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Updated: 4 days 14 hours ago

Ce qui fait courir Donald Trump fait peur au monde entier

Mon, 08/27/2018 - 17:10

Oui Donald Trump fait peur au monde y compris chez lui. Il y a de quoi quand on le voit dans le bureau ovale de la Maison Blanche déchirer des accords internationaux longuement et péniblement négociés sous les auspices de l’ONU.
Est-ce si étonnant que ça ? Pas vraiment quand on regarde de près ce qui fait courir ce singulier Président. Celui-ci n’est pas   arrivé par hasard au pouvoir. Quand on identifie les forces qui l’ont fait accéder à la Maison Blanche et quand on décode son slogan «America First», le secret de son élection saute aux yeux et on découvre que le message plonge ses racines dans l’histoire des Etats-Unis. L’isolationnisme du début de l’existence des USA donnait le sentiment aux habitants de n’avoir besoin de personne. La Première et la Seconde guerres mondiales firent sortir le pays de son doux cocon pour aller au secours de l’Europe. La puissance acquise entre-temps lui donnait la possibilité de répondre aux besoins de ces lointains «cousins». Ces guerres lui offrirent l’occasion de s’installer avec armes et bagages. Ensuite avec la pluie de dollars du plan Marshall, les USA devinrent alors et le bouclier sécuritaire (OTAN) et le banquier international de cette Europe affaiblie par les ravages des deux Guerres mondiales. Et puis avec le temps qui passe, les amis se sont fait une santé (constitution de l’Union européenne) et les ennemis historiques (Russie et Chine) convertis aux délices des lois du marché, ont commencé à grignoter le champ de bataille «pacifique» du commerce pour finir par contester son double statut de gendarme et de banquier du monde. La grande et fière Amérique ne pouvait supporter de n’être plus cet eldorado où tout un chacun avait droit à sa part du rêve américain.
Alors pour mettre fin à ce déclin annoncé, on ne pouvait trouver mieux qu’un homme d’affaires qui symbolise le fameux rêve américain. Ce messie des temps modernes devait être à l’image de ce socle sur lequel s’est construit le pays, la population «blanche» et une administration tentaculaire et efficace qualifiée aujourd’hui d’Etat profond. On mobilisa la fameuse majorité silencieuse de la population dite «blanche» qui a souffert de cette mondialisation qui devait soi-disant perpétuer le rêve américain. Mobilisation facile dans un pays rodé aux techniques de la propagande, pardon de la communication. Facilement mobilisables, ces catégories sociales, appauvries et paniquées par les changements démographiques ressentis comme un danger pour la suprématie «raciale» chère à l’idéologie du Ku Klux Klan, apportèrent leurs voix à Trump. Normal, ce  dernier les avait caressés dans le sens du poil en promettant la construction d’un mur (devenu aussi à la «mode» ailleurs), pour mettre fin au flux de ces «basanés» de Mexicains, ces étranges étrangers comme dirait le poète.
Une fois installé sur le trône, Trump s’attelle sans attendre à sa mission pour déblayer la voie et enfin concrétiser son obsessionnel «America First». Menaces et accentuations des sanctions contre les ennemis historiques. La liste est longue : Corée du Nord, Russie, Chine, Iran. Et comme cela ne suffit pas, il ajouta à cette liste les amis traditionnels en reprenant à son compte le slogan de Bush, «qui n’est pas avec moi est contre moi». A ces amis traditionnels, il fit passer le message subliminal suivant :
«N’oubliez pas que nos boys ont libéré vos pays des bottes des nazis, pensez aussi à  la cargaison de dollars qu’on a déversés sur vos économie dévastées. Et n’oubliez surtout pas que nous utiliserons la grosse artillerie de nos banques qui contrôlent le système financier international.(1) Enfin, nous pouvons clouer vos avions au sol et paralyser vos entreprises de pointe qui utilisent nos licences de haute technologie. Inutile de protester, j’ai été élu pour concrétiser ‘’America First’’. Nous ne céderons pas à votre colère car notre fermeté est aussi un message à l’adresse de nos ennemis historiques qui, eux, sont coriaces.»
Message de fermeté sauf qu’en face de lui, il y a les grosses pointures de la Russie et de la Chine mais aussi de plus «petits» pays dont les capacités de résistance ne sont pas négligeables, l’Iran et la Corée du Nord. Défier cette colonne d’amis et d’ennemis ne correspond nullement à l’art de la guerre où l’on apprend à ne pas affronter tant d’obstacles simultanément. Mais Trump est pressé et en bon Américain, il ne va pas perdre son temps (times is money). Sauf que ces ennemis obéissent à une autre horloge, pétris qu’ils sont d’une culture aussi vieille que le temps lui-même. Les conseillers de Trump auraient dû lui conseiller que le B à BA en politique comme en guerre est de connaître la façon de raisonner et d’appréhender leur rapport des adversaires à la réalité dont le temps est une pièce maîtresse. Car les fanfaronnades même soutenues par de la force n’impressionnent nullement des hommes de la trempe d’un Poutine ou de Kim le Coréen, jeune certes mais grand joueur d’échecs. Car ces deux stratèges ont compris que derrière la guerre économique que Trump impose au monde, se cachent des considérations de haute politique qui les menaceraient vraiment. Ils ne vont donc pas céder à des sanctions économiques ou aux promesses des aides mirobolantes qui peuvent faire de pays récalcitrants de petits paradis (des Singapour ou des Hong Kong). Quelle naïveté ou cynisme ! Car ces ennemis historiques ont de quoi résister aussi bien aux sanctions qu’aux sirènes des paradis terrestres.
La Russie et la Chine sont de grandes puissances militaires qui ont des frontières communes qui favorisent et facilitent leurs relations économiques. Ces deux pays font partie de la même organisation régionale en Asie et du Brics.(2) Leurs économies gagnent de plus en plus des parts sur le marché mondial. La Chine après avoir inondé le monde entier de ses gadgets passe aujourd’hui à un stade qualitatif, celui de l’achat de ports et aéroports en Europe et bouscule en Afrique des entreprises occidentales, etc. Elle possède aussi une arme financière constituée de son épais matelas de bons de trésor américains. Maniée avec délicatesse et intelligence, cette arme peut embêter le dieu dollar.
Quant à la Russie elle n’est pas encore un défi dans le champ de l’économie, Quoique ! Ses anti-missiles S 300 et S 400 qui se font une place dans le club fermé du commerce de l’armement rapportent des devises qui viennent s’ajouter au marché juteux de la rustique et si efficace kalachnikov (AK 47). Les S 300 et S 400, armes aussi d’influence politique, séduisent un membre de l’OTAN, la Turquie. Les coups de griffes de Trump contre la monnaie turque ne sont pas étrangers au potentiel danger de sortie de la Turquie de l’OTAN qui ferait tant plaisir à Poutine. Un Poutine qui a une dent contre cette OTAN venue le chatouiller à des frontières que la Russie partage avec la Pologne et les pays baltes. Et pour parer à la gloutonne organisation atlantique aux mains de l’Oncle Sam qui voulait attirer l’Ukraine dans son giron, la Russie mit un frein à cette expansion en mettant sous «surveillance» l’Ukraine et en récupérant la Crimée.
Ainsi vues leur guerre économique et les sanctions infligées à une flopée de pays, les Etats-Unis sont engagés dans une aventure complexe de l’ordre de la quadrature du cercle. Restaurer des secteurs économiques (industries), maintenir l’hégémonie du dollar dans le système financier international pour appuyer leur puissance économique. A côté de cette tâche pas si facile que ça, s’ajoute le maintien de son statut de «gendarme du monde» pour garantir la sécurité de ses alliés (Israël et Arabie Saoudite) et être maître des routes maritimes qui correspondent comme par hasard à l’emplacement des puits de pétrole et à la position géographique de leurs amis-alliés.
Alors oui, le monde a peur de l’Amérique de Trump qui peut se noyer dans ses nombreux objectifs et pratiquer la fuite en avant qui déboucherait sur le chaos dans le monde. Car outre la difficulté à résoudre les nombreuses équations à la fois économique, politique et idéologique, on craint une faute de ce dirigeant imprévisible. Une faute que l’on commet par arrogance, par manque d’intelligence de l’Histoire peut mettre le feu aux poudres. Ça s’est vu dans l’Histoire et notamment récemment en Irak par exemple.
Il y a une dialectique du dérapage dans les conflits. Ceux-ci peuvent éclater en l’absence d’une pensée stratégique qui aide à cerner la nature et le degré des contradictions qui opposent des camps adverses. Et une pensée qui repose sur la force uniquement et se contente d’analyser le réel avec le schème de l’apparence des choses, cette dite pensée est incapable  de stopper une machine qui s’emballe.
On se souvient des délires de certains politiques au lendemain de la chute du mur de Berlin.(3) Cet événement a donné lieu à certains propos oiseux et naïfs «accueillant» une nouvelle ère dans notre monde qui va enfin jouir des dividendes de la paix. Car pour ces naïfs, les contradictions qui gisent dans les entrailles des pays et de l’Histoire allaient s’évaporer par la magie du Saint-Esprit avec la chute d’un mur. Ces naïfs croyaient que le triomphe de l’économie de marché allait apaiser l’atmosphère. Oui, naïfs ils le sont car les deux Guerres mondiales entre pays chérissant l’économie de marché ont été plutôt déclenchées par l’exaspération des fameuses contradictions tapies dans un même système économique.
A. A.

