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Daniel Cordier, chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération

Blog Secret Défense - Fri, 27/10/2017 - 11:20
L’ancien secrétaire de Jean Moulin succède à Fred Moore, mais la pérennité de l’institution est assurée par un délégué national, le général Christian Baptiste

Daniel Cordier, chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération

Blog Secret Défense - Fri, 27/10/2017 - 11:20
L’ancien secrétaire de Jean Moulin succède à Fred Moore, mais la pérennité de l’institution est assurée par un délégué national, le général Christian Baptiste

La Finlande tient à sa conscription

Bruxelles2 Blog - Fri, 27/10/2017 - 08:50

(B2 à Helsinki) Le Finlandais a la défense territoriale inscrit dans son ADN. Toute l’histoire de ce pays ballotté entre Suède et Russie le prouve.

« Avoir les conscrits est la seule possibilité de maintenir des effectifs complets, surtout dans le nord du pays. N’avoir que des professionnels cela reviendrait trop cher. » indique le lieutenant-colonel Rainer Kuosmanen, commandant adjoint du régiment de Chasseurs de la garde. « Nous n’avons pas suivi la Suède quand ils ont supprimé la conscription. Ce qui a dégradé leur potentiel de défense. »

1400 km de frontières avec la Russie

C’est un élément majeur de la doctrine militaire finlandaise dont le mot-clé est : « être prêt au cas où » (le fameux ‘readiness’ en anglais). Un point focal de la dissuasion à la finlandaise, pour ce pays qui n’est pas membre de l’OTAN mais a près de 1400 km de frontières terrestres avec la Russie. « Nos ennemis impossibles doivent vraiment croire que toute action leur coutera cher en pertes. Notre défense, aujourd’hui, est forte, si importante qu’ils hésiteront ensuite. »

Un sentiment patriotique important

C’est un élément à fort ressenti psychologique également. Il y a un fort sentiment chez les Finlandais de devoir défendre le pays le cas échéant. « Vous devez avoir fait votre service ». Il y a une grande pression de la part des familles, des pères qui ont fait leur service. Et dans les sondages, il se dégage une nette majorité (plus de 70% de la population), qui a la « volonté de défendre le pays ».

Un service de six mois minimum

Chaque conscrit (le service est obligatoire pour les jeunes gens, basé sur le volontariat pour les jeunes femmes) passe par un cycle de six mois : deux mois d’entraînement basique, deux mois d’entraînement plus spécifique et deux mois d’entraînement en unités. L’occasion aussi de repérer les futurs chefs d’équipes et officiers qui auront une formation supplémentaire (jusqu’à six mois supplémentaires).

Un test de conscription

A la fin du service, un test est réalisé sur les conscrits qui a pour objectif de mesurer leurs aptitudes (1) mais aussi la qualité de l’enseignement comme le vécu dans l’armée. Aujourd’hui, ils peuvent courir en 12 minutes approximativement 2560 mètres (qui a été amélioré de 300 mètres). Le test de tir est coté avec une note de 3 sur une échelle de 1 à 4. Quant aux volontés de défendre la nation et de vivre de l’armée comme une « expérience », elles sont notées respectivement 4,2 et 4,1 (sur une échelle de 1 à 5).

Un service « intéressant, utile, attractif »

C’est un « test que l’on fait à la fin du service. Cela nous conforte dans notre approche que le temps de service n’est pas du temps perdu ». Les officiers finlandais y tiennent. Il faut chercher un équilibre entre un entraînement efficace (demandeur, convainquant, crédible pour les Finlandais et les pays étrangers) et l’acceptation par les Finlandais (en respectant certains principes, à commencer par la sécurité des conscrits, un traitement correct, un service « intéressant, utile, attractif ».)

(Nicolas Gros-Verheyde)

A suivre sur B2 Pro : la politique de défense finlandaise et un entretien avec le président finlandais

La brigade des chasseurs de la garde

La brigade des chasseurs de la garde est un régiment de l’armée finlandaise, basée dans la périphérie d’Helsinki, dédiée à la défense territoriale. Comme tous les régiments finlandais, une bonne partie de son effectif est composé de conscrits. La conscription reste, en effet, obligatoire en Finlande. Et personne n’a l’intention d’y renoncer, pour des arguments à la fois économiques, politiques et militaires. De par son environnement urbain (2), ce régiment dédie une bonne part de ses entraînements au combat urbain.

