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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Handball: Chahbour et Hadj Sadok forfait pour les JM

Mon, 06/18/2018 - 16:12

Coup dur pour le sélectionneur national de handball qui va devoir se passer des services de deux de ses éléments aux Jeux méditerranéens de Tarragone, Espagne. Il s’agit de Riyad Chahbour (GS Pétroliers) et Mustapha Hadj Sadok (CRB Baraki) qui seront absents en Espagne pour cause de blessure. Ces derniers sont remplacés par Ayoub Abdi (CRB Baraki) et Roumache (IC Ouargla). La sélection nationale, pour rappel, se trouve actuellement en Slovénie où elle effectue un stage de préparation durant lequel elle a disputé trois rencontres amicales. Les camarades du capitaine Berkous regagneront le pays le 19 juin avant de rallier Tarragone, Espagne, vendredi 21 juin par vol spécial. Le Sept national jouera son premier match dimanche 24 juin face à la Croatie puis l’Italie lundi 25 juin.

Ah. A.

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CA Bordj Bou-Arréridj: Josep Maria Noguès nouvel entraîneur

Mon, 06/18/2018 - 16:07

La direction du CA Bordj Bou-Arréridj (Ligue 1 Mobilis) est parvenue à un accord avec l’entraîneur espagnol Josep Maria Noguès (61 ans) pour driver l’équipe la saison prochaine, a-t-on appris auprès de la direction du club. «La direction du club a choisi de conclure avec l’ex-entraîneur du Paradou pour commander la barre technique du CABBA la saison prochaine», a déclaré à l’APS, le président du directoire, Salim Hannachi. Et d’ajouter : «Les membres du directoire ont choisi de confier la barre technique au technicien espagnol et cela parmi plusieurs CV d’entraîneurs étudiés, eu égard aux performances réalisées avec le Paradou Athletic club». Le technicien ibérique qui sera accompagné par son préparateur physique devra parapher son contrat ce lundi et aura pour mission de construire une équipe compétitive et de réussir un maintien honorable parmi l’élite. Josep Maria Noguès sera secondé par un staff composé d’anciens joueurs du club, à l’image de Zoheir Khadara comme adjoint et Merouane Kial comme entraîneur des gardiens de but, a précisé l’interlocuteur. Pour rappel l’entraîneur natif de Barcelone qui a drivé le Paradou athletic club (PAC) durant deux saisons, au cours desquelles il a réussi une accession en Ligue 1 puis un maintien honorable parmi l’élite, a été à la tête de la barre technique des clubs espagnols Gimnastic Tarragona, Gerona ainsi que l’équipe B du Real Bétis de Séville. Avant d’arriver à cet accord, le Tunisien Lassad Dridi était pressenti pour conduire le CABBA, mais il n’a pas pu honorer son engagement pour «des raisons administratives», souligne-t-on.

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CS Constantine: Abid file à Al-Khor

Mon, 06/18/2018 - 16:04

Vice-meilleur buteur de l’exercice écoulé (16 buts), l’attaquant du CS Constantine, Mohamed-Amine Abid a choisi de s’exiler au Qatar. Hier, il a paraphé un contrat d’une saison renouvelable au club d’Al-Khor (QSL). En fin de contrat avec le champion sortant, Abid tente sa première expérience en dehors du pays, lui qui a roulé sa bosse au sein de l’USMH, le MCA et le NAHD puis le CSC. Une nouvelle aventure qui intervient après plusieurs tentatives ratées d’enrôler le natif de Larbaâtache (Boumerdès) notamment par des clubs tunisiens dont le CS Sfaxien qui, en 2016, avait renoncé à recruter le longiligne attaquant en raison d’obligations du joueur avec l’armée nationale.

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Jeux Méditerranéens 2018: l’Algérie avec 233 athlètes à Tarragone

Mon, 06/18/2018 - 16:02

ALGER – L’Algérie prendra part aux Jeux Méditerranéens-2018 (JM-2018), prévus du 22 juin au 1er juillet à Tarragone, avec 233 athlètes dans 24 disciplines, a annoncé lundi à Alger Hassiba Boulmerka, chef de mission de la délégation algérienne en Espagne, espérant qu’ils « réussiront à représenter dignement les couleurs nationales » malgré « une préparation insuffisante ».

« La délégation algérienne pour les JM-2018 est composée de 479 personnes.

233 athlètes et 102 techniciens sont accrédités pour la compétition sportive dans 24 disciplines. Nous avons également 12 personnes pour la commission médicale », a précisé Boulmerka lors d’une conférence de presse tenue au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf.

Concernant le plan de vol, Boulmerka a indiqué que les athlètes seront sur place deux jours avant le début de leurs compétitions respectives et que leur retour s’effectuera juste après la fin de la compétition.

La première vague des athlètes algériens se rendra à Tarragone mercredi pour être présente à la cérémonie d’ouverture, prévue vendredi. Elle sera suivie par d’autres contingents (21 et 25 juin) comportant les sportifs qui entreront en compétition ultérieurement.

« Les athlètes se regrouperont au Centre de préparation de l’élite et des jeunes talents de Souïdania (Alger), ou un dîner sera donné en leur honneur, avant le départ pour Tarragone », a-t-elle indiqué.

Interrogée sur les objectifs des athlètes algériens aux JM-2018, Boulmerka a insisté sur le fait que ce n’était pas de ses prérogatives de parler de cet aspect, soulignant que la mission du Comité olympique et sportif algérien est « d’assurer la logistique du déplacement de la délégation et de mettre les athlètes dans les meilleures conditions en Espagne pour réussir leurs missions respectives. »

Même son de cloche du côté du représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, Nadir Belayat, qui a refusé de s’avancer sur un objectif de médailles, indiquant seulement que les Fédérations sportives nationales avaient formulé leurs pronostics.

Lors de son intervention, Boulmerka a également déploré les problèmes de communication et de coordination avec les responsables du consulat d’Espagne à Alger qui « n’ont pas répondu aux doléances de la délégation algérienne ».

« Nous sommes à 48 heures du départ du 1er contingent et nous n’avons toujours pas récupéré les passeports des membres de la délégation :

athlètes, techniciens, officiels et journalistes. Nous avons alors contacté le ministère des Affaires étrangères pour régler le problème des visas notamment celui des athlètes qui sont en stage à l’étranger pour leur faciliter la procédure », a-t-elle fait savoir.

Pour conclure, l’ancienne championne olympique du 1500m a lancé un appel pour soutenir les athlètes algériens afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, malgré une préparation « perturbée » par les problèmes qui ont émaillé le sport national ces derniers mois.

