You are here

Bruxelles2 Blog

Subscribe to Bruxelles2 Blog feed Bruxelles2 Blog
Actualité. Réflexions. Reportages
Updated: 7 hours 47 min ago

Berlin en position de médiateur européen sur la Libye

Wed, 08/01/2020 - 23:30
(B2) Après Paris, puis Rome, c'est au tour de Berlin de prendre en main sur les négociations sur le futur

Cet article Berlin en position de médiateur européen sur la Libye est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Libye. Les ministres des E4 appellent à la cessation des hostilités et des ingérences étrangères

Wed, 08/01/2020 - 22:39
(B2) Les principaux ministres des Affaires étrangères de l'UE — l'Allemand (Heiko Maas), le Français (Jean-Yves Le Drian), l'Italien (Luigi

Cet article Libye. Les ministres des E4 appellent à la cessation des hostilités et des ingérences étrangères est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Carnet (08.01.2020). Nucléaire iranien. Confidentiels. PESC. Opérations. Défense. Diplomatie. Pouvoirs. People. À lire.

Wed, 08/01/2020 - 16:40
(B2) Parus récemment : (blog) Coalition contre Daech. Une consigne d’évacuation de tout le personnel non nécessaire ? Pistolets semi-automatiques

Cet article Carnet (08.01.2020). Nucléaire iranien. Confidentiels. PESC. Opérations. Défense. Diplomatie. Pouvoirs. People. À lire. est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Coalition contre Daech. L’ordre d’évacuation respecté. Les Européens quittent Bagdad et certaines bases

Wed, 08/01/2020 - 15:55

(B2) Il semble bien qu’il y a ait eu un ordre généralisé d’évacuation du personnel militaire présent dans le cadre de l’opération de la coalition contre Daech, Inherent Resolve, et de la mission de formation de l’OTAN en Irak. Et ce mouvement pourrait s’accélérer dans les jours qui viennent

Soldats allemands déployés en opération (© Bundeswehr / Jana Leuman – Archives B2)

Un ordre bien réel…

La lettre fuitée du commandant américain en Irak, le général des Marines, William H. Seely, était peut-être « un brouillon » authentique, ainsi qu’arguent les autorités américaines, elle semble bien avoir été suivie à la lettre. Une lettre recommandant (ou ordonnant) le redéploiement des troupes présentes en Irak ‘centrale’ (Badgad, centre de l’Irak, etc.) hors du pays, au Koweit voisin pour les personnels du QG, ou en Jordanie par exemple.

… transmis aux partenaires de la coalition

Les ministres allemands de la Défense et des Affaires étrangères y font référence dans leur lettre envoyée au Bundestag (lire : L’Allemagne retire ses troupes de Bagdad et du centre de l’Irak). Et dans plusieurs capitales européennes, une décision a été prise et annoncée de retirer, temporairement d’Irak leurs troupes, et de les redéployer dans d’autres pays proches. Exactement comme le préconisait la lettre. Une décision « prise pour raison de sécurité ». NB : les militaires craignent surtout des attaques dites ‘Green on blue’, venant de militaires (irakiens) formés par les troupes de la Coalition ou de l’OTAN.

Une dizaine de pays ont déjà ou sont en train de retirer leurs troupes

Selon les informations fournies de façon officielle, et compilées par B2, les Allemands, Britanniques, Bulgares (deux officiers rapatriés au Koweit), Croates (21 soldats), Lettons, Roumains (14 soldats), Slovaques, Slovènes (six soldats), ont déjà procédé au retrait ou à la relocalisation de leurs troupes. D’autres l’ont fait de manière partielle pour leurs quelques officiers présents à Bagdad, comme les Espagnols (10 soldats sur les 13 à Bagdad) ou les Lituaniens (trois soldats sur les 15 en Irak). Certains pays (Danemark, Finlande, Hongrie, République Tchèque, Suède) n’ont pas procédé à un tel rapatriement, parfois tout simplement car leurs troupes n’étaient pas dans le centre de l’Irak, mais au Kurdistan irakien.