1) Les Américains ont tout bonnement élevé leur droit national au rang de droit «international» usurpant ainsi le rôle de l’ONU à qui revient le «privilège» de faire des lois relevant du droit international. Les USA ont ainsi condamné la BNP française à payer 9 milliards de dollars pour n’avoir pas répondu aux injonctions de lois américaines sur l’Iran.
2) Brics composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, Afrique du Sud. Association de pays émergents qui veulent développer des échanges entre eux et échapper au diktat du système bancaire international dominé par le dollar.
3) Pour la petite histoire, lors de la chute du mur de Berlin, Poutine était colonel du KGB, le service de renseignement soviétique à Berlin. On comprend pourquoi il mène mieux la barque de son pays par les temps qui courent.

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États-Unis: Les cinémas drive-in attirent les nostalgiques

Mon, 08/27/2018 - 17:00

Ils furent un temps  un passage obligé pour les premiers rendez-vous amoureux. Aujourd’hui, bien que  beaucoup moins nombreux, les cinémas drive-in, symboles de la culture  américaine des années 1960, attirent encore les nostalgiques.
En dépit de la grande popularité de Netflix et autres services de vidéo à  la demande, des amateurs continuent de s’y rendre pour regarder un film sous  les étoiles.
Ils ont le choix: soit profiter du grand écran depuis l’intimité de leur  voiture, soit rejoindre la fête à l’extérieur où les adultes bavardent en  grignotant des en-cas pendant que des enfants jouent.
Le Family Drive-In Theater à Stephens City, à une centaine de kilomètres de  Washington, est l’un des 300 cinémas drive-in encore en activité aux Etats-Unis. Contre plus de 4 000 dans les années 1960 quand le concept avait  connu son apogée et était devenu l’une de ces images symbolisant la culture  américaine. Voir deux films coûte huit dollars (moitié prix pour les enfants) dans ce cinéma en plein air où les chiens sont les bienvenus, qui a ouvert en 1956 et est aujourd’hui le seul drive-in dans la région.
«Financièrement, c’est très bon pour nous en tant que famille», dit Debbie Williams, venue avec plusieurs enfants. «Et en plus, ça nous change», ajoute-t-elle. «Etre dehors, à l’air frais, regarder les étoiles».
Le propriétaire, Jim Kopp, dit avoir modernisé le concept avec du son stéréo FM et des projections numériques. Traditionnellement, les drive-in se trouvaient à la campagne. Aujourd’hui, ils se sont creusé une niche dans des zones urbaines. Une fois par mois, le marché de Union Market à Washington organise ainsi  des projections pour les nostalgiques, ceux ayant des voitures mais aussi ceux venus simplement pique-niquer devant un écran. On y voit même des serveuses en rollers se frayant un chemin entre les spectateurs. Pour l’adolescente Josephine Crittenden, le drive-in était une relique du passé, une chose qu’elle n’avait vue que dans des films comme «Grease».
Juchée sur le pick-up Bronco de sa famille pour regarder le récent blockbuster «Black Panther», la jeune fille dit qu’aller au drive-in a tout l’air d’«une occasion spéciale».
Pour elle, l’expérience vaut pour son charme : «J’ai l’impression de faire un bond dans le temps.»

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Santé – Sport, objectif : les fessiers et la cellulite

Mon, 08/27/2018 - 16:58

Les fesses sont une des cibles préférées des capitons. Même les femmes les plus minces peuvent avoir des fesses «molles», entourées de cellulite ; c’est une question d’hormones. Pour venir à bout de cette cellulite, il faut bien sûr adopter une meilleure alimentation, mais aussi raffermir les tissus grâce à la pratique régulière d’un sport. Seuls des exercices pourront remplacer la couche graisseuse par du muscle.