Les Jeux Méditerranéens de Tarragone 2018 devraient enregistrer un nombre record de participants avec 3622 athlètes inscrits dans 30 disciplines.

L’Algérie sera concernée par 24 disciplines : athlétisme, badminton, boxe, boules, cyclisme, escrime, gymnastique, haltérophilie, judo, karaté-do, luttes associées, natation, taekwondo, tennis, handball, volley-ball, tennis de table, triathlon, rafle, aviron, football, tir sportif, sports équestres et voile.

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9000 Demandes d’asile d’Algériens dans l’Union européenne en 2017

Mon, 06/18/2018 - 15:54

Selon les données de l’organisme européen des statistiques Eurostat, Plus de 9250 algériens ont effectué une demande d’asile dans les pays-membres de l’Union européenne durant l’année 2017.

La France est le premier pays de l’Union Européenne destinataire des demandes d’asile algériennes, avec 2995 demandes enregistrées en 2017. Suivis de l’Allemagne avec plus de 1950 demandes d’asile, tandis que 1140 Algériens ont demandé l’asile en Espagne.

Les demandes d’asile au sein de l’UE de la part des algériens dépassent celle des Marocains (7805), des Tunisiens (1805), des Libyens (4440), des Égyptiens (4455) et des Sahraouis (1075).

Le nombre de demandes d’asile algériennes est cependant inférieur à celui des demandeurs d’asile en provenance de Syrie (102 415), d’Irak (47 560), d’Afghanistan (43 760), du Nigeria (39 105), d’Érythrée (24 370), d’Albanie (22 100), de Turquie (14 640), de Russie (12 680), de Somalie (12 730) et du Venezuela (11 945).

LDJ. Sarah

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Hebba El Okbi dirige «discrètement» le cabinet présidentiel

Mon, 06/18/2018 - 15:52

Resté vacant depuis août 2017, le poste de directeur du cabinet de la présidence a fait l’objet de plusieurs convoitises. Finalement, Abdelaziz Bouteflika a décidé de confier cette mission au discret Hebba El Okbi, l’actuel secrétaire général de la présidence et membre de la direction du FLN. Selon une source sûre, Hebba El Okbi occupe cette fonction sans y être nommé officiellement, cumulant ainsi deux charges à la présidence, celle administrative à travers le secrétariat général et puis celle politique, à travers l’intérim de direction de cabinet.

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Naïm Sliti (milieu offensif de la Tunisie) à l’AFP: «L’aboutissement de tout un travail»

Mon, 06/18/2018 - 15:42

Placardisé en 5e division française en 2014, il va découvrir quatre ans après «la plus belle des compétitions» au monde. «C’est l’aboutissement de tout un travail», confie à l’AFP Naïm Sliti, l’un des fers de lance de la Tunisie qui défie l’Angleterre, ce soir (19h) à Volgograd.

Jouer un Mondial et représenter «son pays», la Tunisie, devant des centaines de millions de téléspectateurs du monde entier ? «Il y a quatre ans, tu m’aurais dit ça je ne t’aurais pas cru !», lâche tout sourire le natif de Marseille (25 ans), dans un entretien à l’AFP réalisé avant le début de la compétition. Rien qu’au vu de sa situation de l’été dernier, quand il s’est retrouvé dans le «loft» de Marcelo Bielsa à Lille, pas grand monde non plus n’aurait parié sur sa présence en Russie… Avant qu’il ne mette tous ses détracteurs d’accord en réalisant «la meilleure saison de sa carrière» sous le maillot de Dijon (7 buts, 6 passes décisives) en Ligue 1. «Comme on dit, quand tu souffres, c’est pour savourer la réussite. J’ai eu des petits moments où cela a été très difficile, en National, au Red Star (2015-2017). Mais, encore là-bas, ça s’est bien passé, parce qu’au Paris FC (2013-2014), je jouais en CFA 2», se remémore-t-il. «Le coach ne me faisait pas jouer du tout. Ce n’était pas facile, je me suis même dit que peut-être je n’allais pas faire long feu dans le foot», ajoute le milieu offensif.

«Croire en ses capacités»
«Dos au mur» de son propre aveu, il s’accroche toutefois à son rêve de jouer un jour dans l’élite grâce à l’aide de «sa famille et de son agent», jusqu’à se révéler aux yeux des observateurs au terme d’une saison 2015-2016 aboutie avec le Red Star en deuxième division. «Et à partir de là tout est parti» : après une première sélection en juin 2016, il participe au bon parcours des «Aigles de Carthage» lors de la CAN-2017 et surtout à la campagne victorieuse lors des éliminatoires pour le Mondial-2018. «Jouer la Coupe du monde, on peut dire que c’est l’aboutissement de tout un travail, le rêve de tout le monde. C’est la plus belle des compétitions», savoure-t-il. «Avec la volonté de Dieu, tout est possible ! Comme quoi il faut travailler, vraiment ne rien lâcher, croire en ses capacités». Tombé dans un groupe relevé avec l’Angleterre, d’abord, puis la Belgique, et enfin le Panama, la Tunisie peut-elle réaliser l’exploit de se qualifier au second tour, malgré la présence de deux gros morceaux ? «Bien sûr, on veut tous, on aimerait tous passer. Cela va être très difficile mais pourquoi pas. Il faut se mettre à la hauteur de l’événement. Je pense qu’on peut le faire», répond-il avec, en tête, le parcours de l’Algérie en 2014.

Tremplin
Mais pour espérer atteindre les huitièmes de finale, il faudra faire oublier le forfait de Youssef Msakni, l’atout offensif n°1 des «Aigles de Carthage», «l’un des meilleurs joueurs de ces 30-40 dernières années en Tunisie» selon le sélectionneur Nabil Maâloul. «Son absence est un coup très dur. Youss, c’est quelqu’un de très important dans le groupe, c’est le leader ! Que ce soit techniquement sur le terrain et même en dehors. Le groupe, le pays, comptaient beaucoup sur lui», rappelle Sliti, qui sera avec Wahbi Khazri, l’un des leaders offensifs de son équipe. Désormais sous contrat avec Dijon, après l’activation de l’option d’achat de son prêt en provenance de Lille, va-t-il profiter de l’effet tremplin d’un Mondial pour passer un palier supérieur dès cet été ? «Pourquoi pas ? Après, moi, je joue la Coupe du monde surtout pour mon pays et non pas pour me montrer, même si on sait que c’est une vitrine. Je n’ai pas envie de me dire il y a tout le monde qui me regarde pour avoir un bon contrat», affirme-t-il. Avant de nuancer : «S’il y a un club plus huppé ou une offre qui pour moi ne se refuse pas, je me laisserai les portes ouvertes, comme le président laissera les portes ouvertes. Mais à condition que tout le monde soit gagnant», ajoute Sliti, qui «ne cache pas» son attirance pour «les pays du Golfe» notamment pour «la vie de famille». Mais avant de penser à un hypothétique transfert, il y a un Mondial à jouer !

