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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Bon à savoir: Savoir cuisiner la pomme de terre

Mon, 07/16/2018 - 16:47

Les qualités nutritionnelles des pommes de terre varient en fonction du mode de cuisson et de préparation du tubercule.

Dans le cas des frites ou des chips, il faut compter avec l’augmentation de la teneur en lipides due à l’absorption de l’huile. Par conséquent, la valeur calorique d’une pomme frite est 4 à 7 fois supérieure au produit cuit simplement à l’eau ou à la vapeur. Ainsi, 100 g de pommes de terre cuites à l’eau apportent seulement 85 calories, alors que 100 g de chips représentent en revanche près de 570 calories !

Variation de l’index glycémique 
L’index glycémique (IG) d’une pomme de terre de consommation à chair ferme cuite à la vapeur est moyen (55) et est, en fait, un produit particulièrement indiqué pour les personnes soucieuses de maîtriser ce type d’apport.
Rappelons que l’index glycémique permet de quantifier la capacité d’un aliment à élever la glycémie (taux de sucre dans le sang) par rapport à un glucide de référence : le glucose. Plus l’IG d’un aliment est bas, plus la vitesse de diffusion du glucose dans l’organisme est progressive, c’est-à-dire répartie dans le temps. Plus un aliment fait grimper notre taux de sucre dans le sang, plus son IG est élevé et plus il faut s’en «méfier». Secrétée en excès, l’insuline peut prédisposer à certaines maladies…
Le simple fait d’éplucher, de couper ou encore d’écraser une pomme de terre augmente de manière significative son index glycémique. Il en est de même pour les cuissons à température élevée ou prolongée.

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Au premier semestre 2018 : 82 tonnes de pain dans les poubelles d’Alger !

Mon, 07/16/2018 - 16:45

Les algérois ont jeté 82 tonnes de pain dans leurs poubelles entre la période de janvier et juin 2018. Selon les responsables des  deux entreprises spécialisées dans la collecte de déchets au niveau de la wilaya d`Alger, « NETCOM » et « EXTRANET », « environ 600.000 tonnes de déchets ménagers ont  été collectées et une quantité de 82 tonnes de pain a été récupérée durant  le premier semestre de 2018», rapporte ce lundi l’APS. L’opération de collecte et de tri des déchets a nécessité la mobilisation de 8000 bennes à ordures, selon les mêmes responsables.

Mehdi Mehenni

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Recette: Quiche mexicaine

Mon, 07/16/2018 - 16:43

Pâte brisée, 300 g de bœuf haché, 1 oignon, 1 petit piment, 2 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, 2 cuillères à soupe de concentré de tomates, 1/2 poivron rouge, 2 tomates, 1 petite boîte de grains de maïs, 3 jaunes d’œufs, 20 cl de crème fraîche (4/5 tasse), poivre et sel, persil
Peler les oignons et l’ail et les hacher finement. Couper le piment en fines rondelles. Chauffer l’huile dans une grande poêle et y faire cuire le hachis. Ajouter l’ail et les oignons, le piment et le concentré de tomates. Assaisonner de poivre et d’un peu de sel. Couper le poivron en deux dans le sens de la longueur, ôter les graines et couper la chair en fines lanières. Mettre les tomates dans l’eau bouillante avant de les peler et les couper en deux. Enlever les pépins et le cœur dur puis détailler la chair en petits dés. Égoutter le maïs. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6, 350°F). Etendre la pâte brisée au rouleau sur le plan de travail fariné, en formant un rond. Beurrer le moule et le foncer avec la pâte en laissant un bord libre d’environ 4 cm de haut. Ajouter le poivron, les dés de tomates, le maïs et le persil finement haché à la viande et répartir le tout sur le fond de tarte. Battre les jaunes d’œufs avec la crème. Assaisonner avec le poivre et le sel. Verser sur la garniture. Mettre la quiche dans le bas du four et laisser dorer environ 45 minutes à 180°C. Accompagner d’une bonne petite salade verte.

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Tunisie: Une personne placée en garde à vue pour apologie du terrorisme sur Facebook

Mon, 07/16/2018 - 16:30

Une personne âgée de 30 ans a été placée en garde à vue par le district de la Sûreté nationale de Moknine, dans le gouvernorat de Monastir, pour avoir glorifié sur le réseau social Facebook l’opération terroriste perpétrée à Aïn Soltane, dans le gouvernorat de Jendouba, le 8 juillet,  faisant 6 morts et 3 blessés dans les rangs de la Garde nationale a indiqué l’agence TAP samedi.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l’Intérieur a précisé que le parquet a ordonné de placer en garde à vue l’individu, d’intenter un procès à son encontre «pour apologie du terrorisme» et de le remettre à l’unité de police judiciaire relevant du district de la Sûreté nationale de Moknine pour complément d’enquête.
Les gardes nationaux étaient en patrouille dans la zone frontalière, à bord de deux véhicules tout terrain, lorsqu’une grenade a été lancée sur le premier véhicule de la Garde nationale. Un échange de tirs s’en est suivi entre les agents et les terroristes.
Cet attentat a eu un très grand retentissement dans le pays.
Lors du sit-in des syndicats de base de la Sûreté nationale tunisienne à Monastir, les participants ont appelé à fournir aux unités sécuritaires le matériel adapté à leurs interventions dans les zones montagneuses et forestières et à accélérer la promulgation de la loi sur la protection des policiers qui font face quotidiennement à des agressions, à l’instar de l’attaque au couteau dont avaient fait l’objet, la veille, deux policiers, sur la plage de Djerba, lors d’un contrôle d’identité, a également rapporté l’agence TAP.

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Patrimoine Algérien dans le monde arabe: Fadi Tolbi reprend les succès des grands maîtres du chaâbi

Mon, 07/16/2018 - 16:22

L’artiste Fadi Tolbi compte se lancer dans la reprise de certaines œuvres du patrimoine chaâbi  ayant enchanté et marqué le public algérien.
Donner un nouveau souffle à la musique chaâbie et un élan panarabe et l’aider à propager ses messages moralisateurs parmi la jeunesse est l’objectif de Fadi Tolbi  qui veut faire connaître certains maîtres du chaâbi, à l’exemple de Dahmane El Harrachi et de Hadj El Anka, loin de tout objectif mercantile, tient-il à préciser.
Ces œuvres audio-visuelles seront en outre  distribuées gratuitement aux différents médias en Algérie et au Moyen- Orient afin de faire connaître l’art algérien dans le monde arabe. «Je cherche à transmettre au public un message servant la cause humanitaire et transmettre des valeurs sans courir derrière le profit», a fait savoir l’artiste Fadi Tolbi. «C’est triste et alarmant de constater qu’au moment où la société fait face à une détérioration à tous les niveaux, particulièrement sur le plan culturel, la médiocrité dans le domaine artistique fait effet d’ancrage», fait-il remarquer.
«Mes productions artistiques, chants religieux, musique patriotique sont à but éducatif et non lucratif sans être rémunéré par les distributeurs», a-t-il ajouté. Pour assurer un accès facile au grand public, Fadi Tolbi héberge sa musique sur son site web et les réseaux sociaux. Fadi Tolbi est un artiste algérien de mère syrienne, né à Alep, en Syrie, et réside aux Emirats arabes unis. Plusieurs de ses chansons traitent des sujets d’humanisme, de patriotisme et d’actualité dans la société arabe ou dans le monde. Il appelle à la vertu et à l’art conservateur à travers des musiques qui pénètrent les foyers arabes très aisément.