Les sports gagnants 
La marche fait travailler activement le grand fessier ; pour encore plus d’efficacité, prenez l’habitude de marcher en contractant vos fesses. Préférez les escaliers (à monter par deux) aux ascenseurs. La bicyclette muscle les fessiers et permet de lutter contre la cellulite, tout comme le roller. La natation et l’aquagym sont idéales pour affermir le bas et modeler les fessiers. Pour décupler les effets, utilisez des palmes et préférez le crawl à la brasse. Enfin, les exercices type «abdo-fessier», au rythme de 20 minutes par jour, vous permettront de retrouver des fesses toniques.

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Recette: Pop-corn salé aux épices

Mon, 08/27/2018 - 16:56

200 g de maïs en grains à pop-corn, 1 cuillère à café de paprika, 1 cuillère à café de cumin, sel, huile
Faites chauffer un fond d’huile dans une grande sauteuse. Ajoutez les grains de maïs et couvrez. Laissez chauffer sur feu vif puis sur feu moyen en secouant de temps en temps la sauteuse. Laissez cuire jusqu’à ce que tous les pop-corn soient soufflés. Si votre casserole est trop petite, faite cuire en plusieurs fois. Versez les pop-corn dans un grand saladier et ajoutez les épices. Salez et ajoutez 2 cuillères à soupe d’huile. Mélangez bien. Servez chaud.

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Recette: Baba à la chantilly

Mon, 08/27/2018 - 16:49

250 g de farine, 5 g de sel, 3 œufs, 15 g de sucre, 15 g de levure de boulanger, 1 verre d’eau, 75 g de beurre fondu. Pour le sirop : 1 l d’eau, 450 g de sucre, 250 g de marmelade d’abricots, 1 verre d’eau de fleur d’oranger
Dans une terrine, mettez 75 g de farine, creusez une fontaine. Mettez-y la levure délayée dans le quart de verre d’eau tiède. Faites-en une boule souple. Recouvrez du reste de la farine. Laissez 30 min en attente dans un endroit tiède. Ajoutez alors le sucre, le sel, les œufs. Travaillez à la spatule en bois pour obtenir une pâte ferme, puis détendez-la avec un peu d’eau tiède jusqu’à ce que vous ayez une pâte souple. Laissez reposer 15 min sous un torchon avant de lui ajouter le beurre fondu. Versez la pâte dans le moule beurré, qu’elle ne remplira qu’à moitié. Laissez monter jusqu’à ce que la pâte arrive au bord du moule. Mettez à four chaud, à 210° (th7), pendant 20 min sans ouvrir. Surveillez la couleur. Vérifiez la cuisson à l’aide d’une lame de couteau qui doit ressortir propre. Démoulez 5 min après et posez sur une grille. Arrosez avec le sirop chaud, mais non bouillant, largement versé à la louche. Recommencez plusieurs fois, jusqu’à ce que le baba soit tout à fait froid. Nappez alors au pinceau avec la marmelade d’abricots allongée d’une cuillerée à soupe d’eau et chauffée. Garnissez de chantilly 1heure avant de servir.

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Célébration du 60e anniversaire de la constitution du second front de la guerre de libération: Le fantôme de Messali Hadj plombe un débat serein

Mon, 08/27/2018 - 16:42

Ce qui devait être une conférence pour célébrer le soixantième anniversaire de l’ouverture du second front du FLN des maquis au cœur de la France afin de donner un second souffle à ce combat, s’est vite transformé en véritable réquisitoire contre Messali Hadj et les messalistes accusés de trahison par d’anciens militants et cadres de la Fédération du Fln en France. Même certains cadres du Fln/Aln de l’intérieur ont apporté leurs lots d’accusations. Pourtant tout avait bien commencé.
Organisée par l’association Mechaâl Echahid et l’Apc d’Alger-centre, au centre culturel de la rue ben-M’hidi (Alger), la conférence a débuté par une intéressante intervention de Ali Haroun, l’un des membres du Bureau de la Fédération du Fln en France.
L’orateur est allé dans le détail citant des noms, des dates. «l’Histoire est une somme de détails», précisera-t-il. Dans le préambule de son intervention, Ali Haroun affirme que «parmi les dates historiques qui jalonnent l’histoire de la guerre de libération comme le 1er Novembre 1954 jour du déclenchement de la révolution, le 20 Août 1956 du Congrès de la Soummam ou le 17 Octobre 1961 marquant les manifestations de Paris, celle du 25 Août 1958 n’évoque aucun souvenir particulier. Et pourtant, cette nuit, une guérilla urbaine d’un genre nouveau marque l’ouverture d’un second front de la lutte armée du FLN sur le territoire de la France métropolitaine».
Par la suite, il cite les noms des responsables qui se sont réunis durant plusieurs jours en Allemagne (ex-RFA) pour préparer ce que la presse française de l’époque qualifiait d’offensive du Fln contre la Métropole. Au déclenchement des hostilités, «le peuple français dans sa grande masse découvre par la presse, le 26 au matin, que la guerre vient de franchir la Méditerranée, au moment même où il commençait à s’en accommoder. Commissariats, postes de police et casernes attaqués, dépôts de carburant incendiés, voies ferrées sabotées, objectifs économiques atteints, raffineries en flammes et quartiers entiers évacués… tout cela en une seule nuit», dira Ali Haroun.
Puis le conférencier a énuméré longuement le détail de la longue liste des opérations réalisées par les commandos de la Fédération du Fln en France à Paris ou dans plusieurs autres régions de France.
Cette conférence est fortement intéressante dans la mesure où elle restitue aux responsables du Fln des maquis leurs capacités à appréhender les enjeux politiques de l’époque et à se donner les moyens militaires pour imposer leur stratégie. En effet, un peu plus tard, Lakhdar Bouregaâ, officier de l’ALN dans la wilaya IV historique, est intervenu. Il a essentiellement dit qu’en 1958, les maquis algériens étaient dans une très mauvaise situation. Le front de France a remonté le moral des djounoud dans les djebels. Précisément à la fin de l’intervention de Ali Haroun, la parole est donnée à Bouregaâ qui tire la sonnette d’alarme disant que «l’histoire de notre Révolution est en danger». Dans le même sillage, il dénonce certains enseignants universitaires qui donnent de fausses informations aux étudiants. Il n’a pas manqué d’évoquer des batailles contre les messalistes.
De son côté, le moudjahid Bousmaha a déclaré qu’en 1958, la révolution qui a vu la zone autonome décimée a reçu un coup dur. Selon lui, le général de Gaulle est venu en Algérie en tenue militaire croyant que notre lutte était finie «mais les opérations de la Fédération de France lui ont démontré le contraire». Mettant en accusation les messalistes, Bousmaha a affirmé que ces derniers «ont retardé l’indépendance de l’Algérie de deux ans». «Non, de trois ans», crie quelqu’un de l’assistance.
Des militants de la FFF ont pris la parole pour apporter leurs témoignages. Puis vient le moment crucial de ce débat. En effet, Soumatia Mohamed, secrétaire général par intérim de la fondation Casbah, soumet une question aux conférenciers : «Je suis né après l’indépendance. Je ne comprends pas tout sur la guerre de Libération mais je cherche à me cultiver sur cette révolution. Voilà, les moudjahidine me disent que Messali Hadj est un traître. Or, je descends dans un aéroport qui porte son nom. Expliquez-moi ce paradoxe.» Ali Haroun n’a pas voulu répondre. Une consœur insiste auprès de ce dernier. L’ancien cadre de la FFF la renvoie à son livre. «Ma réponse se trouve dans mon livre La septième wilaya édité en 1985 aux éditions Seuil à Paris.» Selon lui, ce livre a été imprimé en France parce qu’il a été censuré en Algérie.
Du haut de ses 90 ans, Ould-Younès Arezki, ancien militant de la FFF, fustige les messalistes. «En 1957, les militants du MNA ont endeuillé ma famille en assassinant mon cousin.»
Plusieurs intervenants sont allés dans le même sens. Des voix se sont vivement élevées et des vénérables moudjahidine se sont sentis outragés lorsqu’un homme a vainement tenté de défendre la mémoire des militants du parti de Messali Hadj (le MNA). C’est Si Amar El Hafti, grand officier de l’ALN dans la région des Ith Yalas et Ith Ouarthilanes, dans le nord de Sétif (Wilaya III historique), qui a clos ce débat très intense. Il assènera à ce propos : «L’Onm (l’organisation nationale des moudjahidine, ndlr) a décidé que Messali Hadj est un traître, il restera un traître.» Des choses sont apparues à l’issue de cette rencontre, l’indignation contre ceux qui ont porté atteinte à notre guerre de Libération ne s’escomptera pas de sitôt. La douleur et les stigmates psychologiques restent vifs. Ces militants et moudjahidine sont porteurs de mines inépuisables de renseignements sur le déroulement de la guerre de Libération. Ils n’ont, malheureusement, aucun cadre pour débattre, échanger, clarifier ou témoigner.
Abachi L.

