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De nouvelles priorités pour les missions civiles de la PSDC

Bruxelles2 Blog - Fri, 03/11/2017 - 16:17
(B2 - exclusif) Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'UE devraient le 13 novembre prochain redéfinir les priorités pour les missions civiles menées par l'Union européenne au titre de la PSDC (politique de sécurité et de défense commune). Un document du SEAE aux États membres (dont B2 a pris connaissance) prépare […]

Carnet (03.11.2017). PESCO (ouverte). EUAM Ukraine (budget). PSDC (expert culturel). Missions (recrutements). Battlegroups (utilisation). Libye (sanctions). Désinformation (Balkans). Kosovo (visite). Plan Marshall (Afrique). F-16 (Pays-Bas/Jordanie)....

Bruxelles2 Blog - Fri, 03/11/2017 - 05:30
(B2) Parus récemment : (blog) Bénéficier d’une bourse pour démarrer dans le journalisme européen Un adepte des araignées nommé ministre de la Défense outre-manche Un coup de genou ! Le ministre britannique de la Défense démissionne La recherche de défense. Une lente maturation (fiche) (blog) reportage - Au camp Kassaï, les FACA se forment à […]

A l’agenda de la réunion des chefs d’état-major de l’UE

Bruxelles2 Blog - Thu, 02/11/2017 - 18:18
(B2) Les chefs d'état-major de l'UE tiennent une réunion, lundi 6 et mardi 7 novembre à Bruxelles, avec un ordre du jour plutôt chargé. Ils aborderont tout d'abord les trois opérations militaires en cours : EUFOR Althea en Bosnie Herzégovine, EUNAVFOR Atalanta dans l'océan indien et EUNAVFOR Sophia en Méditerranée. Ils discuteront aussi des missions d'entraînement […]

Bénéficier d’une bourse pour démarrer dans le journalisme européen

Bruxelles2 Blog - Thu, 02/11/2017 - 17:11

(B2) Vous êtes une jeune femme journaliste, et souhaitez bénéficier d’un coup de pouce pour développer votre passion : le journalisme européen. Vous pouvez bénéficier du Fonds Lénaïc pour un  journalisme de qualité. A l’appui : une bourse de 5000 euros au maximum et une place de six mois maximum dans un média européen.

Envoyer une lettre de motivation ainsi qu’un CV en anglais à : candidate(a)lenaic.eu Date limite pour candidater : 31 décembre 2017. Autres informations ici. Ce programme se déroulera entre mars et juillet 2018.

If you are interested in becoming the next fellow of the Lénaïc Fund for Quality Journalism, please send your motivation letter and CV in English at: candidate(a)lenaic.eu Deadline for application: 31st December 2017. All informations here

Le Fonds Lénaïc a été créé par la famille et les amis de Lénaïc en la mémoire de cette excellente confrère, morte trop tôt, d’un cancer foudroyant, à 28 ans, en septembre 2015. Lénaïc était non seulement une collègue intelligente, cultivée, attachante. Mais elle était aussi devenue très rapidement, à force de travail, de ténacité, une des meilleures journalistes à Bruxelles dans le domaine de la politique commerciale, notamment avec « EU Trade Insights », une lettre quotidienne spécialisée (mis en place par notre ami David Thual) qu’elle a portée de tout son talent.

(NGV)

Un adepte des araignées nommé ministre de la Défense outre-manche

Bruxelles2 Blog - Thu, 02/11/2017 - 13:15
(B2) Theresa May n'a pas traîné pour annoncer le nouveau titulaire du portefeuille de la Défense, après la démission de Michael Fallon (lire : Un coup de genou fatal ! Le ministre britannique de la Défense démissionne). Il s'agit du tory Gavin Williamson, jusqu'à présent "chief whip" de la Première ministre (1). La génération 1970 […]

Un coup de genou ! Le ministre britannique de la Défense démissionne

Bruxelles2 Blog - Thu, 02/11/2017 - 09:30
(B2) La question du harcèlement sexuel a fait sa première victime politique outre-Manche. Le ministre britannique de la défense, Michael Fallon, un des vétérans de la politique nationale, a annoncé par courrier adressé à Theresa May sa démission mercredi (1er novembre). Tombé en dessous des standards attendus d'un haut responsable de l'État « Un certain […]

