Deux noyades annoncées pour ces dernières 24 heures par le service de communication de la Protection civile au niveau des plages de Béjaia et de Skikda et quelque 1172 personnes sauvées hier dans un bilan élargi où l’on a enregistré 26 noyades depuis l’ouverture de la saison estivale dont 14 dans des plages surveillées.
La Protection civile rappelle que son dispositif de surveillance et de sauvetage a effectué 14660 interventions de sauvetage durant lesquelles 9000 personnes ont été sauvées.
Aussi, les noyades dans les plans d’eau ne cessent d’augmenter, ajoute la même source au micro de la radio Chaine 3. A ce titre, la même source rapporte qu’il y a eu 36 décès dont la plupart dans des marres d’eau et 9 dans des retenues colinéaires d’eau suivies des oueds avec 6 personnes noyées et en fin 4 personnes ayant trouvé la mort au niveau des barrages.
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Roberts sera cédé à Leicester pour 11M€
Le feuilleton du transfert de Riyad Mahrez à Manchester City est terminé. En effet, selon nos informations, les deux clubs (Leicester City et Manchester City) ont trouvé un accord final au sujet de cette transaction qui aura tenu tous les Algériens en haleine durant plusieurs mois. L’international algérien peut désormais souffler, puisque son rêve de rejoindre un très grand club européen s’est enfin concrétisé. Les négociations ont été longues et difficiles, mais le plus important est qu’un accord a été conclu hier. Ne reste que quelques détails minimes à finaliser avant d’annoncer à l’opinion publique ce deal..
L’officialisation du transfert devrait se faire aujourd’hui ou demain
Et justement, et selon une source proche du dossier que nous avons contacté hier, l’officialisation du transfert de Mahrez à Manchester City devrait se faire aujourd’hui ou demain au plus tard. Le joueur qui était à Paris ces derniers jours en compagnie de sa petite famille et qui était attendu dans un premier temps hier du côté d’Evian afin d’entamer la préparation avec Leicester, devrait se rendre aujourd’hui en Angleterre pour apposer sa signature sur le nouveau contrat. Un contrat avec les Citizens qui devrait s’étaler jusqu’en juin 2023, soit pour cinq années.
La visite médicale se fera dans la foulée
Pour ce qui est de la traditionnelle visite médicale, nous avons appris que celle-ci se fera une fois l’officialisation du transfert actée. Le joueur effectuera cette visite médicale dans un centre spécialisé qui appartient aux Citizens et une fois que celle-ci sera terminée, il posera avec le maillot de son nouveau club. Une image qu’auront longtemps espérée et attendue les fans du joueur à travers le monde et en particulier, les Algériens.
Le montant de la transaction estimé à près de 68M€
Pour ce qui est du montant de ce transfert, il serait de 60 millions de livres sterling, soit près de 68 millions d’euros. Dans un premier temps, la direction de Leicester City demandait 90 millions d’euros pour laisser partir son meilleur joueur. Une somme exagérée, refusée illico par les Citizens. Cela qui a bloqué durant un bon moment les négociations avant que celles-ci reprennent. Les Foxes ont finalement revu à la baisse leurs exigences, eux qui savent bien que le joueur n’a plus envie de poursuivre l’aventure avec eux une saison de plus. Donc, pour l’intérêt de tous, ils ont accepté de le céder pour près de 68 millions d’euros.
Roberts sera cédé à Leicester pour 11M€
Dans l’accord conclu entre les deux parties au sujet du transfert de Riyad Mahrez, la formation de Leicester va enregistrer l’arrivée prochainement dans ses rangs du joueur Patrick Roberts qui a évolué la saison passée au Celtic Glasgow, mais qui, contractuellement, appartient à Manchester City. Le jeune attaquant anglais arrive chez les Foxes pour un montant estimé à 11 millions d’euros. La direction de Leicester a finalement bien étoffé son effectif pour pallier le départ de l’ancien Havrais, puisque, en plus de Roberts, le club a déjà engagé le très prometteur ailier, James Maddison. Les Foxes pourraient même recruter l’attaquant de Lyon, Bertrand Traoré, à en croire certains médias anglais.
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Un hommage a été rendu samedi au cimetière chrétien de Diar-Essaâda (El Mouradia) à Alger, au chahid Henri Maillot lors d`une cérémonie de commémoration à l’occasion du 56ème anniversaire de sa mort, le 5 juin 1956, sous les balles des forces d`occupation coloniale.
La cérémonie de recueillement s`est déroulée en présence du ministre de la Communication, Djamel Kaouane, et d’anciens moudjahidines et moudjahidates.
M. Kaouane a souligné que « c’était au titre du devoir de mémoire que nous nous recueillons aujourd’hui à la mémoire d’Henri Maillot », relevant que « c’est un hommage rendu à tous les fils et filles de l’Algérie qui ont consenti des sacrifices suprêmes pour la libération de notre cher pays ».
Pour le ministre de la Communication, « Henri Maillot, à l’instar de Fernand Yveton, Maurice Audin et le couple Chaulet sont des Algériens, des martyrs pour certains et des moudjahidines pour d’autres, donnant l’exemple du couple Chaulet qui ont participé activement à l’oeuvre de la reconstruction du pays ».
« C’est un hommage justifié à ces fils de l’Algérie, qui ont contribué à la libération de notre pays », a-t-il soutenu
Pour sa part, la moudjahida Ighilahriz a indiqué que « les Français qui ont défendu l’Algérie, dont Henri Maillot, étaient nos frères, des chouhadas. Ils ont été arrêtés et torturés comme nous ».
Une gerbe de fleurs a été déposée devant la tombe d’Henri Maillot, dont les qualités, notamment son engagement pour la liberté, son humanisme et son combat pour l’indépendance de l’Algérie ont été soulignées.
Né le 11 janvier 1928 à Alger, d`une famille européenne, Henri Maillot rejoint très tôt le PCA (Parti communiste algérien) après avoir été secrétaire général de l`Union de la jeunesse démocratique algérienne.
Employé en tant que comptable au quotidien Alger Républicain, il est mobilisé par l`armée française comme aspirant en 1956 dans la région de Méliana. Le 4 avril de la même année, il déserte et prend le maquis en détournant un camion d`armes. Il meurt sous les balles de l`armée coloniale le 5 juin 1956 à Chlef.
