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Updated: 36 min 21 sec ago

Climat des affaires en Algérie: la situation sécuritaire n’est plus un prétexte

Thu, 06/21/2018 - 21:27

 La situation sécuritaire invoquée par des investisseurs et chefs d’entreprises français n’est plus un prétexte en matière de climat d’affaires en Algérie, ont affirmé jeudi plusieurs intervenants aux travaux de la 11e édition des « Rencontres Algérie » organisée à Paris.

« Il est malaisé de comprendre, d’un côté, le discours d’encouragement à l’investissement en Algérie et continuer à garder, de l’autre, la carte sécuritaire actuelle négative qui est loin de refléter la réalité », a fait remarquer l’ambassadeur d’Algérie en France devant plus de 350 participants à cette rencontre, indiquant que « bon nombre d’entre eux se sont rendus en Algérie et reviennent ravis avec des impressions bien différentes des clichés et stéréotypes éculés ».

Pour l’ambassadeur, l’Algérie jouit aujourd’hui d’une stabilité et d’une sécurité malgré un environnement régional « difficile et heurté, en proie à de nombreuses turbulences ».

Se basant sur le dernier rapport de l’Institut américain Gallup, le directeur général de la Promotion des investissements au ministère de l’Industrie et des Mines, Nacer Mehalebi, a souligné que l’Algérie est classée au 7e rang mondial des pays en sécurité et le 1er en Afrique.

L’Institut Gallup, rappelle-t-on, a établi un indice de sécurité personnelle dans 142 pays, dont 37 pays africains.

Pour sa part, Michel Bissac, président de la section Algérie du CCEF (Conseillers du commerce extérieur de la France), a estimé que la carte de sécurité dans la description du climat des affaires en Algérie est « inadaptée », recommandant ainsi à la Coface de réviser sa note sur l’Algérie. Ce qui a fait réagir un entrepreneur franco-algérien pour souligner, à cet effet, qu’il a du mal à faire déplacer des investisseurs français dans la wilaya de Biskra pour des projets de partenariat.

Installée en Algérie depuis plus de dix, Christine Dedenon, partenaire du groupe CEGID, un cabinet d’expert comptable et de commissaires aux comptes, a affirmé quant à elle qu’il n’y a « pas de problème sécuritaire » et même pas de contraintes sociales ou religieuses pour la femme. « Cela fait 10 ans que, en tant que femme, je voyage et me déplace en Algérie, et je n’ai rencontré aucun problème de sécurité », a-t-elle dit.

Par ailleurs, d’autres intervenants ont relevé ce qu’ils ont appelé de « contradictions » des autorités françaises qui, d’un côté, sont engagées dans le développement d’un partenariat stratégique avec l’Algérie et, de l’autre, appellent, dans le conseil publié par le Quai d’Orsay, leurs ressortissants à la « plus grande prudence » de voyager à l’intérieur du pays.

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Medouar:  »une convention sera signée entre la FAF et la LFP pour la répartition des tâches »

Thu, 06/21/2018 - 21:27

Une convention sera « prochainement » signée entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue de football professionnel (LFP), pour la répartition des tâches et la délimitation des prérogatives entre les deux parties, a indiqué jeudi à Alger, le nouveau patron de la LFP, Abdelkrim Medouar.

 »Une convention sera signée entre la Fédération et la Ligue et j’espère que nous aurons plus de prérogatives que les années précédentes. Cette convention permettra à la FAF de se concentrer sur les grandes lignes du football national », a indiqué Medouar lors d’une conférence de presse tenue au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger), à l’issue des travaux de l’Assemblée générale élective de la LFP.

Medouar estime que la FAF doit gérer les « trucs » les plus importants du football national et ne pas perdre de temps avec des sujets comme la compétition et les problèmes des clubs.

 »Je pense que la Fédération n’est pas censée vivre quotidiennement avec les problèmes des clubs et le déroulement de la compétition. Nous allons étudier certains dossiers de la FAF mais sans dépasser les limites. C’est avec cette manière qu’on pourra aider le football algérien », a ajouté le nouveau président de la LFP.

Et d’enchaîner:  »Une de nos priorités est de préparer la nouvelle saison afin de répondre présent le jour J. Les clubs vont commencer leur préparation d’ici à une semaine et on doit être au rendez-vous. Notre rôle est de gérer les affaires des Ligues 1 et 2. A vrai dire, nous n’avons pas un programme fixe, nous allons nous réunir, nous les membres du bureau exécutif, pour tirer au clair les choses ».

Interrogé sur le sponsoring et les droits TV, le désormais ancien homme fort de l’ASO Chlef juge que ce volet est très important pour les clubs.  »Il faut étudier cette question et discuter aussi des droits TV pour éclaircir les choses. Un travail a été déjà fait entre le directoire de la LFP et la FAF, maintenant nous allons reprendre le dossier. Il faut que vous sachiez que les clubs ne peuvent pas survivre sans les droits TV et sans sponsoring. Nous allons continuer à travailler sur ce sujet pour que les clubs en profitent », a expliqué Medouar.

Medouar a été élu en récoltant 19 voix contre 7 pour Azeddine Arab (ES Sétif), 6 pour Mohamed El-Morro (ASM Oran) et 4 pour Mourad Lahlou (NA Husseïn-Dey).

 »Je veux saluer les membres de l’Assemblée générale pour leur confiance et je tiens aussi à féliciter les nouveaux membres du bureau exécutif. Les élections se sont déroulées dans de très bonnes conditions. Aussi, il faut saluer le directoire qui a géré les affaires de la Ligue depuis le mois de janvier et aussi la commission électorale qui a veillé au bon déroulement de ce rendez-vous ».

Outre l’élection de Medouar, six membres ont été élus au bureau exécutif de la LFP. Il s’agit de Djamel Messaoudene (CA Bordj Bou Arréridj/2 voix), Mourad Belakhdar (JS Saoura/10 voix) et Akli Adrar (MO Béjaïa/8 voix) de la Ligue 1 ainsi que Mohamed Boualem (MC Saïda/12 voix), Farouk Belguidoum (RC Kouba/9 voix) et Mabrouk Herrada (MC El-Eulma/9 voix) de la Ligue 2.

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Prévention de l’extrémisme violent au Sahel-Sahara: les 3es Conversations régionales dimanche et lundi à Alger

Thu, 06/21/2018 - 20:52

La 3ème édition des « Conversations régionales pour la Prévention de l’extrémisme violent dans la région sahélo-saharienne », se tiendront dimanche et lundi prochains à Alger, indique le ministère des Affaires étrangères (MAE).

La rencontre, placée sous le thème « Investir dans la paix et la prévention de la violence dans la région sahélo-saharienne », sera organisée, avec le soutien de l’Algérie, du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), de l’Institut international pour la Paix (IPI), du Département fédéral des Affaires étrangères de la Suisse (DFAE) et du Centre africain d’Etudes et de Recherches sur le Terrorisme de l’Union africaine (CAERT), précise la même source.

La cérémonie d’ouverture sera présidée par le ministre des Affaires étrangères (MAE), Abdelkader Messahel, en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).

Une soixantaine de participants est attendue à ces Conversations, issus de la région Sahel-Sahara (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale), indique les organisateurs, citant des dirigeants politiques et parlementaires, des représentants de la société civile (notamment des associations de femmes et de jeunes), des autorités religieuses et traditionnelles, des chercheurs, des représentants des forces de défense et de sécurité, des médias (dans leurs capacités d’experts), ainsi que des gouvernements et des organisations régionales et internationales.

L’initiative des « Conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent » vise à créer un « espace d’appropriation de l’approche de prévention de la violence dans l’espace sahélo-saharien », souligne le MAE.

« Investir dans la paix et la prévention de la violence par le dialogue et l’inclusion, construire des passerelles entre acteurs d’horizons professionnels divers, consolider une meilleure compréhension partagée de la complexité du phénomène, sont les fils rouges de cette initiative, qui contribue également à, très concrètement, partager et fédérer les initiatives de prévention existantes et à stimuler l’émergence de nouvelles actions qui renforcent les facteurs de cohésion et de paix au niveau local, national et régional », est-il ajouté.

Les « Conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent » ont été initiées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du Secrétaire général des Nations unies pour la prévention de l’extrémisme violent qui souligne la nécessité « d’adopter une approche plus globale, qui comprenne non seulement les mesures essentielles de lutte contre le terrorisme axées sur la sécurité, mais aussi des mesures de prévention systématiques qui s’attaquent directement aux causes de l’extrémisme violent », rappelle-t-on.

De même, poursuit-il, qu’en référence à la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies (1er juillet 2016 ) qui a « reconnu l’importance de cette approche préventive ».

Les 1éres et 2émes éditions des « Conversations régionales » ont eu lieu, respectivement à Dakar (Sénégal) en 2016 et à N’Djamena (Tchad) en 2017, à l’issue desquelles « les quatre partenaires, forts du soutien de l’Algérie, se sont engagés dans l’organisation de cette 3ème édition ».

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Mahrez à Man City, ça va se faire cette semaine !

Thu, 06/21/2018 - 20:52

Le très probable transfert de Riyad Mahrez vers Manchester City continue d’alimenter les médias britanniques. Il ne se passe pas un jour  sans qu’on évoque l’évolution des négociations entre les Citizens et leurs homologues des Foxes.

Jusqu’à l’heure actuelle, beaucoup a été dit concernant cette transaction, mais on attend toujours l’officialisation. Hier encore, certains tabloïds anglais indiquaient que les discussions pourraient s’arrêter entre les deux parties en raison des exigences financières des responsables de Leicester. Une source proche du dossier nous a confié que rien de tel n’est encore à envisager, puisque les discussions sont arrivées à un stade très avancé et la signature du joueur au profit des Bleu et Blanc de Manchester devrait même se faire avant la fin de la semaine actuelle.

