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Zakat El-Fitr fixée cette année à 120 DA

Thu, 05/31/2018 - 19:53

ALGER- Le montant de la Zakat El-Fitr pour le mois de Ramadhan a été fixé cette année à 120 DA, a annoncé dimanche le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.

Le ministère a, par ailleurs, indiqué avoir chargé les imams des mosquées de procéder, en collaboration avec les comités religieux des mosquées, à travers l`ensemble du territoire national, à la collecte de Zakat El-Fitr, à compter du 15ème jour du mois de Ramadhan, en vue de sa distribution aux nécessiteux, un ou deux jours avant Aïd El-Fitr ».

Chaque musulman ayant les moyens financiers doit s’acquitter de la Zakat El-Fitr pour lui ainsi que pour les personnes dont il a la charge.

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Assassinat de Maurice Audin: la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français demandée

Thu, 05/31/2018 - 19:44

PARIS – Plus d’une cinquantaine de personnalités, historiens, politiques, juristes, journalistes et cinéastes, ont demandé au président Emmanuel Macron de reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat par l’armée française de Maurice Audin en juin 1957.

« Le 11 juin 1957, pendant la bataille d’Alger, Maurice Audin, mathématicien communiste de 25 ans, était arrêté par les parachutistes du général Massu devant sa famille, avant d’être torturé. Le jeune assistant à la faculté d’Alger n’en est jamais revenu, et l’armée française a fait disparaître son corps », ont d’emblée rappelé les signataires de la lettre ouverte adressée au président Macron.

Ils ont souligné que tous ceux qui ont travaillé sur cette « affaire » ont établi que Maurice Audin avait été torturé et assassiné par l’armée française, agissant dans le cadre des pouvoirs spéciaux votés par le pouvoir politique.

Ils estiment, dans cette lettre ouverte dont une copie est parvenue à l’APS, que le moment est venu pour « des actes forts sur cette période de l’histoire », comme Emmanuel Macron en avait promis.

Pour eux, la reconnaissance des sévices subis par Maurice Audin, puis de son assassinat par l’armée française « serait cet acte fort » ( ) « pour sa famille d’abord, qui attend depuis plus de soixante ans, mais aussi pour les milliers d’Algériens ‘disparus’ comme Maurice Audin de l’autre côté de la Méditerranée ».

« Des deux côtés de la Méditerranée, les mémoires algérienne et française resteront hantées par les horreurs qui ont marqué cette guerre, tant que la vérité n’aura pas été dite et reconnue », ont-ils soutenu, estimant qu’il est aujourd’hui « grand temps d’apaiser cette mémoire pour aller de l’avant ».

En février dernier, l’affaire a été relancée médiatiquement après le témoignage d’un ancien soldat français appelé de contingent, publié par le quotidien L’Humanité, qui pense avoir enterré le corps de Maurice Audin.

« Je crois que c’est moi qui ai enterré le corps de Maurice Audin », avait confié ce témoin des atrocités qu’avait fait subir l’armée française aux Algériens durant la guerre de libération, qui a voulu garder l’anonymat en se tenant à la disposition de la famille Audin.

D’après son témoignage, les événements se sont déroulés dans une ferme à Fondouk (actuellement Khemis el-Khechna, Boumerdès) où, dans une cabane fermée à clé, se trouvaient « deux cadavres enroulés dans des draps et cachés sous la paille », avait raconté le témoin de 82 ans pour « soulager sa conscience et se rendre utile pour la famille Audin ».

« J’ai d’abord l’impression de loin que ce sont des Africains. Ils sont tout noirs, comme du charbon », avait-il précisé, faisant état des propos du soldat Gérard Garcet, désigné plus tard par ses supérieurs comme l’assassin de Maurice Audin qui racontait « fièrement » avoir passé les deux victimes à la « lampe à souder (…) pour éviter qu’on puisse les identifier ».

« C’est une grosse prise. Il ne faut jamais que leurs corps soient retrouvés », avait-il ajouté aux jeunes appelés, dont le témoin.

Selon le député Cedric Villani (mathématicien), le président Macron lui a fait part de son « intime conviction » que Maurice Audin a été « effectivement assassiné par l’armée française ».

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Categories: Afrique

OMS : Le tabac, une des principales causes de maladies cardiovasculaires

Thu, 05/31/2018 - 19:43

Le tabagisme, y compris le tabagisme passif, sont des causes majeures de maladies cardiovasculaires, provoquant quelque trois millions de décès annuels, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.

La plupart des gens savent que le tabac provoque des cancers et des affections pulmonaires, mais on ignore bien souvent le rôle qu’il joue dans les maladies cardiovasculaires, qui viennent en tête des causes de décès dans le monde, a fait observer le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Si l’on sait souvent que le tabagisme accroît le risque de cancer, il est inquiétant de constater les connaissances bien plus lacunaires concernant les risques cardiovasculaires », a averti l’OMS, ajoutant que cette faible sensibilisation atteignait des proportions notables dans certains pays.

Douglas Bettcher, directeur de la prévention des maladies non transmissibles à l’OMS, a souligné que les gouvernements disposaient des pouvoirs nécessaires pour protéger la population contre les maladies cardiaques évitables.

« Parmi les mesures réduisant les risques de cardiopathie liés au tabac figurent l’interdiction totale de fumer dans tous les lieux publics et lieux de travail intérieurs et l’emploi de mises en garde sur les conditionnements illustrant les risques sanitaires liés au tabagisme », a-t-il précisé.

Malgré la baisse régulière de la consommation dans le monde, plus de 7 millions de décès annuels sont imputables au tabac comme le montre un nouveau rapport de l’OMS.

« S’il est vrai que la proportion mondiale de fumeurs a été ramenée de 27% en 2000 à 20% en 2016, la réduction de la demande de tabac, de la mortalité et de la morbidité qui lui sont dues progresse à un rythme qui ne permettra pas d’atteindre la cible d’une baisse de 30% d’ici à 2025 chez les 15 ans et plus », a estimé l’OMS. APS

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Cisco Systems Un demi-million de routeurs piratés par le malware «VPNFilter»

Thu, 05/31/2018 - 19:33

Des centaines de milliers de routeurs et autres dispositifs de stockage ont été infectés et piratés par des cybercriminels dans une «attaque qui a visé l’Ukraine», mais qui a touché pas moins de 54 autres pays. L’alerte a été lancée le 23 mai par la société Cisco Talos Intelligence, une filiale de l’américain Cisco Systems, spécialisée dans la sécurité des réseaux. Si les conclusions de l’enquête n’étaient pas définitives, elles ont permis une réaction rapide. Le FBI a annoncé, cinq jours plus tard, avoir pris le contrôle du botnet massif qui a infecté plus de 500 000 routeurs.
Talos enquête depuis plusieurs mois, en collaboration avec différents acteurs de la cyber-sécurité, sur la diffusion d’un «système malveillant modulaire appelé VPNFilter», probablement «parrainé par un Etat» qui a infecté des centaines de milliers de routeurs et d’objets connectés. Sur son blog, la société explique que le code de ce malware «se chevauche avec les versions du malware BlackEnergy», un puissant virus responsable de la coupure générale d’électricité en Ukraine en 2017. Même constat : VPNFilter est un «malware potentiellement destructeur», qui «infecte activement les routeurs ukrainiens à un rythme alarmant, en utilisant une infrastructure de commandement et de contrôle (C2) dédiée à ce pays», indique Talos sur son blog.
Selon la filiale de Cisco, «l’échelle et la capacité de cette opération sont préoccupantes». «En collaboration avec nos partenaires, nous estimons le nombre d’appareils infectés à au moins 500 000 dans au moins 54 pays», lit-on dans le document. Plusieurs équipements de réseaux sont infectés par VPNFilter. Il s’agit des marques de routeurs domestiques et de bureaux : Linksys, MikroTik NETGEAR et TP-Link. Mais également des dispositifs de stockage en réseau (NAS) de la marque taiwanaise QNAP.
Décrivant le comportement «préoccupant» de ces logiciels «malveillants» sur les équipements réseau, Talos affirme que VPNFilter permet «le vol d’informations d’identification de sites Web et la surveillance des protocoles Modbus SCADA (Contrôle de supervision et d’acquisition de données). Sa capacité ‘’destructrice’’ peut ‘’rendre inutilisable un dispositif infecté’’ avec le ‘’potentiel de couper l’accès à internet pour des centaines de milliers de victimes à travers le monde’’».
Selon les conclusions de l’enquête (qui est encore ouverte), VPNFilter «est utilisé pour créer une infrastructure expansive, difficile à attribuer, qui peut être utilisée pour répondre aux multiples besoins opérationnels de l’acteur de la menace».
En prenant possession des équipements infectés, les «activités malveillantes (…) pourraient être attribuées à tort à ceux qui en sont, en fait, des victimes», explique le document. «L’acteur (de la menace) pourrait facilement utiliser des périphériques infectés avec ce malware comme points de saut avant de se connecter à sa victime finale afin de brouiller leur vrai point de départ de l’attaque.»

