Rabah Mokhtari
Les unités de la Gendarmerie nationale ont traité 125 affaires relatives à l’exploitation illégale des plages à travers les 14 wilayas côtières du pays, a indiqué, avant-hier mardi, le Commandement général de cette institution républicaine.«Dans le cadre de l’application du plan de sécurisation de la saison estivale pour la présente année, près de 240 affaires ont été traitées à travers 14 wilayas côtières, par les unités de la Gendarmerie nationale, durant la période s’étalant du 1er juin au 22 juillet», a-t-on affirmé de même source. Outre l’exploitation illégale des plages, les mêmes services de la GN se sont penchés sur l’exploitation des parkings et des colonies de vacances. «Les unités de la Gendarmerie nationale ont traité, à travers 14 wilayas côtières, 237 affaires dont 125 relatives à l’exploitation illégale des plages, 53 affaires relatives à l’exploitation illégale des parkings, en plus de 59 affaires concernant l’exploitation illégale des colonies de vacances», détaille la même source. Le plus grand nombre d’affaires traitées, a poursuivi la Direction générale de la gendarmerie nationale, a été enregistré à Oran (63), suivie d’Annaba (41) et Tipaza (38).
«A la période indiqué, les unités de la GN ont procédé à la saisie de 1 444 parasols, 828 tables, 2 497 chaises et 38 tentes ainsi que l’arrestation de 37 personnes», a précisé la même source. La GN, a ajouté encore la même source, poursuivra les efforts consentis pour garantir un été sécurisé, à l’ensemble des estivants, en particulier, en application du plan spécial mis en œuvre, à l’occasion de la saison estivale 2018, et la préservation de la tranquillité et la sécurité publique pour les citoyens et leurs biens, d’une manière générale, mission essentielle et permanente de l’institution. Le Commandement général de cette institution républicaine, rappelle, enfin, que le Numéro vert 10.55 et du site de la pré-plainte ‘PPGN’ restent à la disposition des citoyens pour demander de l’aide, du secours et pour pouvoir informer.
Les citoyens peuvent également se renseigner sur l’état des routes et ce qui peut y survenir en consultant le site tariki.dz», selon la même source. En 2017, avec la création de nouvelles unités pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, le taux de couverture sécuritaire par les unités de la Gendarmerie nationale (GN) a atteint 86,82%. Alors que le territoire de compétence de la GN représente 92% du territoire national et comprend particulièrement les zones rurales et suburbaines, représentant environ 54% de la population, rappelle-t-on encore.
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L’élection du nouveau président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) sera reportée pour novembre prochain, sachant que ce dernier n’a toujours pas obtenu d’agrément pour se transformer en syndicat.
Selon des sources, les 22 membres sur 30 que compte le conseil exécutif du Forum, ayant participé il y a quatre jours à une réunion de travail, ont été frappés de stupéfaction en apprenant du patron du FCE, Ali Haddad qu’aucun agrément n’a été octroyé à cet organisme qui envisage de changer de statut et devenir un syndicat. La demande d’obtention d’agrément a été formulée voici huit mois.
Les membres attendent en effet leur agrément pour procéder à l’élection en novembre prochain du nouveau patron du Forum qui, rappelons-le, a vu le jour en 2015.
Il est utile de noter que le vote serait exclusivement réservé à seulement 110 membres sur un total de 1.500 membres affiliés au FCE, entre autres les délégués des wilayas, des membres du conseil exécutif et des représentants de “Jil’FCE”.
Une décision qui n’a pas manqué de susciter le courroux de certains hommes d’affaires, d’autant plus qu’il ait été décidé lors de l’assemblée générale tenue en janvier dernier la révision du règlement intérieur du Forum de sorte de verrouiller le jeu pour permettre à Ali Haddad d’être réélu sans difficulté.
Par ailleurs, le FCE a convoqué ses membres afin de s’acquitter des frais du renouvellement de leurs adhésions annuelles qui varient entre 20 et 100 millions de centimes, et c’en fonction du volume de l’entreprise et de son chiffre d’affaires, et entre 2 à 5 millions de centimes pour les membres de Jil’FCE.
Imène Kimouche / Traduit par: Moussa. K.
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L’ouverture de la cérémonie du festival du Rai de Sidi Bel Abbes a été perturbée par les manifestations des habitants de la ville. En effet ces derniers se sont déplacés vers la maison de la culture de la ville, pour marquer leur refus catégorique face au festival du Rai, ils se sont regroupés pour accomplir la prière du Maghreb.
Les services de sécurité ont empêché les manifestants de s’approcher de la salle réservée aux travaux d’ouverture de cet événement culturel qui a lieu chaque année. Selon des sources locales, de nombreux meneurs de cette action de protestation ont été arrêtés par les forces de l’ordre et conduits aux commissariats de la ville.
Ainsi les manifestants ont fini par se retirer des lieux. Vers 21h45, le public commençait arriverau festival.
Sur les réseaux sociaux, l’action a suscité des réactions divergentes. Certains soutiennent la tentative d’empêchement du festival du raï sous prétexte socioéconomique. D’autres internautes déplorent le recours à la violence et l’intimidation pour empêcher des Algériens de se rendre dans une salle de spectacles, selon ces derniers il s’agit d’une atteinte aux droits culturels des populations.
LDJ. Sarah
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Par Khelifa Litamine
Le Groupe mécanique AGM (Algerian Group of Mechanics) se lance dans l’exportation en réussissant à placer ses produits sur le marché Tunisien et Nigérien, alors que d’autres opérations d’exportations sont prévus vers l’Europe et l’Afrique en faisant appel au concours de ses partenaires.
La première opération d’exportation est destinée vers la Tunisie, avec une quantité de douze (12) tonnes de produits de fixation en boulonnerie de haute résistance utilisés dans les assemblages, produits fortement sollicités dans le secteur de la charpente métallique. Cette opération est réalisée grâce à sa filiale ORSIM a indiqué un communiqué du ministère de l’industrie et des mines.
S’agissant de la seconde opération d’exportation vers le Nigéria, le GAM a pu placer des moissonneuses batteuses grâce au concours de son partenaire finlandais SAMPO ROSENLEW, une opération qui est effectué par sa filiale SAMPO Algérie, avec le
Par ailleurs, le groupe public AGM devrait concrétiser avant la fin de l’année en cours, d’autres opérations portant sur l’exportation avec le concours du partenaire LIEBHERR qui est prêt à recevoir sur ses usines en Europe des organes mécano soudés très complexe et de forte valeur ajoutée destinés au travaux publics ( pelles et bulldozers).
Toutefois, le communiqué précise que, le groupe prévoit l’exportation avec le concours du partenaire espagnols EUROPACTOLR d’engins de compactage 12 à 20 tonnes destinés à des pays africains.
Pour rappel, le groupe GAM a pu réaliser durant l’année 2017, un chiffre d’affaires de 30 milliards de dinars pour 2018, et le groupe table sur une progression de 67% de son chiffre d’affaires passant à environs 50 milliards de dinars en cela après le règlement de problèmes lié au dispositif de soutien aux agriculteurs acquéreurs de matériel agricoles et aux mesures prises par le groupe en 2017, notamment l’opération de redéploiement d’activité de certaines filiales et le développement de certains produits.
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Par Arezki Benali
Un prolongement des délais de paiement au profit des entreprises algériennes par les fournisseurs étrangers, permettrait à l’Algérie de gagner près de 5 milliards de Dollars de BFR (besoin de fond de roulement) en 2018, prévoit une étude du leader mondial de l’assurance-crédit «Euler Hermes», publiée le 31 juillet dernier.