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Angleterre: Kane et les Three Lions ont tout à prouver

Mon, 06/18/2018 - 15:34

La charge est lourde: à seulement 24 ans, le capitaine Harry Kane va porter tous les espoirs d’une Angleterre encore peu assurée et souvent catastrophique dans les grands rendez-vous, aujourd’hui contre la Tunisie lors de la première journée du groupe G du Mondial-2018.

Point positif, il n’a pas à penser au mercato. Il aurait de quoi être convoité : impérial en club avec 41 buts toutes compétitions confondues, l’attaquant a réalisé sa meilleure saison avec Tottenham et terminé deuxième meilleur buteur de Premier League (30 buts derrière Salah, 32). Sur l’année 2017, il a même marqué plus (56 buts) que Cristiano Ronaldo et Lionel Messi.  Des statistiques qui ont poussé les Spurs à casser leur tirelire pour prolonger le Londonien jusqu’en 2024, coupant l’herbe sous le pied de grosses écuries comme le Real Madrid. Débarrassé des tracasseries sur son avenir, Kane peut se concentrer sur le rendez-vous de Volgograd et tenter de sortir de l’ornière une sélection qui enchaîne les naufrages avec autant de régularité que la reine change de chapeaux. «J’espère qu’en Russie nous pourrons jouer avec une liberté que d’autres équipes anglaises n’ont pas eue, veut croire Kane. Tout ce que nous voulons, c’est faire la fierté du pays. Nous avons besoin que la nation revienne à nos côtés après la déception de l’Euro.»

Plus d’intentions
Entre la non-qualification pour l’Euro-2008, l’élimination dès les huitièmes de l’Euro-2016 par la modeste Islande, zéro victoire lors du Mondial-2014 et le règne fugace de Sam Allardyce (67 jours), parti sur fond de scandale en 2016, l’Angleterre a en effet besoin de se racheter. Mais, derrière les chiffres impressionnants de Kane, sa capacité à exister dans les grands tournois, tout comme sa sélection, reste à démontrer. «Hurrykane» n’avait en effet pas franchement brillé lors de l’Euro en France… revenant bredouille. Sauf que cette fois, ce sera sans doute plus facile, même si des incertitudes planent encore sur le niveau réel de cette équipe rajeunie à marche forcée. Si elle s’est qualifiée haut la main dans un groupe où la Slovaquie a fait figure de principal adversaire, l’équipe de Gareth Southgate a ennuyé Wembley dans les grandes largeurs. Depuis le billet pour la Russie en poche, le sélectionneur a changé beaucoup de choses, passant notamment à une défense à trois et réclamant plus d’intentions offensives. Calquant son pressing haut sur les grands entraîneurs de Premier League comme Pep Guardiola, Mauricio Pochettino ou Jürgen Klopp, Southgate peut compter sur une ossature qui a connu beaucoup de succès avec Manchester City, Liverpool ou Tottenham.

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Ramadhan : Kaouane dénonce la violence des programmes TV

Mon, 06/18/2018 - 15:26

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a déploré lundi la présence de « beaucoup de violence »  dans certaines émissions, en particulier les caméras cachées diffusées durant le mois de ramadhan. 

La responsabilité « incombe beaucoup plus aux gestionnaires des chaines TV privées », appelés à s' »autoréguler, à respecter la loi et à être plus professionnels à l’avenir », affirme le ministre lors d’une visite à la Maison de la presse Tahar Djaout.

Par ailleurs, le ministre a annoncé le retour du programme « Fil rouge spécial incendies de forêts » qui sera diffusé par l’ensemble des radios locales au niveau des 48 wilayas du pays, soulignant le « rôle essentiel » des médias en matière de sensibilisation dans la lutte contre les feux de forêts.

Il est à signaler que le ministre de la Communication s’est rendu, par la même occasion, à la Maison de la presse « Abdelkader Safir » à Kouba où il a visité le Centre national de documentation de presse, d’images et d’information (CNPDI), le Centre international de presse (CIP) et la Société de gestion des participations de l’Etat.

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Education: le débat sur le dossier de la réforme du baccalauréat « à l’ordre du jour »

Mon, 06/18/2018 - 15:23

ALGER- La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé  que le débat sur le dossier de la réforme du baccalauréat « se poursuit toujours », ajoutant que les rencontres prévues avec le partenaire social pour la présentation de propositions concernaient l’aspect organisationnel du Baccalauréat.

Invitée dimanche soir de l`émission « Hiwar Essaa » (Débat de l’heure) de la Télévision algérienne », Mme Benghebrit a précisé que le « débat sur le projet de réforme du baccalauréat, soumis deux fois au gouvernement depuis 2016, « se poursuit toujours », ajoutant que les rencontres prévues avec le partenaire social (syndicats, associations de parents d’élèves) pour la présentation des propositions concernaient « l’aspect organisationnel et non le contenu ».

La ministre a fait savoir que la réduction du nombre de jours des épreuves du baccalauréat « nécessite de prendre en compte l’évaluation continue de l’élève à partir de la deuxième année secondaire en accordant la priorité aux épreuves écrites de l’examen du baccalauréat pour éviter de gonfler les notes de l’élève lors de l’évaluation continue ».

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Près de 11 tonnes de résine de cannabis saisies en Algérie, les quatre premiers mois de 2018

Mon, 06/18/2018 - 15:18

ALGER- Près de 11 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant les quatre premiers mois de l’année 2018, dont plus de 72% dans l`ouest du pays, selon un bilan de l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), qui relève une légère augmentation des substances psychotropes saisies.

« Au total 10.910,983 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les quatre premiers mois de l’année 2018, dont 72,23% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son bilan obtenu par l’APS, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale,  DGSN et Douanes).

Les quantités de résine de cannabis saisies durant cette date de référence ont enregistré une baisse de 43,12% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent toujours « élevées ».

Selon le rapport, 22,18% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 3,38% dans la région Centre et 2,21% dans l`Est du pays.