Le domaine source démasqué
Selon The Hacker News, le département américain de la sécurité intérieure (Homeland Security) «a affirmé qu’il enquêtait sur les logiciels malveillants qui semblent avoir ciblé les appareils de Netgear, MikroTik, Linksys, QNAP et TP-Link». «Il a également conseillé aux utilisateurs d’installer des mises à jour de sécurité», ajoute le site spécialisé dans les questions de piratage et de sécurité.
De son côté, le FBI a «publié un avertissement» accusant des «criminels informatiques russes» d’être à l’origine de cette attaque qui a compromis des centaines de milliers de routeurs domestiques et de bureaux. Le FBI a exhorté, vendredi dernier, les utilisateurs à «télécharger les mises à jour» des fabricants de ces marques de routeurs
Une ordonnance d’un tribunal américain a donné au FBI l’autorisation de saisir tout site Web que les pirates auraient pu utiliser dans le cadre d’un botnet.
L’enquête mène vers un groupe nommé Sofacy, «connu sous le nom d’APT28 et Fancy Bear» et «affilié au gouvernement russe», rapporte The Hacker News.
Le FBI affirme avoir saisi le domaine «qui fait partie de l’infrastructure de commande et de contrôle de VPNFilter», ainsi qu’à identifier «l’adresse IP des périphériques infectés» et «transmettre aux autorités du monde entier pour supprimer le malware». Selon un officiel du FBI, cité par The Hacker News, les types de routeurs ciblés par les pirates informatiques ont été acquis par les utilisateurs dans des magasins en ligne.
A. Z.

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Tabagisme: 1,5 milliard de cigarettes produites annuellement en Algérie

Thu, 05/31/2018 - 19:31

ALGER- Le Directeur chargé de la lutte contre les maladies chroniques au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Youcef Terfani, a fait savoir jeudi que 1,5 milliard de cigarettes sont produites annuellement en Algérie, alors que la moyenne de consommation individuelle est de 17 cigarettes par jour.

Lors d’une rencontre de sensibilisation à l’Institut national de santé publique (Alger) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac (31 mai de chaque année), M. Terfani a précisé que le taux de tabagisme s’est relativement stabilisé en 2017 autour de 15% de la population, avec 8% en milieu scolaire.

Ce constat s’explique par la hausse entre 100 à 150% du prix du paquet entre 2015 et 2018 outre les différentes taxes imposées sur ce produit dangereux, dont une grande partie est versée à la Caisse nationale de lutte contre le cancer », a-t-il indiqué.

Il a déclaré que la lutte contre le trafic menée par les éléments de la Sûreté et de la gendarmerie s’est soldée en 2017 par la saisie de 1,128 milliard de paquets, ce qui a contribué, a-t-il dit, « à la maitrise des prix ».

Concernant la lutte contre le tabagisme au milieu scolaire, le même responsable a déclaré que les ministères de l’Education et de la Santé ont « intensifié leurs efforts à travers l’organisation de larges campagnes de sensibilisation menées par des médecins scolaires à travers le pays ».

Il a évoqué, par ailleurs, la stratégie adoptée par l’Algérie en application de la convention cadre de lutte contre le tabagisme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2003, et ce, à travers la

baisse du tabagisme au milieu des jeunes et la protection des citoyens exposés à la fumée secondaire notamment dans les lieux publics, outre l’application de la stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique 2016/2019.

De son coté, le Directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé, Djamel Fourar a indiqué que l’enquête nationale, réalisée en 2017 par le ministère de la Santé en coordination avec

l’Organisation mondiale de la Santé à Alger et l’Office national des statistiques, et dont les résultats seront annoncés prochainement apportera des statistiques précises sur la consommation par wilaya, ce qui contribuera à la maitrise de sa propagation dans la société ».

Les autorités publiques ont mis en place « un arsenal juridique de lutte contre ce fléau nécessitant des mesures strictes pour son application, a-t-il affirmé rappelant, dans ce cadre, les 14 articles  contenus dans le nouveau projet de loi sur la Santé.

Le représentant de l’OMS en Algérie, qui a lu le message de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr. Matshidiso Moeti, a indiqué que 146.000 personnes de moins de 30 ans meurent chaque année en Afrique en raison de maladies causées par le tabagisme.

Les pays africains intensifient leurs efforts pour encourager le sevrage tabagique, ce qui contribuera à l’amélioration de la santé et du bien-être des peuples du Continent, a-t-ildéclaré, estimant que l’imposition de taxes et l’augmentation des prix du tabac contribuent à sauver des vies à travers la baisse du taux des maladies et décès causés par ce fléau, outre la création des ressources pour la santé publique.

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Le Musée central de l’Armée célèbre la Journée internationale de l’enfance

Thu, 05/31/2018 - 19:26
ALGER- Le Musée central de l’Armée à Alger a organisé, jeudi, une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, sous le slogan « L’enfant algérien, entre souffrances du colonialisme et bénédiction de l’indépendance ».

Cette initiative s’inscrit, selon le directeur du Musée, le colonel Chouchane Mourad, dans le cadre de l’intérêt capital qu’accorde le Haut  commandement de l’Armée nationale populaire (ANP), à la consécration des principes de la révolution nationale chez les générations montantes, en vue de permettre à ces dernières de « poursuivre le processus de progrès national, tout en restant fidèles au serment des chouhada ». 

Le colonel Chouchane a mis l’accent, à ce titre, sur l’importance d’enseigner aux enfants d’aujourd’hui les grands sacrifices consentis par  leurs aïeux, afin qu’ils mesurent le lourd tribut payé pour l’indépendance et la liberté.

Cette cérémonie, rehaussée par la présence d’un grand nombre d’élèves et d’éléments des Scouts musulmans algériens (SMA), a débuté par la projection d’un film-documentaire sur les enfants durant la Révolution, suivie d’une conférence animée par la psychopédagogue, Mme Bouchabout, au cours de laquelle elle a mis en exergue le rôle central des établissements éducatifs dans l’éducation de l’enfant qui doit s’imprégner des valeurs nobles.

La conférencière a évoqué la symbolique des musées dans la transmission et la vulgarisation du legs historique de l’Algérie.

Plusieurs enfants ont exprimé leur joie pour l’organisation de telles initiatives qui leur ont permis de s’enquérir de l’histoire de l’Algérie et de ses artisans dont les enfants de la révolution.

Akram, un écolier de l’établissement primaire  » Ali Medjabra » d’El Madania, s’est réjoui de la visite scolaire effectuée au musée qui vient consolider ses connaissances en histoire reçues en classe, se disant fier des contributions des enfants à la Glorieuse révolution nationale, à l’image de Farid Maghraoui, tombé en martyr à Diar El Mahçoul (El Madania), alors qu’il n’avait même pas 10 ans.