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L’importante réunion des walis et des présidents d’APC au niveau des wilayas frontalières a été annulée. Prévue samedi prochain au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, au Club des pins, consacrée à l’examen du développement local et de la gestion administrative de ces localités, en présence des ministres concernés, a été reportée à une date ultérieure. Le ministère de l’Intérieur, qui organise ce conclave, aurait informé les walis et les P/APC de cette décision motivée par une instruction des plus hautes autorités. Ce report de dernière minute pourrait être justifié par un mouvement imminent dans le corps des walis et des services de sécurité dans les prochains jours. Ce qui rend parfaitement normal la mesure qui consiste à attendre que les nouveaux walis des régions et localités concernées soient installés, avant de les convoquer à ce type de réunion consacrée à des problèmes de gestion locale dans des zones frontalières particulièrement sensibles.
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Par Arezki Slimani.
La fermeture de route serait-elle devenue le moyen de revendication le plus indiqué. On est tenté de le penser à Béjaïa tant ce fléau est récurrent.
La région de Béjaïa s’est de nouveau réveillée hier pour découvrir à ses dépens et à ceux de ses habitants et visiteurs un de ses plus importants axes routiers obstrué à la circulation. C’est loin d’être un fait naturel mais c’est humain. Des citoyens, non contents d’un cadre de vie qui tarde à s’améliorer sont venus encore une fois «empester» la vie à ceux qui n’ont aucun tort dans l’affaire mise en avant. La RN 26 est restée coupée à la circulation dans les deux sens durant toute la journée d’hier. Des citoyens ont déversé leur colère dans la rue revendiquant l’aménagement urbain d’une cité. Cela est suffisant pour bouleverser le quotidien des milliers d’usagers de la route contraints à un détour tout aussi compliqué par la commune de Tifra pour rejoindre Béjaïa dans les deux sens. Un calvaire aggravé par une température très élevée qui perdure depuis trois jours.
Une chaleur caniculaire qui porte le nombre d’interventions de la Protection civile à quelque 13.193 cas recensés depuis le premier semestre de l’année en cours. Dans son dernier bilan, la Protection civile de Béjaïa précise que 5982 malades, 1281 blessés (chutes, diverses causes…) ont été évacués vers les différents centres de soins. Sur les routes, outre les coupures, dont on a fini par ne plus s’étonner, pas moins de 793 accidents de la circulation routière s’y sont produits, engendrant 911 blessés et 10 décès», selon le même bilan.
La Protection civile fait état également de 196 accidents, 237 blessures et 10 morts rien que pour le mois de juin dernier. En matière de lutte contre les incendies, les pompiers de Béjaïa sont intervenus 481fois avec les sorties d’engins pour éteindre pas moins de 331 incendies. Les secours de la Protection civile ont été sollicités pour éteindre 109 feux, tous types de feux confondus durant le mois de juin seulement.
Afin de faire face à un été qui s’annonce des plus chauds, une colonne mobile a été installée hier, pour la lutte contre les feux de forêts, un renfort particulier en moyens humains et matériels, sept engins de type 4×4, un CCI, un camion-ravitailleur, un bus, une ambulance médicalisée, un effectif d’une cinquantaine d’éléments.
Le bilan de la Protection civile, qui reste dans la moyenne par rapport aux deux dernières années, n’est pas aussi inquiétant que le fléau de fermeture des routes qui tend à devenir une règle. Un état de fait qui inquiète autant les usagers en particulier et les citoyens en général, que les opérateurs qui pensaient enfin avoir désengorgé quelque peu les routes après l’ouverture de l’échangeur des Quatre Chemins. Mais il était dit que l’enfer sur les routes de Béjaïa sera de règle tant que les élus portés aux commandes locales ne versent pas dans l’anticipation. La fermeture de la Route nationale 26 a été pourtant largement médiatisée sur les réseaux sociaux, mais cela n’a pas pour autant suscité une quelconque initiative de la part des autorités locales administratives ou élues pour s’enquérir du pourquoi de l’action et tenter éventuellement de l’étouffer dans l’oeuf. Ainsi vu la gestion des affaires locales à Béjaïa. Une gestion qui se singularise par un laisser-aller partout. La situation de la collecte des ordures à Béjaïa parle d’elle-même pour illustrer cette léthargie qui colle à la peau des responsables locaux qui ne s’empêchent pas toutefois de s’exhiber sur facebook à la moindre initiative, aussi futile soit-elle.
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Un policier a été accidentellement tué, samedi soir, par balle au cours d’une fête de mariage à Béni Slimane dans la wilaya de Médéa. A l’origine du drame, une balle sortie accidentellement de l’arme d’un autre policier convié à la célébration d’un mariage qu’abritait une salle des fêtes, selon les premiers éléments d’information. La victime S. Bachir (27 ans), exerçant au niveau de la sûreté de la wilaya de Laghouat, a succombé à ses graves blessures lors de son admission à l’hôpital de Médéa. Le défunt natif de Ouled Maârouf (Médéa) assistait au mariage d’un collègue. Ce drame remet en question la présence des armes dans des fêtes familiales qui requièrent une certaine sérénité.
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Par Ilhem Terki.
«Les dernières techniques adoptées par les réseaux de trafic et de falsification des voitures, causent des préjudices à plusieurs citoyens victimes du vol de leurs véhicules…»
Les criminels sont de plus en plus actifs, plus créatifs et rusés. De nouvelles méthodes sont adoptées par les criminels qui ne cessent de développer leur technicité afin de mieux structurer leur crime. Cette semaine, deux dangereux réseaux de vol de véhicules ont été démantelés par les services de sécurité. Les coupables ont été déférés par-devant le parquet. Selon une source sécuritaire, ces derniers mois les services de sécurité ont démantelé plusieurs réseaux spécialisés dans le vol de véhicules. Cette criminalité a pris de l’ampleur. «La Police nationale démantèle régulièrement des réseaux spécialisés dans ce domaine», a indiqué la même source, sous couvert de l’anonymat. «Les dernières techniques adoptées par les réseaux de trafic et de falsification des voitures, causent des préjudices à plusieurs citoyens victimes du vol de leurs véhicules», ajoute la même source.
Les automobilistes, impuissants, devant cet état de fait continuent à être surpris par la disparition de leurs véhicules, ou des pièces de la voiture, tels que les sièges, la radio et autres. Il s’agit d’un fléau qui préoccupe aussi bien les citoyens motorisés, que la police qui travaille afin de mettre fin à ces pratiques criminelles. Dans ce même sillage, les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté deux individus spécialisés dans le vol de véhicules sur l’axe Alger-Blida et récupéré trois véhicules volés, selon un communiqué, publié récemment par ce corps de sécurité.
