« La production nationale doit respecter les standards internationaux, un préalable indispensable à toute opération d’exportation », a déclaré, mardi à Sidi Bel Abbes, le ministre du commerce, Said Djellab, qui effectue une visite de travail dans cette wilaya.
Faisant allusion, sans doute, à la récente affaire de refoulement de marchandises algériennes à l’étranger, M. Djellab veut encourager et surtout inciter les entreprises exportatrices à faire preuve de plus de professionnalisme, pour réussir leurs opérations de commerce extérieur.
Le choix des entreprises, inscrites dans le programme de visite du ministre du Commerce qui comprend 4 entreprises, publiques et privées, tournées vers l’exportation (2 entreprises de production de matériel hydraulique et de composants électriques, une société agroalimentaire et une exploitation agricole), témoigne de la nouvelle démarche des pouvoirs publics qui incitent les opérateurs économiques à exporter leurs produits hors hydrocarbures.
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L’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, mercredi, un spécialiste des questions internationale, venu décortiquer les résultats attendus de la récente rencontre entre les dirigeants Nord Coréen et Américain à Singapour.
Pour l’ancien ministre et analyste politique, Mohamed Laïchoubi, il s’agit là d’un évènement « surprenant pour certains », marquant le début d’un long processus duquel émerge un enjeu stratégique du « nouveau monde qui se dessine ».
Même si, dit-il, Kim Jung Un et Donald Trump sont des personnalités politiques « assez particulières », ce dernier, en particulier, présenté par les médias comme un personnage « fantaisiste et sans vision », n’en ébranle pas moins les intérêts stratégiques Européens et Asiatiques.
De l’enjeu de la rencontre entre les deux hommes, M. Laïchoubi estime qu’elle a permis à Trump de se présenter auprès de son électorat comme celui qui a obtenu de la Corée du Nord un « premier pas fondamental », que n’auront pu réaliser ses prédécesseurs.
Commentant le communiqué sanctionnant la rencontre de Singapour, l’intervenant y décèle que d’importantes étapes relatives à des questions de principe y « ont été certainement arrêtées ».
Il n’empêche, observe-t-il, que le dossier des relations entre la Corée du Nord et les USA est complexe en ce sens, ajoute-t-il, que la présence militaire de ces derniers dans la région dérange la Chine, laquelle entend éviter tout affrontement pour pourvoir « dans une relative quiétude » développer ses capacités stratégiques.
L’intervenant souligne, par ailleurs, que le « ghotta » de la création de richesse, réunissant la Chine, le Japon, l’Inde, la Russie et la Corée du Sud se trouve situé dans cette partie du monde, sur laquelle Washington entend peser par sa présence.
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L’Assemblée générale de l’ONU vote, mercredi, sur un projet de résolution condamnant Israël pour les massacres entrepris contre la population du ghetto de Gaza, un texte auquel les USA entendent comme à leur habitude s’opposer.
Après que Washington ait bloqué une résolution relative à cette question au Conseil de sécurité, les pays Arabes se sont alors tournés vers l’Assemblée générale pour obtenir une condamnation de l’occupant de la Palestine.
Le texte demande l’adoption de mesures destinées à protéger les civils Palestiniens, après que 129 parmi eux aient été froidement tués à Gaza par des tirs à balles réelles effectués par des snippers israéliens.
L’Assemblée de 193 pays votera un texte présenté conjointement par l’Algérie et la Turquie au nom de la Ligue Arabe et l’Organisation de la coopération islamique.
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Les familles Algériennes pourront passer leurs vacances dans des hôtels publics et privés « à des prix abordables », grâce à des « remises de 20 à 30% » qui leur seront consenties, a annoncé, mardi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat.
En marge d’une cérémonie de signature de deux conventions permettant aux travailleurs d’accéder aux prestations d’établissement hôteliers publics et privés à des prix abordables, M. Abdelkader Benmessaoud a expliqué que cette initiative vise à « encourager le tourisme local au profit des nationaux.
M. Benmessaoud a précisé que ces deux conventions seront opérationnelles « tout au long de l’année et pas seulement durant la saison estivale ».
La première convention, signée par le président du groupe public Hôtellerie, tourisme et thermalisme (HTT), Lazhar Bounafaâ, le Secrétaire national chargé des relations générales à l’UGTA Ahmed Guettiche, permettra à des milliers de familles de bénéficier de prestations à prix réduits.
La deuxième convention, signée par le président du groupe public HTT et le représentant de la Fédération nationale des hôteliers comptant 1.900 établissements hôteliers privés permettra d’impliquer le secteur privé dans la nouvelle dynamique que connait le secteur du Tourisme à travers la promotion du tourisme local.
A cette occasion, le ministre a fait savoir que « 60 établissements hôteliers entreront en service durant cette saison estivale au niveau des villes côtières permettant ainsi de renforcer les capacité d’accueil. Il s’est, par ailleurs, félicité des importants investissements dans le domaine du Tourisme dans les régions côtières et sahariennes ainsi que dans les zones thermales.
M. Benmessaoud a invité la communauté Algérienne à l’étranger à venir participer à cette démarche et « contribuer à la relance du tourisme local », exhortant tous les acteurs et les professionnels à hisser la qualité des services et à faire montre de professionnalisme en termes d’accueil des touristes.
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Par Wahida Bahri,
Outre le jeûne, le mois de Ramadhan est aussi cette occasion pour ancrer les préceptes religieux de l’islam.
Leïlat El Qadri ou nuit du Destin, a été comme chaque 27ème jour du mois de Ramadhan, un repère pour cimenter les liens religieux et sociaux. Ces rites et coutumes que la population annabie s’emploie à perpétuer, témoignent de son attachement au référent religieux.