Idem pour la petite fille Ibtissam de l’école  » Les frères Fadhli » dans la commune de Mohammed Belouizdad, qui a dit que sa visite au musée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, était une occasion pour se remémorer les sacrifices consentis par les enfants lors de la révolution, ce qui constitue, pour elle, une motivation supplémentaire dans ses études, pour qu’elle soit en mesure de servir, à l’avenir, son pays, en s’armant de savoir.

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Ils ont déposé des dossiers de logement depuis plusieurs années: Les mal-logés des quartiers populaires interpellent le wali

Thu, 05/31/2018 - 17:02

Par D. B.

Malgré les nombreux sit-in organisés au niveau de la wilaya et la daïra d’Oran; des centaines de mal-logés ayant déposé des dossiers auprès de l’OPGI, depuis plusieurs années, attendent toujours un relogement ou une pré-affectation. Selon des habitants des quartiers de Gambetta et St Eugène qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, des dossiers de demande d’un logement ont été déposé auprès des services de l’OPGI, pour certains, depuis prés de 30 années. «Nos parents ont déposé des dossiers dans les années 80, puis a notre tour nous avons déposé des demandes dans les années 90, mais jusqu’a ce jour nous n’avons rien vu venir» assure un père de famille qui partage un logement de trois pièces avec ses deux frères mariés a Gambetta. D’autres expliquent avoir déposé leurs dossiers en 2009 auprès de l’agence OPGI de Gambetta mais en vain. Ce sont des centaines de familles réparties sur les nombreux quartiers populaires à avoir entrepris toutes les démarches pour obtenir un logement au même titre que les autres bénéficiaires.

Ces familles habitant dans les quartiers de Saint Pierre, Bel Air, la rue Cavaignac, Gambetta, Saint Eugéne, Maraval… en somme dans des quartiers connus pour la concentration d’immeubles datant de l’ère coloniale. Nos interlocuteurs précisent également que la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas puisque jusqu’à présent aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 n’a obtenu un logement. Une situation que plusieurs familles n’arrivent pas à comprendre. Ils se disent tous en possession de récépissés mentionnant le nombre de points. Nous nous sommes plusieurs fois déplacés au siège de l’agence de l’OPGI de Gambetta pour avoir des explications mais malheureusement aucune information n’a filtré pour répondre aux doléances des demandeurs souligne-t-on. Les familles dénoncent ce parcours du combattant entre les différentes administrations et signalent également le manque de communication de la part des instances locales. «Plusieurs familles recensées dans les années 2000 ont été relogées alors que nous avons déposé nos dossiers il y a plus de 20 ans et nous occupons des logements indécents» clame-t-on.

Nos interlocuteurs espèrent bénéficier des programmes conséquents inscrits au profit de la wilaya d’Oran. Ils exigent dans ce registre des réponses concrètes de la part des responsables locaux et appellent à ce que la lumière soit faite sur des milliers de demandeurs qui attendent leur relogement depuis des lustres.

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Forcés de fuir la Ghouta : Des Syriens échouent dans les maisons d’autres déplacés

Thu, 05/31/2018 - 16:54

Contraints de quitter la Ghouta orientale, Oumayma al-Cheikh et sa famille ont trouvé dans le nord-ouest syrien le calme et la sécurité qu’ils recherchaient. Mais leur nouveau domicile appartient à une famille qui a elle aussi été poussée à fuir. «Personne n’aime vivre dans une maison qui n’est pas la sienne, ou utiliser les affaires d’un autre», confie cette mère de deux enfants, vêtue d’un niqab noir qui ne dévoile que ses yeux.

La ville kurde d’Afrine ainsi que la province du même nom ont été la cible d’une offensive d’envergure menée en début d’année par la Turquie. Ankara nie avoir visé la population mais l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a évalué à plus de 280 le nombre de civils tués. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir. Aujourd’hui, une atmosphère détendue règne dans la ville. Devant des immeubles éventrés lors de l’opération militaire turque, des enfants ont pris d’assaut les balançoires, et sur les trottoirs les vendeurs ont réinstallé leurs étals. «On est venu ici pour épargner à nos enfants souffrances et bombardements», dit Mme Cheikh, lors d’une promenade dans un jardin public. Après un siège asphyxiant de plusieurs années et une campagne de frappes ayant dévasté l’ancien fief rebelle de la Ghouta, le régime de Bachar al-Assad a fini par s’emparer en avril de cette région en périphérie est de Damas dont la famille al-Cheikh est originaire, poussant là aussi des milliers d’habitants sur les routes. Quelque 36 000 déplacés ont trouvé refuge à Afrine et dans sa région, selon l’OSDH. Certains vivent dans des camps –environ 10 000 selon l’ONU–, mais d’autres se sont installés dans les maisons abandonnées.

«Si le propriétaire revient?»
Depuis le début du conflit en 2011, la moitié de la population syrienne a été contrainte de quitter son foyer, soit environ 11 millions de personnes, dont six millions de déplacés internes. «Les maisons que nous avons abandonnées sont habitées par d’autres personnes. C’est le cas de tout le monde en Syrie. Nous ne sommes pas les seuls», se défend Oumayma al-Cheikh. «Des groupes rebelles nous ont aidés à habiter ici. On est épuisés par les bombardements du régime, on veut un peu de repos», ajoute Ahmed Al-Bouri, qui a fui la Ghouta avec ses parents. «Si le propriétaire revient, on ne sait pas ce qu’on va faire», reconnaît-il. «On va devoir partir, aller dans les camps (de déplacés) ou chercher une autre maison». Pour le jeune homme de 19 ans à la silhouette frêle et à la barbe fine, l’heure n’est pas vraiment au départ. Il a postulé pour rejoindre la police locale mise en place par les rebelles qui, avec les soldats turcs, contrôlent désormais la région. Mehdi Haymur et son fils fouillent dans un tas de débris à l’entrée d’un appartement criblé de balles, à la recherche d’objets qui puissent leur être utiles. Ils trouvent une paire de coussins déchirés. «Nous avons perdu nos maisons, nos terres et notre travail. Nous avons été forcés de quitter la Ghouta et nous sommes également venus ici de manière forcée», déplore M. Haymur.

«Des inconnus»
Cette situation inquiète les habitants d’Afrine même s’ils n’expriment leur exaspération qu’à demi-mots. «Des inconnus se sont installés dans la maison de mon cousin et ne veulent pas en sortir», lâche Mahmoud Hassan, un keffieh sur la tête. Cet agriculteur de 58 ans s’empresse toutefois de tempérer: «Les gens de la Ghouta sont très bien, on s’entend avec eux». Plus de 137 000 personnes ont fui la région d’Afrine et se trouvent toujours déplacées dans les régions environnantes, selon l’ONU, tandis que 135 000 autres ont choisi de rester dans la région, dont un tiers dans la ville d’Afrine. Pour ces déplacés, «la liberté de mouvement reste limitée», a récemment déploré le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (Ocha), estimant que cela «empêchait» certains de rentrer chez eux. Des responsables kurdes accusent Ankara d’entraver leur retour pour imposer un changement démographique à l’enclave kurde. La Turquie, elle, n’a jamais caché son hostilité face à l’autonomie de facto acquise par les Kurdes de Syrie dans de vastes territoires proches de sa frontière, et considère comme «terroriste» la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qu’elle a chassée d’Afrine. Othmane Khalil ne cache plus sa frustration. «Des familles de la Ghouta se sont installées dans notre rue, ils sont entrés dans la ville alors que les (habitants d’Afrine) ne sont pas autorisés à revenir», lâche cet ouvrier de 57 ans à la barbe rêche. «Si la route était ouverte, tout le monde rentrerait».

