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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 18 hours ago

Hesballaoui appelle à coordonner les efforts

Sun, 07/15/2018 - 14:30

Soumia. L.

Dans le cadre de fournir une bonne prise en charge aux hadjis dans les lieux saints de l’Islam, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Pr. Mokhtar Hasbellaoui, a donné, à Alger, des orientations à l’adresse des membres de la mission médicale composée de 115 personnes.

Supervisant en compagnie du ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohammed Aissa, l’ouverture de la Journée d’orientation au profit des membres de la mission médicale qui accompagne les 36 000 hadjis algériens dans les Lieux saints, le ministre de la Santé a recommandé de « veiller à la santé des hadjis et à leur bonne prise en charge dans les Lieux saints, d’autant plus que 75% de cette catégorie dépassent l’âge des 60 ans.
A cette occasion, le ministre a rappelé que  » la mission n’est pas une mince affaire, d’autant plus qu’elle coïncide avec la saison d’été qui connait des températures pouvant atteindre, en Arabie Saoudite, les 54 et que la majorité des hadjis est âgée de plus de 60 ans, dont certains souffrent de maladies chroniques, ce qui nécessite de redoubler d’efforts pour garantir une prise en charge sanitaire à la hauteur « .
Il a également appelé, dans ce cadre, les membres de la mission à « honorer la patrie, coordonner les efforts et veiller à la bonne répartition des tâches, en vue d’améliorer la prise en charge des hadjis et placer la relation médecin- patient, au-dessus de toute considération ». Pour sa part, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a rappelé « les efforts consentis par les pouvoirs publics en vue d’améliorer la saison du Hadj, d’année en année », indiquant que « le taux de 75% des pèlerins, âgés de 60 ans et plus, requiert le déploiement, sans relâche, des efforts en vue de prendre en charge les personnes les plus âgées, en termes d’orientation et de soins de santé ».
M.Aissa a insisté, devant la mission médicale, sur la nécessité de  » mettre l’accent sur le côté humain, de faire preuve de patience et de prodiguer des conseils au profit des pèlerins, quant à la bonne nutrition, l’approvisionnement en eau potable, le repos et le sommeil suffisants et laprévention contre l’exposition aux rayons de soleil, afin d’éviter toute fatigue », rappelant, ainsi, le décès de 17 pèlerins, durant la saison écoulée, en raison des facteurs mentionnés.
Par la même occasion, le président de la mission médicale, Dr. Rabah Hamana a présenté les quatre (4) points sur lesquels se déploie cette mission, à savoir, Djeddah, La Mecque, Médine, Mina et Arafat, indiquant que le 4e point est le plus difficile, au regard de son exiguïté, ce qui amènera la mission, a-t-il dit, à être mobile et équipée de trousses médicales. Le même responsable a assuré aux membres de la mission qu’ils seront « soutenus par les éléments de la Protection civile et les équipes saoudiennes, lors de survenue de cas complexes exigeant l’accompagnement des pèlerins aux hôpitaux.

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40ème édition du festival de Timgad: 26 artistes algériens à l’affiche

Sun, 07/15/2018 - 14:25

Vingt-six (26) artistes algériens animeront les soirées de la 40ème édition du Festival international de Timgad qu’abritera le nouveau théâtre de cette ville antique (Batna) du 26 au 30 juillet, a annoncé jeudi le commissaire du festival, Youcef Boukhentache. Une pléiade d’artistes algériens animera les soirées de ce 40ème festival de Timgad, notamment, Kader Japoni, Fella et Naïma Abbabsa, El Zahouania, Naïma Dziria, Rabah Asma, Farid Houamad, Hamid Belbeche et Nouari Ezzar a indiqué le commissaire du festival lors d’un point de presse tenu à l’hôtel Chelia au centre-ville de Batna. Le commissaire du festival a, dans ce contexte fait savoir qu’une activité artistique de proximité, scindée en deux parties, sera organisée en préambule au festival expliquant que la première partie, prévue du 15 au 23 juillet à travers neuf communes, donnera lieu à des soirées musicales animées par 12 chanteurs issus de la région, en plus d’une exposition d’arts plastiques et d’artisanat et de spectacles folkloriques à destination des enfants. La deuxième partie se tiendra les 24 et 25 juillet dans les daïras de Batna, Aïn Touta, Merouana, Arris, Barika, El Maâder, N’gaous prévoit des soirées musicales animées par 66 chanteurs locaux, a-t-il ajouté. Le commissaire du festival a également indiqué que le prix des billets a été fixé à 400 dinars avant de souligner que le transport (aller-retour) sera assuré, à titre gracieux au public, depuis plusieurs endroits de la capitale des Aurès. Toutes les dispositions ont été prises pour assurer la réussite de cette manifestation, a-t-il rassuré.

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Une voiture chute dans l’oued Mekerra

Sun, 07/15/2018 - 14:25

Djillali Toumi.

Une voiture de marque Dacia a chuté spectaculairement de sa trajectoire dans le fond de l’oued Mekerra au niveau du chemin de wilaya (CW ) qui relit les deux communes Sidi Brahim et Zerouala, rapporte un communiqué de la cellule de la protection civile.

La voiture a été repêchée du fond complément endommagée et les 04 passagers gravement blessés. des soins leurs ont été données à l’hopital Hassani Aek dans l’attente et le souhait qu’il s’en sortent indemne de cet accident dangereux. Le communiqué signal aussi deux autres accidents dans le même jour qui ont aussi nécessité l’intervention des sapeurs pompiers.

…Plus d’une livre de kif traité saisie
Une quantité exacte de 536 grammes de kif traité a été saisie par les éléments de la 1ère sureté urbaine. Le suspect a été surveillé à la suite d’une information rapportant son activité à la vente de drogue dans différents quartiers de la ville, rapporte un communiqué de la cellule. Une fouille du domicile a tout de suite suivi après rapprochement des faits. La marchandise a été trouvée bien dissimulée dans une cachette bien à l’abri de tout soupçon. L’enquête a permis de déterminer sa relation avec un autre complice du même âge dans la quarantaine, arrêté au centre ville. Le tribunal a prononcé leur détention pour le motif de possession et vente de drogue.

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1 280 logements attendus pour le mois de novembre prochain

Sun, 07/15/2018 - 14:21

BMO.

C’est parce que toute la wilaya connaît un retard patent sur le volet du logement, c’est pace que le besoin se fait pressant pour une population qui attend ardemment les clés, que le wali par intérim M. Mezhoud a bien voulu faire de la lumière sur le dossier et le booster en vue d’une livraison dés le mois de novembre prochain.

C’est aussi un grand bien que cette date symbole, en soit celle de la tenue de la promesse et celle de la remise des clés. On sait déjà que le programme AADL d’Ighzer Ouzarif (Oued ghir) en livrera selon les échéances arrêtées préalablement un millier d’unités, probablement un peu plus. Tout est mis en œuvre pour que ce quota en soit achevé compte tenu d’abord de l’effort soutenu du gouvernement qui vient d’accorder une enveloppe pour achever les travaux secondaires. Autre signe, nombreux souscripteurs auraient déjà reçu des pré-affectations, ce qui augure à une prochaine livraison. D’autres unités en sont prévues ici et là, mais là où les regards se focalisent c’est davantage vers la deuxième ville de la wilaya où 1 280 sont en voies de finitions sur le site de Azaghar essentiellement et, qui ne demandent qu’à être accompagnés pour que leurs achèvements qui ne relève que de quelques futilités soient achevées. C’est pourquoi M. Mezhoud a bien voulu rassembler les responsables de plusieurs secteurs, en outre ceux des PTIC, De l’OPGI de l’ADE… pour les exhorter a s’unir autour de cet objectif commun, qui vise une livraison au mois de novembre 2018. Le wali a bien voulu instituer un rendez-vous chaque quinzaine pour des évaluations et suivi. Il n’y a guère d’impossible quant la volonté est de mise, et quand tout le désir de parvenir y est, le maire de la ville et le chef de daïra, deux notable et garants de l’aboutissement de ce dossier . L’espoir en tout cas est aussi grand chez toute la population qui attend avec ces logements une véritable délivrance.