«La section de lutte contre le trafic de véhicules de la brigade criminelle de la police judiciaire du centre a récupéré un véhicule volé dans son territoire de compétence et identifié l’auteur après le constat technique et le prélèvement des empreintes», précise la même source qui ajoute que le présumé coupable «accusé du vol d’une deuxième voiture, retrouvée à l’intérieur du parking d’un centre commercial, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés et la perquisition de son domicile a permis la récupération des passe-partout utilisés dans le vol de voitures». Notre source ajoute que les investigations menées par les éléments de la police ont permis d’identifier son acolyte et de récupérer la troisième voiture. «Après la finalisation des procédures juridiques, les prévenus ont été présentés par-devant le procureur de la République territorialement compétent». Dans ce même ordre d’idées, un autre réseau criminel a été démantelé par les services de sécurité à Mostaganem. «Les éléments de la sûreté de la wilaya de Mostaganem ont démantelé un réseau criminel composé de huit individus qui ont escroqué 46 victimes et subtilisé des véhicules et des équipements de travaux publics acquis dans le cadre des dispositifs du soutien à l’emploi», selon ce corps constitué. Une enquête a été diligentée suite à une plainte d’un individu au sujet du vol de son véhicule. Les policiers ont très vite retrouvé la voiture recherchée. Poussant plus loin leurs investigations, ces derniers ont découvert que l’auteur du vol avait accompli ce méfait en représailles à la disparition de son camion acquis dans le cadre de l’Ansej. «La fouille du véhicule récupéré a permis la découverte de 62 dossiers comprenant des papiers d’identité, des chèques barrés et autres documents appartenant à d’autres personnes», indique la source sécuritaire, qui fait savoir dans ce contexte que, l’enquête a révélé que l’associé du principal suspect, originaire de la wilaya de Ouargla, avait utilisé de fausses identités pour convaincre les 46 victimes de Mostaganem à louer leurs véhicules et engins de travaux publics avant de disparaître. Malheureusement, jusqu’à présent, les policiers n’ont pu récupérer qu’un camion, découvert dans la wilaya de Tamanrasset.
Les recherches se poursuivent pour retrouver le reste des engins. «Pour constitution d’une bande de malfaiteurs, faux et usage de faux, escroquerie et usurpation d’identité, trois membres du réseau ont été placés sous mandat de dépôt alors que les recherches se poursuivent pour retrouver le principal membre du réseau», selon la même source.
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Par Massiva Zehraoui.
Si Dame nature a décidé d’offrir aux estivants tous les ingrédients leur permettant de passer d’agréables moments en famille ou entre amis en bord de mer, on ne peut en dire autant du staff travaillant sur ces mêmes plages.
Désormais, l’été est bien installé. Afin d’esquiver les grosses chaleurs, les citoyens affluent en grand nombre et à la moindre occasion, à la plage, pour un séjour ou ne serait-ce que pour une seule journée. Cependant, si Dame nature a décidé d’offrir aux estivants tous les ingrédients leur permettant de passer d’agréables moments en famille ou entre amis en bord de mer, on ne peut en dire autant du staff travaillant sur ces mêmes plages. On constate en effet, qu’aujourd’hui, ce n’est plus l’accès à certaines plages qui pose problème, mais bien les faux frais ou parfois même l’accueil des peu chaleureux qu’on réserve aux personnes venues passer un moment de détente. Ces malheureux faits, nous les avons vécus pas plus tard que vendredi dernier, au complexe touristique «le Grand Bleu», situé à la wilaya de Boumerdès. C’est aux environs de 13 h que nous entrons dans l’enceinte de ce site. Avant d’y accéder totalement, un jeune homme, dans une sorte de cabine et dont on aperçoit uniquement la moitié du visage, nous demande complaisamment de nous acquitter de la somme de 150 DA afin que l’on puisse garer notre véhicule. Une fois le parking payé, nous cherchons une place de stationnement non loin de la plage. Mais à pareille heure, il n’est pas aisé d’en trouver une. Après avoir roulé quelques mètres plus loin, un homme décide finalement de sortir son véhicule et de nous céder sa place. Après cet insignifiant petit désagrément, nous cheminons, les pieds dans le sable fin et brûlant, vers la plage. Le lieu est bondé de monde. En nous apercevant de loin, deux jeunes hommes s’approchent de nous; «vous cherchez une table pour vous installer confortablement?», s’empresse de dire l’un d’eux, grand de taille, le teint foncé, sans doute le résultat d’une trop longue exposition au soleil, et de corpulence moyenne, vêtu d’un short de plage, le torse nu. Il s’agit d’un des membres de l’équipe se chargeant de louer des parasols et des tables aux vacanciers. «On est d’accord pour prendre une table et des chaises mais en ce qui concerne le parasol nous en avons déjà un et nous allons l’installer», avons-nous suggéré. A ce moment là, son compère, moins bronzé et de corpulence moyenne, esquisse une grimace qui traduit son mécontentement. «Vous nous en voyez désolés, mais le règlement est catégorique là-dessus et dit que vous êtes dans l’obligation de payer la somme de 800 DA pour le parasol sinon vous ne prenez carrément pas de table», nous fait-il savoir usant d’un langage beaucoup moins soutenu. «Mais pouvons-nous savoir qui est-ce qui a dicté au juste ce soi-disant règlement?» Après un moment de silence quelque peu embarrassé, le jeune qui nous a abordé en premier, nous répond alors l’air gêné; «heu…eh bien, une chose est sûre, ce n’est pas nous qui fixons les règles». «Ecoutez c’est à prendre ou à laisser, c’est comme ça et ça ne sert à rien de parler», s’emporte un troisième qui a entendu les échanges. Le jeune homme en short, intervient et tente de détendre l’atmosphère, «mais allons, nous sommes tous des citoyens algériens, vous êtes comme mes soeurs, on veut seulement vous trouver une place où personne ne viendra vous embêter», dit-il de façon enjouée. Mais c’est sans compter sur notre détermination à avoir le fin mot de l’histoire. «Oui d’accord, c’est bien tout ça, mais entre citoyens, on doit être solidaires, mais nous avons la vague impression que vous êtes là pour escroquer les gens en leur soutirant de l’argent à tout-va.» C’est