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Pétrole: Les sanctions des États-Unis à l’encontre de l’Iran dopent les cours

Mon, 08/27/2018 - 16:41

Les cours du pétrole continuent leur hausse. Les sanctions décrétées par les Etats-Unis à l’encontre de l’Iran inquiètent les investisseurs qui craignent une baisse de l’offre sur le moyen terme. Hier à Londres, le baril du Brent de la mer du nord pour livraison en octobre a gagné 31 cents par rapport à la clôture de vendredi pour terminer à 76,13 dollars, poursuivant sa hausse entamée il y a une semaine, soit une hausse de près de 6% en semaine. Idem pour le baril de «light sweet crude» qui, pour la même échéance, a enregistré une variation de 89 cents à 68,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les raisons de cette hausse des prix de l’or noir, selon les analystes, restent les inquiétudes des investisseurs dans le contexte géopolitique ambiant. Baker Hugues avance que cela est dû à «la baisse du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis (-9 unités à 860 puits)», ce qui est annonciateur d’une moindre production à venir. «Le pétrole a reçu un coup de fouet du marché des changes avec la baisse du dollar», a relativisé Stephen Brennock, analyste chez PVM. Mais, la plupart des analystes pensent que ce sont les sanctions iraniennes qui devraient perturber le marché. Les investisseurs craignent justement une baisse de l’offre mondiale à moyen terme. «Les cours sont soutenus en grande partie par une offre qui reste limitée et le probable repli à moyen terme des exportations iraniennes», ont estimé les analystes de Schneider Electric. «L’Iran est le troisième plus grand producteur de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), et sa production pourrait reculer d’entre 1 million et 2,5 millions de barils par jour», a renchéri Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets.
L. H.

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Rentrée scolaire : après les dépenses de l’Aïd, les parents y vont à nouveau de leurs poches

Mon, 08/27/2018 - 16:30

A quelques jours de la rentrée scolaire 2018/2019, la chaine 3 de la Radio Algérienne a porté, lundi, son intérêt sur l’achat par leurs proches, des fournitures destinées aux écoliers.

Le journaliste traitant de ce sujet signale que les grandes surfaces, en particulier, sont prises d’assaut par des parents soucieux d’anticiper l’acquisition des fournitures dont ont besoin leurs enfants durant leur scolarité.

« Alors que le jour de la rentrée approche, déclare un chef de famille, j’en profite pour acheter les effets destinés à mes enfants, maintenant, afin de  m’éviter les habituelles bousculades ».

Un autre parent explique quant à lui qu’il s’est déplacé dans le but de prendre connaissance du niveau des prix des tabliers et des cartables, « en attendant la liste qui sera remise à nos enfants lorsqu’ils auront rejoint l’école.

Un commerçant d’articles d’écoliers assure que lorsque les parents viennent chez lui, ils sont toujours sûrs de trouver des « prix raisonnables », ce à quoi l’un des acheteurs rétorque que si les prix sont « raisonnables » rien n’indique qu’ils ne connaitront pas de flambée dans les jours à venir.

Une dame note, pour sa part, que la notion de « prix abordables » est tout à fait relative, ajoutant que « si moi je considère que tel article est abordable, d’autres personnes estimeront de leur coté qu’il est « cher ou très cher ».

L’auteur du reportage remarque que lorsqu’il s’agit de faire l’acquisition l’un article, les parents et les enfants « ne sont pas toujours d’accord », ces derniers ayant tendance à choisir ceux imprimés de personnages de bandes dessinées alors que les seconds accordent leur préférence aux produits neutres, pensant ainsi « minimiser les dépenses ».