Dans son étude intitulée «Let Africa enter its belle époque» (laissons l’Afrique entrer dans sa belle époque), Euler Hermes a plaidé pour un allongement des délais de paiement en Afrique au profit des entreprises africaines, ce qui boosterait la croissance économique du continent.
«Le potentiel économique de l’Afrique en tant que marché est incontestable et présente un avenir encore plus attrayant. Il y a un besoin de financement qui est élevé, en particulier dans le domaine des infrastructures. Mais le développement est jusqu’ici plutôt lent», relève-t-on dans l’étude.
A cet effet, l’Assureur-crédit a indiqué que «de nouveaux instruments de financement supplémentaires pourraient considérablement développer le potentiel économique». Ainsi, il est proposé aux fournisseurs des pays africains de prolonger d’un mois les délais de paiement, au lieu d’exiger les paiements à comptant ou à l’avance, ce qui permettrait la libération de 33.5 milliards de Dollars de BFR.
«Si les fournisseurs étrangers de biens et services accordaient un délai de paiement de 30 jours aux entreprises africaines, plutôt que de leur demander un paiement au comptant ou en avance… cela libérerait 33,5 Mds USD de BFR additionnel pour les entreprises du continent africain en 2018. Un excédent qui pourrait par exemple être utilisé à des fins d’accroissement de productivité», estime Euler Hermes dans son étude.
64% des importations africaines sont payées à l’avance
En 2015, le leader mondial de l’assurance-crédit estimait que l’octroi d’un délai de paiement de 30 jours par les fournisseurs étrangers aux entreprises africaines libérerait 40 Mds USD de BFR. Depuis, la donne a changé : «un choc de matières premières a touché les pays africains riches en ressources, affectant leurs revenus liés aux exportations et réduisant leur capacité à financer leurs importations. Une situation qui a conduit à une réduction de -22% des importations africaines en valeur, de 800 Mds USD en 2014 à 623 Mds USD en 2016», rappelle Euler Hermes.
«En prenant en compte cette nouvelle situation commerciale, notre estimation passe à 33,5 Mds USD de BFR additionnel généré pour les entreprises africaines. Cette révision à la baisse résulte d’une réduction des importations africaines et d’une contraction des délais de paiement accordés par les fournisseurs étrangers (64% des importations africaines sont payées en avance) », explique Ludovic Subran, Chef économiste d’Euler Hermes, cité dans le docuement.
Pour les années à venir, Euler Hermes prévoit une croissance annuelle moyenne des importations africaines de +8%. «Si un délai de paiement de 30 jours était accordé aux entreprises africaines sur leurs importations, le BFR additionnel généré serait alors de 45 Mds USD en 2020. Le développement parallèle du financement commercial, facteur clé de confiance entre les agents économiques, est essentiel pour que le continent africain saisisse cette opportunité», lit-on dans l’étude.
Selon la même source, les montants qui seraient potentiellement libérés en cas de meilleures conditions de paiement octroyées aux entreprises africaines sont non-négligeables, et plus particulièrement pour certains pays. «Pour les pays exportateurs de pétrole (Algérie, Nigéria, Angola, Libye), un allongement des délais de paiement de 30 jours libérerait 14 Mds USD de BFR supplémentaire en 2018. L’Algérie gagnerait 5 Mds USD de BFR, soit 3% de son PIB, et la République du Congo 0,9 Mds USD, soit 11% de son PIB», précise le même document.
La moyenne mondiale de délai de paiement est de 66 jours
L’étude souligne que, la moyenne mondiale de délai de paiement est de 66 jours. «Appliqué, moins de la moitié pour l’Afrique serait suffisant pour provoquer un boom.», estime l’assureur-crédit.
Il souligne également que «les grandes firmes sont celles qui font le plus de retard pour payer leurs factures, alors que les entreprises africaines sont pressées de payer avant même de recevoir la marchandise. Plusieurs cas sont cités sur les délais de paiement sont très longs. En Chine 92 jours, en Grèce 89 jours, en Turquie et en Italie 83 jours chacun. «Les grands acteurs utilisent souvent leur position sur le marché et sont généralement des payeurs en retard, les petits n’ont parfois aucune autre option pour différer les paiements», note l’étude.
La même étude relève qu’en Afrique, si les entreprises étatiques peuvent différer leurs paiements, d’autres n’ont d’autre choix que de payer en espèces.
Elle estime que «les instruments traditionnels de financement, tels que le financement de la dette, le crédit ou l’investissement direct étranger, continueront à être une partie essentielle du financement en Afrique. Le paiement mobile via le Smartphone est également un pilier important du financement, mais pour les entreprises, les conditions de paiement prolongées, en particulier, offrent un énorme potentiel de croissance».
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Par Khelifa Litamine
Fimer, le géant mondial dans la production électrique et d’onduleurs pour systèmes photovoltaïques à grande échelle et des produits de soudure industriels, a signé un accord avec le groupe public national Elec El Djazair pour la construction en Algérie de systèmes photovoltaïques.
Le Protocole d’Accord entre la société italienne et le groupe industriel algérien « prévoit un programme de collaboration structuré, qui comprend la production et la mise en service de la centrale électrique Inverter pour la mise en œuvre du programme décennal de développement de l’énergie solaire lancé par gouvernement en mars dernier » indique un communiqué de Fimer, sans donné le montant du contrat.
Le partenariat avec Fimer fait partie du plan national du développement des énergies renouvelables, qui prévoit l’installation de 22 000 MW dans les 10-12 prochaines années, dont 13 500 MW de solaire photovoltaïque, pour lesquels une première étape de 4000 MW sera lancée dans les prochaines années avec un investissement de 4-5 milliards de dollars.
Selon, Ambrogio Carzaniga, président de Fimer, cet accord permettra à « notre groupe de devenir un leader de référence pour l’ensemble du programme d’énergie solaire en Algérie ». En effet, Fimer considère l’accord conclu avec Elec El Djazair comme une étape très importante pour accroître son activité en Afrique du Nord et dans le reste du continent, où il est déjà présent avec ses propres produits et / ou sociétés indirectement contrôlés également en Egypte, Zambie, Congo Brazzaville.
Pour rappel, Elec El Djazair est un groupe industriel entièrement contrôlé par l’Etat, qui regroupe, 19 filiales et 05 entreprises en participation minoritaire, spécialisées dans la production et la commercialisation de produits électroniques, électrodomestiques, électriques et de télécommunication, et dotée d’un réseau commercial couvrant une large partie du territoire national.
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Par Arezki Benali
Le Syndicat national des agences de voyages (SNAV), a dénoncé, ce mercredi 01 août 2018, l’acharnement de certains médias contre la destination Tunisie, qu’il a qualifié de campagne «insidieuse, inexplicable et honteuse».
«Depuis quelques jours, une campagne insidieuse, inexplicable et honteuse de certains médias, 2 ou 3, s’acharnement contre la destination Tunisie», a dénoncé le SNAV, dans un communiqué, signé par son président et expert en tourisme M. Said Boukhelifa.
Dans le communiqué publié aujourd’hui, le Syndicat des agences de voyages a rappelé que la Tunisie est une «terre hospitalière depuis notre révolution, vis à vis des algériens, qui sont toujours bien accueillis dans la rue et dans les hôtels tunisiens».