par un large sourire que notre interlocuteur nous rétorque; «Non non, loin de nous cette idée, je vous répète pour la énième fois que ce n’est pas nous qui instaurons les règles». «Si vous voulez rouspéter, allez donc vous plaindre à votre gouvernement», assène son «adjoint», beaucoup moins docile, sous les regards curieux des personnes qui étaient assises aux alentours. Nous refusons toujours de lâcher l’affaire, et les «négociations» vont bon train. Nous insistons en leur faisant comprendre qu’il n’est pas normal de payer la somme exigée, sans parler du fait qu’elle soit exagérée pour un parasol, alors que nous en disposons déjà. A cette remarque, ils se font eux aussi insistants; et dans un langage populaire ils nous disent «hna machi la mafia, les vrais bandits agissent dans l’ombre, nous faisons notre job, sans plus». Là encore nous répliquons en leur demandant, si eux trouvent normal d’être obligés de débourser autant d’argent, juste pour passer quelques heures à la plage; «Après tout, elle ne vous appartient pas.» «Oui ce n’est pas normal, mais c’est ainsi, c’est notre pays, rien ne fonctionne dans les normes» nous dit l’un des jeunes avant de couper court et de conclure «vous avez le choix, ou vous payer, ou vous allez vous installer à même le sol et loin du parking». Après «d’âpres tractations», et face à notre insistance, les jeunes hommes acceptent finalement de nous laisser installer notre parasol. «Nous ne sommes pas méchants, on ne fait pas ça pour le plaisir croyez-le, on reçoit des ordres et on exécute», finit par nous dire l’un d’eux, avant que son camarade n’ajoute non sans une pointe de sarcasme «mais que ça ne devienne pas une habitude, hein!» Ce genre d’expérience nous renseigne que ces tristes faits ne sont que le résultat de l’impunité dont jouissent ces groupes, qui n’ont, au fil des années pas cessé de gagner du terrain et dont les membres agissent sans aucun scrupule en arnaquant par tous les moyens envisageables le «petit peuple».
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Le bilan de ces précipitations risque encore de s’aggraver au fil des heures. Le premier ministre, Shinzo Abe, a préféré annuler une tournée prévue à partir de mercredi en Belgique, France, Arabie Saoudite et Égypte.
Face à la gravité de la situation, le premier ministre, Shinzo Abe, a préféré annuler une tournée à l’étranger qui devait le conduire à partir de mercredi en Belgique, en France, où il devait assister au défilé du 14 Juillet, en Arabie Saoudite et en Égypte. Au moins 100 personnes sont décédées après les pluies torrentielles qui sont tombées depuis plusieurs jours sur l’ouest du Japon. Le bilan risque encore de s’aggraver au fil des heures, une cinquantaine de personnes étant toujours portées disparues. L’état d’alerte maximum a été levé partout dimanche dans la journée, mais des avis de niveaux inférieurs sont maintenus. Lundi, les secouristes s’efforçaient de retrouver les personnes manquant à l’appel dans des quartiers entièrement recouverts de boue et dans les décombres d’habitations.
Les précipitations entre vendredi et dimanche ont atteint des records en 93 points d’observation dans 14 préfectures. Kurashiki, commune de la préfecture d’Okayama qui compte un peu moins de 500.000 habitants, a été une des villes les plus touchées par les fortes pluies. «Plus personne ne semble demander de l’aide» depuis les toits ou terrasses d’immeuble de cette cité, selon les observations effectuées par hélicoptère, a indiqué à l’AFP lundi matin un secouriste. Dans la ville de Kumano, où d’énormes glissements de terrain ont emporté des maisons, les sauveteurs cherchaient les traces d’une douzaine de résidents manquant à l’appel. Les sauveteurs confient craindre voir ce chiffre augmenter car toutes les familles ne se sont pas encore manifestées. Dix rescapés au moins ont pu être sauvés par les secouristes.
Une des plus graves catastrophes du genre«Les opérations de secours sont maintenues 24 heures sur 24», a indiqué dimanche à l’AFP Yoshihide Fujitani, un responsable de la gestion des catastrophes de la préfecture de Hiroshima. «Nous prenons également en charge les personnes évacuées et tentons de remettre en état les infrastructures vitales comme le réseau d’eau et la distribution de gaz, a-t-il précisé. Nous faisons de notre mieux.» Des vivres manquent dans les supérettes qui ne sont plus approvisionnées. Avec des températures prévues à plus de 30 degrés Celsius, les autorités craignent désormais des problèmes de santé liés à la chaleur dans les zones privées d’eau et d’électricité. Environ 12.700 clients étaient privés de courant électrique lundi. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient sans eau, selon les médias japonais.
Le Japon est souvent traversé par d’importants fronts pluvieux en plus des typhons parfois meurtriers qui le balayent régulièrement en été. Il s’agit néanmoins de l’une des plus graves catastrophes du genre ces dernières années au Japon, avec un nombre de victimes qui dépasse désormais celui enregistré lors de glissements de terrain à Hiroshima en 2014, avec 74 décès. Jusqu’à 5 millions de personnes ont au total été priées d’évacuer, mais ces ordres n’ont pas de caractère contraignant et, parfois, quand l’eau montait très vite, il pouvait être plus risqué de tenter de sortir que de se réfugier sur son toit. Un centre de gestion des urgences a été installé auprès du Premier ministre. Quelque 54.000 sauveteurs de l’armée, de la police et des pompiers ont été déployés dans une grande partie de l’ouest et du sud-ouest du Japon.
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Par Hocine Neffah.
La restructuration que vient d’entamer le parti vaut une autocritique quant aux limites d’une situation interne caractérisée par quelques dysfonctionnements de sa structure partisane.
Le parti des Forces socialistes (FFS) multiplie ses rencontres régionales en vue de restructurer et de réorganiser ses instances fédérales. Le début du mois de juillet a été caractérisé par des rencontres au niveau de l’ouest et de l’est du pays. Cette cadence de rencontres avec les instances verticales du parti vise à entamer la révision en matière organique du FFS comme cela a été arrêté lors du congrès extraordinaire du mois de mai de l’année en cours après le renouvellement de l’instance présidentielle comme structure suprême du parti.