La recherche de défense. Une lente maturation

Bruxelles2 Blog - Wed, 01/11/2017 - 17:17
(B2) L'idée d'investir dans l'industrie de défense a été un lent processus et est resté très longtemps un tabou total. Le constat est, en effet, alarmant pour la recherche européenne. Et il ne date pas d'hier. Mais la réalisation a mis du temps. Il faut attendre l'arrivée de la Commission Juncker, en 2014, pour passer […]

Au camp Kassaï, les FACA se forment à bon rythme

Bruxelles2 Blog - Wed, 01/11/2017 - 10:35

(BRUXELLES2 – à Bangui) Franchissement d’obstacle, combat au corps à corps, tir, montage et démontage de son arme, orientation topographique, secourisme… ce sont quelques uns des entraînements que les Forces armées centrafricaines (FACA) reçoivent de la mission européenne de formation EUTM RCA. Cette formation, ils devront démontrer qu’ils l’ont acquise ce vendredi 3 novembre, lors d’un premier test (1). En visite à Bangui, B2 a pu assister aux derniers entrainements et préparatifs.

Première étape : le bac à sable 

Dès 8h du matin, les premiers instructeurs européens arrivent au camp Kassaï. Malgré la pluie, le point de rendez-vous avec les officiers FACA est le “bac à sable“. C’est ici, de manière très graphique, que les Européens expliquent l’exercice dans sa globalité au capitaine qui dirige le Bataillon 3. Passé par l’école de Saint-Cyr (2012-2015), le capitaine Ulrich Yamande comprend vite la nature des épreuves par lesquelles ses hommes vont être testés. C’est maintenant à lui de prendre en main la suite, en donnant des instructions à ceux qui dirigeront les pelotons (10-12 hommes). Afin de les motiver, les groupes sont placés dans une situation de compétition. L’unité qui fera la meilleure ponctuation sur l’ensemble des 12 épreuves sera la gagnante. Sont en jeu « l’orgueil de gagner, mais également un “petit“ prix », nous explique le colonel espagnol, Antonio R. Bernal Martín, qui commande le pilier entrainement (“Training“).

Le capitaine donne des instructions à ses hommes sous la supervision d’un instructeur d’EUTM. Le « bac à sable » permet aux FACA de resituer une situation de mouvement (© LH/B2)

Savoir s’orienter

C’est peut-être l’épreuve la plus difficile pour les soldats centrafricains. La première question du questionnaire de l’épreuve du jour l’illustre bien. « A quoi servent les courbes de niveau sur une carte? » Et pour cause, peu d’entre eux avaient manipulé une carte topographique avant d’arriver à Kassaï. Aujourd’hui, boussole en main, ils doivent donner l’azimut de trois points que l’instructeur leur a signalé. Pour la plupart, c’est réussi. Le sourire, souvent discret, qu’ils s’accordent laisse voir leur satisfaction.

(© LH/B2)

… et se déplacer en groupe

Épreuve suivante : se déplacer en groupe. A la façon d’une épreuve de team-building, c’est un parcours d’obstacles que les Européens ont choisi de monter… avec une difficulté ajoutée. Le parcours doit être franchi en portant une boite de cinq kilos, contenant théoriquement des obus de mortier. L’unité que je suis choisit rapidement sa stratégie. Celui qui est le plus en forme portera la caisse. En première position est placé un des plus jeunes, armé. Il devra être le premier à franchir chacun des obstacles et assurer la sécurité de l’autre coté. Le chef d’unité, qui devrait se positionner au milieu de son équipe, choisit de fermer la file, afin d’accompagner un de ses soldats blessé au genou. Finalement, après quelques erreurs, ils terminent le parcours en 11 minutes… bien loin des 7 minutes 30 fixées comme objectif. « Pour l’épreuve de vendredi, ils seront prêts » affirme l’instructeur français en charge de l’atelier. « Les autres groupes ont tous fait mieux » me souffle, en anglais, le Suédois qui l’accompagne.

Apprendre à combattre… avec des armes et à mains nues

Pour être un vrai soldat, il faut avoir des armes. C’est donc logiquement qu’EUTM forme les FACA au tir. Pourtant, les moyens sont limités. « Ils doivent apprendre à prendre soin de leurs armes. » C’est pour cela qu’une des épreuve est le démontage et montage d’un AK-47. Pour réussir, il faut le faire en moins de cinq minutes. Peu d’armes et également peu de munitions. Pour l’exercice d’aujourd’hui, seules deux personnes par équipe ont tiré. Et chacun n’a disposé que de dix cartouches. Mais les FACA doivent également savoir affronter des attaquants utilisant des armes blanches (couteau ou coupe-coupe). Objectif : se défendre mais également neutraliser l’ennemi.