Cette année, la veillée religieuse de Leïlat El Qadrii ne pouvait pas passer inaperçue dans la ville d’Abou Marouane Echarif, Sidi Brahim Ben Taoumi, Ahmed El Bouni et les autres. Synonyme de revivification des traditions sociales et religieuses, la célébration de cette nuit dénote de la sacralité de l’évènement et de la portée
socio religieuse de la commémoration d’évènements sociaux, sans enfreindre les habitudes et les règles religieuses. C’est cet attachement aux traditions et aux valeurs religieuses, que la population annabie a, une fois de plus mis à profit Leïlat El Qadri pour renforcer les aspects de solidarité et d’entraide, d’ancrer les préceptes de l’islam parmi les générations futures. Ces générations à qui on se doit d’ancrer les valeurs religieuses et enraciner l’appartenance à l’islam. Un processus qui passe par leur apprentissage du Saint Coran, à travers des concours organisés par les organes en charge d’encourager son apprentissage.
Un apprentissage qui, faut-il le noter, attire de plus en plus de jeunes, avides d’apprendre et de réciter couramment les mots de Dieu.
Ainsi, devenue une tradition pour les Annabis, les lauréats du concours d’apprentissage du Coran, ont été honorés, en grande pompe. Coïncidant avec Leïlat El Qadri, la cérémonie a transformé le Cours de la révolution, en un théâtre grandeur nature, permettant à un plus grand nombre de personnes d’assister à la cérémonie de commémoration des lauréats, mais surtout, les inviter à partager la veillée de la nuit du Destin. La soirée a été marquée par la présence des autorités locales, militaires, civiles et religieuses de la wilaya de Annaba. Des officiels qui se sont fondus au sein d’une population qui, dans une ambiance aussi émotionnelle qu’émouvante, témoigne de la portée spirituelle et sociale de l’événement. La foule drainée par l’organisation de la célébration de l’événement en plein air, a fait de Annaba l’invité de marque de Leïlat El Qadri. C’est pour dire que, si l’ambiance et l’atmosphère ramadhanesques d’antan se sont quelque peu estompées, sous les affres de la vie et du temps, la veillée de Leïlat El Qadri, a gardé la même ferveur car, elle est la fête de la révélation du Saint Coran. Et sa perpétuation dans le temps et dans l’espace par les populations annabies, toutes autant que leurs concitoyens à travers le pays et le Monde arabe, témoigne de leur attachement au référent religieux de l’islam.
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L’édition 2018 du festival de Timgad sera organisée avec un nouveau commissaire et cet évènement sera «national par excellence», a affirmé, dimanche soir à Batna, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. L’Artiste Youcef Boukhentach, enfant de la région des Aurès, a été officiellement nommé commissaire du festival après de larges consultations dans les milieux artistiques, a indiqué le ministre, qui présidait en compagnie du wali Abdelkhalek Sayouda une cérémonie de distribution des clés de 2 840 logements de différentes formules à la Maison de la culture «Mohamed Laid Al Khalifa». «Nous avons voulu donner la chance à une grande figure artistique, qui a son poids et jouit d’un large respect, et nous le soutiendrons surtout que sa nomination a été bien accueillie dans la capitale des Aurès», a indiqué Azzedine Mihoubi, jugeant nécessaire de donner «un nouveau souffle au festival de Timgad ainsi qu’au festival de Djemila à Sétif».
La 40ème édition du festival de Timgad sera «nationale par excellence» et l’occasion y sera donnée au plus grand nombre possible de voix algériennes, a-t-il assuré, estimant que le rôle du secteur de la culture est d’encourager les talents algériens et favoriser leur évolution. «Cela ne signifie pas que le festival se recroquevillera sur le national car nous allons chercher des formules pour une participation internationale étudiée», a ajouté le ministre, affirmant: «Nous ne voulons pas que 80% du budget du festival aillent à la participation internationale et 20% à la participation nationale car il faut donner davantage de chances aux voix algériennes».
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La communauté chrétienne en Algérie est aux anges. C’est le cas de le dire puisque trois églises qui étaient fermées à Oran, ont été autorisées à rouvrir leurs portes. On croit savoir en effet que le wali d’Oran a en effet signé un décret ordonnant la réouverture de ces trois lieux de culte. Les dirigeants des églises ont été informés de cet ordre reçu également par les agents de sécurité qui ont procédé à l’enlèvement des sceaux qui avaient été placés sur les portes des locaux des trois édifices religieux. Ainsi, les églises de Aïn Türck (30 km à l’ouest d’Oran), d’Oran et d’El Ayaïda (à 35 km à l’est d’Oran) avaient été fermées en novembre 2017 et février 2018. En réalité, cette opération n’a rien de bien particulier puisque la liberté de culte est garantie par la Constitution algérienne.
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Le chanteur britannique Robbie Williams chantera demain à la cérémonie d’ouverture du Mondial-2018 en Russie, un «rêve d’enfant», a-t-il commenté lundi dernier. L’ancien membre du groupe Take That, fan de football, est «très heureux et impatient de retourner en Russie pour cette performance unique». «J’ai fait beaucoup de choses dans ma carrière, et faire l’ouverture de la Coupe du monde de la FIFA devant 80 000 fans de football dans le stade et des millions dans le monde entier est un rêve d’enfant», a déclaré l’interprète notamment de «Angels», «She’s the One» ou «It’s Only Us» dans un communiqué, promettant un «spectacle inoubliable».
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Par Aomar Mohellebi,
La direction de la culture de Tizi Ouzou a, depuis quelques années, opté pour ce choix judicieux qui consiste à honorer les artistes et les hommes de culture «avant qu’il ne soit trop tard».
La soirée ramadhanesque de samedi à dimanche derniers a été exceptionnelle puisque la grande salle de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a abrité un hommage émouvant au grand chanteur kabyle Rachid Mesbahi, auteur et interprète de plusieurs chansons ayant marqué à vie plusieurs générationsn, dont la mythique «Farredj ya rabbi faredj». Rachid Mesbahi qui a fait son apparition sur cette scène de la ville de son enfance était extrêmement content suite à cet hommage qui arrive au bon moment. Car l’on avait tendance à ne rendre hommage à nos artistes qu’une fois décédés ou au «mieux» une fois que leur état de santé s’était détérioré. Mais la direction de la culture de Tizi Ouzou a, depuis quelques années, opté pour ce choix judicieux qui consiste à honorer les artistes et les hommes de culture «avant qu’il ne soit trop tard».