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Handi-Basket / Mondial-2018 (Dames): Les Pays-Bas nouveaux champions du monde

Mon, 08/27/2018 - 16:11

La sélection néerlandaise (dames) de handi-basket a remporté le titre mondial en battant l’Angleterre 56-40 (mi-temps: 31-20), samedi soir en finale du Championnat du monde à Hambourg (Allemagne). Dans une finale très intense, les Pays-Bas ont eu des difficultés à contourner l’équipe britannique qui a atteint la finale, à la grande surprise des observateurs. En effet, tout le monde attendait des sélections comme l’Allemagne (vice-championne paralympique), les Etats-Unis (champions paralympiques) ou même la Chine. Face aux Pays-Bas, les Britanniques ont été prises de vitesse dès le premier quart-temps. La médaille de bronze du Mondial féminin est revenue aux hôtes allemandes, difficiles vainqueurs de la Chine (44-43) dans un match très serré. Les Chinoises détenaient la plus grande avance du match avec un avantage de six points juste avant la mi-temps (28-23). Soutenue par sa galerie, la sélection allemande, rajeunie, est revenue en seconde période avec l’intention de monter sur le podium. L’équipe a réussi à revenir au score durant les deux derniers quarts, remportés 13-9 et 8-6, ce qui lui a permis de monter sur la 3e marche du podium. A la fin du match, l’entraîneur en chef de la sélection allemande, Martin Otto, était tout content : «J’ai toujours cru que nous pouvions gagner le match.
Pendant la pause, j’ai discuté avec mes joueuses et j’ai apporté les changements qu’il fallait. Le match était plus difficile que celui qu’on a joué en phase de poules (et gagné 58-42), car l’enjeu était cette fois-ci la médaille de bronze.»

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Basket-Ball / Afrobasket U18 garçons, Bamako-2018: Forfait confirmé de la Côte d’Ivoire

Mon, 08/27/2018 - 16:11

Comme en 2016 de l’Afrobasket U18 où la sélection nationale ivoirienne féminine juniors avait déclaré forfait, c’est au tour des juniors garçons de la Côte d’Ivoire de faire l’impasse, à la dernière minute, du Championnat d’Afrique des nations de la catégorie (Afrobasket U18) qui se déroule actuellement (24 août au 2 septembre) à Bamako, Mali.
La Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB) n’a confirmé le forfait de sa sélection qu’à quelques minutes du match Algérie – Côte d’Ivoire. Et pour cause, la sélection ivoirienne juniors, qui devait affronter samedi soir l’Algérie, ne s’est pas présentée au Palais des Sports Salamatu-Maiga de Bamako où devait se dérouler la rencontre de la 2e journée entre la Côte d’Ivoire et l’Algérie.
«La Fédération ivoirienne de basket-ball a le regret de vous annoncer l’annulation de la participation de l’équipe nationale masculine des U18 aux phases finales de l’Afrobasket U18 qui se tiennent actuellement à Bamako au Mali. Cette décision découle d’une suite de contraintes majeures.
La FIBB s’excuse auprès de tous pour les désagréments causés, particulièrement les athlètes et le staff», a écrit la FIBB sur sa page Facebook. La Fiba Afrique devrait, par ailleurs, prendre des mesures qui s’imposent. Ainsi, toutes les rencontres que devait livrer la Côte d’Ivoire, versée dans le groupe B, sont donc annulées.
Ce qui diminue les chances de la sélection algérienne de se qualifier pour le second tour à moins de remporter ses dernières rencontres. Pour rappel, les quatre meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale.
Dès lors, le tournoi se jouera avec des matchs à élimination directe.

Sénégal-Algérie 70-50
Seconde défaite des Verts 

La sélection nationale de basketball junior a subi sa seconde défaite en s’inclinant devant le Sénégal (70-50) en match comptant pour la 3e journée de la phase finale du championnat d’Afrique des nations junior (Afrobasket U18) qui se déroule à Bamako. Une défaite qui compromet les chances de qualification pour les quarts de finale.
Ahmed A.

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Bouira: Des villageois de Guerrouma ferment la route

Mon, 08/27/2018 - 16:05

Plusieurs dizaines de citoyens des villages de Zrarqa et Cheqouf, relevant de la commune de Guerrouma, à 70 kilomètres au nord-ouest de Bouira, ont procédé hier à la fermeture du CW17 reliant leur commune à la RN5, du côté de Lakhdaria, afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation.
Dans une requête portant des dizaines de signatures et adressée au P/APW, les villageois demandent en toute urgence l’intervention des pouvoirs publics afin de sortir leur localité de l’état de sous-développement, en citant en priorité, la réfection de la route menant vers leurs deux villages, ainsi que le raccordement à l’eau potable. Dans cette requête, les villageois rappellent que dans leur commune, ces deux villages restent les derniers à n’avoir pas bénéficié du bitumage de leur route, le CW93 qui passe sur ces deux villages du côté de Makhchen, en rappelant les souffrances qu’ils endurent pour rallier le chef-lieu de la commune, surtout en temps de pluie, où cette route enregistre des dizaines de nids-de-poule, et devient impraticable à cause de la boue, alors qu’en été, c’est la poussière qui s’y dégage au passage des véhicules et qui devient insupportable pour les passants. Outre ce problème de route, les villageois demandent également le raccordement de ces deux villages au réseau d’AEP ; surtout que dans la région, et depuis que le barrage Koudiate Acerdoune a été mis en service, toutes les communes de la daïra de Lakhdaria ont été raccordées et bénéficient d’une eau du robinet H24. Hier matin, et après plusieurs heures de fermeture de cette route, le chef de daïra de Lakhdaria s’est déplacé sur les lieux et après avoir entendu les doléances des protestataires et promis de les transmettre au wali pour leur prise en charge, la route a été libérée et la circulation a repris sur ce chemin de wilaya qui relie la commune à la RN5, du côté est mais également à la RN8 du côté ouest et le CW92, aux frontières avec la wilaya de Médéa, dans la région de Tablat.
Y. Y.