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Irak : La confusion règne autour de possibles fraudes aux législatives

Thu, 05/31/2018 - 16:44

Près de trois semaines après les législatives, la confusion règne en Irak: les accusations de fraudes électorales sont de plus en plus nombreuses alors que les tractations gouvernementales sont déjà bien entamées.

Depuis la victoire de listes anti-système, des personnalités occupant la scène politique depuis des années mais victimes du «dégagisme» ambiant réclament un recompte des voix, voire une annulation du scrutin. Les autorités ont accepté de réexaminer les résultats mais n’ont encore pris aucune mesure concrète. Selon des experts, les accusations de fraudes qui se multiplient s’apparentent toutefois plus à un baroud d’honneur de politiciens frustrés par leur éviction du pouvoir qu’à un potentiel séisme politique dans un pays bien décidé à tourner la page après trois années de lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Le 12 mai, à la surprise générale, la liste du populiste et religieux chiite Moqtada Sadr, allié aux communistes, s’est imposée devant celle d’anciens combattants anti-EI, proches de l’Iran chiite. «Annuler ces résultats n’est pas possible, cela mènerait à une crise et peut-être à des affrontements armés», affirme à l’AFP le politologue Essam al-Fili. Selon lui, les forces chiites «ne sont pas prêtes à abandonner ce qu’elles ont gagné» alors qu’elles sont en position de force dans les tractations gouvernementales en cours, qui ont commencé dès le lendemain du scrutin. Avec la percée électorale d’outsiders, de nombreuses personnalités quasi inamovibles depuis la chute il y a 15 ans de la dictature de Saddam Hussein ont perdu leur siège. Ce sont elles –le président du Parlement Salim al-Joubouri en tête– qui sont aujourd’hui à la pointe de la contestation électorale.

«12.000 voix»
Ces politiciens, qui ont jusqu’à jeudi pour formaliser leurs plaintes, sont ainsi parvenus à faire voter lundi au Parlement l’annulation des résultats du vote des expatriés et des déplacés. Ils ont également voté pour un recompte manuel de 10% des urnes qui, s’il différait de plus de 25% des résultats annoncés par la commission électorale, mènera à un recompte manuel des quelque 11 millions de bulletins. Non contraignant, ce vote devrait toutefois rester à l’état de symbole. Face aux accusations de fraude, les services de renseignement ont annoncé avoir testé les machines de vote électronique et être parvenus à faire varier les résultats, semblant accréditer la possibilité de fraudes. Le gouvernement a donc ordonné de reprendre l’examen des résultats, alors que médias et réseaux sociaux n’en finissent pas d’égrainer les accusations, qui portent majoritairement sur les bureaux de vote à l’étranger, soit une part très mineure des votants. Le sulfureux député sortant Mechaan al-Joubouri, battu, a ainsi assuré avoir vu à Damas «le responsable de la commission électorale pour la Syrie et la Jordanie vendre à un dirigeant politique 12.000 voix d’expatriés irakiens en Syrie et 4.000 voix dans un autre pays». M. Joubouri aussi a dénoncé des fraudes à Amman, où vit sa famille et où il assure avoir mené une intense campagne pour ne finalement recueillir officiellement que… 19 voix. «J’ai l’impression qu’il y a un complot clair contre moi», dit-il, affirmant n’avoir été crédité par les machines de vote que de 5.000 voix sur les 24.000 qu’il dit pouvoir prouver avoir recueillies.

«Incongruités»
Mais c’est dans la province multi-ethnique et pétrolière de Kirkouk que la contestation des résultats est la plus forte -et la plus explosive. Là, Kurdes –majoritaires–, Arabes et Turkmènes se sont menacés du pire, forçant les autorités à déclarer une nuit de couvre-feu. Au final, le résultat reflète bien l’équilibre communautaire: six élus kurdes, trois arabes et trois turkmènes. Mais il y a deux «incongruités», note l’International Crisis Group (ICG).
L’Union patriotique du Kurdistan (UPK) a emporté l’ensemble des sièges kurdes mais «a gagné dans plusieurs zones non kurdes qui ne sont pas connues pour lui être acquises», selon un rapport de ce think-tank. Or la participation chez les Kurdes «a été plus basse que lors des scrutins précédents et (…) que celle des quartiers turkmènes et des camps de déplacés où se trouvent de nombreux Arabes», poursuit l’ICG. Dans certains cas toutefois, la commission électorale a vite répondu aux candidats parfois un peu trop prompts à dénoncer des fraudes. Ainsi quand la très loquace Hanane el-Fetlaoui, tête de liste éconduite dans son bastion de Babylone, a affirmé que sa voix et celles de ses enfants avaient été «volées», la commission a publié le dépouillement de son bureau de vote pour montrer que sa famille n’avait pas été empêchée de s’exprimer. Résultat: 19 voix en sa faveur !

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Tunisie : Un procès inédit qui dessine le visage de la torture

Thu, 05/31/2018 - 16:40

Détenus ligotés nus, suspendus aux fenêtres, violés…: le procès inédit qui s’est ouvert mardi dans le cadre de la justice spécialisée devant juger les crimes de la dictature en Tunisie a longuement abordé les ressorts du recours à la torture, une démarche rare.

Parmi ces sévices ont aussi été évoqués les détenus contraints de s’asseoir, nus, sur une bouteille, et frappés jusqu’à ce que mort s’ensuive: ces descriptions des exactions du régime policier de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011) ont été rapportés par plusieurs témoins, devant un tribunal de Gabès (sud). Pendant plus de cinq heures, les cinq juges de la Cour –formés au processus de justice transitionnelle lancé après la révolution de 2011–, ont prêté une oreille attentive à ces témoignages et à la famille d’un militant islamiste, Kamel Matmati, ayant succombé sous la torture en octobre 1991. «Trois policiers, Riadh, Mustapha et Anouar, ont commencé à le frapper brutalement avec des grands bâtons», a détaillé Ali Ameur, médecin membre du mouvement Ennahdha, arrêté en même temps que la victime et témoin de «trois à quatre heures» de tortures. «Je leur ai dit qu’il avait deux fractures au bras, qu’ils devaient arrêter (…) mais le chef d’unité, Samir Zaatour, a dit «il fait de la comédie» et il a commencé lui-même à le frapper jusqu’à qu’il perde connaissance», a poursuivi ce médecin. «Quand j’ai dit aux policiers qu’il était mort, ils l’ont fait directement sortir de la chambre,» s’est encore souvenu le docteur Ameur, s’excusant toutefois de ne pouvoir répondre à toutes les questions: les faits sont anciens, et lui même a été torturé à l’époque.

«Descriptif très sommaire»
Fait inhabituel, le juge a relancé les témoins pour comprendre l’enchaînement des évènements: en dépit des quasi trois décennies écoulées, et du déni des policiers appelés à la barre, la cour a cherché à faire la lumière sur les procédés. Jusque-là, ces crimes avaient surtout été évoqués dans quelques médias ou lors des auditions publiques organisées à partir de 2016 par l’Instance vérité et dignité (IVD), créée deux ans plus tôt pour mener à bien ce processus de justice transitionnelle et solder les comptes des crimes du passé. Dans les procès pour torture ou brutalités policières devant les juridictions de droit commun, «il y a en général beaucoup de procédure et très peu de débats de fond», explique à l’AFP Camille Henry, de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). «Le descriptif des faits reste très sommaire». La torture, qui n’a été criminalisée qu’en 1999, «n’a jamais vraiment été au centre d’un procès, les juges ne cherchent pas à en décortiquer les mécanismes», renchérit Amna Guellali, responsable de Human Rights Watch (HRW). Une démarche pourtant essentielle pour éradiquer ces pratiques, qui restent présentes, malgré des avancées.