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Ils sont tombés au champ d’honneur le 14 juillet 1953 à Paris: Les précurseurs de la longue marche vers la liberté

Mon, 07/16/2018 - 16:21

Ils ont surgi d’une longue nuit sombre, ils ramenaient un message pour engager le  combat final mais porteur d’espoir pour leur nation. Militants de conviction et disciplinés, ils ont répondu, comme quelques centaines de leurs camarades, à l’appel de leur parti, le MTLD/PPA, qui revendiquait  l’indépendance de l’Algérie. Ils ont accompli leur mission. Ils ont dit au monde entier, bien avant l’Appel du 1er Novembre 1954, que l’Algérie ne fait pas partie de la France, qu’elle a un peuple qui veut s’émanciper et sortir de sa longue torpeur.
Pour avoir répondu aux directives de leurs responsables et exécuté, avec abnégation et honneur, leur mission et acheminé le message dont ils avaient la charge, ils ont payé de leurs vies le prix exigé pour cet acte plein de bravoure. Ils seront imités par des milliers d’Algériens qui exécuteront, pendant près de 8 ans, eux aussi, des milliers de missions.
En manifestant dans le camp de l’ennemi, non seulement ils ont gâché la fête de la droite et la gauche françaises qui festoyaient à l’occasion du 14 Juillet, ils ont aussi montré le chemin à prendre pour la liberté et la dignité et déterminé le prix que pourrait payer chaque militant de la cause nationale qui serait appelé à contribuer à libérer la patrie meurtrie depuis plus d’un siècle. Eux, ce sont les six chahids, militants du MTLD/PPA, tués à Paris, un certain 14 juillet 1953. Il s’agit, selon la liste publiée par Ghafir Mohamed dit Moh Clichy, dans son essai «Droit d’évocation et de souvenance, sur le 17 Octobre 1961 à Paris» (4e édition), de Daoui Larbi, né en 1926 à Aïn Sefra (Naâma), Draris Abdelkader, né en 1921 à Ghazaouet (Tlemcen), Bacha Abdellah, né en 1928 à Aghbalou (Tizi-Ouzou), Medjem Tahar, né en 1927 à Ith-Yala (Sétif), Illoul Mouhoub, dit Isodore, né en 1933 à Amizour (Béjaïa) et  Tadjatit Amar, né en 1927 à Iflissen (Tizi-Ouzou). Toujours selon Mohamed Ghafir, environ 60 militants du MTLD/PPA ont été également blessés par balles.
Rappel du contexte. Comme il est de tradition, des syndicats français organisaient à l’occasion du 14 Juillet des marches de protestation place de la Nation. Didouche Mourad  et Mohamed Boudiaf, les deux dirigeants de la Fédération de France du MTLD/PPA, ont saisi l’occasion pour appeler les militants de leur mouvement à manifester pour demander la libération de Messali Hadj (emprisonné), scander des slogans en faveur de l’indépendance de l’Algérie et exhiber le drapeau algérien. Ghafir fait état de 200 participants. Les marcheurs ont été mitraillés en plein jour sur le pavé de la capitale des droits de l’Homme et devant l’opinion publique mondiale.

Le massacre des civils désarmés
Témoignage du docteur Bernard Morin : «Comme à chaque année, au défilé militaire se succède, l’après-midi, la manifestation populaire. Entre la Bastille et Nation, il y a eu des dizaines de milliers de manifestants. A la Nation, ils défilent devant la tribune où se tiennent les organisateurs. On y aperçoit notamment Marcel Cachin, le vieux directeur de l’Humanité, Emmanuel d’Astier de La Vigerie, l’un des anciens dirigeants de la Résistance devenu directeur de Libération, l’abbé Pierre. En fin de manifestation, on voit un important cortège d’Algériens du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, dont le dirigeant Messali Hadj est en prison. Le cortège du MTLD s’étend sur plus de 300 mètres.
Les Algériens sont dignes et disciplinés. Ils portent des banderoles et des pancartes. Il est 17h20. Place de la Nation, la manifestation se disperse quand il se met à pleuvoir abondamment. Les derniers manifestants algériens courent, en pliant leurs banderoles, pour se mettre à l’abri. C’est alors que les policiers casqués se précipitent sur les porteurs de banderoles, les matraquent, déchirent et piétinent un portrait de Messali Hadj.
Les Algériens se défendent avec les hampes de leurs banderoles et leurs pancartes. Les policiers doivent s’enfuir avant d’ouvrir le feu. On entend une centaine de détonations. Je vois des policiers, pistolets au bout du bras, viser froidement leurs victimes. Des corps s’effondrent sous la pluie ; les pavés sont couverts de sang. La fusillade terminée, des personnes isolées sont matraquées. Des parachutistes ayant défilé le matin, coiffés de leurs bérets rouges et vêtus de leurs tenues de combat, se joignent aux policiers pour frapper.» Même si le prix était exorbitant, le bénéfice politique arraché dans l’antre de l’ennemi est aussi important. Comme ils l’ont démontré plus tard, les dirigeants de la Révolution algérienne, les véritables pas les planqués, étaient de redoutables stratèges.

La part de la Fédération de France dans le combat libérateur
En Algérie, pour des raisons politiques — la Fédération de France soutenait la légalité et la démocratie prônées par le GPRA — voire régionalistes ou claniques, on a tout fait pour occulter la part de la Fédération de France puis Fédération du FLN en France dans le combat libérateur. Les artisans de cette occultation ne peuvent, fort heureusement, refaire l’Histoire. En effet, les actes fondateurs de la Révolution algérienne ont été accomplis en France par la communauté algérienne en France. Avant les événements de 1961 qui ont ébranlé la conscience de l’intelligentsia française, l’Etoile nord-africaine (ENA) et le Parti du peuple algérien PPA ont été fondés sur les bords de la Seine respectivement en 1926 et en 1937. «L’idée du 1er Novembre a germé à Paris, sur les bords de la Seine, la fin de la glorieuse Révolution algérienne a eu lieu sur les mêmes bords de la Seine, ce 17 octobre 1961 et avec l’indépendance comme aboutissement», dixit Kaddour Ladlani, membre du Comité fédéral de la Fédération de France et proche collaborateur de Boudiaf et Didouche (source essai de Ghafir). Paradoxalement, c’est l’ennemi d’hier qui rend hommage à ces 6 martyrs.  En effet, le  6 juillet 2017, la mairie de Paris, que dirige Michèle Hidalgo (PS), a organisé une cérémonie commémorative à la mémoire de ces victimes. Une plaque a été  dévoilée place de la Nation au cœur de Paris.
Invité par les organisateurs de cette célébration, Ghafir Mohamed, dit Moh Clichy, ancien chef de la région nord de Paris au sein de la Fédération de France du FLN, avait déclaré qu’«il y a des événements du passé officiellement éludés qui méritent des commémorations, en vue de contribuer un tant soit peu à une véritable réconciliation entre nos deux pays qui ont une longue histoire à partager». Bizarre… L’Algérie se réconcilie plus facilement avec son ennemi d’hier, mais pas ses propres dirigeants avec l’histoire du peuple qu’ils dirigent.
Abachi L.

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Zaalane réagit face à la menace de grève des techniciens d’Air Algérie

Mon, 07/16/2018 - 16:11

Le ministre des travaux publics Abdelghani Zaalane, réagit face à la menace de grève des techniciens de la maintenance de la compagnie algérienne Air Algérie.

Abdelghani Zaalane précise que cette grève ne fera que nuire à la réputation du pays, surtout en pleine saison estivale.