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Aïn-Sefra: Conférence-débat sur Frantz Fanon

Mon, 08/27/2018 - 16:04

L’annexe de la maison de la culture Beghdadi-Belkacem a abrité dernièrement, à l’occasion du double anniversaire (l’offensive du nord-constantinois 20-08-1955 et le congrès de la soummam 20-08-1956), journée commémorative du moudjahid, une conférence-débat sur l’un des grands fils adoptifs algériens. II s’agit de Ibrahim-Omar Fanon (Frantz Fanon).
«Chaque fois qu’un homme a fait triompher la dignité de l’esprit, chaque fois qu’un homme a dit non à une tentative d’asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte.» C’est ainsi que l’écrivain Frantz Fanon définit son engagement politique dans son livre Peau noire, masques blancs ou encore son ouvrage intitulé Les damnés de la terre.
Une rencontre organisée conjointement avec l’association culturelle «Safia-Ketou», les membres de l’APC et les moudjahidine de la région des monts des ksour et présentée par le Dr Kinzi Kaddour, de l’université de Bordeaux, enfant de Aïn-Séfra, auteur de plusieurs ouvrages, dont Fleurs d’exil. C’est ainsi qu’un long aperçu sur la vie de cet «Algérien d’adoption» a retracé la vie et la personnalité de Frantz Fanon, avec un film-documentaire à l’appui.
Frantz Fanon était un psychiatre et essayiste français de souche martiniquaise, fortement engagé dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. En 1953, il devient médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida, et y introduit des méthodes modernes de sociothérapie et psychothérapie institutionnelle qu’il adapte à la culture des patients algériens.
Pour Fanon, c’est plutôt la colonisation qui entraîne une dépersonnalisation, qui fait de l’homme colonisé un être «infantilisé, opprimé, rejeté, déshumanisé, acculturé, aliéné». Notons que F. Fanon est né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France, il a abandonné ses études secondaires au lycée Schoelcher (où il fut l’élève de Césaire), prenant les armes à l’âge de 18 ans pour aller combattre les nazis qui allaient occuper la France. Fanon est blessé dans les Vosges alors qu’il combat avec les volontaires antillais. Il découvre le racisme et la discrimination propres à la France hexagonale. Il revient en Martinique pour passer son baccalauréat avant de repartir en France où il fait ses études de médecine à Lyon. En 1952, il publie son essai fondamental Peau noire, masques blancs.
La question du racisme et de ses victimes, véritablement aliénées, y est abordée d’un point de vue psychiatrique. Cet essai fait scandale, y compris dans les milieux intellectuels parisiens dits progressistes, où Fanon découvre à quel point les préjugés sont virulents sous le vernis de la bonne conscience. En 1953, Fanon est médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida (Algérie). Un an plus tard, il prend résolument le parti du FLN pour l’indépendance de l’Algérie. En 1956, renonçant à sa carrière, il remet sa démission au gouverneur de l’Algérie, Robert Lacoste, qui l’expulse. Dès lors, Fanon, réfugié à Tunis, prend une part active au FLN, s’exposant à plusieurs attentats.
Après avoir participé en 1959 à la délégation algérienne au congrès panafricain d’Accra, il est nommé ambassadeur du gouvernement provisoire algérien au Ghana.
Atteint d’une leucémie, il se fait soigner à Moscou, puis, en octobre 1961, à Bethesda près de Washington, où il meurt le 6 décembre 1961 à l’âge de 36 ans, quelques mois avant l’indépendance algérienne, sous le nom d’Ibrahim Omar.
Dans une lettre laissée à ses amis, il demandera à être inhumé en Algérie. Son corps est transféré à Tunis, et sera transporté par une délégation du GPRA à la frontière. Son corps sera inhumé par Chadli Bendjedid, futur président algérien, dans le cimetière de Sifana près de Sidi Trad, du côté algérien. Avec lui, sont inhumés trois de ses ouvrages : Peau noire et masques blancs, La cinquième année de la révolution algérienne et les damnés de la terre. Sa dépouille sera transférée en 1965, et inhumée au cimetière des «Chouhada» (cimetière des martyrs de la guerre) près de la frontière algéro-tunisienne, dans la commune de Aïn-Kerma (El-Taref). Il laisse derrière lui son épouse, Marie-Josèphe Dublé, dite Josie (morte le 13 juillet 1989 et inhumée au cimetière d’El Kettar au centre d’Alger), et deux enfants : Olivier, né en 1955, et Mireille, qui épousera Bernard Mendès France (fils de Pierre Mendès France). En hommage à son travail en psychiatrie et à son soutien à la cause algérienne, deux hôpitaux en Algérie, l’hôpital psychiatrique de Blida où il a travaillé, et un des hôpitaux de Béjaïa, portent son nom.
B. Henine

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Iran: Nouveau revers pour Rohani après le limogeage du ministre de l’Économie

Mon, 08/27/2018 - 16:01

Le Parlement iranien a voté hier en faveur du limogeage du ministre de l’Economie, Massoud Karbassian, un nouveau revers pour le gouvernement du président Hassan Rohani, qui fait face à une crise économique sur fond de rétablissement de sanctions américaines.
M. Karbassian est le deuxième ministre limogé depuis le début du mois sur vote du Parlement, après celui du Travail, Ali Rabiie, le 8 août.  Le gouvernement de M. Rohani essuie les critiques pour ne pas avoir saisi les opportunités liées à l’accord nucléaire de 2015 et ne pas s’être attaqué au chômage et à l’inflation.
Et depuis que les Etats-Unis se sont retirés de l’accord en mai et ont rétabli au début du mois des sanctions contre Téhéran, la capacité du président Rohani à attirer des investissements étrangers semble encore moindre.
Par peur des sanctions américaines, un grand nombre de groupes internationaux ont déjà annoncé leur retrait du pays, à l’instar des groupes français Total, Peugeot et Renault, et des allemands Siemens et Daimler.
Les opposants conservateurs au président Rohani, hostiles depuis longtemps à sa volonté de rapprochement avec les pays occidentaux et de souplesse en matière de libertés civiles, imputent en outre la crise traversée à la corruption du gouvernement.
«L’inefficacité et le manque de programme (du gouvernement) n’ont rien àvoir avec les sanctions», a argué un député conservateur avant le vote de défiance envers le ministre de l’Economie et des Finances. Selon Abbas Payizadeh, «les mauvaises décisions ont nui au peuple et conduit certains à piller les ressources publiques».  S’il peut toujours compter sur le soutien de l’important bloc réformateur au Parlement, Hassan Rohani, considéré comme politiquement modéré, voit certains de ses alliés lui échapper.
«Qu’avons-nous fait avec cette nation ? Nous l’avons rendue misérable (…). La classe moyenne s’approche de la pauvreté», a déploré Elias Hazrati, un député du camp réformateur, qui s’est désolidarisé de son gouvernement en votant en faveur du limogeage du ministre de l’Economie.   M. Karbassian a été désavoué par 137 parlementaires contre 121, et deux abstentions lors d’un vote de confiance retransmis à la radio. Cette décision avec effet immédiat laisse au président Rohani la tâche de lui désigner un successeur.
Selon M. Hazrati, le gouvernement ne s’est pas non plus préparé aux conséquences des sanctions américaines, dont la deuxième vague, contre le secteur énergétique, entrera en vigueur le 4 novembre.
«Nous n’étions pas préparés et nous ne le sommes toujours pas», a-t-il déploré.  «Le ministre de l’Economie est le seul que nous pouvions tenir pour responsable. Sinon, c’est au président que nous aurions dû retirer notre confiance», a-t-il ajouté.
Réélu l’an dernier après un premier mandat de quatre ans, le président Rohani bénéficie toujours du soutien du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a déclaré ce mois-ci que le destituer reviendrait «à jouer le jeu de l’ennemi».
Convoqué par le Parlement pour la première fois, le président Rohani doit s’exprimer mardi à propos de la crise actuelle, dont l’effondrement de la monnaie — qui a perdu près des deux tiers de sa valeur en six mois ­—, est le fait le plus marquant.
Si cette baisse s’explique en partie par l’hostilité américaine, elle est également due à la décision de la banque centrale en avril d’imposer un taux de change fixe face au dollar, qui a conduit à une explosion du marché noir. Elle est finalement revenue sur sa décision ce mois-ci.
Les acteurs économiques iraniens pointent du doigt d’autres problèmes enracinés comme la dette bancaire et le rôle opaque joué par des organisations proches de l’armée dans l’économie. M. Rohani a tenté de résoudre ces problèmes mais la plupart des Iraniens restent mécontents.
Plusieurs villes ont récemment été le théâtre de manifestations sporadiques et de grèves, protestant contre le coût de la vie et les salaires impayés, et qui ont pu dégénérer en rassemblements violents contre le système lui-même.
Des chiffres publiés samedi par la banque centrale montrent une hausse considérable du prix de certains produits de première nécessité comparé à l’année dernière.  Le prix des produits laitiers a augmenté d’un tiers, celui du poulet de 20% et des fruits frais de 71%.