C’est donc un Rachid Mesbahi aux anges qui était apparu sur scène samedi dernier, en présence d’une pléiade de célèbres chanteurs kabyles dont Ouazib Mohand Améziane, Taleb Tahar, Saïd Khazem… La soirée à laquelle ont pris part plusieurs responsables locaux, à l’instar du secrétaire général de la wilaya, du président de l’APC de Tizi Ouzou, Ouahab Aït Menguellet ainsi que de la directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, Nabila Gouméziane, a vu d’abord plusieurs chanteurs se produire en première partie en interprétant l’une des chansons fétiches composées et chantées par Rachid Mesbahi. Après quoi, ce dernier, sous les youyous et les applaudissements, est monté une seconde fois sur scène pour chanter cette fois-ci. Accompagné d’un orchestre professionnel et d’une belle chorale composée de trois jeunes filles aux voix angéliques, Rachid Mesbahi a fait voyager l’assistance dans le temps et l’espace. Ses plus belles chansons ont été de la partie, mais par intermittence, cette vedette a interprété une ou plusieurs chansons d’artistes mythiques avec lesquels il a travaillé pendant des années et partagé des moments d’amitiés inoubliables.
Des chanteurs légendaires comme Dahmane El Harrachi, Slimane Azem, El Hasnaoui, Matoub Lounès et Akli Yahiatène. Lors de cette soirée d’hommage, Rachid Mesbahi a interprété six chansons de Dahmane El Harrachi, en maniant sa voix de telle sorte que la ressemblance soit frappante. Rachid Mesbahi, en prenant la parole entre deux chansons, n’a pas oublié de rappeler à quel point il adule l’artiste Dahmane El Harrachi, avec lequel il a travaillé pendant longtemps dans le même orchestre. «El Bahdja», «Ya rayah» et tant d’autres succès de Dahmane El Harrachi ont été revisités par Rachid Mesbahi qui a également chanté deux chansons de Slimane Azem et l’éternelle «Sani sani atruhed» d’El Hasnaoui. Avant que le public n’insiste longuement pour que Rachid Mesbahi interprète une chanson de Matoub Lounès. Quand il entend le nom du Rebelle, Rachid Mesbahi est gagné par l’émotion. Il ne sait quoi répondre. Après quelques secondes de silence, il répond à plusieurs jeunes qui scandaient le nom de Matoub Lounès:
«Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais ramené Matoub Lounès lui-même ici pour qu’il vous chante en personne. Nous aimons tous Matoub bien qu’il soit décédé.» «Non, il n’est pas mort», répliquent en choeur et spontanément les spectateurs. Rachid Mesbahi interprète alors à sa manière et avec son cachet particulier la chanson de Lounès, «Slaâvits ayavahri». La salle s’enflamme. Pour rappel, Rachid Mesbahi a participé, en tant que musicien dans de nombreux albums enregistrés par Matoub Lounès. On retrouve sa touche inimitable au mandole, particulièrement dans les albums chaâbi, de Matoub, en 1991 intitulés «Izriw» et «Regard sur l’histoire d’un pays damné». La soirée dédiée à Rachid Mesbahi s’est poursuivie ainsi jusqu’à 1 heure du matin. Celui-ci a bien sûr interprété ses meilleures chanson comme: «Ayemma aâzizen», «Ayafroukh huz afriwen», «Asa fellak dh assaâdi»… L’un des moments les plus forts de cette soirée a été celui où Rachid Mesbahi a interprété en duo avec sa petite-fille l’un de ses plus célèbres titres:
«Dhkem idelaâmriw.» Des cadeaux ont été remis à Rachid Mesbahi par les organisateurs avant que le rideau ne tombe sur cette émouvante soirée où la ville de Tizi Ouzou, qui a aussi donné d’autres artistes de renom dont Sami El Djazairi. Il y a lieu de rappeler que Rachid Mesbahi est né durant la Seconde Guerre mondiale en 1942, au quartier appelé communément la haute ville de Tizi Ouzou, précisément au lieudit Houmt El Djemaâ. Très jeune, Rachid Mesbahi faisait de petits métiers dont celui de cireur dans les rues et les venelles de la ville pour aider un tant soit peu son père, afin de subvenir aux besoins de la famille, sans pour autant négliger sa véritable passion qu’était la musique où chaque soir, il grattait les cordes d’une guitare de fortune fabriquée à partir d’une boîte de lubrifiant en métal et d’un manche en bois. Avec le temps, Rachid Mesbahi a fini par manier aisément presque tous les instruments de musique pour devenir par la suite un virtuose du mandole. Adolescent, il quitta définitivement son pays afin de s’installer à Paris pour enfin devenir un musicien incontournable pour tous les interprètes de la chanson algérienne dans l’Hexagone.
Le mandole fut et restera toujours son instrument de prédilection afin d’accompagner des sommités du chaâbi et de la chanson kabyle, à l’image de Dahmane El Harrachi, Matoub Lounès, Akli Yahiatène, Allaoua Zerrouki et tant d’autres. Entre-temps il compose et interprète ses propres oeuvres qui resteront gravées dans les annales de la chanson kabyle.
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Par O Hind,
Compositeur, pianiste et chanteur, Antonio Maiello était accompagné d’une dizaine de musiciens issus de différents horizons géographiques et culturels…
Dans le cadre du programme «La Route de la soie et du savoir» l’Institut culturel italien d’Alger avec la collaboration du ministère de la Culture et l’Oref a convié le public dimanche soir à un très beau concert «Antonio Maiello et les amis du monde» à la Salle Ibn Zeydoun. Compositeur, pianiste et chanteur, Antonio Maiello était accompagné de l’ensemble «Les amis du monde», composé d’artistes de différents horizons géographiques et culturels, pour représenter la richesse de la diversité musicale méditerranéenne. De la musique maghrébine se mélangeait savamment à des airs lyriques du répertoire italien, dans un mélange qui touche au blues et au jazz.