Le transfert avoisinerait les 75 M€

Alors que certains médias britanniques ont indiqué hier que les dirigeants de Leicester City allaient exiger davantage d’argent puisque finalement Patrick Roberts n’entrait plus dans le deal du fait que les Foxes vont enregistrer dans les heures à venir l’arrivée au sein de leur effectif de Maddison, le jeune joueur de Norwich City, pour 20 millions de livres sterling, notre source nous a indiqué que cela n’allait pas véritablement poser de problème, puisque les deux parties ont réussi à trouver un accord. Dans un premier temps, les Citizens proposaient 60 millions d’euros plus Patrick Roberts pour avoir Mahrez. Une proposition jugée insuffisante par Leicester qui demandait 75 millions d’euros plus ledit joueur. Néanmoins, depuis, les choses ont évolué et, du moment que les Foxes ont conclu l’arrivée du milieu offensif Maddison, ils n’ont plus besoin de Roberts. Ils devraient se contenter des 75M€, ce qui semble satisfaire aussi les dirigeants de Man City.

Riyad a été rassuré par ses dirigeants

Dans une de nos précédentes éditions, nous avions révélé que Riyad Mahrez commençait à être contrarié par l’attitude de ses dirigeants qui continuent de compliquer son départ du club et donc bloquer son transfert vers Manchester City. Néanmoins, il semblerait qu’un des dirigeants des Foxes a eu une discussion récemment avec le joueur et a tenu à le rassurer pour ce qui est de son départ vers le club champion d’Angleterre en titre. Il lui aurait indiqué que les négociations avançaient bien et qu’un accord final devait être trouvé dans les prochaines heures.
Les Foxes veulent en finir eux aussi
Le fait que ce transfert tarde à se concrétiser ne fait pas plaisir aux dirigeants de Leicester City. Eux aussi veulent en finir afin de se consacrer à d’autres dossiers chauds qui concernent leur club, que ce soit au niveau du recrutement ou des départs. Ainsi donc, et si tout se passe bien, on devrait avoir l’officialisation du départ de Riyad cette semaine du côté de Manchester City.

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Chlef: pose de la première pierre d’une pépinière d’agrumes à Ouled Farés

Thu, 06/21/2018 - 20:44

La région d’Ouled Farés (wilaya de Chlef) a été jeudi le théâtre de la pose de la première pierre de réalisation d’une unité de production de plants d’agrumes certifiés, en présence du wali et nombre d’acteurs du secteur agricole.

Dans son intervention à l’occasion, Abdelkader Hadjouti, président de la Chambre d’agriculture de la wilaya, a souligné les efforts consentis en vue de la concrétisation de ce projet, « unique en Algérie », qui doit permettre d’assurer une production annuelle d’un million de plants d’agrumes certifiés, grâce au soutien de la Coopérative des agrumes des états francophones (englobant entre autres l’Algérie , la Tunisie et le Maroc).

Cette pépinière qui sera notamment dédiée à la production de six (6) nouvelles espèces d’agrumes est « une importante valeur ajoutée à la filière agrumicole algérienne », a-t-il ajouté.

Il a signalé la programmation d’une opération d’installation, au titre de ce projet, de vergers de démonstration à Annaba, Oran et Chlef, en collaboration avec les services de la tutelle et de la Chambre nationale d’agriculture.

La seconde étape du projet consistera en l’approvisionnement de toutes les pépinières du pays en plants d’agrumes certifiés, avant l’intensification de leur culture pour leur vente aux agriculteurs.

« Cette pépinière est appelée à jouer un rôle conséquent dans la filière agrumes, notamment en mettant un terme au problème de la mauvaise qualité des plants à l’origine de la courte durée de vie des arbres et de la mauvaise qualité de leurs fruits », a estimé, pour sa part, Malika Meziane, professeur à la faculté des sciences de la nature et de la vie à l’université Hassiba Ben Bouali de Chlef.

L’université de Chlef est un « partenaire d’importance » dans le succès de cette unité future, inscrite au titre du projet du « Pôle agrumicole » devant être abritée par la wilaya de Chlef, a-t-elle ajouté, signalant que le rôle de l’université consistera en le « diagnostic des maladies du verger, l’orientation des agriculteurs et l’affectation de recherches à la filière ».

De son côté, le directeur de la station régionale de protection des végétaux, Boualem Mekhanek, a mis en avant le rôle attendu de cette pépinière dans la « certification de l’origine des plants d’agrumes et, partant, garantir aux investisseurs et aux agriculteurs un produit de qualité aux normes en vigueur ».

Il a, également, exprimé la disponibilité de ses services à accompagner la chambre d’agriculture dans la mise en œuvre de ce projet, en assurant, entre autres, le contrôle des vergers d’origine des plants, le traitement de maladies éventuelles et l’entretien des arbres.

Le projet, qui s’étend sur une superficie de 9,33 ha, est lancé par la Chambre d’agriculture de Chlef, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et la Chambre nationale d’agriculture, outre d’autres partenaires concernés, à l’instar d’instituts de recherche scientifique et de stations de protection des végétaux.

La contribution de la Coopérative des agrumes des états francophones est estimée à 720.000 Euros, à cela s’ajoute une enveloppe conséquente de la part de la Chambre nationale d’agriculture.

Selon les prévisions de la Chambre d’agriculture de Chlef, cette future pépinière assurera une production annuelle d’un million de plants d’agrumes certifiés (avec d’autres pépinières du pays), avec à la clé la création d’une centaine d’emplois.

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Equilibre des marchés pétroliers: nécessité d’accorder une attention urgente aux investissements

Thu, 06/21/2018 - 20:39

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a souligné jeudi à Vienne la nécessité d’accorder une « attention urgente » aux investissements pétroliers sans quoi l’équilibre du marché pourrait « s’avérer être des plus précaires ».

Dans son intervention lors du 7ème séminaire international de l’OPEP, dont les travaux se tiennent depuis mercredi dans la capitale autrichienne, M. Guitouni a également mis en garde contre « un choc d’offre à moyen terme » qu’il y a lieu d’éviter afin de sauvegarder les intérêts aussi bien des pays producteurs que des pays consommateurs, a indiqué le ministère de l’Energie dans communiqué.

Participant en tant que « keynote speaker » dans un panel dédié à la problématique des investissements dans l’industrie pétrolière, le ministre a également mis l’accent sur l’importance que revêt l’investissement pour les pays producteurs et les compagnies pétrolières, mais également, avec acuité, les consommateurs dont les approvisionnements dépendent des investissements consentis.

A ce propos, M. Guitouni a évoqué les préjudices de la volatilité des prix du pétrole en rapport avec le déséquilibre des marchés pétroliers et aggravés par la baisse des niveaux d’investissements dans le monde.

« L’Histoire nous apprend qu’à chaque période caractérisée par des prix bas du pétrole, les investissements se tarissent. En conséquence, une période de prix élevés et de tensions sur les approvisionnements lui succède inévitablement. Cette volatilité extrême est dommageable aussi bien pour les pays producteurs que pour les pays consommateurs », a-t-il soutenu.

« C’est fort de cette leçon d’histoire qu’en septembre 2016, sous l’impulsion du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie avait œuvré à la conclusion d’un accord, l’Accord d’Alger, pour stabiliser le marché pétrolier et susciter l’émergence de conditions favorables à la reprise de l’investissement pétrolier », a-t-il rappelé.

Revenant sur les suites données à l’historique accord d’Alger, M. Guitouni a mis en avant le succès remarquable de la Déclaration de Coopération entre les pays OPEP et les pays non OPEP participants, estimant que « les 24 pays signataires ont fait preuve de discernement et de bonne gouvernance, donnant au marché une visibilité remarquable ».

Il a, par ailleurs, salué le respect des engagements de réduction de la production qui a permis au marché de retrouver une situation d’équilibre qu’il n’avait plus connu depuis plusieurs années.

Afin que cet équilibre perdure, le ministre de l’Energie a appelé les producteurs, l’industrie pétrolière et les consommateurs « à capitaliser les effets positifs de la Déclaration de Coopération et d’assurer une transition graduelle afin de consolider la marche en cours vers l’équilibre du marché, et éviter d’affaiblir le résultat des efforts passés ».

« Au cours des quatre (4) dernières années, environ un trillion de dollars d’investissements dans les activités pétrolières et gazières ont été annulés ou différés. C’est considérable », a martelé le ministre, ajoutant que « le nombre de forages a reculé de plus de 40% dans le monde depuis 2014. Les découvertes d’hydrocarbures réalisées dans le monde ont été divisées par plus de deux par rapport à la période 2010-2013 ».

Le partenariat, clé du succès de la stratégie algérienne

Pour illustrer encore l’exigence de booster davantage les investissements, il a expliqué que « même si l’on prenait en compte les réductions des coûts et les améliorations en termes de productivité, le déficit en investissement demeure important et rend difficile la nécessité de faire face au déclin naturel sur les champs en exploitation, annuellement de l’ordre de 3 à 4 millions de baril par jour (mb/j) ».

« Cela est d’autant plus difficile qu’il faille, en plus, répondre à la croissance de la demande mondiale d’environ 1,5 mb/j », a-t-il relevé, précisant que « ce sont 20 à 25 mb/j, de nouvelle capacité qui seront nécessaires dans les cinq (5) prochaines années ».

Pour pouvoir réaliser le niveau requis d’investissement, M. Guitouni a recommandé la création d’un environnement incitatif des prix du pétrole suffisamment rémunérateurs pour encourager l’investissement ».

C’est d’ailleurs dans cet esprit que le ministre a évoqué les efforts que l’Algérie entreprend pour « poursuivre et intensifier son effort d’investissement, notamment en partenariat, en vue d’augmenter ses réserves d’hydrocarbures pour non seulement répondre aux besoins croissants de son marché intérieur, mais aussi pour conforter sa position de fournisseur majeur de pétrole et de gaz naturel sur les marchés internationaux ».

« Cet effort concerne l’exploration et la recherche pétrolière, l’amélioration de la récupération sur les gisements en exploitation et le développement des secteurs du raffinage et de la pétrochimie », a-t-il encore expliqué.

Le ministre a enfin mis en avant la stratégie de partenariat avec les compagnies internationales, considérée « comme la clé du succès » et la révision de la législation algérienne en matière d’hydrocarbures dans un proche avenir, « afin de rendre l’Algérie plus attractive en termes d’investissement et d’améliorer les conditions d’accueil pour les entreprises pétrolières internationales ».

« Réduire les coûts, utiliser les technologies les plus modernes et les plus adaptées, simplifier et rendre plus efficients les processus de décision sont parmi les objectifs prioritaires du secteur », a avancé M. Guitouni.

Pour rappel, le 7ème séminaire international de l’OPEP figure parmi les plus importants forums mondiaux d’experts dans le domaine de l’énergie.