Cette manière d’entreprendre le processus de réorganisation des structures du FFS renseigne sur le poids et les conséquences de la crise organique qui avait été traversée durant la période du précongrès extraordinaire, d’ailleurs même les dirigeants de ce vieux parti de l’opposition n’ont pas caché cette réalité qui terrassait le parti où les tiraillements s’exprimaient clairement entre les deux clans qui faisaient office d’une guerre de repositionnement au sein du conseil national et au niveau de l’instance présidentielle (IP).
Dans ce sens, le FFS et à travers son premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani a rappelé à l’occasion de sa rencontre régionale avec les militants des fédérations de l’est que «nous sommes conscients que les objectifs politiques auxquels nous aspirons ne seront possibles que si une organisation forte et efficace est mise en place. Nous ne ménagerons aucun effort pour cela, nous associerons nos militants et nos militantes, nos structures et nos cadres pour réaliser notre feuille de route». C’est une déclaration qui montre on ne peut plus clairement que le FFS fait face à un défi qui n’est pas des moindres, à savoir celui du redéploiement organique en s’offrant des structures qui seront en phase avec les exigences de la situation politique du pays et en rapport avec les ambitions du parti quant à son statut de parti d’opposition qui vise à diversifier sa stratégie de lutte et de mobilisation sur le front politique avec ses soubassements et sur le front social et ses prolongements.
Dans le même registre, le dernier discours lu par Mohamed Hadj Djilani aux présents lors de la rencontre régionale avec les fédérations de l’est a mis en exergue la nécessité de resserrer les rangs en exhortant les militants de la base à apporter leur contribution pour donner plus de dynamique au parti en soulignant que «nous devons plus que jamais, redoubler d’efforts et unifier nos rangs et les rangs de toutes les énergies positives, pour une présence effective sur le terrain des luttes. A nos jeunes de trouver les meilleures formes d’existence dans tous les cadres de lutte, politique, syndicale et associative», a rétorqué le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani lors de la rencontre régionale avec les fédérations de l’est.
Cette restructuration que vient d’entamer le FFS se veut comme une autocritique d’un parti qui assume les limites d’une situation interne qui caractérise le fonctionnement de sa structure partisane. De ce point de vue, l’attitude adoptée par le FFS n’est que louable pour un parti qui escompte s’affirmer sur l’échiquier politique national. La direction du FFS table sur le renforcement des structures horizontales pour se lancer dans la perspective de lutte et le combat politique en direction de la société profonde pour avoir plus d’ancrage et de présence sur le double front, politique et social. Dans ce sens, Mohamed Hadj Djilani a assuré par rapport à cette nouvelle conception organique que «nous devons semer l’espoir dans les milieux populaires exclus politiquement, socialement, et culturellement. Nous devons être à leurs côtés, à leur écoute, nous devons faire de notre parti un espace de militantisme car tirant ses racines de la proclamation du 1er Novembre et de la plate-forme de la Soummam», c’est l’objectif essentiel pour le FFS à travers la révision organique de ses structures internes. D’ailleurs, cette démarche est réaffirmée par une déclaration qui vient pour corroborer ce choix et cette optique consistant à redonner au FFS une aura et une autorité politique sur le terrain des luttes et la réhabilitation du politique, via l’action militante avec un projet politique clair qui s’arrime aux nouveaux défis qui pointent à l’horizon. Par rapport à ce volet, le premier secrétaire du FFS indique que «nous sommes conscients que la lutte n’est pas facile, mais notre confiance en la détermination et la volonté de nos militants nous permettra de nous surpasser et d’affronter les obstacles et les difficultés», a asséné Mohamed Hadj Djilani. Les rencontres régionales signent une ère nouvelle dans l’histoire du FFS dans la mesure où l’organisation qui a été héritée de la période post-indépendance a fait son temps et que le fonctionnement qui a régenté le parti depuis cette époque n’est plus d’actualité et ne répond pas aux nouvelles exigences et les défis de l’action politique de l’heure.
En marge de ses rencontres régionales, le premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani a rappelé les priorités politiques du parti, à savoir la consolidation et la sauvegarde de la souveraineté nationale. C’est une manière de faire le lien avec la commémoration de l’Indépendance nationale et le recouvrement de la souveraineté du pays. Mohamed Hadj Djilani n’a pas omis de faire dans la nuance en rappelant que «cette liberté et cette indépendance se devaient d’être suivies par la libération du peuple algérien en lui octroyant sa souveraineté entière dans le choix des institutions. L’Indépendance n’est totale que si elle est accomplie par la démocratie, le respect des libertés et la justice sociale», et d’ajouter que «l’anniversaire de l’Indépendance devait être l’occasion de présenter un bilan sur la gestion du pays, et non la promotion de réformes imposées et qui ont échoué au point de mettre en péril l’avenir du pays et des générations futures», a mentionné le premier secrétaire du FFS.
Le discours du FFS prend de plus en plus un caractère ferme et «acerbe» sur les bords quant à la crise politique et économique que traverse le pays. De ce point de vue, le FFS mentionne que «la situation politique, économique et sociale de l’Algérie d’aujourd’hui n’est que le résultat de ce système qui perdure depuis la confiscation du droit du peuple algérien à l’autodétermination. La situation politique, économique et sociale n’augure rien de positif», a affirmé le premier secrétaire du FFS. Ce qui est remarquable dans ce nouveau discours du FFS, c’est que l’optique politique qui prévalait depuis longtemps c’était la démarche fondée sur la mise en place des artifices qui militeront pour la reconstruction du consensus national. Soulever à nouveau la question de «l’autodétermination du peuple algérien, cela laisse entendre que le FFS vise apparemment à remettre sur la table sa revendication centrale qu’il a marquée pendant des décennies, à savoir aller vers une Assemblée nationale constituante.
En tout cas, cette revendication est adoptée par le Parti des travailleurs (PT), il ne cesse d’appeler de vive voix à réunir les conditions politiques pour organiser une élection de l’Assemblée nationale constituante. Est-ce que le FFS veut revenir à cette position qu’il a caractérisée et qu’il a charmée durant le long de son existence politique? le temps nous le dira…
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Par Kamel Boudjadi.
C’est une procédure pas si simple car en fait c’est une expertise à deux niveaux, national et international.
La labellisation de l’huile d’olive de Kabylie est reconnue enfin comme seule et unique condition pour la commercialisation de l’huile d’olive de Kabylie. Au niveau national comme à l’international, celle-ci doit répondre à certaines normes fixées par l’OIC (Conseil international de l’olive) en matière première comme préalable avant d’être proposée au consommateur. Une chose est sûre: à l’exportation, le contrôle est rigoureux et aucune exception n’est admise. L’unique solution est de passer le test.
