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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 3 days 12 hours ago

Tighennif: Un adolescent de 17 ans arrêté pour homicide

Thu, 08/09/2018 - 12:41

Par Mohamed Belkecir

Les services de la police judiciaire de Tighennif, dans la wilaya de Mascra, ont arrêté un mineur âgé de 17 ans, impliqué dans une affaire d’homicide dont la victime est son propre ami. Les faits remontent à la fin de semaine écoulée, lorsque le commissariat a été appelé par l’hôpital indiquant avoir reçu le cadavre d’un individu présentant une blessure au niveau de la poitrine. Les inspecteurs ont alors ouvert une enquête ayant abouti à l’arrestation du suspect.

Le mobile du crime relève d’un litige entre la victime et le suspect ayant débouché sur une dispute fatale. Le présumé meurtrier a été incarcéré.

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Categories: Afrique

Tizi Ouzou: Encore un autre sacrifice…pour les bourses

Thu, 08/09/2018 - 12:25

Par Aomar MOHELLEBI

Devant le prix du mouton qui ne cesse de flamber, de nombreux pères de familles ont décidé de faillir à la règle en optant seulement pour l’achat d’une quantité raisonnable de viande.

Dans de nombreux villages, il sera procédé au sacrifice collectif, non pas de moutons comme le veut la religion musulmane, mais de boeufs. Une chose est toutefois sûre à Tizi Ouzou: il est difficile traverser cette fête de l’Aïd El Adha dans un tel contexte de cherté de la vie. Surtout quand on sait que les parents doivent d’ores et déjà se serrer la ceinture car la rentrée scolaire est à nos portes. Il s’agira donc, non pas de gérer son minuscule budget, mais de trouver des échappatoires juste pour ne pas gâcher la fête aux enfants. A ces derniers, il n’est pas du tout facile d’expliquer combien la vie est chère. L’aïd el adha leur est sacré, plus sacré que la rentrée scolaire, faut-il le rappeler.
En tout cas, avec un prix minimal de 50 000 DA, le mouton est devenu presque inaccessible aux bourses moyennes. Ajoutez à ces 50 000 DA, 50 000 autres DA pour l’achat des vêtements aux enfants et les autres frais engrangés systématiquement par la fête de l’Aïd El Adha, on risque de se retrouver presque avec une sale facture de 10 millions de centimes. Il vaut mieux donc même pas y penser, diront certains pères de familles qui ont par ailleurs mille et un autres soucis financiers à gérer en ces temps de crise.
En tout cas, dans les quelques marchés à bestiaux de la wilaya de Tizi Ouzou, ce n’est pas encore la grande ruée. Même si certains acheteurs potentiels n’hésitent pas à y faire des tournées, il n’en demeure pas moins que pour mettre la main à la poche, rien ne semble plus difficile. En dépit des informations qui font état de la réapparition de la fameuse fièvre aphteuse, ceci n’a pas du tout influé sur les prix élevés du mouton partout dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Les maquignons, qui attendent pendant toute l’année l’arrivée de la période de l’Aïd El Adha pour réaliser leurs meilleurs chiffres d’affaires, n’ont pas failli à la règle cette fois-ci. Ceux qui ont été interrogés par nos soins semblent ne guère ignorer les règles du jeu du marché. «Ce n’est pas de notre faute, quand la demande sur le mouton augmente, les prix augmentent également et automatiquement», répond presque naïvement un maquignon rencontré au marché des bestiaux de Tala Atmane, l’un des plus connus et des plus fréquentés de la wilaya de Tizi Ouzou. Une petite tournée dans ce marché fait ressortir qu’on ne peut pas avoir un mouton «respectable» à moins de 60 000 DA et encore! Il faut d’abord négocier de manière ardue et patiente avec le vendeur, autrement on repartirait bredouille.
Cette cherté fait que les acheteurs potentiels ne font que passer et repasser interminablement dans leur majorité. Mais les maquignons ne désespèrent guère. Ils sont là, patients et ils savent que la majorité écrasante de ceux qui se rendent au marché, la veille de l’Aïd El Adha, finiront inéluctablement par céder et ce, quel que soit le prix. «Ceux qui n’ont pas l’intention d’acheter le mouton de l’Aïd ne se rendent jamais au marché la veille de l’Aïd», révèle, avec assurance, un éleveur de bétail qui connaît bien les règles du jeu puisqu’il a une expérience de plus de 30 ans dans le domaine.
Les éleveurs, pour leur part, trouvent tout à fait logique cette hausse des prix. Ils rappellent que ces augmentations sont liées au fait que tous les prix ont augmenté ces derniers temps dans notre pays. Y compris l’aliment et le fourrage. Donc, aux yeux des dizaines de vendeurs qui émaillent les différentes marchés à bestiaux de la wilaya de
Tizi Ouzou, il n’ y a rien de plus normal que la hausse du prix du mouton, surtout à la veille de la fête du Sacrifice. Il faut rappeler dans ce sillage, que le prix de l’aliment frôle actuellement les 6000 DA alors que la botte de foin est à plus de
600 DA.
Les éventuels acheteurs qui tentent de patienter pour tâter l’évolution du marché à bestiaux ont totalement tort. Plus le jour de l’Aïd El Adha approche, plus les prix du mouton enregistrent des hausses. En plus, le choix devient de plus en plus minime et limité. Il faut rappeler, en outre, qu’une grande partie des familles dont le revenu est très faible a carrément fait le deuil du rituel de l’Aïd El Adha depuis plusieurs années dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce choix n’a pas été fait de gaieté de coeur, mais par contrainte. Ces familles n’ont tout simplement même pas le choix. Quand bien même elles brûleraient de désir de célébrer comme il se doit cette fête religieuse, elles ne le pourraient pas car elles n’en ont pas les moyens. Même pour acheter une petite quantité de viande rouge le jour «J»., il faudrait chercher des ressources insoupçonnées.
C’est dire que l’Aïd n’est pas toujours synonyme de bonheur. Sauf si la foi, la véritable foi, est tellement ancrée dans le coeur. Elle serait dans ce cas en mesure de remplacer amplement ce côté festif de la croyance. Celui qui tient à Dieu pourra aisément se passer d’un mouton.

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Categories: Afrique

Annaba: Le bélier vend trop cher sa peau

Thu, 08/09/2018 - 12:23

Par Wahida BAHRI

Les familles désirant sacrifier un mouton à l’occasion de l’Aïd El Adha, sont contraintes et par obligation de la Souna, de subir une autre saignée pour acheter le bélier symbole du prophète Ibrahim El Khalil (sls).

Après les dépenses faramineuses du mois de Ramadhan et l’achat des vêtements de l’Aïd Et Fitr, voilà que la fête du Sacrifice du mouton pointe du nez. A moins de trois semaines de ce rite religieux, l’appréhension et la tension se font de plus en plus sentir à Annaba, où, le mouton vend cher sa peau. Cette hausse inexpliquée des prix, semble au fil des jours angoisser les ménages. Une situation qui s’explique par le faible pouvoir d’achat des familles appelées à faire face outre l’achat du mouton de l’Aïd, celui des vêtements pour leurs enfants, mais surtout, préparer la rentrée scolaire. Une équation difficile à résoudre, quand on considère la dévaluation du dinar, les faux arguments des maquignons et le diktat des revendeurs. Puisque faut-il le noter, malgré la disponibilité des bêtes, les prix semblent être source d’angoisse. Ainsi les prix pratiqués à Annaba, par la plupart des maquignons ou des revendeurs questionnés à ce sujet confirment que les prix pratiqués sont inaccessibles pour le commun des mortels. Les nombreux points de vente, ouvert, dans la clandestinité à travers le territoire de la wilaya de Annaba où nombreuses personnes se sont improvisées maquignons ou revendeurs, sont parvenus à imposer une fourchette de prix indiscutables.

