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Actualité. Réflexions. Reportages
Updated: 10 hours 31 min ago

Combattant pas assassin : une appli sur le DiH

Fri, 22/05/2015 - 14:35

(B2) Peut-on viser un hôpital si l’ennemi s’y trouve et vous prend pour cible ? Peut-on accepter des jeunes en tant que combattants sans être sûr qu’ils aient 18 ans ? Peut-on feinter une reddition pour attaquer l’ennemi par surprise? Voici quelques unes des questions qui figurent dans le Quizz mobile — « Combattant pas Assassin » — mis au point par l’ONG « Appel de Genève », sous forme d’une appli « smartphone » (Android et iPhone), pour sensibiliser les groupes armés au droit de la guerre.

Cette initiative, signalée par mon (ancien) confrère Frédéric Joli, aujourd’hui porte-parole du CICR à Paris, sur son blog, est très intéressante et vaut 1000 discours.

Le quiz propose deux niveaux de difficulté et 28 scénarios dans lesquels l’utilisateur se retrouve face à des exemples de situations concrètes et à des questions concernant les tactiques de guerre, l’aide aux blessés, l’utilisation de certaines armes, la protection des enfants ou encore la conduite des hostilités

L’appel de Genève est une ONG, neutre et impartiale qui se consacre à la promotion du respect par les acteurs non étatiques du Droit international humanitaire dans les conflits armés et dans les autres situations de violence.

(NGV)

 

Dans l’affaire Luxleaks : un seul sanctionné, le journalisme

Thu, 21/05/2015 - 22:52

Edouard Perrin devant la commission du Parlement européen

(B2) Notre confrère Edouard Perrin était devant la commission spéciale du Parlement européen sur l’évasion fiscale, lundi (11 mai) avec son collègue Richard Brooks de l’ ">ICIJ. Tous les eurodéputés n’ont cependant pas été convaincus. Extraits…

« "> Il est symptomatique et dramatique à la fois de voir que, dans cette affaire, les seules poursuites existantes sont, à ce jour, sont dirigées contre ">ceux qui ont découvert le problème et non pas contre les sources (du problème) » a souligné notamment ">Edouard Perrin. « Je regrette vraiment profondément que le Parlement européen n’ait pas pu aller au bout avec une vraie commission d’enquête, et les moyens qui vont avec. (…) La première étape serait d’avoir vraiment un travail cohérent entre ce qui se passe ici et (…) la (future) directive sur les secrets d’affaires ».

« Le problème central avec le Luxembourg est qu’il se présente en tant qu’autorité responsable de l’économie, tout en agissant comme un paradis fiscal au coeur de l’Europe. C’ ">est plus dommageable que ce que vous pouvez reconnaître, ou que les paradis fiscaux bordées de palmiers sur une île ensoleillée » a expliqué le journaliste d’investigation Richard Brooks (ICIJ). Le Luxembourg « jouit des privilèges d’être un membre à part entière de l’ensemble des grands clubs économiques comme l’Union européenne et de l’OCDE ». (…) La myriade de méthodes utilisées — les prêts hybrides, des filiales suisses … et toutes sortes de structures étranges et merveilleuses — "> visent toutes un objectif unique : la réalisation effective de non-imposition au Luxembourg. (…) Il devrait y avoir une plus grande divulgation des conventions fiscales au sein de l’Europe. Ce devrait être complètement ouvert, de préférence, avec des entreprises nommées, mais, sinon, ">anonymisées, et surtout, en l’absence de l’OCDE à fournir une solution complète à cette question de l’évasion fiscale internationale, il doit y avoir des sanctions appliquées en Europe pour ceux qui exploitent les libertés offertes par le traité européen. »

Du côté des parlementaires, la tonalité n’était pas unanime

L’eurodéputé libéral allemand Michael Theurer (FDP), juge « incompréhensible qu’un citoyen qui informe les autorités d’un État membre de l’UE à propos de l’évasion fiscale puisse être poursuivie par une autre Eu ">pays, qui contredit aucun sens de la justice ». Une préoccupation que partage l’eurodéputé danois social démocrate, Jeppe Kofod (S & D, DK), « Un pays ne devrait pas être en mesure de sanctionner un journaliste qui a révélé cette information alors qu’il y a une affaire en cours, cela devrait être impossible à mon avis. Je pense qu’ ">il est vraiment un scandale que le Luxembourg fait ces accusations contre vous. » ">« Mon impression est que, la majorité ne sont pas préoccupés par la protection des journalistes ou des lanceurs d’alerte, mais de protéger Juncker » estime ">le député allemand de Die Linke, Fabio De Masi.