Le ministre des transports, incite les techniciens de maintenance de la compagnie, à mettre l’intérêt  d’Air Algérie au dessus de leurs revendications, et leur demande d’attendre que la situation de l’entreprise s’améliore.

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Les garanties statutaires de l’indépendance et de l’intégrité des magistrats

Mon, 07/16/2018 - 16:00

Les juges bénéficient le plus souvent d’un statut particulier qui détermine les conditions de leur formation et les règles de leur recrutement, de leur rémunération, de leur affectation et les mesures disciplinaires qui leur sont applicables. À ce statut s’ajoutent les règles du fonctionnement général des services de justice.
L’ensemble de ce dispositif renforce ou, à l’inverse, fragilise la position individuelle ou collective des magistrats, par rapport aux pressions qu’ils peuvent subir en tant que corps ou à l’occasion du traitement de dossiers particulièrement sensibles.

Le principe de l’inamovibilité des juges est un élément fondamental pour garantir l’indépendance des magistrats. Il s’agit, par ce principe, d’éviter que l’on écarte indirectement le juge d’une affaire sensible par une affectation impromptue ou que le système de nominations ne permette de sanctionner les juges de manière dissimulée. Les contraintes de gestion des ressources humaines disponibles peuvent, cependant, justifier une dérogation au principe de l’inamovibilité en ayant recours à la notion de nécessité de service. Cette entorse à la règle de l’inamovibilité doit être strictement réglementée pour éviter les abus. Ce principe n’élimine pas totalement les atteintes à l’indépendance du juge ou les risques de pression acceptée ou subie, et il arrive que le magistrat lui-même consente à se subordonner au pouvoir politique ou à d’autres forces de pression. Il est important de préciser que le principe de l’inamovibilité s’applique aux juges du siège, les magistrats du parquet étant soumis à l’autorité hiérarchique de l’exécutif, qui ne les prive cependant pas de toute autonomie pour déclencher et poursuivre l’action publique.
Le système de gestion de carrière des magistrats est également un élément important qui conditionne l’indépendance de la justice. Les carrières sont gérées par le Conseil supérieur de la magistrature qui est seul compétent pour décider de la nomination, de l’affectation, de la promotion et des mesures disciplinaires relatives aux juges. La composition et les attributions de cette instance peuvent limiter son indépendance réelle, en fonction du rôle dévolu à l’autorité politique dans la nomination de ses membres ou dans la définition de leurs compétences.
Dans certains pays, c’est le cas de l’Algérie, ce conseil est présidé par le chef de l’État qui exerce ainsi une influence directe sur ses décisions et sur la carrière des magistrats. Par ailleurs, l’exécutif ou certaines autorités judiciaires peuvent avoir recours de manière abusive à des mesures d’affectation provisoires dans l’attente d’une convocation hypothétique du Conseil.
Les conditions matérielles assorties à la fonction de juge peuvent aussi avoir une influence sur leurs comportements. Des rémunérations faibles fragilisent les juges et les exposent davantage aux risques de complaisance à l’égard de l’exécutif ou des justiciables.
Le fonctionnement général et les moyens des services judiciaires sont également des facteurs susceptibles d’affecter la neutralité et l’indépendance des magistrats. Les conditions matérielles de travail dans les juridictions ont une influence certaine sur la motivation du personnel, et il est important que les services judiciaires soient dotés des ressources humaines et matérielles nécessaires pour fonctionner de manière indépendante à toute pression. L’état des locaux, les équipements et la compétence des personnels auxiliaires contribuent à renforcer ou à diminuer l’autorité et la crédibilité du magistrat. C’est pourquoi l’autonomie budgétaire de la justice, voire la gestion autonome des tribunaux pourraient contribuer à donner à la justice les moyens de sa dignité, consubstantielle à sa probité.
L’organisation du tribunal, la répartition des affaires entre les magistrats, ainsi que les conditions générales d’organisation du travail sont importantes pour assurer leur indépendance et leur autorité. Un encadrement par le pouvoir politique des nominations des chefs de juridiction peut avoir une influence négative sur le fonctionnement des cours et des tribunaux et porter atteinte à la probité du corps, en favorisant des comportements partiaux. Dans certains pays africains, des clans se constituent ainsi à l’intérieur du corps de la magistrature pour se disputer les faveurs du pouvoir.
L’influence des supérieurs hiérarchiques sur la conduite des magistrats est particulièrement aisée en ce qui concerne les magistrats du parquet. Ceux-ci ne bénéficient pas de la règle d’inamovibilité et relèvent d’une structure hiérarchisée qui est souvent placée sous l’autorité directe du pouvoir politique. Ce dernier peut être tenté d’user de l’autorité hiérarchique pour protéger certaines personnes ou faire pression sur d’autres. Dans le domaine de la lutte contre la corruption en particulier, l’autorité politique peut donner des instructions pour empêcher la poursuite d’auteurs d’infractions notoirement connus ou, à l’inverse, salir la réputation d’opposants politiques par l’engagement de poursuites injustifiées à leur encontre.
Dans d’autres cas, la poursuite de telles infractions ne peut être déclenchée que sur ordre exprès de l’autorité politique, ce qui met à l’abri tous ceux qui bénéficient de protections politiques. L’ensemble de ces éléments contribue à créer un environnement propice ou non à l’indépendance du corps de la magistrature et, de manière subséquente, à favoriser ou non la corruption dans l’appareil judiciaire. Au-delà des règles mises en place, il faut aussi préciser que la valeur personnelle du juge est souvent déterminante, les principes d’indépendance et d’intégrité étant aussi une question d’état d’esprit individuel.
D. H.

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Aïn Beïda: Relance du projet du centre des regroupements sportifs des équipes nationales

Mon, 07/16/2018 - 16:00

Longtemps attendu par les sportifs de la région, voire ceux des autres équipes sportives, le centre de regroupement situé sur un plateau paradisiaque sur une hauteur et entouré d’une dense forêt de pins d’alep, occupant une superficie de 21 hectares dans la commune d’El Zerg, a été lancé au début de l’année 2013.
Les travaux entamés par deux fortes entreprises ont atteint un taux d’avancement des travaux de 35%, puis, au grand dam des sportifs de la région, le projet a été gelé pour des raisons purement financières.
Prenant le taureau par les cornes, M. Brimi D., wali d’Oum-el-Bouaghi et après plusieurs visites sur le site, a décidé d’en faire une priorité, plusieurs rounds ont été tenus avec les deux entreprises de réalisation avec la présence du premier responsable du secteur de la jeunesse et des sports, finalement une décision est retenue pour relancer les travaux.
En cette fin de semaine, une délégation menée par le chef de l’exécutif accompagné par le directeur de la jeunesse et des sports et en présence des deux entrepreneurs de réalisation, s’est rendue sur le site du projet où des engagements lui ont été donnés pour livrer ce gigantesque complexe sportif dans un délai de 14 mois.
Pour rappel, selon la fiche technique présentée par le bureau d’études, ce complexe se compose d’une grande salle de récupération, d’un hôtel, plus une administration, une piscine de taille olympique de 25 mètres de long, d’une salle de musculation, de deux stades gazonnés, d’un champ de course et d’un stade d’athlétisme.
Toujours selon le bureau d’études, nous avons appris que ce complexe nécessitera une enveloppe financière de 100 milliards de centimes et a consommé à peine 10 milliards de centimes. Le chef de l’exécutif a abordé avec les responsables du secteur et celui des budgets la question des équipements. A ce sujet, il a ordonné, de contacter dès maintenant la SDE (Sonelgaz) pour préparer un devis estimatif. pour ce qui est de l’eau, il est retenu une probabilité d’opter pour un forage d’une grande profondeur.
Dans un point de presse, M. le wali a déclaré à notre journal «pour ce projet, j’en ai fait une priorité de part son impact sur la jeunesse de la région» et d’ajouter «d’ailleurs, il n’est pas le seul à être touché par le gel, puisque plusieurs secteurs ont fait l’objet du dégel, notamment ceux dits stratégiques, comme le CMS de l’université».
Moussa Chtatha