Un mouvement appelé à s’accélérer

Les dernières frappes de missiles iraniens, notamment à Erbil, au Kurdistan ce matin, pourraient changer la donne et aboutir à un retrait ou une mise en sécurité de certains personnels supplémentaire. Tout dépendra de l’évaluation par le commandement de la coalition de la menace intérieure. À suivre…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Mis à jour à 18h avec les précisions sur plusieurs pays

Cet article Coalition contre Daech. L’ordre d’évacuation respecté. Les Européens quittent Bagdad et certaines bases est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Pistolets semi-automatiques et fusils de précision, l’armée française complète son équipement sur le marché européen

Wed, 08/01/2020 - 08:45
(B2) L'armée française a entamé le renouvellement de ses armes de poings. Le ministre français des armées a annoncé, coup

Cet article Pistolets semi-automatiques et fusils de précision, l’armée française complète son équipement sur le marché européen est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

L’Allemagne retire ses troupes de Bagdad et du centre de l’Irak

Tue, 07/01/2020 - 16:02

(B2) Berlin a décidé de retirer temporairement une partie de ses soldats déployés en Irak dans la coalition contre Daech (Inherent Resolve). Aussitôt décidé, aussitôt fait. Les premiers soldats évacués sont arrivés au Koweit et en Jordanie. Un mouvement qui pourrait se généraliser puisqu’il émane d’une recommandation du commandement de l’opération

Soldats évacués d’Irak descendant de l’A400M (crédit : Bundeswehr/Jan Butzkies)

La décision du Parlement irakien a semé l’alarme

C’est la résolution adoptée par le Parlement irakien, demandant au gouvernement intérimaire irakien, le retrait des troupes étrangères qui a sonné l’alarme à Berlin. « Nous avons immédiatement entamé de nouveaux pourparlers avec la partie irakienne afin de clarifier la manière dont elle entend façonner ses futures relations avec la coalition internationale anti-État islamique. » indiquent ainsi dans une lettre adressée au Bundestag lundi soir, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Heiko Maas et Annegret Kramp-Karrenbauer, relaté par notre confrère à Berlin, Thomas Wiegold de Augengeradeaus.

Un retrait temporaire en attendant une clarification

L’Allemagne entend, dans tous les cas, « respecter la souveraineté irakienne ». Des représentants de haut niveau vont être envoyés à Bagdad pour « consultations ». « En attendant cette clarification, le contingent allemand en Irak sera temporairement réduit ». Des raisons de « sécurité » prises « sur ordre » de la coalition internationale (Combined Joint Task Force Inherent Resolve. « Si l’entraînement devait reprendre, ces forces pourront être redéployées. ».

Évacuation vers la Jordanie et le Koweit

Deux sites en particulier sont concernés : Bagdad et Taji (dans le centre de l’Irak). Les 32 soldats allemands de Taji sont déjà arrivés en Jordanie mardi matin (7 janvier), évacués par un A400M de l’armée de l’air allemande jusqu’à la base d’al-Azraq, a confirmé un porte-parole de la Bundeswehr. Trois militaires présents au quartier général de l’opération à Bagdad ont été transférés au Koweït. NB : La grande partie du contingent allemand (environ 90 soldats), stationné à Erbil, en région kurde autonome, n’est pas concernée par ce retrait partiel.

(NGV, avec Thomas Wiegold à Berlin)

Mis à jour 18h avec nouvelle photo et source Bundeswehr

Cet article L’Allemagne retire ses troupes de Bagdad et du centre de l’Irak est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

La mission EUAM Iraq se fait discrète et passe en mode ‘stand by’

Tue, 07/01/2020 - 07:55
(B2 – exclusif) La mission de l’UE de conseil à la sécurité intérieure (EUAM Iraq) présente à Bagdad a reçu pour consigne de se faire discrète, selon nos informations. Elle ne suspend pas, ses activités, mais passe au ralenti

Les Britanniques partants

Tout le monde reste au poste… du moins officiellement. Dans les faits, les Britanniques ont déjà reçu consigne de quitter la mission sur la pointe des pieds (ou de ne pas rentrer après les congés de Noël-Nouvel An). Trop risqué après le raid américain visant le général iranien Q. Soleimani et le chef de la milice. Ils pourraient être suivis par d’autres (Canadiens ou Italiens notamment).

