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L’aide humanitaire européenne au Congo : pas toujours bien évaluée

Bruxelles2 Blog - Mon, 11/07/2016 - 11:30
(BRUXELLES2) La Cour des comptes européenne a rendu, lundi 4 juillet, un rapport très balancé sur l’aide humanitaire européenne dans la région des Grands Lacs africains. Si la gestion de l'aide est « plutôt efficace », il y a aussi certaines « faiblesses », particulièrement dans la sélection et le suivi des projets. Et il faudrait un […]

Navire suspect à l’horizon !

Bruxelles2 Blog - Mon, 11/07/2016 - 10:25

les équipes d’abordage finlandaise et allemande interpellent les suspects (crédit : EUNAVFOR Med)

(BRUXELLES2) Les équipes de l’opération européenne de surveillance en mer ont intercepté samedi (9 juillet) un petit bateau avec trois passeurs suspects à bord en Méditerranée, annonce le QG de l’opération Sophia à Rome.

Le petit bateau, en bois, avait été repéré, à 60 km environ des côtes libyennes, par l’avion patrouilleur luxembourgeois Merlin III SW3. L’alerte a alors été donnée au Garibaldi, le navire amiral qui dirige en mer les opérations (EUNAVFOR MED). Le navire allemand WERRA s’est alors dirigé vers le sud pour aller intercepter le bateau suspect avec des passeurs. Tandis que le HMS Enterprise de la British Royal Navy navire se plaçait entre le bateau et les eaux territoriales libyennes, lui interdisant ainsi toute échappatoire.

Hélicoptères et HMS Enterprise à la rescousse

Les deux hélicoptères italiens de bord du Garibaldi, l’AB212 et le SH90, ont assuré le contrôle en l’air tout au long de l’opération tandis que sur l’eau les équipes d’abordage finlandaise à bord de deux RIHBs allemands, interceptaient le skiff avec les trafiquants présumés. Cela a été chose faite à 10h30 du matin. Les 3 suspects ont été ramenés à bord du navire de soutien allemand, le Werra. Ils ont embarqué également les 146 migrants sauvés par le patrouilleur de la marine italienne Borsini (P-491) qui participe à l’opération nationale Mare Sicuro.

Des preuves concrètes de complicité

Le canot avait été surpris en train d’accompagner, au petit matin un bateau pneumatique, avec 146 personnes migrants à bord. « Il l’avait escorté dans les eaux territoriales libyennes puis en dehors de celles-ci » raconte un officier de la Bundeswehr. Un des marins du skiff a même été filmé en train de prendre « pied à bord du bateau de migrants. Puis il est remonté sur le skiff plus tard ». Ce qui prouve qu’il n’était pas là par hasard… Tout cela a été observé et ‘documenté’ tant par l’avion de patrouille maritime que par l’hélicoptère de bord et le navire. Autant dire que la suspicion de complicité de trafic est plutôt patente. Ces preuves (photos, videos), seront très utiles lors du passage devant le juge (en Italie normalement).

Commentaire : si ce n’est pas la première fois que des suspects sont interpellés, d’ordinaire ces interpellations étaient faites discrètement. Les Européens d’EUNAVFOR Med préféraient parler de « signalement » aux autorités italiennes. Il s’agissait le plus souvent de passeurs qui se trouvaient dans les bateaux de migrants ou réfugiés. Lors de cette arrestation en mer, on ne cache plus ce qui reste l’objectif primaire de l’opération : briser le ‘business model’ des passeurs. La résolution de l’ONU autorisant expressément l’arrestation des suspects aide à mettre en place une opération plus robuste.

(NGV)

Raytheon delivers first AN/SPY-6(V) air and missile defence radar to US Navy

Naval Technology - Mon, 11/07/2016 - 01:00
Raytheon has delivered its first next-generation AN/SPY-6(V) air and missile defence radar (AMDR) array to the US Navy's Pacific Missile Range Facility in Hawaii.

Israel requests $300m sale of SH-60F Sea-Hawk helicopter from US

Naval Technology - Mon, 11/07/2016 - 01:00
The US Defense Security Cooperation Agency has notified Congress of the potential $300m foreign military sale (FMS) of SH-60F Sea-Hawk helicopter equipment and support to Israel.

North Korea conducts submarine-launched ballistic missile test firing

Naval Technology - Mon, 11/07/2016 - 01:00
The Democratic People's Republic of Korea (DPRK) has reportedly conducted an unsuccessful test firing of a ballistic missile from a Sinpo-class submarine off the country’s eastern coast on Saturday.

SENER Provides the Data Acquisition and Processing System for the LISA Pathfinder Mission

Naval Technology - Mon, 11/07/2016 - 01:00
The SENER engineering and technology group is the Data & Diagnostics Subsystem (DDS), including the data management unit (DMU) of the European payload, for the LISA Pathfinder mission.