(© LH/B2)

… dans le respect des droits de l’Homme

Les Européens insistent sur cela. « Neutraliser et non tuer ». C’est un des éléments clés, former une armée qui respecte le droit international, que ce soit dans leurs interactions avec les prisonniers armés ou des civils. C’est l’experte en droits de l’Homme, Cynthia Petrigh, de l’ONG Beyond Peace, qui est chargée d’expliquer les règles de la guerre.

Secourisme : ne laisser personne derrière

Évacuer un blessé tout en assurant une protection de zone, établir le meilleur endroit pour donner les premiers soins, faire un tourniquet… C’est un élément essentiel de la formation européenne. D’autant plus que cela n’a rien de naturel pour les FACA. « Pour eux, lorsque quelqu’un est blessé, on le laisse derrière… car il porte en lui un mauvais esprit. Lors des premiers exercices, la plupart  refuse de toucher les personnes qui jouent les blessés » nous explique Barothi Hambursin. Cette Belge utilise sa propre expérience, notamment en Afghanistan et en Irak, pour démontrer comment quelques secondes peuvent faire la différence et sauver une vie. Apparait alors un défi plus général, celui de la gestion du temps. « Ils n’ont pas de montre », explique-t-elle.

Des FACA fiers

Les soldats, sous-officiers et officiers que j’ai pu rencontrer ont tous une chose en commun. Ils sont fiers d’appartenir aux FACA, et encore plus d’être dans un des bataillons formés par EUTM.

… malgré des conditions difficiles 

Il a plu jusqu’au lever du jour, à 5h du matin. Les routes, envahies par des courants d’eau, puis de l’eau stagnante, sont difficilement praticables. Malgré cela, certains se sont levés avant l’aube pour venir jusqu’au campement. Ils ont fait entre 10 et 20 km. Souvent à pied… car leur salaire ne leur permet pas de prendre des moto-taxi. Si tous portent des uniformes militaires, aucun ne se ressemble. Aux pieds, certains ont des bottes, d’autres des baskets originalement rouges, vertes ou bleues. Et pour cause, le ministère de la défense ne leur a pas fourni d’équipement. Ce qu’ils portent, ils se le sont achetés eux-mêmes. EUTM, qui n’a pas le droit de fournir ce matériel, travaille pour trouver un donateur. Pour la cérémonie de certification du bataillon dans son ensemble, en décembre, les effectifs du BIT 1 pourraient porter des uniformes (et l’équipement) fournis … par la Chine !

(Leonor Hubaut)

A suivre…

(1) Trois compagnies composent le Bataillon 3 (BIT3). Chacune passe au camp Kassaï, le camp d’entrainement d’EUTM RCA, pour une formation de trois mois. Après six mois, ce sont donc seulement deux compagnies qui seront mises à l’épreuve cette semaine. La certification finale pour l’ensemble du bataillon est prévue pour décembre.

Puigdemont gouvernera depuis la Belgique

Bruxelles2 Blog - Tue, 31/10/2017 - 20:10
(B2) Le Brussels Europe Press Club était plein à ras bord ce mardi (31 octobre). La salle de conférence était bien trop petite pour contenir toute la presse internationale venue assister à la première apparition publique du leader indépendantiste, Carles Puigdemont, depuis la reprise en main de la Calalogne par Madrid et l'activation de l'article […]

Un homme se revendiquant des Tigres du Tamoul peut-il avoir l’asile au titre d’un manque de soins

Bruxelles2 Blog - Tue, 31/10/2017 - 06:50
(B2) L'avocat général de la Cour, Yves Bot, a estimé, dans des conclusions rendues mardi (24 octobre), que le risque pour la santé d'un demandeur d'asile ne figurait pas au nombre des conditions pouvant justifier le droit d'asile selon le droit communautaire, en particulier la directive de 2004 (1). La discussion devant la Cour porte […]

« Entry-exit », le nouveau système de contrôle aux frontières adopté

Bruxelles2 Blog - Mon, 30/10/2017 - 14:27
(B2) Le Parlement européen a approuvé le nouveau système d’entrée et de sortie, dit « entry exit » (EES), lors de la séance plénière, mercredi (25 octobre), à une nette majorité (477 pour, 139 contre, 50 abstentions). Ce qui finalise la procédure d'une des pièces du nouveau dispositif de contrôle aux frontières mis en place au niveau […]

Carnet (30.10.2017). EUCAP Somalia (chef). Jordanie (accord-cadre). COPS (agenda). FAC (agenda). Venezuela (sanctions). UE-Union africaine. Arabie Saoudite (armes). Royaume-Uni (budget). OTAN (JFC Naples). Etats-Unis (sécurité). Cap Vert (rencontre)....