Les prix pratiqués actuellement sur le marché oscillent entre 50 000 dinars et 90 000 dinars la tête. Il y a même des têtes qui ont franchi le seuil des 100 000 DA. La situation actuelle est profitable seulement aux spéculateurs et à une certaine couche sociale. Cette dernière, en se ventant d’avoir payé cher le mouton de l’Aïd, ne fait que cautionner le diktat des maquignons et des revendeurs. Devant cette hausse du prix du mouton, les ménages aux maigres revenus ont préféré ne pas franchir le pas. Beaucoup d’entre eux devront attendre l’ouverture officielle des points de vente, prévus en fin de semaine courante. D’ailleurs, selon certains observateurs, la hausse des prix du mouton est due, nous dit-on, au retard enregistré dans l’ouverture des points de vente de proximité. Ces derniers permettront de stabiliser un tant soit peu, les prix à des niveaux abordables.

En outre et selon plusieurs pères de familles questionnés sur les prix du mouton de l’Aïd, l’unanimité a été adoptée quant à un plafonnement des prix. «C’est à l’Etat de réagir, il doit imposer des prix à même de ne pas léser les éleveurs, les maquignons, et permettre du coup aux familles aux faibles revenus de célébrer l’Aïd», a proposé M. Segman, retraité de la fonction publique. Évoquant les années les années 70, où l’Etat ouvrait des points de vente publics «il y’a quelques années Eddaoula vendait elle même le mouton de l’Aïd. Je me rappelle en 1976, j’ai acheté mon mouton à 5500 DA», s’est rappelé l’homme qui a déploré la démission de l’état en pareille occasion. En espérant que la belle époque revienne un jour, il faut dire que le principe de l’offre et la demande n’ont pas d’impact sur le prix du mouton de l’Aïd, du moins pour cette année où l’Algérie compte un cheptel ovin de près de 28 millions de têtes. Chiffre avancé par le ministère de l’Agriculture dont les efforts consentis oeuvrent pour augmenter l’offre par rapport à la demande et mettre à la disposition du consommateur un vaste choix qui va se répercuter sur les prix de la viande rouge. Pour l’heure, même l’abondance du cheptel n’est pas parvenue à faire baisser les prix du mouton. La bête qui vend cher sa peau, va certainement mettre dans l’embarra des milliers de familles qui auront des difficultés à faire le Sacrifice, cette année encore….

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Categories: Afrique

Bouira: Le marché toujours fermé

Thu, 08/09/2018 - 12:19

Par Abdenour MERZOUK

L’Aïd, c’est une ambiance faite de bêlements des moutons depuis les balcons, le foin étalé partout et les enfants qui débattent autour du mouton le plus cornu.

La valeur et la portée religieuse de la circonstance tend à partir laissant la place à une célébration où il est plus question de viande, de barbecue, de grillades,…hélas! ils sont nombreux les enfants qui, le jour de l’Aïd, n’auront pas la chance de voir se débattre leur mouton.
Suite à l’apparition de l’épidémie de fièvre aphteuse, 22 cas recensés dans trois points précis, Taghzout, Aghbalou et M’Chedallah et parce que le marché de bétail de Bouira reste une plaque tournante nationale, le wali a décrété sa fermeture jusqu’à nouvel ordre. Cette décision qui représente un manque à gagner énorme à l’approche de l’Aïd, les habitués ont manifesté samedi dernier pour exiger la réouverture de l’espace.
En attendant le dénouement, beaucoup de maquignons n’ont pas hésité à recourir aux abords de ce marché pour effectuer leurs transactions commerciales.
La disponibilité des bêtes est essentiellement due au fait que la la partie sud de la wilaya de Bouira a toujours été une destination pour les éleveurs. Réputée pour sa production céréalière, toute la zone située entre El Hachimia et Dirah accueille les bergers en provenance de Sidi Aïssa et ses environs.
Les déplacements vers le nord sont une habitude en raison du manque de nourriture d’une part-mais aussi en raison des grandes chaleurs. L’après moisson libère des espaces immenses de paille. Les éleveurs qui louent ces espaces s’y installent quelquefois en famille avant de repartir au Sud à l’approche de l’hiver. La coïncidence de la célébration de l’Aïd avec cette période de transhumance reste bénéfique pour les acheteurs qui dénichent de bonnes affaires auprès de ces éleveurs. Un autre facteur influe sur le prix. La décision des pouvoirs publics de contrôler le flux vers la capitale a aussi sensiblement réduit le cout.
Par un passé récent, les intermédiaires, surtout eux, transféraient les ovins à bord de camions entiers vers les villes en périphérie d’Alger et dictaient leur loi. En interdisant ce genre de transfert, les autorités ont coupé l’herbe sous les pieds de ces maquignons circonstanciels.

L’alternative du boeuf collectif
L’esprit communautaire et l’esprit associatif sont les deux facteurs qui poussent de nombreux Algériens à cotiser et à sacrifier un bovin. Dans la partie nord de la wilaya et plus précisément les régions accrochées le long du flanc sud du Djurdjura on aime le taureau. La bête qui vit en montagne à l’état sauvage est très prisée.
«Médicalement parlant, le bovin est préférable au mouton en raison du fort taux de cholestérol dans la viande ovine», nous confie un médecin. Cet argument n’est pas le seul à être pris en compte par les citoyens. «Un bon mouton de 50.000 DA donnera au maximum 30 à 35kg de viande. Pour la même dépense vous aurez le double du poids en égorgeant un taureau», commente Ali, un retraité qui chaque année s’associe avec ses voisins. En marge de ces habitudes et us, de nombreux commerces prolifèrent. Déjà pour le boucher, il fallait s’inscrire il y a un mois. Les abattoirs et les professionnels du couteau ont leurs carnets pleins. Les jeunes, eux, acquièrent une motte de foin qu’ils revendent en petits lots. Les aiguiseurs des couteaux «tournent» à plein régime. L’Aïd c’est aussi cette ambiance faite de bêlements des moutons depuis les balcons, le foin étalé partout et les enfants qui débattent autour du mouton le plus cornu.

Les portefeuilles saignés une nouvelle fois.
Après les dépenses des fêtes, les vacances de l’été pour les plus chanceux, la rentrée scolaire qui se profile à l’horizon, une nouvelle fois les bourses seront mises à rude épreuve.