«Violence légère»
Lors de l’audience de mardi, les témoignages de policiers ont mis en lumière une culture de violence –ils ont souligné n’avoir vu que des coups sur les pieds ou des gifles, qu’ils considèrent aujourd’hui encore acceptables. «Il n’y avait pas de violence méthodique, c’était de la violence légère pour obtenir la vérité», a argué un policier ayant travaillé dans le service où Kamel Matmati a été battu à mort, témoignant derrière un panneau pour protéger son anonymat. «Il est très rare d’avoir, lors des procès, des témoignages venant de l’intérieur de la machine sécuritaire» souligne Amna Guellali. «Le déni, l’absence de remord, la banalisation de la violence tracent un portrait en creux» du système répressif, note-t-elle. «L’audience a révélé par exemple l’existence de rapports minutieux: cela montre que tout le monde savait», souligne encore Mme Guellali. «En révélant ces mécanismes, et à quel point ils sont enracinés dans la culture policière, on peut les comprendre et les désamorcer», juge-t-elle, «même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire». L’OMCT espère que ce procès, suivi par au moins une trentaine d’autres devant les juridictions spécialisées, créera «par effet domino un cadre plus favorable dans les juridictions classiques» pour juger torture et violences policières. Reste à savoir si la justice transitionnelle réussira à mettre fin à l’impunité, alors qu’aucun accusé ne s’est présenté ni ne s’est fait représenter au tribunal mardi. Jusque-là, une seule condamnation a été prononcée en Tunisie sur la base de l’article 101 bis condamnant la torture. Elle a abouti à une peine de sursis.

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En prévision de la saison estivale : La Sonelgaz met en œuvre un plan d’urgence à Tipasa

Thu, 05/31/2018 - 16:34

La direction de distribution de gaz et d’électricité de la wilaya de Tipasa a annoncé, mardi, la mise en œuvre d’un plan d’urgence en perspective de la saison estivale 2018.

Lancé en janvier dernier, ce plan a porté, notamment sur la réalisation et équipement de cinq centres transformateurs de moyenne et basse tension, parallèlement à la mise en place d’une brigade spécialisée dans l’entretien du réseau électrique, sans avoir recours aux coupures d’énergie aux dépends des abonnés, au nombre de
173 000 dans la wilaya, a indiqué à l’APS le directeur de l’entreprise, Ahmed Brahimi. Toujours en perspective de l’été, connu pour les pics de consommation électrique, à l’origine des coupures intermittentes d’énergie, ceci d’autant plus que la wilaya de Tipasa est réputée pour sa vocation touristique par excellence, faisant d’elle le point de convergence de plus de cinq millions de visiteurs en saison estivale, un nouveau transformateurs d’une capacité de 80 mgt a été réalisé dans la ville de Hadjout, au moment où la ville de Damous a bénéficié d’un transformateur mobile d’une capacité de 20 mgt, a ajouté le même responsable. M .Brahimi a rappelé, à l’occasion, la réalisation, au titre du plan d’urgence de l’été 2017 , de 13 nouveaux centres transformateurs dans la wilaya, dont sept de basse et moyenne tension, et trois transformateurs aériens. Le même responsable a souligné l’impératif de «rationaliser» de la consommation énergétique, qui selon lui, consiste «dans l’utilisation idoine de l’énergie électrique nécessaire pour la consommation des ménages, sans porter atteinte au confort des utilisateurs, ni à la sécurité des équipements». Il a, également, mis l’accent sur la contribution de la rationalisation de la consommation énergétique dans la réduction de la facture d’électricité, et des coupures d’énergie, tout en participant, aussi, à la baisse de la charge sur les stations de production et des réseaux de distribution d’électricité.

Parallèlement à la mise en œuvre de ce plan d’urgence, la Sonelgaz de Tipasa a lancé une campagne de sensibilisation pour inciter ses abonnés à la rationalisation de leur consommation énergétique, en mettant à contribution les Imams au niveau des mosquées. Le responsable a axé à ce propos, sur l’existence de reflexes «simples» et «peu couteux» que le consommateur peut aisément adopter dans sa vie quotidienne (lavage en machine, cuisine, climatisation, chauffage, repassage, éclairage …). Il a assuré que l’adoption de ces reflexes peut contribuer à une économie de 25 à 45 % de l’énergie électrique, notamment durant les périodes de pics de consommation (entre 18h et 22 h).

S’exprimant sur la campagne de coupure d’énergie, lancée dernièrement par son entreprise pour inciter certains abonnés à régler leurs dus auprès de la Sonelgaz, estimés à prés de 1 700 millions de DA, M. Brahimi a signalé qu’elle se poursuit toujours, et qu’elle enregistre des résultats divergents d’une région à une autre.
Ces créances se répartissent à raison de 891 millions de dinars chez la clientèle privée, soit un taux de 53%, contre un taux de 47% des créances chez les administrations, les entreprises publiques et les opérateurs économiques, équivalant à 803 millions de DA, selon les chiffres annoncés précédemment par l’entreprise.

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Mercato estival : Le MCA, l’ESS et la JSK entament le marché en force

Thu, 05/31/2018 - 16:30

Avant même l’ouverture officielle de la période des transferts d’été fixée du 1er juin au 8 août, le MC Alger, l’ES Sétif et la JS Kabylie ont entamé en force l’opération de recrutement, affichant d’emblée leurs ambitions de jouer les premiers rôles lors du prochain exercice dont le coup d’envoi sera donné le week-end du 10 et 11 août.

Le MCA, 5e au classement final de la saison 2017-2018, a ouvert le bal jeudi dernier en s’attachant les services du milieu de terrain de l’ES Sétif Zakaria Hadouche pour un contrat de deux saisons, suivi deux jours plus tard par le défenseur international Islam Arous, prêté pour une saison par le Paradou AC. Le «Doyen», qui reste engagé en phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, a poursuivi lundi son opération en faisant signer le jeune attaquant algérien du Club Africain (Ligue 1/ Tunisie) Mansour Benothmane (21 ans) pour deux saisons. Assoiffé de titres après deux années de disette, le Mouloudia a également conclu avec le gardien de but international Abdelkadir Salhi, en fin de contrat avec le CR Belouizdad et qui devrait s’engager à l’issue des deux matchs amicaux que doit livrer l’équipe nationale face au Cap-Vert (1er juin à Alger) et au Portugal (7 juin à Lisbonne).

De son côté, l’ES Sétif, qui a bouclé la saison dernière à une triste 8e place au classement, veut à tout prix reconquérir son titre perdu au profit du CS Constantine. Le président du club Hacen Hamar a déjà engagé trois nouvelles recrues et non des moindres : les deux sociétaires du CR Belouizdad Zakaria Draoui (milieu) et Sid-ali Lakroum (attaquant), ainsi que le défenseur de la JS Kabylie Houari Ferhani, signataires d’un contrat de deux saisons chacun. La JS Kabylie, finaliste malheureux de la Coupe d’Algérie, s’est également mise de la partie. Deux joueurs se sont engagés pour trois saisons en provenance du RC Boumerdès (Div. amateur). Il s’agit du gardien de but Abdelhak Mouissi et du milieu de terrain Mohamed Nadjib Berrabah. Le président du club Chérif Mellal, invité lundi soir sur le plateau de la chaîne Berbère TV, a annoncé avoir conclu avec quatre éléments : le gardien de but du CRB Abdelkadir Salhi, proche cependant de rejoindre le MCA, ainsi que les trois sociétaires du Paradou AC, le défenseur Islam Chahrour, le milieu de terrain Benkhelifa Tahar et l’attaquant Tayeb Meziani. «Salhi, Chahrour, Benkhelifa et Meziani sont avec nous. On a tout conclu avec eux et il ne reste que la signature de leurs contrats respectifs. On a eu leur accord, pour mois ils sont avec nous», a indiqué le responsable kabyle.
Paradou AC, pourvoyeur par excellence.