Selon le SNAV, les inconvénients qui surviennent sont provoqués par l’amateurisme et l’incompétence de certains opérateurs du tourisme algériens. «Il y’a, certes, des inconvénients mais provoqués de notre côté, par des pseudos agences de voyage, des bureaux d’affaire, des agences de communication et d’évènementiel, qui faute de professionnalisme criard, de compétences avérées, se complaisent à envoyer des nationaux, sans réservation et confirmation hôtelière écrite. Ils les attirent par des tarifs très bas défiant toute concurrence «loyale». En contrepartie, malheureusement nos pauvres compatriotes reçoivent logiquement à l’arrivée des prestations de bas de gamme, inacceptables .Et c’est toujours la faute à ces agents de voyages véreux, sans scrupules, qui doivent être annihilés et pénalisés», a dénoncé encore le SNAV.
«Le SNAV Algérie condamne fermement ces agissements néfastes qui portent des préjudices à nos concitoyens et à notre profession, il se démarque entièrement», a écrit le Syndicat dans son communiqué.
Le SNAV a ajouté «quant aux soit disant algériens qui sont mal reçus ou mal considérés dans les hôtels tunisiens, d’abord ils représentent 1% de ma masse, et c’est toujours de leur faute, de leur comportement. Les algériens, corrects plus nombreux, sont bien reçus et pris en charge. Eux-mêmes déplorent ce comportement indisciplinés des nôtres, de visu et in situ, dans les hôtels tunisiens».
Par ailleurs, a précisé le Syndicat «des nationaux ont des problèmes en Turquie et en Egypte à cause de ces pseudos agences de voyage ou bureaux d’affaires».
Le SNAV a illustré l’amateurisme des agences de voyages algériennes en rappelant un fait réel qui s’était déroulé fin 2017. «Et il faut bien souligner cette nouvelle authentique et accablante: Une agence de voyage algéroise, pour les fêtes de fin d’année 2017, envoya par bus sur Timimoune (1240KM au Sud -ouest d’Alger, une galère), un groupe de 40 nationaux composé essentiellement de femmes. Point de réservation à l’arrivée. Tout était complet, hôtels et campings sahariens. Tenez-vous bien, les femmes furent secourues par la protection civile qui les a hébergé chez elle, sur des lits de camp, quelques hommes faute de places, furent logés dans des cellules libres de la prison locale. Donc, le mal est en nous, nettoyons les écuries d’Augias d’abord, car le dicton chinois dit «Il ne faut pas montrer les fautes d’autrui avec un doigt sale!»
Le SNAV a informé dans son communiqué qu’il «saisira le ministère du tourisme pour une table ronde éradicatrice de ces fléaux qui ont tendance à enfler ces deux derniers étés».
Le Syndicat a conclu son communiqué en indiquant que «le nouveau SNAV, c’est le professionnalisme, l’éthique, le respect déontologique, le dévouement, pour la protection des intérêts de nos clients, de la corporation, et de la destination Algérie».
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Par Mohamed BOUFATAH
«L’activité commerciale a enregistré une baisse au premier trimestre 2018 chez les détaillants et les grossistes.»
Il ressort d’un sondage mené par l’Office national des statistiques(ONS) que l’activité commerciale a enregistré une baisse au premier trimestre 2018 chez les détaillants et les grossistes. Dans cette enquête-sondage, «cette baisse est signalée particulièrement par les commerçants des machines et matériels d’équipement ainsi que ceux de la droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumeries (Dqaemp)». L’enquête fait ressortir également que les prix d’acquisition des produits sont jugés «plus élevés» par près de 60% des grossistes et plus de 20% des détaillants. Les plus touchés sont ceux de l’agroalimentaire, de la matière première et des demi-produits, et ceux des machines et du matériel d’équipement. Par contre, le reste des commerçants a jugé les prix d’acquisition «plus stables».La plupart des commerçants sondés se plaignent «de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises et des délais d’approvisionnement».
Ainsi, plus de 69% des grossistes et près de 18% de détaillants concernés déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, sachant que les plus touchés sont ceux des machines et du matériel d’équipement et ceux de la Dqaemp. Aussi, près de 41% des grossistes et 17% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux de la matière première, des textiles et de la Dqaemp. Par ailleurs, «près de 57% de ces grossistes et plus de 75% de ces détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agroalimentaire, des combustibles et lubrifiants, et des machines et matériel d’équipement».
La plupart des grossistes et plus de 87% de détaillants enquêtés achètent leurs marchandises en première main. Le reste les achète en deuxième ou en troisième main, notamment ceux des textiles et ceux du commerce multiple.
De plus, «le taux de satisfaction des commandes en produits est supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés, selon l’opinion de plus de 67% de grossistes et de près de 64% des détaillants, notamment ceux de l’agroalimentaire, des combustibles et lubrifiants et de la matière première et demi-produits». En outre, la plupart des commerçants, grossistes et détaillants sondés, sont «satisfaits» de la qualité et du conditionnement du produit, précise l’ONS. Selon l’opinion des grossistes et détaillants enquêtés, la demande en produits persiste dans la tendance baissière au premier trimestre 2018. Cette baisse concerne beaucoup plus les industries agroalimentaires, la Dqaemp et les machines et le matériel d’équipement. Concernant l’état de la trésorerie, il est jugé «bon» selon plus de 23% des grossistes, particulièrement ceux de la matière première et des demi-produits.
Toutefois, il reste «moyen» selon près de 48% de grossistes et plus de 91% des détaillants enquêtés. Près de 30% des grossistes et plus de 10% des détaillants ont recouru à des crédits bancaires, sachant que près de 63% des grossistes et 93% des détaillants n’ont pas eu de difficultés à les contracter. Sur un autre plan, plus de 91% des grossistes et des détaillants disposent de leurs propres moyens de transport et la majorité n’a pas rencontré de difficultés de transport durant le 1er trimestre 2018.
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Par Walid Aït Saïd
Nous avons décidé de nous rendre au pays du Jasmin pour voir comment les Algériens étaient accueillis en Tunisie. C’est une véritable aventure, pleine de hauts et de bas, que nous avons vécue et que nous vous racontons dans ce reportage. Appréciez plutôt…
Les Algériens sont-ils devenus indésirables en Tunisie? C’est la question concernant plus de 2 millions de… touristes. En effet, nos compatriotes qui ont pris l’habitude d’«envahir» chaque été le voisin de l’Est s’inquiètent des informations qui circulent concernant le traitement que les hôteliers et les autorités tunisiennes leur réservent. Nous avons alors décidé de nous rendre au pays du Jasmin pour mener notre petite enquête. C’est en voiture, pour suivre le circuit d’un touriste lambda, que nous traversons la frontière. Après plus de huit heures de route sur une autoroute Est-Ouest pas encore terminée, qu’on arrive aux frontières algéro-tunisiennes. On appréhende cette fatidique étape et les heures d’attente qui vont avec! Mais première surprise, le poste frontalier d’Oum T’boul est presque vide. On y trouve une dizaine de personnes seulement en cette chaude matinée de juillet (10 h du matin, Ndlr) alors que l’année dernière à la même période et à la même heure, c’était l’enfer. Que se passe-t-il? «En fait, il y a les mesures prises par les douanes et la police des frontières pour que le passage des voyageurs soit rapide. Mais pas seulement! L’affluence des touristes algériens n’est pas aussi importante que les années précédentes», nous confie, Laïd, un chauffeur de taxi clandestin qui fait le transport entre Annaba et toutes les villes tunisiennes. «D’habitude, à cette période, c’est tous les jours que je traverse les frontières. Cette année, quand j’ai une course par semaine, je suis heureux», ajoute ce très sympathique quinquagénaire. Selon lui, il y a donc une baisse de l’affluence de nos touristes qui s’explique par beaucoup de facteurs. «D’abord, par la crise et la cherté de la vie. On n’a plus le même pouvoir d’achat que d’habitude, mais il y a aussi les histoires du mauvais accueil réservé aux Algériens qui sont relayés sur les réseaux sociaux», a-t-il souligné en refusant d’affirmer ou d’infirmer ces histoires. «Ce sera à vous de juger», a-t-il rétorqué. Après une dizaine de minutes, le «pafiste» crie notre nom et nous remet le passeport avec un large sourire et une gentillesse qui nous laissent bouche bée. C’est de même avec la sympathique douanière qui est tout aussi rapide et agréable. Côté tunisien, c’est presque pareil, mis à part avec l’un des policiers qui tentent de nous intimider avant que son supérieur n’intervienne et s’excuse. Le reste se passe sans encombre, l’enfer des douanes n’a finalement pas eu lieu…
La PAF, c’est presque parfait…
C’est bon, on foule enfin le sol tunisien! Ce que les vendeurs de puces téléphoniques nous le font bien comprendre. À la frontière, les opérateurs mobiles activant en Tunisie y ont installé des kiosques pour vendre leurs puces. Des jeunes sont chargés de les «fourguer» coûte que coûte. Ils n’hésitent pas alors à s’insulter entre eux, voire se battre pour un client. Une triste image qui montre la misère de ces pauvres jeunes qui n’ont pas d’autres ressources. Certains d’entre eux tentent même de vous arnaquer. C’est le cas d’une employée de la boutique Ooredoo Tunisie des frontières et son responsable qui ont tenu des propos indignes de représentants d’une entreprise internationale comme cet opérateur mobile. D’autres touristes algériens passés après nous, ont subi le même sort! Près d’une heure est perdue, mais surtout on est «cueillis» à froid dans un pays où l’on est censé venir passer des vacances.