En effet la salle Ibn Zeydoun était constituée d’une dizaine d’artistes et de musiciens entre Algériens et autres étrangers, chacun donnait le meilleur de lui-même dans une symbiose parfaite avec le reste de l’accord rythmique. Pour se faire une idée sur la large palette musicale qui s’est jouée hier soir, notons que cette formation exceptionnelle englobait la participation de musiciens de plusieurs nationalités. On citera au piano Antonio Maeillo, au chant jacqueline Maria Ferry, et au saxophone Alessandro Tomei, tous les trois venus d’Italie, aux percussions Lotfi Saoua de Tunisie, aux violons Ahmed Bouifrou, Sarah Saïdi, Mouna Bennamani d’ Algérie, à la violoncelle Hichem Chergui d’Algérie, à la flûte Massine Bouchakour d’ Algérie, à la guitare Yanis Hamchaoui d’ Algérie, à la basse Moussa Oukazi d’ Algérie et enfin au oud (luth) Riadh Boualem d’Algérie aussi.
Dans une atmosphère reposante, le groupe alternait des morceaux apaisants, méditatifs et d’autres plus entraînants, rehaussés parfois par la voix rock de la chanteuse italienne et la participation bien épicée tantôt d’un bendir ou d’une flûte et autres instrument bien de chez nous.
Le public était invité à suivre le tempo et prendre part à la magie de ce concert qui s’est terminé en beauté après nous avoir fait voyager dans les cimes merveilleuses de la Méditerranée et ses volutes sensorielles. Antonio Maiello pour info, a commencé la musique en entamant une carrière solo au début des années 70 avant de rencontrer Marcello Cirilo et de former le duo qui fera le tour de l’Italie: Antonio & Marcello.
En plus de la musique, Maiello s’intéresse au théâtre et à la peinture. Afin de fusionner ses passions, il met en place deux opérettes qu’il dirigera. Fondateur de l’Orchestre symphonique de la musique populaire méditerranéenne, il revient à ses premiers amours depuis les années 2000.
La palette donnée à entendre en tout cas dimanche soir était hautement colorée, ce qui n’était pas pour déplaire au public qui était reparti ravi et bien surpris après avoir goûté à de belles émotions consenties grâce à cette musique universelle qui rassemble.
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Par référence aux rochers qui bordent ses deux rives, le Djebel Tarik, communément appelé le détroit de Gibraltar, doit son nom à Tarik Ibn Ziad qui accompagné d’une armée de seulement 12.000 hommes, a fait la conquête de l’Espagne qui était en 711 sous le règne du roi Wisigoth Rodrigue. La lutte, comme toutes celles qui l’ont précédée dans l’histoire des conquêtes, fut certes ardue mais fructueuse si bien que l’Espagne ne tarda pas à devenir musulmane. Il y eut alors de nombreuses conversions à l’Islam, par conviction religieuse, sinon par considération économique en ces temps difficiles du début du 8e siècle.
Une vie dans le respect de la diversité ethnique
Fidèles à leurs traditions légendaires, les musulmans gouvernent dans le respect de la vie des autochtones, ceci d’abord sous la dynastie des Omeyyades dont Abderrahmane 1er fonda l’émirat de Cordoue (756-1031), érigé en califat en 929, puis sous celle des Abbassides de 751 à 1258, l’Andalousie a connu pendant huit siècles des moments de gloire immense en servant de pont entre la civilisation orientale et la civilisation occidentale. Une preuve que la population dans sa diversité a vécu en harmonie avec l’environnement, c’est le processus de développement urbain qui s’est poursuivi des siècles durant dans le même style moyen-oriental qui a beaucoup inspiré, bien après la chute de l’Andalousie, bien des pays occidentaux soucieux de rehausser l’esthétique des grands édifices d’utilité publique.
A titre d’exemple, Cordoue, citée ci-dessus comme une fondation omeyyade, fut la plus peuplée et la plus marquée par les mouvements intellectuels. Avec ses nombreuses mosquées (plus de 1 000), elle était devenue la capitale musulmane bien qu’elle ait été dominée par les Byzantins. C’est la ville qui mérite l’appellation de pont entre l’Orient et l’Occident. Abderrahmane 1er y fit construire la mosquée la plus célèbre connue sous le nom de mosquée de Cordoue, 30 ans après l’occupation, pour servir de symbole de pouvoir et de religion arabo-musulmane. Inspirée de l’architecture syrienne par une prédominance des tours, elle fut mise en valeur par le fils d’Abdelkader, Hicham, sous l’autorité duquel 600.000 manuscrits ont vu le jour dans ce berceau de l’Islam.
Dans le royaume de Taïfa, une autre ville non négligeable, Tolède qui devient un centre de convergence des savants des 3 religions monothéistes, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de meilleur exemple d’unité dans la plus grande diversité ethnique. Et parmi les royaumes de Taïfa, de petits Etats arabes de l’Espagne médiévale s’étaient formés après la disparition de Cordoue (1031). Nous ouvrons cette parenthèse pour dire que cette division de l’Andalousie en une multitude de petits Etats est un signe avant- coureur d’une chute certaine. On n’avait pas compris, et jusqu’à aujourd’hui les pays musulmans refusent de le comprendre, que la division est un facteur de disparition certaine.
Par exemple, Cordoue avait été reprise par les ennemis avant de réapparaître dans le giron de l’Islam en 1236. Il y eut ensuite l’apparition de Séville comme ville royaume la plus importante. C’est un calife almohade qui décida de la transformer en 2e capitale après Marrakech. Mais cette ville fut reconquise en 1248, bien que de nombreux savants aient contribué à sa grandeur comme nouvelle terre d’accueil. Parmi toutes ces villes capitales de petits royaumes, Grenade occupa une grande place pour ses débats théologiques et son merveilleux édifice érigé par un souverain nasride, l’Alhambra, restée célèbre et gravée dans les mémoires.
Mais paraît-il, dans ce climat de division, l’Alhambra a été beaucoup plus l’œuvre des Andalous que des Arabes. Quant à Marbelva dont la chute se situe en 1411, elle fut perdue parce qu’on y avait privilégié le politique et la tyrannie. Bouabdil qui en avait été le sultan s’était senti déchu. On a même dit qu’il avait pleuré comme une femme pour s’être senti incapable de la garder sous son autorité. Cela avait été vécu comme une humiliation.