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Résolution des conflits par la médiation: Messahel prend part au Forum d’Oslo

Mon, 06/18/2018 - 15:15

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, prendra part, à partir de mardi, à la 16e édition du Forum d’Oslo, qui a pour objectif de « contribuer à la promotion de la médiation et de la diplomatie préventive pour la résolution des conflits », indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’édition de cette année, qui enregistrera la participation, entre autres, du secrétaire général des Nations unies, d’anciens chefs dÆEtat, de ministres des Affaires étrangères, de médiateurs et de chercheurs, examinera durant deux jours de « nombreuses situations de conflit, notamment au Mali et en Libye », précise-t-on de même source.

Institué depuis 2003, le Forum d’Oslo est organisé conjointement par le ministère des Affaires étrangères norvégien et le Centre « Humanitarian Dialogue ».

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Les habitants inquiets…la SEOR rassure: Un commerce et des habitations menacés par les eaux usées à Hai Derb

Mon, 06/18/2018 - 15:10

Par Mokhtaria Bensaâd,

Les caves inondées, l’éternel problème qui revient souvent dans les quartiers populaires. C’est le cas d’un magasin situé au 33 rue de la Révolution où les eaux usées ont atteint plus de 50 cm de hauteur avec tous les désagréments qu’une telle situation peut engendrer. Odeurs nauséabondes, murs et piliers fragilisés et risque d’effondrement à tout moment. Les eaux usées restent stagnées dans la cave à cause de la conduite principale d’assainissement bouchée, situé sur la grande rue.

Les habitants de l’immeuble ont sollicité les services de la SEOR pour dégager cette conduite mais le problème n’a pas été réglé jusqu’à présent pour des raisons techniques. En effet, selon le commerçant dont le magasin est situé au bas de l’immeuble, «le problème dure depuis le mois de février dernier. Nous avons sollicité la SEOR pour intervenir mais rien n’a été fait jusqu’à présent». Pour ce commerçant, «les agents de la SEOR se sont déplacés sur les lieux pour faire les travaux de réparation mais sans aucune suite après».

Contacté pour avoir des explications sur cette situation, la chargée de la communication de la SEOR nous a expliqué qu’effectivement l’entreprise a été sollicitée pour intervenir mais son intervention a été rendue impossible à cause des autres commerçants qui s’y sont opposés arguant que «les travaux qui seront effectués sur la grande rue vont bloquer la circulation et par conséquent, contrarier leurs activités commerciales». Devant cette situation, la SEOR a demandé une autorisation de voirie auprès de l’APC pour intervenir durant la nuit mais vue la circulation intense durant le mois de ramadhan, les travaux ont été reportés jusqu’après les fêtes de l’Aïd. Les travaux seront donc entamés aujourd’hui ou demain, selon la représentante de la SEOR.

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Cela s’est passé un 18 Juin 1845, les enfumades de la tribu des Ouled Riah

Mon, 06/18/2018 - 15:06

Dans la région du Dahra (région montagneuse du nord de l’Algérie : Atlas Tellien), on peut encore voir aujourd’hui d’immenses grottes pouvant contenir des centaines de personnes. Elles servaient de refuge aux tribus des environs et une espèce de code d’honneur établi, faisait qu’elles y étaient en totale sécurité. Ainsi, aucun conquérant ne viola ce code, jusqu’à la conquête de l’Afrique du nord par les français, dont l’armée d’occupation appliqua de nouvelles méthodes : les enfumades.

Il faut savoir qu’entre 1844 et 1845, trois tribus subiront ce sort, sous les ordres de trois colonels français, Cavaignac, Pélissier, Saint-Arnaud.

Le 18 juin 1845, reste une sinistre et mémorable date dans notre histoire. Une tribu entière, réfugiée dans la grotte dite Ghar El Frachich est enfumée sous les ordres du colonel Pelissier. Elle sera entièrement décimée. Le nombre des victimes est encore sujet à discussion et oscille entre 500 et 1200 âmes.

Pour mieux connaitre cette tragédie, nous vous livrons le rapport détaillé du premier responsable de cette enfumade, le colonel Pélissier, ainsi que deux témoignages d’officiers présents.

Rapport du colonel Pélissier à Bugeaud, fait le 22 juin 1945

« Je suis venu, ainsi que j’avais eu l’honneur de vous le faire connaître par ma lettre du 16 juin, n°5, placer mon camp à Oued-bel-Amria, chez les Ouled-Rhia. Aussitôt que j’eus mis le pied dans leur pays, dont les hauteurs au loin se couronnaient de fusils, j’ai fait une halte pendant laquelle tous les vergers et les habitations qui se trouvaient à portée furent abattus ou détruits et fouillés au loin par le maghzen. Je continuai ma marche et, le camp établi, la même opération allait être reprise, lorsque les Ouled-Rhia de la rive droite envoyèrent pour dire qu’ils désiraient se soumettre. Vainement, ils avaient tenté d’amener ceux de la rive gauche à ce but ; ils se séparaient d’eux et demandaient un aman particulier. Il leur fut donné, et le cavalier qui le leur portait leur faisait connaître le chiffre de leur impôt en chevaux et fusils.