Les appréhensions d’être devenus des «persona non grata» remontent à la surface! Ça s’annonce bien… On essaye de se calmer avec un bon pique-nique à Tabarka sur les magnifiques aiguilles, d’où l’on contemple la mer. Après une petite sieste, et un repos bien mérité, on est prêt à continuer notre aventure, se disant que c’était juste un petit couac comme il en arrive dans n’importe quel voyage. C’est les vacances, l’optimisme est de rigueur!
Les intimidations des policiers et des videurs!
La première étape de notre voyage commence à Tunis. Le groupe est partagé en deux, un au niveau de Aïn Zaghouan et l’autre au niveau de Gammarth, plus exactement à l’hôtel Phebus. Ce dernier est considéré comme le QG. Des allers-retours sont faits entre les deux quartiers de la banlieue tunisoise. Et il ne se passe pas un jour sans que l’on ne se fasse pas arrêter par la police. Quand c’est au niveau de la zone touristique de Gammarth où à la Marsa, ce sont des petits contrôles de routine avec des policiers très «pros». Aucun dépassement n’est enregistré. Ce n’est malheureusement pas le cas dans le centre ou au niveau des quartiers d’habitations tels que Ariana ou Aïn Zaghouan.
Les policiers font carrément dans la menace! Ils usent de propos très «limites», avant de tenter de vous «soutirer» de l’argent. Ils changent de discours et de comportement dès que l’on se présente comme journaliste, et partent illico presto. Mais quelle aurait été leur réaction si c’était des jeunes sans défense?
La question mérite d’être posée surtout que la police tunisienne était connue pour son respect envers tout ce qui est algérien. Mais cela semble avoir changé. Bien évidemment, il ne faut pas généraliser. Tout comme avec les chauffeurs de taxi où l’on a eu droit à des escrocs qui vous font le tour de la ville, ou d’autres qui ont carrément «bidouillé» leurs compteurs devenus plus rapides que Usain Bolt. Cependant, on a eu en parallèle des chauffeurs de taxis d’une gentillesse incomparable. Comme c’est le cas de ce sexagénaire qui s’est proposé, à 4h du matin, de nous prendre à six dans sa petite voiture sans aucun frais supplémentaire. «Montez tous les six, serrez-vous. Vous n’allez pas rester attendre un autre taxi sur cet axe à grande vitesse. Vous risquez de vous faire agresser, je préfère que l’on m’enlève mon permis de conduire que d’avoir votre agression sur la conscience», a-t-il poliment insisté. Mieux encore, il a refusé le pourboire devenu presque obligatoire en Tunisie.
Ces anges tombés du ciel
Dans ce sens, le videur du club «Sunset Beach de Gammarth à l’hôtel Phebus» nous a agressés à cause de notre refus de lui donner un pourboire. Il nous a attendus à la sortie, avant de nous insulter et essayer de nous frapper. Le pire a été évité grace à l’intervention de ses collègues qui ont calmé les esprits. On a essayé de déposer plainte, mais la police nous a fait traîner d’un commissariat à l’autre, avant de baisser les bras. Car, on s’est finalement retrouvé perdu dans un quartier que l’on connaissait pas, en pleine nuit à attendre un éventuel taxi. Cela nous a permis de rencontrer une famille tunisienne qui, comme notre ami chauffeur de taxi, vous fait oublier tous les petits tracas que l’on a eus jusque-là! Ce sont des anges tombés du ciel à 4h du matin, ayant entendu du bruit ils sortent et trouvent six Algériens dans leur quartier. Ils nous demandent ce qui se passe, on leur explique. Ils nous ramènent de suite des rafraîchissements et du café avant de nous inviter à passer la nuit chez eux. Voyant notre hésitation, ils nous appellent un taxi et se proposent même de nous le payer. «Marhbine (bienvenue, Ndlr) nos frères algériens. Voilà notre numéro de téléphone, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas, et ce, à n’importe quelle heure…», ont-ils insisté avec une hospitalité inégalée. À Hammamet, où l’on a passé quelques jours c’est le même constat. On trouve certains énergumènes qui font dans la provocation de tout ce qui est algérien, mais la grande partie des autres Tunisiens fait preuve de fraternité. Il faut aussi dire que l’Algérien est un touriste très difficile. Certains vont en Tunisie, où ils font preuve d’un incivisme des plus primitifs. Cette minorité salit l’image des Algériens ce qui entraîne certaines réactions négatives. «Vous nous agressez, on vous agresse…», a résumé une jeune Tunisienne. En fait, notre voyage nous a permis de voir un beau pays, très ouvert d’esprit. Néanmoins, avec les Algériens ils ont un comportement à la Docteur Jekyll et M. Hyde…
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Par Abdelhak Benelhadj
Face à un manque de main-d’œuvre de plus en plus criant, Varsovie se résout à faire venir ses travailleurs étrangers du très lointain archipel des Philippines. C’est ce qu’a indiqué samedi dernier le ministère polonais du Travail.«Nous sommes sur la bonne voie pour conclure un accord. J’espère qu’à l’automne nous arriverons à signer au moins un accord préliminaire» avec les autorités philippines, a déclaré Stanislaw Szwed, le vice-ministre du Travail, précisant que Varsovie attendait des propositions de Manille.
«La Pologne a été choisie (par les Philippines) parce que notre pays leur est culturellement proche, notamment à cause de la confession catholique», a-t-il souligné. Les travailleurs philippins qualifiés sont destinés à combler les déficits dans les secteurs numérique, médical et du BTP. (cf. Un article d’Euractiv Pologne.)[1]
Pourquoi cela ? Comment cela se peut-il ?