José-Manuel se paie une pantoufle en diamant aux dépens de l’Europe

Bruxelles2 Blog - Sun, 10/07/2016 - 23:55

JM Barroso devant le tribunal de Luxembourg (crédit : G. Pastor)

(B2) Un an et demi la fin de ses fonctions, l’arrivée de José-Manuel Barroso, l’ancien président de la Commission européenne (de 2004 à 2014), comme directeur (non exécutif) et conseiller chez Goldman Sachs est un signe d’une certaine déliquescence morale voire mentale.

L’ancien président de la Commission européenne n’est cependant pas désargenté. Il touche une indemnité « transitionnelle » de près de 15.000 euros (60% de son ancien traitement) durant 3 ans (1), prélevée sur le budget européen. Et il devrait toucher à partir de 65 ans une pension d’environ 40% de son salaire de commissaire. C’est logique et pas contestable. Ce qui l’est moins c’est de rechercher un nouveau job chez un employeur plus que douteux au plan moral dans une entreprise qui n’a pas vraiment bonne presse. Aller chez Goldman Sachs n’est pas vraiment aller travailler dans une ONG ou une fondation à but non lucratif.

Le traité (article 145) prévoit d’ailleurs une certaine « délicatesse » dans l’acceptation de fonctions

« Les membres de la Commission (…) prennent, lors de leur installation, l’engagement solennel de respecter, pendant la durée de leurs fonctions et après la cessation de celles-ci, les obligations découlant de leur charge, notamment les devoirs d’honnêteté et de délicatesse quant à l’acceptation, après cette cessation, de certaines fonctions ou de certains avantages. »

Les institutions européennes doivent prendre le taureau par les cornes et appliquer de façon implacable les règles prévues par le Traité européen, notamment prononcer la démission d’office, ce qui entraîne la suppression de l’indemnité transactionnelle et prononcer également la suppression du droit à pension. Elles ont la possibilité. Elles doivent en avoir le courage

En cas de violation de ces obligations, la Cour de justice, saisie par le Conseil, statuant à la majorité simple, ou par la Commission, peut, selon le cas, prononcer la démission d’office dans les conditions de l’article 247 ou la déchéance du droit à pension de l’intéressé ou d’autres avantages en tenant lieu. »

La sanction pourrait paraître sévère. Mais elle est à la hauteur de l’incartade menée par l’ancien Premier ministre portugais. En ces temps difficiles pour l’Europe, Barroso démontre ainsi aux yeux de tous à la fois sa cupidité et son peu de sens politique. Elle jette un sérieux doute sur ses convictions européennes. Ce qui l’intéresse n’est pas le sens de l’Europe mais un petit intérêt privé.

(NGV)

(1) Un nouveau règlement intervenu en février 2016 a ramené cette période à 2 ans, mais cette réduction n’est pas applicable (si j’ai bien compris) aux anciens commissaires. La Commission européenne et les Etats membres doivent désormais réfléchir à modifier aussi le règlement intérieur pour inclure dans la démission d’office la prise de fonctions dans des entreprises privées multinationales.

Lire :

 

Une défense européenne autonome : c’est non. Un tournant dans la doctrine française

Bruxelles2 Blog - Sun, 10/07/2016 - 22:07
(B2 à Varsovie) A la fin du sommet de l'OTAN, le président français François Hollande a opéré un tournant dans la position française. Répondant à une question d'un journaliste sur la nécessité de doter l'Union européenne d'un QG militaire, il clot ce chapitre d'une défense autonome de l'Union européenne réservant la fonction militaire à l'Alliance. […]

La main tendue de l’OTAN à la Russie

Bruxelles2 Blog - Sun, 10/07/2016 - 10:00
(B2 à Varsovie) « Nous sommes unis ». C’est le message qu’on voulu porté les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique lors de leur rencontre au sommet, les 8 et 9 juillet, dans la capitale polonaise. Unis face à la Russie pour lui dire 'stop' mais aussi pour retisser les fils du dialogue avec Poutine. […]

Qui participera à la présence avancée de l’OTAN à l’Est ?

Bruxelles2 Blog - Sat, 09/07/2016 - 07:44

(crédit : US Gov)

(BRUXELLES2 à Varsovie) L’OTAN vient d’annoncer officiellement, ce qui était préparé depuis plusieurs mois : le renforcement de sa présence à l’Est, sous la forme de quatre bataillons prépositionnés dans les quatre pays, jugés les plus fragiles : les pays baltes et la Pologne. Le sommet de Varsovie, qui a commencé hier (8 juillet) et se poursuit ce samedi (9 juillet), a été l’occasion pour les différents pays de l’Alliance d’annoncer leur participation. Qui va participer ? Dans quel pays ? Sous quel commandement ?