La loi des spéculateurs
L’approche de l’Aid El Adha a simplement fait flamber les prix. De la pomme de terre pour ne citer que ce légume, bas de gamme, au mouton, tout a subi une augmentation. La courgette, le haricot vert, la carotte, l’aubergine, la tomate… le raisin, la poire, la prune… ont tous connu une révision à la hausse de leurs coûts respectifs. Ces hausses sont différemment justifiées. Si pour le mouton, les arguments peuvent tenir la route, pour la pomme de terre c’est simplement une preuve de l’échec de tout un département. Les promesses d’une baisse du prix avec l’arrivée des récoltes de la saison et celles de l’après-saison, les chiffres importants d’une production avoisinant les 2 millions de tonnes, les facilités accordées aux producteurs, la gratuité de l’eau par exemple… n’ont pas affaibli le diktat des spéculateurs qui dictent leur loi sur le consommateur.
Pour revenir à l’évènement du moment, une virée dans les divers points circonstanciels de vente des bestiaux découragera le plus téméraire. Il est loin l’engagement du ministre de baisser le prix des bêtes à 20.000 DA. La canicule qui aura dominé les derniers mois, le manque d’aliment, les difficultés des éleveurs d’une région l’interdiction de transfert des bêtes d’une wilaya à une autre, ont fait qu’un mouton qui a coûté 35.000 DA l’année dernier est proposé à 45.000 cette année. Pourquoi ce bond avons-nous demandé aux vendeurs? Les réponses sont, comme pour les autres produits non convaincantes. Pour les éleveurs ces prix sont le fait des revendeurs. «Certes, l’aliment a beaucoup manqué, les dépenses et les frais ne sont plus ce qu’ils étaient, mais l’arrivée sur le circuit d’intermédiaires demeure la raison principale de cette flambée des prix.» Sur place, au marché à bestiaux de Bouira, ils étaient nombreux à proposer des moutons. Des fonctionnaires de l’administration, des enseignants, des commerçants jusque-là plongés dans d’autres filières se sont reconvertis en maquignons. Selon une source, ils s’alimentent auprès des petits éleveurs du sud de la wilaya, des régions de Sour El Ghozlane et même de Sidi Aïssa. Le fait de proposer trois à quatre ovins démontre qu’ils ne sont pas des spécialistes mais des intermédiaires, circonstanciels. Un éleveur de Aïn Ouassara nous confirmera la thèse selon laquelle. «J’ai cédé une dizaine de moutons au prix de gros; mes moutons je les ai retrouvés, mais avec des marges de plus de 10 000 DA ici à Bouira.» L’ouverture de l’autoroute et la réduction sensible dans la liaison entre Bouira et la capitale est un autre élément qui a influé sur les prix. La grosse demande est une aubaine saisie par les intermédiaires.

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Accidents de la route à Bouira: Qui arrêtera l’hécatombe?

Thu, 08/09/2018 - 12:17

Par Abdenour MERZOUK

En moins de 48 heures, on a enregistré trois morts et cinq blessés dont deux se trouvent dans un état critique.

Malgré les appels à la prudence, les campagnes de sensibilisation organisées principalement par la Gendarmerie nationale, le dressage de barrages de contrôle, le recours à la verbalisation et à la répression… nos routes continuent à endeuiller quotidiennement des familles.
En moins de 48 heures, la wilaya de Bouira a enregistré trois décès et cinq blessés dont deux dans un état critique. Dans la matinée d’avant-hier aux alentours de 8h45 sur la RN 8 reliant Sour El Ghozlane à Dirah au sud de la wilaya, deux véhicules touristiques et un véhicule utilitaire se sont percutés. Selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule utilitaire aurait effectué un dépassement dans une zone où la visibilité était réduite. Dans son élan il aurait percuté les deux voitures qui roulaient en sens inverse.
Les victimes, deux hommes de 25 et 32 ans, ont immédiatement été transportées vers la morgue de l’hôpital de Sour El-Ghozlane, quant aux blessés, ils ont été admis au service des soins intensifs du même hôpital. Précisons encore que cette partie de la wilaya et cette route vers le sud a la triste réputation d’être très dangereuse. Cette énième hécatombe vient allonger la liste des catastrophes routières.
Le jeudi 19 juillet dernier a été une journée noire avec un bilan global de trois morts et 12 blessés. 11h45 au lieu-dit Betous commune de Ahl El Ksar, la collision entre un fourgon et deux véhicules légers a fait un mort et neuf blessés. Le corps et les victimes ont été transférés vers les EPH de M’Chedallah et Bouira. Un peu plus tard sur l’axe de la RN5 qui longe le super-marché du chef-lieu au lieu-dit «les Kessouri» une 308 Peugeot a percuté violemment les balises de sécurité faisant un mort. A 20h45, à l’entrée d’El Asnam, sur la RN5, un semi-remorque a percuté trois véhicules. Le bilan de la Protection civile faisait état d’un mort et de trois blessés parmi les passagers. Même si la cause essentielle de ces catastrophes reste le manque de prudence et de vigilance, l’état des routes a son pesant dans la cause. En cette période estivale caniculaire, le tronçon entre Bouira et Lakhdaria connaît des bouchons en raison des travaux d’un grand groupe national qui accumule retard sur retard dans ce projet de réhabilitation de l’autoroute. Le calvaire des usagers du tronçon autoroutier Lakhdaria- Bouira continue et prend des allures de plus en plus dramatiques. Il faut plus de trois heures pour sortir de ces embouteillages de plus en plus longs et qui durent toute la journée.
La canicule en été et le froid en hiver, ajoutent un grain de tension à des familles prises en otage par des travaux qui s’éternisent. Les deux entreprises en charge des actuels travaux sont l’Erthb et la société Altro. Nous confirmons le mécontentent des usagers qui, à chaque fois, nous interpellent, pour nous demander d’alerter qui de droit. Les travaux de réhabilitation de cet axe routier devenu dangereux à la circulation s’étalent dans le temps. Pour mémoire, le projet a été lancé en septembre 2013 pour un délai de 18 mois. Après plus de cinq années les travaux restent timides et le délai de livraison s’étire comme un élastique.
Le prolongement dans le temps de ces travaux se répercute sur les autres projets annexes que sont les aires de stationnement, les relais et autres stations de carburant. Ces projets aussi tardent à voir le jour. En matière de record absolu, les travaux de renforcement, après un glissement du terrain, engagés à la sortie du tunnel Aïn Chriki (réalisés par les Turcs) a été réalisé après plus de 7 ans.
La patience des usagers est mise à rude épreuve avec des embouteillages qui amènent les automobilistes à mettre des heures entre deux villes distantes d’une trentaine de kilomètres. Au moindre changement climatique ou en cas d’accident et ils sont nombreux, la file se prolonge jusque sur le territoire de la wilaya voisine de Boumerdès. Même la solution qui consiste à dévier par Tablat, wilaya de Médéa, ou par Draâ El Mizan dans la wilaya de Tizi Ouzou pour rejoindre l’est du pays est quelque fois un mauvais choix, surtout quand tout le monde pense de la même manière.
Concernant toujours le cahier des charges du secteur il est utile de préciser que d’autres projets méritent qu’on s’y attarde.Le périphérique qui contourne par le nord le chef-lieu de la wilaya réalisé il y a moins de 3 ans est déjà totalement dégradé et subit lui aussi des travaux de réfection. La double liaison entre Bouira et Haizer ouverte récemment à la circulation connaîtra le même sort eu égard aux travaux réalisés.
La double voie entre Bouira et Sour El Ghozlane donne la même impression. Devant autant de défaillances, il est temps peut- être d’ouvrir une enquête sérieuse pour assainir une situation qui met en péril la patience des usagers de la route.

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16es rencontres cinématographiques de Béjaïa: « Etre à la hauteur des attentes… »

Thu, 08/09/2018 - 12:10

Par O. HIND

Organisée du 1er au 6 septembre, cette édition qui sera marquée par plusieurs nouveautés aura, comme film d’ouverture, le documentaire Des figues en avril de Nadir Dendoune, qui sera projeté en présence de l’héroïne du film, c’est-à-dire la mère du réalisateur.

Organisées annuellement depuis 2003 par l’association Project’heurts, les Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui sont la plus ancienne manifestation cinématographique internationale en Algérie, reviennent très bientôt. Au fil des années les RCB se sont imposées comme une manifestation incontournable et destination privilégié pour voir et se retrouver autour d’un film, sans prétention à décrocher un trophée. Les RCB ont pour objectif de réconcilier le public algérien avec le cinéma en lui proposant des films récents en provenance de plusieurs pays. Ces rencontres offrent un véritable espace d’échange et d’expression aux professionnels du cinéma et aux spectateurs pour voir des films ensemble, débattre de problématiques esthétiques, techniques et économiques propres au cinéma et envisager le développement d’actions cinématographiques. Les RCB ont l’ambition de développer un esprit critique face à l’image (éducation à l’image) et proposent des formations ponctuelles (écriture de scénario, réalisation, animation de ciné-clubs…). Elles sont aussi actives au sein d’un réseau de ciné-clubs et d’associations de cinéma.