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Après le message attribué, mercredi dernier, à Al-Baghdadi: Daesh lorgne toujours le Maghreb

Mon, 08/27/2018 - 16:00

Abou Bakr Al-Baghdadi était donné pour mort à plusieurs reprises, notamment après un raid de l’aviation russe en juin de l’année dernière sur Raqqa, l’ex-quartier général de l’Etat islamique en Syrie, mais depuis mercredi, la conviction est forte pour ne pas dire entière, qu’il est bel et bien vivant pour les spécialistes les plus avertis des questions sécuritaires.
Mercredi soir donc, le mentor de Daesh a refait son apparition à travers un enregistrement audio qui n’a, certes, pas été formellement authentifié, mais la comparaison de la voix du message d’il y a quatre jours avec les enregistrements disponibles ne laisse subsister qu’un infime doute sur l’identité de l’auteur du message long de près d’une heure.
Après presque une année de disparition, sa dernière intrusion dans l’actualité remonte à la fin septembre de l’année dernière suite à la perte de son bastion de Mossoul, Abou Bakr Al-Baghdadi a refait son apparition à l’occasion de l’Aïd el-Adha pour appeler ses ouailles à continuer à terroriser notamment l’Occident sur ses terres, et les groupes qui lui ont prêté allégeance dans les pays arabes, en Afrique et en Asie.
Un message en réalité peu «riche en nouvelles informations sur les intentions de Daesh, sauf que l’autoproclamé calife s’est offert un tour de l’actualité internationale de ces dernières semaines, comme pour démontrer que le message est récent.
C’est surtout un message qui intervient au moment où les velléités de cette organisation terroriste de s’implanter au Maghreb semblent ne pas vouloir s’estomper malgré les coups qui lui ont été portés particulièrement en Algérie et en Tunisie.
Une région stratégique pour Abou Bakr Al-Baghdadi qui a été secouée, aux premières heures de la matinée de jeudi dernier, par une attaque perpétrée par un groupe terroriste apparenté à Daesh contre un poste de contrôle à Zliten, à l’est de Tripoli, qui n’en a pas fini avec sa longue traque menée contre Daesh qu’il a réussi à chasser en 2016 de son bastion de la ville de Syrte, certes, mais l’organisation terroriste jouit encore d’une force de nuisance sur le territoire libyen où il mène encore des opérations terroristes meurtrières, même dans les régions de Misrata et Tripoli. Une situation qui recommande la vigilance des voisins tunisiens et algériens notamment depuis la tentative de Daesh de s’incruster sur le territoire tunisien avec l’objectif d’ériger en enclave sous son autorité la localité de Ben Guerdane, dans le sud-est près des frontières avec l’Algérie.
Des velléités maghrébines que Daesh n’a jamais cachées depuis son apparition, comme le rappelait l’année dernière l’International Crisis Group (ICG) dans un de ses rapports à travers lequel que pour l’Afrique du Nord, Daesh s’est fixé trois missions : le recrutement de combattants prêts à le rejoindre dans l’immédiat, la constitution de groupuscules avec déjà des dispositions pour des attentats contre des populations civiles, et la constitution d’une organisation militaire avec tous les attributs classiques d’une armée régulière.
C’est à ce titre que le Maghreb a constitué et Daesh fait tout pour qu’il constitue encore un terrain «fertile» pour ses groupes armés. L’ICG qui rappelait encore les circonstances de la création, en Algérie, par des dissidents d’Al-Qaïda au Maghreb, reclus dans les montagnes de Kabylie et à l’est du pays, du groupe ayant déclamé son affiliation à Daesh, Jund Al-Khilafa.
L’Algérie, soutenaient les analystes de l’ICG, où deux groupuscules, Jund Al-Khilafa et Katibat Al-Ghuraba, avec un effectif de moins de 100 individus, affiliés à Daesh tentent d’opérer sur le territoire mais sans grand résultat eu égard à l’allure donnée par l’armée algérienne à la lutte antiterroriste depuis l’attaque contre l’usine de Tiguentourine en janvier 2013 puis à l’annonce de la naissance de la première branche algérienne de Daesh en septembre 2014.
Azedine Maktour

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Benghebrit: « Les cours de soutien sont un business dangereux »

Mon, 08/27/2018 - 15:49

« Les cours de soutien pour les élèves de primaire, particulièrement les deux premières années, et un danger pour les élèves »,déclare la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit ce matin, lors d’un conférence de presse.

Elle trouve que « les cours de soutien sont un véritable problème sociétal, qui demande une meilleure sensibilisation, notamment des parents ».