Pendant cette négociation, les vergers de la rive gauche étaient jetés par terre, les dacheras incendiés, et l’on détruisait de fond en comble deux habitations, la propriété de Bel-Amria, l’un des principaux adhérents du chérif. La fin du jour approcha, et la djemmaa de ceux de la rive droite s’était séparée sans solution précise, éprouvant un grand éloignement à remettre les fusils.
Mon parti était pris et je résolus de marcher, dès le lendemain 18, au point du jour, sur le Ksar-el-Frachich, cette retraite regardée dans tout le pays comme inexpugnable et qu’ils ont surnommée Djezaïr-el-Dahra. Je maintins d’autant plus volontiers cette résolution que ces brutes avaient pensé à nous attaquer de nuit. Mes avant-postes étaient poussés aussi loin que vous l’avez toujours prescrit ; des embuscades étaient placées dans les abatis des vergers. Néanmoins, vers 9 heures un quart, quelques Kabyles parvinrent en rampant et à la faveur du terrain, horriblement découpé, à s’approcher à longue portée du camp. Les ravins nombreux n’ont pas permis aux embuscades de les tourner avec assez de rapidité mais un détachement de chasseurs d’Orléans, guidé par le capitaine Morand, que j’envoyai à eux, les eut bientôt fait déguerpir et la nuit se passa fort paisiblement. Au point du jour, j’étais en marche avec un bataillon du 6e léger et celui du 36e de ligne sans sacs, la cavalerie, le maghzen, une pièce et des cacolets. Je laissai au colonel Renault le commandement du camp dont je ne m’éloignais guère que de six kilomètres et je m’avançai vers les grottes. Tout fuyait à mon approche ; la direction prise par une partie de la population indiquait suffisamment l’emplacement des grottes où me guidait El-Hadj-El-Kaïn. Je fus m’établir sur un plateau incliné qui les domine toutes et qui, traversé souterrainement par un affluent torrentueux de l’oued Frachich, forme les grottes dans un énorme gisement de plâtre qui a reçu des Arabes le nom d’El-Kantara. Je m’y plaçai parfaitement à l’abri d’une attaque soudaine et, tout en réprimant les inutiles fantasias du maghzen, je me mis en devoir de reconnaître les différentes entrées de ces grottes. Le capitaine Raoult fit résolument, mais avec toute précaution, reconnaître l’entrée principale, qui se trouve en amont du torrent ; le capitaine du génie Morard de Brévan fut à celles placées en aval ; le capitaine de Valdan se rendait compte de l’ensemble et je m’emparai de tout le système au moyen d’embuscades de la compagnie de carabiniers du 6e léger que j’avais à l’avant-garde et des carabiniers du 3e d’Orléans que j’avais pris avec moi. La cavalerie fut disposée à couvert, de manière à courir sur des fuyards s’il s’en présentait. L’obusier fut mis en batterie et à couvert, en face de la principale entrée. Malgré toutes ces précautions, dès les premiers instants, cinq hommes furent blessés : un sergent d’Orléans, d’une balle à l’oeil gauche, un sergent, un caporal et un carabinier du 6e léger, plus ou moins grièvement, et un servant de l’obusier, d’une balle à l’épaule. Aux abords de la grotte et cachés dans les arbres qui en couvrent l’entrée, se trouvaient plusieurs Kabyles ; pour les forcer à la retraite et compléter le système d’embuscade, je fis envoyer quelques obus qui refoulèrent les plus audacieux dans la caverne. Je les fis sommer de se rendre mais il ne fut fait d’autre réponse que quelques coups de fusil auxquels il était répondu sans danger. Quelques cavaliers du maghzen mirent pied à terre pour se rapprocher du ravin et renouveler la sommation ; l’un d’eux fut renversé raide d’une balle et ôta toute envie aux autres de renouveler une tentative. Dès lors, je n’eus plus qu’à suivre la marche que vous m’aviez indiquée ; je fis faire une masse de fagots et, après beaucoup d’efforts, un foyer fut allumé et entretenu à l’entrée supérieure ; le feu dura toute la journée. J’envoyai chercher la plus forte partie de mon camp et je l’établis dans une excellente position, de manière à rester maître absolu dé toutes les issues. Je leur laissai la nuit pour réfléchir ou pour tenter de se sauver, bien certain que j’étais, à la faveur de la lune et de toutes mes embuscades, de n’en laisser échapper aucun. La nuit fut tranquille. Un Arabe qui était sorti avec une guerba pour atteindre la réserve par une issue qu’un fourré de thuyas nous avait dérobée jusque-là, fut blessé et parvint à se traîner dans les broussailles et à rejoindre ceux des siens à qui les grottes, attendu notre subite arrivée, n’avaient pu servir de retraite. Le cheik des Zerrifa apprit, par cette circonstance, que les réfugiés manquaient d’eau et qu’ils étaient disposés à écouter les paroles qu’on pourrait leur porter. Il en prévint le khalifa qui m’en donna avis immédiatement. J’étais occupé à faire pratiquer au haut des rochers de plâtre des plates-formes qui devaient nous permettre de jeter toutes nos fascines à coup sûr. De nombreuses corvées étaient occupées à rassembler les fascines et la paille ou à abattre tous les arbres qui dominaient les entrées des grottes en aval, dont une seule, celle qui avait été découverte la nuit même, communiquait avec la grotte supérieure, mais qui toutes renfermaient du monde. Je fis suspendre immédiatement les travaux, sauf toutefois la confection des fascines. Je fis approcher aussitôt et avec précaution les chaouchs du khalifa qui firent un appel auquel il ne fut répondu qu’après une grande hésitation et de longs pourparlers.

Enfin, un négociateur sortit de la caverne. Il demanda l’aman et la promesse de ne point être conduit prisonnier, lui ou ses frères, à Mostaganem. Ces deux engagements furent pris, à la condition qu’ils seraient tous désarmés, et l’aman par écrit leur fut peu de temps après envoyé par le khalifa. Une fois l’aman entre leurs mains, il y eut entre eux et sous nos yeux une sorte de djemmaa (conseil) dont j’attendis patiemment l’issue. De ce moment recommença une longue série d’hésitations à travers laquelle perçait une grande terreur de la tour des Cigognes ; toutes les protestations possibles leur furent faites à cet égard, et à chaque appel il arrivait toujours un nouveau négociateur, exposant toujours la même crainte et souvent en termes assez vifs, accusant ceux de Mostaganem de leur avoir manqué de foi. Je cherchai à les rassurer sur vos intentions dont je n’étais que l’expression, et je crus les avoir ébranlés. Plusieurs fois ils firent quelques pas pour sortir du ravin ; puis tout à coup la colonne s’arrêtait. Cet effort de longanimité ne dura pas moins de trois heures. Je fis approcher l’intrépide goert des négociateurs pour leur répéter en termes concis, les assurances qui leur avaient été vingt fois données. Ils allaient enfin sortir, lorsque l’un d’eux s’écria qu’il fallait que le camp français se retirât et qu’alors ils abandonneraient la caverne. Cette condition était inadmissible. Mon interprète retourna auprès d’eux et leur répéta textuellement ces paroles :
« Aucun homme, aucune femme, aucun enfant ne sera conduit prisonnier à Mostaganem ; lorsque la caverne sera totalement évacuée et que j’en aurai acquis la conviction, vous serez libres de vous retirer dans vos habitations respectives ; je vous le répète depuis bientôt trois heures vous avez votre aman. Je vous laisse un quart d’heure pour y réfléchir, après quoi il ne me restera plus qu’à vous contraindre de sortir et j’y suis déterminé par tous les moyens qui sont en mon pouvoir. Je vous répète encore un quart d’heure, et ce travail qui se faisait ce matin au-dessus de vos têtes recommencera, alors il sera trop tard et e vous seuls l’aurez voulu. »