Une spécialité : le combat urbain

Le régiment compte 400 militaires, et 900 à 1500 conscrits, ainsi que 1600 réservistes. Il compte deux bataillons : le bataillon de chasseurs d’Uusimaa et le bataillon de la Garde et une école sportive qui forme tous les militaires. Sa spécialité, est cependant le combat urbain. C’est le centre d’excellence pour le combat urbain de l’armée finlandaise qui a notamment pour tâche de défendre la capitale Helsinki et la région d’Uusimaa. Il compte aussi une unité de musiciens militaires, une autre qui assure la garde présidentielle. Et quelques spécialités, plus « geek », comme les systèmes d’information (TI), le cyber, le Combat camera.

(1) Pour les conscrits qui ont été considérés aptes. Ceux-ci sont classés selon cinq catégories : de A (compétent pour toutes tâches) à T (libéré pour raisons de sécurité), en passant par B (capable avec quelques limitations), C (libéré du service en temps de paix), E (à définir plus tard).

(2) La zone urbaine est complexe car il y a beaucoup d’offices publics, d’aéroports et usines. Dans le district, il y a le Commandement et le Quartier général (HQ), les bataillons de chasseurs, les bataillons locaux et un régiment anti-aérien, un détachement d’artillerie, et une unité d’intervention (readiness).

L’OTAN et la Russie dialoguent sans s’entendre

Bruxelles2 Blog - Fri, 27/10/2017 - 01:40
(B2) Malgré toutes les vicissitudes, le dialogue entre l'OTAN et la Russie se poursuit. Pour la troisième fois cette année, une réunion du Conseil OTAN-Russie s'est tenue, jeudi (26 octobre), avec trois sujets à l'ordre du jour : l'Ukraine, l'Afghanistan, la transparence et la réduction des risques. La réunion a été « longue », avec […]

Deals this week: Airbus, Raytheon, KBRwyle

Naval Technology - Fri, 27/10/2017 - 01:00
Airbus Defense & Space has placed an order with Israel Aerospace industries (IAI) for 16 ELM-2022A maritime patrol radars.

« Nous nous préparons à la chute du califat » (Julian King)

Bruxelles2 Blog - Thu, 26/10/2017 - 11:37
(B2) Au fil des défaites en cours ou annoncées de Daesh (l'état islamique), le retour des combattants djihadistes inquiète l'Union européenne comme l'a confirmé le commissaire Julian King, répondant à une question de B2. Mais la coordination européenne, en ce domaine, n'est pas encore vraiment efficiente, selon les éléments recueillis. Premier risque : le retour […]

La Marine manque de bateaux pour l’outre-mer

Blog Secret Défense - Thu, 26/10/2017 - 11:21
Le président Macron se rend aujourd’hui en Guyane. Un article de l’Opinion.

La Marine manque de bateaux pour l’outre-mer

Blog Secret Défense - Thu, 26/10/2017 - 11:21
Le président Macron se rend aujourd’hui en Guyane. Un article de l’Opinion.

A Alep, l’hôpital reste debout malgré tout. Deux médecins syriens témoignent

Bruxelles2 Blog - Wed, 25/10/2017 - 16:30

Le Docteur Al-Shiekh

(B2) L’une est pédiatre, l’autre est chirurgien vasculaire. Ils sont jeunes, à peine plus de trente ans, mais avec déjà une expérience comme peu de médecins ont eu au cours de leur carrière. Tous deux ont, durant le siège d’Alep, fait leur métier : soigner, assister, sauver. Le docteur Nour et le docteur Al Shiekh (1), étaient de passage à Bruxelles. Ils témoignent.

