent aux adultes qui, bien que n'ayant plus l'agilité nécessaire aux acrobaties, excellent dans la transgression des feux tricolores, le non-respect des panneaux stop, des passages piétons et l'usage intempestifs de leurs téléphones en circulation.
Ce type de travaux d'intérêt commun doit également être étendu aux auteurs des nuisances sonores et pollueurs de notre environnement. Quiconque souille le bitume de déchets plastiques, effectue des dépassements hasardeux ou se livre à des stationnements inconsidérés devrait connaître le même sort que ces jeunes. Ces individus pourraient donner un coup de main à la Brigade verte en nettoyant les routes ensablées par endroits, curer les caniveaux et nettoyer les retenues d'eau.
Au-delà de l'action répressive et de la sensibilisation qui s'en est suivi , une réflexion plus globale s'impose. Comment renforcer l'éducation à la citoyenneté dès le plus jeune âge ? Quels rôles doivent jouer les familles, les écoles, les leaders communautaires et les autorités pour inculquer le respect des règles et le sens des responsabilités ? Comment offrir des alternatives à cette énergie débordante, notamment en détectant et en formant des futurs talents dans la discipline du motocross, pour les adeptes des cascades ? Chaque année à Saaba, de nouveaux talents se laissent découvrir.
En attendant, espérons que les travaux d'intérêt général infligés à ces jeunes Burkinabè vont éviter, ou à tout le moins réduire, la récidive.
HFB
Lefaso.net
Il y a un an le Sénégal a porté au pouvoir Bassirou Diomaye Faye le plus jeune président de son histoire. Cette élection du 24 mars 2024 a battu tous les records. Le candidat élu est sorti de prison pour une campagne de quelques jours. Campagne autour du programme du parti PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'équité et la fraternité) qu'il a cofondé avec Ousmane Sonko dont la candidature à la présidentielle n'a pas été acceptée. Et il a remporté haut la main avec 54,28% des suffrages au premier tour la présidentielle. Ce qui est une première pour un candidat de l'opposition au pays de la Teranga.
C'est historique cette victoire du PASTEF qui en une dizaine d'années d'existence a conquis le pouvoir et a jeté dans les poubelles de l'histoire des formations plus anciennes et des cadors de la politique du Sénégal. Quelques mois auparavant, le monde entier se demandait si le Sénégal aussi allait sombrer, et abandonner la démocratie pour le troisième mandat du président Macky Sall avec le décret reportant l'élection présidentielle ? Le pays était en crise avec un pouvoir qui ne voulait pas partir et se savait condamner par la mobilisation de la jeunesse autour de la candidature du président du PASTEF Ousmane Sonko.
Le parti au pouvoir a multiplié les pièges et les procès contre le PASTEF et a mis ses principaux dirigeants en prison. Mais cela ne les a pas écartés du cœur des électeurs qui leur ont confié la gestion du pays. Durant cette crise le Sénégal a montré la solidité de ses institutions avec la Cour constitutionnelle qui a abrogé le décret du chef de l'État reportant les élections et a remis la démocratie sur les rails avec l'organisation d'élections apaisées. Maintenant que la jeunesse est au pouvoir au Sénégal qu'arrive-t-il au pays ?
Entre l'opposition et les réalités du pouvoir il y a un abime. L'année de pouvoir ne fait pas vraiment douze vrais mois d'action et de transformation car il a fallu attendre le délai pour pouvoir dissoudre l'assemblée et organiser des élections législatives pour demander au peuple de donner au président une majorité législative pour gouverner. Il y a donc eu un temps de latence de six à sept mois de gouvernement sans tous les pouvoirs notamment les pouvoirs législatifs.
Les électeurs ont avec enthousiasme, lors de la consultation, accordé au Pastef la majorité des députés. Les premières actions politiques ont été pour l'essentiel des marqueurs de souveraineté et de la rupture avec la puissance coloniale française par le renvoi des troupes françaises du Sénégal. Au plan diplomatique le pouvoir s'est engagé pour consolider la CEDEAO en faisant la médiation avec les pays de l'Alliance des États du Sahel qui l'ont quitté.