Une réunion du COPS sur l’Iraq

Les ambassadeurs de l’UE se réunissent au sein du Comité politique et de sécurité (COPS) pour discuter de la situation en Iraq (1) ce mardi (7 janvier) en format restreint (ambassadeur + 1 conseiller). La question de la continuation de la mission, mais surtout de son format exact est au nombre des sujets évoqués.

Une réflexion intense engagée

Interrogé lundi (6 janvier) lors du briefing quotidien avec la presse, le porte-parole du Haut représentant, Peter Stano, n’a pas voulu confirmer cette mise en sommeil : « Nous n’avons pris aucune décision concernant les activités en cours de l’UE, quel que soit le domaine dans lequel nous sommes engagés en Irak, pour les suspendre, les réduire ou les modifier ». Mais il a reconnu que des mesures étaient à l’étude et que la priorité irait à la sécurité du personnel. « Nous suivons et surveillons de près la situation et l’évaluons car, en fin de compte, il s’agit de la sécurité de nos personnels ».

Rude démarrage pour Christopher Buik

Pour le nouveau chef de mission, le policier allemand Christopher Buik, qui a pris ses fonctions officiellement début janvier (lire : Relais allemand à la tête de la mission EUAM Iraq. Berlin entend garder des postes d’influence), le démarrage est rude. Il pourrait devoir rapidement gérer une mission, condamnée à rester confinée dans des endroits sécurisés et à subir des retraits effilochés.

Commentaire : Pour l’Union européenne, suspendre ou retirer cette mission aujourd’hui serait une erreur. Il faudra tout le savoir-faire diplomatique des représentants présents sur place pour expliquer que la position politique de l’Union européenne n’est pas tout à fait celle des Américains. Tâche très délicate, surtout quand des déclarations de hauts responsables européens, telle la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, laissent penser le contraire (lire : La Commission européenne réunie mercredi sur l’Irak. L’Europe doit parler à tout le monde (Von der Leyen)).

 

(NGV)

  1. C’est le seul sujet qui a été inscrit à l’ordre du jour. La question libyenne qui devait être évoquée également (lire Carnet 06.01.2020) a été reportée à plus tard.

Cet article La mission EUAM Iraq se fait discrète et passe en mode ‘stand by’ est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

La Commission européenne réunie mercredi sur l’Irak. L’Europe doit parler à tout le monde (Von der Leyen)

Mon, 06/01/2020 - 23:05
(B2) Face à la situation en Irak, Ursula von der Leyen la présidente de la Commission européenne, a décidé de

Cet article La Commission européenne réunie mercredi sur l’Irak. L’Europe doit parler à tout le monde (Von der Leyen) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

L’OTAN et la Coalition contre Daech suspendent leurs activités en Iraq. Trop dangereux

Mon, 06/01/2020 - 19:34

(B2) Le regain de tensions en Irak est tel, après l’exécution par un drone américain du général iranien Q. Soleimani et de plusieurs responsables de milices chiites, que l’OTAN a décidé de suspendre ses activités d’entrainement des forces irakiennes. Idem pour la coalition contre Daech qui suspend également toute opération contre l’organisation terroriste

Un instructeur espagnol échange avec son homologue irakien, à l’aide d’un interprète, lors d’une formation, en avril 2019 (Crédit : OTAN)

Une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord (le NAC, qui regroupe les ambassadeurs des 29 pays membres) avait été convoquée en urgence ce lundi après-midi à Bruxelles pour débattre de la situation en Irak. Au sortir de la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg a fait quelques commentaires devant la presse que B2 a soigneusement écoutés.