C’est justement ce qu’ont fini par comprendre une bonne fois pour toutes les différents intervenants dans le circuit de production. Aussi experts que soient les experts de la DSA, l’huile d’olive locale ne sera pas admise sur les circuits commerciaux internationaux sans une labellisation et la certification des normes. Aussi, ces derniers temps, producteurs et spécialistes s’activent pour passer cet écueil. Mais ce n’est pas si facile que cela en a l’air pour au moins deux bonnes raisons.
La première est relative à la vision globale de cette exigence. La labellisation est une procédure qui n’est pas si simple car en fait c’est une expertise à deux niveaux, nationaux et internationaux, visant à établir le fait que le produit est spécifique d’abord et répond aux normes requises ensuite. Puis cette adaptation aux normes légales et de qualité est accompagnée d’une exigence économique, la dimension géographique du produit labellisé. A propos justement de cette dernière exigence, la rencontre, qui s’est tenue à Maâtkas risque de ne pas tenir ses promesses pour une raison importante. La labellisation de l’huile d’olive de Maâtkas ne va pas suffire pour en faire un produit exportable. L’exportation de ce produit ne peut être économiquement viable que si la couverture géographique est étendue à toute la wilaya ou à toute la région de la Kabylie.
La deuxième raison est que la labellisation nécessite un travail encore plus acharné dans la chaîne de production. Aussi acharnés que soient les experts de la DSA, ils butent toujours sur le problème du manque de qualité qui frappe l’étape de la conservation. La qualité de l’huile d’olive est largement détériorée à cause des lenteurs accusées par les citoyens. La conservation dure parfois des mois avant que l’olive ne se retrouve à l’huilerie. Aussi, cet obstacle fait que l’huile d’olive affiche toujours un taux d’acidité plus élevé que la norme requise par l’OIC. Le passage à l’export se heurte donc à cet écueil qui n’est pas si facile qu’il en a l’air. Dans les pays producteurs, il existe de grands producteurs qui réussissent à se constituer en coopératives et parviennent à synchroniser leurs actions. En Kabylie, les producteurs sont de simples citoyens qui ont chacun quelques dizaines d’oliviers. Très nombreux, il devient difficile de les sensibiliser ni même d’adopter une stratégie ou une planification. Le défi est là justement.
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Les zones qui enregistrent le plus de victimes sont les plages interdites et les points d’eau.
Depuis le début de la saison estivale, les plages et les points d’eau enregistrent plus de 13 millions d’estivants. Si vacance rime avec insouciance, la baignade peut se transformer en noyade. Vacanciers et canicules affluent laissant place à un risque plus élevé de noyades. 62 personnes ont déjà perdu la vie jusqu’à ce jour dont 26 dans les plages autorisées et 36 dans les points d’eau, selon les dernières estimations publiées hier, par la Dgpc. Les zones qui enregistrent le plus de victimes sont les plages interdites et les points d’eau. On n’en dénombre plus exactement 14 dans les mares d’eau, neuf dans les retenues collinaires six dans les oueds, quatre dans les barrages et trois dans les bassins. Ils présentent le plus de risques de danger. Une situation critique, ce sont les enfants entre six et 16 ans qui représentent le plus grand nombre de victimes. Les unités d’interventions de la Protection civile redoublent d’efforts, et il ne se passe pas un seul jour où des vies ne sont pas sauvées. Les unités ont enregistré plus de 14 600 interventions au niveau des plages. D’ailleurs, 9500 personnes ont été secourues des noyades. Malgré ces sauvetages, le bilan est assez lourd pour un seul mois. Et il se pourrait même qu’il augmente les prochaines semaines. Le dispositif de surveillance élaboré par la Dgpc nécessiterait peut-être un nombre supplémentaire d’effectifs. Plus de 15 000 saisonniers encadrés par 3000 agents expérimentés de la Protection civile sont disponibles. Le nombre de saisonniers en fonction varie d’une plage à une autre, car cela dépend de la taille de la plage en question. Lors d’une situation d’intervention, une équipe de trois à quatre plongeurs ainsi que cinq agents de la Protection civile sont mobilisés pour un repêchage. Cette opération de recherche peut durer deux ou trois heures, jusqu’à environ 12h. Les recherches s’effectueront jusqu’au sauvetage et n’ont jamais encore excédé 24h. Les unités de la Protection civile et notamment les maîtres-nageurs, couvrent une surveillance de 12h par jour, autrement dit, de 8h à 20h. Concernant les possibles sauvetages hors horaires de surveillance, une équipe est quoi qu’il en soit, toujours présente. «Tous les moyens seront déployés pour sauver les vies en danger» déclare Nassim Bernaoui, chargé de la communication de la Protection civile. De plus, dans le cas d’une situation critique, chaque wilaya met à disposition des renforts supplémentaires. «Toutefois, dans les mauvais scénarios et notamment dans des emplacements anarchiques comme les retenues collinaires, le sauvetage est parfois difficile voire quasi impossible», estime Nassim Bernaoui, chargé de la communication de la Protection civile. Rappelons qu’en 2016, Mostaganem avait enregistré 12 morts en un seul jour. Une situation que juge la Protection civile «de très grave». Notons aussi, qu’en 2017, le bilan des noyades était de 193 morts durant la période du 1er juin au 22 août avec une affluence de plus de 116 millions d’estivants. Un chiffre qui reste tout de même très alarmant, mais qui a diminué par rapport à 2016 qui était de 206 décès, et ce, avec 37% de sauvetage en plus par rapport à 2015. Un nombre de victimes qui diminue et qui espérons diminuera encore pour cette année. La Protection civile lance très souvent des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la mer. Une campagne de sensibilisation se prépare pour le 12 juillet prochain avec un programme organisé par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Pour sa part, l’Agence nationale des barrages et transferts, lance actuellement une campagne de sensibilisation qui s’étend sur tout le territoire. Le temps des baignades doit rester synonyme de vigilance. Pour cela, il important de rappeler aux citoyens qu’une baignade peut vite tourner au cauchemar. Pour les plus jeunes, il est du devoir des parents de surveiller de façon stricte et attentive leurs enfants, malgré la présence des maîtres-nageurs.
Par Arezki SLIMANI
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Par Madjid Berkane.