Les ministres des pays membres de l’OPEP et des pays producteurs non membres de l’OPEP se réunissent depuis hier avec de hauts responsables d’entreprises et d’organisations internationales ainsi que des scientifiques et des experts en énergie.

Il y a lieu de noter que M. Guitouni participe également ce jeudi à la 9ème réunion du Comité conjoint de monitoring OPEP et non OPEP (JMMC) à Vienne.

A cette occasion, les ministres membres du JMMC examineront le niveau de conformité des 24 pays OPEP et non OPEP à leurs engagements pris et consignés dans la déclaration OPEP/non OPEP du 10 décembre 2016.

Le JMMC est composé de quatre pays membres de l’OPEP (Algérie, Arabie Saoudite, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres de l’OPEP (Russie et Oman). Le Président de la Conférence (UAE en 2018) assiste également aux réunions du JMMC.

  1. Guitouni participera également vendredi, à la 174ème Conférence ministérielle de l’OPEP et à la 4ème réunion ministérielle des pays OPEP et non OPEP, prévue samedi prochain.

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Les plages de Zéralda accueillent les 1ers estivants de la saison 2018

Thu, 06/21/2018 - 20:33

 Les quatre plages autorisées à la baignade dans la commune de Zéralda (ouest d’Alger) ont commencé à accueillir les premiers groupes d’estivants de la saison 2018, alors que les opérations de nettoyage et de décoration des lieux se poursuivent, a-t-on constaté.

Pour les jeunes travaillant dans ces plages, l’engouement des premières familles pour la plage « Khelloufi 1 et 2 », constitue le coup d’envoi d’une saison estivale qui devrait être « riche d’activités », selon l’un des gardiens des parkings qui ont accueilli des visiteurs qui ont saisi l’opportunité de cette période calme précédant  « le pic d’activité et de visites », aux plages de Zéralda vu sa proximité de la capitale.

A l’entrée de la plage « Khalloufi 2 », un camion citerne arrosait la terre rouge et les fleurs de saison plantées à cette occasion, et la vue générale de cette allée avait changé après le bitumage de la route et la peinture des trottoirs.

Des poteaux l’éclairage public de type « Led », économisant l’énergie ont été posés, tous au long de cette allée, ce qui a réchauffé les cœurs des visiteurs, qui ont exprimé à l’APS leur « satisfaction » quant à l’intensification de l’éclairage public pour garantir davantage de sécurité aux familles qui restent jusqu’à la nuit.

A proximité de l’hôtel « Sables d’or », l’APS a constaté des travaux de réhabilitation de cette établissement hôtelier relevant du complexe touristique, qui était auparavant une destination favorite des familles algérienne et des immigrés venus passer des vacances agréables.

Equipement et préservation des plages de la pollution de l’environnement

La présidente de la commission à l’APC de Zéralda, Fatiha Laarinouna, a souligné que les préparatifs de la saison estivale 2018 avaient « débuté depuis fin avril dernier et se poursuivent jusqu’à la fin des vacances », ajoutant que « tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour améliorer les conditions d’accueil et les prestations ».

Les services locaux œuvrent en compagnie des entreprises relevant de la wilaya à l’équipement de toutes les structures, a indiqué la responsable qui a ajouté qu’après l’analyse de l’eau de mer par l’Etablissement de l’Hygiène urbain d’Alger (HURBAL), 4 plages, à savoir Khelloufi 1 et 2 et la plage familiale 1 et 2 ont été autorisées à la baignade, tandis que la plage « Al Rimaia » a été interdite à la baignade.

L’Agence nationale des déchets a procédé à la collecte des déchets dures, évacués par la mer durant l’hiver ainsi qu’à la mobilisation d’équipes d’hygiène et d’aménagement composées d’agents de la commune, d’Extranet, Asrout et autres.

A cela s’ajoute la réhabilitation des vestiaires, des douches, des postes des unités de la gendarmerie nationale, de la police, de la protection civile outre un poste de coordination relevant de la commune pour prendre en charge les plaintes des citoyens. Trois (3) gérants de plages ont été désignés pour le contrôle en coordination avec les services concernés.

Des parkings ont été aménagés au niveau de chaque plage par l’Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU) d’Alger contre 150 DA la place, tandis que l`Office des parcs, des sports et des loisirs (OPLA) s’est chargé de l’exploitation des tables et des chaises.

Un programme de proximité « intense » a été mis en place en coordination avec des associations environnementales pour « sensibiliser les citoyens à l’importance de la préservation de l’environnement », a expliqué Mme Laarinouna.

Concernant la pollution des oueds situés dans la commune de Zéralda, en l’occurrence oued Mazafran, oued Sidi Mnif et Oued Al Akar, le délégué de l’environnement au niveau de la commune, Aissani Mohamed, a fait savoir que les eaux des oueds étaient assainies et ne représentaient aucun danger, ajoutant que le centre d’enfouissement technique, catégorie 2, de Hmissi jouera un rôle important en la matière

Le président de l’APC de Zeralda, Tarek Benyazzar, a indiqué qu’un espace sera ouvert aux femmes au niveau de la plage Khaloufi 2.

Une grande affluence des estivants vers la commune de Zeralda est attendue durant la saison estivale 2018 avec près d’un (1) millions des vacanciers.

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Baccalauréat: déception des candidats libres suite à la proposition de limiter leur participation à 2 fois

Thu, 06/21/2018 - 20:27

Des candidats libres à l’examen du baccalauréat session 2018 ont exprimé leur déception suite la proposition qu’examine le ministère de l’Education nationale de réduire le nombre de leur participation à cet examen à l’avenir.

Approchés par l’APS près de certains centres d’examens à Alger, des candidats libres ont exprimé leur « rejet » de la proposition annoncée par la ministre de l’Education nationale sur les ondes de la Radio nationale qui avait indiqué « pour l’instant, les candidats libres passent le bac autant de fois qu’ils veulent, mais dans le cadre de la réorganisation (des examens) une proposition sera faite pour limiter cette participation à deux fois en agissant sur le taux d’inscription à partir de la 3e tentative.

Précisant que les candidats libres inscrits à l’examen du baccalauréat session 2018 représentent 40% du nombre global des candidats », Mme Benghabrit a indiqué qu’il y a parmi ces candidats « ceux qui passent leur bac pour la 10ème ou 15ème fois, alors que d’autres repassent le bac pour obtenir la moyenne qu’ils souhaitent de manière à ce qu’ils optent pour la spécialité qu’ils veulent », révélant également qu' »il y a parmi ces candidats des fonctionnaires qui s’inscrivent à l’examen pour bénéficier de 5 jours de congé ».

Selon la ministre, le constat établi fait ressortir un taux d’absentéisme pour cette catégorie « extrêmement important se situant entre 30 et 35% ».

Selon les encadreurs, le nombre des absences au centre d’examen Haroune Rachid (Alger Centre) varie de 4 à 7 absences sur un total de 20 candidats inscrits dans chacune des classes réservées aux candidats libres, soit un taux oscillant entre 20 % et 35 %.

Commentant cette proposition, le candidat libre Khireddine, un employé qui passe le baccalauréat pour la quatrième fois  a indiqué que « cette nouvelle mesure est contraire au principe d’égalité des chances ».

Pour sa part, la candidate libre Amina, qui passe cet examen pour la première fois après avoir interrompu ses études pour une durée de trois ans pour des raisons de santé, a indiqué que de nombreux candidats s’absentent en raison de l’éloignement du centre d’examen du lieu de résidence ». Citant à titre d’exemple son cas, elle dit être contrainte de se déplacer de la commune de Draria à Alger à la Place du 1er mai en dépit de son état de santé.

Le candidat Oussama, qui passe l’examen pour la deuxième fois, demande la révision de cette proposition, soulignant qu’il s’agit là de l’avenir des ces candidats dont la majorité aspire à améliorer le niveau scolaire.

Ce candidat propose la révision de cette proposition, en prenant en considération « la tranche d’âge concernée par cette mesure qui ne devrait pas concerner la tranche d’âge entre 20 et 30 ans » et devrait prendre en compte « la situation sociale du candidat ».

Pour Amine, passer le baccalauréat en tant que candidat libre peut changer le cours de la vie, permet de perfectionner  le niveau et permet à celui qui a déjà obtenu le baccalauréat de le refaire pour accéder à la spécialité de son choix. Cette proposition « pourrait avoir un impact négatif sur l’état psychologique de ces jeunes », en les privant d’une deuxième chance, a-t-il ajouté.

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Coupe du monde 2018: Mbappé qualifie les Bleus pour les huitièmes du Mondial

Thu, 06/21/2018 - 19:12

La France, avec Olivier Giroud titulaire, s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde grâce à sa victoire face aux Péruviens (1-0), suite au match nul entre le Danemark et l’Australie juste avant (1-1).

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Nigeria: Un changement face à l’Islande?

Thu, 06/21/2018 - 17:24

Très décevant contre la Croatie (0-2) samedi pour son entrée en lice au Mondial 2018, le Nigeria devrait se présenter avec un visage différent vendredi contre l’Islande. Critiqué pour ses choix, le sélectionneur des Super Eagles, Gernot Rohr, envisage en effet de réaliser au moins un changement dans son onze de départ. «Face à l’Islande, on va essayer de mettre de la créativité. Ahmed Musa pourrait jouer», a indiqué le Franco-Allemand sur les ondes de Europe 1. Reste à savoir si le technicien prévoit aussi de reculer John Obi Mikel comme le réclament plusieurs anciens internationaux nigérians.

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Pérou: Luis Advincula montre la voie aux siens

Thu, 06/21/2018 - 17:20

Interrogé par ESPN, le latéral droit du Pérou, Luis Advincula, a tenu à prévenir l’équipe de France avant le match d’aujourd’hui. Les Péruviens sont prêts à tout donner pour surprendre les Bleus. «C’est le match de notre vie, c’est gagner ou mourir, même si ce sera compliqué. L’équipe est tranquille. La France a des tops joueurs, ce sera un match très compliqué, mais sur le terrain, ce sont 11 hommes contre 11 autres. Nous devons rester fidèles à notre style, nous avons fait un grand match contre le Danemark, mais nous n’avons pas réussi à marquer. Le Pérou peut battre n’importe quel adversaire», a lâché le défenseur.