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Maroc: Des milliers de personnes marchent en soutien aux détenus du Hirak

Mon, 07/16/2018 - 15:51

Des milliers de personnes ont manifesté hier à Rabat pour dénoncer la condamnation des meneurs du mouvement de protestation «Hirak», qui avait agité la région du Rif (nord), en 2016 et 2017, ont constaté des journalistes de l’AFP.
«Le peuple boycotte la justice», «liberté aux détenus» ou «non à la militarisation du Rif», ont notamment scandé les manifestants venus participer à cette «marche nationale» à l’appel du comité de soutien au Hirak.
Sous l’oeil des forces de l’ordre, la foule a défilé de la place Bab el-Had, près de la médina, vers le Parlement, en brandissant des portraits des meneurs de la protestation dans le Rif.
Certains ont affiché leur soutien à la cause amazighe, d’autres au Mouvement du 20-Février, né au Maroc dans le sillage du Printemps arabe en 2011.
La présence du mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane (Justice et dignité), interdit mais toléré, était notable.
Considéré comme le plus important mouvement islamiste du pays, le groupe est très actif dans les quartiers populaires et sur les réseaux sociaux.  Le ministère de l’Intérieur n’a donné aucune estimation chiffrée sur le rassemblement, qui s’est déroulé sans incident.
«Le mouvement Al Adl Wal Ihsane n’a réussi à mobiliser qu’entre 6 000 et 8 000 personnes», ont de leur côté déclaré les autorités locales à l’AFP.
Quelques milliers de personnes — «quelques centaines» d’après les autorités locales — avaient déjà manifesté dimanche dernier à Casablanca, la capitale économique du royaume.
Le 26 juin, la justice marocaine avait condamné 53 militants du mouvement de protestation appelé Hirak («mouvance») à des peines comprises entre un et 20 ans de prison.
Le leader du mouvement Nasser Zefzafi et trois de ses compagnons avaient écopé de 20 ans pour «atteinte à la sécurité de l’Etat».
Le journaliste Hamid el Mahdaoui avait, lui, été condamné à trois ans d’emprisonnement pour «non-dénonciation d’une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l’Etat», après sa couverture des événements.
Tous les détenus ont décidé de faire appel du verdict, qui a suscité des réactions d’incompréhension et d’indignation dans le royaume.
Les autorités marocaines ont assuré que le procès était équitable et mis en exergue l’avancement des chantiers de développement dans la région.  La contestation dans le Rif avait été déclenchée par la mort d’un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures en octobre 2016 alors qu’il s’opposait à la saisie de sa marchandise.
Au fil des mois, la protestation a pris une tournure plus sociale et politique, pour appeler à davantage de développement et à la fin de la marginalisation.

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Khemis Miliana: La rentrée universitaire prochaine suscite des appréhensions

Mon, 07/16/2018 - 15:42

Le projet de réalisation de 8 000 places pédagogiques supplémentaires pour faire face à l’afflux de plus en plus grand d’étudiants a été annoncé à la fin de la première décennie des années 2000 par le ministre de l’ESRS de l’époque, Rachid Harraoubia et inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014.
Ce projet comprenait aussi la construction d’une nouvelle bibliothèque, du rectorat, d’un restaurant et du siège de la Direction des œuvres universitaires qui fonctionnait dans l’hôtel Dahra à Aïn Defla puis par la suite, sur décision du même ministre, il a été transféré à Khemis Miliana.
Une décennie après la prise de cette décision de réaliser ce projet, où en est-on de sa réalisation, entamée seulement en 2013. Car une première enveloppe n’avait servi qu’ à couvrir le coût de l’étude qui a demandé plus de 2 années.
Où en est actuellement ce projet ?
La dernière visite des différents chantiers ouverts, effectuée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, a permis de constater que le projet dans son ensemble souffre d’importants retards car selon les exposés présentés par le DEP, le taux d’avancement global est de l’ordre de 52%, ce qui fait que sa livraison pour la rentrée prochaine relève de la gageure et même d’un défi quasiment insupportable.
Et pour cause, en ce qui concerne la réalisation des 8 000 places pédagogiques, la construction de 6 000 sur les 8 000 a été lancée. Sur les 6 000 en chantier, seulement 3 000 connaissent un taux d’avancement moyen et sur ces 3 000 ; seulement 1 000 pourraient être livrées si toutefois ce lot venait à être isolé car la population estudiantine qui y serait affectée serait gênante et pour les étudiants et pour l’activité des chantiers. Même pour ce lot, le DEP a sollicité une prolongation des délais de quelques mois.
Pour ces 1 000 places pédagogiques, selon nos informations recueillies sur le site lors de la visite ministérielle, les équipements (mobilier entre autres) seraient disponibles avant la rentrée.
Si la bibliothèque centrale connaît un taux de réalisation acceptable, la bibliothèque pour le lot des 5 000 places est en plein chantier. Il en est de même pour le rectorat.
La question clé qui a été à l’origine de ces retards a été soulevée par le DEP (directeur chargé de la réalisation des établissements publics). Selon l’exposé présenté, le rajout de travaux supplémentaires a généré bien des créances dont le montant a atteint les 58 milliards de centimes au 30 juin dernier. De plus, d’autres CP (crédits de paiements) s’avèrent indispensables pour poursuivre les travaux, crédits indispensables à prévoir estimés à 50 milliards pour le mois de juillet en cours, 52,5 milliards pour le mois d’août, 52,5 milliards pour la fin septembre avec en plus une enveloppe projetée pour couvrir le 4e trimestre jusqu’en décembre 2018, d’un montant de 120 milliards.
S’agissant de l’achèvement des travaux de construction du siège de la Direction des œuvres où le taux d’avancement des travaux est très satisfaisant, là aussi, il s’avère qu’une rallonge de près d’un milliard de centimes est nécessaire.
Pour ce qui est de ces sollicitations de CP qui pourront contribuer au respect des délais de livraison de ces structures, aucune décision n’avait été prise.
A noter cependant que les 110 logements du personnel enseignant de l’Université, des appartements du type F5, le ministre en compagnie du wali ont présidé conjointement la cérémonie d’attribution de décisions d’attribution aux bénéficiaires présents.
Karim O.