Depuis son admission au sein de l’Union européenne au début des années 2000, l’économie polonaise rattrape rapidement son retard sur les autres pays européens de l’Ouest. La dynamique interne est vigoureusement stimulée, comme dans les autres pays récemment admis dans l’UE, par des flux de capitaux incessants venus des autres pays.
Les investissements européens sont en croissance rapide, à l’initiative des industriels, allemands notamment. Pour une part, l’Allemagne est à l’origine de l’entrée des ex-PECO (Pays de l’Europe centrale et orientale) dans l’UE, dès 2002.
Ces pays cumulent deux avantages comparatifs précieux : une haute qualification de leur main d’oeuvre et des coûts sociaux relativement faibles, auxquels s’ajoute la proximité géographique et culturelle.
Mieux que des pays émergents à faibles coûts au sein même de l’Union. Ce qui explique l’implantation des unités sous-traitantes venues de l’Ouest et même de plus loin.
Pour accompagner les investissements ouest-européens, un soutien fort est venu de trois Fonds structurels : le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Fonds social européen (FSE) et le Fonds de cohésion.
Mieux : la nouvelle politique migratoire polonaise prévoit un budget d’environ 3 milliards de zlotys (75 millions d’euros) jusqu’en 2025, dont plus de la moitié viendra du budget de l’Union européenne.
Toutefois, en faisant le choix de l’« élargissement » plutôt que celui de l’« approfondissement », l’économie de l’Union a été profondément ébranlée.
Les Traités (de Maastricht à Lisbonne) ont harmonisé bien des domaines mais se sont soigneusement gardés de toucher aux domaines fiscal, social et environnemental laissés ouverts à la concurrence interne. La « Directive Bolkestein » (1996, revue en 2016) ou « Directive services », plus connue sous l’histoire du « plombier polonais », en a témoigné.
Ce qui donne de l’Europe une image cocasse : d’un côté on favorise les équilibres entre les pays et les régions, sur financements publics, et, de l’autre, on ruine les économies publiques par une compétition et une déréglementation acharnées profitables aux agents marchands.
Le vieil adage : la collectivisation des pertes et des déficits et la privatisation des profits.
Cela ne va pas sans inconvénients.
1.- L’économie polonaise connaît un taux de chômage relativement faible de 5,9%, son taux le plus bas depuis 28 ans. Et cela malgré les flux venus de pays plus « sous-développés » : l’Arménie, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie, la Russie et l’Ukraine.
Selon les estimations de la banque centrale polonaise, un million d’Ukrainiens travaillent actuellement en Pologne et ce chiffre augmentera de 200 000 à 300 000 au cours des prochaines années.
D’après le ministère du Travail, la Pologne a délivré l’an dernier aux étrangers plus de 235 000 permis de travail. Les Ukrainiens sont les plus nombreux, avec 192 547 permis, les Biélorusses suivent loin derrière, avec 10 518 autorisations. Le troisième groupe national est constitué par 7 075 Népalais. Mais les Ukrainiens sont aussi très convoités par la République tchèque qui a doublé le plafond de permis de travail, selon Euractiv.
La Roumanie et la Bulgarie de leur côté, gagnées par les joies de la « liberté » retrouvée, se vident de leurs meilleures compétences qui filent loin vers l’Ouest, voire vers le « far west ». Corruption, insécurité, dégradation des conditions économiques et sociales désormais « décollectivisées » inspirent aux Roumains et aux Bulgares des pensées hétérodoxes…
2.- Comme sa voisine allemande, la Pologne connaît des taux de fécondité et de natalité préoccupant. À l’horizon 2030, un emploi sur cinq sera vacant en Pologne. L’économie polonaise aura alors besoin de 20 millions de travailleurs, alors que sa population active tombera à 16 millions de personnes. D’où le recours à l’immigration, au moment où tous les autres pays de l’Union durcissent leurs réglementations.
3.- Par la grâce d’une réglementation très accommodante (cotisations sociales et fiscales « compétitives »), la Pologne déplore une (paradoxale mais logique) émigration de ses propres travailleurs vers le reste des pays de l’Union européenne, en quête de salaires et avantages sociaux plus attrayants. On les retrouve en Islande, en Scandinavie et bien sûr en Allemagne de l’Ouest.
4.- Le poids de Washington a été décisif dans l’admission de ces pays. Pour une raison simple : l’Union européenne est une antichambre de l’OTAN. Entrer dans l’une, c’est finir dans l’autre. Et cela contrairement à l’engagement des Etats-Unis à l’égard du très naïf ( ?!) Gorbatchev qui a oublié que les promesses de l’Empire n’engageaient que ceux qui les écoutent.
J. Chirac avait été de même victime d’une entourloupe en décembre 2002. La Pologne a fait miroiter à la France l’achat de Mirage 2000-5 (que la Suède y ait laissé des plumes avec la candidature de son Jas-39 Gripen, ne change rien à l’affaire).
Mais dès son admission assurée au sein de l’UE (13 décembre 2002, lors du sommet de Copenhague), Varsovie commandait 48 avions F-16 à l’américain Lockheed Martin avec lequel les Polonais négociaient en secret depuis longtemps, pour remplacer ses chasseurs soviétiques obsolètes Mig-21 et Mig-29. Le contrat fut signé en avril 2003 pour 3.5 Mds$.
Fin mars dernier, Varsovie se déclare acquéreur pour plus de 4,75 Mds$ (3,8 Mds) du système antimissile américain Patriot (construit par la société américaine Raytheon, avec des équipements fournis par Lockheed Martin et Northrup Grumman).
Les livraisons des premières batteries mobiles sont prévues à partir de 2022 et elles devraient être opérationnelles en 2023. Le ministre de la Défense Mariusz Blaszczak qui a signé le document remis ensuite à l’ambassadeur des Etats-Unis Paul W. Jones, a souligné qu’il s’agit du plus grand achat d’armement dans l’histoire de la Pologne.
La colère du président français aurait alors gagné à être contenue. Il aurait épargné à son pays le ridicule d’un marché de dupes perdu : négocier à l’insu de ses partenaires un contrat d’achat d’armes françaises contre l’entrée d’un pays dans l’Union.[2]
La nombreuse communauté polonaise américaine constitue un levier de première importance qui a notamment servi au basculement de la Pologne au début des années 1980, avec l’aide du Vatican de Jean-Paul II.
5.- Les succès économiques des ex-pays de l’Est, s’ils ne gênent que très marginalement les pays à compétitivité-qualité, sont mal vécus par les pays du sud de l’Europe, coincés entre leurs engagements (sous fort lobbying de leurs propres entreprises commerciales) dans l’Euroland et les résultats catastrophiques de leurs comptes publics, de leurs déficits sociaux, commerciaux, de leur endettement… et pour tout dire, de leur politiques économiques, structurellement déficientes.
Il s’agit bien sûr des pays « du Club Med », (ainsi qualifié par un ministre allemand qui a oublié combien ces déficits ont rapporté à son pays : la situation grecque en témoigne encore[3])
Comme la Hongrie ou la République tchèque, la Pologne a fermé sa porte aux réfugiés en évoquant des raisons de sécurité. Une politique condamnée par la France. Emmanuel Macron est ainsi favorable à des sanctions pour les Etats qui n’accueilleraient pas de migrants venus du Proche, du Moyen Orient ou d’Afrique.
Les critiques françaises sont malvenues pour au moins deux raisons :
– La France n’accueille qu’une fraction infime des réfugiés méditerranéens et africains. Tous les politiques surfent sur leurs opinions publiques et oeuvrent (un peu partout en Europe et quelles que soient leurs couleurs politiques) à une restriction drastique des flux migratoires et condamnent avec véhémence les pays, comme l’Allemagne, qui ouvrent leurs frontières parce que c’est conforme à leurs intérêts (chute démographique et croissance économique). Leur condamnation vient de la porosité de leurs frontières intérieures imposées par le Traité de Schengen.