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51ème édition du festival national du théâtre amateur: Mostaganem au rythme du 4ème art

Sun, 07/15/2018 - 14:18

Par O. Hind.

La 51ème édition du Festival national du théâtre amateur a débuté, jeudi soir, à Mostaganem, avec la participation de 12 troupes venues de différentes régions du pays.

Le coup d’envoi de cette traditionnelle manifestation dédiée au 4ème art amateur, a été donné à partir de la place de l’Indépendance, au centre-ville de Mostaganem. Les participants au festival, des troupes folkloriques ainsi que des cliques musicales ont défilé devant les autorités locales, les invités et un public nombreux qui s’est regroupé tout le long du parcours pour suivre ce spectacle riche en rythmes et en couleurs. La cérémonie d’ouverture de cette édition s’est déroulée à la salle «Ryma» de la Maison de la culture «Ould Abderrahmane Kaki» où le commissaire du festival, Mohamed Nouari, a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en exergue le rôle de l’art en général et du théâtre en particulier dans l’épanouissement de l’individu comme il s’est félicité du soutien des autorités publiques et locales ainsi que des adeptes du 4ème art, «ce qui montre l’importance de ce rendez-vous annuel, joute de compétition, d’échanges et de rencontres», a-t-il indiqué. Mohamed Nouari a souhaité que les troupes sélectionnées «emballent le public comme elles l’ont fait avec les membres du jury».
L’assistance a été conviée à suivre un spectacle intitule «Tinhinane, princesse du Sahara» produit par l’association «Plein air» de Boudouaou (wilaya de Boumerdès), une oeuvre à travers laquelle Djamal Zenagui retrace des étapes importantes de l’histoire de l’Algérie. Plusieurs personnalités ayant accompagné et propulsé ce festival national durant un demi-siècle comme d’anciens maires de la ville et des commissaires du festival ont été honorés à l’exemple de Djelloul Bendedouche, Benslimane Saddek, Berrached Mansour, Keriri Ghali, Lahmar Aouad, Sbaâ Belghachem, Bekkaï Bouzid ainsi que des artistes comme Fouzia Aït El Hadj, Kheroubi Saïd et Guenoune Gouaïche. Les pièces «Elaâb» (le Jeu) de la Coopérative culturelle «Atlis» de Sidi Bel-Abbès, «Al Ikama El djibrya» (Résidence surveillée) du mouvement théâtral de Koléa (Tipasa), «Indi Rissala» (J’ai une lettre) de l’association «Moultaqa el Founoun», «Caporal» de la Coopérative de théâtre «Bidoun houdoud» de la wilaya de Boumerdès, ont été sélectionnées pour participer à la compétition de cette édition. Sont également en compétition, à cette édition, l’association «Essarkha» (Le cri) du théâtre de Skikda avec la pièce théâtrale «Barkin», l’association culturelle «Numidya» de Bordj Bou Arréridj avec la pièce «Tastanou Fal Hitt», l’association culturelle «Tafat Aït Abbas» de Bejaïa avec la pièce «Tajaït», l’association culturelle «Edderb El Açil» des arts dramatiques de la wilaya de Laghouat avec la pièce «Assouat El Hamach oual Kanadyl». Quatre représentations théâtrales en hors compétition sont prévues avec la pièce «Bab Errih» (la porte du vent) de l’association de théâtre de Boudouaou (Boumerdès), la pièce «Sid Ennaiib» de l’association du trio «El Ouaki» du théâtre de Guelma et la représentation «El Menfi» (L’exilé) de l’association des arts dramatiques (Adrar), ainsi que la pièce «Oued El Gharbi» de l’association «El Ouane» de Nâama,Par ailleurs, il sera procédé, parallèlement au volet compétition, à la tenue d’un séminaire sur le mouvement du théâtre amateur sous l’intitulé «Réalité et aspirations futures», ainsi qu’une journée de solidarité avec le peuple palestinien, sous le slogan «La place du chahid dans le théâtre» qui aura lieu à la bibliothèque principale de lecture publique Mouldi Belhamissi. Au théâtre régional Si Djillali Ben Abdelhalim, il est prévu des ateliers de formation, l’un dans le domaine de l’éclairage et un autre sur «la communication culturelle et la commercialisation des représentations théâtrales».
Le jury de cette édition est composé de spécialistes du 4ème art, Mokhtar Othmani, animateur du mouvement du théâtre amateur et ancien wali, l’universitaire Hadj Dahmane (France), le comédien Bouhmama Abdelouahab (Guelma), le comédien de théâtre et du cinéma Djillali Boudjemâa (Mostaganem) et Mehrez El Ghali de Tunisie.

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Classification des biens culturels: Installation de la Commission nationale

Sun, 07/15/2018 - 14:17

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a procédé au siège de son département ministériel à Alger à l’installation de la Commission nationale chargée de la classification des biens culturels sur l’ensemble du territoire national.
La commission est composée de représentants de 10 secteurs dont la culture, les finances, le tourisme, l’intérieur et les collectivités locales outre le directeur du Centre national de recherches préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah) et des représentants des musées nationaux désignés par le ministre.
La commission a entamé son travail aujourd’hui par l’examen de plusieurs dossiers et propositions portant sur des sites archéologiques, en l’occurrence les grottes de Béjaïa 1, 2 et 3, le site archéologique du Ksar de Lalla Fatma à El Tarf, les lieux de célébration du S’boue du Mawlid Ennabaoui, la maison qui a vu la naissance du célèbre musicien Mohamed Iguerbouchen à Tizi Ouzou. Les membres de la commission ont examiné également des propositions liées aux sites protégés tels que les sites archéologiques de Djanet (Illizi) et le projet de révision de la périphérie de sauvegarde du secteur protégé de la vieille ville de Béjaïa.
Le ministre de la Culture a demandé dans l’allocution d’ouverture des travaux de la commission d’accorder un intérêt particulier à l’opération de classification du patrimoine, notamment avec la révision en cours de la loi 98/04 relative au patrimoine.

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TRO: Les recettes des spectacles pour enfants financent six productions en 2018

Sun, 07/15/2018 - 14:14

Les recettes des spectacles pour enfants, donnés chaque vendredi et mardi après-midi au théâtre régional d’Oran «Abdelkader Alloula», ont permis de financer la production de six spectacles, dont trois en cours de préparation, a-t-on appris du directeur de cet établissement culturel. Sur les huit nouvelles productions de l’année en cours, six sont financées par les recettes des spectacles pour enfants, a indiqué à l’APS Mourad Senouci, ajoutant que le budget octroyé par la tutelle permet de monter deux «productions seulement». Les recettes des spectacles pour enfants ont permis au cours du premier semestre de l’année, de financer trois spectacles, à savoir une pièce de théâtre de rue «El Harrez», un spectacle de théâtre d’improvisation «El Partia» et une chorégraphie «Dada». Trois autres productions sont en préparation, avec comme seul fonds de financement les recettes des spectacles pour enfants notamment, à savoir un spectacle de marionnettes «Pinocchio», un atelier-production de théâtre interactif et un monodrame «El Fahla», a fait savoir le même responsable. Il a estimé que la diversification dans la programmation adoptée depuis la fin de l’année 2017 a permis de drainer de nouveaux publics et contribué à croître les recettes. Les changements des horaires des spectacles pour enfants et l’ajout d’animations clowns et de séances de photo avec les personnages des pièces et animations proposées ont eu un impact direct sur l’affluence des enfants, avec des salles archicombles pour une grande partie des spectacles. Pour le public adulte, la diversification des programmes proposés, avec la programmation d’une dizaine de spectacles internationaux, l’accueil des troupes locales et l’ouverture des portes du TRO aux autres théâtres publics, aux universités et aux associations, ont permis d’atteindre certaines catégories de publics et de fidéliser, a noté encore Mourad Senouci, ce qui a eu un impact direct sur les recettes.