Interrogée sur les grandes lignes de la programmation, Leila Aoudj, la directrice artistique des RCB, indiquera qu’ «au programme cette année, en plus des projections/débats entre le public et les réalisateurs, les «café-ciné» traditionnels qui se veulent être la poursuite au petit matin des débats de la veille, un master class, une Rencontre nationale des ciné-Clubs ainsi qu’une rencontre entre différents festivals méditerranéens.» et d’ajouter qu’en plus de cela «une journée focus sur Afac (The Arab Fund For Art and Culture) est prévue et pour la première fois les RCB se poursuivront trois jours à Alger à travers Afac Film Week, cette activité est prise en charge par le collectif Cinuvers très actif dans la vie cinématographique algéroise.». Côté films Leila Aoudj fera remarquer avoir reçu «plus de 500 films, encore un nouveau record, nous en sommes très heureux» et de souligner: «Ce qui ressort pour cette 16e édition c’est surtout le nombre de longs métrages reçus, nous en avons plus qu’a l’accoutumée et forcément ça a influencé la programmation ou contrairement aux éditions précédentes, ou le court métrage était très présent. Cette année c’est le long qui prend le dessus, et sur 24 films programmés, 21 passent en avant-première algérienne.» A notre question «quant à l’ouverture ou pas à d’autres pays participants» la directrice artistique estime que «nous avons des films de différents pays évidemment, mais la sélection se fait en fonction des films qui nous ont touchés pour une raison ou pour une autre, la nationalité du film ne peut être ni une limite ni un atout pour la sélection, même si nous sommes toujours heureux de pouvoir montrer des films algériens». Des nouveautés dans le cadre de l’édition 2018, il y en a plusieurs, a-t-elle fait savoir.

Nous apprenons ainsi que le Béjaïa Film Lab se tiendra désormais tout les deux ans. «Cette activité représente un budget conséquent pour les RCB, nous ne pouvons pas nous permettre de le reconduire chaque année» et de relever: «La nouveauté est que nous avons mis en place une activité qui nous tient à coeur, c’est la Rencontre nationale des ciné-clubs. Des séances de travail sont prévues entre les différents ciné-clubs actif et réguliers du pays, ainsi que d’autres ciné-club de la région du Maghreb prêts a partager leur expérience. L’idée est de créer durant la semaine des RCB un espace qui regroupe toutes ces initiatives indépendantes les unes des autres, de trouver des passerelles, mais surtout, nous l’espérons, que ça donne naissance à des actions communes à court ou à moyen terme.» Autre nouveauté que Leila Aoudj nous a révélée, est l’invitation de pas moins de 10 festivals méditerranéens, «toujours dans la même idée de créer des ponts, des discussions et des échanges, Donner ainsi aux «Rencontres» tout leur sens.» Enfin, à notre question quant à savoir dans quel état d’esprit sont les organisateurs au moment où se prépare actuellement cette édition, Leila Aoudj, enthousiaste avouera tout de go l’on devine bien: «Du bonheur évidemment, des appréhensions toujours. Notre équipe a toujours le même moteur, celui qui consiste à être à la hauteur des attentes du public de Béjaïa.» Voici un événement cinématographique qui préfère grandir doucement, mais sûrement sans se la raconter, ni inviter des centaines de personnes dont il ne pourra assumer la charge. Un événement qui marche sur des roulettes depuis des années et ce grâce entre autres à une équipe de jeunes bénévoles faut- il le répéter chaque année, des jeunes mus par l’amour du cinéma et du partage, non pas par celui de la vue des starlettes comme à Oran. Un événement où la rigueur et la qualité des rencontres sont la clé de sa réussite, sa crédibilité et sa pérennité.

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Festival arabe de Djemila : clôture en beauté de la quatorzième édition

Thu, 08/09/2018 - 11:53

La quatorzième (14eme) édition du Festival arabe de Djemila a été clôturée en beauté dans la soirée de mardi à mercerdi avec un programme algérien, où le chanteur du raï, Kader Japoni a surchauffé l’ambiance, sur la scène de l’antique Cuicul.

Venus en groupes de jeunes et en famille, le Cuicul était trop exigüe pour contenir ce public qui n’a  cessé de réclamer la vedette du raï qui a fait son entrée sur scène et salue, à bras ouverts, son public.

Kader, à la voix aiguë et le sourire charmeur, lance, ‘‘ Fi achekek cheft louil’’ et enchaîne avec ‘‘ Ahki ya zeman’’, ‘‘Ma ma mia’’, ‘‘La brigade’’ repris en chúur par une assistance conquise.

Le chanteur entonne encore ‘‘Inti rouhi ou rabi jebli’’ , ‘‘A’alach’’ et tant d’autres tubes,  faisant le bonheur d’une foule en délire.

A l’ouverture de cette soirée,  le chanteur Khaled di di a régalé le public avec ses chansons du genre sahraoui, dans une prestation ovationnée par le public.

Lui succédant,  cheb Mahfoud a repris les chansons à la gloire de l’équipe nationale du football  entonnant ‘‘One, two, three viva l’Algérie’’, ‘‘Bladi hiya Djazair’’ dans une ambiance festive avant de céder la place au chanteur Yacine tiger et cheb  Rochedi qui ont offert au public un voyage au coeur des sonorités staifi présentant un cocktail d’anciennes et de nouvelles chansons du genre staifi.

La soirée de clôture a été également marquée par l’hommage rendu à  plusieurs figures artistiques

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La Colombie, 131 ème pays à reconnaitre l’Etat de Palestine

Thu, 08/09/2018 - 11:52

La Colombie est devenue le 131eme Etat à reconnaitre, mercredi, la Palestine en tant qu’Etat libre, indépendant et souverain, selon un
document officiel publié mercredi à Bogota.

« Je me permets de vous informer qu’au nom du gouvernement de la Colombie, le président Juan Manuel Santos a décidé de reconnaître la Palestine comme
un Etat libre, indépendant et souverain », a annoncé dans un communiqué le ministre Colombien des Affaires étrangères.

Le nouveau président de Colombie, Ivan Duque, a pris ses fonctions, mardi, à la tête de la Colombie, succédant au président de centre-droit Juan Manuel Santos.

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La wilaya d’Alger n’est pas un foyer de la fièvre aphteuse

Thu, 08/09/2018 - 11:51

La wilaya d’Alger n’était pas un foyer de la  fièvre aphteuse, a affirmé le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture,  expliquant que les sept cas enregistrés récemment au  niveau de l’abattoir de Hussein Dey sont des cas exceptionnels de vaches  venues en d’hors de la wilaya.

«Des décisions ont été prises portant fermeture des marchés de bétails dans les wilayas déclarées foyer de la fièvre aphteuse», a fait savoir, mercredi à Alger, M. Bara Khaled

Evoquant la situation de la fièvre aphteuse au niveau national, M. Bara a indiqué que « la situation générale est stable » faisant savoir que  «10 wilayas ont été touchées par cette maladie alors que 150 cas ont été déclarés sur un total de 2 millions de  têtes bovines».

Il a affirmé, qu’il sera procédé dans les prochaines semaines à de larges opérations de vaccinations de bétail.

M. Mebarki avait révélé que le nombre du cheptel bovin dans la capitale se situe entre 9.000 à 10.000 têtes.

Pour rappel, le ministère de l’Agriculture, du Développement rural, et de la pêche avait conclu un marché d’acquisition de deux (2) millions de vaccins dans le cadre des mesures relatives à la lutte contre la fièvre aphteuse, alors que les éleveurs sont tenus à s’abstenir d’acheter les bovins et signaler tout cas suspect de cette fièvre.