Bruxelles2 Blog - Mon, 30/10/2017 - 07:16
(B2) Parus récemment : Rafale vs Eurofigther et F-35. Examiner l’offre française, stopper l’appel d’offres ? Quid du droit européen Dossier N°54. L’Europe de la défense. De 1948 à 1999 : prémices et premiers pas balbutiants Les 28 se mettent d’accord sur l’origine du financement pour la CBSD. Voie ouverte pour l’adoption finale (blog) Indépendance, […]

A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (13 novembre 2017)

Bruxelles2 Blog - Mon, 30/10/2017 - 06:27
(B2) La réunion ministérielle de lundi 13 novembre se déroulera en trois séquences : les ministres des Affaires étrangères d'abord autour des relations UE-Union africaine (pour préparer le sommet), un déjeuner commun Affaires étrangères et Défense pour valider les différents principes de la Coopération structurée permanente (PESCO) et évoquer la mise en place du plan […]

Rafale vs Eurofigther et F-35. Examiner l’offre française, stopper l’appel d’offres ? Quid du droit européen

Bruxelles2 Blog - Sun, 29/10/2017 - 15:36
(B2) Face au quiproquo provoqué par l'offre de partenariat stratégique française et son refus de participer à l'appel d'offres concurrentiels pour remplacer le F-16, les autorités européennes restent prudentes. Si de nombreuses questions se posent, les réponses sont moins nombreuses et plutôt confuses. B2 a cependant prospecté, auprès de sources compétentes. Voici quelques pistes de […]

N°54. L’Europe de la défense. De 1948 à 1999 : prémices et premiers pas balbutiants

Bruxelles2 Blog - Sun, 29/10/2017 - 09:59
[caption id="attachment_75349" align="alignnone" width="650"] Une mosaïque symbole de la paix dans le monde, à Lisbonne (Crédit : Communautés européennes / Archives B2)[/caption] (B2) Après la Seconde guerre mondiale (et même durant), l'idée d'une union indéfectible des États européens par le biais d'une armée commune pour éviter toute tentation de guerre ultime. Passées les premières années, cette idée s'effritera devant les réalités nationales renaissantes et la division du continent en deux blocs. Mais des avatars seront esquissés... NB […]

Les 28 se mettent d’accord sur l’origine du financement pour la CBSD. Voie ouverte pour l’adoption finale

Bruxelles2 Blog - Sat, 28/10/2017 - 20:45
(B2) Les représentants des 28 États membres ont fini par trouver, vendredi (27 octobre), au sein du Coreper, un compromis entre la présidence et le Parlement européen sur la CBSD (la construction de capacités pour la sécurité et le développement - ex programme Train & Equip). Ce qui ouvre désormais la voie à l'adoption finale […]

Indépendance, autodétermination, l’Europe revient à une position traditionnelle

Bruxelles2 Blog - Fri, 27/10/2017 - 19:06

(crédit : présidence estonienne de l’UE)

(B2) En ne cautionnant pas ni ne soutenant d’une manière ou d’une autre l’autonomie catalane, l’Europe est en passe de changer de position idéologique sur l’autodétermination comme sur l’autonomie régionale. Finis les soutiens express ou en sous-main aux indépendances fractionnant les États, mis sous le boisseau l’idée d’une Europe des régions. L’Europe s’aligne sur une position très traditionnelle en matière de souveraineté et de respect des frontières, assez proche somme toute de la position traditionnelle de… Pékin. Explications…

Une position pro indépendantiste ?

Dans les années 1990-2000, et même dans les années 2010, au niveau international, l’Europe a souvent soutenu les mouvements sécessionnistes : en Slovénie ou Croatie (vis-à-vis de la Yougoslavie), au Kosovo (vis-à-vis de la Serbie), en Erythrée (vis-à-vis de l’Ethiopie), au Sud Soudan (contre le pouvoir de Khartoum). Quant la Tchécoslovaquie s’est séparée en 1991, alors qu’elle avait déjà amorcé un mouvement de rapprochement avec la CEE, Bruxelles n’a pas été sur aucun front pour tenter de contrer le mouvement. Sur le Somaliland (face à la Somalie), elle a été beaucoup plus prudente, amorce d’un changement.