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Colombie: « Deux finales »à jouer pour la qualification

Thu, 06/21/2018 - 17:16

La Colombie a certes perdu contre le Japon (2-1) mais il lui reste «deux finales» pour pouvoir se qualifier pour les huitièmes du Mondial-2018, a expliqué son attaquant Radamel Falcao, qui réclame du «caractère». «Nous devons être forts et voir le reste du tournoi comme une opportunité de montrer notre caractère», a-t-il dit. «A la 3e minute, il a fallu changer notre stratégie avec le carton rouge et le but, mais durant la première période, nous avons pu contrôler le jeu, en essayant de créer du danger et en égalisant», a déclaré Falcao. «Mais en seconde période, ils ont pris l’avantage physique et ont marqué le but qui leur a donné la victoire», a-t-il ajouté. Le buteur de Monaco, qui avait déclaré forfait en 2014, a assuré disputer son premier Mondial «comme s’il n’aura pas de nouvelles opportunités» d’en jouer un autre, mais a admis qu’il aurait pu «apporter plus» face au Japon. La Colombie tentera de rebondir dimanche contre la Pologne, avant de jouer contre le Sénégal quatre jours plus tard.

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Allemagne: La Mannschaft était sous tension

Thu, 06/21/2018 - 17:09

Thomas Müller a consenti, en conférence de presse, que l’Allemagne était sous tension après la défaite subie face au Mexique (0-1). «Bien sûr nous faisons notre autocritique, mais il faut regarder vers l’avant, il nous reste deux matches et la pression est énorme», a admis le Champion du monde 2014, à quelques encablures du match contre la Suède que la Mannschaft n’a pas le droit de perdre. En cas de défaite, les tenants du titre seraient quasiment éliminés au premier tour, ce qui ne leur est jamais arrivé depuis leur retour en Coupe du monde en 1954 après la Seconde Guerre mondiale. Après les matchs amicaux médiocres de juin, une défaite en Autriche (1-2) et une victoire laborieuse contre l’Arabie Saoudite (2-1), «nous avons pensé un peu légèrement que, lorsque le tournoi allait commencer, nous allions retrouver notre fraîcheur et nos forces habituelles. A posteriori, on peut dire que nous avions mal évalué la situation», a encore reconnu le milieu offensif du Bayern Munich.

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Tiaret: Campagne de volontariat dans les cimetières

Thu, 06/21/2018 - 17:01

El-Houari Dilmi.

Malgré les différentes campagnes de volontariat organisées ces derniers mois, de nombreuses familles ont été choquées par l’état des cimetières de la ville de Tiaret lors des visites de leurs proches disparus, à l‘occasion des fêtes de l’Aïd El-Fitr. En effet, l’ancien cimetière situé en plein cœur de la ville de Tiaret et fermé depuis une vingtaine d’années, est dans un piteux état, envahi par les herbes folles et autres déchets en tous genres. Malgré les différents appels des citoyens pour affecter un gardien au cimetière fermé, cette doléance est restée sans suite jusqu’à ce jour. L’autre cimetière, situé sur la route d’Alger et fermé, lui aussi depuis plusieurs années, est également dans un état délabré au plus grand dam des familles qui l’ont visité ces derniers jours.

Et pour rendre aux morts le respect qui leur est dû, une campagne de volontariat pour nettoyer les cimetières a été lancée à l’initiative de plusieurs associations locales. Tous les week-ends (jeudi et vendredi), des volontaires seront dispatchés au niveau des trois cimetières de la ville de Tiaret pour nettoyer et surtout désherber autour des tombes. L’opération se poursuivra durant toute la période estivale.

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Il était une fois la Coupe du monde – 1954 : Suisse – Hongrie, la symphonie inachevée

Thu, 06/21/2018 - 16:55

Par Adjal Lahouari.

  Il va de soi que l’essentiel de cette rétrospective concernera la finale et ses deux protagonistes, l’Allemagne et la Hongrie. A cette époque, ces deux formations étaient on ne peut plus différentes physiquement, techniquement et tactiquement. Alors que les Hongrois brillaient de mille feux avec leur jeu résolument orienté vers l’offensive et faisaient figure de grands favoris de cette édition, les Allemands ont dû cravacher pour se qualifier dans un groupe comprenant la Norvège et la Sarre, équipe représentant une région d’Allemagne occidentale intégrée dans ce pays plus tard, en 1957. D’ailleurs, pour se qualifier dans le groupe 2, les Allemands ont dû livrer un match barrage contre la Turquie avec laquelle ils étaient à égalité au classement. Si leur premier match s’est soldé par une confortable victoire aux dépens de la Turquie (4-1), le second aura été une déroute face à des Hongrois au jeu extraordinairement efficace (8 buts). Si ces buts inscrits « s’expliquent » par le festival des partenaires de Puskas pourtant sorti sur blessure, en revanche, les trois buts encaissés ont surpris les journalistes. Comme réponse, l’entraîneur hongrois Gustav Sebes leur a dit : « Oui, nous avons encaissé trois buts, mais nous en avons inscrits huit. Vous savez que, pour gagner un match, il faut marquer plus que l’adversaire».

On notera que, des huit équipes qualifiées aux quarts de finale, l’Allemagne était la moins citée par les bookmakers. Il n’empêche que, pour l’entraîneur Sepp Herberger, l’objectif était atteint. Entre autres, la blessure de Puskas, très diminué lors de la finale, la fatigue due aux prolongations face à l’Uruguay, la facilité des nombreuses victoires obtenues durant quatre années et à leur manque d’influx nerveux. Avant la finale, ils étaient visiblement inquiets après avoir tant gagné, à l’inverse des Allemands plus décontractés. Il est à noter enfin que lors de cette édition 1954, les organisateurs suisses ont fait preuve de perspicacité. En effet, pour garantir de bonnes recettes, les équipes d’Allemagne, de France et d’Italie ont évolué dans les villes frontalières avec ces pays, respectivement à Bâle, Genève et Lugano. Leurs supporters n’avaient à parcourir que quelques kilomètres pour traverser les frontières et assister aux rencontres.

La fiche

Pays participants : 16

Finale : RFA 3 Hongrie 2

Attaque : Hongrie (27 buts)

Défense : Uruguay (9 buts)

Buteur : Sandor Kocsis (Hongrie) 11 buts

Echos

Dopage

Quelques semaines après cette finale une curieuse épidémie a touché les joueurs allemands ayant participé au sacre. Aussi, quelques observateurs n’ont pas hésité à prononcer le mot «doping», ce qui n’a jamais été prouvé. Tous les observateurs se sont accordés pour dire que ce fut la plus grande injustice de l’histoire du football. Car au cours de leur longue période d’invincibilité (quatre années, 28 victoires et 4 nuls), les Hongrois avaient inventé le 4-2-4, un système qui sera repris quatre ans plus tard par les Brésiliens.

Bentifour

Avant que les trois pays du Maghreb ne recouvrent leur indépendance, tous les joueurs algériens, marocains et tunisiens pouvaient endosser le maillot de l’équipe de France. Ainsi, le célèbre Abdelaziz Bentifour a joué un match lors de cette édition avant d’être, quatre années plus tard, l’un des principaux joueurs de l’équipe du FLN qui s’est couverte de gloire de 1958 à 1962. Ce fut le même cas pour le Marocain Abderrahmane Mahjoub.

Dix contre onze

Lors du match face à l’Allemagne, après la sortie de Puskas (le changement n’existait pas encore), la Hongrie, fidèle à sa philosophie de football offensif, est parvenue à inscrire deux buts malgré la «supériorité» numérique du côté allemand.

Crampons

L’entraîneur brésilien Moreira nous a rappelé certains de ses collègues du temps présent par sa façon destinée à masquer leurs faiblesses et celles de leurs équipes. Pour expliquer le revers subi face à la Hongrie, il a tenu aux journalistes le discours suivant : «Notre principal adversaire aura été la pluie. Mes joueurs avaient des crampons de 16 millimètres alors que sur ce terrain, il en aurait fallu de 22 millimètres.»

Wembley

Le 25 novembre 1953, le glas a sonné pour la fière Angleterre qui s’autoproclamait la meilleure.

Ce jour-là, un mythe est tombé avec une défaite qui a fait l’effet d’un séisme : Winterbottom, le célèbre entraîneur anglais, avait tenté de dédramatiser cet échec : «Nous avons été surpris par la position en retrait de Sandor Hiderghuty mais, maintenant que nous avons compris, nous le montrerons lors du match retour à Budapest.» Le 23 mai 1954, soit moins d’un mois avant le coup d’envoi de la cinquième Coupe du monde, la note fut plus salée : 7 à 1. Avec cette cinglante gifle, le onze de la Rose venait d’être démythifié, tandis qu’elle a confirmé la plus belle équipe de football de tous les temps.

Espagne

Prévue comme future tête de série, l’Espagne n’a pu être au rendez-vous suisse. Après avoir battu la Turquie (4-1), elle s’est inclinée à Istanbul (1-0). Le goal-average n’existant pas à cette époque, il a fallu jouer un match barrage à Florence (Italie) qui s’est terminé par un score nul (2-2). Le tirage au sort a été favorable à la Turquie.

Pointure

Ferenc Puskas, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps, chaussait du 38. En revanche, ses tirs du pied gauche ont fait beaucoup de ravages. En championnat de Hongrie, il a inscrit 357 buts en 356 rencontres et le bilan en équipe nationale est également très éloquent. 84 buts pour 85 matches. Il était surnommé «Le major galopant».

Honved

C’est l’inoubliable équipe qui a régné durant plusieurs années sur le football européen. Honved signifie «Le défenseur de la Patrie» et regroupait les meilleurs joueurs du pays. Dès leur incorporation, ils étaient dispensés du service militaire et accédaient d’office au grade d’officier, une pratique en vogue dans les pays de l’Est européen.

Télévision

C’est lors de la Coupe du monde 1954 que les matches ont commencé à être diffusés, et ce grâce à l’accord entre plusieurs pays européens. L’Eurovision était née pour le plus grand plaisir des téléspectateurs.

Clubs

La Hongrie ayant été envahie en 1956 par l’URSS, tous les joueurs de cette équipe se dispersèrent en signant dans des clubs espagnols, italiens et allemands. Puskas a opté pour le Réal Madrid et sera même international espagnol après sa naturalisation. Quant à Kcosis surnommé «tête d’or», il a fait une belle carrière au FC Barcelone avec son compatriote Csibor. Puskas s’est produit à Oran avec le Real Madrid.