Réputé pour son académie JMG (Jean-Marc Guillou, créateur des académies JMG), le Paradou AC est cité pendant chaque période de transferts en sa qualité de pourvoyeur par excellence. Pour cette intersaison, le club algérois ne compte pas déroger à la règle, puisque plusieurs de ses éléments sont annoncés un peu partout, souvent sous forme de prêt comme il est d’usage depuis quelques saisons. Le premier à quitter le club est le défenseur international Islam Arous, prêté pour une saison renouvelable au MC Alger.
Son coéquipier et compère en sélection, le milieu de terrain offensif Farid El-Mellali est également sur le départ entre le MCA et l’étranger. La JSK, séduite la saison dernière par le milieu offensif «paciste» Lyes Benyoucef, a décidé de faire son marché au Paradou avec l’arrivée imminente des trois joueurs sus-cités. Le PAC ne s’est pas contenté de transférer ses joueurs sur le plan national, puisque le club commence à se faire un label sur le plan international. Lors du précédent exercice, deux joueurs ont été «exportés» à titre de prêt : le défenseur Youcef Attal (KV Courtrai/ Belgique) et Tayeb Meziani (Le Havre/ France).

La politique prônée par le Paradou a permis à plusieurs clubs de bénéficier de ses «bijoux», comme c’est le cas pour l’USM Alger (Abderraouf Benguit), le MC Alger (Abdellah El-Mouden), ou encore le MC Oran (Zakaria Mansouri). Devenu un club formateur par excellence en Algérie depuis le lancement de la fameuse académie JMG, le PAC avait débuté son «exportation» en prêtant le défenseur international Ramy Bensebaïni à Lierse (Belgique) puis à Montpellier (France) avant de le céder définitivement au Stade rennais (France) en 2016 pour un contrat de quatre ans.

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Circoncision : les mise en garde du ministère de la Santé

Thu, 05/31/2018 - 16:13
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé jeudi les familles s’apprêtant à circoncire leurs garçons à se rapprocher des services de chirurgie des établissements hospitaliers publics et des cliniques privées à travers le territoire national, mettant en garde contre le recours à des médecins généralistes pour une telle opération, indique un communiqué du ministère. Concernant les initiatives de certaines associations caritatives et de certaines entreprises d’organiser des circoncisions collectives au profit des enfants des travailleurs en faisant appel à des médecins généralistes, le ministère de la Santé tient à rappeler qu’en vertu de la réglementation en vigueur, la circoncision doit être pratiquée par un chirurgien en milieu hospitalier réunissant toutes les conditions nécessaires. Le ministère souligne, par ailleurs, que la circoncision, que de nombreuses familles choisissent d’effectuer durant le Ramadhan, nécessite des analyses médicales préalables pour permettre au chirurgien d’évaluer l’état de l’enfant concerné.

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Construction anarchique: aucune prorogation de la loi relative à la mise en conformité

Thu, 05/31/2018 - 16:08

  Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé mercredi à Tipasa que le gouvernement ne procédera à aucune prorogation de la loi N 08-15 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, annonçant la préparation d’une nouvelle loi sur l’urbanisme. »La loi N 08-15, en vigueur jusqu’à fin 2019, ne sera pas prorogée », a déclaré le ministre en réponse à une question de l’APS à l’issue de sa visite de travail dans la wilaya de Tipaza. Annonçant la préparation d’une nouvelle loi sur l’urbanisme intégrant les mesures de mise en conformité des constructions, M. Temmar a rappelé que le texte en vigueur n’a pas été revu depuis 1990, date de sa promulgation.

Il s’agit dans la nouvelle loi, a-t-il précisé, de l’obligation d’adapter les constructions aux exigences des personnes aux besoins spécifiques et du respect des normes écologiques et sociologiques, affirmant que l’Algérie tient à respecter ses engagements notamment internationales dans ce domaine, citant l’ONU-Habitat et la convention de Kyoto qui comprend 159 clauses que l’Algérie doit respecter. Le ministre a fait état de l’installation, au niveau de son département, d’une commission composée de techniciens, de spécialistes et d’experts dans divers domaines pour la révision de la loi de l’urbanisme de 1990 en collaboration avec les différentes instances et départements ministériels.

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Syrie : Al-Assad menace d’user de la force contre les rebelles au service de Washington

Thu, 05/31/2018 - 15:58

Le président Syrien, Bachar al-Assad, tout en se déclarant ouvert aux efforts de réconciliation dans son pays ravagé par plus de sept ans de guerre, n’a cependant pas exclu de recourir à la force contre les forces Kurdes soutenues par les Etats-Unis, pour reprendre les régions qu’elles contrôlent.

Dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today, le chef de l’Etat de Syrie a estimé que le seul problème qui subsiste aujourd’hui en Syrie, est représenté par les rebelles des Forces démocratique Syriennes (FDS), a dit le président Syrien, dont les troupes ont repris plus de 60% du territoire.

« Nous avons, dit-il, deux options pour régler ce problème : nous avons d’abord ouvert la voie à des négociations car la majorité des membres (des FDS) sont des Syriens. Si cela ne marche pas, nous allons libérer nos territoires par la force. Nous n’avons pas d’autre choix », a-t-il ajouté.

Soutenues militairement par les Etats-Unis, les FDS se présentent sous la forme d’une coalition d’éléments rebelles Arabes et Kurdes implantée dans une partie de la province orientale de Deir Ezzor.

« C’est notre terre et c’est notre droit et notre devoir de la libérer. Les Américains doivent partir et ils partiront d’une façon ou d’une autre », a ajouté le chef d’Etat Syrien. « Après la libération d’Alep, de Deir Ezzor, Homs et Damas, ils sont en train de perdre leurs cartes », a-t-il observé.

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Sonatrach: 7 offres techniques pour la réalisation de la raffinerie de Hassi-Messaoud

Thu, 05/31/2018 - 15:48

Sept (07) sociétés ont présenté des dossiers techniques suite à l’appel d’offres émis par la Sonatrach pour la réalisation d’une nouvelle raffinerie de pétrole brut à Hassi-Messaoud (Ouargla) a indiqué mercredi un communiqué de la compagnie pétrolière nationale.

D’un total de18 sociétés qui ont retiré le dossier d’appel d’offres national et international restreint, publié le 13 novembre 2017, par le bulletin des appels d’offres du secteur de l’Energie et des mines (BAOSEM), 07 sociétés ont présenté des dossiers techniques, a précisé la même source.

Il s’agit du Groupement SINOPEC/CTI, le Groupement PETROFAC/GS, le Groupement TECNICAS REUNIDAS / SAMSUNG Engineering, la société China Huanqui Contracting & Engineering (HQC), la société HYUNDAI Engineering, MAIRE TECNIMONT/PETROJET et HUALU Ingineering.

La Commission d’ouverture des plis de la Sonatrach qui s’est réunie aujourd’hui devrait transmettre ces dossiers au Comité d’évaluation des offres techniques, selon le communiqué.

Pour rappel, cette nouvelle raffinerie de pétrole brut à conversion profonde d’une capacité de 5 millions de tonnes par an devrait se situer à Haoud El Hamra à Hassi-Messaoud dans la wilaya de Ouargla.

Ce projet s’inscrit dans le projet de transformation « SH 2030 », il permettra d’augmenter la capacité de raffinage du Pays, et de couvrir davantage les besoins nationaux en produits raffinés.

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Basketball (finale) : le GS Pétroliers remporte la 1ère manche

Thu, 05/31/2018 - 15:40

Les basketteurs du GS Pétroliers ont remporté la 1ère manche de la finale du Championnat d’Algérie 2017-2018,  Nationale 1 messieurs, devant leurs homologues du NB Staouéli sur le score de 103 à 73, mercredi soir à la salle Hocine-Chalane de Blida.