S’agissant des procédures prises par le ministère en vue de se préparer à l’Aid Al Adha, le directeur des services vétérinaires a souligné, par ailleurs, l’ouverture officielle de la vente de bétail définie de manière officielle à chaque wilaya.

Il avait été procédé précédemment, a-t-il dit, à la prise de plusieurs  mesures relatives à la mobilisation de l’ensemble des médecins vétérinaires  (1500) au niveau des directions de la santé animale (DSA) et des abattoirs  et au dépôt de la certification sanitaire vétérinaire accompagnant le  déplacement d’animaux vers les lieux de vente aux fins de contrôle  vétérinaire.

Par ailleurs, tous les établissements d’abattage, répartis sur l’ensemble du territoire national seront ouverts pour inciter les citoyens à sacrifier leurs animaux dans une enceinte conforme et contrôlée.

Des permanences seront effectuées par les services vétérinaires de wilaya au niveau des Assemblées populaires communales (APC) et des lieux d’abattages.

Des brigades mobiles composées de vétérinaires et de techniciens  effectueront des tournées dans les différents lieux susceptibles d’abriter  des abattages notamment en milieu rural pour assurer le contrôle.

D’autre part, un vaste programme de prévention et de sensibilisation, destiné aux éleveurs, afin de prémunir le bétail contre les diverses maladies est également mené à longueur d’année, a fait savoir la même source.

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Ghaza: une femme et sa fille victimes d’un raid israélien

Thu, 08/09/2018 - 11:46

Un raid aérien de l’occupant  israélien cible à nouveau  pour faire des victimes. Une Palestinienne et  sa fille de 18 mois ont trouvaient la mort dans la nuit de mercredi à jeudi dans la bande de Ghaza lors de l’attaque, a déclaré le service de santé palestinien dans ce territoire.

Enas Khammash, 23 ans, et sa fille Bayan, 18 mois, ont péri dans un raid qui a touché Jafarawi, dans le centre de la bande de Ghaza, et le mari de cette femme, qui était enceinte, a été blessé, a indiqué ce service.

L’aviation de l’occupant israélien a mené des raids contre 12 sites du mouvement palestinien Hamas dans la bande de Ghaza.

Mercredi, un Palestinien a été tué dans le nord de la bande de Ghaza et six autres ont été blessés par ces raids israéliens.

Cette brusque montée de tensions mercredi intervient alors qu’Israël et le Hamas discutent indirectement d’une éventuelle trêve, par l’intermédiaire de l’Egypte et l’ONU.

Les tensions sont vives depuis des mois entre les deux parties. Les Palestiniens protestent quasiment tous les vendredis depuis le 30 mars à Ghaza sur la ligne du siège pour dénoncer le blocus imposé depuis plus de dix ans à l’enclave et réclamer le droit au retour des Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres à la création d’Israël en 1948.

Au moins 163 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens dans la bande de Ghaza depuis le 30 mars.

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Un marché désorganisé et livré au diktat des gros éleveurs : Le poulet à 550 dinars le kilo !

Thu, 08/09/2018 - 11:34

par Abdelkrim Zerzouri

Le poulet a été cédé, hier, sur les marchés de la wilaya de Mila, à la coquette somme de 550 dinars/ kilo. «Du jamais vu », «inconcevable», selon les avis largement partagés par la population locale, rappelant sur un air ironique que la wilaya de Mila, avec Sétif, figurent pourtant parmi les régions qui enregistrent des records de production en poulet. Les consommateurs, choqués par cette hausse vertigineuse du prix du poulet, ont préféré investir leur argent dans d’autres produits alimentaires plus importants. Cela a pris des proportions d’un boycott collectif du poulet, tellement les clients se faisaient rares chez les vendeurs. Mais, détaillants et grossistes ne comptent pas sur les ménagères pour écouler leur marchandise, une autre clientèle plus intéressante rafle tout ce qui se trouve sur le marché, sans trop regarder au prix, et même si on y regarde de près on n’a pas d’autre choix que d’acheter et se taire. Il s’agit des fêtes de mariages, où le poulet est indispensable dans la préparation des mets. C’est l’une des causes qui ont poussé à l’envolée des prix du poulet. Certes, on s’attendait un peu à cette augmentation, habituelle, toujours enregistrée en pareille période à cause des fêtes de mariages, mais personne ne s’attendait à une telle envolée qui a atteint les 550 dinars le kilo ! Certains détaillants mettent en cause les éleveurs «qui écoulent le poulet vivant à 300 dinars, et il faut compter 110 dinars par poulet pour les abattoirs», disent-ils. D’autres explications sont avancées par les professionnels au sujet de cette flambée sur le marché des viandes blanches.

A Mila, par exemple, les hangars des éleveurs étaient presque vides ces derniers jours, en raison d’une très faible reproduction accompagnant généralement la période des chaleurs, chose qui a réduit considérablement l’offre sur le marché, provoquant inéluctablement une envolée des prix. Pourquoi les hangars des éleveurs sont-ils vides ? Voilà une question dont la réponse devrait donner des explications les unes plus inquiétantes que les autres, car ne poussant guère à l’optimisme, comme l’a relevé M. Cherif Boukherissa, président de l’association des éleveurs de poulets de la wilaya de Constantine. Car, cette démobilisation des éleveurs est due à une déception engendrée par des facteurs anti-concurrentiels. Les gros producteurs étouffent les petits éleveurs par différents moyens, nous a confié M. Cherif Boukherissa. «Rien qu’en faisant augmenter le prix du poussin jusqu’à 130 dinars, alors que son prix réel ne dépasserait pas 45 dinars, les gros éleveurs ont dissuadé les petits d’investir dans le créneau». Notre interlocuteur précise dans ce sillage qu’il y a mainmise des gros éleveurs sur le marché du poulet. Ils imposent leur diktat aux consommateurs et aux petits éleveurs. «Figurez-vous qu’on nous vend des médicaments, des vaccins et des vitamines sans vignettes.

Et pour l’alimentation, on achète le quintal à 5.600 dinars. Laquelle alimentation est diminuée dans sa composante en soja, chose qui ne permet pas au poulet de grandir dans des conditions normales !», s’est exclamé notre interlocuteur. Tous les moyens sont bons pour asphyxier les petits éleveurs, qui peuvent apporter un plus sur le marché des viandes blanches, en équilibrant l’offre et la demande, si on les laissait travailler. «Hélas, il y a mauvaise volonté de la part des gros éleveurs, qui ont verrouillé tous les espaces devant eux, y compris sur le plan de la représentativité au sein du Conseil national interprofessionnel, placé sous leur contrôle exclusif», soutient encore M. Cherif Boukherissa.

Alors même, ajoute-t-il, que ces gros éleveurs ne devraient pas dépendre du secteur de l’agriculture mais du secteur industriel, puisqu’ils font dans l’élevage industriel. Chose qui n’augure pas de résultats qui peuvent donner satisfaction, en faisant baisser les prix du poulet, après ces rencontres organisées par le ministère de tutelle avec les membres du Conseil national interprofessionnel de la filière aviculture, visant normalement une meilleure organisation du secteur. Clairement, les gros éleveurs maîtrisent leur sujet, ils jouent avec les prix du poulet selon leurs désirs et souhaits. Autant dire qu’une mafia a pris ancrage dans ce milieu professionnel. Certains affirment même que la filière, qui brasse des centaines de milliards, est devenue un terrain propice pour le blanchiment de l’argent sale. Enfin, aussi haut qu’il aura grimpé, le poulet devrait descendre des cimes dans les prochains jours. Les fêtes ne seront plus aussi nombreuses et, surtout, il y a le mouton de l’aïd qui arrive, et qui va faire changer les habitudes alimentaires des Algériens, dont les mets seront composés exclusivement de viande rouge. D’ailleurs, ceux qui sont derrière cette flambée savent pertinemment que c’est le moment propice pour tirer tout leur profit.