Ils ne répondirent que par une invitation de retraite de notre part.
« Je persiste, leur repartis-je ; ainsi réfléchissez-y ; le quart d’heure a commencé. »
Au milieu du délai fatal, je leur répétai la même exhortation en leur faisant remarquer que les minutes s’écoulaient avec rapidité. Même observation. Même exigence. Alors je me retirai, j’invitai les curieux, qui circonviennent toujours en pareille circonstance, à s’éloigner, et prescrivis au capitaine Raoult de rappeler les corvées qui, depuis près de trois heures, avaient rejoint leurs bataillons respectifs. A peine étais-je défilé qu’un coup partit de la grotte et atteignit un carabinier des chasseurs d’Orléans que la curiosité avait fait se découvrir. Il était alors plus de 10 heures. A une heure tout était paré pour le travail et je ne voulus point recommencer à les enfumer sans une sommation nouvelle. Je leur envoyai par l’entrée inférieure, dont l’accès était moins compromettant, l’un des trois premiers négociateurs qui, ainsi que son frère, avait abandonné la caverne malgré l’obstination des autres. Il resta cinq quarts d’heure avec eux et ne put obtenir la moindre concession ; j’étais aux limites de la longanimité. A 3 heures, l’incendie commença sur tous les points, et jusqu’à une heure avant le jour, le feu fut entretenu tant bien que mal, afin de pouvoir bien saisir ceux qui pourraient tenter de se soustraire par la fuite à la soumission. Comme une sortie désespérée pouvait s’effectuer par l’entrée principale, j’avais, au moyen de caisses à biscuit remplies de terre, placé un obusier en batterie à cinquante mètres de cette issue. Le feu faisant tomber d’assez larges éclats de plâtre sur ce point, et autant pour aider à cette destruction que pour causer dans la caverne un effroi salutaire, je fis envoyer quelques obus qui firent du mal et dont les éclats détruisirent surtout le bétail accumulé à l’entrée. J’ordonnai une interruption mais ils ne répondirent que par des cris, fondés sur l’espoir qu’ils avaient de se préserver bien longtemps encore. Malheureusement, il en fut autrement pour eux. Il finit par s’établir, au moyen de la caverne inférieure, un tirage qui les eût tous asphyxiés, si je n’avais, longtemps avant le jour, fait suspendre le jet des fascines. Comme l’on avait entendu dans la caverne quelques explosions assez distinctes, j’avais lieu de supposer que l’anarchie se déclarait entre eux et je profitai de cette circonstance pour presser l’envoi d’un émissaire qui revint avec quelques hommes haletants qui nous firent mesurer l’étendue du mal qui avait été fait.
J’envoyai aussitôt, pour faire sortir ceux qui existaient encore et qui n’avaient nulle envie de se défendre et, après de grands efforts, nous parvînmes à extraire une cinquantaine de personnes dont quelques-unes succombèrent à l’ambulance. L’état de l’atmosphère dans la caverne me força de suspendre ce travail. Dans la journée, quelques-uns sortirent encore et, chose étrange, plusieurs de ces Kabyles eurent la cruauté de faire feu sur des femmes qui sortaient d’elles-mêmes. Heureusement, ils ne les blessèrent pas. La journée se passa ainsi avec quelques sorties individuelles. Le lendemain, au point du jour, l’air s’étant rasséréné, j’y envoyai les sapeurs et l’artillerie avec leurs officiers et des outils pour sauver ce qu’il serait possible de ressaisir encore et ramasser toutes les armes. Nous parvînmes de la sorte à recueillir, dans les deux journées, cent dix individus, parmi lesquels neuf ont expiré à l’ambulance. Les autres ont été renvoyés chez eux mais plus de cinq cents ont trouvé la mort dans les recoins et les divers compartiments de la caverne, dont l’aspect est horrible. Ce sont de ces opérations, monsieur le maréchal, que l’on entreprend quand on y est forcé, mais que l’on prie Dieu de n’avoir à recommencer jamais. C’est une leçon terrible que leur obstination leur a attirée, obstination qui se fondait sur le peu de dommage causé par la chauffée du premier jour et dont le feu de la petite issue les a bien cruellement désillusionnés. Le feu a été tel sur ce point qu’il s’est communiqué à des bagages amoncelés, que de lourds fragments de plâtre se sont détachés de la voûte et, en tombant sur les armes, donnèrent lieu aux explosions que nous avons entendues et que nous avions prises pour un symptôme de division intestine.
Un grand nombre d’armes ont été brûlées ou démolies. Il a été ramassé soixante fusils entiers, une douzaine de sabres, quelques pistolets et de vieilles baïonnettes françaises affûtées en lance.
Depuis hier, les survivants ont toute liberté pour retirer les effets épargnés par le feu et pour enlever les cadavres de leurs frères. Personne qu’eux ne pénètre dans la caverne dont l’accès est interdit aux soldats de la colonne. Elle a été parcourue en détail par le capitaine de Valdan et les officiers du génie. Une attaque de vive force eût été une folie ; deux cents hommes y pénétrant tête baissée y eussent succombé avant de faire un grand mal à l’ennemi et ce n’est qu’en passant sur leurs cadavres qu’on eût pu franchir plusieurs trous profonds et aborder le reste. Il faut de la lumière pour parcourir ce souterrain, et ce n’est qu’à l’aide des lanternes de l’ambulance et de celles des officiers mises en réquisition que nous avons pu tendre la main à tous ces malheureux. Par un hasard providentiel, les plus obstinés dans le parti du chérif ont succombé. J’ai sous la main la femme, la fille et le fils de Ben-Nekah des Beni Zéroual, qui était dans cette contrée le khalifa de Bou Maza. Ce sont les seuls prisonniers que j’aie retenus. La déplorable leçon reçue par les Ouled-Rhia a un grand retentissement dans le pays. Aussi les Béni Zeltis, les Tazgaït apportent leurs fusils en masse et amènent leurs chevaux. Les Mediouna et les Achacha s’exécutent pour les chevaux et rassemblent les fusils ; les Ouled-Khelouf s’occupent de la même opération et seront bientôt ici. Si, par impossible, ils se faisaient attendre, dès que j’aurai tout recueilli, j’irai à eux. »

 

Témoignage d’un officier espagnol attaché à l’état-major, correspondant du journal l’Héraldo (lettre retranscrite l’année même dans l’ouvrage Histoire pittoresque de l’Afrique française

Le 17 juin, sur la rive gauche de l’un des ruisseaux qui vont se jeter dans la mer, nommé d’abord Roudjérah, et plus loin, Bel-Amria, quelques Kabyles s’avancèrent en tirailleurs, et ne cessèrent pas leur feu, même lorsqu’un de nos bataillons se dirigea de ce côté pour couper les figuiers et autres arbres fruitiers, et pour brûler quelques maisons. Je partis avec ce bataillon, et m’avançai, avec plusieurs officiers, quinze cavaliers du goum et autant de fantassins, pour reconnaître des grottes où l’on savait qu’une grande portion de la tribu des Oulad-Rhia et quelques chefs de la conspiration avaient l’intention de s’enfermer et de se défendre. Arrivés à un quart de lieue de ces grottes, nous vîmes 50 à 60 Kabyles qui se mirent à courir, sans doute pour se cacher dans l’intérieur de ces cavernes. Quelques-uns d’entre eux se détachèrent vers nous, et firent feu d’une distance énorme ; ce qui fut cause néanmoins que les cavaliers du goum nous abandonnèrent peu à peu. Au moyen de nos guides, on fit appeler l’un des Kabyles et on lui dit que s’ils ne se soumettaient pas, ils seraient brûlés par les Français, qui avaient 56 mules chargées de matières combustibles. L’Arabe répondit, sans se troubler, qu’ils étaient résolus à se défendre.