Le pouvoir sénégalais a brandi le drapeau du panafricanisme et de la souveraineté qui ne sont pas incompatibles avec la démocratie. Pour les élections législatives pour montrer sa différence avec les anciens pouvoirs qui battaient campagne avec les moyens de l'État, le Pastef a fait du fundraising et lancé une cagnotte en ligne pour récolter un milliard de francs CFA pour la campagne. Cette première année de pouvoir a été essentiellement consacrée à faire des audits, voir quelle est la situation réelle du pays que le pouvoir déchu a laissé. Sur ce plan le rapport de la Cour des comptes est une mise en accusation du pouvoir précédent qui a lourdement endetté le pays et a même caché des dettes. Ce qui montre l'énormité de la tâche qui attend le nouveau pouvoir.
Avec une dette de 7 milliards de dollars, le pouvoir a peu de marges de manœuvres entre une politique d'austérité avec des impacts sociaux sur les populations les plus fragiles. Le pouvoir a remis en cause certaines décisions de l'ancien régime sur le foncier notamment des cessions du patrimoine de l'État à des particuliers entre autres. Toutes les actions sont pour l'essentiel axés sur les réparations des dégâts du précédent gouvernement comme la suppression des organismes budgétivores et clientélistes servant à offrir des postes de consolation à des politiciens et associés du régime comme le Conseil économique et social, le conseil des territoires…
Les attentes sont grandes vis-à-vis de ce pouvoir
Sur le plan économique après avoir agité pendant la campagne la renégociation des accords conclus avec les multinationales sur le pétrole et le gaz, le nouveau pouvoir semble avoir trouvé un modus vivendi avec elles. « L'exploitation du pétrole de Sangomar a généré environ 595,17 milliards FCFA en 2024, selon les données publiées par l'opérateur Woodside. » « La production annuelle de pétrole s'est élevée à environ 16,9 millions de barils de pétrole brut. Le Sénégal a commencé à raffiner son propre pétrole dans sa raffinerie située près de Dakar selon un communiqué du jeudi 13 février 2025 de la Société africaine de raffinage (SAR) ». Le pays est depuis fin décembre 2024, producteur de gaz. Ces succès entrent dans la continuité administrative de l'État. Mais les populations attendent des actions vigoureuses initiées par les nouvelles autorités pour créer des emplois, mettre fin au départ massif des migrants par la mer, réduire le coût de la vie etc.
La fin du protocole de pêche avec l'Union européenne et sa non reconduction par les autorités de Dakar peut être une occasion pour que le pays maîtrise ses ressources halieutiques et que le secteur emploie davantage de jeunes.
Les attentes sont grandes vis-à-vis de ce pouvoir notamment sur le plan économique. Il serait dommage que cette génération ne cherche qu'à se pérenniser au pouvoir par des actions politiques et néglige que le pouvoir est fait pour changer la vie des gens, de la population. Faye et Sonko doivent se dire qu'ils doivent par l'action de leur gouvernement convaincre la jeunesse sénégalaise qu'elle ne meurt pas si elle reste au pays et qu'elle abandonne la croyance en une chance de survie en mer en quittant le pays clandestinement dans des embarcations de fortune.
Sana Guy
Lefaso.net
.
L'ex milieu défensif des Étalons, Adama Guira, a été nommé par la Fédération burkinabè de football (FBF) comme responsable du développement du football masculin de la zone Ouest B. L'information a été rendu publique le mardi 1er avril 2025. Il doit penser à des stratégies pour renforcer et développer la pratique du football masculin dans ladite zone, entre autres.
L'ex international de football burkinabè, Adama Guira, a une grande expérience dans le football. Il a joué dans plusieurs clubs au Burkina et en Europe. Il a fait les beaux jours du Racing club de Bobo (RCB), de Sonderjyske et du AGF au Danemark et du Racing club de Lens (RCL) en France. En sélection, le milieu baroudeur a joué dans toutes les catégories. En A, il totalise 53 sélections, quatre participations à une phase finale de Coupe d'Afrique des nations (CAN). Il est médaillé de bronze à la CAN 2017 et demi-finaliste de la CAN en 2021. En octobre 2024, il a mis fin à sa carrière de footballeur à l'âge de 36 ans.
Il est reconnu comme étant un bosseur, exemplaire et surtout professionnel. Dans une interview qu'il a bien voulu nous accorder et publiée le 9 octobre 2024, Adama Guira affirmait ceci : « Je sors de cette carrière vraiment mûr d'esprit, avec plein d'expériences de vie à raconter. Je peux affirmer sans risque de me tromper que je suis aujourd'hui un homme complet. J'ai pu côtoyer des personnes de tous les horizons ayant des cultures différentes. J'ai également pu visiter des pays un peu partout. Je dirai qu'aujourd'hui, je sais un peu de tout, en quelque sorte ».