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Un agenda unique pour la Libye

Sun, 07/15/2018 - 12:57

Par Chaabane Bensaci.

Organisée par la France sous l’égide des Nations unies, la réunion des parties libyennes à Paris, le 29 mai dernier, semblait avoir surmonté les difficultés habituelles du «dialogue inclusif». Malgré les rivalités et les appétits des uns et des autres, un document avait été conclu sous forme de «Déclaration solennelle» qui concernait, notamment la mise en oeuvre de la feuille de route soumise par l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, au Conseil de sécurité, en décembre 2017. Dans cette Déclaration solennelle de Paris, bizarrement approuvée juste oralement, il y avait enfin une date pour la tenue des élections législatives et présidentielle- le 10 décembre 2018 – et il y avait aussi un consensus sur les modalités pratiques d’organisation des deux consultations. Pressés par le Conseil de sécurité, les protagonistes dont le maréchal Haftar et le président du Parlement libyen, Saleh Aguila, d’un côté, le président du Conseil présidentiel et Premier ministre, Fayez al Serraj, de l’autre, s’engageaient à respecter la feuille de route devant une vingtaine de pays et quatre organisations internationales. Un succès, avait-on alors proclamé, sans doute un peu vite compte tenu de la complexité de la situation. «C’est une réunion historique» s’était exclamé Ghassan Salamé durant la conférence de presse qui a suivi tandis que le président français Emmanuel Macron saluait «une étape-clé pour la réconciliation», dans un pays devenu une «priorité diplomatique… parce que, parfois, nous nous sommes substitués à sa souveraineté». Quelle surprise alors, lorsque le maréchal Haftar, prenant prétexte de la mainmise de l’Armée nationale libyenne sur le Croissant pétrolier, a annoncé en juin dernier qu’il «confiait la gestion des terminaux et les exportations» du pétrole libyen aux autorités de l’Est, arguant de son mécontentement quant à la manière dont la NOC, compagnie nationale, distribue les recettes.
En réalité, ces dividendes sont gérés, depuis au moins deux ans, par le GNA qui tente d’en faire profiter toutes les parties, y compris celles qui lui sont hostiles comme certaines milices du Sud-Est du pays. Le maréchal outragé est vite revenu à de meilleurs sentiments en rendant à César ce qui appartient à Jules, mais son coup d’éclat, pour aussi intempestif qu’il semble être, a le mérite d’illustrer la complexité de la situation dans un pays où la menace sécuritaire ne pèse pas uniquement sur l’Europe, mais d’abord et surtout sur les pays voisins de la Libye. En témoignent les multiples et constants efforts de la diplomatie algérienne, conjugués à ceux de la Tunisie et de l’Egypte, dans le cadre plus large de la médiation onusienne que soutient le Haut Comité pour la Libye de l’Union africaine, pour tenter de parvenir à un consensus effectif à même de concrétiser une paix et une stabilité tant attendue.

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Après la violente polémique sur le Brexit: Trump vante une relation « spéciale » avec Londres

Sun, 07/15/2018 - 12:56

Affichant sa volonté de parvenir à un «formidable» accord d’échanges avec Londres, M. Trump s’est voulu optimiste: «Nous voulons faire des échanges avec le Royaume-Uni, ils veulent en faire avec nous.» En écho, Theresa May a dit sa volonté d’aboutir à un accord «ambitieux».

Donald Trump a loué vendredi la relation «la plus spéciale qui soit» avec Londres, au lendemain d’une attaque en règle contre la Première ministre Theresa May sur le Brexit qui a provoqué stupeur et colère au Royaume-Uni. Au deuxième jour d’une visite qui a poussé des dizaines de milliers de manifestants dans la rue au son de «Stop Trump», le président américain a opté pour un ton plutôt conciliant sur la façon dont il voyait la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il a aussi été accueilli avec faste par la reine Elizabeth II au château de Windsor, sous un soleil éclatant, avant de prendre le thé avec elle en compagnie de son épouse Melania, un honneur qui passe mal auprès de nombreux Britanniques. Au même moment, à Washington, 12 agents des services de renseignement russe ont été inculpés pour le piratage du parti démocrate avant la présidentielle de 2016, une annonce qui pourrait avoir un fort retentissement sur la dernière étape en Europe de M. Trump, qui doit rencontrer Vladimir Poutine, à Helsinki, demain. Au cours d’une conférence de presse particulièrement décousue, depuis la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques à Chequers, au nord-ouest de Londres, le locataire de la Maison-Blanche a assuré n’avoir jamais mis en cause la stratégie de Mme May sur le Brexit. «Quoi que vous fassiez, ça me va», a-t-il lancé, contredisant ses propos parus dans le Sun où il assurait que la décision de Londres de privilégier une relation étroite avec l’UE tuerait «probablement» la possibilité de conclure un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Affichant sa volonté de parvenir à un «formidable» accord d’échange bilatéral avec Londres, M. Trump s’est voulu optimiste: «nous voulons faire des échanges avec le Royaume-Uni, ils veulent en faire avec nous». En écho, Theresa May a évoqué sa volonté d’aboutir à un accord «ambitieux» avec Washington une fois que la sortie de l’UE sera effective. Tentant de compenser la déflagration provoquée par son entretien au Sun, le locataire de la Maison-Blanche a déploré la façon dont le tabloïd avait retranscrit ses propos. «J’ai dit des choses très gentilles sur elle mais ils ne les ont pas mis en titre», a-t-il lancé, avant de faire longuement l’éloge de Mme May, fragilisée au sein de son propre parti conservateur après de récentes démissions, dont celle du ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson. «C’est une très bonne négociatrice, très dure, elle est très intelligente, très déterminée», a martelé le magnat de l’immobilier. Il en a profité, comme à son habitude, mais avec une virulence particulière, pour multiplier les attaques contre la presse. «CNN est Fake news. Je ne prends pas de questions de CNN!», a-t-il ainsi asséné. Les propos de M. Trump dans le Sun contre Mme May ont suscité un réel émoi au Royaume-Uni. «Où sont vos bonnes manières, Monsieur le président?», a tweeté le ministre de l’Éducation, Sam Gyimah, résumant la stupéfaction générale.
Cette sortie de M. Trump constituait une claque d’autant plus cinglante pour Mme May que, jeudi soir, elle lui avait déroulé le tapis rouge en l’accueillant pour un dîner au palais de Blenheim, résidence de campagne près d’Oxford. Les manifestations contre la venue du magnat de l’immobilier ont culminé par un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Trafalgar Square pour dénoncer sa politique migratoire, son «sexisme» et son «déni» du changement climatique.

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128 morts dans un attentat-suicide au Pakistan: Les élections de tous les dangers

Sun, 07/15/2018 - 12:53

Il s’agit du deuxième attentat visant le même jour un meeting électoral au Pakistan, où des élections législatives doivent se dérouler le 25 juillet dans un climat de plus en plus tendu, et du troisième cette semaine.