Ce récit peut paraître chirurgical, abstrait de toute émotion. Détrompez-vous : sous le verbe de l’analyse comme du scalpel du chirurgien se cache une sensibilité que les mois de guerre n’ont pas émoussée. Car Alep, ville située dans le nord-ouest de la Syrie proche de la frontière turque, s’est retrouvé à de nombreuses reprises au centre des combats. Et les hôpitaux étaient en première ligne. Le pouvoir syrien n’hésitant pas à viser ces lieux qui auraient dû être neutres, comptant ainsi assécher les capacités de survie de la population, et des combattants. (2)

Un seul hôpital debout à Alep

« Au début de la guerre, on comptait dix hôpitaux à Alep. Durant le siège, il n’en restait plus qu’un seul débout pour plus de 200 cas par jour. Nous travaillions sous les bombes, nous avons donc dû renforcer notre hôpital pour qu’il résiste aux attaques, nous avons ainsi construit jusqu’à deux paliers de sous-sol pour pouvoir protéger nos patients et nous protéger nous-même. Quand les bombardements arrivaient par vagues, on allait au sous sol, et on attendait que cela finisse. Puis nous retournions travailler comme si rien ne s’était passé ».

La crainte des bombardements

« Nous avions peur pour nos vies, mais nous étions là pour sauver la vie des gens dans la ville, il s’agissait d’une bonne cause. […] Une mère qui ne voulait pas laisser son enfant à l’hôpital m’a répondu qu’elle avait peur des bombardements. Elle préférait le garder et prendre soin de lui à la maison. Elle voulait son enfant « en un seul morceau » ».

Des choix cornéliens à faire

« Avant le siège, nous avions une possibilité : transférer certains patients de l’unité de soins intensifs, dont l’état le permettait, dans d’autres hôpitaux ou villes de Syrie ou en Turquie. Et garder dans notre hôpital, en soins intensifs, les patients de longue durée et dont les cas étaient les plus graves. Durant le siège, nous avons perdu cette option. Nous nous sommes servis des lits en unités de soins intensifs pour les urgences. Le nombre de lits était limité, face à un nombre de victimes toujours grandissant à cause notamment des bombes à fragmentation. Nous avons du faire une “balance” entre les patients ayant le moins de chance de survie et ceux avec le plus de chance. Ce sont les choix les plus difficiles de ma vie ».

Le matériel compté et rationalisé

« Nous manquons de beaucoup de matériel. Nous avons perdu deux générateurs d’oxygène sur trois dans les bombardements. Pour l’économiser, nous devions le rationaliser en fonction des besoins des patients et des durées des opérations. Les voitures de particuliers avaient remplacé les ambulances. […] Nous avons besoin de plus d’aide pour lutter contre la malnutrition, du matériel médical à destination des personnes des zones assiégées. Le plus important, c’est l’évacuation des zones assiégées. »

Le fléau des enfants : la malnutrition

« Beaucoup d’enfants nécessitent de l’aide. Ils ont besoin de plus de soins, de vaccination, de nourriture, d’eau. Je traite environ 60 à 70 enfants par jour. Le cas le plus fréquent que l’on rencontre, c’est la malnutrition des enfants venant des zones assiégées. Les mères, également, souffrent de malnutrition pour nourrir leurs enfants. C’est extrêmement grave. Ces enfants malnutris sont plus vulnérables aux maladies. »

Adulte avant l’heure

« Aicha, 10 ans est arrivée au centre un jour. Sa mère était morte dans un bombardement et son père l’avait abandonnée. Elle était devenue une adulte avant l’âge. C’est très dur et très douloureux de voir ça, il n’y a pas d’orphelinat, ni de prise en charge et soins psychologiques ».

Les médecins ont fini d’apprendre sur le « tas »

« J’ai effectué des opérations en dehors de mon champ de compétences. Parce qu’il n’y avait pas assez de médecins pendant le siège surtout en chirurgie, j’ai été amené à effectuer des opérations thoraciques et de chirurgie générale » (NB : alors qu’il a été formé à la chirurgie vasculaire).

Un message immédiat : l’arrêt des bombardements

« Tout ce que les Syriens veulent, c’est, quelle que soit l’issue, l’arrêt immédiat des bombardements et des massacres. C’est le plus important aujourd’hui. Il faut aussi protéger les hôpitaux et centres médicaux. »

L’espoir pour le futur

« Les Syriens veulent vivre en paix et pouvoir choisir leur gouvernement et leur président. Il faudra aider les gens à rentrer chez eux. Nous devons aussi et surtout nous concentrer à l’accès à l’éducation et à la santé pour reconstruire le pays ».