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Palestine: onze Palestiniens arrêtés en Cisjordanie

Thu, 08/09/2018 - 11:33

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Onze Palestiniens ont été arrêtés mercredi et mardi par les forces de l’occupation israélienne, qui poursuit sa politique de répression, ont rapporté des médias.

Selon le Club du prisonnier palestinien les Palestiniens arrêtées sont de différentes régions de la Cisjordanie, selon l’agence Wafa. Soit un à Qalqilya, deux à Tulkarem, deux à Ramallah et cinq à El-Qods occupée. Ces derniers ont été arrêtés dans le village d’al-Issawiya, dans le nord-est de la ville d’El-Qods occupée. Un enfant a été convoqué pour interrogatoire, a ajouté Wafa. « Une unité de police a pris d’assaut le village d’al-Issawiya, mercredi à l’aube, et a fouillé plusieurs maisons palestiniennes« , a déclaré le président du Comité des familles des détenus d’El Qods Occupé (Comité populaire), Amjad Abu Saab, cité par l’agence Anadolu.

« Les forces de police israélienne ont arrêté Khaled Naaji et son fils Yazan, Amir Karkash et Mohamed Attieh, après avoir pris d’assaut leurs maisons« , a ajouté l’agence. L’enfant Raed al-Sayad, 15 ans, a été arrêté par la police israélienne dans la localité d’al-Tour, à l’est d’El-Qods occupé.

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Un marché inondé de contrefaçons: Ces lunettes qui tuent la vue

Thu, 08/09/2018 - 11:33

Par Zakaria ZEMRI 

Les contrefaçons ressemblent aux produits originaux comme deux gouttes d’eau, mais font tout l’inverse de ces derniers. Souvent, elles sont nocives pour les yeux, et, au lieu de les protéger du soleil, elles les exposent encore plus à ses dangers.

Les lunettes de soleil, cet ultime accessoire de la saison estivale! De toutes les formes, toutes les couleurs, et pour toutes les bourses. Mais pas toujours. Il est vrai que les lunettes de bonne qualité les moins chères sont souvent inaccessibles aux bourses modestes, et même moyennes! Ce qui peut éventuellement expliquer le fait que nombreux sont ceux qui se rabattent sur des lunettes contrefaites, au grand dam de la santé de leurs yeux. Certes, parfois les contrefaçons ressemblent aux produits originaux comme deux gouttes d’eau, mais font tout l’inverse de ces derniers. Souvent, elles sont nocives pour les yeux, et, au lieu de les protéger du soleil, elles les exposent encore plus à ses dangers. Ce sont d’ailleurs parmi les produits les plus contrefaits sur le marché. On les trouve même en vente dans certains magasins d’accessoires, ou sur des étals lambda un peu partout dans les villes algériennes. «Pourquoi je mettrais 20 000 DA dans une paire de lunettes, alors que je peux me payer pratiquement la même à 3 000 DA?», rétorque Walid, 20 ans, étudiant. «Pour moi, c’est plus un accessoire de mode qu’autre chose», ajoute-t-il avant de conclure, «C’est pour le look que je les porte.» C’est de là que vient l’erreur. Ce sont des produits tout à fait différents.
L’un protège, l’autre est nocif. «Les lunettes non contrefaites respectent des normes sanitaires très strictes, et protègent contre les UV», affirme Nabil, opticien à Alger-Centre. «De plus, elles résistent bien mieux aux chocs et durent bien plus longtemps», insiste-t-il. «Malheureusement, même certains opticiens vendent de la contrefaçon de nos jours», déplore-t-il. «Il faut toujours se rendre chez un opticien réputé, pour éviter tout risque d’arnaque», finit-il. Même son de cloche du côté des ophtalmologues. «Il ne faut jamais porter de lunettes de contrefaçon, même y songer est proscrit!», conseille le docteur Madani. «L’idée qu’une paire de lunettes contrefaites est mieux que de ne rien porter est fausse», renchérit-il. «En plus de ne pas protéger les yeux contre les UV, les verres, ou plutôt plastiques, teintés poussent les pupilles à se dilater, et par là absorber plus d’UV», met-il en garde. «Cette absorption d’UV entraîne des dégâts irréversibles sur la vue. Elle cause un vieillissement accéléré des yeux et accélère également la caratacte», alerte-t-il. «Les gens peuvent à la limite acheter des montures de contrefaçons, sans risque sanitaire particulier, mais ils doivent faire attention au choix des verres», conclut-il.
Les lunettes originales sont de loin plus solides et offrent plus de sécurité. Elles respectent des normes sanitaires strictes. Les matériaux utilisés pour leur fabrication sont de bien meilleure qualité.
Les articulations des branches tiennent plus longtemps, et ne se déforment pas à la moindre pression. Leurs verres sont le plus souvent en acétate ou en grilamid, contrairement aux «verres» des contrefaçons, qui eux sont le plus souvent en plastique. Certains jeunes ne se font pas avoir pour autant par les prix attractifs de la contrefaçon. «Je préfère avoir une seule paire originale que plusieurs paires contrefaites», s’écrie Lina, 20 ans, étudiante. «Les lunettes contrefaites se voient de loin, elles font cheap!», tranche-t-elle. Souleymane a 28 ans et est un migrant nigérian. Il vend à la sauvette plusieurs modèles de lunettes de soleil, entre autres. «Les lunettes de soleil commencent à 500 DA», se félicite-t-il dans l’espoir de vendre une paire. «Les Ray Ban commencent à 1 000 DA», ajoute-t-il. L’oeil averti lira «Riy Dan». «Pour les femmes, j’ai des Gucci et des Dior, certaines paires à 1 000 DA et d’autres à 1 500 DA», poursuit-il. «Pas besoin de se ruiner pour une paire de lunettes», plaisante-t-il. Comme c’est souvent le cas, le moins cher revient plus cher. De plus, les économies faites sur une paire contrefaite n’en sont pas vraiment. Les dégâts qu’elle peut causer sont irréversibles et la vue, elle, n’a pas de prix.

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Accidents ferroviaires: 2 morts et 2 blessés dans deux accidents distincts à Blida

Thu, 08/09/2018 - 11:24

BLIDA – Les services de la protection civile de la wilaya de Blida ont enregistré, en deux jours seulement, deux accidents ferroviaires ayant fait deux morts et deux blessés, a-t-on appris mercredi de ce corps constitué.

Selon la même source, deux personnes ont été blessées dans le premier accident, survenu lundi, à hauteur du passage à niveau de Berriane (Boufarik) suite à une collision entre un train à destination d’Alger et un véhicule utilitaire.

Le deuxième accident a été enregistré mardi au niveau d’El Afroun « Bouroumi » et a causé le décès sur place du passager tandis que le conducteur a rendu l’âme à l’hôpital.

Tout en rappelant que l’ensemble des passages à niveau de la wilaya de Blida sont dotés de barrières, les services de la protection civile ont imputé la responsabilité de ces accidents aux conducteurs qui en ne respectant pas le code de la route exposent leurs vies et celles des passagers au danger.

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Mascara: installation du nouveau commandant du groupement territorial de la gendarmerie nationale

Thu, 08/09/2018 - 11:22

MASCARA – Le commandant régional de la gendarmerie nationale d’Oran, le colonel Triki Mohamed a procédé à l’installation du lieutenant colonel Benzahira Hicham en tant que nouveau commandant du groupement territorial de Mascara, a-t-on appris mercredi du commandement de ce groupement territorial.

Le nouveau commandant du groupement territorial de Mascara a été installé lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté, mardi soir des autorités civiles et militaires de la wilaya en marge de la visite de travail du commandant régional de la gendarmerie nationale de ce corps, qui a ciblé différentes unités et structures de la gendarmerie nationale dans la wilaya de Mascara.