Quatre bataillons avec 4 pays leaders

La « présence avancée » (Enhanced Forward Presence ) sera composée de quatre bataillons « robustes », dotés d’une « certaine autonomie », déployés, dans les trois pays baltes et la Pologne. Ils devraient être opérationnels dès l’année prochaine, en 2017. La composition de chaque bataillon sera multinationale et assurée par rotation de six mois. Mais un pays assurera le rôle de nation-cadre, assurant le commandement et fournissant l’essentiel de l’effectif : l’Allemagne en Lituanie, le Canada en Lettonie, le Royaume-Uni en Estonie et les Etats-Unis en Pologne pour la première période. Chaque bataillon comprendra environ 1000 hommes (combattants, commandement et soutien), l’effectif pouvant varier selon les saisons et les pays. En tout, 4000 hommes. Une quasi-présence permanente qui ne remet pas en cause les accords OTAN-Russie, jure-t-on à l’Alliance. Mais cette présence « n’a pas de durée limitée. Elle durera autant que nécessaire » a précisé vendredi soir lors de sa conférence de presse, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance.

La Pologne choyée avec une brigade blindée US

Ce renforcement est accentué par le positionnement, « dès l’année prochaine », d’une brigade blindée américaine en Pologne. Cette brigade comportera environ 3200 hommes. Elle ne sera pas basée en Pologne mais ses effectifs assurés par rotation (1). Elle disposera en revanche, d’équipements prépositionnés : 1200 véhicules (dont 25% de tanks) (2). Une force qui s’ajoutera au détachement d’aviation présent sur la base aérienne de Łask, où les Américains maintiennent « en continu, par rotation, du personnel et des avions ». « Quand je suis arrivé ici il y a cinq ans, j’avais promis d’accroître notre engagement envers la sécurité de la Pologne. C’est exactement ce que nous avons fait » a déclaré le président américain lors d’une rencontre avec son homologue polonais A. Duda. La Pologne « va voir une augmentation (dans le cadre) de l’OTAN de personnel américain et de l’équipement le plus moderne. Nous respecterons notre obligation de défense commune de l’article 5 » (3).

Qui va fournir les effectifs

Bataillon basé en Lituanie : nation-cadre = Allemagne

+ Les Pays-Bas devraient envoyer environ 150 militaires en Lituanie, aux côtés des Allemands. La Défense néerlandaise a une coopération étroite avec la Bundeswehr allemande surtout en matière de l’armée de terre.

+ La Belgique devrait envoyer également une compagnie, soit au maximum 200 militaires, a précisé le ministre de la défense, Steven Vandeput. Reste maintenant « à étudier les détails pratiques avec nos partenaires et avec l’état-major de la Défense » a-t-il ajouté, selon Belga. Cette participation fera partie du « dossier des opérations militaires belges en 2017 ».

+ La France devrait envoyer à la rotation suivante (en 2018) une compagnie (environ 150 hommes), selon nos informations.

Bataillon basé en Lettonie : nation-cadre = Canada. Environ 450 hommes, selon le chef d’Etat-major canadien, le général Jonathan Vance.

Bataillon basé en Estonie : nation-cadre = Royaume-Uni. Environ 500 hommes a annoncé le ministre de la Défense, Michael Fallon, à son arrivée à Varsovie.

+ France : une compagnie (env. 150 hommes) en 2017

+ Danemark : un maximum 200 hommes, une contribution qui doit être encore approuvée à Copenhague. « Il ne doit y avoir aucun doute que la sécurité des alliés de l’Est, préoccupe le Danemark » a expliqué Peter Christensen, le ministre de la Défense. « Nous avons la plus grande solidarité avec nos amis baltes, et il est très important que nous montrions la cohésion et la solidarité de l’OTAN ».

Bataillon basé en Pologne : nation-cadre = Etats-Unis. Environ 1000 hommes a annoncé le président américain.

+ Royaume-Uni : 150 hommes

Autres contributions

L’Italie a promis une compagnie de 150 hommes

La Norvège a décidé une contribution d’une compagnie mécanisée d’environ 200 militaires — « ou d’une unité d’une autre arme de taille similaire » pour une période de six mois en 2017, a annoncé le gouvernement.

Certains pays n’ont pas encore confirmé leur participation ou le feront plus tard

La Turquie devrait participer lors de la seconde rotation, selon un confrère turc, mais les conditions de cette participation ne sont pas précisées.

L’Espagne attend que le gouvernement définitif soit constitué pour annoncer sa participation. Le président en fonction, Mariano Rajoy, s’est montré optimiste. « J’espère pouvoir annoncer une contribution espagnole rapidement. »

Le Portugal ne prévoit pas de s’engager sur le flanc Est mais plutôt vers la Méditerranée. L’opération européenne EUNAVFOR Med et celle de l’Alliance « vont évoluer ». Le Portugal « sera alors prêt à participer pour combler les besoins » souligne le ministre portugais de la Défense, Azeredo Lopes.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Les Etats-Unis disposent de deux unités « permanentes » en Europe : l’une basée en Italie (173rd Airborne Brigade), l’autre en Allemagne (2nd Cavalry Regiment) selon Stars & Stripes.

(2) Ces équipements seront prépositionnés dans plusieurs bases en Pologne. Un mémorandum d’accord a été signé en 2015 entre Polonais et Américains : Ciechanów, Choszczno, Drawsko Pomorskie, Łask, Skwierzyna.

(3) La Pologne va attribuer son contrat de défense anti-missiles à l’Américain Raytheon avec des Patriot. Mais cela n’a rien à voir sans doute…

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