(Propos recueillis par Elena Barba)

Entretien en face à face à Bruxelles dans les locaux de l’association Crisis Action, avec deux autres confrères.

(1) Le Dr Al Shiekh, est marié et a deux enfants. Sa famille vit en Turquie. Il a été le dernier civil à quitter la ville d’Alep à sa libération, s’assurant que tous les patients avaient pu être évacués. Le Dr Nour a tenu à rester plus anonyme, par peur de représailles, elle vit actuellement en Syrie avec sa famille.

(2) Depuis 2012, la ville était séparée en deux. Une partie tenue par le régime syrien de Bachar Al-Assad, une autre par l’opposition, l’Armée syrienne libre. Depuis septembre 2016, les forces régulières syriennes aidées de ses alliés russes bombardent la ville. Le 15 décembre 2016 Bachar Al-Assad a revendiqué la « libération » de la ville.

EXPAL Showcases Global Portfolio for EOD and C-IED Mission

Naval Technology - Wed, 25/10/2017 - 11:23
EXPAL attends the third C-IED Technology Workshop in Madrid, Spain, between 24-26 October.

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Naval Technology - Wed, 25/10/2017 - 11:23
EXPAL attends the third C-IED Technology Workshop in Madrid, Spain, between 24-26 October.

Security Features for Solid State Drives in Defence Applications

Naval Technology - Wed, 25/10/2017 - 11:04
There are various methods for data protection and elimination in Flash solid state drives (SSDs), depending on the security level required within each application.

Arnaud Danjean : « La France doit assumer sa singularité stratégique »

Blog Secret Défense - Wed, 25/10/2017 - 10:55
Un entretien vidéo avec le président du comité de rédaction de la Revue stratégique, en collaboration à l’Institut français des relations internationales (Ifri)

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Blog Secret Défense - Wed, 25/10/2017 - 10:55
Un entretien vidéo avec le président du comité de rédaction de la Revue stratégique, en collaboration à l’Institut français des relations internationales (Ifri)

Un nouveau commandant pour l’opération anti-piraterie de l’UE

Bruxelles2 Blog - Wed, 25/10/2017 - 09:30
(B2) L'opération maritime anti-piraterie de l'UE dans l'Océan indien (EUNAVFOR Atalanta) devrait changer de commandant dans quelques jours... mais pas de nationalité. Selon nos informations, c'est le général de brigade Charlie Stickland qui succédera à son compatriote Robert A. Magowan comme commandant d'opération à compter du 7 novembre 2017. C. Stickland est aussi un Royal […]

Kongsberg to supply VDS sonars for Swedish Navy's Göteborg-class corvettes

Naval Technology - Wed, 25/10/2017 - 01:00
Saab has selected Kongsberg Maritime to supply naval sonars for the mid-life upgrade of the Royal Swedish Navy's Göteborg-class corvettes.

Israel signs MoU to purchase Dolphin-class submarines from Germany

Naval Technology - Wed, 25/10/2017 - 01:00
Israel has signed a memorandum of understanding (MoU) relating to the purchase of additional Dolphin-class submarines from Germany.

Six marins capturés au large du Nigeria

Bruxelles2 Blog - Tue, 24/10/2017 - 23:59

(B2) Six membres d’équipage du Demeter, un navire allemand battant pavillon libérien (1), ont été enlevés à environ 34 miles nautiques au sud de Bonny, au Nigeria, samedi (21 octobre) au petit matin (vers 7h).

Alors que le porte-container était en route, une petite dizaine de pirates, venus d’un hors-bord, sont passés à l’abordage. Ils ont pris la fuite avec leurs six otages (1 Hongrois, 1 Ukrainien et 4 Philippins). Le capitaine du navire attaqué, et son second notamment, figurent parmi les otages.

Le navire (IMO 9298636), opéré par la compagnie allemande Peter Doehle Group établie à Hambourg, était parti de Malabo (Guinée Equatoriale) et se dirigeait vers Monrovia, capitale du Liberia. Il a pu poursuivre sa route, une fois les pirates partis, avec les douze membres d’équipage, afin de se mettre à l’abri.

(NGV)

(1) Construit dans les ateliers de Stocznia (Pologne) en 2006,  ce navire long de 220 mètres et qui jauge 41.686 tonnes est un des 300 containers de la compagnie allemande.

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