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Aïn-Témouchent: La cité Sorecor de Hammam-Bou-Hadjar croule sous les immondices

Mon, 07/16/2018 - 15:31

Bâtie dans les années quatre-vingt, la cité Belebna connue sous l’appellation de sorecor dans la cité des thermes Hammam-Bou-Hadjar, croule sous les immondices, les herbes sauvages et les déchets issus des modifications domestiques qu’effectuent les locataires constituent le décor quotidien de cette cité qui est située à l’entrée de la ville de Hammam-Bou-Hadjar en venant de Aïn-El Arba. Cette cité est victime de l’incivisme de ses habitants qui ne se soucient guère de son hygiène et sa propreté, en plus, se trouve délaissée par les responsables locaux. Elle abrite une grande population estimée à plus de 5 000 habitants et envahie par des immondices qui jonchent ça et là les immeubles, des bacs d’ordures jetés à tort et à travers, des sacs de déchets de constructions domestiques sont jetés un peu partout entre les blocs de cette cité, défigurant son paysage qui fut un modèle de propreté dans un passé récent.
Les herbes sauvages poussent un peu partout au point où on dirait que ce n’est pas une cité dans une ville touristique, car ces herbes qui entourent le stade de proximité de la cité abritent, disent les mêmes habitants, des moustiques, insectes et autres animaux rampants qui menacent la santé des citoyens et particulièrement les enfants en cette période des grandes chaleurs.
Concernant le ravalement des murs des différents blocs, on peut dire qu’ils sont jaunis par le temps et le laisser-aller. D’après les habitants de cette cité, les immeubles n’ont pas été repeints depuis leur réception dans les années 1980 , soit plus d’une trentaine d’années, toutes les cités des différents quartiers ont été repeintes sauf celle de Sorecor, les habitants ne savent pas pourquoi leur cité n’a pas été restaurée et réhabilitée ; surtout qu’elle est implantée dans un site admirable qui est l’entrée de la ville de Hammam Bou-Hadjar, autrement dit le visiteur peut avoir une idée sur la ville en scrutant des yeux la cité Sorecor car elle est la devanture de la ville et elle doit être prise en charge comme toutes les autres cités de la ville, un appel lancé aux responsables locaux pour qu’ils daignent lui accorder toute l’attention qu’elle mérite.
S. B.

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Rumeurs et spéculations autour du mouton de l’Aid: Un sacrifice à quel prix?

Mon, 07/16/2018 - 15:29

Une seule question préoccupe, si ce n’est torture l’esprit de nombreux Algériens qui se demandent si le budget d’un citoyen lambda sera à la hauteur du prix du mouton de l’Aïd.

L’Aïd Al Adha est à nos portes. En attendant son arrivée, une seule question préoccupe si ce n’est torture l’esprit de nombreux Algériens qui se demandent si le budget d’un citoyen lambda sera à la hauteur du prix du mouton de l’Aïd.
Une interrogation récurrente qui, à juste titre, se pose à chaque période précédant l’approche de cette fête religieuse. Toutefois, il y a lieu de signaler que cette année s’est distinguée par l’apparition récente de la fièvre aphteuse qui a touché une bonne partie des troupeaux de moutons, un peu partout dans le pays. Cet état de fait n’a d’ailleurs pas mis longtemps à donner lieu à la propagation de diverses spéculations sur le prix de ces bêtes, qui, d’après les citoyens, battra sans nul doute des records de hausse. Ces derniers se sont inquiétés par ailleurs, quant à la disponibilité de ces cheptels, se demandant là aussi, si l’offre sera abondante afin de correspondre à une demande croissante. A toutes ces hantises et inquiétudes qui sont actuellement au coeur des débats publics, la réponse du gouvernement est formulée, comme à l’accoutumée, avec confiance et assurance. En effet, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, lors de sa dernière sortie médiatique, ne voulant pas être alarmiste, a minimisé les conséquences de la fièvre aphteuse. Celui-ci a ainsi affirmé que cette fièvre «n’est pas une épidémie». Pour étayer ses déclarations, Abdelkader Bouazghi a fait état de l’existence de seulement 40 cas sur un nombre global qui avoisine les deux millions de têtes. Ce qui par conséquent, ne devrait, selon lui, donner lieu à aucune inquiétude ni à aucune polémique, bien au contraire. Dans ce sens, il a encore garanti que la situation est sous contrôle et que son département a pris les mesures nécessaires pour en venir à bout. Pour ce qui est de l’offre, les mêmes assurances ont émané du même responsable qui a indiqué que celle-ci sera prospère. A ce propos, il a balayé du revers de la main toute éventualité d’importer ces bêtes, comme relayé ici et là, compte tenu de la quantité suffisante de moutons. Pour rappel, le département de l’agriculture a effectivement pris des dispositions afin d’empêcher la fièvre aphteuse de toucher davantage de cheptels à travers le territoire national. Par ailleurs, dans le but d’instaurer un climat propice à la vente normale des moutons, le département de l’agriculture a instruit les walis de consacrer des espaces en faveur des vendeurs pour «faciliter les opérations de contrôle». Relevant en outre, que les services du ministère veilleront au grain et seront présents pour inspecter le bétail au niveau des marchés.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en dépit de toutes les garanties du gouvernement face à cette problématique, les angoisses du citoyen ne disparaissent pas pour autant. Ce qui est pour ainsi dire, largement justifié, lorsque les mêmes discours sont tenus lors de la même période par les officiels, lesquels promettent comme chaque année que les prix des moutons seront abordables et à la portée de tous. Malheureusement, cela s’est révélé à la fin n’être que de vaines promesses des autorités.
Autre point, c’est que le prix du mouton, ou encore son abondance (ou pas) sur le marché demeure à l’heure actuelle un sujet brûlant au sein de la société. Et pour cause, on annonce que cette année, le prix d’un mouton moyen vacillerait entre 46.000 et 49.000 DA. Des chiffres qui, pour beaucoup d’Algériens, donnent le tournis et suscitent de grandes appréhensions. Ils se disent pour la plupart incertains, quant à pouvoir faire face à de telles dépenses, notamment pour les familles nombreuses, qui plus est à faibles revenus et dans un contexte économique qui ne fait qu’accentuer les peurs des Algériens. D’un autre côté, le fait de la contamination des troupeaux de moutons par la fièvre aphteuse commence sérieusement à inquiéter les citoyens, en sachant par ailleurs que, malgré les assurances du ministre de l’Agriculture, de nouveaux cas continuent d’apparaître. Ce qui met les principaux concernés par la question en bien fâcheuse posture.

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Premier bilan de la saison estivale : 752.000 estivants recensés à travers les plages d’Alger

Mon, 07/16/2018 - 13:03

Les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger ontenregistré, du 1er juin écouléjusqu’au 11 juillet en cours,l’affluence de quelque 751.900estivants ayant fréquenté lesdifférentes plages autoriséesà la baignade, au nombrede 66.

Les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger ont recensé l’affluence de quelque 752.000 estivantsayant fréquenté les plages d’Alger, depuisle début du mois de janvier écoulé jusqu’àla 2e semaine du mois de juillet en cours,tandis que 3 décès par noyade ont été enregistrésau niveau des plages :

Sablettes,Reghaïa et Plage d’Or de Chéraga, a indiquéle lieutenant Khaled Benkhelfallah,chargé de la communication à laProtection civile.Les services de la Protection civile de lawilaya d’Alger ont ainsi enregistré, du 1erjuin écoulé au 11 juillet en cours, l’affluencede quelque 751.900 estivants ayant fréquenté les différentes plages autorisées à la baignade, au nombre de 66, et la mort par noyade de 3 victimes âgées de 13 à 31ans, au niveau des plages Sablettes, Reghaïa et Plage d’Or à Chéraga, a indiquéà l’APS, le lieutenant Benkhelfallah.

Le 1er cas de noyade durant cette saison estivale 2018, a été enregistré, le 13 juin dernier, au niveau de la plage des Sablettes, la victime était âgée de 13 ans, a déploré M. Benkhelfallah qui précise que cette plage est interdite à la baignade.Le 2e cas est survenu le 19 juin au niveau de la plage de Réghaïa, où un jeunehomme âgé de 19 ans a trouvé la mort,tandis que le 3e cas (un jeune âgé de 31 ans), s’est produit,le 5 juillet courant, au niveau de la Plage d’Or.