Premier objet de la réunion : avoir des explications

Durant la réunion, les ambassadeurs de l’Alliance ont été ‘briefés’ tant par un représentant du Département d’État US qu’un représentant du Pentagone. Objectif des Américains : démontrer que cette frappe était une réponse à une menace imminente sur des personnels américains. Ce qui a justifié que tous les Alliés n’avaient pas été mis dans la confidence avant l’attaque. Briefing apparemment convaincant, puisque de l’avis du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’ensemble des Alliés ont exprimé leur « inquiétude » et appelé l’Iran à « s’abstenir de toute nouvelle violence et provocation ».

Les Alliés soutiennent la décision

Pour autant, Jens Stoltenberg a voulu souligner la non-responsabilité de l’alliance Atlantique dans cette action. Interrogé à plusieurs reprises par plusieurs confrères, il a indiqué que cette décision a été prise par les Américains, « non par la coalition ni l’OTAN ». Pour autant, les Alliés partagent avec les Américains la « préoccupation » quant aux activités de déstabilisation de l’Iran dans la région ou son soutien à différents groupes terroristes.

La mission de formation de l’OTAN suspendue

Du côté de la mission de formation de l’OTAN en Iraq, les ambassadeurs des 29 États membres ont entériné la décision prise en urgence ce week-end et annoncée par un des porte-paroles de l’organisation. « La mission de l’OTAN continue » notamment pour le conseil, « mais les activités d’entraînement sont actuellement suspendues », a souligné Jens Stoltenberg.

La sécurité des militaires engagés

Cette décision est prise pour un impératif : la sécurité des quelque 500 soldats participant à la mission (1), qualifiée de « primordiale ». « Nous continuons à prendre toutes les précautions nécessaires », ajoute-t-on au siège de l’OTAN, sans préciser si les troupes resteront dans le pays ou seront retirées.

Une suspension temporaire

Le Secrétaire général de l’Alliance se veut optimiste. La suspension n’est que « temporaire » affirme-t-il. « Nous sommes prêts à redémarrer dès que la situation sécuritaire sur le terrain le permettra. » Outre le problème sécuritaire, se pose également une question légale. « Nous sommes là à l’invitation des autorités irakiennes » rappelle J. Stoltenberg.

Les troupes étrangères plus bienvenues en Iraq ?

Dimanche, lors d’une séance extraordinaire, le Parlement irakien a requis du gouvernement qu’il demande aux troupes étrangères de quitter le pays. Cette motion, certes, n’est que facultative. Mais elle traduit bien l’ambiance d’au moins une partie des responsables politiques irakiens. Elle pourrait peser sur les esprits tant au sein du gouvernement irakien que des pays participants à l’opération (2).

La coalition internationale prend le même chemin

La coalition internationale contre Daesh, menée par les États-Unis, tourne elle aussi au ralenti. Les effectifs américains ont été relocalisés pour assurer la protection des infrastructures nationales sur place. « Les entrainements et action contre Daech ont été suspendus, la première priorité allant à la protection du personnel de la coalition », indique un communiqué de la coalition.

Commentaire : de fait, même si leurs dirigeants veulent se montrer optimistes, les missions de l’OTAN comme de la coalition contre Daech sont clouées au sol en Irak, rendues ineffectives. La nécessité pour les Américains de déployer un maximum d’effectifs pour protéger leurs emprises, comme la crainte (réelle) d’une attaque suicide de personnels irakiens qui retourneraient leurs armes contre leurs mentors américains ou occidentaux ont eu raison de toute motivation. Si cette situation devait se prolonger, il est à craindre que plusieurs pays préfèrent rapatrier leurs effectifs plutôt que de voir leurs militaires condamnés à l’inaction (au mieux), ou à servir de cible à un attentat suicide.