Le colonel Triki Mohamed a, lors d’une rencontre avec les chefs d’unités de la gendarmerie nationale de la wilaya et après avoir suivi un exposé et des explications sur les activités de la gendarmerie nationale dans la wilaya de Mascara, insisté sur davantage d’efforts et l’intensification des activités visant la protection des personnes et des biens, la préservation de l’ordre public et la prévention contre les accidents de la circulation par un déploiement sur le terrain en l’utilisation de tous les moyens mis en place par le haut commandement de la gendarmerie nationale.

Le même responsable a exhorté à intensifier les efforts de lutte contre la contrebande et l’émigration clandestine en coordination avec tous les partenaires (autorités militaires, sécuritaires, administratives et judiciaires) au service du pays et du citoyen comme objectif commun à tous. Le nouveau commandant du groupement territorial de la gendarmerie nationale à Mascara s’est engagé à fournir tous les efforts, à être à la hauteur de la confiance placée en lui par le haut commandement de la gendarmerie nationale, à mettre sa compétences professionnelle et intellectuelle et son expérience au service du pays et des citoyens et à appliquer des lois de la République.

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Elle veut diversifier son industrie pharmaceutique: L’Algérie cherche ses médicaments

Thu, 08/09/2018 - 11:20

Par Massiva ZEHRAOUI

Cette volonté du département de la santé et de la réforme hospitalière s’est par ailleurs déjà illustrée par la tenue, au mois de juin dernier, de deux rencontres distinctes entre Mokhtar Hasbellaoui et les ambassadeurs de Hongrie et d’Espagne.

Au vu d’une attractivité remarquée dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, l’Algérie aspire aujourd’hui à renforcer ses partenariats avec d’autres pays, afin d’élargir ses horizons en la matière. C’est cette ligne directrice qu’a entrepris de suivre, depuis un moment, le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui. Ce dernier, déterminé à poursuivre dans ce sillage, a affirmé en marge d’une rencontre avec une délégation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): «Nous nous employons à développer des partenariats avec les autres pays de la région, au regard de la grande expertise de l’Algérie dans différents domaines, dont celui des produits pharmaceutiques.» Cette volonté du département de la santé et de la réforme hospitalière s’est par ailleurs déjà illustrée par la tenue, au mois de juin dernier, de deux rencontres distinctes entre Mokhtar Hasbellaoui et les ambassadeurs de Hongrie et d’Espagne. L’objet de l’entrevue était justement la définition des perspectives pouvant consolider les partenariats bilatéraux que ce soit dans l’industrie pharmaceutique, les investissements ou encore la formation.
Bien qu’il soit ponctué par un certain potentiel qui a contribué à une relative évolution, le marché du médicament en Algérie est souvent marqué par des travers qui freinent sérieusement son essor. Plusieurs facteurs entrent en jeu dans ce ralentissement dont la bureaucratie. En effet, plusieurs spécialistes ont pointé du doigt les manquements constatés pour l’enregistrement des produits par exemple. Par ailleurs, on peut aussi imputer ce retard à la crise financière dont les conséquences se sont révélées quelque peu fâcheuses sur les prix des médicaments.
En ce qui concerne la rencontre, ladite délégation de l’OMS, reçue à Alger, a fait part de son désir de voir notre pays «participer massivement aux réunions annuelles de l’OMS, et ce, dans l’optique de «jouer son rôle de locomotive à la pointe du développement sanitaire en Afrique, dans le cadre du processus de réforme de l’Organisation.» Dans ce sens, Nguessan Bla François, l’un des représentants de l’OMS en Algérie, a appelé cette dernière à «mieux faire connaître son expertise et augmenter sa représentativité dans les différentes instances de cette organisation». Lors du débat avec les cadres de l’administration centrale, la délégation de l’OMS a précisé que le mandat de cette mission se limitait aux «niveaux décisionnels stratégiques», indique un communiqué du ministère de la Santé.
La délégation de l’OMS comprend différents experts, sous la supervision du chef du projet de la revue fonctionnelle des pays, Abdulmumini Usma, selon le communiqué du ministère, précisant que ces experts séjourneront en Algérie jusqu’au 10 août courant pour «élaborer un rapport et formuler des propositions à l’effet de permettre à la représentation de l’OMS en Algérie d’avoir une organisation en rapport avec les priorités du secteur de la santé en Algérie».

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Relizane: Bedoui procède au lancement du projet de transfert d’eau dessalée

Thu, 08/09/2018 - 11:14

RELIZANE – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a procédé, mercredi à Relizane, au lancement du projet de transfert d’eau à partir de la station de dessalement d’eau de mer d’El Mactaa (Oran).

Ce projet structurant permet le transfert d’une quantité de 150.000 mètres cubes d’eau dessalée par jour à partir du couloir Mostaganem-Arzew-Oran (MAO). Cette opération permet de renforcer l’alimentation en eau potable au profit de 35 communes et 186 centres d’habitation, dont des localités éloignées de la wilaya de Relizane totalisant plus de 921.000 habitants. Ce projet a enregistré la réalisation de réseaux de transfert et de distribution d’eau ainsi que plusieurs stations de pompage, outre six unités de stockage pour une capacité globale de 57.000 m3.

Des systèmes technologiques de gestion électronique à distance du réseau de ce projet ont été intégrés. Le ministre a souligné, à l’occasion, que le projet s’inscrit dans le cadre des réalisations que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s’est engagé à ce qu’elles soient concrétisées pour relancer le développement, saluant le développement enregistré dans différentes régions de la wilaya de Relizane en plein essor sur les plans agricole et industriel.

M. Bedoui poursuit sa visite d’inspection dans la wilaya de Relizane, où il aura à visiter le complexe de textiles « Tayal » inscrit au titre du partenariat algéro-turc, poser la première pierre de la station d’assainissement et d’épuration des eaux dans la daira de Oued Rhiou, inspecter le projet de réalisation d’un hôpital de 120 lits à Ammi Moussa et inaugurer et baptiser le complexe sportif de proximité de Sidi M’hamed Benali et un CEM à Mazouna. Il effectuera également une visite à la zaouia de Sidi M’hamed Benaouda située dans la commune éponyme et la vieille mosquée de Mazouna.

Il présidera ensuite une cérémonie de remise symbolique des clés de logements de différents programmes et des actes de concession à des promoteurs de projets. Le ministre tiendra, au terme de sa visite, une rencontre avec la société civile, les notables et les élus locaux.

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Rénovation d’Ain El Fouara: Le démenti de Mihoubi

Thu, 08/09/2018 - 11:09

Après la rénovation de la statue d’Ain El Foura (Sétif), la polémique sur le coût de rénovation ne cesse de s’accroître.

Face à cette polémique, le ministre de la culture Azzedine Mihoubi, a répondu via son compte Twitter à une partie de la question.

D’après une information propagée dernièrement, le prix de la restauration aurait coûté trois milliards de centimes, le ministre Mihoubi dément catégoriquement cette information: « Celui qui a mené l’opération de rénovation, l’expert Ben Salah et ses adjoints, n’ont demandé de payer que la facture des produits utilisés et le coût de la résidence et cela ne dépasse pas les trois millions de dinars« . Précise le ministre de la culture dans son tweet.