Des villes à vocation culturelle et scientifique
Parmi elles, celle qui a retenu l’attention des historiens, c’est Tolède devenue un espace de rencontre des savants des trois religions monothéistes, à l’image de Cordoue, appelée centre de rayonnement culturel, grâce à des savants de la trempe de Zyriab pour ses réalisations remarquables dans le domaine musical. Ibn Rochd s’y était établi comme précurseur de la philosophie laïque, en tant que père du syllogisme et de l’idjtihad. Le grand penseur considérait que pour que l’Islam prenne de l’envergure, il fallait concilier la raison et la foi.
Arkoun disait que la pratique de la religion devait s’accompagner du discours scientifique ou philosophique, pour se valoriser et entraîner la communauté musulmane dans le processus d’évolution vers le progrès et l’esprit inventif, dominants dans les œuvres d’Ibn Arabi et d’Ibn Khaldoun, de familles andalouses. A Tolède comme à Cordoue, on assista à des découvertes ainsi qu’à l’expansion de l’astronomie, de la médecine. Grenade a été un lieu de rayonnement des arts comme la calligraphie, les motifs géométriques, les arabesques.
On avait commencé à réaliser de grands progrès en ophtalmologie. Avec Ibn Sina, pour la première fois au monde, on avait commencé le traitement de la cataracte. Les œuvres des philosophes grecs avaient été traduites du grec vers la langue arabe. Tout avait été réuni pour permettre à la langue arabe de s’épanouir. Jusqu’à nos jours, la langue espagnole a été enrichie par 5.000 mots d’origine arabe. Ce qui a beaucoup influencé les Espagnols dans leurs musiques, danses et manière de penser. La renaissance de l’Espagne n’aurait pas été possible sans Cordoue.
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L’ambassade d’Algérie en France a fait savoir que le problème rencontré par les ressortissants algériens lors de la transcription de leurs mariages au service d’état civil français vient de trouver une issue favorable.
“Il est porté à la connaissance des ressortissants ayant rencontré des difficultés à transcrire leurs mariages au service d’état civil français, en raison de leurs actes de naissance portant la numérotation «bis», que ce problème vient de trouver une issue favorable suite aux démarches diplomatiques entreprises auprès des autorités françaises”, a indiqué l’ambassade d’Algérie en France dans un communiqué, avant de préciser que “ce problème ne sera pas retenu à l’avenir et les cas en instance seront progressivement régularisés”.
“En effet, poursuit le même communiqué, il appartient aux ressortissants ayant engagé une action en justice sur cette question d’attendre que les décisions soient prononcées”.
“Les ressortissants dont les dossiers restent en phase administrative, sont invités à saisir de nouveau le bureau des transcriptions pour le Maghreb de la Sous-direction de l’état civil et de la nationalité sis 11, rue de la Maison Blanche 44941 Nantes CEDEX 9”, a annoncé la même source.
Echoroukonline
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Tois migrants subsahariens – des enfants – ont trouvé la mort, hier à l’aube, dans l’explosiond’une bonbonne de gaz butane au quartier El-Hassi à Oran. Les malheureuses victimes ontsuccombé aux multiples brûlures causées par l’incendie provoqué par l’explosion
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«Il y a belle lurette que les travaux d’étanchéité et d’assainissement des vides sanitaires n’ont pas été effectués», témoignent des résidents à travers les cités concernées.. Des lenteurs dans le lancement des travaux qui incitent les locataires des cités construites durant les années 1990, à se poser des questions voire à s’interroger sur la destination exacte prise par la taxe d’habitation imposée par l’Etat dans le but d’assurer tous les travaux d’aménagement nécessaires dans les cités gérées par cet Office. «Depuis trois années sinon plus, nous avons à maintes reprises sollicité l’OPGI pour les travaux de ravalement des façades, de l’assainissement des vides sanitaires envahies par les eaux usées et les travaux d’étanchéité mais à ce jour nous n’avons rien vu venir», affirment des citoyens de la cité de la nouvelle ville Adda Benada qui nous ont exposé leur cas. Et ce, tout en nous déclarant que durant les périodes pluviales plusieurs habitations situées aux derniers étages sont envahies par les pluies à cause de l’usure des étanchéités des terrasses aménagées depuis la construction dans les années 1990, soit près de trente années après et qui n’ont depuis jamais été refaites. «Selon les informations que nous avons recueillies, une somme conséquente a été octroyée par l’Etat pour des travaux de réfection et d’entretien de tous les immeubles gérés par l’OPGI, c’est la raison pour laquelle nous sommes dans notre droit de nous interroger sur le sort réservé à cette enveloppe », l’anonymat nous a révélé :« Effectivement, l’ Office a été sollicité pour ces travaux mais vous connaissez les lenteurs procédurales, allant des avis d’appels d’offres au choix des entreprises à retenir», explique ce responsable avant de être lancées mais je tiens à vous informer que l’OPGI n’est qu’un maître d’ouvrage délégué et le principal maître d’ouvrage c’est la wilaya. Il tenait également à rassurer que toutes les opérations décidées par l’Etat, seront lancées «une fois les procédures seront réglées».
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Selon la direction des services agricoles (DAS) d’Ain Témouchent, la superficie à moissonner est estimée à 166 000 hectares de toutes les variétés céréalières. Il est attendu un pic de production à, la barre de 2 000 000 quintaux grâce à l’excellente pluviométrie enregistrée supérieure à 422 mm au moment propice du développement de la végétation céréalière. Concernant le stockage de cette production, les deux coopératives céréalières CCLS d’Ain Témouchent et de Hamam Bouhadjar sont chargées pour la réception de cette importante quantité.22 points de collecte sont réquisitionnés. Pour la CCLS d’Ain Témouchent, sa capacité d’accueil est estimée à 400 000 quintaux mais ses solos ne pourront contenir la totalité de la production. Ainsi, elle est obligée de recourir à la location de docks silos dans la ville de Sig d’une capacité de 300 000 quintaux a déclaré au journal son directeur Mr Mehdi Mohamed. Selon ce responsable de la CCLS d’Ain Témouchent, son entreprise a mobilisé 35 moissonneuses batteuses de très bon état parmi l’arsenal de 632 moissonneuses des deux secteurs privé et public engagés au niveau de la wilaya. Concernant, la fenaison, elle a commencé le 23 mai dernier malgré les conditions climatiques.