Les P/APC mettent des dizaines de jours pour réparer ou acheter de nouvelles pompes.
Les pénuries d’eau marqueront-elles aussi l’été 2018? C’est le scénario que dégagent en tout cas les perturbations signalées pour l’heure dans plusieurs wilayas du pays. Celles qu’a connues la wilaya de Béchar au sud du pays ces derniers jours, sont les plus graves. La wilaya, et plus particulièrement la ville de Béchar, est restée, en effet, sans eau pendant cinq jours. Les fortes chaleurs ayant marqué la région, 45°, ont affecté le système de pompage de l’eau potable au niveau du barrage de Djorf Ettorba. Ce dernier est en effet presque à sec. Cet état de fait a poussé les habitants de la ville de Béchar à protester dans la rue et interpeller les autorités à réagir en urgence avant que la situation ne s’aggrave encore davantage. La situation des pénuries d’eau était prévisible pour les habitants de la ville de Béchar, car la sécheresse a durement frappé la région et les autorités locales n’ont pas fait dans l’anticipation. Les perturbations dans l’alimentation en eau potable ont été signalées aussi dans plusieurs autres wilayas. Dans la ville de Haizer au nord de Bouira, des milliers de villageois ont été privés d’eau potable pendant 10 jours. La raison n’est pas le manque dans les ressources en eau, mais une panne qui a touché la pompe. «L’APC qui devait acheter une nouvelle pompe n’a pas jugé utile de le faire aussitôt la panne signalée», ont tenu à dénoncer les villageois, ajoutant que le P/APC n’a pas jugé non plus urgent d’alimenter les villages concernés par des citernes. L’eau ne manque pas à Haizer, car la région dispose de sources naturelles, de beaucoup de forages et proche aussi du barrage de Tilesdit. Les perturbations dans l’alimentation en eau potable ont eu lieu aussi dans la localité de Boghni dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les citoyens dans cette localité ont organisé un sit-in devant l’APC pour interpeller le P/APC afin de remédier à la situation. Le retard qu’ont pris les P/APC dans ces deux localités pour acheter les pompes nécessaires ont fait dire aux citoyens que désormais il ne faut pas craindre la sécheresse mais plutôt les P/APC. A ce propos, il faut souligner que dans les communes où la gestion de l’eau relève encore des APC, la distribution du précieux liquide obéit aussi à l’humeur des P/ APC. «Ce sont en effet ces derniers qui décident du nombre d’heures d’alimentation en eau potable des citoyens», indique-t-on. La mauvaise gestion dans la distribution de l’eau potable, a été signalée aussi au cours de la semaine écoulée dans la commune de Mahalma à Alger. Pour dénoncer les coupures d’eau ayant duré plus de 10 jours, les habitants de la cité 11 Décembre 1960 et la cité 1256 Aadl, ont procédé à la fermeture de la route reliant Mahalma à Souidania et Rahmania. Les habitants qui ont défié les forces de l’ordre pendant des heures jeudi dernier, ont soutenu que ce n’est pas rationnel de priver des citoyens, par ces temps de grandes chaleurs, d’eau potable. Les perturbations dans l’alimentation en eau potable ont été signalées dans plusieurs communes de la capitale depuis le début du mois de juillet. L’eau qui coulait H 24 auparavant est interrompue à plusieurs moments de la journée. Le comportement de la Société Seaal s’occupant de la gestion de l’eau potable au niveau de la capitale va à l’encontre des recommandations du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Ce dernier a, en inspectant au mois de mai dernier, plusieurs localités d’Alger, promis aux habitants d’avoir de l’eau potable sans interruption durant l’été. Le ministre a insisté en effet, sur la disponibilité des ressources en eau. «L’hiver de cette année a été généreux», a-t-il souligné. Les propos du ministre ont été confirmés le 20 mai dernier, par Ismail Amirouche directeur de l’Algérienne des eaux (ADE), ce dernier a en effet, affirmé dans une déclaration à la presse, que l’eau ne manquera pas durant l’été 2018. «Le taux de remplissage des barrages est très confortable. Il a atteint les 70%», a-t-il fait savoir. Pour sa part, Hocine Necib avait indiqué lors d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales le 21 février dernier, que de nombreuses mesures ont été prises par son département afin de juguler le problème des perturbations dans la distribution de l’eau potable. «Outre la décision de relancer certains projets à l’arrêt dans certaines wilayas, le gouvernement a pris la décision d’installer des commissions intersectorielles au niveau des wilayas, et ce, afin d’accélérer l’intervention des autorités locales en cas de problème», a-t-il déclaré. Notons que l’été 2017 a connu des perturbations énormes dans certaines wilayas, et ce particulièrement à l’est du pays. Le spectre de la soif fait toujours peur pour les habitants de cette région.
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Jordan Pickford n’est sans doute pas près d’oublier cette semaine. Le gardien anglais a d’abord été l’un des principaux acteurs de la première victoire des Three Lions dans une séance de tirs au but.
Puis en quart de finale, le dernier rempart d’Everton a encore endossé le costume de héros, en multipliant les interventions devant les attaquants suédois. À l’autre bout du terrain, ses partenaires ont fait mouche à deux reprises. Pickford a tenu en respect Marcus Berg à deux reprises, d’abord en plongeant sur sa gauche pour sortir une tête à ras du poteau, puis sur une parade-réflexe pour repousser une frappe au-dessus de la transversale. Ola Toivonen a également vu sa tentative contrée par le portier anglais, alors que beaucoup voyaient déjà le ballon au fond des filets.
Ces exploits confirment la montée en puissance du gardien de 24 ans, qui évoluait encore à Alfreton Town, en sixième division anglaise, en 2013. Pickford a certes intégré le centre de formation de Sunderland à l’âge de 8 ans mais, après avoir signé son premier contrat professionnel en 2011, il est parti faire ses classes dans les divisions inférieures. Modeste, il assure que ces expériences ont contribué à faire de lui le joueur qu’il est aujourd’hui. Si la séance de tirs au but contre la Colombie en 8es lui a permis de briller, l’Homme du Match du quart de finale face à la Suède assure préférer garder ses cages inviolées. «Ce que je retiens de la partie, c’est que nous n’avons pas pris de but», lance-t-il lorsqu’on l’interroge sur le match face aux Blagult. «Mais bien entendu, je vais lui trouver une place sur ma cheminée», s’empresse-t-il d’ajouter, en référence à son trophée d’Homme du Match.