Le deuxième acte de cette finale, qui se joue en deux manches gagnantes, est prévu jeudi à 23h00 dans la même salle.

En cas d’égalité, une belle est programmée vendredi à 23h00, toujours à Blida.

Résultats de la première manche :

NB Staouéli – GS Pétroliers  73-103

Reste à jouer / 2e manche (Jeudi 31 mai) :

A Blida : GS Pétroliers – NB Staouéli (23h00)

Vendredi 1er juin (23h00):

A Blida : GS Pétroliers – NB Staouéli (belle si nécessaire).

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Algérie – Fatiha Benabbou : « Nous ne pouvons pas exclure un cinquième mandat »

Thu, 05/31/2018 - 15:24
ENTRETIEN. Fatiha Benabbou est constitutionnaliste. Cette juriste fait partie des quatorze signataires d’une lettre ouverte adressée au président Abdelaziz Bouteflika pour lui demander de renoncer à un cinquième mandat. PROPOS RECUEILLIS PAR HADJER GUENANFA, À ALGER

À moins d’une année de l’élection présidentielle de 2019, un groupe de personnalités dont l’écrivain Yasmina Khadra, l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour et le président de Jil Jadid Soufiane Djilali demandent au président de la République de renoncer à un cinquième mandat, qui serait une « erreur dramatique », selon eux. Abdelaziz Bouteflika, qui dirige le pays depuis 1999, ne s’est toujours pas prononcé. Mais ses partisans l’appellent d’ores et déjà à se représenter. La constitutionnaliste Fatiha Benabbou fait partie des signataires de la lettre ouverte. Elle s’est confiée au Point Afrique.

Le Point Afrique : Vous faites partie des signataires de la lettre ouverte adressée au président Abdelaziz Bouteflika où vous lui demandez de renoncer à un cinquième mandat. Pourquoi avez-vous adhéré à cette initiative ?

Fatiha Benabbou : J’ai adhéré à cette initiative parce que je sais que le président de la République joue un rôle très important. Selon l’article 84 de la Constitution, le président de la République incarne l’unité de la nation. Il incarne l’État dans le pays et à l’étranger. Autrement dit, il représente le peuple en sa personne et en son corps. La Constitution en fait un symbole vivant qui prête corps et voix à la nation algérienne unie. N’étant pas totalement formée, la nation algérienne a, encore, besoin d’un pouvoir incarné en une personne. Le peuple n’a pas vraiment le sens de l’abstraction. C’est-à-dire qu’il ne saisit pas très bien le pouvoir abstrait des normes. C’est un peuple d’oralité. Pour lui, le pouvoir doit encore être représenté par une personne qui lui parle et qui le rassure dans les moments de crise. Mais aujourd’hui le président est malade et ne peut plus assumer cette fonction. Le risque alors est de se trouver face à une défaillance présidentielle.

Y a-t-il aujourd’hui une défaillance présidentielle selon vous ?

Le président de la République ne s’adresse plus à la nation depuis 2012. Des ressorts se sont cassés. Il n’y a plus ce message présidentiel qui a cette fonction de cohésion sociale. Le peuple se retrouve en quelque sorte désemparé. Car personne ne peut prendre la place du président de la République. Il n’y a que lui qui peut s’adresser directement à la nation, et par ce biais, le peuple retrouve le fantasme de l’unité nationale en la personne du président. Actuellement, la société est devenue anomique. Personne ne respecte la loi.

Le président Bouteflika ne s’est toujours pas exprimé sur la présidentielle de 2019. Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il va briguer un cinquième mandat ?

Nous ne pouvons pas exclure un cinquième mandat. Et ce qui est en train de se passer dans le pays nous fait peur. Nous sommes en train d’assister à des confrontations entre différents clans du pouvoir. Tout le monde a pu constater les décisions contradictoires prises par les uns et les autres. Le président a toujours eu cette fonction de suprême arbitre. Tout remonte vers lui et c’est lui qui arbitre entre les différents clans du pouvoir. C’est lui qui imposait un compromis entre eux pour éviter des situations d’affrontements. Son absence devient donc un facteur de risque. Au sein de notre système, le président est le centre de gravité du pouvoir. Quand il est absent, tout se paralyse ; d’autant plus qu’en Algérie, aucun clan du pouvoir n’est en mesure d’assurer l’hégémonie politique. Dès lors, face à un président qui n’assume plus son rôle, il y a des risques de turbulences qui peuvent mener le pays vers le chaos.

Rappelez-vous ce qui s’est passé dans les décennies 1980 et 1990. L’histoire retient que le président Chadli Benjedid, n’ayant pas réussi à assumer son rôle charismatique et à s’ériger, donc, en arbitre suprême, a échoué à stabiliser le système. Cette situation a provoqué des désordres qui étaient susceptibles de désintégrer le tissu social. Ce qui a entraîné l’arbitrage par l’armée en 1988, en 1990 et en 1992. Elle a été obligée d’intervenir parce qu’il y avait justement une défaillance présidentielle. Donc, partant de l’expérience précédente, on n’a pas droit à un remake.

L’armée peut-elle encore intervenir aujourd’hui pour arbitrer ?

L’armée va finir par entrer en jeu et arbitrer. La société algérienne est très hétérogène. Elle a besoin de s’identifier à la personne du président. Et celui-ci doit être assurément une personne physique et ostensible surtout. Il faut garder présent à l’esprit que nous sommes encore une société pré-moderne.

En quoi un cinquième mandat pourrait constituer une « erreur dramatique » comme vous l’écriviez dans la lettre ouverte au président ?

Le président de la République est malade. Par conséquent, nous allons nous retrouver dans une situation de défaillance présidentielle qui serait un facteur de risque. Il peut y avoir des turbulences comme dans les années 1990. Donc la menace de désintégration de la société n’est pas une vue de l’esprit.

J’ajoute que le cinquième mandat serait inconstitutionnel. En 2016, le président a fermé le verrou des mandats après l’avoir ouvert en 2008. Désormais, la Constitution ne parle que de deux mandats pour chaque président. Car il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas eu de nouvelle Constitution en 2016, mais une simple révision, de surcroît, adoptée par un pouvoir constitué, et non par le pouvoir constituant, qui appartient exclusivement au peuple. Si le président se représente, alors, pour un cinquième mandat, il risque de se retrouver dans une situation inconstitutionnelle.

Comment le renoncement au cinquième mandat pourrait-il réellement ouvrir une ère nouvelle pour le pays ?

Le renoncement à un cinquième mandat pourrait ouvrir une ère nouvelle si la personne élue représente réellement le peuple et reflète son choix. Il faudrait que la personne puisse avoir le maximum de voix et faire le consensus. Il ne faut pas que le choix se fasse ailleurs et qu’on demande au peuple de le ratifier.

Nous avons un système qui a besoin d’un homme avec une forte personnalité et une aura, qui soit en mesure de s’imposer et d’arbitrer entre tous les clans du pouvoir. Et si la personne élue n’a pas ces qualités, nous serions, à nouveau, confrontés à une situation périlleuse.

Pensez-vous que votre appel sera entendu ?

Non, je ne pense pas que cet appel soit entendu. Quand on prend le pouvoir, on ne le lâche pas et ce n’est pas propre au président Bouteflika. C’est pour cela que Montesquieu avait dit que celui qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il est rare de voir quelqu’un lâcher le pouvoir. Cet appel est surtout une prise de position par rapport à l’histoire ; ce que tout intellectuel ou tout universitaire se doit de faire. Vis-à-vis de notre conscience et de notre société, on a essayé de sensibiliser l’opinion publique et faire prendre conscience du danger.