Au moins 128 personnes ont été tuées vendredi dernier dans un attentat-suicide lors d’un meeting électoral dans le sud-ouest du Pakistan, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique à moins de deux semaines des élections législatives. L’attaque, dont le bilan est encore provisoire, s’est produite à Mastung, à une quarantaine de km de la capitale de la province instable du Baloutchistan, Quetta. Il s’agit du deuxième attentat visant le même jour un meeting électoral au Pakistan, où des élections législatives doivent se dérouler le 25 juillet dans un climat de plus en plus tendu, et du troisième cette semaine. «Le bilan a grimpé à 128 morts», a déclaré le ministre provincial de l’Intérieur, Agha Umar Bungalzai. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier au Pakistan depuis l’attaque d’une école de Peshawar, perpétrée en décembre 2014 par un commando taliban, qui avait fait plus de 150 morts.
L’attaque visait un meeting politique de Mir Siraj Raisani, candidat à un siège de député provincial sous l’étiquette du parti Baluchistan Awami Party (BAP), qui est décédé dans l’attentat, selon le ministre de l’Intérieur de la province du Baloutchistan, Agha Umar Bungalzai. «Il a succombé à ses blessures lors de son transfert vers Quetta», a-t-il précisé. L’assistant de Raisani, Shams Mengal, a affirmé que le kamikaze «se trouvait au premier rang». «Il s’est levé et s’est fait exploser dès que Raisani a entamé son discours», a-t-il indiqué. La scène après l’explosion était «effrayante», a raconté un autre témoin, Atta Ullah. «Des restes humains et des morceaux de chair sanglants étaient éparpillés partout dans le complexe. Des blessés criaient de douleur et de peur.» L’évacuation des morts et des blessés a dû se faire en grande partie dans l’obscurité, faute d’électricité, a rapporté un journaliste sur place.
Plus tôt dans la journée, une autre bombe cachée sur une moto avait explosé près de Bannu (Nord-Ouest), au passage du convoi d’un autre candidat aux élections, tuant 4 personnes et en blessant une quarantaine d’autres, selon la police. L’homme politique visé, Akram Khan Durrani, représentant d’une coalition de partis religieux, le MMA, a survécu à l’attaque. Un attentat-suicide revendiqué par les taliban pakistanais avait également visé mardi soir une réunion électorale du Awami National Party (ANP) à Peshawar (Nord-Ouest), tuant 22 personnes dont l’homme politique local Haroon Bilour, selon un nouveau bilan. Jusqu’alors, la campagne électorale pour les législatives avait été relativement épargnée par les violences.
L’armée a annoncé plus tôt cette semaine prévoir le déploiement de plus de 370.0000 hommes pour assurer la sécurité le jour du vote. Le Pakistan était sous le choc samedi au lendemain d’un sanglant attentat-suicide qui a tué 128 personnes au Baloutchistan et coïncidé avec l’arrestation de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif pour corruption, bousculant une campagne électorale déjà très tendue pour les élections législatives du 25 juillet. L’attentat, qui a été revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique, est le troisième à frapper une réunion électorale cette semaine au Pakistan. Au total, ces violences ont fait au moins 150 morts en l’espace de quatre jours, dont deux candidats aux élections. Ces événements font resurgir le spectre de l’instabilité et de la violence dans un pays où la situation sécuritaire s’était nettement améliorée ces dernières années et alors que la campagne électorale avait jusqu’ici été relativement épargnée par les violences, notamment par rapport à la précédente en 2013. L’arrestation de l’ancien Premier ministre, Nawaz Sharif, et de sa fille Maryam pour corruption à Lahore, vendredi soir, à l’issue d’un retour au pays hyper-médiatisé a accru les tensions. Bien qu’il ne puisse pas se présenter au scrutin, sa condamnation à 10 ans de prison la semaine dernière et son incarcération alimentent elles aussi de vives tensions politiques dans le pays.Son clan les qualifie de «politiques» et M. Sharif accuse la puissante armée pakistanaise de conspirer contre lui et d’interférer dans la vie politique, ce qu’elle dément. Selon les analystes, ce retour semble essentiellement guidé par la volonté de sauver son parti, le PML-N, dont la campagne électorale battait de l’aile et dont l’avance dans les sondages a fondu ces dernier temps face à son principal rival, le PTI, dirigé par l’ancien champion de cricket, Imran Khan.

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Raids israéliens sur Ghaza et manifestations palestiniennes: Encore deux martyrs de 15 et 20 ans

Sun, 07/15/2018 - 12:51

Selon le ministère palestinien de la Santé à Ghaza, un adolescent âgé de 15 ans a été tué et 220 autres Palestiniens ont été blessés vendredi par les tirs israéliens. Un autre manifestant palestinien, âgé de 20 ans, grièvement blessé par balle lors des manifestations, est décédé hier.

Israël a de nouveau mené des frappes aériennes tôt hier dans la bande de Ghaza en riposte à des manifestations la veille à la frontière, où deux Palestiniens ont été tués et plus de 200 blessés par les forces israéliennes. Des tirs de roquettes et d’obus de mortiers vers le sud d’Israël depuis la bande de Ghaza ont eu lieu quasiment simultanément aux raids israéliens. Depuis le 30 mars, l’enclave palestinienne est le théâtre de manifestations contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés à la création d’Israël, en 1948. Au moins 141 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a dit avoir pris pour cible deux tunnels du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, «destinés à mener des actions terroristes» contre Israël. Les avions israéliens ont également ciblé des infrastructures et des sites destinés à préparer des ballons incendiaires utilisés ces dernières semaines contre des colonies juives implantées dans les territoires illégalement occupés par Israël, à en croire la même source. Selon des témoins dans la bande de Ghaza, les frappes n’ont pas fait de blessé mais ont endommagé des infrastructures et des maisons palestiniennes dans cette partie des territoires dirigée par le Hamas, au pouvoir à Ghaza depuis 2007.
«Les frappes ont été conduites en réponse aux actes pendant les violentes émeutes qui ont eu lieu le long de la clôture de sécurité hier et qui s’ajoutent aux attaques quotidiennes contre le territoire israélien via le lancement de ballons incendiaires depuis la bande de Ghaza», a tenté de justifier l’armée sioniste.
Les manifestations à la frontière séparant Israël de la bande de Ghaza ont été particulièrement émaillées de violences vendredi. Selon le ministère palestinien de la Santé à Ghaza, un adolescent âgé de 15 ans a été tué et 220 autres Palestiniens ont été blessés par les tirs israéliens.
Un autre manifestant palestinien, âgé de 20 ans, qui avait été grièvement blessé par balle lors des manifestations vendredi est décédé hier de ses blessures, a-t-on indiqué de même source. L’armée israélienne prétend que des grenades, des engins explosifs, des cocktails Molotov, des pneus enflammés et des pierres ont été lancées en direction des soldats sionistes, dont l’un aurait été blessé. Hier, elle a fait état de 31 tirs, la plupart de mortiers, depuis la bande de Ghaza, dont six ont été interceptés selon elle par le système de défense anti-aérien.
Un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a revendiqué les tirs en expliquant dans un communiqué qu’il s’agissait d’une «réponse immédiate de la résistance». Ces tirs n’ont pas fait de blessé ni de dégât, selon les médias israéliens. Israël, accusé par la communauté internationale d’usage excessif de la force lors des manifestations à la frontière, prétend «tirer en dernier recours pour protéger ses soldats et sa population civile».

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5 jours après la mise en oeuvre de l’accord d’Alger à Asmara: Les dirigeants érythréen et éthiopien se retrouvent à Addis-Abeba

Sun, 07/15/2018 - 12:47

Le mois dernier, M. Abiy a annoncé la volonté de l’Éthiopie d’appliquer un accord de paix signé en 2000 à Alger avec l’Érythrée et les conclusions, deux ans plus tard, de la commission internationale indépendante sur la démarcation de la frontière.