Le nombre d’interventions des agents de la Protection civile au niveau des plages de la capitale, sur cette période, a atteint 921 cas ayant permis de sauver 223 personnes de la noyade : 161 enfants, 117 hommes et 46 femmes, ce qui représente plus de 50 % des personnes secourues, outre 62 individus, alors que le nombre des secourus sur place a atteint 135 individus et 136 personnestransférées vers les centres de santé. Benkhelfallah a mis en garde contre la baignadedans les plages interdites à la baignade et non surveillées.Benkhelfallah a appelé les parents à faire preuve de vigilance et de prudence et à surveiller, de près, leurs enfants , pour éviter tout accident potentiel. La direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger a mobilisé, au titre de la saison estivale 2018, « tous les moyens humains et matériels nécessaires, à savoir 685 agents, surveillants et plongeurs au niveau desplages, ainsi que des bateaux de sauvetage et des ambulances, pour assurer la sécurité des estivants », a rappelé M. Benkhelfallah.

A noter que les services de la wilaya d’Alger ont consacré, au titre de la saison estivale en cours, 66 plages autorisées à labaignade et interdit la baignade au niveau de 21 autres pour des raisons relatives àl’insuffisance d’aménagement, à la difficulté d’accéder auxplages, à la pollution,ainsi qu’à la qualité des eaux qui ne sont pas conformes aux normes de la santé publique et de l’hygiène.

Par : RAYAN NASSIM

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JSM Tiaret: Qui de Osmane ou Khelladi entraînera l’équipe ?

Mon, 07/16/2018 - 12:48

Par Kamel Lezoul.

La question qui taraude les esprits à Tiaret est de savoir qui sera le futur entraîneur de la JSMT ? A ce propos, les supporters attendent avec impatience le retour du président Feghouli de l’étranger pour qu’il puisse se pencher sur le sujet. Dans l’entourage du club, on estime que l’avenir de la barre technique de la JSMT va se jouer entre les techniciens Osmane Abderrahmane et Khelladi M’himda, même si le premier cité semble plus proche pour prendre les rênes de la barre technique d’Ezzerga. Côté recrutement, on signalera l’arrivée de deux nouveaux joueurs, Dekhouche (ex-CSC) et Bahri (ex-NRB Telaghma), qui complètent ainsi l’effectif de la JSMT, composé désormais de 26 éléments. Par ailleurs, nous avons appris que la reprise des entraînements est fixée au 23 du mois en cours, avec un premier regroupement consacré à la préparation physique à Tiaret pendant une douzaine de jours. En suite, l’équipe se rendra en Tunisie, à Aïn Draham plus précisément, pour un second stage bloqué de deux semaines, où la JSMT devrait disputer par moins de cinq matches amicaux sur place, comme nous l’a confirmé le manager général Djillali Rahim. « Je vous informe que la préparation va débuter dans les jours à venir, après l’engagement d’un nouvel entraîneur. Nous avons déjà tout organisé pour la bonne marche de la préparation et les conditions dans lesquelles le groupe devra évoluer lors cette phase préparatoire. Si on veut jouer l’accession en Ligue 2, nous devons commencer par assurer une bonne préparation à l’équipe. Permettez-moi au passage de remercier au nom du président, les autorités locales de la ville et à leur tête le premier responsable de la wilaya pour son soutien moral et financier », dira notre interlocuteur.

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IRB Sougueur: Les bilans moral et financier approuvés

Mon, 07/16/2018 - 12:47

Par Kamel Lezoul.

  Reportée une première fois en raison du quorum non atteint, l’AGO de l’IRBS a finalement eu lieu en début de semaine au siège de l’Ittihad. Après la lecture des bilans moral et financier, les 15 membres de l’assemblée qui étaient présents à cette AGO, n’ont pas hésité à approuver les bilans en question, d’autant qu’ils estiment que les dirigeants ont réalisé un travail remarquable avec le peu de moyens dont ils ont disposé. En effet, les dirigeants de l’IRBS ont géré une saison complète avec seulement 106 millions de centimes, soit ce qui restait des 900 millions de centimes de la subvention accordée par l’APC, car comme tout le monde le sait, la majorité de l’argent a été empochée par les quatre créanciers qui détenaient des décisions de justice.

La question qui s’impose maintenant est de savoir s’il est imaginable qu’un club comme l’IRBS puisse gérer une saison complète avec seulement 106 millions de centimes ? Difficile à comprendre, d’autant que les spécialistes estiment que cela relève du miracle si l’équipe n’a pas rétrogradé en Régionale 2. Dans le camp des supporters, c’est l’incompréhension du moment qu’ils ont le sentiment que le club est complètement abandonné. Le président Bakhti, les larmes aux yeux, nous a avoué qu’il défierait quiconque de prendre en charge le club dans les conditions actuelles. « Je me demande pourquoi cette fuite en avant et pourtant l’IRBS est un club au passé glorieux. Où sont passés les hommes de Sougueur ? Je leur lance un appel de détresse pour qu’ils s’unissent autour du club au risque de le voir disparaître à jamais. Aussi, je demande aux hommes d’affaires et aux investisseurs de la région de venir en aide à l’IRBS, car les portes sont grandes ouvertes et ils sont toujours les bienvenus », dira en conclusion le président.

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NC Magra: Le premier cycle de la préparation bouclé

Mon, 07/16/2018 - 12:41

Par A. Mallem.

  Le Nejm Chabab Magra (NCM), pensionnaire de la Ligue 2 professionnelle, vient de boucler son premier cycle d’entraînement qu’il a débuté le 7 juillet et qui s’est déroulé localement durant une semaine. Le président Azzedine Bennacer, que nous avons contacté, nous a indiqué que l’équipe a bénéficié de deux jours de repos avant la reprise du travail. Il n’a pas manqué de préciser que le recrutement est désormais clos au NCM avec une liste de 24 joueurs dont 8 nouveaux éléments recrutés cet été. Ajouter à cela l’engagement d’un nouvel entraîneur en la personne de Ghimouz Amine, qui a travaillé par le passé avec la JS Saoura et le CA Bordj Bou Arréridj, avant de terminer la saison écoulée avec l’Amal Bousaâda.

Bennacer a également indiqué que les entraînements se poursuivront à Magra jusqu’à la fin de semaine, avant que l’équipe ne se rende en Tunisie, à partir du 20 juillet, pour un regroupement d’une dizaine de jours. Questionné à propos de l’aide promise par les autorités communales et les autorités de la wilaya de Msila, Bennacer a répondu que ces dernières lui ont donné des assurances fermes et lui ont demandé d’assurer la préparation et l’entame du championnat par ses propres moyens comme il le faisait au cours des saisons précédentes, en attendant que l’aide de l’Etat suivra. Côté sponsoring, le NCM, qui se présente cette saison comme le porte-drapeau de la wilaya au sein de l’antichambre de l’élite, a signé un contrat de sponsoring avec la laiterie Hodna, mais l’aide financière qu’apportera cette société industrielle au NCM ne sera déterminée et versée qu’au mois de septembre prochain. Il révélera encore que la chose essentielle qu’a obtenue pour le moment le NCM est « l’assurance de pouvoir continuer à recevoir les équipes visiteuses dans notre stade de Magra et ce, en dépit des réserves formulées par la commission de la ligue », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Le stade de Magra, d’une capacité d’accueil de 6.000 places, répond parfaitement aux exigences de la Ligue 2 professionnelle, qui fixe la condition d’octroi de l’agrément de domiciliation à égale ou plus de 5.000 places ». Pour la précision, les services de la commune ont commencé à travailler pour lever toutes les réserves formulées par la commission d’homologation des stades.