Sportivité

Autre attitude très surprenante des Sud-Coréens battus sèchement par les Hongrois (9-0). Après chaque but, ils saluaient leurs adversaires, ne dramatisant pas la situation. Ils auront salué leurs adversaires neuf fois. A méditer.

Félicitations

Bien que battus par la Hongrie de façon indiscutable, les joueurs uruguayens ont fait preuve d’une surprenante sportivité. Qu’on en juge : lorsque l’arbitre de la rencontre, le Français Vicenti, est allé aux vestiaires, ils l’ont félicité chaudement. Et c’était sincère !

Conseils

Avant le coup d’envoi de cette édition, l’entraîneur sud-coréen Kim Young Shik a sollicité de la part de ses quinze collègues des conseils pour améliorer le rendement de son équipe. Depuis, les temps ont beaucoup changé. La preuve, de peur que leurs propos ne soient décryptés sous l’œil des caméras, les entraîneurs actuels mettent la main sur leur bouche.

Handicap

Le match Angleterre-Uruguay a été marqué par un constat surprenant. En effet, les Sud-Américains ont battu les Anglais bien qu’ils étaient réduits en fin de partie à 9. Il est vrai que les remplacements n’existaient pas, et ceci atteste que cette sélection anglaise était d’un niveau médiocre.

Règlement

Estimant que le système «championnat» adopté quatre ans auparavant au Brésil n’était pas satisfaisant, les dirigeants de la FIFA ont adopté un système hybride pour le moins surprenant. Effectivement, chaque participant d’un groupe de quatre ne devait rencontrer que…deux adversaires au lieu de trois ! Les têtes de série ne devaient pas se rencontrer. Une remarque assez piquante : l’Allemagne, future championne du monde : n’était pas tête de série.

Critiques

Les Belges se souviendront longtemps des remarques désobligeantes du journaliste anglais Desmond Hackett après la victoire de ses compatriotes (5-0).

Morceaux choisis : «Les Belges sont venus souiller le gazon de Wembley. La Belgique ? Une bande de novices qui courent en paquet !»

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Constantine – Plan bleu: des excursions au profit de 10.000 jeunes

Thu, 06/21/2018 - 16:54

Par A. M.

La préparation du fameux «Plan bleu» d’excursions à la mer pour les jeunes des 12 communes de la wilaya de Constantine vient d’être entamée au niveau de l’Office des établissements de jeunesse (ODEJ) du secteur de la jeunesse et des sports. Les premiers départs vers les plages des villes du littoral de l’Est choisies cette année, qui sont prévus dans ce plan auront lieu le 5 juillet prochain. L’information nous a été donnée hier par M. Mohamed Almi, directeur de l’ODEJ de Constantine, lequel a annoncé l’élaboration d’un plan ambitieux cette année pour la saison estivale et le programme sera exécuté par son organisme tout en précisant encore que les destinations retenues pour les excursions à la mer sont Jijel, Collo, Skikda et Annaba. Le nombre de jeunes accompagnés de leurs familles qui bénéficieront de ce plan est de 10.000 et les excursions sont prévues chaque week-end, vendredi et samedi, à bord de bus de 56 passagers. D’autre part, a ajouté notre interlocuteur, l’ODEJ de Constantine qui, rappelons-le, n’a pas participé à l’organisation du Plan bleu de l’année passée, a tracé cette saison un programme consistant qui va toucher l’ensemble des structures de la jeunesse et des sports à travers la wilaya, lesquelles structures sont au nombre de 42 établissements de jeunesse : maisons de jeunes, centres culturels, centres sportifs de proximité (CSP), centres de loisirs et scientifiques (CLS), salles polyvalentes, auxquels il faut adjoindre les organisations du mouvement associatif partenaire de l’ODEJ. Toujours selon M. Almi, chacun de ces établissements et organisations a bénéficié de quatre excursions à la mer, « nombre qui pourra être éventuellement augmenté au fur et à mesure de l’application du plan et de la disponibilité des moyens qui seront mis en place pour son application. D’autre part, comme nous venons de le dire, les excursions sont programmées tous les deux jours du week-end à bord de bus de 60 places chacun et les voyages à la mer seront encadrés par des membres de l’ODEJ et ce, qui ne gâte rien, les jeunes bénéficieront de la gratuité du voyage en aller-retour, a affirmé le représentant du secteur de la jeunesse et des sports.

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CR Village Moussa: Dans l’attente de l’assemblée générale

Thu, 06/21/2018 - 16:46

 A. Mallem.

Selon Mellit Mohamed, président du Chabab Riadhi Village Moussa de Jijel, l’AG ordinaire du club se tiendra la semaine prochaine. A partir de là sera enclenchée la préparation de la prochaine saison footballistique du CRMVJ. « Jusqu’à présent, nous n’avons rien fait. Nous avons préféré passer d’abord le Ramadhan avant d’entamer la préparation. Alors, autant vous dire que rien n’a été fait. Ni recrutement ni renouvellement des signatures des joueurs qui étaient avec nous la saison passée », nous a déclaré le président lorsque nous l’avions contacté en début de semaine.

A la question de savoir si la direction du club avait pris des précautions pour conserver au moins l’ossature de l’équipe de la saison passée dont plusieurs éléments sont convoités par la JSD, Mellit nous a répondu qu’il n’est pas inquiet à ce sujet. « Beaucoup de joueurs nous ont promis qu’ils vont rempiler avec le CRMVJ. Nous sommes constamment en contact avec eux, et ils attendent simplement un signal de notre part pour reprendre. Evidemment, si quelqu’un veut nous quitter, il est libre de le faire et nous ne chercherons pas à le retenir. Nous possédons un réservoir consistant de jeunes qui sont prêts à prendre la relève », a-t-il répondu en affirmant encore que le problème de son club ne s’est jamais posé à ce niveau.

La difficulté du CRVMJ, selon son président, se trouve ailleurs. Mellit l’a située au niveau des moyens financiers car le Chabab est un club pauvre qui manque de soutiens suffisants et de sponsors. Aussi, il compte sur l’aide des autorités locales et de la wilaya pour survivre dans la division nationale amateurs du groupe Est dans lequel il évolue. Aussi, après la tenue de l’assemblée générale ordinaire, compte-t-il entamer les démarches auprès de ces autorités locales pour demander l’aide au démarrage de la préparation de l’équipe pour le prochain championnat.

« S’il n’y a pas d’aide financière des autorités, je laisserais tomber et je quitterais le club, car je ne pourrais plus continuer à travailler dans des conditions difficiles comme je l’ai fait ces dernières saisons, surtout avec le fardeau de la dette qui nous empêche de progresser et d’assurer la survie de l’équipe. Chaque saison, le CRMVJ joue pour éviter la relégation. Cette situation ne peut continuer. Je suis fatigué et je pourrais alors passer le flambeau à d’autres », a affirmé sans ambages le président qui n’pas estimé nécessaire de nous communiquer le montant de la dette de son club.

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Equipe nationale: Le limogeage de Madjer empoisonne la vie à Zetchi

Thu, 06/21/2018 - 16:45

Par Kamel Mohamed.

Le limogeage ou la démission de Rabah Madjer de l’équipe nationale tend à provoquer une polémique au sein de la FAF. Ce qui peut être appelé «affaire Madjer» va vers le pourrissement, puisque le sélectionneur national s’accroche à son poste, alors qu’une forte campagne contre lui veut qu’il jette l’éponge et facilite la tâche à la FAF pour engager un nouveau coach et préparer le prochain match contre la Gambie à Banjul (qualifications à la CAN-2019). Le président de la FAF, qui avait accepté l’injonction de désigner Madjer au poste de sélectionneur national, est en train de chercher des solutions pour l’amener à démissionner. Zetchi, qui a été lui-même imposé comme président de la FAF, n’a pas les coudées franches et peine à prendre des décisions souveraines. Aussi, l’erreur qu’il avait commise en engageant le sélectionneur espagnol Lucas Alcaraz pour le limoger au bout de six mois, continue de le hanter. Zetchi a peur de commettre une autre erreur avec Madjer, ce qui explique ses tergiversations quant à son limogeage. Il semble supplier Madjer pour trouver un terrain d’entente et aller vers une séparation à l’amiable. En parallèle, les membres du bureau fédéral sont «unanimes pour limoger Madjer», selon les propos de Zetchi, lequel a précisé que la décision sur l’avenir du sélectionneur national sera collégiale et prise par le bureau fédéral. Une manière pour Zetchi d’impliquer le bureau fédéral et de ne pas subir les conséquences de l’ire de ceux qui sont derrière la désignation de Madjer.

Le cas Madjer se complique davantage dès lors que sa sœur, Naima Madjer, qui est une ancienne speakerine de la télévision algérienne, a indiqué dans une interview qu’elle avait demandé à son frère de ne pas démissionner. Du coup, le cas de Rabah Madjer en tant que sélectionneur dépasse le cadre sportif, ce qui explique la gêne de Zetchi qui sollicite l’intervention du bureau fédéral pour clore de manière définitive le dossier Madjer. La réunion du bureau fédéral dimanche prochain devrait mettre fin à cette polémique qui fait perdre du temps à la FAF et à l’équipe nationale qui devrait se projeter sur ses prochaines échéances, notamment la CAN-2019. En attendant, le limogeage de Madjer empoisonne la vie du président de la FAF.

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Code pétrolier : Pourquoi les amendements de la loi 2005 restent contre-productifs

Thu, 06/21/2018 - 16:43

Par Reghis Rabah.

Ce n’est pas, comme le laissent entendre certaines voix, que c’est l’amendement de 2013 qui n’a pas drainé d’investisseurs mais cela dure depuis la promulgation de la loi 2005 dont le contenu a été très controversé.

Ainsi, pour rappel depuis la promulgation de la loi 05-07 amendée en 2006 et 2013, l’Algérie a lancé quatre appels d’offres pour l’exploration et l’exploita tion des hydrocarbures qui se sont soldés par de maigres résultats. Le premier appel d’offres lancé en 2008 a débouché sur l’octroi de quatre blocs, le second organisé en 2009 s’est soldé par l’attribution de trois blocs, et seulement six blocs attribués pour le troisième appel lancé en 2011. En 2014, le 4e appel d’offres, le premier ayant été lancé dans le cadre de la nouvelle la loi sur les hydrocarbures promulguée en 2013 et autorisant l’exploitation du schiste, n’a permis d’accorder que quatre périmètres sur les 31 proposés. Au final, le constat est que les nouvelles découvertes de gisements de pétrole et de gaz de ces dernières années ont été surtout le fait de Sonatrach.