Le président érythréen, Issaias Afeworki, a débuté hier une visite historique en Ethiopie pour cimenter la normalisation entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique qui ont mis fin à 20 ans d’état de guerre il y a quelques jours à peine. Le chef de l’Etat érythréen a été accueilli avec les honneurs, garde militaire, danses traditionnelles et tapis rouge, par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, à son arrivée à Addis-Abeba, pour une visite officielle de trois jours. «Bienvenue à la maison, président Issaias!», a écrit le chef de cabinet de M. Abiy, Fitsum Arega, sur Twitter, à l’adresse du dirigeant d’un pays qui forma jadis une même nation avec l’Ethiopie. Des Ethiopiens étaient massés le long de la route menant à l’aéroport, vêtus de châles blancs et agitant des palmes, tandis que les rues étaient ornées de drapeaux des deux pays, de bannières et de photos des deux dirigeants. Ce déplacement inédit survient cinq jours seulement après que M. Abiy eut lui-même quitté l’Erythrée au terme d’une visite à Asmara venue concrétiser une initiative de paix lancée par le nouveau chef du gouvernement réformateur d’Addis-Abeba, arrivé au pouvoir en avril dernier. De 1998 à 2000, l’Éthiopie et l’Érythrée se sont livré une guerre conventionnelle, avec chars d’assaut et tranchées, qui a fait quelque 80 000 morts, notamment en raison d’un désaccord sur leur frontière commune. Le refus éthiopien d’appliquer une décision en 2002 d’une commission soutenue par l’ONU sur le tracé de la frontière a ensuite entretenu une longue animosité entre les deux pays. Mais le mois dernier, M. Abiy a annoncé la volonté de l’Éthiopie d’appliquer un accord de paix signé en 2000 à Alger avec l’Érythrée et les conclusions, deux ans plus tard, de la commission internationale indépendante sur la démarcation de la frontière. Annonçant vendredi la visite du président Issaias à Addis-Abeba, le ministre érythréen de l’Information Yemane Gebremeskel avait déclaré qu’elle «visait à cimenter, renforcer la démarche de paix et de coopération entreprise par les deux leaders».
Lundi, à l’occasion de la première rencontre en 20 ans des dirigeants des frères ennemis de la Corne de l’Afrique, ils avaient mis fin à deux décennies d’état de guerre en signant une «déclaration conjointe de paix et de coopération». Les communications par téléphone ont été rétablies aujourd’hui et les liaisons aériennes doivent reprendre mercredi. Selon la radio-télévision proche du pouvoir éthiopien Fana, M. Issaias doit assister, lors de sa visite, à la réouverture de l’ambassade de l’Erythrée à Addis-Abeba et visitera un parc industriel. Autrefois façade maritime del’Éthiopie avec les ports de Massawa et d’Assab, l’Érythrée a déclaré son indépendance en 1993 après avoir chassé les troupes éthiopiennes de son territoire en 1991, au terme de trois décennies de guerre.
L’indépendance de l’Érythrée a privé l’Éthiopie de tout accès à la mer et l’a forcée à s’appuyer presque exclusivement sur Djibouti pour son commerce maritime. L’accès de l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, aux ports érythréens devrait stimuler l’économie des deux Etats, tout en menaçant l’hégémonie de Djibouti.
La liberté de mouvement de part et d’autre de la frontière doit permettre la réunion de deux peuples, liés par une histoire, une langue et une ethnicité communes, et de familles séparées depuis plus de 20 ans. Amnesty International a aussitôt appelé à la fin du service militaire illimité, qui était justifié à Asmara par l’état de guerre avec l’Ethiopie et qui a provoqué l’émigration de centaines de milliers de jeunes Erythréens.

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Huit propositions pour la relance économique de l’Algérie

Sun, 07/15/2018 - 12:44

Dr Abderrahmane Mebtoul.

Les batailles futures certes difficiles mais pas impossibles ayant d’importantes potentialités, pour le développement en Algérie face aux bouleversements géostratégiques mondiaux entre 2018/2030 irréversibles tant dans le domaine politique, militaire, économique qu’énergétique, seront conditionnées par la bonne gouvernance et la valorisation du savoir.

Dans le cadre des nouvelles mutations, l’Algérie doit utiliser à bon escient ses réserves de change et a des potentialités afin de surmonter cette conjoncture difficile du fait du faible niveau d’endettement. Evitons donc le tout satisfaction et le tout sinistrose facteur de démobilisation en proposant des solutions concrètes loin des théories abstraite, de déclarations irresponsables et l’activisme stérile.
D’ une manière générale il s’agit de replacer l’économie algérienne par rapport aux mutations énergétiques mondiales. Rappelons que l’OPEP représente moins de 33% de la production commercialisée, le quota Algérie étant de 1,2 millions baril/jour sur plus de 30 millions. L’Arabie saoudite a des réserves de pétrole de 297 milliards de barils avec des réserves de change de près de 800 milliards de dollars, et inclus les pays du golfe totalisent plus de 60%, et 67% se faisant hors OPEP, étant impossible à l’heure actuelle de parler d’un OPEP gaz du fait que les canalisations représentent plus de 70% de la production commercialisée mais seulement d’une entente entre les producteurs.
Face aux mutations énergétiques mondiales dont l’efficacité énergétique prévue d’environ 30% de l’entrée en force de nouveaux producteurs, l’Algérie perd de plus en plus de part de marché arrivant à peine à exporter 50/55 milliards de mètres cubes gazeux, perte de 32% de part du marché européen en 10 ans assistant à une décroissance en volume physique depuis 2008. Le gaz algérien qui, dans les années 90, représentait 16% des besoins européens a reculé à 7 ou 8 %, loin proche du Qatar 8%, et loin derrière la Norvège 19% et la Russie (24 %) ambitionnant d’atteindre 30% malgré les tensions en Ukraine. Il y a lieu de tenir compte
– de la crise vénézuélienne première réserve mondiale de pétrole en semi-faillite,
– d’un éventuel accroissement des exportations éventuel de la Libye tant pour le pétrole léger comme celui de l’Algérie, réserves 48 milliards de barils , que le gaz ( 1500 milliards de mètres cubes gazeux non encore utilisées contre environ 3000 pour l’Algérie),
– de la stratégie russe ayant environ de 45.000 milliards de mètres cubes de gaz traditionnel de gaz, de la stratégie gazière du Qatar (15.000 milliards de mètres cubes de réserves en gaz),
– des exportations de l’Iran vers la Chine et l’Inde à cause des sanctions US mais à un prix inférieur à celui du marché pour contourner l’embargo ayant plus de 35.000 milliards de mètres cubes traditionnel de gaz
– dans un proche avenir avec la stabilisation au Moyen orient qui s ‘annonce de l’Irak 140 milliards de barils de réserve à un coût inférieur à 20% par rapport à ses concurrents, de l’entrée du Mozambique 3ème réservoir d’Afrique,
– de la découverte en méditerranée orientale de plus de 20.000 milliards de mètres cubes gazeux expliquant les tensions géostratégiques dans cette région et la réunion récente pour la résolution du confit en Syrie,
– la révolution du pétrole/gaz de schiste américain qui en 2016/2017 après l’aval du congrès ont commercialisé en Europe,
– une croissance mondiale timide notamment des pays émergents dont la Chine.
Ainsi, l’Algérie risque de se trouver confrontée à une forte concurrence expliquant également les sous utilisation des canalisations notamment celui du Transmed et où bon nombre de fournisseurs poussant actuellement l’Algérie à réduire ses prix. Quelles réponses pour éviter les impacts de la chute des cours du pétrole de 1986, sur la société algérienne : crise financière, crise économique, crise sociale et crise politique, cessation de paiement fin 1993 et rééchelonnement en 1994. Sonatrach, autant que Sonelgaz, a besoin d’un nouveau management stratégique afin de réduire ses coûts devant se concentrer sur ses métiers de base évitant la dispersion dans diverses activités. L’Algérie doit d’ores et déjà repenser son modèle de consommation énergétique devant s’orienter vers la transition énergétique et donc vers un Mix énergétique.