C'est certainement au regard de ce background qu'il a été choisi par la FBF pour être le responsable du développement du football masculin dans la zone Ouest B. Il devra développer des stratégies afin de renforcer et de développer la pratique du football masculin dans ladite zone. La détection des jeunes talents et la formation des jeunes footballeurs font également parties de ses prérogatives. La FBF ne doute pas qu'il pourra relever ce défi avec engagement et détermination.
Pour le journaliste sportif Moussavou Billa, Adama Guira à l'UFOA B est une bonne nouvelle pour le football burkinabè. Le milieu baroudeur des Etalons n'est pas le premier burkinabè à être dans cette institution. Il y en a eu plusieurs avec de nombreux profil. « Mais Adama Guira en tant qu'ancien footballeur, qui a passé par toutes les étapes, est un profil qui est bien pour cette zone. Son expérience va beaucoup apporter dans ce secteur pour la sous-région et le football burkinabè. C'est un meilleur stratège qui peut aider dans le développement du football des jeunes », a déclaré M. Billa.
"Heureux de vous annoncer ma nomination au sein de l'UFOA-B ( Burkina Faso , Côte d Ivoire , Nigeria , Ghana , Niger , Benin et Togo ) en tant que Responsable du développement du football Masculin. Mes remerciements à la Fédération Burkinabé de Football (FBF) pour cette marque de confiance ; merci également à tous pour vos messages d'encouragement...
Ensemble, nous allons relever les défis et œuvrer à faire rayonner le football dans la sous région.
Vive le sport, vive le football", a posté Adama Guira sur sa page Facebook
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
La présidente de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Gonta Alida Henriette Da a est l'une des lauréates du prix international de la femme de courage ( International Women of Courage Award) 2025. La cérémonie de remise de prix qui a eu lieu à Washington, le mardi 1 er avril 2025 a été présidée par la First Lady (première dame) des USA, Melania Trump.
Le drapeau burkinabè brille à l'international à travers elle. Le combat de Gonta Alida Henriette Da a été reconnu aux USA. Elle a été nommée avec sept autres femmes venant de la Roumanie, du Soudan du Sud, d'Israël, de la Papouasie Nouvelle Guinée, des Philipines, du Sri-Lanka et du Yémen pour recevoir ce trophée. Ces huit femmes se sont illustrées de par leurs parcours et courage dans leurs pays respectifs. La présidente du CNDH et les autres lauréates rentrent dans les annales en recevant cette prestigieuse distinction.
Il faut rappeler que Gonta Alida Henriette Da est sociologue de formation et experte en droits humains, droits des femmes et développement. Elle a d'abord débuté en tant que chercheuse socio-anthropologique dans le secteur de la santé avant de devenir enseignante dans des collèges et lycées publics. Elle est en outre membre fondatrice de l'Association burkinabè pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire.
Les 8 lauréatesGonta Alida Henriette Da a une riche expérience professionnelle et est une figure du leadership féminin au Burkina Faso. Elle a présidé plusieurs organisations de la société civile dont l'Association des femmes sociologues pour le développement (source de la biographie : CNDH).
Il faut noter qu'une autre burkinabè c'était également illustrée en recevant ce prix en 2020. Il s'agit de Claire Ouédraogo, présidente de l'Association féminine Songmanegre pour le développement. Cette organisation œuvre pour l'élimination des mutilations génitales féminines (MGF) et la promotion de l'autonomisation des femmes par l'éducation en matière de planification familiale, la formation professionnelle et le micro-crédit pour les femmes dans la région rurale et mal desservie du Centre-nord du Burkina Faso.
En rappel, le prix international de la femme de courage a été créé en 2007 par la secrétaire d'État américaine d'alors, Condoleezza Rice, à l'occasion de la journée internationale des femmes. Il est décerné en collaboration avec American Women for International Understanding (AWIU). Il vise à reconnaître le mérite des femmes du monde entier qui ont fait preuve de courage, de leadership, de sacrifice et de risque personnel. Chaque année, ce prix est décerné par le département d'État américain. Depuis sa création jusqu'à cette année ( 2025), plus de 200 femmes ont reçu cette distinction.
Voir la cérémonie de distinction
Samirah Bationo
Lefaso.net