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Lutte contre la contrebande et la criminalité : opérations réussies dans diverses RM

Mon, 08/27/2018 - 15:16

ALGER – Des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) ont intercepté, à Ghardaïa et Mila, cinq individus en possession de trois fusils de chasse, une quantité de munitions et une paire de jumelles, tandis que d’autres détachements ont arrêté, à El Oued et Sidi Bel Abbes, deux contrebandiers et saisi deux camions et 108 quintaux de tabac, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale.

« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont intercepté, à Ghardaïa/4eRM et Mila/5eRM, cinq (05) individus en possession de trois (03) fusils de chasse, une quantité de munitions et une paire de jumelles, tandis que d’autres détachements ont arrêté, à El Oued/4eRM et Sidi Belabès/2eRM, deux (02) contrebandiers et saisi deux (02) camions et 108 quintaux de tabac« , note la même source.

D’autre part, un détachement combiné de l’ANP « a appréhendé, à Bordj Bou-Arreridj/5eRM, deux (02) narcotrafiquants en possession de 86 kilogrammes de kif traité, alors que des Garde-frontières ont saisi, à Tlemcen 2eRM, 185 kilogrammes de kif traité« . De même, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont saisi, à Mascara/2eRM, 90 quintaux de denrées alimentaires et 1421 unités de différentes boissons« .

À Oran, des Garde-côtes « ont déjoué une tentative d’émigration clandestine de seize (16) personnes à bord d’une embarcation de plaisance, tandis que trente-neuf (39) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tlemcen, Oran, Laghouat et Ghardaïa« .

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32e Camp des Scouts arabes : appel aux jeunes à intensifier les efforts pour consacrer l’union arabe

Mon, 08/27/2018 - 15:12

ALGER – Le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Mohamed Boualleg, a exhorté dimanche à Alger la jeunesse arabe à l’intensification des efforts pour consacrer l’union arabe et à la consolidation des liens de fraternité et d’amitié pour promouvoir la société arabe.

Dans une allocution à l’ouverture du 32e Camp des Scouts arabes, organisé sous le slogan Le rêve arabe, le secrétaire général des SMA a appelé au « soutien du peuple palestinien dans sa lutte pour la restitution de ses droits spoliés et l’édification de son Etat indépendant« . Après avoir rappelé les sacrifices du peuple algérien durant la guerre de libération, M. Boualleg a affirmé à l’ouverture de cette rencontre, qui durera jusqu’au 5 septembre prochain, que l’Algérie demeurera un « pays de civilisation, d’histoire, de résistance, de sacrifices, de liberté, de paix, de stabilité et des droits de l’Homme« , exhortant la jeunesse arabe à œuvrer à la « diffusion de la culture de tolérance et de réconciliation nationale« .

Le commandant général des SMA a fait savoir que ce camp était « le plus grand évènement scout avec la participation de plus de 1200 jeunes et chefs scout de pays arabes« . De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a exprimé au nom des participants les sentiments de considération et de reconnaissance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son haut parrainage de ce 32 camp des Scouts arabes et pour l’intérêt qu’il accorde aux jeunes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

M. Hattab a tenu à saluer la « participation inédite des filles au camps des scouts arabes ainsi que les réalisations accomplies par la femme algérienne dans tous les domaines« . Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation des Scouts arabes, Attef Abdelmadjid, a mis en avant « le rôle important de l’Algérie dans l’unification des rangs de la jeunesse arabe« , saluant « les grands sacrifices du chahid Mohamed Bouras, fondateur du Mouvement Scout algérien, qui a contribué à la consécration de l’amour de la patrie chez les jeunes« .

Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du Mouvement Scout (OMMS), Ahmed Al Handawi, a rappelé l’importance de l’OMMS qui compte plus de 50 millions de jeunes et plus de 169 pays. Il a saisi cette occasion pour appeler les jeunes au « renforcement de l’action commune pour réaliser le développement et relever les défis que connait la région« . Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a pour sa part mis en exergue le plan stratégique tracé pour la réhabilitation et la modernisation de la capitale. Ont assisté au lancement des festivités du 32e Camp des Scouts arabes, des membres du gouvernement et du parlement avec ses deux chambres, des personnalités nationales et des représentants d’entreprises publiques et privés et de la société civile.

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Un terroriste armé se rend aux autorités militaires à Tamanrasset

Mon, 08/27/2018 - 15:00

ALGER – Un terroriste armé qui avait rallié les groupes terroristes en 2014, s’est rendu lundi aux autorités militaires à Tamanrasset, alors qu’il était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’une quantité de munitions, indique le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts fournis par les forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu aujourd’hui 27 août 2018, aux autorités militaires à Tamanrasset, en 6éme Région militaire. Il s’agit du dénommé Saddam Rikane dit Youssef qui avait rallié les groupes terroristes en 2014. Ledit terroriste était en possession d’un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d’une quantité de munitions« , précise la même source.

Dans un même contexte et dans une opération de fouille et de recherche menée près de la bande frontalière à Bordj Badji Mokhtar (6éme RM), un détachement de l’Armée nationale populaire « a découvert deux (2) roquettes de type SPG-9 , ainsi qu’une importante quantité de munitions s’élevant à 2.004 balles de différents calibres ». « Ces résultats positifs réalisés par les différentes unités de l’Armée nationale populaire réitèrent toujours la ferme détermination de nos forces à venir à bout du fléau du terrorisme dans notre pays« , conclut le communiqué.

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La vice-présidente vénézuélienne effectue une escale technique à Alger

Mon, 08/27/2018 - 14:55

ALGER – La vice-présidente du Venezuela, Delcy Eloina Rodriguez Gomez, a effectué lundi matin une escale technique à Alger.

La vice-présidente vénézuélienne, accompagnée du ministre de l’économie et des finances, Simon Alejandro Zerpa Delgado, a été accueillie à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya.

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Retour des pèlerins palestiniens : L’Égypte rouvre le point de passage de Rafah

Mon, 08/27/2018 - 14:47

LE CAIRE – Les autorités égyptiennes ont décidé la réouverture, dès dimanche, du point de passage de Rafah pour permettre le retour des pèlerins palestiniens à Ghaza, a indiqué l’agence de presse officielle.

Seuls les pèlerins palestiniens seront autorisés, jusqu’au 4 septembre, à transiter par le point de passage de l’Égypte vers la bande de Ghaza, alors que le déplacement de l’enclave vers l’Égypte via Rafah sera fait selon les modalités en vigueur, a précisé l’agence de presse MENA.

Le point de passage terrestre de Rafah est le seul accès sur le monde extérieur dont disposent les habitants de la bande de Ghaza, sous blocus israélien depuis 2008. L’Égypte le rouvre par intervalles.

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