(Leonor Hubaut, avec NGV)

  1. La mission de formation et de conseil de l’OTAN en Irak entraine, depuis octobre 2018, les forces irakiennes pour les accompagner dans la lutte contre Daesh (lire : L’OTAN lance une petite mission de formation et de conseil en Irak)
  2. Une situation suivie de très près, notamment au Canada qui fournit une bonne partie des effectifs de la mission (250 personnels) et la commande. « Nous continuons de surveiller et d’évaluer la situation. Nous restons en étroite coordination avec nos partenaires internationaux », a indiqué Todd Lane, le porte-parole du ministre de la Défense, Harjit Sajjan, selon la presse canadienne.

Cet article L’OTAN et la Coalition contre Daech suspendent leurs activités en Iraq. Trop dangereux est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Les migrants par mer. Moins d’arrivées en Italie et en Espagne, davantage en Grèce en 2019

Mon, 06/01/2020 - 14:58

(B2) 110.669 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime en 2019. Un chiffre en baisse de 5% par rapport à 2018, où 116.273 avaient été enregistrées. On se retrouve ainsi à 10% du pic de 2015, où le chiffre dépassait le million d’arrivées, selon le dernier bilan dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 3 janvier. Cette route reste la plus meurtrière au monde pour les migrants

Diminution de moitié en Italie et en Espagne, doublement en Grèce

La chute est vertigineuse en Italie — où seulement 11.471 personnes sont arrivées contre 23.370 en 2018 — et en Espagne — où on décompte 25.731 arrivées contre 58.525 l’année précédente. En revanche, sur la voie orientale, face à la Turquie, les chiffres doublent : 62.445 arrivées en Grèce contre 32.742 en 2018. 7647 arrivées à Chypre contre 4307 en 2018.

Un nombre de décès en baisse, en apparence

Au moins 1283 personnes sont mortes durant leur traversée de la Méditerranée, soit 44% de moins qu’en 2018 (2299). Mais ce chiffre n’est qu’un minimum. Il ne prend pas en compte les nombreux ‘bateaux fantômes’ disparus en Méditerranée en 2019. Les estimations portent à une personne sur 33 le nombre de celles qui décèdent en tentant de traverser la Méditerranée centrale. Ce ratio était de un pour 35 en 2018, de un pour 51 en 2017. La Méditerranée centrale reste le corridor le plus meurtrier au monde pour les personnes cherchant asile.

Alerte aux bateaux fantômes

« Des centaines de vies ont été perdues sans laisser de trace » précise l’organisation internationale. Aucun migrant n’ayant été secouru en mer au moment des appels de détresse. Et « leur mort pourrait ne jamais être entièrement vérifiée ». Au moins 413 personnes ont disparu ainsi en mer. Ces navires ‘fantômes’ sont « devenus de plus en plus fréquents depuis que la présence des acteurs européens et non gouvernementaux en matière de recherche et de sauvetage a diminué à la mi-2017 ».

(ES et NGV)

Cet article Les migrants par mer. Moins d’arrivées en Italie et en Espagne, davantage en Grèce en 2019 est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Iran. Plus de limite pour l’enrichissement nucléaire. Le JCPOA ne tient plus qu’à un fil. Zarif invité à Bruxelles

Mon, 06/01/2020 - 14:30
(B2) L'Iran a annoncé dimanche (5 janvier) sa décision de « supprimer la limite du nombre de centrifugeuses ». Cinquième

Cet article Iran. Plus de limite pour l’enrichissement nucléaire. Le JCPOA ne tient plus qu’à un fil. Zarif invité à Bruxelles est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Carnet (06.01.2020). Confidentiels. PESC. Défense. Iran-US. Diplomatie. Voisinage. Sécurité. Pouvoirs. People. Agenda

Mon, 06/01/2020 - 13:04
(B2) Le carnet reprend sa parution après l'interruption de Noël-Nouvel An. Nous vous souhaitons à tous une belle année 2020,

Cet article Carnet (06.01.2020). Confidentiels. PESC. Défense. Iran-US. Diplomatie. Voisinage. Sécurité. Pouvoirs. People. Agenda est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

L’instrument humanitaire transfrontière de l’ONU en Syrie bloqué par la Russie et la Chine

Mon, 06/01/2020 - 06:16
(B2) Moscou et Pékin ont posé le 20 décembre leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU