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LACRIM revient sur la scène algérienne pour un concert exclusif pour le bonheur de ses fans algériens le 19 juillet au Théâtre de verdure d’Alger et le 21 juillet au Club Hippique d’Annaba

Mon, 07/16/2018 - 12:41

à la date du 19 juillet 2018, à partir de 21h30, le célèbre rappeur français  d’origine algérienne LACRIM animera un concert exceptionnel et exclusif au Théâtre de verdure, Laadi Flici, d’Alger et au club Hippique de Annaba le 21 juillet 2018 à partir de 21h30 en la compagnie d’autres artistes.

Cet artiste tant attendu par les jeunes algériens va se produire avec le DJ BELLEK et AM LA SCAMPIA et aussi le DJ R-ONE  et DIDINE KALASH qui feront l’ouverture de son concert  à Alger. Quant au concert de Annaba, LACRIM sera accompagné toujours de DJ BELLEK et AM LA SCAMPIA et l’ouverture se fera avec le DJ R-ONE et AZZOU ainsi que PRINCE POLO et AJ DYNAMITE pour son concert à Annaba.

A propos de LACRIM :

De son vrai nom Karim Zenoud, L’artiste est un rappeur français de parents algérien né à Paris le 19 avril 1985. Il s’est officiellement lancé dans le monde de la musique en 2009 en débutant par le biais de featurings avec Mister You. Lacrim qui compte de nombreux fans en Algérie a composé et produit de nombreux titres qui ont cartonné et qui lui ont permis de remporter le prix de « meilleure révélation » au festival de Trace Urban Music Awards en 2014.

Vente de billets :

ALGER

Prix du billet 2000 Da / VIP 5000 Da

Billetterie : Mégastore => Sidi Yahia / Sensation DVD => Dely Brahim / La maison de l’homme => Golf / Coffe Box => Hydra, Val d’Hydra, Sacré Cœur / Kiffen Club (stand Limoncetto) => Borj El Kiffen / Tornado => Staoueli / L’Escalier des artistes => Alger Centre.

ANNABA  (les billets seront disponibles à partir du Samedi 14 juillet)

Prix du billet 1500 Da / VIP 4000 Da

Billetterie : Méga Pizza => Annaba / Brown Burger => Boulevard / Mamounia Lounge => Corniche (EX Big Ben)

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L’égalité financière pour les agricultrices d’Afrique

Mon, 07/16/2018 - 12:37

Par Shiro Wachira*

NAIROBI – Autour du monde, les mouvements sociaux comme #MoiAussi et #TimesUp suscitent des débats importants portant sur les pratiques inéquitables que les femmes doivent subir dans tous les aspects de leurs vies. Dans certains cas, ces discussions ont entraîné des changements quantifiables du traitement de droits des femmes au travail, à la maison et ailleurs dans la société. Malheureusement, on s’est peu préoccupé de l’égalité des sexes pour les femmes habitant en région rurale, particulièrement les agricultrices démunies de l’Afrique subsaharienne. Or, pour que la disparité entre les sexes disparaisse un jour du continent africain, il faut discuter mondialement des obstacles uniques auxquels les Africaines sont aux prises.

L’Afrique subsaharienne est une des régions du monde où l’inégalité des sexes est des plus élevées. Selon le Programme de développement des Nations unies (PDNU), les perceptions, attitudes et rôles de genre traditionnels limitent l’accès des femmes aux soins de santé et à l’éducation et entraînent des niveaux disproportionnés de responsabilité familiale, de ségrégation des emplois et d’agressions sexuelles.

Mais l’argent demeure le plus grand obstacle à l’égalité des sexes en Afrique subsaharienne; en bref, les femmes en ont moins. Selon la Banque mondiale, 37 % des femmes de la région ont un compte en banque, comparé à 48 % des hommes. Et même si le pourcentage est faible pour les deux sexes, il est quand même troublant que l’écart se soit élargi ces dernières années, alors même que l’offre de financement globale aux populations démunies n’a pas cessé de croître.

Aujourd’hui, les femmes dominent l’agriculture africaine, l’activité économique la plus importante du continent. Mais elles n’ont pas droit au chapitre en ce qui concerne les finances. Les taux d’intérêt des prêts personnels sont une bonne mesure de cette lacune; en Afrique de l’Est, où œuvre l’organisme où je collabore, les femmes empruntent 13 % moins d’argent pour les mêmes activités agricoles effectuées par des hommes. L’analphabétisme, la propriété foncière limitée et les restrictions d’agence et de mobilité mènent forcément à réduire l’accès au financement agricole pour les exploitantes.

Ces barrières ont lourdement pesé sur le progrès social et économique. En premier lieu, le manque de capital fait en sorte que les femmes ont de la difficulté à acheter des semences et des engrais de qualité, ou même d’avoir accès à des terres agricoles, ce qui en retour réduit la productivité agraire. Le rendement des récoltes dans la région est encore à la traîne des moyennes mondiales, en partie parce que les femmes ne peuvent pas assez investir dans leur exploitation.

L’inégalité des sexes est également coûteuse au niveau macroéconomique. Le PDNU estime que le fait de ne pas intégrer les femmes dans les économies nationales coûte au pays d’Afrique subsaharienne des pertes combinées de 95 milliards $ en productivité par année. Lorsque les femmes vivant sous le seuil de pauvreté sont empêchées de travailler ou de contribuer socialement, la croissance stagne.

D’autre part, lorsque les agricultrices ont accès à du financement, les retombées positives se propagent bien au-delà des champs. En fait lorsqu’on octroie des prêts aux femmes, il est démontré qu’elles participent davantage aux décisions communautaires. De plus, l’inclusion financière des femmes aide à la lutte à la marginalisation sociale et améliore le bien-être familial; car lorsque ce sont les mères qui dans le ménage tiennent plus ou moins les cordons de la bourse, leurs enfants risquent moins de mourir de malnutrition et au contraire ont plus de chance de prospérer.

En vertu de ces retombées positives, la question n’est pas de savoir s’il faut élargir l’accès aux fonds destinés aux activités des femmes de l’Afrique rurale, mais plutôt de savoir comment distribuer ce capital. Une solution est de concevoir des programmes qui tiennent compte des disparités en matière d’éducation et de mobilité à l’octroi des prêts. Pour que les jeunes filles et les femmes tirent pleinement avantage de ce financement, il est essentiel de prendre en compte la présence de la discrimination sociale. Une autre option consiste à s’appuyer sur les initiatives de médiation efficaces qui aident les femmes à discuter avec leur époux pour qu’elles participent davantage aux décisions financières du ménage.

Mais l’un des changements les plus importants serait que les sociétés financières s’engagent à prendre les devants. Si les banques et les services de crédit offraient des produits qui comblent vraiment les besoins des femmes, elles auraient plus accès aux ressources financières. Par exemple, les banques pourraient concevoir des programmes de crédit destinés aux cultures où la coutume veut que ce soient des agricultrices qui s’en occupent — comme les arachides ou le tournesol. Les sociétés financières pourraient aussi encourager la nomination de femmes à des postes de direction dans les coopératives agricoles et venir en aide aux marchés publics où les femmes vendent leurs récoltes.

Au rythme actuel de l’inclusion financière, le monde ne verra l’avènement de l’égalité des sexes que dans 200 ans. Cette lenteur est inacceptable. Une si lente évolution de la participation des femmes à la vie économique n’est pas inéluctable. En fait, si les États nationaux, les intervenants internationaux et les secteurs financiers s’entendaient pour élaborer des politiques concertées en soutien à l’avancement des femmes, les progrès en ce sens seraient beaucoup plus rapides.