محترفو الكذب يروجون لخبر لا أعرف مصدره. مفاده أن ترميم تمثال عين الفوارة كلّف ثلاثة ملايير (!) كلام فارغ، فالذي أشرف على عملية الترميم الخبير بن صالح ومساعدوه لم يطلبوا سوى تسديد فاتورة مواد الترميم.. وكلفة الإقامة، وهي لا تتجاوز ثلاثة ملايين دينار. إنها حال من يطلق كذبة ويصدقها. pic.twitter.com/QHofI9pEse

— azzedine mihoubi (@azzedinemihoub3) 9 août 2018

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Bedoui : «Des écoles à l’énergie solaire d’ici trois ans»

Thu, 08/09/2018 - 10:51

Par Zahra Kefane

D’ici trois ans, les écoles primaires de tout le territoire national seront alimentées par l’énergie solaire, selon les déclarations faites, hier depuis Relizane, par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine Bedoui.

En visite de travail et d’inspection de deux jours dans la wilaya de Relizane, le ministre de l’Intérieur a affirmé la volonté de l’Etat de diminuer les dépenses en trouvant d’autres alternatives de consommation, comme exemple la décision qu’il a annoncé, hier, qui épargnera des dépenses de plusieurs milliards de dinars, qui est l’alimentation des écoles primaires du territoire national en énergie solaire. Lors de l’inauguration d’un groupe scolaire (école pilote), baptisé au nom du Chahid Miloud Ameur, il a expliqué : «Notre objectif est d’assurer une couverture de tous les établissements scolaires du cycle primaire au niveau national en énergies renouvelables». Nourredine Bedoui a souligné, dans ce sens, que «l’énergie solaire aura un gain de plusieurs milliards sur le budget des communes», ajoutant que «cette consommation connaitra une gestion rationnelle».
En abordant le sujet de la rationalisation de la consommation, le ministre a précisé que 500 écoles primaires au niveau national sont déjà dotées d’équipements d’énergie solaire et que l’opération permettra de fournir l’énergie classique pour d’autres besoins publics. Dans ce sillage, Bedoui a mis en avant l’ambition de l’Etat de généraliser l’utilisation des énergies renouvelables au niveau des établissements scolaires des paliers du moyen et secondaire et d’autres édifices publics d’autres secteurs. Par ailleurs, Bedoui a annoncé que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour assurer une rentrée scolaire dans les meilleures conditions en application des décisions et recommandations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
«Tous les projets destinés à la prochaine rentrée des secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur avancent bien», a affirmé Nouredine Bedoui. Lors de sa visite, le ministre a procédé également à l’inauguration d’une unité de la brigade mobile de la police judiciaire (PJ) outre l’unité principale de la protection civile. Le programme de la visite du ministre dans la wilaya de Ghelizane prévoyait aussi la mise en service du projet de dessalement de l’eau de mer (Mostaganem- Ghelizane) et la visite du complexe de textiles «Tayal» inscrit au titre du partenariat algéro-turc.
Nouredine Bedoui devait, par la suite, poser la première pierre de la station d’assainissement et épuration des eaux dans la Daïra de Oued Rhiou et inspecter le projet de l’hôpital de 120 lits dans la Daïra de Ammi Moussa, avant d’inaugurer et baptiser le complexe sportif de proximité dans la Daïra de Sidi M’hamed Benali et le CEM de la Daïra de Mazouna. Il devait également procéder à la remise symbolique de logements de différents programmes et d’actes de concession à des investisseurs et promoteurs de projets avant de tenir, au terme de sa visite dans la wilaya, une rencontre avec la société civile, les notables et les élus locaux.

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Le CSC à l’épreuve du NAHD : Les promus qui vont parler d’eux ?

Thu, 08/09/2018 - 10:33

R. S.

Le coup de starter du championnat de Ligue 1 2018-2019 de football sera donné ce week-end avec à l’affiche le match entre le champion sortant le CS Constantine et le NA Husseïn-Dey, alors que les promus aspirent à impressionner dès cette première journée prévue vendredi, samedi et mardi.

Le CSC, qui a réussi à bousculer la hiérarchie lors du précédent exercice avec à la clé un titre de champion, le premier depuis 1997, aura à cœur de confirmer son retour au premier plan.Le CSC, qui a réussi à bousculer la hiérarchie lors du précédent exercice avec à la clé un titre de champion, le premier depuis 1997, aura à cœur de confirmer son retour au premier plan.Toujours sous la conduite de l’entraîneur Abdelkader Amrani, la formation constantinoise débutera face à un gros morceau : le NAHD, 3e au classement final de la saison 2017-2018 et considéré comme l’une des équipes les plus solides de l’élite. La JS Saoura, vice-champion d’Algérie, effectuera un déplacement périlleux à Tizi-Ouzou pour affronter à huis clos la JS Kabylie, dont l’effectif a été largement remanié, sous la houlette du nouvel entraîneur français Franck Dumas.
Le club de Béchar, dont le mercato estival a été relativement calme, aura bien des atouts à faire valoir dans ce premier match de la saison face à une équipe kabyle toujours à la recherche d’automatismes.L’ES Sétif, dont l’exercice 2017-2018 a été chaotique avec une triste 8e place au classement final, abordera la nouvelle saison avec la ferme intention de reconquérir un titre cédé au profit du CSC. L’Entente, qui a enregistré l’arrivée du technicien marocain Rachid Taoussi, accueillera l’USM Bel-Abbès, détenteur de la Coupe d’Algérie. Le MC Alger, dont l’entraîneur français Bernard Casoni enchaîne sa deuxième saison sur le banc, aura rendez-vous avec le derby algérois face au Paradou AC dans un match qui s’annonce a priori équilibré et ouvert à tous les pronostics.
Les promus en appel en déplacementLes trois promus en Ligue 1 seront appelés à bien négocier leur retour parmi l’élite en déplacement, une manière d’impressionner d’entrée. Le MO Béjaïa se rendra du côté de la capitale du Titteri pour défier l’Olympique Médéa, dirigée désormais sur le banc par Saïd Hamouche, en remplacement de Sid-Ahmed Slimani, parti rejoindre le RC Kouba (Ligue 2). Les « Crabes », qui avaient dominé la Ligue 2 la saison dernière, seront certainement mis à rude épreuve par les gars de Médéa qui veulent éviter un mauvais départ devant leur public.Les joueurs de l’AS Aïn M’lila effectueront leur retour parmi l’élite en foulant la pelouse synthétique du 20-Août-1955 d’Alger, après 16 ans à végéter dans les différents paliers inférieurs. La formation de l’Est, dirigée par Lakhdar Adjali, sera opposée à une équipe du CR Belouizdad où rien ne va plus, elle qui a déjà consommé trois techniciens durant l’intersaison avant d’engager Si Tahar Chérif El-Ouazzani.
Un éventuel faux-pas du Chabab pourrait compliquer davantage la situation du club algérois.Le CABB Arréridj, l’un des clubs les plus actifs sur le marché des transferts avec l’arrivée de 17 joueurs, se rendra à Oran pour croiser le fer avec le MCO, qui a échoué à monter sur le podium la saison dernière.Les « Hamraoua » partiront largement favoris dans cette journée inaugurale, à moins que les « Criquets jaunes » ne réservent une surprise, eux qui ont mis le paquet pour engager plusieurs éléments dont le gardien de but Faouzi Chaouchi et le milieu de terrain Abdallah El-Mouedene, en provenance du MCA.
Enfin, l’USM Alger entamera la saison à domicile et devant son public face au DRB Tadjenanet, ce dernier enchaînant sa quatrième saison parmi l’élite. Même si les « Rouge et Noir » partiront favoris sur le papier, les visiteurs tenteront de déjouer les pronostics, comme ils l’avaient fait lors du précédent exercice au stade Omar-Hamadi (1-1).

Programme :
Vendredi à 21h : MCA – PAC
Samedi : CSC – NAHD (21h)
CRB – ASAM (17h)
OM – MOB (17h)
JSK – JSS (19h)
ESS – USMBA (20h)
MCO – CABBA (21h)
Mardi : USMA – DRBT (21h)

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