Ces multiples échecs ont poussé l’Alnaft à orienter le futur 5e appel d’offres, plusieurs fois reporté, sur des périmètres où des découvertes qui ont été réalisées c’est-à-dire des gisements existants. Des blocs orientés vers le développement et qui pourraient permettre une production rapide dès exploitation. Aujourd’hui, si un comité ad hoc composé de cadres de Sonatrach, de la direction juridique d’Alnaft dont la mission est l’élaboration et l’exécution des contrats pétroliers, d’une équipe du ministère de l’énergie qui n’est pas à son premier accord pétrolier, travaillant d’arrache pieds voilà prés de 7 mois ne sont pas sortis avec un semblant de résultat, c’est qu’il ya quelque chose qui ne va pas. Il est difficile de juger si le ministre de l’énergie a convaincu ou pas les membres du conseil de la nation qui selon toute vraisssemblance attendaient sa première mouture en juin comme il l’avait annoncé tout au début du lancement de la réflexion, de ce report à l’année prochaine et plus précisément à deux mois de l’échéance présidentielle. L’octroie de la partie technique à des bureaux d’étude américains semble selon de nombreux spécialistes une parade pour cacher justement un désaccord profond sur ce qu’il y a à changer ou éventuellement une méconnaissance totale de la défection des investisseurs du dernier amendement de 2013 en dépit des avantages fiscaux qu’il leur offre. Sinon, de quelles difficultés techniques ce comité a pu rencontrer pour faire appel à tant de cabinets américains spécialement pour lequel, notre ministre  » minimise  » l’aspect nationalité alors qu’elle est au cœur de la question. Il ne s’agit pas de compétence mais incontestablement une mauvaise orientation par manque de stratégie. On amende sans savoir ce qu’on veut. Puis après tout il s’agit d’un simple amendement d’une loi déjà mâchée et à deux fois rectifiée, le corps technique du contrat qui en découle ne change pas, c’est le régime de concession qui donne droit au concessionnaire de conduire et de financer l’exploration à son propre compte et en cas de découverte commerciale, il reçoit la totalité de la production après approbation du profil de production par Alnaft. Il est propriétaire des installations. Il paye les redevances et les impôts.

C’est aussi simple que cela. C’est la mouture originale de 2005 qui n’a pas drainé d’IDE. On sait aussi que des sociétés d’envergure multinationale comme ENI, BP, ExxonMobil, Total ont toutes manifesté leur intention de venir en avançant même de l’argent par coût de milliards semble t-il si l’on se réfère aux déclarations des uns et des autres. Le plus simple aurait été de les réunir et de leur demander ce qu’elles veulent puis on l’examine au lieu de faire appel à des cabinets qui ne resteront pas comptables de leur proposition une fois leur chèque encaissé.

C’est une simple fuite de responsabilité et tout le monde l’aurait compris. Lorsque la loi ainsi amendée ne ramène rien, on dira  » c’est pas moi, c’est eux  » Il faut souligner d’emblée que l’expérience mondiale a montré que lorsqu’un investisseur affiche son intention de s’embarquer dans ce domaine réputé aléatoire et très capitalistique, il évalue juste après le risque géologique, celui du pays. On entend par là, la stabilité politique qui pourrait affecter celle d’ordre fiscale. Donc la conception d’un code pétrolier représente la vitrine de cette stabilité recherchée.

Il devra décrire la stratégie pétrolière et gazière d’un pays et la gestion de son domaine minier dans la durée pour les générations présentes et celles futures. La fiscalité y est accessoirement présente avec une certaine flexibilité qu’une simple loi de finance et celle qui la complète ou un simple contrat pourraient assurer son évolution pour la rendre souple sans toucher au squelette de la loi cadre.

Le tout devra être teinté d’une certaine cohérence même si la mise en œuvre paraitra impopulaire et crée un malaise sociétal. L’expérience de nombreux pays pétroliers notamment africains montre que ces cabinets proposent des formules très longues et qui n’ont jamais trouvé une application effective sur le terrain. Si les objectifs de l’Algérie est la valorisation de ses ressources naturelles, l’augmentation des fruits de la rente par la vente des hydrocarbures jusqu’à son décollage économique pour une diversification de son économie qui assurera un développement durable, la question d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures ne se pose même pas. Pourquoi ? Celle de 1986 qui instaure le partage de production clarifie amplement la relation contractuelle entre les acteurs et s’est avéré très productive.

3- la loi 05-07 est incompatible avec une économie totalement rentière

En effet, la loi sur les hydrocarbures de 2005 et son ordonnance modificatrice abrogent toutes les dispositions, notamment la loi 86-14 du 19 août 1986 instaurant le partage de production.

Par contre, l’ordonnance n° 06-10 du 29 juillet 2006, dans son article 02, confirme la concession mais modifie légèrement le terme concessionnaire en désignant Sonatrach SPA, et c’est là où commence cette ambiguïté.

Actuellement, dans le monde, il n’existe pas de régime de concession hybride spécifique à chaque pays. Le contour typique général est bien défini et exposé plus haut. Donc assimiler l’obligation du contractant de prendre Sonatrach SPA comme associé avec un minimum de 51% à un retour vers le partage de production, peut constituer une déviation du régime, voire même commettre une confusion contractuelle. Tout porte à croire que le président Bouteflika, en signant l’ordonnance en 2006, a voulu ménager son ministre et en même temps stopper la grogne autour de la privatisation de Sonatrach. C’est la raison pour laquelle on peut aisément constater, à la lecture de cette ordonnance, l’empreinte de Chakib Khelil et celle de Louisa Hanoune.

En effet, l’article 2, non amandé de la loi 05-07 du 28 avril 2005, précise « le principe de mobilité et d’adaptation qui caractérise l’action de l’Etat, et dès lors, à restituer à ce dernier celle de ses prérogatives autrefois exercées par Sonatrach SPA ». C’est ce même principe qui a constitué l’ossature de l’exposé des motifs de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines.

Il reste incontestablement contradictoire avec les dispositions contenues dans l’article 32 de l’ordonnance n°06-10 du 29 juillet 2006 qui restitue à Sonatrach le droit exclusif d’agir pour le compte de l’Etat dans sa participation avec le concessionnaire devenu maintenant contractant. Cela ressemble à un partage de production mais ce n’en est pas un. Ce rafistolage dans une loi cadre devait quelque peu brouiller la vision stratégique de l’Algérie en matière de politique pétrolière. Il a peut-être fait douter les entreprises internationales, pourquoi ? Parmi les fondamentaux de l’industrie pétrolière et gazière, il y a l’importance des capitaux et le risque de les investir.

Le risque géologique étant favorable à l’Algérie et les entreprises pétrolières notamment françaises et, partant américaines, connaissent bien, même mieux que les Algériens, le terrain. Cela explique le taux appréciable de réussite en exploration, environ 2,5/5 contre un ratio moyen mondial de 1/5.

Par contre, ces compagnies sont à cheval sur le risque « pays », lié aux relations internationales, souveraineté, stabilité politique et surtout fiscale. Il est clair que l’article 101 bis, inséré au sein de la loi n°05-07 du 28 avril 2005, instaurant une taxe non déductible sur les profits exceptionnels, n’a pas été du goût des associés mais n’explique qu’en partie leur boycott actuel de l’application des nouvelles dispositions.

Il va de la crédibilité de l’Algérie d’assurer une cohérence de ces textes pour la clarté qui instaure une relation de confiance avec ses partenaires. Ils peuvent avoir un choix et dans des conditions meilleures.

C’est certainement ce déficit de cohérence qui a été à l’origine de la défection de nombreux investisseurs pour au moins deux raisons :

1- Où trouver cet « agneau » d’investisseur qui viendrait en Algérie risquer ses capitaux, et quand il découvre du pétrole et valide commercialement sa découverte, céderait la majeur partie de sa concession à Sonatrach SPA aux conditions validées par une agence de l’Etat Alnaft (article 48 de l’ordonnance 06-10 du 29 juillet 2006). Même si ces conditions sont fixées d’avance, elles restent étrangères à la pratique mondiale en la matière .

2- Au début de l’application de ces nouvelles dispositions, un appel d’offres, dit de manifestation d’intérêt, a été lancé pour apprécier, selon les propres termes de son initiateur, la capacité des futurs partenaires de transférer de la technologie. Lorsqu’on sait qu’à la moindre ouverture, les cadres de Sonatrach passent de l’autre côté de la barrière pour rejoindre les compagnies étrangères, on peut se demander qui capitalise, qui consolide et qui fertilise le savoir transféré.

De nombreux partenaires dans ces conditions n’arrivent pas à circonscrire avec précision la forme de ce transfert. Les experts, qui sont intervenus pour dénoncer la loi sur les hydrocarbures au moment même où son initiateur était sur place, avaient recommandé son retrait pur et simple, pourquoi ? Parce que le régime de partage de production est de plus en plus pratiqué en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique et il a donné ses fruits pour peu qu’on l’améliore, et c’est plus facile de le faire.

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Agriculture : le nécessaire vrai coup dans la fourmilière

Thu, 06/21/2018 - 16:41

Par Slemnia Bendaoud.

L’agriculture algérienne souffre d’un grave problème de conscience quant à la considération de ses nombreux atouts à leur juste mesure.

Parent pauvre de l’économie du pays, l’agriculture ne reçoit les feux de la rampe que lorsque rien ne va plus dans le secteur des hydrocarbures. Mais dès que les prix du brut reprennent le mouvement vertical de l’ascenseur, tel un jouet dont l’enfant n’en a plus besoin, son dossier est expédié d’un jet distrait et de manière plutôt indifférente.

Elle ne veut plus servir d’alibi politique dans cette hypocrite alternative économique pour courir au secours d’une gouvernance en manque d’argent et surtout d’imagination. Elle se découvre à son monde dans sa grande générosité, féconde et pérenne, alors que ceux chargés de cueillir ses nombreux fruits ne croient vraiment qu’aux nombreux dividendes des énergies fossiles !