Le retournement libyen

Le retournement européen, on peut l’observer clairement sur la question libyenne. Lors du conflit civil de 2011, les Européens se sont montrés plutôt hostiles à toute séparation entre l’Est et l’Ouest. Une position qui a tenu malgré des positions très différentes entre les Italiens, les uns soutenant plutôt Tripoli, les autres plutôt Benghazi.

L’interventionniste russe

Entretemps, étaient survenus plusieurs évènements. Tout d’abord, l’interventionnisme russe, en 2008 d’abord, en Ossétie du Sud et Abkhazie (provinces géorgiennes) puis en 2014, Crimée, et dans les provinces de l’Est de l’Ukraine, montre tout le danger ou la versalité du droit à l’autodétermination.

Un faible résultat des indépendances portées par l’Europe

Ensuite, les premiers résultats des nouveaux régimes ou nouveaux États portés à bout de bras par l’Europe (Kosovo et Sud Soudan notamment ) n’a pas été vraiment éclatant. Le Kosovo s’est fait rongé par une corruption ambiante et des querelles politiques sans fin, malgré un soutien humain et financier notable. Le Sud Soudan s’est enfoncé dans la guerre et l’anarchie, sans compter l’Erythrée tombé dans une vraie dictature.

Tous ces éléments n’ont fait que renforcer cette attitude européenne revenant à un dogme de respect des frontières internationales. UN point consacré par le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a dans un tweet de principe après l’auto proclamation de l’indépendance de la Catalogne répète que « cela ne change rien pour l’UE. L’Espagne demeure notre seul interlocuteur » (1).

La fin d’une idée régionaliste

L’affaire catalane est en passe de faire taire également les prétentions européennes qui existaient jusqu’à présent, très présentes dans les années 1990 et 2000 d’une Europe des régions, d’un exécutif européen dialoguant certes avec les États mais ne s’interdisant pas non plus de discuter avec les régions, prônant même un dialogue en direct, notamment avec la gestion des fonds structurels.

Cette tendance avait déjà été atténuée depuis la crise économique de 2008-2010 où on a vu l’intérêt d’avoir des structures étatiques plus solides. Mais aussi devant le risque d’émiettement européen très réel avec des tendances centrifuges existants dans plusieurs pays (au nord de l’Italie, en Belgique, au Royaume-Uni, voire même en Allemagne avec la Bavière, etc.). Une résurgence de cette tendance « girondine » (régionaliste) reste néanmoins perceptible, ainsi que l’a montré l’accueil en grande pompe de la dirigeante écossaise au lendemain du Brexit.

Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne n’a pas dit autre chose lors d’un déplacement en Guyane, selon l’AFP. « Il faut éviter les fissures parce qu’il y a suffisamment de fissures, de fractures. Nous n’avons pas besoin d’autres fissures et d’autres fractures. […] je ne voudrais pas que demain l’Union européenne se compose de 95 États ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Il a ajouté comme un écho à l’inquiétude européenne sous-jacente face à un durcissement de la position de Madrid : « J’espère que le gouvernement espagnol privilégiera la force des arguments et non les arguments de la force ».

Belgique. La proposition française de partenariat autour du Rafale casse les codes

Bruxelles2 Blog - Fri, 27/10/2017 - 19:00
(B2) La proposition française d'un partenariat stratégique pour l'achat de 34 avions de combat en remplacement des F-16 existants continue de faire des remous en Belgique. En quelques jours, la tonalité a changé dans les rangs gouvernementaux et, au premier chef, chez le ministre de la Défense, Steven Vandeput, qui apparait plus mesuré. Lors d'un […]

Dossiers Kennedy : la réaction de l’historien Thierry Lentz

Blog Secret Défense - Fri, 27/10/2017 - 12:19
Donald Trump n’a pas tenu sa promesse de déclassifier tous les documents sur l’assassinat du président américain en 1963.

Dossiers Kennedy : la réaction de l’historien Thierry Lentz

Blog Secret Défense - Fri, 27/10/2017 - 12:19
Donald Trump n’a pas tenu sa promesse de déclassifier tous les documents sur l’assassinat du président américain en 1963.

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