Traduit de l’anglais par Pierre Castegnier
*Une spécialiste de projet au sein de l’équipe des partenariats en microfinance du One Acre Fund.

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Une Europe trop complexe

Mon, 07/16/2018 - 12:34

Par Harold James*

PRINCETON – L’Union européenne doit aujourd’hui relever des défis plus compliqués que ne le fut la crise de la dette, qui menaça de couler la zone euro au début de la décennie. Les tensions Nord-Sud et Est-Ouest n’ont cessé de monter en Europe, et elles menacent aujourd’hui de s’aggraver avec l’incertitude qui entoure l’avenir politique du gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel. Pourraient-elles aboutir au démantèlement de l’UE ?

L’UE ne court apparemment aucun risque de destruction. Non seulement un accord stable sur la dette grecque a finalement été obtenu, mais l’Agence des Nations unies pour les réfugiés a enregistré cette année 42 213 arrivants, – ce qui n’a rien à voir avec le chiffre de plus d’un million de réfugiés qui s’étaient présentés en 2015 aux frontières de l’UE.

Cette année a pourtant marqué un sommet des angoisses concernant l’immigration, dans ce qui apparaît comme une réaction à retardement non seulement à l’arrivée en masse des réfugiés voici trois ans, mais aussi au sentiment d’insécurité distillé par la crise financière mondiale de 2008. Les Européens s’inquiètent plus pour leur avenir qu’il y a dix ans, en partie parce qu’ils ne sont pas convaincus que leurs dirigeants politiques soient capables de répondre de façon conséquente aux défis qui se posent aujourd’hui.

Ceux-ci vont bien au-delà des migrations et du continuel débat sur l’euro. Ils s’étendent aux questions de sécurité soulevées par les combats qui se poursuivent en Ukraine, à la coordination de la politique énergétique, aux négociations en panne sur le Brexit et à la menace d’une guerre commerciale mondiale. Sur aucun de ses problèmes, et même sur le commerce (le seul domaine d’action qui entre pleinement dans les compétences juridiques de l’Union), l’UE n’a montré qu’elle était à la hauteur de la tâche.

En théorie, toutes ces questions pourraient être résolues ensemble, dans une sorte de «grand accord». Les avantages en sont évidents : dans un monde incertain, l’appartenance à une communauté plus large garantit de précieuses protections. Tous les pays ne gagneront pas sur tous les points, mais globalement, chacun s’en portera mieux.

Si l’Italie et la Grèce devraient continuer, par exemple, à enregistrer les demandeurs d’asile et à leur fournir une aide médicale et sociale, leur partenaires européens soutiendraient leur effort, car ils tireraient eux-mêmes profit d’une frontière plus sûre, gardée par une force européenne. De même, tous les pays européens renforceraient leur résilience énergétique si des investissements plus importants étaient consentis à l’amélioration des réseaux de transport d’énergie.

Il n’en reste pas moins qu’un grand accord est un peu l’éternelle chimère de l’Europe. Le principal problème demeure la complexité de l’édifice européen, mal équipé pour fonctionner en plein chaos, à l’image de l’équipe allemande de football, fort disciplinée, mais peu préparée à résister, lors du premier tour de cette Coupe du monde, aux assauts frénétiques de leurs adversaires mexicains. (Ce n’est pas la première fois qu’un match de football acquiert, pour l’UE, valeur de symbole : l’été 2012, au plus fort de la crise de la dette qui frappait la zone euro, le sommet de la dernière chance se tint en même temps que le match de Coupe d’Europe entre l’Italie et l’Allemagne.)

Dans le monde de 2018, la partie est chaotique. Il n’est qu’à considérer le récent G7 de Québec, où les échanges commerciaux figuraient à la première place dans l’ordre du jour. Voici bien un domaine où l’UE devrait avoir un pouvoir considérable pour décider des questions qui doivent être abordées. Mais ses représentants ont manqué une opportunité en or lorsque le président des États-Unis Donald Trump, qui pourrait tout aussi bien avoir écrit lui-même le scénario de ce chaos, a proposé, en guise de solution de rechange aux guerres commerciales qu’il avait lui-même lancées, un démantèlement complet des barrières douanières. Les Européens auraient dû saisir la balle au bond et se débrouiller pour conclure rapidement un accord de principe sur le niveau des droits de douane au sein du G7.

C’est exactement ce genre d’initiative, rappelons-le, qui permit de mettre fin à la guerre froide. En 1990, à la Maison-Blanche, le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev suggéra contre tout attente l’entrée d’une Allemagne réunifiée dans l’OTAN pour stabiliser le continent. George H. W. Bush, alors président des États-Unis, et ses collaborateurs bondirent sur l’occasion, poussant Gorbatchev à conclure rapidement l’accord.

Dans le cas de Trump au G7, un engagement en faveur d’une suppression des droits de douane eût été pour le monde entier une bonne chose, même si le risque existait que Trump y renonce ultérieurement. Telles quelles, les barrières douanières ne sont pas particulièrement élevées : pondérés, les droits de douane moyens pour l’ensemble des produits américains et européens ne sont que de 1,6%. Les réduire à zéro serait relativement aisé, et enverrait un signal fort, garantissant qu’il n’y aura pas de mesure de représailles ni d’escalade, que les chaînes d’approvisionnement mondiales ne seront pas désorganisées et que l’économie planétaire est en sécurité.

Bien sûr, un tel accord soulèverait pour l’UE des difficultés. Certaines activités, notamment dans le secteur agricole, jouissent aujourd’hui d’un niveau élevé de protection. La suppression des droits de douane redistribuerait les intérêts des États au sein de l’UE (mais aussi aux États-Unis).

Le problème fondamental des dirigeants européens lors du sommet fut pourtant leur incapacité à se passer le ballon suffisamment rapidement pour répondre à temps. L’Europe est une machine délibérément complexe, où les pièces ont du jeu, afin de permettre la coordination d’une large variété d’intérêts nationaux. En temps normal, cette complexité est une bonne chose, mais elle devient un problème dans les moments exceptionnels, lorsque la partie s’emballe. À ces moments-là, l’UE ressemble plus à l’ancien empire des Habsbourg – une mosaïque complexe de nationalités, où l’on pouvait prétendre, non sans esprit, que la situation, si désespérée qu’elle fût, n’avait jamais rien de grave.

L’Empire austro-hongrois eut lui aussi la possibilité d’un grand accord – une réorganisation politique d’ampleur qui eût modifié le poids politique de ses nationalités –, mais celui-ci ne fut jamais conclu. Au contraire, l’élite politique en vint à penser que seule une réponse à la question extérieure – en l’occurrence par une guerre courte – pouvait résoudre le problème. Mais la Première Guerre mondiale ne fut pas un conflit court et, loin de sauver l’Empire, elle le détruisit.

Après 1918, on se prit de nostalgie pour le vieil empire. Il apparaissait meilleur, plus tolérant, et même plus efficace que le groupe d’États-nations rivaux qui lui succédèrent. Aujourd’hui, les Européens devraient s’en souvenir. S’ils laissent les peurs du présent paralyser leur action, ils pourraient bientôt soupirer eux-mêmes après une occasion manquée.

Traduit de l’anglais par François Boisivon
*Professeur d’histoire et d’affaires internationales à l’université de Princeton et senior fellow au Center for International Governance Innovation.

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