Il est également pour la moisson de l’orge, la quantité réceptionnée est de 15 000 quintaux. Et conformément aux instructions gouvernementales, les céréaliculteurs seront payés dans un délai ne dépassant pas 72 heures. Les prix fixés pour le quintal durant cette campagne sont les suivants : blé dur ; 4500 DA, blé tendre ; 3500 DA, orge ; 2500 DA, avoine 1800 DA ; pois chiche ;10 000 DA et lentilles ; 8 000 DA. De son coté le directeur de la CCLS de Hammam Bouhadjar Mr Zenasni a ajouté dans ce contexte. Sa coopérative a réquisitionné autres silos auprès des particuliers conformément à l’instruction de la direction générale de tutelle pour accueillir une production prévisionnelle de 400 000 quintaux. Actuellement, une quantité de 110 000 quintaux dont 75 000 qx d’orge et 35 000qx de blé dur sont réceptionnés dans les silos. Le nombre de point de collecte est passé à 9 alors qu’il était 5 précédemment. Mr Zenasni a affirmé que cette production réceptionnée ne contient pas de mélange entre variétés céréalières. Une facture de 4.8 milliards a été dépensée pour payer ses clients céréaliculteurs. Encore une fois, le manque de docks silos dans cette wilaya à vocation agricole reste le point noir.
Madame le wali a donné instruction pour le recours à location de structures pour réceptionner toute la production céréalière. Pour palier à ce déficit en matière de stockage, la CCLS a lancé les projets des deux docks silos d’une capacité de 100 000 quintaux pour chacun d’eux, malheureusement ils sont en cours de réalisation dans les localités agricoles Ain Kihel et Ain Arba connaissent un retard conséquent. Contrairement aux précédentes campagnes, la production céréalière est transportée à l’état naturel en vrac à bord des camions et des remorques c- a- d sans y recourir aux sacs.
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Par Walid Ait Said,
Les établissements de santé publique et surtout les cabinets des médecins privés sont pris d’assaut afin d’obtenir le fameux sésame qui leur permettra de s’offrir ce tant convoité pont de l’Aïd, à savoir un certificat d’arrêt de travail…
Ça sent la fin du Ramadhan! Après un mois des plus animés, une certaine morosité s’installe sur Alger et ses environs. La capitale commence, en effet, à se vider de ses habitants. Avant même la nuit du doute, certains ont choisi de s’offrir un long week-end de l’Aïd, en allant à la campagne. Depuis dimanche dernier, les établissements de santé publique et surtout les cabinets des médecins privés sont pris d’assaut afin d’obtenir le fameux sésame qui leur permettra de s’offrir ce pont de l’Aïd, à savoir un certificat d’arrêt de travail. «Ils sont tous tombés malades à la veille de l’Aïd», plaisante un médecin qui affirme que son cabinet est envahi par des patients qui le «harcèlent» pour ce qu’ils appellent affectueusement «maladie». Après avoir réussi leur coup, c’est donc direction le «bled!» Ce qui se fait ressentir dans les ruelles d’Alger et sa banlieue qui se sont soudainement vidées alors qu’elles grouillaient de monde la veille. «Je n’arrive pas à y croire, le Ramadhan est fini avant l’heure…», s’inquiète Zohir, un jeune qui ne trouvait pas ses amis habituels pour jouer aux dominos.
Cette ambiance de fin de Ramadhan se fait aussi sentir au niveau de la circulation, qui est plus fluide, mais pas seulement sur les…routes! Au niveau des magasins, la bousculade habituelle pour «s’arracher» les dernières provisions de la journée. «On peut enfin respirer un peu…», confie Abdou, caissier dans une supérette de la capitale. Il faut dire que même ceux qui sont restés à Alger n’en peuvent plus! La fatigue a pris le dessus. Les batteries sont à plat! Leurs corps commencent à leur faire payer l’excès de nourriture et le manque de sommeil. «Je n’en peux plus, je suis épuisé. Je dois me reposer. Les achats de l’Aïd sont terminés, les enfants ont eu leur dose de sortie et moi celle de sahrate » avec les amis, donc je n’ai plus aucune raison de sortir», fait savoir Samir, un père de famille qui s’est visiblement fait une raison. Si Samir et les hommes se permettent le repos du guerrier, ce n’est pas le cas de nos guerrières qui, elles, continuent le combat en préparant les gâteaux de l’Aïd El Fitr.
Ces derniers font d’ailleurs partie des signes de la fin du mois du jeûne. Les femmes commencent généralement à les préparer à la dernière semaine du mois sacré. Leur odeur prévient donc de la fin qui approche. «Je n’en peux plus, j’ai commencé ces gâteaux le week-end dernier. Il me reste encore jusqu’à demain (hier, Ndlr) pour les finir. Heureusement que je ne suis plus obligée de faire la chorba, mon mari et mes enfants ont déclaré forfait par rapport à ce plat typique du Ramadhan», soutient de son côté Lamia, une mère de trois enfants qui attend impatiemment la fin de son calvaire, que semble être le Ramadhan. Les chorbas sont donc presque terminées, les boureks les suivent de près. Car, comme la famille de Lamia, beaucoup n’arrivent plus à voir ce plat sur leurs tables. «La vue de la chorba me coupe l’appétit…», atteste Manel, à qui le Ramadhan n’a laissé que les os. Les feuilletons du Ramadhan et les émissions qui vont avec, suivent le même rythme que la chorba et le boureks, puisqu’ils sont en train de baisser rideau les uns après les autres… C’est donc le clap de fin sur le Ramadhan 2018. On n’attend que les «chouyoukh» pour l’officialiser…
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Par Zakaria Zemri,
Le secteur de l’environnement et du recyclage constitue «une alternative au pétrole, tout comme l’agriculture, le tourisme et l’industrie».