Ce qui a poussé certains des pays signataires à rétablir un contrôle national.
– La responsabilité de Paris est grande dans ces afflux. D’abord, l’histoire coloniale de la France qui ne peut s’affranchir des conséquences de la longue présence française (militaire et économique, dont les récentes aventures de Bolloré rappellent les inconséquences post-coloniales), aujourd’hui fortement concurrencée par la Chine[4].
Ensuite les interventions militaires françaises aussi bien au Proche Orient qu’au Sahel, dans le sillon de la stratégie américaine, sont directement et indirectement responsables de la déstabilisation des régimes sahéliens et nord-africains.
L’assassinat de M. Kadhafi et la destruction de la Libye ont été véritablement catastrophiques. Le jour viendra où l’on saura si cela avait été une malheureuse conséquence imprévue de l’agression franco-britannique dirigée par les Etats-Unis, visant à « libérer le peuple libyen d’un dictateur sanguinaire » ou, au contraire, un objectif sciemment projeté.
En sorte que perdre son temps à distinguer entre émigrés économiques, demandeurs d’asiles fuyant les guerres ou réfugiés climatiques relève de la mauvaise foi et de la malhonnêteté politique, voire de l’abus de confiance.
Sachant la culpabilité des économies occidentales dans la dégradation de la biosphère et des composantes des écosystèmes terrestres, au cours des deux ou trois derniers siècles[5], ce type de raisonnement prêterait à sourire, sans les tragédies quotidiennes vécues par ces populations sur les rives, aussi bien sud, est, que nord, bordant la Méditerranée.
Résumons-nous.
L’incohérence de sa politique économique et sociale est en train de faire exploser l’Europe, entre celle du nord, celle de l’ex-zone mark, économiquement, industriellement, commercialement prospère, qui peu à peu intègre certains des anciens pays de l’est, et celle des pays du sud coincés entre un Euroland trop contraignant pour eux, une politique sociale absolument nécessaire à leur cohésion interne et des conditions économiques et financières incapables de la financer.
Sa politique migratoire reflète ces profondes contradictions : écartelée entre une politique internationale otanienne belliciste qui déstabilise le Proche-Orient, les rives sud et le Sahel, des valeurs traditionnelles de secours et d’asile et une indigence économique publique à répondre à toutes ces exigences contradictoires, le tout dans un contexte politique favorable à des opinions et des partis extrémistes, qui renvoie le « Vieux Continent » aux heures les plus sombres de son histoire.
Immigration ou pas, les pays européens ont à l’évidence des problèmes avec l’Europe. Cela ne date pas d’aujourd’hui, ni même du Traité de Rome. Ils gagneraient à rapidement mettre de l’ordre dans leurs idées et dans leurs priorités. Il serait bien dommage qu’une utopie politique si intelligente, dont E. Kant a rêvé, une construction si audacieuse, donnée en exemple à de nombreuses régions dans le monde, devienne un terrain de compétition entre boutiquiers pressés d’optimiser leurs placements.
Ce genre de jeu a coûté des dizaines, peut-être des centaines de millions de morts si on remontait à l’Antiquité romaine. Et pas seulement à des Européens qui ont entraîné le monde dans leurs tragédies…
Notes :
[1] https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/la-pologne-ouvre-ses-portes-aux-travailleurs-etrangers/
[2] Contre mauvaise fortune la réaction des technocrates avait été plus sobre : La déconvenue polonaise « n’est pas de nature à ébranler l’empire Dassault », assure un expert, proche des services du ministère de la Défense. De toutes façons « la société est mal placée dans la concurrence en Europe, pour s’être mise notamment un temps en marge de l’OTAN », avait-il expliqué, sous couvert d’anonymat. On comprend mieux la décision de N. Sarkozy dès 2007, votée en 2009… Il faut préciser toutefois que cette réintégration avait déjà été entamée en 1996 avec le retour de la France avec son chef d’État-major des armées (CEMA) au Comité militaire et son ministre de la Défense au Conseil atlantique. En contrepartie, la France tenta sans illusions d’obtenir entre 1995 et 1997 le commandement du théâtre d’opérations sud (AFSOUTH). Les Américains y opposent un refus ferme et définitif.
[3] L’essentiel des déficits enregistrés par ces pays ne le sont pas à l’égard de la Chine ou des BRICS, mais bien à l’égard de leurs partenaires excédentaires européens, notamment de l’ex-zone mark.
[4] V. Bolloré a été placé en garde à vue, en avril dernier, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption visant l’obtention de concessions au Togo et en Guinée. Le groupe Bolloré, dont il est le PDG, est présent dans 46 pays du continent.
[5] Le constat du fonds mondial pour la nature (WWF) est on ne peut plus clair : « En seulement sept mois, l’humanité a émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts sont en mesure d’absorber chaque année, pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres, fait plus de récoltes que ce que la Terre peut nous procurer en un an. ». Chaque année, le Global Footprint Network calcule le jour précis au-delà duquel l’humanité « vit à crédit » sur le dos de la planète, qui ne peut pas fournir assez de ressources naturelles pour satisfaire aux besoins de la population du globe. Et ce «jour du dépassement» tombe cette année le 1er août. Avec une nuance (de taille) : ce n’est pas l’humanité qui abuse de ce que la nature met à sa disposition, mais seulement une petite partie seulement de « criminels écologiques » qui noient leurs responsabilités dans un concept multi-usages et passe-partout.
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Par A. Ouélaa
Depuis deux jours, les Agences de la BADR de la wilaya d’El Tarf et à l’instar des autres agences du reste du pays, comme nous l’a indiqué un chef d’agence, du fait d’un nouveau système mis en place par la direction générale de cette Banque, n’arrivent pas à assurer un service normal, à cause de la défection du réseau, rarement effectif durant les heures de travail. D’où cette colère des clients de cette banque comme nous avons pu le constater à l’Agence BADR de Dréan. Des clients nous ont déclaré qu’il leur est impossible de retirer ou verser de l’argent et passent de longues heures pour rien, à cause de l’absence du réseau. Les préposés au guichets sont en alerte, guettent le retour du réseau et font tout leur possible pour faire passer des chèques. L’une d’entre elles nous a déclaré qu’elle arrive à 8h, afin de régler des chèques laissés par leurs propriétaires, la veille. Un autre client, gérant d’une pharmacie, dira qu’il est dans l’impossibilité de faire un virement depuis deux jours et risque de payer une pénalité s’il dépasse le mois de juillet. Enfin dans cette banque, nous avons appris, aussi, que l’allocation touristique est suspendue jusqu’après l’Aid El Adha, à cause de l’employée chargée du change se trouvant en congé. Encore donc, une anomalie car il n’est pas normal qu’un départ en congé bloque cette prestation.The post El-Tarf: Le réseau informatique de la BADR, fait des mécontents appeared first on .