1.-Au préalable, je fais trois constats
Premièrement, la politique socio-économique depuis l’indépendance politique rentrant dans le cadre du programme de Tripoli a été menée exclusivement par l’Etat avec plusieurs variantes De 1965 à 1979, avec une orientation exclusive vers l’investissement productif. Celle-ci s’est effectuée autour de l’Etat omniprésent sur l’ensemble du cycle: planification, financement, réalisation de l’investissement et production. De 1980 à 1990 orientée essentiellement vers les infrastructures BTPH et les activités commerciales. De 1991 à 2000, du fait de la situation particulière qu’a connu l’Algérie avec l’avènement du terrorisme et la cessation de paiement on ne peut à proprement parler de politique de développement mais avec la cessation de paiement des ajustements macro-économiques et macro sociaux extrêmement douloureux du fait des exigences du FMI. Et de 2000 à 2017 du fait que la demande sociale a été compressée et des destructions massives entre 1990-2000, une politique orientée essentiellement vers les infrastructures.
Deuxièmement, paradoxalement, les paramètres macro-économiques de l’Algérie apparaissent comme positifs mais éphémère sans réformes structurelles Car, les tendances relatives aux grands agrégats révèlent une macro-économie sous contrôle relatif fonction des aléas de la rente des hydrocarbures qui représente 97/98% des exportations totales. C’est que l’Algérie tente difficilement sa transition d’une économie publique vers une économie plus libérale. Et le comportement actuel est de type «semi-rentier» et ne recherche pas la réforme en profondeur de l’économie.
Aussi, en dépit de certaines réformes timides –paradoxe plus le cours des hydrocarbures est faible plus on ressent le besoin de réformes, et ralentit lorsque le cours est élevé qui fait que le salaire au sein certaines branches est déconnecté de la productivité du travail avec la dominance des emplois rentes et des fonctionnaires. La rente pétrolière génère plusieurs effets pervers de l’économie à son seul profit, ce qui renforce encore davantage la monoculture énergétique du pays. L’économie algérienne reste donc encore une économie essentiellement publique devant dédiaboliser le secteur privé local et international supposant une mutation culturelle.

Car l’héritage socialiste est fortement présent dans la philosophie et les pratiques de la vie économique et sociale et dans celui de la pérennité de l’entreprise publique, qui a pourtant des cadres de valeur, dans la majorité des cas, n’est pas soumise à l’efficacité économique pour des considérations politiques. Par ailleurs une partie de l’industrie publique est largement obsolète et concentre des pertes totales malgré des assainissements répétés, nécessitant sa restructuration et sa modernisation. Globalement le secteur industriel représente moins de 5% du PIB malgré de nombreux codes d’investissements et de nombreuses organisations de l’indépendance politique à nos jours, faute de vision stratégique devant investir au sein de sous segments de filières internationalisées.
Si les ressources du pays sont significatives, elles sont basées sur des rentes qui contribuent à anesthésier les volontés de changement et les entreprises privées sont présentes surtout dans le secteur des services avec prédominance du commerce de détail, dans les petites entreprises de BTPH et du secteur manufacturier traditionnel. Excepté les hydrocarbures, de certains segments des télécommunications, de quelques sociétés mixtes, le secteur étranger productif est marginal. Paradoxalement, l’Algérie fait alors massivement appel à l’assistance technique et aux firmes étrangères( entre 10/11 de dollars de services par an entre 2010/2017) en même temps qu’elle les encadre dans le cadre de la règle des 49/51% instauré par la loi de fiances 2009, généralisée aux banques en 2010.
Troisièmement, la gestion actuelle du commerce extérieur, héritée du système passé entrave le fonctionnement de l’industrie, y compris à l’exportation .On décèle plusieurs facteurs bloquants. Le poids historique de la lourdeur bureaucratique caractérise l’ensemble des organismes qui interviennent dans le cycle de la vie de l’entreprise est une entrave constante au fonctionnement efficient de celle-ci. Ceci est probablement aggravé par un système judiciaire lent, peu transparent et non adapté à une économie moderne.

Le modèle à dominance étatique à taux d’intégration verticale élevé va à l’opposé des nouvelles mutations mondiales. Les lourdeurs bureaucratiques (délais de négociation et de mise en place) et l’incertitude juridique (taux douaniers, fiscalité, réglementations) ont encore renforcé l’image d’un marché difficile et fermé, isolant l’Algérie des nouvelles mutations mondiales. L’objectif de protection de l’industrie naissante a généré une gestion bureaucratique des procédures d’importation qui est devenu un terreau pour de nombreuses praiques non conformes.
L’OMC représente 97% du commerce mondial et plus e 85% de la population mondiale après l’adhésion de la Russie et de l’Arabie Saoudite- l’Algérie pouvant profiter des accords de Doha qui prévoit une période de transition pour mettre à niveau son potentiel économique. L’adhésion de l’Algérie à l’OMC serait un signal fort pour simplifier ce système obsolète mais les habitudes prises ont généré des monopoles lucratifs et puissants qui seront lents à disparaître ou à contourner. Les formalités de contrôle des changes restent encore largement interprétées par le personnel des banques qui garde la nostalgie de la puissance de son rôle de contrôleur.
Concernant l’investissement étranger, les multinationales recherchent classiquement des avantages comparatifs pour produire de façon compétitive pour un marché local solvable mais aussi vers un marché régional et/ou mondial, en intégrant leurs capacités commerciales et productives, d’où l’importance de l’intégration du Maghreb pont entre l’Europe et l’Afrique où l’Algérie pourrait trouver des avantages comparatifs. Or la majorité des rapports internationaux 2010/2017 notent un climat des affaires bloquant les initiatives créatrices, que l’économie algérienne demeure dominée par l’État, notamment avec la règle 49/51% qui contrairement à certaines affirmations démagogiques n’a pas permis de renforcer l’indépendance économique (doublement de la valeur des importations depuis 2009), protège des intérêts de rente, cette règle étant déficiente en matière d’efficacité économique, devant imaginer d’autres critères, balance devises, technologique et managériale positive pour l’Algérie et pour les PMI/PME instaurer la minorité de blocage(pour plus de détail sur ces rapports -voir notre contribution sur www.algerie1.com). Dès lors que faire ?

2.- J’émets huit propositions
Proposition 1: réorganiser les corps d’Etat. Les transferts de compétences de l’État vers les collectivités territoriales doivent être accompagnés d’un abandon effectif de la mission correspondante par les services de l’État et du redéploiement de l’intégralité des agents de l’État concernés, pour éviter les doublons entre les actions de l’État et des collectivités territoriales. Dans le cadre de la réforme des grands corps de l’Etat, les grands corps d’inspection – économique, financier et technique doivent être regroupés selon des lignes de métiers correspondant aux exigences de l’économie moderne : finances, énergie, infrastructures numériques, santé,. La réforme des partenariats public-privé pourra offrir un cadre juridique complémentaire aux formes classiques (concessions de service public, bail emphytéotique). L’État devra ainsi concentrer au niveau régional l’essentiel de ses cadres décentralisés.
A terme, une loi organique devra fixer le nombre de ministres au nombre d’une douzaine au minimum et d’une vingtaine au maximum. Un gouvernement pourra ensuite compter autant de ministres délégués et de secrétaires d’État que souhaité. Il est essentiel de limiter le nombre de ministères et le nombre de compétences partagées entre ministres afin de réduire les procédures interministérielles inutiles. le développement futur de l’Algérie, devra reposer sur l’initiative locale pour protéger à la fois l’environnement et initier des activités productives notamment non polluantes, car toute action centralisatrice est vouée à l’échec sans implication des acteurs locaux. Je propose de créer un institut national d’études du territoire littoral. Cela doit entrer dans le cadre d’une réelle volonté politique de décentralisation, à ne pas confondre avec la déconcentration, qui induit une bureaucratie locale plus néfaste que la bureaucratie centrale. L’on pourrait imaginer une véritable régionalisation économique, à ne pas confondre avec l’avatar négatif du régionalisme.
Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international