C’est lors d’une rencontre avec la société civile que Fatma-Zohra Zerouati a poussé les opérateurs économiques à investir dans le secteur du recyclage et de l’environnement. La rencontre s’est tenue lundi dernier à la maison de l’environnement de la wilaya de Mila. «Le rôle du secteur de l’environnement ne se limite pas aux inspections, mais inclut la création d’investissements multiples», a-t-elle déclaré. Investissements qui peuvent constituer «une alternative au pétrole, tout comme l’agriculture, le tourisme et l’industrie», a-t-elle ajouté. Et à raison. Une partie des tonnes de déchets que l’Algérie produit tous les jours est tout à fait recyclable, et ne pas le faire constitue une perte sèche pour l’économie, que ce soit financière ou en termes d’emploi.
Une expérience dans la récupération, le tri et le recyclage pourrait même s’exporter, d’où le fait que ce secteur pourrait représenter une alternative. De l’énergie pourrait même être produite avec comme base les déchets collectés, ce qui pourrait enrichir le mix énergétique de l’Algérie ou des autres pays. Énergie tout à fait renouvelable, voire inépuisable, au vu du flot constant de déchets produits quotidiennement. La ministre de l’Environnement, Zerouati, a assuré que l’environnement fait partie des priorités du gouvernement, en rappelant que le pays avait ratifié toutes les conventions internationales sur la protection de l’environnement. De plus, la ministre assure que plus de deux milliards de dollars on été mobilisés pour orienter le pays vers un développement durable entre 2000 et 2015, sans donner plus de précisions sur l’utilisation de ces fonds. Elle a toutefois avoué qu’il existait des dysfonctionnements dans ce secteur en Algérie, mais que l’État «a porté au plus haut niveau le souci de protection et préservation de l’environnement».
En outre, la première responsable du secteur a affirmé que des décrets exécutifs seront promulgués pour faciliter le développement des activités de recyclage des déchets. Elle a souligné les efforts du gouvernement dans le secteur, notamment avec l’éradication de plus de 2000 décharges sauvages, avec en sus bien souvent une requalification des lieux soit en décharge contrôlée, soit autre chose. Deux décharges sauvages ont été fermées dans la wilaya de Mila, à savoir celles de Tadjenanet et Chelghoum Laïd. Zerouati a annoncé le début des travaux de fermeture de celle sauvage d’El Kerma, qui se trouve dans la wilaya d’Oran et qui est la plus grande de l’ouest du pays. Son éradication va nécessiter 1,5 milliard de dinars. Revenant à la wilaya de Mila, cette dernière semble être sous les feux des projecteurs pour ce qui est de l’environnement. En plus des projets déjà cités, la ministre a visité une unité privée de recyclage de plastique, une unité de recyclage de roues et a annoncé la relance des projets de stations d’épuration des eaux usées en vue de protéger l’environnement et les plans d’eau, dont le barrage de Béni Haroun.
Enfin, la ministre a tenu à rappeler le rôle des maisons de l’environnement dans la sensibilisation à la cause environnementale, et à souligner le travail du ministère de l’Environnement et de l’Agence nationale des déchets qui ne ménagent aucun effort afin de «parvenir d’ici 2030 à transformer l’industrie des déchets en réalité effective et un processus économique concret». Louables efforts dont les résultats sont attendus fermement, tant l’environnement a souffert en Algérie des décennies durant.
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Par Wahib Aït Ouakli,
Dans leur machination, les bénéficiaires proposent les espaces en question à la sous-location aux tarifs non négociables fixés à pas moins de 30 000 DA/ mois.
L’APC d’Oran vient de traduire devant les tribunaux pas moins d’une cinquantaine de commerçants. Ces derniers, locataires des stands du marché de tissu de M’dina Djedida n’ont pas honoré leurs redevances depuis plus de 12 années. Ladite mesure prise a été motivée suite à la sourde oreille affichée par les commerçants bafouant, de bout en bout, toutes les propositions du règlement à l’amiable leur ayant été formulées, auparavant, par les responsables municipaux. Pis encore, les mis en cause, ne capitulant toujours pas, n’ont, à plusieurs reprises, pas jugé utile de répondre favorablement aux mises en demeure leur ayant été expédiées, à plus d’un titre, par la même municipalité les sommant de payer les frais des loyers des locaux qu’ils occupent.
Le marché de tissu de M’dina Djedida constitue l’antre de tous les coups bas et de la tricherie commerciale. Des pseudos commerçants, ont bénéficié des locaux commerciaux dudit quartier. Ils n’ont jamais jugé utile d’ouvrir les portes des biens leur ayant été concédés aux factures dérisoires de 2000 DA/ mois. S’ingéniant dans leur machination, ils n’ont rien trouvé de mieux à faire que de proposer à des tierces personnes les espaces en question à la sous-location aux tarifs non négociables fixés à pas moins de 300 000 DA/ mois. Cela se passe alors que les caisses communales sont quasiment vides. Si ces charognards se sucrent sur le dos de la municipalité, celle-ci est figée dans sa gestion classique en dépêchant chaque soir ses agents de nettoiement aux fins de stériliser, aux frais de l’Etat, les rebuts laissés sur place par des commerçants peu soucieux de la question environnementale. Chez les élus locaux, le consensus est commun en ayant évoqué le rasage du dudit centre commercial populaire pour mettre en place une nouvelle structure avec étages. Et les finances donc?
Les débats ont été houleux lors de la dernière rencontre municipale. D’une part, les partisans de la démolition pressent le pas pour passer à l’action, d’autre part, ils plaident pour le recouvrement, d’abord, des redevances détenues par ces mauvais payeurs avant de songer à la mise en place d’une nouvelle structure.
