Courrier des Balkans / Serbie

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Mercredi, l'arrestation musclée de Savo Manojlović, l'un des meneurs de l'opposition, a fait le tour des médias en Serbie. Depuis cet été et les manifestations contre le projet de mine de lithium, la répression s'accroît contre les manifestants qui déplaisent au régime Vučić. Aux abois, le gouvernement a réagi. Plusieurs responsables de la gare de Novi Sad ont été arrêtés.

En Serbie, la part du gaz russe fourni par Gazprom reste hégémonique. Même si le régime Vučić met ostensiblement en scène son rapprochement avec l'Azerbaïdjan, l'alternative privilégiée par la Commission européenne. Un nouveau contrat est en négociation avec le Kremlin... Pour garantir des prix bas et de bonnes relations bilatérales. Analyse.

La mobilisation continue après l'effondrement de l'auvent de la gare de Novi Sad. Une 15ème victime est désormais à déplorer. Les interrogatoires se poursuivent pour identifier les responsables, mais aucune détention n'a été prononcée... Alors que plusieurs manifestants sont toujours sous les verrous.

Ce fut un parti phare des années 1990, pilier de l'opposition à Slobodan Milošević. Monarchiste et « pro-européen », le Mouvement serbe du renouveau (SPO) n'est aujourd'hui plus qu'un appendice du régime Vučić. Cet été, son chef historique Vuk Drašković a abdiqué après 34 ans de règne... Histoire.

L'exposition La force est la persistance des sentiments forts réunit les artistes Ana Vrtačnik, Bosiljka Zirojević Lečić, Andrea Ivanović Jakšić, Emilija Radojčić et Brankica Žilović, avec le commissariat de Slavica Žarković. En créant leurs tableaux, les artistes sélectionnées utilisent des matériaux non picturaux et dans ces toiles non conventionnelles, à savoir toiles-objets, à l'aide de divers matériaux souples tels que le tissu, la laine, le carton et le papier, elles jouent avec notre (…)

Bulgare, grec et serbo-croate. Pour les épisodes 2, 3 et 4 de son podcast Langue à langue, Margot Grellier est partie à la rencontre de deux traductrices et d'un traducteur - Marie Vrinat-Nikolov, Michel Volkovitch et Chloé Billon - qui évoquent leur rencontre et leur amour pour ces langues des Balkans et celles et ceux qui les parlent et les écrivent.

Dans les Balkans occidentaux, la Turquie mène une politique néo-ottomane néo-coloniale qui flatte sa puissance. Mais le régime Erdoğan compte visiblement plus sur Belgrade, perçue comme la locomotive économique régionale, que sur Sarajevo, lointaine province déclassée. Qu'en pensent les Serbes et les Bosniens ? Analyse croisée.

La Serbie ne comptera plus que 5,2 millions d'habitants en 2052 contre 6,6 millions en 2022, selon les projections de l'Institut serbe des statistiques. En cause : la faible natalité et l'exode, renforcés par des politiques étatiques « discriminatoires » envers le sud du pays.

« La corruption tue ». Des milliers de personnes ont défilé lundi dans les rues de Belgrade, réclamant justice après l'effondrement meurtrier de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre. Ils exigent également la libération de tous les manifestants interpelés à Novi Sad.

Entre 2018 et 2020, 19 000 personnes seraient mortes de la pollution émise par les centrales thermiques au charbon dans les Balkans occidentaux, selon les estimations de Bankwatch. Mais les autorités usent de différentes tactiques pour esquiver le problème et continuer à exploiter cette énergie sale mais peu chère.

Ce nouveau débat de notre cycle « Médias », cette fois consacré à la liberté individuelle et à la liberté des médias, est organisé dans le cadre du festival Zone libre (Slobodna Zona), après le film Veni, vidi, vici.
Le film Veni, Vidi, Vici est imprégné de cette atmosphère de paradoxe si chère à Buñuel : un meurtrier, qui ne se cache pas et s'avoue même criminel, tente de se livrer à la justice. Le problème, c'est qu'il est fabuleusement riche et influent. Si l'on fait abstraction des (…)

Alors que certains redoutent une nouvelle vague d'instabilité dans les Balkans, d'autres se sont empressés de féliciter Donald Trump après les élections américaines. Les dirigeants de Serbie, de l'entité serbe de Bosnie-Herzégovine et des partis pro-serbes du Monténégro se frottent les mains.

Ne croyez surtout pas que les Balkans n'intéressent pas Donald Trump ! Son gendre, Jared Kushner, veut investir en Albanie et en Serbie, et Richard Grenell entretient ses réseaux dans la région. Les Balkans seront, une fois de plus, un test de la pusillanimité de l'Europe. Point de vue.

Ne croyez surtout pas que les Balkans n'intéressent pas Donald Trump ! Son gendre, Jared Kushner, veut investir en Albanie et en Serbie, et Richard Grenell entretient ses réseaux dans la région. Les Balkans seront, une fois de plus, un test de la pusillanimité de l'Europe. Point de vue.

Des milliers de personnes ont défilé mardi soir à Novi Sad après l'effondrement de l'auvent de la gare qui a fait quatorze morts le 1er novembre. La foule a de nouveau accusé les autorités d'être les vrais responsables de ce « crime ». Des violences ont éclaté à la fin de la manifestation.

Le 1er novembre, l'auvent de la gare de Novi Sad s'est effondré. Une catastrophe qui a fait quatorze morts et des dizaines de blessés, symbole de la mauvaise gestion de l'entreprise publique des chemins de fer serbes et de la corruption du régime Vučić. Pourtant, l'histoire de cette gare construite à l'époque de la Yougoslavie a longtemps été celle du progrès et de la modernité.

Au moins quatorze personnes ont perdu la vie après l'effondrement d'une toiture extérieure à la gare principale de Novi Sad, la deuxième ville de Serbie, survenu vers midi. Plus de 30 personnes ont été blessées.