Cet article L’instrument humanitaire transfrontière de l’ONU en Syrie bloqué par la Russie et la Chine est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Autriche. La coalition vert-turquoise prône une Europe de la subsidiarité et une armée adaptée aux nouvelles menaces

Sun, 05/01/2020 - 09:05
(B2) Le nouveau gouvernement autrichien formé entre les Verts et les Chrétiens-démocrates (ÖVP) et dirigé par le jeune (33 ans)

Cet article Autriche. La coalition vert-turquoise prône une Europe de la subsidiarité et une armée adaptée aux nouvelles menaces est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

200 prisonniers libérés entre Ukraine et Pro-Russes à la veille du Nouvel an

Sun, 05/01/2020 - 07:48
(B2) Les Ukrainiens et pro russes ont procédé dimanche (29 décembre) à l'échange de 200 détenus au checkpoint de Maïorské,

Cet article 200 prisonniers libérés entre Ukraine et Pro-Russes à la veille du Nouvel an est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

La coalition vert-turquoise au pouvoir en Autriche. Les ÖVP aux postes régaliens, sauf un

Sat, 04/01/2020 - 22:50
(B2) Le nouveau gouvernement de Sebastian Kurz (ÖVP), 33 ans, est largement dominé par les chrétiens-démocrates qui ont douze des

Cet article La coalition vert-turquoise au pouvoir en Autriche. Les ÖVP aux postes régaliens, sauf un est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Les Européens doivent parer aux paires de gifles

Thu, 02/01/2020 - 18:27

(B2) Les États européens se sont pris, collectivement, quelques belles gifles en 2019 sur le plan international. En 2020, ils devront réagir et davantage anticiper s’ils veulent continuer à afficher une ambition internationale

(crédit : MOD Autriche)

En 2019, les pays européens se sont pris successivement et collectivement quelques sérieuses gifles dans trois zones de crise de leur pourtour sud : l’Iran, la Syrie, la Libye. Des pays qui sont plutôt des puissances moyennes, mais recèlent chacun des richesses internes et des enjeux fondamentaux en termes de stabilité, terrorisme ou migrations pour les Européens. Des pays où l’Europe peine à imprimer sa marque là où les USA, la Russie comme la Turquie prennent l’initiative.

Un effacement stratégique en Syrie

Sur le terrain en Syrie, le coup de force de la Turquie appuyé d’un côté par les États-Unis, de l’autre par la Russie, aboutit à rebattre les cartes. Elle conforte le régime d’Assad, rend incontournable le trio d’Astana (Russie-Turquie-Iran) sur la scène internationale qui s’affirme comme l’indispensable ‘parrain’ d’une solution de paix au Moyen-Orient. Elle représente tout ce que les Européens ont combattu : la zone de sécurité, le régime Assad, le poids de la Russie, l’influence iranienne dans la région etc. Cela n’est pas une simple défaite tactique, on verse dans un effacement stratégique. La cause n’est pas uniquement européenne, mais ceux-ci n’ont pas voulu et pas su jouer un rôle dans la crise.

Un manque d’effet sur le dossier iranien

A Téhéran, le durcissement du régime sur le dossier du nucléaire iranien vient torpiller les derniers espoirs européens de conserver cet accord. Les Européens pris entre le marteau (des sanctions américaines) et l’enclume (du désengagement progressif de Téhéran de l’accord) font tout ce qu’ils peuvent pour préserver l’accord. Mais ils n’ont pas réussi à passer la vitesse supérieure qui aurait nécessité, pour préserver durablement l’accord, de s’opposer frontalement aux Américains. Ce n’était pas possible économiquement et politiquement. Les mesures prises, telles l’entreprise de négoce Instex, sont intéressantes mais trop lentes et mesurées pour pouvoir inverser la tendance d’un désinvestissement de l’Iran de l’accord sur le nucléaire péniblement signé en 2015.