Le 18, nous partîmes de bonne heure avec deux bataillons et demi, une pièce d’artillerie de montagne, la cavalerie et le corps du goum, pour assiéger la fameuse grotte ou caverne que nous avions reconnue la veille, située sur les bords du ruisseau Frechih, et nommée Ghar-el-Frechih (grotte du Frecheh). Après avoir posé des chasseurs devant les ouvertures, placées du côté le plus accessible du Kantan, les troupes commencèrent à couper du bois et à ramasser de la paille pour allumer le feu à l’entrée de l’ouest et obliger ainsi les Arabes à se rendre, attendu que tout autre genre d’attaque eût été très sanglant et presque impossible. A dix heures du matin, on commença à jeter des fagots du haut du contre-fort ElKantara ; mais le feu ne se déclara qu’à midi, à cause de l’obstacle qu’opposait à la flamme, à ce que l’on croyait, un grand amas d’eau que l’on supposait exister à l’entrée; mais bien plus vraisemblablement à cause de la mauvaise direction que l’on avait donnée aux matières combustibles.
Pendant la soirée, les tirailleurs s’approchèrent davantage, et serrèrent de près les ouvertures de la grotte ; néanmoins un des Arabes parvint à se sauver du côté de l’est, et sept autres gagnèrent les bords du ruisseau, où ils firent provision d’eau dans des outres. Vers une heure, on commença à jeter, à l’ouverture de l’orient, des fagots qui, cette fois, prirent feu devant les deux ouvertures de l’autre côté, et par une circonstance singulière, le vent poussait aussi les flammes et la fumée dans l’intérieur, sans qu’il en partit presque rien au dehors, de sorte que les soldats pouvaient pousser les fagots dans les ouvertures de la caverne comme dans un four.

On ne saurait décrire la violence du feu. La flamme s’élevait au haut du Kantara, élevé de 60 varas environ (la vara a un mètre de longueur), et de l’une à l’autre, d’épaisses colonnes de fumée tourbillonnaient devant l’entrée de la caverne. On continua à attiser le feu toute la nuit, et on ne cessa qu’au point du jour. Mais alors le problème était résolu. On n’entendait plus aucun bruit ; à minuit seulement, quelques détonations avaient retenti dans l’intérieur de la grotte, ce qui avait fait penser qu’on s’y battait.
A quatre heures et demie, je m’acheminai vers la grotte, avec deux officiers du génie, un officier d’artillerie et un détachement de 50 à 60 hommes de ces deux corps. A l’entrée se trouvaient des animaux morts, déjà en putréfaction, et enveloppés de couvertures de laine qui brûlaient encore. On arrivait à la porte par une traînée de cendre et de poussière d’un pied de haut, et de là nous pénétrâmes dans une grande cavité de trente pas environ. Rien ne pourrait donner une idée de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer, et le sang leur sortait par la bouche ; mais ce qui causait le plus d’horreur, c’était de voir des enfants à la mamelle gisant au milieu des débris de moutons, de sacs de fèves, etc. On voyait aussi des vases de terre qui avaient contenu de l’eau, des caisses, des papiers, et un grand nombre d’effets. Malgré tous les efforts des officiers, on ne put empêcher les soldats de s’emparer de tous ces objets, de chercher les bijoux, et d’emporter les burnous tout sanglants. J’ai acheté un collier pris sur un des cadavres, et je le garderai, ainsi que les deux yatagans que le colonel nous a envoyés comme un souvenir de ces effroyables scènes.

Personne n’a pu savoir ce qui s’est passé dans la grotte, et si les Arabes, étouffés par la fumée, se sont résignés à la mort avec ce stoïcisme dont ils se font gloire, ou bien si ce sont leurs chefs et leurs fanatiques marabouts qui se sont opposés à leur sortie. Quoi qu’il en soit, ce drame est affreux, et jamais à Sagonte ou à Numance plus de courage barbare n’a été déployé.
Le nombre des cadavres s’élevait de 800 à 1000. Le colonel ne voulut pas croire à notre rapport, et il envoya d’autres soldats pour compter les morts. On en sortit de la grotte 600 environ sans compter tous ceux qui étaient entassés les uns sur les autres, et les enfants à la mamelle, presque tous cachés dans les vêtements de leurs mères. Le colonel témoignait toute l’horreur qu’il éprouvait d’un si horrible résultat ; il redoutait principalement les attaques des journaux, qui ne manqueraient pas, sans doute, de critiquer un acte si déplorable, quoique inévitable, à mon avis.
Ce qu’il y a de certain, c’est que l’on a obtenu ainsi que tout le pays se soumette ; de tous côtés, il nous arrive des fusils et des parlementaires ; le prestige superstitieux qui s’attachait aux grottes est détruit pour toujours dans ce pays. Ce prestige était immense ; jamais les Turcs n’avaient osé les attaquer, et ces idées étaient justifiées ici par le fanatisme religieux et par d’anciennes prophéties qui faisaient croire que ces cavernes étaient imprenables. Il n’y a eu d’autres prisonniers que la femme et le fils d’un kalifat, qui s’est échappé, et quelques Arabes dont l’état exige des soins.
Le 23 au soir, nous avons porté notre camp à une demi-lieue plus loin, chassés par l’infection, et nous avons abandonné la place aux corbeaux et aux vautours qui volaient depuis plusieurs jours autour de la grotte, et que, de notre nouveau campement, nous voyions emporter des débris humains.
Le 27 juin, nous sommes arrivés à Mambu-Sicli-Tik-Nigliel, à une demi-lieue de la mer. Le 4 ou le 5, nous devons être rendus à Orléansville, et le 10 ou le 12 à Alger. »

Témoignage d’un sous-officier du 36e de ligne, dont l’écrit fut communiqué au Journal de Saint-Étienne.