Par Abdelkrim Zerzouri
Loin des problèmes d’activation des cartes magnétiques «Edahabia», ou encore des distributeurs automatiques de billets (DAB) qui fonctionnent aux anciennes normes techniques et rejettent toute opération demandée par l’utilisateur, la carte de paiement électronique, lancée au mois de décembre 2016, reste très mal appréciée par les usagers.La déception est toujours forte lorsque les clients trouvent tous les DAB hors connexion, et c’est généralement ce qui se passe dans les moments où le recours à cette carte s’avère une solution salutaire pour échapper à la foule qui assiège les guichets lors des périodes des virements des salaires des fonctionnaires ou, pis encore, lors des virements des pensions de retraite. C’est-à-dire dans des moments qui peuvent donner à l’usage de la carte magnétique toute sa signification, considère un groupe de retraités qui ont prix attache avec notre rédaction. « On n’a pas besoin de la carte magnétique durant les autres jours du mois, nous ce qui nous intéresserait c’est son utilisation le jour « J », soit le 24 de chaque mois lorsque nous retirons notre solde en entier », nous dira-t-on. C’est également le même son de cloche chez les fonctionnaires de plusieurs secteurs de la fonction publique, qui reçoivent leurs salaires presque en même temps.
« Pourtant, on croyait que les problèmes liés à la pression de la demande et de la connexion allaient être réglés avec cette nouvelle carte « Edahabia », du moins c’est ce qui a été assuré par les responsables d’Algérie Poste », relèvera un fonctionnaire. Des retraités affirment que pour retirer leur pension, il faut se lever tôt, suer devant les guichets, et l’on n’est pas sûr d’avoir satisfaction au bout du compte. Alors que pratiquement tous les distributeurs automatiques de billets se mettent hors service, ou non réalimentés régulièrement avec des billets d’argent, en ces jours de grande pression !? « C’est vraiment insensé d’avoir tant de distributeurs qui ne fonctionnent pas quand on en a besoin », signalent avec dépit nos interlocuteurs, qui précisent que la grande pression sur les guichets des bureaux d’Algérie Poste résulte de cette défaillance.
Chez Algérie Poste, où on essayera d’avoir des renseignements sur ces endémiques problèmes techniques, tout le monde garde le silence. Des instructions de la tutelle interdisent à tous les responsables de parler à la presse !? Cela laisse croire qu’on a beaucoup de choses à cacher au public, sinon on souhaiterait avoir des explications sur cette censure. Bien sûr, cela n’empêche pas les milliers de clients de dénoncer ce qui ne tourne pas rond dans ce service public, notamment à propos « des ratés » de cette carte « Edahabia ».
Pour rappel, cette carte de paiement électronique, « Edahabia », lancée le 07 décembre 2016, devait permettre d’effectuer tous types de transactions financières sur internet, un paiement en ligne, entre autres. Elle permettrait également le retrait sur les TPE au niveau des bureaux de poste (chose réalisable), ainsi que le règlement des achats au niveau des magasins (commerces) disposant de TPE (terminaux de paiement électronique). En vérité, les transactions sont difficilement réalisables, voire impossibles, dans l’actuel configuration technique, puisque la carte « Edahabia » n’est pas une carte bancaire (elle est seulement promise pour être équivalente) qu’on ne peut utiliser, donc, sur des distributeurs bancaires (CIB). Il est, ainsi, recommandé d’agir en urgence dans le sens de l’amélioration de ces services, notamment à la veille de l’Aïd El Adha, une période de pic en matière de retrait d’argent.
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Par A. Boudrouma
La tristement célèbre zone montagneuse de Bissi, dans la Daïra de Azzaba, est devenue depuis lundi dernier, le théâtre d’une opération antiterroriste de grande envergure menée par les forces de l’ANP. Hier, l’offensive semblait diminuer en intensité, mais la traque des terroristes se poursuivait toujours.
D’ailleurs le tronçon de la RN44, reliant Skikda à Azzaba par Bissi, Menzel El Moudjahid, était fermé par mesure de sécurité à la circulation dans les deux sens. Les réseaux sociaux continuent à étaler les photos de soldats tombés au champ d’honneur mais aucun bilan officiel sur les pertes humaines côté ANP n’a été divulgué, en revanche le Ministère de la défense a fait état dans communiqué, de l’élimination de 4 terroristes. Toujours est-il qu’au niveau de la Wilaya de Skikda on a déploré la perte de deux militaires qui ont été inhumés à la prière du D’hor, dans la journée d’hier. L’un originaire d’Oum Toub à une soixantaine de kilomètres de Skikda, le ’Djoundi » Sofiane Kassaa et l’autre de Bouchetata à une quinzaine de kilomètres de Skikda, le caporal Boudoukhana Zakaria. Les autorités locales civiles et militaires ont assisté aux cérémonies où on leur a rendu les honneurs militaires. Les enterrements ont été marqués également par la présence d’une foule nombreuse venue rendre un ultime hommage aux victimes du devoir national.
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Par R. N.
Dans un communiqué rendu public hier, le secrétariat national du Front des forces socialistes (FFS) appelle les Algériens «à se mobiliser pour leurs droits politiques, sociaux et économiques».Dans le document signé par le premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani, le FFS réitère de précédents constats sur la situation du pays qu’il résume en quatre points. La «crise multidimensionnelle» (politique, économique, sociale et culturelle» et le «statu quo» visant à «conforter l’alternance clanique face à l’alternative démocratique (qui) met en danger la cohésion sociale et la stabilité du pays». Second volet évoqué dans le communiqué, les «violations des droits de l’homme, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives», la restriction des libertés d’expression, d’organisation et de manifestation, le recours à la justice pour affaiblir tout mouvement de protestation consacrent la nature autoritaire du régime».
Le FFS constate également une «crise morale» caractérisée par une «corruption socialisée et institutionnalisée», «la violence sociale» et autres facteurs reflétant «la déliquescence des institutions et la faillite du régime». Pour le FFS, tout ceci a contribué au «marasme social» actuel «exprimé par des manifestations et des émeutes, en réponse à la mauvaise gouvernance et à la distribution inéquitable des richesses nationales» et en «l’absence de cap et de visibilité économique». Le FFS poursuit en dénonçant «énergiquement les atteintes aux droits de l’homme, aux libertés individuelles et collectives» et «réaffirme son soutien indéfectible aux familles des disparus et exige la vérité et la justice». «Le FFS exprime sa solidarité infaillible avec les mouvements sociaux et les militants des droits d l’homme qui se mobilisent et s’organisent sur l’ensemble du territoire national», ajoute le communiqué.
Le secrétariat national du FFS appelle également l’ensemble des Algériens «à se mobiliser pour leurs droits politiques, sociaux et économiques» et «à ne pas céder à toute forme de pression», tout en restant «vigilants» et à «faire face pacifiquement à toute forme de provocation et de diversion pouvant menacer l’unité du peuple algérien, sa sécurité et sa stabilité». Le communiqué du FFS rappelle la disponibilité du parti et sa volonté de «construire un consensus populaire consacrant la démocratie, l’Etat de droit, la justice sociale, en faveur d’un changement démocratique et de l’avènement de la deuxième République».
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Moncef Redha
Fidèle à ses principes, le peuple algérien qui a toujours soutenu ses forces de sécurité contre les forces du mal n’a pas manqué de le faire aujourd’hui également en se solidarisant avec les éléments de l’ANP qui poursuivent l’opération militaire engagée il y a deux jours à l’Est du pays.Selon des sources concordantes, des renforts de l’armée d’élite sont déjà sur place pour prêter main forte aux militaires qui ont lancé la traque depuis deux jours aux groupes armés qui activaient dans cette région. Les localité limitrophes de la commune de Bissi ont été bouclé afin de ne laisser aucune chance aux fuyards. Pour l’instant aucune information officielle n’a été donnée sur les suites de cette opération militaire de grande envergure qui s’est déclenchée depuis plus de 48 heures. Seul, le communiqué du ministère de la Défense (MDN) a fait état de quatre terroristes mis hors d’état de nuire et la récupération de plusieurs armes de guerre et de munition. Les citoyens qui suivent avec attention le déroulement des opérations n’ont pas resté les mains croisés.