Un enlisement en Libye

En Libye, non seulement le conflit autour de Tripoli perdure, mais il prend une tournure de plus en plus internationale. Les efforts de ramener un compromis politique s’évanouissent. Là encore (comme en Syrie), les Européens sont arrivés divisés sur le dossier. Ce n’est pas un secret que Français (et Britanniques) d’un côté, Italiens (et Allemands) de l’autre n’avaient pas tout à fait les mêmes vues sur l’avenir du gouvernement en Libye. Ils n’ont pas su se doter des leviers suffisants pour peser d’un poids décisif dans le conflit en se rangeant d’un côté délibérément (le gouvernement de Fayez al-Sarraj, tout en soutenant de façon partielle et détournée l’opposant armé du général Haftar. La Russie et la Turquie se sont engouffrés dans la brèche pour continuer leur lutte d’influence aux côtés des autres acteurs régionaux (Égypte) et arabes (Arabie Saoudite, Émirats, Qatar).

Une réflexion à engager

Cette série de mauvaises nouvelles devrait inciter à réfléchir sérieusement.

Une faiblesse congénitale

Elle démontre un fait que plusieurs observateurs ont déjà mis en évidence, mais que les politiques peinent à insérer dans leur schéma de pensée : aucun des pays européens ne pèse plus vraiment sur la scène mondiale, surtout quand ils font face à une ligne de force. C’est une évidence qui se concrétise aujourd’hui sur tous les dossiers. Il est inutile, ici, d’accuser la diplomatie européenne d’être impuissante ou de pointer du doigt sur tel ou tel pays accusé de trainer la patte. Même à l’égard de puissances moyennes comme la Turquie ou l’Iran, l’Europe n’arrive plus à impulser une nouvelle donne. Au mieux, elle peut ralentir ou freiner certains effets.

Des atouts européens clairs

Foin de pessimisme à outrance. Les Européens gardent de nombreux atouts dans leur manche : être une puissance douce, avoir une certaine force économique, être une alternative démocratique au modèle surpuissant américain ou autoritaire russe et représenter une diversité de points de vue et une palette de moyens d’intervention. Encore faut-il vouloir jouer franchement ce rôle, prendre des risques et non pas se contenter de quelques propos déclamatoires ou s’abriter derrière une politique de sanctions qui ressemble davantage à un paravent à l’inaction qu’un réel effet (lire : Les sanctions de l’UE contre la Syrie : à peine un cautère sur un conflit sanglant).

Reprendre l’initiative

Si la nouvelle Commission européenne veut être « géopolitique » comme l’affirme Ursula von der Leyen, être « une voix plus puissante dans les affaires mondiales » comme le serine le nouveau président du Conseil européen, Charles Michel, ou être « influente » comme le proclame la présidence croate de l’UE, elle doit prendre à bras le corps ces problématiques du voisinage et reprendre l’initiative, faire des propositions, de façon autonome, et non pas s’abriter derrière un rôle de soutien à l’ONU ou un rôle de vertueux premier de la classe du green deal.

Une initiative à haut niveau

La situation est aujourd’hui si critique dans ces trois zones, particulièrement en Libye, qu’elle justifierait une réunion spéciale du Conseil européen. La visite d’un quintet européen (les ministres allemand, français, italien et britannique avec le Haut représentant de l’UE) en Libye le 7 janvier, est un premier pas intéressant. Encore faut-il que les Européens ne réitèrent pas les erreurs passées, comme prendre parti d’un côté ou ne rencontrer officiellement que certains acteurs du conflit, ou rester au milieu du gué, sans prendre d’initiative. Pour reprendre le mot du chef de la diplomatie européenne. L’équation est simple : soit l’Europe « réagit collectivement avec une politique de l’UE », soit « nous nous résignons à être le terrain de jeu des autres » (lire : Les huit préoccupations de Josep Borrell, le nouveau chef de la diplomatie européenne).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Menaces : une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Européens (novembre 2018)

Cet article Les Européens doivent parer aux paires de gifles est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

La Banque européenne d’investissement financera la coopération de défense européenne

