La Fondation pour l’innovation politique souhaite relayer la rencontre-débat organisée avec Lucien Jaume à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Le Religieux et le politique dans la Révolution française. L’idée de régénération, Paris, PUF, coll. Léviathan, 2015. Cette rencontre aura lieu le jeudi 24 mars 2016 de 18h à 20h à l'Institut catholique de Paris, 21 Rue d'Assas, 75006 Paris.
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Sylvie Matelly, directrice de recherche à l’IRIS, et Carole Gomez, chercheure à l’IRIS, répondent à nos questions à l’occasion de la parution de la Revue internationale et stratégique n°101 dont le dossier qu’elles ont dirigé porte sur le thème “Corruption. Phénomène ancien, problème nouveau ?” :
– Pourquoi la corruption est-elle devenue un sujet central partout dans le monde ?
– Pourquoi avoir choisi de réaliser ce dossier “Corruption. Phénomène ancien, problème nouveau ?” ?
– En quoi la corruption représente-t-elle un risque croissant pour les entreprises ? Celles-ci mettent-elles en oeuvre des stratégies afin de lutter contre ce phénomène ?
Article de Erwan Le Noan, paru dans Le Figaro Magazine, le 11 mars 2016. Selon l’auteur, les jeunes qui manifestent contre la loi Travail ne sont pas représentatifs de leur génération.
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Article paru dans Le Monde le 10 mars 2016. Vincent Giret y présente, une note de Fondation pour l’innovation politique, écrite par Sophie Vermeille, Mathieu Kohmann et Mathieu Luinaud : Un droit pour l’innovation et la croissance.
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Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos wrote an article in Journal of International Politics and Society (Internationale Politik und Gesellschaft Journal) analysing the refugee crisis and presenting five proposals for an effiicent management of the problem. The article is available here.
One of the main threats to the current world order is the erosion of the rule-of-law based international system. Due to the advent of new technologies and hybrid warfare, the laws of war have also become blurred. A major cause of both of these trends is the emergence of armed non-state actors. This meeting note aims to explore this erosion of the rule of law and its impact on justice, peace, and security.
This note stems from a meeting the International Peace Institute (IPI) organized on the theme “The Rule of Law and the Laws of War” from September 6 to 9, 2015 in Salzburg, Austria. The meeting brought together current and former foreign ministers, experts on international humanitarian law, diplomats, academics, journalists, and representatives from civil society. It was part of the IPI Salzburg Forum, a major annual event to address the risks and challenges of today and contribute to more effective multilateral governance in the future.
Over a series of eight sessions, participants discussed a wide range of challenges to, or weaknesses in, the current system of international public, criminal, and humanitarian law, including how to:
At the end of the meeting, participants issued the Salzburg Declaration on the European Refugee Crisis, proposing concrete steps to help save refugees.
L’Iran a récemment réalisé des tests de missiles à courtes, moyennes et longues portées qui semblent inquiéter une partie de la communauté internationale. Pourquoi réaliser ces tests aujourd’hui ?
L’Iran a toujours axé sa stratégie de défense sur une politique de dissuasion, que l’accord sur le nucléaire ne remet nullement en questions. Ces tests entrent naturellement dans cette logique. Cependant, le timing interroge dans la mesure où ces tirs de missiles arrivent rapidement après l’élection des membres du parlement et de l’assemblée des experts. Couplés aux inscriptions sur les missiles appelant à la disparition d’Israël, ces tests constituent certainement un message politique adressé aux modérés et au gouvernement de Rohani par les Gardiens de la Révolution afin de freiner la normalisation des relations de l’Iran avec les Etats-Unis.
Les craintes américaines de voir l’Iran se doter de missiles intercontinentaux sont-elles justifiées ? Quel serait l’intérêt de l’Iran de se doter d’une telle capacité militaire ?
Le programme de missiles balistiques iranien n’est pas nouveau. Depuis la guerre du Golfe Persique, et l’envahissement du territoire iranien par les forces conventionnelles irakiennes, l’Iran s’est engagé dans la constitution d’une politique de dissuasion. Elle fut supportée par une industrie nationale capable de mettre en place une batterie de missiles, éventuellement nucléaires. C’est toute l’ambiguïté de la situation actuelle : l’Iran continue de développer une force dissuasive tout en affirmant son incapacité à transporter des têtes nucléaires. Il faut rappeler que le Conseil de sécurité a voté une résolution interdisant à l’Iran de tester des missiles pouvant être équipés avec des charges nucléaires.