Mais pour l’eurodéputé luxembourgeois Frank Engel (PPE), il faut faire attention au risque de délocalisation. « Certains voudraient tout simplement fermer les centres financiers. Les entreprises resteront ailleurs (en dehors de l’UE). Que personne ne croit que ">Shanghai va arrêter une activité qui peut être fructueuse et très lucrative pour, si nous en Europe avons décidé de chasser les centres de décision des entreprises. »

">En conclusion, le président de la commission, le Français ">Alain Lamassoure (UMP/PPE), la difficulté est que « au sein de l’Union, chacun des 28 États membres est le paradis fiscal de quelqu’un. »

(NGV)

Formation pour les « lourds » à Orléans

Thu, 21/05/2015 - 06:00

Lecture d’itinéraire dans le cockpitt (crédit : EATC)

(B2) Une demi douzaine d’avions européens sont réunis sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy jusqu’au 29 mai pour participer à un exercice de formation et d’interopérabilité : 3 Transall C-160 (2 Français et 1 Allemand) et 3 C-130 (1 Belge, 1 Espagnol, 1 Italien en version C-130J). En tout, 140 personnels venus des cinq pays sont présents. C’est le second exercice cet année, après la Bulgarie (lire sur le club : Cours de formation tactique pour l’aviation de transport européenne en Bulgarie).

Ce rassemblement – dénommé EAATTC 15-2 European Advanced Airlift Tactics Training Course – est davantage qu’un exercice en effet. Il vise à fournir aux équipages de transport militaire « un cursus de formation tactique pour renforcer l’interopérabilité entre forces aériennes européennes » explique un expert aérien. Les équipages sont placés « dans des conditions proches de l’opérationnel » avec des scénarios tactiques avancés et des simulations de menaces air-air et sol-air. A l’issue de la session, les équipages se verront remettre un certificat.

La première semaine d’exercice est consacrée à des cours théoriques tactiques sur quatre demi-journées, ainsi que de premiers vols en formation. La complexité des missions augmente progressivement lors de la deuxième semaine avec vols en formation à basse altitude dans des environnements tactiques avec menaces. Au total, neuf vols sont prévus pour chaque équipage au titre d’EAATTC 15-2.

(NGV)

En Méditerranée, on détruit déjà les navires utilisés par les trafiquants

Wed, 20/05/2015 - 18:57

Réfugiés sur un bateau de bois en Méditerranée (crédit : gardes cotes islandais)

(BRUXELLES2) Depuis que Matteo Renzi a dit vouloir détruire les navires encore à quai en Libye, c’est un grand phantasme, avec les « boots on the ground » : la destruction des navires de migrants. Or, la destruction des navires utilisés par les migrants a déjà lieu en mer, de façon habituelle et pour des raisons très concrètes.

6 navires coulés par la marine allemande

La chancelière allemande Angela Merkel l’a confirmé officiellement mardi (19 mai), lors d’une conférence de presse commune avec François Hollande. Depuis le début des opérations de sauvetage en mer, où la marine allemande est impliquée, « cinq bateaux gonflables et un bateau en bois ont été coulés ». NB : on peut, sans trop de difficulté, indiquer que cette pratique n’est pas particulière à Berlin. Les marines italiennes, françaises ou britanniques ont adopté les mêmes pratiques.

Eviter des accidents

La raison est simple et, avant tout, c’est une raison de sécurité maritime. « Les bateaux abandonnés poserait un danger pour la navigation. En raison de leur taille et leur manque d’éclairage, ils ne peuvent pas être vus la nuit, même par beau temps. Heurter un bateau abandonné pourrait entraîner des dommages au système de gouvernail ou de propulsion. »

Eviter des fausses alertes aux secours

Cela répond aussi à une motivation de préserver la bonne qualité des secours en mer. Un navire perdu en mer « vu d’un avion, ou à grande distance, ce n’est pas toujours clair s’il y a des gens à bord d’un bateau ». Pour en être sûr, il faudra envoyer des moyens sur place. « Jusqu’à ce que cela soit clair, que le bateau est abandonné, s’écoule de précieuses heures qui peuvent être mieux utilisées pour sauver d’autres personnes qui en auraient besoin ».