Ils la regardent de guingois, et elle ne sait pourquoi ! Ils la méprisent dans leur quotidien, et elle ne fait que comptabiliser leurs nombreuses bêtises à son sujet ! Ils l’ont déjà abandonnée à son triste sort, et elle est convaincue qu’ils y reviendront de sitôt y faire leurs nécessaires randonnées et y asseoir futurs projets !

La terre, cette mère de toutes nos mères, à laquelle on lui doit pourtant tout dans notre vie, n’est-elle pas celle qui mérite tous nos sacrifices ? Ne constitue-t-elle pas ce seul espoir en notre vrai Avenir ? Lui accorde-t-on finalement ce que réellement nous lui devons en retour de tous ses bienfaits ?

Nul besoin de chercher après une quelconque réponse à ces nombreux questionnements là où il vous semble les trouver ! Elle est plutôt sur la bouche de tout un chacun. Elle émerge de ce sol qui a besoin d’être travaillé. Elle se moque royalement de ces allures de fête qu’on tente de lui faire porter en costume de cérémonie lors de la tournée des officiels sur son périmètre.

Le rapport de l’homme à la terre est une relation viscérale, vraiment très sérieuse pour être considérée avec cette légèreté désinvolte qui trahit ce peu d’intérêt manifesté à l’endroit de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la soutirer des griffes d’un colonialisme féroce et très puissant.

Les quelques réformettes en guise de rafistolage de sa grande vitrine ne produisent que l’effet des réverbérations d’un vernis plutôt trompeur. Sommes-nous vraiment inconscients du danger encouru pour céder nos terres en concession à des étrangers ? Manquons-nous à ce point de bras qui travaillent et de têtes qui pensent juste ?

A-t-on déjà fait de vrais bilans au sujet de fermes pilotes concédées dans leur forme de gré à gré ou d’enchères maquillées au profit de ces algériens privilégiés et autres agriculteurs au col blanc, en quête de biens supplémentaires à hypothéquer auprès de ces banques qui leur assurent avec de l’argent frais pour financer d’autres projets ?

A-t-on encore jugé que mêmes les étrangers pouvaient eux aussi avoir droit à leur part à ce grand gâteau, pour tenter de manière si osée ou à dessein de leur ouvrir la voie à une hypothétique concession sur notre foncier agricole ?

Au fait, où sont donc passés nos quelques 50.000 ingénieurs agronomes qui ont depuis déjà les premières années de notre indépendance quitté les bancs d’écoles de nos universités et autres Grandes Ecoles de l’agriculture du pays ? Travaillent-ils tous dans leur secteur d’origine et filière naturelle ? Ou alors sont-ils eux aussi au chômage ? Celui bien réel comme celui vraiment très déguisé ?

Et pourquoi ce grenier de Rome est-il devenu cette poubelle de l’Europe ? N’est-ce pas au regard de toutes ces considérations ? On ne peut indéfiniment jouer au charmeur de circonstances avec une aussi fertile terre qui nous assure notre pitance ! A l’image d’une femme aimée, notre terre a besoin d’être entourée, protégée, bêchée, sarclée, valorisée…

Si on venait à faire un constat exhaustif de notre secteur agricole sur ces cinquante cinq dernières années, c’est-à-dire depuis notre indépendance à ce jour, nous serons amenés à en faire une évaluation sur trois niveaux d’appréciation distincts que sont :

La période s’étalant de 1962 à 1999 ;

La tranche de temps s’écoulant entre l’année 2000 jusqu’aux temps présents ;

La projection à en faire dès l’année 2020.

Ainsi, sur un peu plus d’un demi-siècle, l’agriculture algérienne était passée par différentes phases et de nombreuses étapes liées à sa gestion, mode d’exploitation et surtout schéma d’organisation. D’où des résultats de performance dictés par des impératifs de chaque époque ci-dessus déterminée.

L’approche que nous menons ici -mélange de l’empirique et du scientifique- montre, cependant, que le secteur agricole, jugé comme peu générateur de capitaux devait être conditionné par une démarche globale qui accordait le prima à l’exploitation de nos ressources en hydrocarbures, même si au tout début de l’indépendance du pays la palme revenait au travail de la terre, comme pour se situer dans le prolongement de la mentalité propre à l’époque considérée (exemple de pratique très répandu).

1962 : Un pays en reconstruction, une agriculture en reconstitution :

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, tout était à refaire, à reconstruire, à reconsidérer au mieux de nos capacités à pouvoir bien en profiter.

Un bref rappel historique du développement économique de l’Algérie nous situe sur cette période cruciale de l’agriculture algérienne. En recouvrant son indépendance, l’Algérie devait hériter, dès 1962, d’une situation économique des plus catastrophiques, née de la politique coloniale où l’occupant français était beaucoup plus préoccupé par la recherche de rapatriement de ses richesses à son pays d’origine que par un investissement solide et durable au sein du pays hôte, lequel aura fait l’objet d’un pillage en règle de ses nombreuses ressources, cent trente deux ans durant.

Pas même les quelques centaines de milliers de Pieds-noirs et de propriétaires terriens autrefois déplacés de toute l’Europe et de la France métropolitaine notamment, qui, eux, vivaient pourtant en Algérie, en exploitant ses plus riches terres et grandes ressources, n’avaient durant toute cette longue période d’occupation, pensé à un moment ou à un autre à mieux valoriser son patrimoine économique en vue de permettre à ces indigènes de retrouver du travail chez eux et y vivre convenablement et dignement.

Conclusion : il fallait donc repartir à zéro et tout refaire pour jeter les jalons du futur schéma économique de l’agriculture du pays. Dans un pays complètement décimé par une guerre terrible contre l’occupant français, qui avait duré près de huit longues années de combats acharnés et sans relâche, durant lesquelles tout a été détruit ou brûlé. Du coup, l’impératif était de tout refaire et tout reconstruire pour que la vie reprenne ses droits et son cours normal.

De la nourriture à l’emploi, jusqu’à l’éducation et au logement, en passant par la santé et autres besoins fondamentaux des citoyens, tout manquait à cette population évaluée à l’époque à quelques huit millions d’habitants, tous aussi nécessiteux que démunis, les uns comme les autres.

Pour répondre sans tarder à tous ces impératifs, encore fallait-il d’abord concevoir un schéma de développement de l’économie du pays basée sur le travail de la terre, à travers une politique économique cohérente, bien avant même de s’engager dans la phase de reconstruction du pays.

De la période de l’autogestion à celle de la révolution agraire, en passant par les coopératives de la révolution agraire (CAPRA) et des anciens Moudjahidine (CAPAM) aux secteurs de développement agraire (SDA), tout y était et tout a été essayé et mis en œuvre pour donner une image forte de notre agriculture, à la mesure des ambitions politiques socialistes que nous affichions.

Il reste que dans l’aspect de sa modernisation, la voie prônée et empruntée à l’époque, celle qui consistait à singer intelligemment l’ex URSS de Staline et de Brejnev ou encore celle propre à la Yougoslavie de Tito, manquait fondamentalement de réussite dans sa conception et finalisation, dès lors que des facteurs, propres à notre climat et moyens d’irrigation assez particuliers, n’étaient pas suffisamment intégrés à l’équation conçue comme base de développement durable de notre agriculture.

Toute jeune Nation qu’elle fut alors, l’Algérie dut dans un second temps se raviser à faire d’abord dans la politique de ses moyens, en reconsidérant certains angles obscurs liées à son économie agraire pour la rendre en adéquation avec les préoccupations de nature à subvenir aux besoins premiers et indispensables de ses populations, plutôt que de s’inscrire dans ces clichés de schémas réussis au sein des pays du bloc socialiste d’antan.

Ce fut comme un prélude à la promulgation de la loi 87/19 du 08 décembre 1987 qui allait profondément réaménager le mode d’exploitation des terres agricoles du domaine national autrefois géré selon les dispositions de l’ordonnance 71/73 du 08 Novembre 1971.

Déjà, à un haut lieu de sphère de la gouvernance du pays, on était comme finalement bien convaincu qui fallait susciter sous d’autres formes et méthodes appropriées ce besoin impérieux de davantage intéresser le paysan au travail de la terre, afin de nouveau réanimer en lui cette relation indéfectible et viscérale que lie entre elles un but commun : prospérité et défense d’intérêts réciproques.

Pour opérer ce tournant décisif dans la gestion du secteur agricole relevant du patrimoine foncier public, cela s’explique en partie par des facteurs endogènes à notre agriculture résultant d’une maitrise insuffisante des données de l’équation qui lui a été longtemps adaptée sans résultats probants.

On en est d’ailleurs arrivé à ce recul important enregistré dans la production agricole (en cause les filières céréales, laits, produits maraichers et viandes) qui a eu pour conséquences directes, entre autres de la perturbation du marché intérieur de nos produits agricoles, ce renversement de tendance économique du secteur considéré dont le volume de production n’arrivait plus à couvrir comme il se doit les besoins du pays, après avoir été un moment donné excédentaire.

Cette nouvelle situation s’explique notamment par :

Une vaste opération d’arrachage de grandes superficies de vignobles héritées de la période coloniale dont la quasi-totalité était destinée à la production de vin haut de gamme pour les besoins de l’exportation de ce produit et leur reconversion dans la culture céréalière dont les rendements étaient plutôt très faibles, sinon insignifiants par manque de pluviométrie,

Un faible niveau de ressources hydriques emmagasiné à travers les peu nombreux barrages, presque tous érigés avant l’indépendance de l’Algérie, destinés à l’irrigation des quelques vergers situés dans la Zone Nord du pays, tous exploités dans le cadre du programme d’exportation des agrumes vers la France tout particulièrement ;

Une très forte migration d’une main d’œuvre d’origine essentiellement paysanne vers la France, attirée par des conditions salariales bien meilleures, proposées par des secteurs d’activités plus rémunérateurs tels ceux de l’industrie et des services ;

Une politique d’industrialisation à outrance de nature à susciter au sein des masses paysannes le besoin pressent de se convertir très rapidement en ouvriers professionnels dans le secteur de l’industrie en vue d’échapper aux conditions de travail difficiles du monde rural, et de s’installer par la même occasion dans les grands centres urbains ;

Un plutôt faible niveau de mécanisation et de modernisation de notre agriculture qui ne pouvait malheureusement permettre d’élever sensiblement et améliorer les niveaux de rendement du secteur, jugés autrefois peu performants, comparés à ceux des pays voisins, qu’il fallait relever grâce au recours de l’emploi des fertilisants mais aussi l’acquisition d’équipements nouveaux de production.