Des dizaines d’hommes et même des femmes se sont rendus au niveau de l’hôpital d’Azzaba proposant de donner du sang au profit d’éventuels blessés des forces armées. La ruée des citoyens vers l’hôpital d’Azzaba a eu lieu à la suite d’informations officieuses faisant état de sept militaires qui auraient perdu la vie alors 14 autres auraient été blessés. Ces informations n’ont pas été confirmées par des canaux officielles devraient être prises avec beaucoup de prudence. Les citoyens venus en grand nombre devant l’hôpital n’ont pas manqué de déclarer leur solidarité avec les forces armées. «Nous étions avec notre armée au cours de la décennie noire, nous sommes avec eux aujourd’hui, nous le serons demain et pour toujours», a indiqué Abderraouf, venus avec ses trois fils devant l’hôpital.
Plusieurs citoyens ont pris la parole devant l’hôpital indiquant qu’ils sont venus donner leur sang aux éléments des forces armées et qu’ils sont prêt à donner leurs vies pour le pays. Le directeur de l’hôpital d’Azzaba avec qui nous avons pris attache n’a pas manqué de déclarer que l’hospice n’a jamais manqué de sang et que l’affluent des citoyens démontre l’attachement du peuple et sa solidarité avec ses forces de sécurité. La solidarité avec les forces de sécurité qui participent à cette opération qui se déroule dans la wilaya de Skikda s’est répandue à travers les quatre coins du pays. Des représentants d’organisations non-gouvernementales et des dirigeants de la société civile ont pris attache avec notre rédaction pour exprimer leur solidarité et leur soutien aux forces de sécurité.
Des partis politiques également ont réagi à cette opération antiterroriste à l’Est du pays exprimant également leur soutien et leur solidarité avec les forces de sécurité. Le Président du Rassemblement de la République a été le premier qui a décroché son téléphone pour appeler la rédaction du journal. «Que nos forces armées sachent que nous suivions avec beaucoup d’attention les opérations héroïques qu’elles mènent dans la wilaya de Skikda et dans certains endroits où résident les restes des groupes armés», a indiqué le docteur Abdelwaheb Djébaili. Ce dernier devait ajouter qu’au nom de son parti politique (RR) et au nom de non personnel ne peut que rendre hommage à l’ensemble des forces de sécurité qui ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité et la sérénité de la nation et du pays.
Plusieurs cadres du Front de libération nationale (FLN) et du rassemblement national pour la démocratie ont également fait part de leur soutien inconditionnel aux forces de sécurité à leur tête, l’armée nationale populaire (ANP). A travers les réseaux sociaux des milliers d’internautes n’ont pas manqué également d’apporter leur soutien avec les forces armées. A travers leurs nombreux commentaires insérés sur Facebook et sur les autres moyens de communications, de nombreux Algériens vivant en Algérie et à l’étranger ont fait part de leur entière solidarité avec les éléments de l’armée nationale populaire. Plusieurs photos des militaires qui auraient perdu la vie selon les administrateurs des publications dans l’opération antiterroriste de Skikda ont été également publiés sur les pages Facebook, Twitter instagram et autres. Ces photos ont été commenté par des dizaines d’internautes leur rendant un vibrant hommage et présentant leurs condoléances à leurs parents, familles et proches.
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Par Ikram GHIOUA
L’ANP a mobilisé des experts en explosifs car les terroristes ont certainement truffé la zone de bombes.
Dans son bilan mensuel, l’Armée nationale populaire a encore une fois réalisé de très bons résultats dans sa lutte contre le terrorisme. En effet, pas moins de 22 terroristes ont été désarmés par l’ANP au niveau du commandement de la 6e Région militaire, deux ont été arrêtés, alors que quatre autres ont été abattus dans une opération de ratissage à Skikda, lundi dernier. Lors de ses investigations contre la bête immonde, l’ANP a découvert et détruit cinq abris pour terroristes et deux bombes de fabrication artisanale. Par ailleurs, il est question de la récupération de 1381 kg de produits explosifs destinés à la fabrication de bombes.
L’ANP a également récupéré des armes et des munitions, dont 22 Kalachnikov, 39 fusils de différents calibres et 1260 balles. Ce bilan rendu public hier, coïncide avec l’opération d’envergure déclenchée par le commandement de la 5e Région militaire contre un groupe terroriste composé de 20 éléments. Lors d’un accrochage dans la région de Besi, daïra de Azzaba, quatre d’entre eux ont été abattus. Selon des témoins oculaires cités par le quotidien l’Est Républicain «les quatre terroristes abattus et dirigés vers la morgue de l’hôpital de Skikda, des témoins attestent que les corps dont l’âge varie entre 23 et 25 ans étaient squelettiques», le même organe de presse commente «cela démontre que ces terroristes étaient mal nourris et aux abois». L’opération est toujours en cours, confient des sources sécuritaires très bien informées.
Il s’agit d’éléments terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique dirigée par le tristement célèbre Abdel Malek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdel Ouadoud. Ce groupe terroriste a sévi dans cette région en vue de préparer une réunion avec d’autres éléments devant les rejoindre, afin de restructurer les rangs de cette organisation criminelle dans la région est. Contrairement à certaines informations rapportées, selon lesquelles, ce groupe se serait infiltré via les frontières algéro-tunisiennes, nos sources confient qu’aucune infiltration n’a été notée. La réunion devait se tenir au massif montagneux entre Skikda et Annaba, mais fort heureusement, cette réunion a été avortée, suite à la vigilance des forces de l’ANP qui ont déclenché à temps une opération de ratissage. Néanmoins pas sans douleur, puisque sept militaires y laisseront la vie suite à l’explosion d’une bombe et l’accrochage qui s’en est suivi. Outre les quatre terroriste abattus, l’ANP a capturé un cinquième qui a été transféré au niveau de la 5e Région militaire.
Des sources locales témoignent de la grandeur de l’opération, notamment que les forces aériennes sont entrées en action et ont bombardé plusieurs points susceptibles d’abriter les résidus de ce groupe qui est actuellement encerclé. Les forces de l’ANP ne comptent que sur le temps pour décimer ces renégats. Notons au passage que l’opération est supervisée par un haut gradé de l’ANP. Une coordination dans le renseignement a été établie entre tous les services de sécurité, notamment en ce qui concerne l’identité des criminels et lieux d’abris dans cette région, spécialement difficile d’accès à la topographie complexe, connue pour sa dense végétation et ses nombreuses caches. L’ANP a mobilisé des experts en explosifs, car les terroristes ont certainement truffé la zone de bombes, d’où l’appel à la vigilance et la prudence. L’on s’attend dans les heures à venir à un bilan plus lourd de terroristes abattus. Pour l’ANP, c’est le compte à rebours.
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La Dame de Fer a un peu d’Algérie en elle!
Gustave Effeil n’a pas choisi n’importe quel fer… Il vient des mines de Zaccar et de Rouïna.
Les mines de Zaccar se trouvent à Miliana, au nord de l’Algérie, celles de Rouïna à quelques kilomètres de là. Gustave Eiffel avait à l’époque été ébloui par la pureté du fer de cette région.
Pour remercier la ville, l’ingénieur avait offert une horloge montée sur une tour métallique à l’école du village d’El Abadia, dans wilaya d’Aïn Defla.
Vous pouvez réécouter cette anecdote via le podcast de « Décalage Immédiat », émission du 02 Août 2018.
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