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L’Iran envoie un signal « radioactif » à l’Europe

Sun, 07/15/2018 - 12:42
Le leader suprême iranien Ali Khamenei a déjà ordonné à l’Organisation iranienne de commencer les préparatifs de l’élargissement de l’enrichissement de l’uranium. Il a pourtant précisé que ce projet ne serait mis en œuvre que dans le cas ou les autres pays signataires de l’accord – la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne – ne seraient pas en mesure de garantir à la République islamique les avantages économiques prévus par ce texte. « Le projet de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique d’élargir l’enrichissement d’uranium reste dans le cadre du Plan d’action global commun, et il n’y a donc aucune violation, estime Vladimir Sajin, directeur de recherches de l’Institut des études orientales de l’Académie des sciences de Russie. Pourquoi agissent-ils ainsi? Je pense qu’ils veulent envoyer un message aux Européens. Le sort du Plan a été remis en cause. Les Américains envisagent de lancer la mise en œuvre des sanctions le 6 août, mais il est possible de trouver des solutions avant cette date. L’Europe – notamment la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne – veut des échanges économiques et des relations normales avec l’Iran, mais on ne sait pas si elle sera en mesure de résister à la pression américaine. A mon avis, les Iraniens l’ont fait pour rappeler aux Européens que s’ils cédaient, le Plan s’écroulerait et l’Iran rétablirait son programme nucléaire ». Dans tous les cas, les sanctions unilatérales des États-Unis se sont avérées suffisantes pour que les entreprises européennes décident de quitter le marché iranien. Ainsi, le constructeur français PSA Group a lancé les préparatifs de son retrait de la République islamique. Selon les données de l’entreprise, elle avait commercialisé 444 000 automobiles en Iran en 2017. Le ministre français de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a déjà prédit que ces limitations unilatérales de la part des États-Unis influeraient directement sur un nombre d’entreprises françaises et européennes collaborant avec l’Iran. Selon lui, « cela transforme l’Amérique en gendarme économique du monde », ce qui est « absolument inacceptable » à ses yeux. Le Premier ministre israélien veut lui aussi persuader l’Europe des avantages du renoncement au « deal » nucléaire iranien. Il a même lancé cette semaine une tournée européenne consacrée à ce problème. Lors de la conférence de presse suite à ses négociations avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, il a notamment déclaré qu’en cas de mise en œuvre du Plan d’action global commun, Téhéran aurait assez d’uranium pour créer des armes de destruction massive.

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Portes ouvertes sur l’Ecole supérieure de l’administration militaire d’Oran

Sun, 07/15/2018 - 12:37

La manifestation «Portes ouvertes» sur l’Ecole supérieure de l’administration militaire (Esam) d’Oran, lancée jeudi, permet aux visiteurs de découvrir les différentes spécialités assurées par cet établissement relevant de la 2ème Région militaire. Le commandant de l’Esam, le général-major Hamid Meftah, dans l’allocution qu’il a prononcée, a estimé que cette manifestation est une opportunité pour mettre en exergue les missions dévolues à l’établissement qui forme des officiers de l’active et faire connaître les différentes spécialités qu’elle assure et les installations pédagogiques, sportives et culturelles dont elle dispose. Le même responsable a déclaré que ces «portes ouvertes» sont un prélude à l’opération d’inscription et d’incorporation au sein de l’école, devant être lancée dès la proclamation des résultats de l’examen du bac 2018. Cette opération se fera par le biais d’un site Internet qui «facilitera les inscriptions et assurera une égalité des chances aux candidats désirant rejoindre l’école», a-t-il ajouté.

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Ould Abbès à partir de Aïn Defla: « La Présidence n’est pas un bien vacant »

Sun, 07/15/2018 - 12:33

Par Mohamed Boufatah.

«Le FLN agréera toute décision prise par le président de la République…»

Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès a affirmé hier, lors de sa conférence de presse tenue en marge d’une rencontre régionale des cadres du parti tenue à Aïn Defla que «le président de la République n’a pas encore pris la décision de se présenter ou non à l’élection présidentielle de 2019». «Nous avons saisi le président de la République par un long courrier avec les motions de soutien des 48 wilayas et des 120 mouhafedhs, au nom des 700 000 adhérents, pour exprimer le souhait de toute la base militante de voir le président poursuivre sa mission à la tête de l’État. Le courrier lui est parvenu, le dernier mot lui revient. Il n’a pas encore répondu…», a-t-il déclaré devant les cadres du parti des wilayas de Aïn Defla, Médéa, Tipasa et Chlef. «Si le président décide de se présenter, nous allons le soutenir et lui faire campagne. S’il prend une autre décision, nous allons l’exécuter parce que nous ne voulons pas faire un saut dans l’inconnu après 2019», a-t-il encore ajouté. D’après le patron du vieux parti, «quelque 27 formations politiques et organisations de masse, ont exprimé leur souhait de faire de l’actuel chef de l’Etat, un candidat du consensus». Il a rappelé que le FLN a été le premier parti à demander au président, en mars et avril derniers, «de continuer sa mission dans l’intérêt du pays et dans l’intérêt général». «Nous avons été suivis par l’Ugta, le RND, le TAJ, l’ANR, les organisations estudiantines et les enfants de chouhada. C’est notre initiative mais le FLN n’a pas le monopole. Il faut qu’il y ait un consensus. «Le président de la République est le président du FLN, mais il est aussi le président de tous les Algériens. Il ne sera pas le candidat du FLN. Nous avons donc espoir pour qu’il y ait un consensus. Mais le dernier mot revient au président», a-t-il insisté. Ould Abbès semble réajuster son discours: «Bouteflika est le président du parti, mais il est aussi le président de tous les Algériens», a-t-il indiqué. «Nous parlons de la poursuite de la mission du président. Sans monopole de notre part, nous ferons un travail collectif autour d’un candidat du consensus», a-t-il indiqué.
S’il a toujours revendiqué la place de locomotive, le SG du vieux parti, semble changer de ton. «Que les choses soient claires, le FLN ne prétend pas avoir un quelconque monopole sur la scène politique, car nous sommes égaux et partenaires avec d’autres partis sur cette initiative de candidat du consensus»,
a-t-il également soutenu. Il a ajouté que «l’époque des alliances était révolue». En fait, l’autre message qu’a voulu délivrer hier Ould Abbès est relatif aux sénatoriales prévues en décembre prochain. «Le FLN accorde un intérêt particulier aux sénatoriales pour donner la majorité parlementaire à la chambre haute, au président», a-t-il soutenu, en faisant remarquer. que «l’ère du népotisme ou des désignations arbitraires y afférents est révolue», en faisant allusion à la montée au créneau d’anciens membres du bureau politique, qu’il avait limogés, il a fait observer qu’«au sein du FLN, nous n’avons pas tendance à regarder dans le rétroviseur dans le but de dénigrer les gens».
Il a lancé qu’«au FLN, nous ne présentons qu’un seul candidat. Celui qui veut mettre le burnous du FLN pour nous faire le coup comme en 2004, c’est terminé! J’ai entendu dire que dans une wilaya, pas loin d’ici, l’un d’eux a présenté à un groupe, «le futur président de la République». La présidence de la République n’est pas un bien vacant. Elle n’est pas un souk el fellah ni un prisunic», a-t-il indiqué. M. B.

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De bons chiffres pour les premiers mois de 2018

Sun, 07/15/2018 - 12:25

Par Lakhdar. A.

Le groupe Sonatrach a enregistré à l’exportation une hausse de 14,3% de son chiffre d’affaires qui est passé de 14 milliards de dollars entre janvier et fin mai 2017 à 16 milliards de dollars durant la même période de 2018, alors que la fiscalité pétrolière a atteint 1.190 milliards de dinars à fin mai 2018 contre 995 milliards de dinars durant la même période de 2017, en hausse de 20%.