Cependant, on ne peut pas contester à l’Iran le développement d’une telle politique. La part du PIB iranien consacrée à l’armement reste relativement modérée comparée à d’autres budgets régionaux. Mais tandis que l’Iran affirme que ces tests entrent dans la continuité de sa politique de dissuasion nationale, Israël et les Etats-Unis s’inquiètent de la portée des missiles et interprètent ces nouveaux essais comme un acte agressif.
Dans quelle mesure ces tests risquent-ils de compliquer l’insertion de l’Iran dans la communauté internationale mais aussi d’accroître les tensions régionales dans un contexte de militarisation voire de nucléarisation du Moyen-Orient ?
Contrairement à certaines affirmations, notamment du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, ces tests ne remettent pas en cause l’accord sur le nucléaire. L’accord suit son cours et il est clair que personne n’a envie de le voir remis en cause. Les sanctions vont être levées et permettront la réintégration économique de l’Iran en 2016. Quant à la réintégration diplomatique, Rohani semble en position de force suite à sa victoire au parlement et à l’élection de figures réformistes à l’assemblée des experts. Cependant, la politique d’apaisement menée par le président de la République d’Iran sera l’objet d’une lutte avec les forces ultras qui rejettent cette politique de « normalisation » et l’influence des Etats-Unis. L’habilité politique de Rohani et l’évolution des rapports de force en termes de politique intérieure semblent pour l’instant jouer en sa faveur.
En ce qui concerne l’aspect régional, Rohani plaide aussi pour de meilleures relations avec l’Arabie Saoudite. Les tests de missiles iraniens ne devraient pas impacter le rapport de force régional. C’est plutôt la résolution de la crise syrienne qui sera une donnée fondamentale pour anticiper l’évolution de la relation entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. A priori, les forces modérées en Iran sont prêtes à faire un pas en direction des Saoudiens pour apaiser les tensions et pour trouver une solution finale au conflit en Syrie.
On Wednesday, March 16th, the Independent Commission on Multilateralism (ICM) hosted a Public Consultation on two of its Discussion Papers: “The 2030 Agenda for Sustainable Development and Addressing Climate Change” and “The Relationship between the UN and Regional Organizations, Civil Society, the Private Sector, and NGOs.” This joint Public Consultation provided a platform for representatives from member states, civil society, non-governmental organizations, the private sector, academia, and the United Nations to comment on the Discussion Papers’ recommendations and exchange perspectives on the larger trends and challenges at hand.
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The 2030 Agenda for Sustainable Development and the Paris Agreement on Climate Change, both universally applicable, were adopted with an unprecedented sense of ownership by member states. The relevant ICM Discussion Paper addresses the key opportunities and challenges for the UN system as it moves towards the implementation of these agreements, while examining the links between sustainable development, climate change, and peace and security. In April, the UN will be convening high-level meetings on the 2030 Agenda and the signing of the Paris Agreement. As highlighted in the Discussion Paper, implementation will require that the UN not only change its working methods and updates its structures, but also build new and existing partnerships across the multilateral system.
In analyzing an increasingly complex and crowded international system, the second ICM Discussion Paper focuses on the UN’s relationship to three groups: regional organizations; civil society and nongovernmental organizations (NGOs); and the private sector. It also asks how the UN system can better leverage relations with and among these actors and institutions for a more efficient and legitimate international system. Whether concerning the implementation of the Sustainable Development Goals or cooperation in peacekeeping or emergencies, the UN must strive to improve its relations and partnerships with civil society, the private sector, and regional organizations if it is to remain capable of fulfilling its mandate.
Discussants:
Dr. David Nabarro, Special Advisor of the United Nations Secretary-General, 2030 Agenda for Sustainable Development
Ms. Minh-Thu Pham, Executive Director of Policy, United Nations Foundation
Ms. Jimena Leiva-Roesch, Policy Analyst, International Peace Institute
Dr. Adam Lupel, Director of Research and Publications, International Peace Institute
Moderator:
H.E. Mr. Hardeep Singh Puri, Secretary-General, Independent Commission on Multilateralism