La question n’est pas un simple fait à prendre en compte des suites d’une simple réunion de l’exécutif municipal. Idem pour le changement à opérer dans le marché géré par des forces occultes le transformant en une véritable bourse de Wall Street locale. Sinon quelle est cette institution, hormis les forces de l’ordre, pouvant s’aventurer dans les très exiguës rues et ruelles de M’dina Djedida pour sommer les marchands de quitter les lieux sous prétexte du renouvellement dudit marché? Le cas du marché de la rue des Aurès (ex-la Bastille) est édifiant. A plusieurs reprises, l’on est allé jusqu’à dire que ce géant lieu commerçant du centre-ville est délocalisé vers la cave du quartier d’Yghmouracen, ex-Saint-Pierre. Sur le papier, toutes les mesures ont été prises. Concrètement, le suivi et la mise en oeuvre des décisions avalisées sont, dans la majeure partie, enfouies dans les fins fonds des bureaux de responsables concernés.
La dernière réunion de l’exécutif communal a été riche en révélations dévoilant les échecs répétés provoqués essentiellement par la gestion hasardeuse des affaires de la cité. Il s’agit très précisément de l’argent qui tarde à renflouer les caisses communales. D’où d’ailleurs l’ouverture des débats sur les 10 «commandements» sur la rentabilisation des biens de cette riche commune algérienne. Aucun ne paye à commencer par la société Optimum Télécom Algérie qui, selon les responsables de la trésorière, «n’a rien casqué depuis 7 ans, alors qu’elle avait un contrat de 11 ans. Idem pour la Seor, cette entreprise chargée de la gestion déléguée de l’eau. La Seor est redevable de 11 milliards. Les factures impayées par les Epic Ermeso, Oran Propreté et Oran Vert sont de l’ordre de 40 milliards de centimes chacune. Les commerçants de Souk El Gsab continuent à ouvrir les rideaux alors qu’ils sont, eux aussi, endettés en ne payant aucun sou depuis 2001.
L’enjeu est de taille. L’APC est actuellement déficitaire d’au moins 89 milliards de centimes. Le budget accordé à l’APC d’Oran est en total déphasage avec la réalité. «Il est décidément temps de gagner de l’argent, sinon nous aurons du mal à payer les salaires des communaux», a expliqué le maire d’Oran, Noureddine Boukhatem.
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Par A. El Abci,
Les prix de pratiquement tous les produits, fruits et légumes, poulet et même la sardine ont affiché des hausses allant jusqu’au double, pour certains d’entre eux, au marché Boumezzou, à l’instar de la pomme de terre qui, de 35 dinars le kg au début du mois de Ramadhan, a grimpé hier jusqu’à 70 dinars.Il en est de même de la tomate et de la salade qui ont augmenté dans des proportions quasi similaires, soit de 80 et 100 dinars le kg durant les premières semaines, à 150 et 160 dinars à trois jours des fêtes de l’Aïd.
Ces hausses ahurissantes ont touché jusqu’à la sardine, qui, boudée de tradition par les consommateurs durant le mois de piété, a vu son prix descendre à 300 dinars, reprend du poil de la bête et affiche désormais 450 à 500 le kg. En tout cas, les autres légumes comme le poivron, l’oignon et courgette ont connu des augmentations de trente à quarante dinars, à l’exemple de cette dernière, dont le prix était dans les environs de 100 dinars le kg il y a quelques jours, et est monté hier à 140 dinars le kg. Les petits pois et les haricots verts, dont c’est la fin de saison, son cédés à 150 et 180 dinars le kg, demeurant ainsi hors de portée des ménages à revenu modeste. Les fruits ne sont pas en reste par rapport à cette envolée générale des prix. Ainsi et pour ce qui concerne les fraises, dont c’est la pleine saison, et dont les prix ont chuté jusqu’à 100 et même 80 dinars, elles ont repris l’ascenseur et trônent sur les cimes de 180 et 200 dinars le kg. Les nèfles ont été également saisies par la même fièvre, affichant 160 et 200 dinars le kg, pour la qualité dite supérieure, contre 120 et 140 quelques jours auparavant. Les prix des viandes restent très élevés pour la plupart des clients dudit marché, qui avouent se rabattre sur le poulet. Malheureusement, ce dernier ne fait pas exception et a grimpé de 340 à pas moins de 400 dinars le kg. Bien sûr, ce n’est pas le phénomène de l’augmentation générale des prix qui étonne à l’approche de l’Aïd El-Fitr, mais c’est surtout le taux démesuré de celle-ci qui suscite des interrogations.
Les commerçants expliquent ces prix élevés par la loi de la demande et de l’offre, le mauvais temps et les difficultés d’accès aux champs pour les récoltes. Arguments qui ne semblent pas convaincre le client qui, lui, parle plutôt de cupidité des commerçants et de leur propension à le déplumer à l’occasion des fêtes. Les responsables de la direction du Commerce déclarent que leurs interventions se limitent au contrôle de la qualité des produits et à leur étiquetage, notamment, et que les prix sont libres et ne sont pas de leur compétence.
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Par Bencherki Otsmane,
Dans le cadre de la lutte contre les différentes infractions routières qui malheureusement continuent à faire des victimes parmi les usagers de la route, les brigades de circulation relevant du service de wilaya de la sécurité publique d’Aïn Defla ont établi 2.085 contraventions au cours du mois de mai contre les chauffards irrespectueux du code de la route.Selon un bilan dressé par la sûreté de wilaya sur ce nombre de contraventions, 99 relèvent des délits routiers et 226 concernent les retraits de permis de conduire.
Le responsable de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya indique que ces opérations de répression sont menées en parallèle avec des actions de sensibilisation, en collaboration avec les partenaires sociaux à l’effet d’inciter les usagers de la route, conducteurs et piétons, à faire preuve d’une culture routière saine et responsable, basée sur le respect strict du code de la route. Ceci constitue le seul moyen de réduire dans une grande proportion les violences routières qui ne cessent d’endeuiller des familles entières. Faut-il souligner que la wilaya d’Aïn Defla occupe la 3e place à l’échelle nationale en ce qui concerne les accidents mortels. A ce sujet, le service de wilaya de la sécurité publique a comptabilisé, durant le mois de mai 2018, 29 accidents survenus au niveau du tissu urbain de la wilaya ayant entraîné le décès d’une personne et causé des blessures à 35 autres, contre 28 accidents en avril de la même année.
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