2000 : Une année charnière pour donner un coup dans la fourmilière ! :

Jugée comme ce parent pauvre d’un développement économique national, pourtant autrefois voulu comme harmonieux et équilibré, notre agriculture exprimait ce besoin pressent de rapidement se redéployer sur le terrain de vérité de sorte à assurer au pays sa sécurité alimentaire dont dépend sa souveraineté nationale.

Au regard du constat ci-dessus dressé, fait avec minutie et dextérité, il importait aux dirigeants du pays de venir au secours d’un secteur aussi stratégique mais qui trouvait manifestement de nombreuses difficultés à pouvoir décoller de ses propres ailes afin de suppléer celui des hydrocarbures dont les prix de ses produits à l’exportation faisaient perdre à l’Algérie les moyens de financement de son économie, dépendant dans une très large mesure des produits de son sous-sol.

Un sursaut économique au sein du secteur s’imposait à cette époque-là. Car compter seulement sur le secteur des hydrocarbures restait insuffisant. Ce coup dans la fourmilière devenait obligatoire. Et ce fut l’ère du PNDA (Plan National de développement Agricole).

A travers une profonde restructuration du territoire agricole, il est projeté un développement qualitatif et quantitatif de la production agricole nationale que sous-tendent des performances ciblées au niveau des filières jugées comme stratégiques du secteur agricole.

Désormais la nouvelle devise du secteur agricole devait impérativement répondre à un principe central autour duquel s’articule la triptyque suivante :  » Tout acte agricole inscrit et devant être exécuté dans le cadre du PNDA (Plan National de Développement Agricole) doit être économiquement viable, écologiquement durable et socialement acceptable « .

L’interprétation juste et surtout responsable de cette nouvelle donne en matière d’orientation et de gestion du secteur de l’agriculture implique nécessairement :

L’amélioration constante d’un niveau de performance graduel de notre sécurité alimentaire. Elle vise comme but de satisfaire les populations en produits agricoles nationaux selon les normes universelles et dans le rapport qualité/prix le plus intéressant possible. La conclusion à en tirer est de parvenir très rapidement à une meilleure couverture des besoins de consommation des populations à travers la seule offre nationale, en produits dits de première nécessité notamment ;

La performance de la production agricole nationale, grâce notamment au développement accéléré des capacités de production du pays et à l’utilisation scientifique des techniques de multiplication, de l’usage des intrants agricoles ainsi que du matériel de reproduction. Il en est tout logiquement découlé une valorisation accrue des potentialités agricoles du pays qui s’étaient traduits par une utilisation rationnelle et optimales des ressources humaines et naturelles du pays ainsi qu’une maitrise appréciable des techniques destinées à la lutte contre les contraintes naturelles telles : le sol, l’eau et le climat.

La préservation des éléments essentiels qui entrent dans le phénomène de la protection de l’environnement et de l’entretien du couvert végétal et forestier national, grâce à une meilleure prise de conscience des opérations liées à la valorisation de nos montagnes, au travers des campagnes de reboisement périodiques, lesquelles, en plus de lutter contre l’avancée du désert, génèrent cet apport économique nécessaire et utile au secteur ;

La création de potentielles niches d’emplois, visant à sensiblement améliorer le bien-être de l’agriculteur mais également un environnement qui incite à préserver ce nouveau cadre de vie de tous les acteurs du secteur considéré ;

La réorientation qui nous commande à immédiatement opérer à l’intérieur du schéma global de l’utilisation et de l’occupation du sol, en fonction des nouvelles techniques appropriées des systèmes d’exploitation, en vue d’aller vers une sélection utile et étudiée des plans de culture de nos différentes textures de sol et données climatiques locales assez particulières. La jachère prolongée de la terre n’est-elle pas une menace probable à sa fécondité et prospérité ? ;

La relance de l’investissement agricole multiforme et cohérent au niveau des branches génératrices de valeur ajoutée intéressante, comme gage de réussite de la pérennité de toutes ces actions engagées sur le terrain des opérations.

Entre autres, les programmes prioritaires des actions que suscite la mise en œuvre du PNDA (Plan National de Développement Agricole) se situent à plusieurs niveaux, en vue de répondre à différentes obligations et aux multiples soucis de performance et d’harmonisation du secteur, dont :

La préservation des filières agricoles grâce à des programmes de développement qui misent sur des cultures adaptées à tous les sols du territoire et qui utilisent des systèmes de production visant leur reconversion en cas d’enregistrement de résultats peu performants ;

Le reboisement comme facteur important dans la perspective de régénérer les sols et d’amélioration des éléments constitutifs d’un meilleur environnement dans leur exploitation ;

Le programme de mise en valeur des terres agricoles à travers les procédures propres à leur concession selon de nouvelles règles d’exploitation ;

La mise en valeur des terres du Grand Sud dans le cadre d’un programme de grand fermage intégré dans l’optique d’en faire de nouveaux pôles agricoles capables d’impulser toute une nouvelle dynamique au sein de zones rurales à rapidement élever en des zones pilotes du secteur, en raison des spécificités et caractéristiques liées à la qualité de leur sol, climat et luminosité de leurs environnement. il aura cette lourde charge d’assurer le passage du développement agricole au développement rural.

Outil nécessaire dans la mise en œuvre du PNDA (Plan National de Développement Agricole), le PNDAR (Plan National de Développement Agricole et Rural) s’articule autour de la mise à niveau des exploitations agricoles et des filières de production par le biais des plans de développement d’exploitations agricoles, soutenus par le FNRDA (Fonds National de Reconversion et de Développement Agricole) ainsi qu’à travers la revitalisation des espaces ruraux, aux fins d’améliorer les conditions de vie des populations rurales mais aussi la promotion de l’artisanat et des métiers ruraux, grâce en particulier au dispositif spécifique du PPDR (Projets de Proximité de Développement Rural).

Il en est tout logiquement résulté des contrats de performance pour chaque filière et chaque Wilaya afin de susciter parmi les agriculteurs une saine compétition au sein de la profession, mais aussi la création d’un organe central de la régulation du marché national des produits agricoles dont justement le SYRPALAC (Système de Régulation des Produits Agricole de Large Consommation), en plus d’un système de crédit bancaire sans intérêt (RFIG).

Au final, le PNDA (Plan National de Développement Agricole) aura eu lé mérite de sensiblement élever le niveau de productivité de certaines branches-clefs de notre alimentation quotidienne, et de motiver le monde paysan à mieux investir l’espace territorial à travers l’augmentation de la superficie irriguée.

Il sert également comme instrument juridique et plateforme organisationnelle de nature à encadrer le monde paysan dans l’exercice de son métier. Il constitue sans conteste ce lien ombilical entre le renouveau souhaité du monde rural et le développement attendu du secteur agricole national.

Comment atteindre ces nouveaux horizons en jetant les jalons du renouveau agricole ?

Dès lors que fut décrit le cadre naturel et général d’encadrement du nouveau paysage agricole algérien, il est d’une importance capitale de s’intéresser à son exploitation efficiente et féconde au profit du pays et du citoyen algérien.

Aussi, se fixer sur ces nouveaux horizons de notre agriculture ne revient-il pas à, dès à présent, jeter sans tarder les nouvelles bases, en posant les vrais jalons de nature à nous garantir ce renouveau agricole tant souhaité et longtemps rêvé ?

A cela, il s’agit de poser des préalables que sont :

Disposer d’une vision durable pour une stratégie globale de développement économique dont le secteur agricole constitue, à la fois, un segment de la sécurité alimentaire du pays, mais aussi un secteur grand pourvoyeur de matières premières pour des industries de transformation à ériger sur site de nos produits agricoles ;

Aller vers une exploitation rationnelle, judicieuse et surtout économiquement fiable et très rentable de notre potentiel agricole ;

Travailler sur la diversification ainsi que l’amélioration continue de la qualité des produits du terroir, jugés comme très puissants et pouvant assurer une vraie compétitivité sur les marchés à l’exportation ;

Intégrer la grande sphère économique des échanges commerciaux de la région à l’effet de produire selon des normes universelles en termes de standardisation et de compétitivité requises par toute la chaine de la profession ;

Se concentrer davantage sur nos métiers de base et cultures anciennes de nos produits de la maison susceptibles d’apporter une nette plus-value lors de leur transformation locale ou exportation en l’état à l’étranger au vue de tout le potentiel et des ressources naturelles très favorables à leur production en quantités industrielles ;

Raisonner en termes de projection à moyen horizon de manière à travailler pour la réalisation d’une agriculture moderne, sélective, compétitive, supplétive des autres secteurs grands pourvoyeurs d’emploi et de ressources financières dans le paysage d’un maillage d’ensemble ; chose qui lui confère ce rôle catalyseur dans l’approvisionnement en intrants des secteurs intervenant en aval de son intervention ;

Encourager l’investissement au sein du secteur agricole à travers des opérations de nature à motiver les grandes compétences et de favoriser l’appui logistique et matériel (en nature seulement) à la source ; c’est-à-dire aux véritables artisans de l’effort dans le secteur et aux vrais producteurs de richesses dans la sphère de l’agriculture ;

Cesser de financer au stade de la consommation finale certains produits agricoles qui profitent à présent aux revendeurs et autres transformateurs, sans vraiment toucher dans la même dimension le consommateur, en reportant le soutien de l’état en amont de la production des biens agricoles au profit des seuls agriculteurs, à l’effet de favoriser une saine compétition entre les différents acteurs économiques du secteur, et de trouver, sur un tout autre plan, les mécanismes à même d’épargner aux couches sociales défavorisées le fardeau des marge additionnelles qui grèvent sensiblement leur petit budget, grâce à l’institution de mesures compensatoires en la matière ;

Tisser les relations et autres liens de partenariat à grandes échelles et longues durées pour de gros investissements dans les domaines d’exploitation dits très stratégiques, à l’effet d’assurer au pays sa sécurité alimentaire et à l’entreprise algérienne des sources de revenus qui mettent à profit le potentiel humain et économique local.

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Categories: Afrique

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