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Près de 10 000 personnes présentes à la soirée artistique à El-Kseur: Une pléiade de stars au gala en hommage au chanteur Karim Tizouiar

Thu, 05/31/2018 - 15:21

Initié par l’association Les sentiers de l’amitié d’El-Kseur en collaboration avec la municipalité de la localité, l’hommage rendu au grand chanteur kabyle, Karim Tizouiar, a connu un franc succès. Ce rendez-vous hommage a permis de sortir de sa torpeur la région l’espace d’une soirée musicale.

Dans une parfaite organisation grâce à la mobilisation de plusieurs dizaines de jeunes bénévoles par la jeune dynamique association Les sentiers de l’amitié, près de 10 000 personnes venues des différentes localités de la wilaya de Béjaïa se sont amassées au niveau de la place dite «Lotissement», à côté de la salle des fêtes Prestige, pour assister à ce gala hommage à Karim Tizouiar.
Les familles étaient également présentes pour partager ces moments d’ambiance et de bonheur ramadhanesques et rendre hommage à ce grand chanteur-compositeur, possédant un répertoire riche et varié. Les qualités humaines du chanteur, qui lutte contre la maladie depuis plusieurs années, sont également soulignées par l’ensemble des personnes qui le connaissent. Le plateau artistique proposé valait bien cette virée nocturne.
Au menu, une pléiade de stars de la chanson kabyle, à l’image d’Amour Abdenour, Kaci Boussaâd, Abbès Naït Rzine ou encore Malika Domrane et Rachid Mesbahi venus spécialement de France avec le grand musicien Allaoua Bahlouli.
Une ambiance extraordinaire a régné tout au long de la soirée. Une communion sans pareille entre ces icônes de la chanson kabyle et le public. Ces instantanés de joie ont été absolus. «En plus de son immense talent artistique reconnu de tous, Karim est un personne très éduquée et respectueuse. Ses qualités humaines font que toutes les personnes qui l’ont côtoyé gardent de l’homme une très bonne image.

Ce nombreux public présent témoigne de ce respect pour l’homme et d’une reconnaissance pour son immense talent. Le respect et la reconnaissance de ces milliers de fans vont également l’aider à lutter contre sa maladie. Karim mérite tous les égards et nous lui souhaitons un prompt rétablissement», ont souligné, dans une déclaration au Soir d’Algérie, Amour Abdenour et Malika Domrane et le musicien Allaoua Bahlouli. Lors de la même soirée hommage, une brochette de nouvelles étoiles montantes de la chanson, à l’instar de Zoubir Moussaoui, Zouaoui Yacine, Achouri Mokhtar, Mamou Benzaïd, Sofiane Atou, Groupe Iwal, Ghilas Terki, Arezki Methia Mamoi Mouhoubi, Krise Jack, Ferhat Hamdi, Saïd Alioui, Cylia Ould-Mohand, Groupe Talsa et la chorale scoute ont subjugué l’assistance par les belles chansons reprises en chœur par le public. Karim Tizouiar, malgré la fatigue et la maladie, a tenu à interpréter une chanson au grand bonheur de son nombreux public présent.

Très ému par toutes ces marques de respect et de reconnaissance de milliers de fans et de plusieurs artistes, Karim Tizouiar a tenu dans une intervention à leur exprimer ses remerciements. «A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de cet événement qui constitue pour moi surtout un hommage à l’art en général, je ne trouve pas les mots pour décrire tous ces sentiments profonds que je ressens», a déclaré, avec une voix chargée d’émotion, Karim Tizouiar, qui a été longuement et chaleureusement applaudi par le public. L’artiste malgré la fatigue s’est ensuite prêté avec sa modestie légendaire à une interminable séance photos avec ses fans qui entendent immortaliser ce moment avec leur idole. Il convient aussi de signaler la présence du wali de Béjaïa, le premier responsable de l’institution élue de wilaya, le directeur de la culture et le maire d’El-Kseur, le directeur régional de l’Onda.
Des cadeaux ainsi qu’un chèque de l’Onda ont été remis à l’occasion à l’artiste. Né le 2 mars 1963 à Sidi M’hamed (Alger), Karim Tizouiar est originaire de Cap Sigli et a grandi à Thala Tazert, village situé à 8 km d’El-Kseur, dans la wilaya de Béjaïa. A 13 ans, Karim maîtrisait bien la mandoline et était déjà invité à toutes les fêtes.
La vingtaine bouclée, Karim arrive à Paris et fait connaissance avec de nombreux artistes et musiciens comme Hamidouche, Sofiane, Matoub, Takfarinas et le trio Arezki Baroudi, Hachemi Bellali et Rabah Khalfa.
En 1985, après la sortie de Takfarinas, il rejoint le groupe Agraw pour lequel il a composé la chanson uliw yedekous.

Deux années plus tard, il entame une carrière artistique en solo pour enregistrer son premier album Aya guitar qui a connu un très large succès. Karim Tizouiar a depuis produit plusieurs albums qui connaîtront un immense succès à l’image de l’album Attan Truh. Après une absence de près de dix années, Karim Tizouiar s’apprête à sortir prochainement un nouvel album, a-t-il confié.
A. Kersani

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Finale Seniors-dames, GS Pétroliers-HBC El-Biar (vendredi à la salle Harcha, 22h): Sous le signe de la revanche

Thu, 05/31/2018 - 15:12

Le HBC El-Biar et le GS Pétroliers vont se retrouver une nouvelle fois en finale de la Coupe d’Algérie de handball (dames), vendredi à la salle Harcha (Alger, 22h) dans un choc «explosif» placé sous le signe de la revanche.

Pour cette finale, la 11e dont 6 de suite entre les deux grosses cylindrées du handball féminin, le HBCEB aura un ascendant psychologique indéniable après avoir remporté le titre national de la saison 2017-2018 au détriment du champion sortant le GSP, battu au goal-average particulier après que les deux clubs eurent terminé le championnat ex æquo en tête. Ce sera donc la 11e finale entre ces deux teams habitués aux honneurs, le GSP (ex-MC Alger) possédant un léger avantage avec 6 victoires (2004, 2006, 2009, 2011, 2012 et 2017) contre 4 pour le HBCEB, consécutivement en 2013, 2014, 2015 et 2016. D’ailleurs, le GSP et le HBCEB sont les seuls détenteurs de la Coupe d’Algérie depuis 1998 à ce jour.

Le club pétrolier compte un total de 18 coupes contre 5 pour les El-Biaroises. Il est à souligner que le club el-biarrois n’a été créé qu’en 2007, sorti des cendres de la JS El-Biar qui avait animé la finale de l’édition 2004 perdue face à l’ex-MC Alger (23-29). Les camarades de la gardienne de but d’El-Biar Samia Sahabi, encore auréolées du second titre de champion après celui de 2015, visent tout simplement un second doublé de leur jeune histoire. Mais pour les protégées de l’ancienne internationale Nassima Dob, l’heure est à la revanche. Ayant perdu le titre national, les Pétrolières entendent sauver leur saison en s’adjugeant le trophée de Dame Coupe pour la 19e fois (en comptabilisant ceux remportés sous la bannière de l’ex-MCA). Pour atteindre l’ultime étape de cette belle épreuve, le HBCEB s’est qualifié aux dépens du HHB Saïda par forfait et difficilement devant la JS Awzellaguen (22-20), alors que le GSP a écarté le Machaâl d’Akbou (39-13) et l’US Akbou (27-25). Sur les cinq dernières finales disputées entre les deux formations, les El-Biaroises en ont remporté quatre. Celles des éditions 2013 (26-23), 2014 (18-17), 2015 (22-20) et 2016 (15-11). En revanche, le GSP s’est adjugé le trophée devant le HBCEB en finales de 2004 (29-23), 2006 (25-24), 2009 (27-22), 2011 (27-19) et 2017 (25-22). Ces statistiques prennent en considération les titres des ex-MC Alger et JS El-Biar.

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