«Je n’étais pas né quand l’Angleterre a atteint les demi-finales d’une Coupe du monde pour la dernière fois. Nous pouvons aujourd’hui écrire notre propre histoire», poursuit le dernier rempart, né en 1994. «Nous sommes jeunes, mais nous avons déjà de l’expérience, même si ça peut sembler un peu contradictoire. Nous savons travailler et jouer ensemble. Nous connaissons nos forces. En somme, nous connaissons la recette du succès».
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Le pays hôte s’est offert une séance de tirs au but en quarts de finale, samedi à Sotchi, mais l’a perdue. La Croatie est en demi-finale face à l’Angleterre.
L’Angleterre se frotte probablement les mains. La Croatie, son adversaire en demi-finale, mercredi, a dû en passer par une deuxième séance de tirs au but après la prolongation pour se débarrasser de la Russie (2-2 AP, 4-3 aux TAB) après être passé de la sorte face au Danemark en 8e de finale. Certes, le pays au maillot à damier retrouve le dernier carré pour la deuxième fois de son histoire après 1998. Mais il n’a pas montré grand chose pour battre le pays hôte. Réputée technique et joueuse, comme on avait pu le voir contre l’Argentine en phase de poules (3-0), son seul match abouti du tournoi, la Croatie a été laborieuse. La «Sbornaïa» russe, qui avant même cette rencontre pouvait considérer son Mondial comme réussi, doit même nourrir de sérieux regrets: à peu de chose près elle aurait pu égaler sa glorieuse aînée de 1966, qui était alors l’Union soviétique. Sous les yeux du Premier ministre, Dmitry Medvedev, la Russie a rapidement laissé la direction des opérations aux Croates. Nantis d’une grosse possession, les Vatreni (les Valeureux) n’étaient toutefois guère dangereux, pendant que la Russie, recroquevillée, sortait le ballon avec une construction très verticale et tentait sa chance en contre dès qu’elle le pouvait. Cette prise de risques minimale se révélait payante: Denis Cheryshev réussissait un slalom pour expédier une reprise en demi-volée dans la lucarne de Danijel Subasic. Mais les Croates ont égalisé sans tarder par Kramaric convertissant de la tête un centre intelligent de Mario Mandzukic. Après la pause les partenaires de Luka Modric croyaient prendre l’avantage mais Ivan Perisic trouvait le poteau à la suite d’une action confuse dans la surface. Sans grandes idées mais avec beaucoup de coeur, la Russie, valeureuse, laissait peu d’espaces comme elle l’avait déjà fait avec l’Espagne en 8e, où elle s’était qualifiée aux tirs au but (1-1, 4-3 aux TAB). Invités surprises des quarts, les joueurs de Stanislav Cherchesov arrachaient tant bien que mal la prolongation. La Croatie pensait avoir fait le plus dur sur une tête de Domagoj Vida sur corner, qui venait mourir dans le petit filet d’Akinfeev (2-1, 101′), mais contre toute attente Mario Fernandes imitait Vida pour égaliser de la tête (2-2, 115e). Visa pour une nouvelle séance de tirs au but… Où Fyodor Smolov trop facile butait sur Subasic alors que Fernandes, le héros de la prolongation, tirait à côté… Tout juste de quoi propulser la Croatie en demi-finale. Pour l’instant, cela suffit à son bonheur.
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Par Mohamed Benhamla.
Le technicien bosnien, Vahid Halilhodzic, se rapproche-t-il d’un retour à la sélection algérienne de football? Au train où vont les choses, «c’est juste une histoire de temps».
Depuis la décision prise par le Bureau fédéral de la FAF de mettre fin aux fonctions du sélectionneur national, Rabah Madjer, les supporters des Verts attendent avec impatience de connaître l’identité de son successeur. Et dans leur grande majorité, les Algériens croisent les doigts en espérant un éventuel retour du Bosnien Vahid Halilhodzic, architecte de la qualification historique de l’Algérie au second tour du Mondial 2014 au Brésil. Et ce retour semble se rapprocher, à en croire les dernières nouvelles. En effet, une source au sein de la FAF nous a fait savoir qu’un premier contact a eu lieu entre Kheïreddine Zetchi et le technicien en question, où le premier responsable de la FAF lui a fait part de son désir de le revoir à la tête des Verts, lui affirmant qu’il (Zetchi) est prêt à satisfaire toutes ses exigences. A commencer par le volet financier jusqu’aux conditions de travail, où le Bosnien aura carte blanche, concernant les stages de préparation ainsi que les joueurs avec lesquels il travaillera. Des assurances lui ont été données, aussi, sur le fait qu’aucune personne ne se mêlera de son travail ni dans le choix de la composante du staff technique qui l’accompagnera. Halilhodzic, ajoute notre source, a donné son accord de principe pour s’asseoir avec son interlocuteur autour d’une table de négociations. Les deux hommes ne se sont pas rencontrés, se contentant, dans un premier temps, d’une conversation téléphonique. Ils ont convenu d’un tête-à-tête après la fin de la Coupe du monde. Halilhodzic se trouve actuellement à Lille, pour prendre du recul après sa mésaventure avec le Japon, où il a été évincé peu avant le début du Mondial en Russie, après avoir qualifié les «Samouraïs Bleus» pour ce tournoi.
Plusieurs techniciens figurent, faut-il le rappeler, sur la short-list du premier responsable du football algérien, entre autres, Hervé Renard, Carlos Queiroz et Hector Cuper, mais la piste menant vers le Bosnien est celle qui est privilégiée. Zetchi ne ménage, désormais, aucun effort pour convaincre «Coach Vahid» après deux «erreurs de casting» avec l’Espagnol Lucas Alcaraz et Rabah Madjer. Deux techniciens qui n’ont pu redresser la barre de la sélection nationale, puisque c’était la dégringolade sous leurs commandes, en témoignent les résultats enregistrés ainsi que le classement actuel des Verts, positionnés au 64e rang. Toujours est-il que dans le cas où Zetchi parviendrait à convaincre Halilhodzic, il aura réussi un grand coup, d’autant que cela interviendrait au moment où plusieurs de ses décisions ont été décriées par les acteurs du football national.
D’ici là, il faudra d’abord trouver la formule pour résilier le contrat de Rabah Madjer qui, officiellement, est encore en poste, du moment qu’il n’a toujours pas apposé sa signature sur la décision de résiliation de son contrat.
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