Ces indications ont été données lors d’une Journée d’information sur le bilan énergétique national, jeudi à Alger, par le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, cité par l’APS. Quant à l’activité d’exploration, le ministre a précisé que 17 nouvelles explorations ont été enregistrées à fin mai 2018 contre 14 à fin mai 2017, ce qui confortera les réserves en pétrole et en gaz. On sait, d’après un communiqué diffusé au début de ce mois par Sonatrach que ce groupe a réalisé un montant global des investissements en Algérie de 8,2 milliards de dollars équivalents, en 2017, dont 87% concernent le développement des activités d’exploration et de production d’hydrocarbures.
Autre chiffre significatif : le groupe a réalisé un résultat net de l’exercice de 326 milliards de dinars, en augmentation de 57% par rapport à 2016. Sonatrach a précisé que son Assemblée générale ordinaire, tenue en juin dernier pour examiner le bilan d’exécution du budget annuel, le rapport de gestion, les états financiers et le rapport des commissaires aux comptes, a approuvé les comptes sociaux clos au 31 décembre 2017. D’autre part, selon la même source, les travaux d’exploration, en effort propre, ont permis de mettre en évidence 33 découvertes d’hydrocarbures dont le potentiel est en cours d’étude pour évaluer les réserves en place et leur commercialité, a souligné Sonatrach.
Quant à la production primaire d’hydrocarbures, elle a été de 196,5 millions de TEP, en augmentation de 2,18% par rapport à 2016. Cette augmentation est liée à la progression de la production de gaz naturel, selon l’explication fournie par Sonatrach. Rappelons que les exportations d’hydrocarbures, tous produits confondus, ont été de 106,2 millions de TEP en 2017, correspondant à un chiffre d’affaires de 33,2 milliards de dollars.
Quant aux ventes d’hydrocarbures sur le marché national, elles ont été de 50,1 millions de TEP, pour un chiffre d’affaires de 253,5 milliards de dinars, soit une baisse de 1,24 milliard de dinars par rapport à l’année 2016. Pour ce qui est des importations de carburants effectuées pour combler le déficit de l’offre nationale, leur volume a été de 3 millions de tonnes pour un montant de 1,6 milliard de dollars. Selon Sonatrach, ces importations des carburants ont connu une baisse grâce à la réhabilitation des raffineries de Skikda et d’Arzew. Pour arrêter le recours à ces importations, et en attendant la réalisation de nouvelles raffineries de pétrole brut, Sonatrach rappelle avoir engagé, depuis février 2018, une opération de processing de pétrole brut.
Concernant le montant global de la fiscalité pétrolière versé par Sonatrach au Trésor public, il s’est chiffré à 2.228 milliards de dinars, soit une augmentation de 20% par rapport à l’exercice 2016 (rappelons que ce même indicateur -la fiscalité pétrolière- a été de 1.190 milliards de dinars à fin mai 2018). Sonatrach s’est assigné, dans sa nouvelle stratégie pour la période 2020/2030, des objectifs ambitieux qui exigent une conjugaison de tous les efforts pour les atteindre.

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Redoutant une envolée des cours du pétrole: Washington relance la « guerre » des prix

Sun, 07/15/2018 - 12:24

Par Mohamed Touati.

Ils n’excluent pas avec d’autres pays occidentaux de recourir à leurs réserves stratégiques pour faire baisser les cours de l’or noir jugés trop élevés pour leurs économies.

Une croisade contre le baril? Ce n’est pas exclu. Son niveau actuel n’arrange toujours pas la première puissance mondiale. Le Brent, qui a pourtant laissé des plumes, pointe à plus de 75 dollars. Un seuil qui peut être satisfaisant pour les pays producteurs Opep-non Opep, mais pas au point de rallier à leur cause les pays consommateurs, à commencer par les Etats-Unis qui redoutent une envolée des cours du pétrole.
Ils n’excluent pas avec leurs partenaires occidentaux de recourir à leurs réserves stratégiques pour les faire baisser car jugés trop élevés pour leurs économies. Ils prendraient même la tête de cette «coalition» encore en gestation. «Les Etats-Unis et des responsables occidentaux envisagent d’avoir recours aux réserves stratégiques de pétrole si une augmentation de la production par l’Arabie saoudite et les pays de l’Opep ne suffisait pas à contenir la hausse des prix de l’or noir», rapporte le Wall Street Journal. Le président américain avait sollicité Riyadh pour compenser les productions iranienne et vénézuélienne frappées d’embargo suite aux sanctions qu’il a décrétées contre ces pays et les menaces proférés contre ceux qui les transgresseraient.
Donald Trump a appelé le roi Salmane d’Arabie saoudite pour lui demander d’augmenter la production de 2 millions de b/j pour y faire face. «Je viens de parler au roi saoudien Salmane et j’ai demandé à l’Arabie saoudite de relever sa production pétrolière jusqu’à peut-être deux millions de barils pour compenser les pertes causées par les troubles et les dysfonctionnements en Iran et au Venezuela… Il l’a accepté», avait écrit le dirigeant américain sur sa page Twitter. Le O.K. du souverain saoudien est loin d’être acquis. Comme il ne peut résoudre à lui seul l’équation du locataire de la Maison-Blanche. Les spécialistes confirment. «Il ne faut pas oublier que l’Arabie saoudite n’a pas promis de déployer la totalité de ses 2 millions de barils quotidiens, et que même s’ils le voulaient, il leur faudrait plusieurs mois pour produire à ce rythme», a indiqué Tamas Varga, analyste chez PVM. Il faudra ajouter à ce paramètre, une offre qui s’annonce en déclin alors que les Etats-Unis ont menacé de sanctions les importateurs de pétrole iranien à partir du mois de novembre. Pas seulement. «Ces risques viennent s’ajouter à une industrie vénézuélienne en baisse constante tandis que des problèmes d’infrastructures empêchent le pétrole du Sud des Etats-Unis et du Canada d’atteindre le marché international», ont prévenu les analystes de Morgan Stanley, qui soulignent que le marché «épuise ses capacités de production sans augmenter son niveau réel d’extraction».
Ce sont tous ces indicateurs qui ont été pris en considération par les responsables US pour agiter le spectre des réserves stratégiques, qui constituerait la réponse adéquate à leur souci. «L’administration Trump débat activement sur la question de piocher dans les réserves stratégiques du pays, selon des personnes proches du dossier», assure le Wall Street journal. «Les discussions font partie d’un effort plus large pour s’assurer que les marchés pétroliers restent bien approvisionnés dans un contexte de ruptures de production à travers le monde et d’un accroissement de la demande mondiale», affirme le quotidien économique américain.
Certains conseillers de Donald Trump sont fermement opposés à cette idée, ses collaborateurs entendent surtout avoir différentes options ouvertes, croit savoir l’influent média de la presse spécialisée américaine. La conjoncture actuelle au moins à moyen terme semble plutôt favorable à une hausse des prix du pétrole.
L’Agence internationale de l’énergie, bras énergétique armé des pays de l’Ocde, a fait état dans un rapport, cette semaine, que les risques de perturbations de la production mondiale sont avérés. L’hypothèse d’une «croisade» contre le baril s’esquisse. Donald Trump serait à la manoeuvre. Ce qui laisse penser que tous les coups sont permis dans cette «guerre» des prix qui ne dit pas son nom.

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Vidéo : Ali Haddad au domicile de Matoub Lounès

Sat, 07/14/2018 - 22:39

Le président du (FCE), Ali Haddad a assisté ce samedi, à la cérémonie d’ouverture de la fête de la poterie d’Ath Khir à Mekla, Tizi Ouzou. En cette occasion Ali Haddad a également visité le domicile du chanteur Lounès Matoub où il s’est entretenu avec sa mère ainsi que sa sœur Malika Matoub.

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