Thu, 02/01/2020 - 15:59
(B2) L'Agence européenne de défense et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont signé un accord de programme établissant un mécanisme

Cet article La Banque européenne d’investissement financera la coopération de défense européenne est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Deux soldats belges blessés au Mali par un iED

Thu, 02/01/2020 - 13:30

(B2) Deux militaires belges ont été blessés sérieusement au premier jour de l’année 2020 au Mali. Ils appartenaient au bataillon de reconnaissance et de renseignement de la MINUSMA 

Véhicule des forces belges au camp de la Minusma de Gao (crédit : Mil.be – décembre 2019)

État stable

Il était « 10h16 (heure belge) » quand le véhicule dans lequel se trouvait les militaires a « roulé sur un engin explosif improvisé (IED) ». « Ils ont été transférés à l’hôpital rôle 2 à Gao. Leur état est stable et les familles ont été prévenues », a annoncé la Défense belge. « Un troisième soldat a également été transféré pour contrôle. »

Une enquête en cours

La défense n’a pas précisé ni l’unité à laquelle appartenait ces soldats ni l’opération dans le cadre de laquelle ils évoluaient, indiquant simplement que « une enquête est en cours, aucune autre communication ne sera donnée sur le sujet ». Mais on peut d’ores et déjà donner quelques précisions…

Une évacuation vers Barkhane en premier lieu

Selon nos informations, les militaires ont été évacués vers l’hôpital de campagne (rôle 2) de l’opération français ‘Barkhane’. Ils appartenaient au bataillon ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition, & Reconnaissance) de la Minusma, chargé des missions de renseignement et reconnaissance pour la mission des Nations unies. Il n’est pas exclu en l’occurrence que les équipes de reconnaissance aient évolué de concert avec des Français de Barkhane, dans un cadre ‘informel’.

Des hommes du bataillon ISTAR

Ce sont normalement les hommes du Bataillon de chasseurs à Cheval qui épaulent. Mais cette information n’a pas été confirmée en l’occurence. Ils effectuent régulièrement, selon la défense belge, au nord de Gao des missions de reconnaissance d’une durée variable, allant d’une journée à sept jours. L’incident ne se serait pas produit dans cette zone, mais à Agola (Boura), à 20 km sud-ouest d’Ansongo selon Walid le Berbère. C’est-à-dire dans la zone dite des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Point non démenti par la défense belge.

#Gao
Un véhicule du contingent Belge de la Minusma a heurté un IED, ce 01/01/2020 matin, à Agola (Boura) situé à 20 km sud-ouest d'Ansongo…… #Sahel

— Walid Le Berbère (@Walid_Leberbere) January 1, 2020

Une présence dans trois opérations

La Belgique est présente dans deux opérations : 90 militaires servent au sein de la MINUSMA, la mission des Nations unies de stabilisation au Mali, dont la moitié environ (provenant essentiellement du Bataillon de chasseurs à cheval) dans le bataillon Istar. Une dizaine de militaires sont également présents dans le cadre de la mission de formation de l’UE de l’armée malienne (EUTM Mali) présente à Bamako et Koulikoro. Et trois militaires doivent rejoindre le QG de Gao de forces spéciales de la nouvelle opération ‘Takuba’ enclenchée à l’initiative de la France.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Une situation suivie de près par le gouvernement

La Première ministre intérimaire Sophie Wilmès a assuré « suivre la situation de près » en lien avec le ministre de la Défense (Philippe Goffin, dans un message adressé sur twitter. « Mon infinie gratitude à celles et ceux qui, sur le terrain, assurent notre sécurité et défendent nos libertés au quotidien » au Sahel a-t-elle ajouté. « Nous souhaitons prompt rétablissement aux militaires belges blessés » a assuré de son côté, Koen Vervaeke, le directeur du département Afrique du SEAE (le service diplomatique européen) sur twitter. « La participation des états membres de l’UE aux différentes missions au Mali est une composante essentielle de l’engagement de l’UE au Sahel ».

Cet article Deux soldats belges blessés au Mali par un iED est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Pages