NB : Cela évite, enfin, que ces navires puissent être réutilisés le cas échéant par les passeurs qui viendraient les récupérer. Ces bateaux, faut-il le préciser n’ont généralement pas de pavillon, ni de capitaine en soi. Ce qui ne pose donc pas trop de problème juridique. Bien entendu, la destruction de ces navires se fait une fois toutes les personnes évacuées. Une vérification visuelle se fait au dernier moment afin de vérifier qu’il n’y a plus personne, réalisée par les militaires de l’équipe de visite ou d’abordage.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Des « Boots on the ground » en Libye, le grand phantasme ?

Coup double pour les forces spéciales françaises au Mali

Wed, 20/05/2015 - 17:28

(B2) Les militaires français déployés au nord du Mali dans le cadre de l’opération Barkhane ont réussi à « neutraliser » deux des principaux chefs d’AQMI et d’Ansar Eddine. « Dans la nuit du 17 au 18 mai, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans le Nord du Mali. Quatre terroristes ont été tués au cours des combats. Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias « Abdelkrim le Touareg » et Ibrahim Ag Inawalen alias « Bana », deux des principaux chefs d’AQMI et d’Ansar Eddine. ». Après avoir « mis hors de combat Ahmed El Tilemsi, haut responsable du MUJAO » cette opération, « porte un nouveau coup dur aux groupes armés terroristes sahéliens » indique un communiqué du ministère français de la Défense.

Le prix de thèse AED-Egmont 2015 décerné

Wed, 20/05/2015 - 17:24

Crédit : DR / EDA

<p>">(B2) Le prix de thèse EDA-Egmont a été décerné cette année à <p>">Andrea Gilli, chercheur du <p>">Center for Security Studies, de l’Université de Prague, pour sa thèse intitulée « Unipolarité, changement technologique et fabrication d’armes, alliances industrielles dans l’industrie européenne de défense ».

« La lutte contre le problème de la coopération en matière d’armement est non seulement hautement politique, mais aussi très technique » a souligné le professeur Sven Biscop d’Egmont, président du jury. « <p>">Gilli a très bien réussi, avec audace. Sa thèse est la plus instructive, et reste très lisible pour les universitaires et les praticiens. Contrairement à de nombreuses thèses sur des sujets européens, Gilli ne cherche pas à apporter un festival de bonnes nouvelles. Au contraire, il démontre pourquoi la coopération en matière d’armement est le plus difficile là où intuitivement on pouvait s’y attendre que ce soit plus évident. De cette leçon austère, on peut tirer des implications politiques et dessiner une façon d’agir pour l’avenir <p>"> ».

<p>">Le lauréat recevra une bourse de 2000 €. Mais aura surtout « l’occasion de partager ses vues avec les dirigeants de haut niveau lors de la prochaine Conférence annuelle de l’AED le 16 novembre prochain » a complété le directeur de l’AED, Jorge Domecq.

Huit thèses avaient été soumises au jury du prix, présidé par le Professeur Sven Biscop, et composé de Jorge Domecq, directeur de l’Agence européenne de défense, du Général Patrick de Rousiers, président du Comité militaire de l’UE, de Antonio Missiroli, directeur de l’Institut d’études de la Sécurité de l’UE, de Hilmar Linnenkamp, ​​conseiller au SWP et des professeurs Jolyon Howorth (Université de Bath / Université de Yale) et <p>"> Richard Whitman (Université de Kent).

Créé en 2013, le prix EDA-Egmont vise à stimuler la recherche dans le domaine de la défense européenne, de la sécurité et de la stratégie. ll récompense <p>"> les travaux de recherche entrepris dans le cadre d’une thèse de doctorat effectuée dans une institution académique reconnue. L’année dernière, il avait été décerné à Benjamin Pohl pour un travail sur les opérations de la PSDC (lire : Et le prix est décerné à …)

(NGV)

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