« Les Ouled-Riah n’ont jamais fait leur soumission, et comme ils sont entourés de tribus soumises depuis le printemps de 1843, on n’y avait prêté qu’une médiocre attention, d’autant plus que, depuis cette époque, les besoins de la guerre ont toujours eu des exigences plus sérieuses. C’est cependant de là qu’est partie la dernière insurrection, et ce fait prouve qu’on ne peut, sans danger, laisser en Afrique une contrée, si petite qu’elle soit, habitée par des Arabes insoumis. Les Ouled-Riah, souvent poursuivis dans les derniers troubles, l’ont été, le 18 juin dernier, si vigoureusement par M. le colonel Pélissier, qu’ils ont pris la fuite et se sont retirés pêle-mêle dans les grottes impénétrables qu’ils possèdent, ainsi que toutes les tribus des environs, et qui sont situées près de l’Oued-Gracher, sur les bords de ce ruisseau. Le colonel Pélissier a cerné les grottes et est entré avec eux en négociation. Pour les amener à capituler, cet officier supérieur a parlementé près de quatre heures sans aucun succès ; ils motivaient leur refus obstiné sur la crainte d’être envoyés a Mostaganem comme otages.
Ici commence un récit que je croirais fabuleux si je n’avais été spectateur de la scène que je vais retracer:
Deux heures après notre départ du camp, nous arrivâmes devant celle grotte ; on fit descendre une compagnie de grenadiers par le chemin creux qui y conduit; mais à peine eurent-ils fait quelques pas, qu’une décharge les obligea de rétrograder. La position était inabordable ; on ne pouvait entrer qu’homme à homme, et notre corps aurait été entièrement détruit si l’on eut fait cette tentative. Fiers de leurs retranchements, devant lesquels les Turcs ont toujours échoué, n’ayant jamais été soumis à la domination française, les Arabes refusèrent de se rendre ; alors le colonel donna ordre de couper du bois et de faire des fagots, qu’avec beaucoup de peine on parvint à faire descendre vis-à-vis de l’entrée des trois grottes ; ces fagots, mêlés de paille, étaient retirés par les Arabes aussitôt qu’ils étaient descendus, malgré l’embuscade et les coups tirés par les hommes embusqués. Enfin plusieurs ayant été tués, et l’entrée étant encombrée, ils durent renoncer à cette opération. On fit tomber des gerbes de l’eu, on alluma l’immense amas de bois. La journée du 18 fut employée à alimenter cette fournaise.
Alors on entendit dans l’intérieur un tumulte effroyable formé de cris, de gémissements et de coups de fusil. On sut plus tard qu’on 
délibérait sur le parti à prendre, et que les uns demandaient à se soumettre, tandis que les autres refusaient. On ignorait encore que les plus violents l’avoient emporté ; on suspendit le feu des fascines et l’on recommença les pourparlers.

Le 19, à neuf heures du malin, un Arabe sortit à travers les flammes : il venait offrir sa soumission. On l’envoya prévenir ses malheureux compatriotes qu’ils devaient suivre le même exemple. Les Arabes offraient de payer 75 000 fr., mais à condition que l’armée se retirerait, que nous ne pénétrerions pas dans l’intérieur des trois grottes, et qu’ils conserveraient leurs armes. Ces conditions ayant été refusées, ils rentrèrent dans les grottes, leur fusillade recommença sur nous et sur ceux qui tentaient de s’échapper, et de notre côté l’ordre fut donné de continuer les corvées de bois : trois heures furent laissées aux reclus pour réfléchir encore.

Enfin, le 19 après midi, le feu se ralluma et fut alimenté toute la nuit. Quelle plume saurait rendre ce tableau ! Voir, au milieu de la nuit, à la faveur de la lune, un corps de troupes occupé à entretenir un feu infernal, entendre les sourds gémissements des hommes, des enfants et des animaux, le craquement des rochers calcinés s’écroulant et les continuelles détonations des armes. Dans celle nuit, il y eut une terrible lutte d’hommes et d’animaux !
Le matin, quand on chercha à dégager l’entrée des cavernes, un horrible spectacle frappa les yeux des assaillants.
J’ai visité les trois grottes ; voici ce que j’ai vu : A l’entrée gisaient des bœufs, des ânes, des moutons ; leur instinct les avait conduits à l’ouverture des grottes pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur ; parmi ces animaux, et entassés sous eux, se trouvaient des femmes et des enfants. J’ai vu un homme mort, le genou à terre, la main sur la corne d’un bœuf ; devant lui était une femme tenant un enfant dans ses bras. Cet homme, il était facile de le reconnaître, avait été asphyxié, ainsi que la femme, l’enfant et le bœuf, au moment où l’Arabe cherchait à préserver sa famille de la fureur de cet animal.
Les grottes sont immenses ; on a compté hier 760 cadavres ; une soixante d’individus seulement sont sortis aux trois quarts morts, quarante n’ont pu survivre, dix sont à l’ambulance dangereusement malades, les dix autres ont élé renvoyés dans leurs tribus; ils n’ont plus qu’à pleurer sur des ruines !
Aujourd’hui 23, nous sommes encore devant ce grottes qu’on ne peut envisager sans frémir : des exhalaisons pestilentielles se font Sentir. A dix heures nous levons le camp. A peine la nouvelle de ce terrible dénouement fut-elle connue, que tout le Dahra s’est soumis ; de tous côtés, les Arabes viennent se soumettre et déposer les armes ; notre camp est encombré de fusils ; aussi va-t-on distribuer à la troupe pour six jours de vivres, afin de pouvoir disposer des mulets pour le transport des armes.
Il faut être, comme nous, sur le théâtre des événements pour reconnaître tous les efforts que l’on a tentés pour prévenir la catastrophe et comprendre l’importance qu’il y avait à réduire ces gens-là, dans l’intérêt de la tranquillité générale ; mais les grottes des Ouled-Riah garderont une lugubre renommée. »

 

le 11 juillet suivant, le Journal des Débats publiait un article tiré du journal algérien, L’Akhbar :
« Il vient d’arriver dans le Dahra un de ces événements qui contristent profondément ceux qui en ont été témoins, même lorsqu’ils en ont compris l’affreuse nécessité et qu’ils ont le droit de proclamer que rien n’a été négligé de tout ce qui pouvait prévenir une catastrophe. Le colonel Pélissier s’occupait à poursuivre les Ouled-Riah, tribu qui n’a jamais été soumise, parce que les pays qu’ils habitent renferment d’immenses cavernes, véritable labyrinthe où ce serait le comble de la folie d’essayer d’engager des troupes assaillantes. Les Ouled-Riah, se voyant serrés de trop prés, coururent à leur refuge habituel. Ceci arriva le 18 juin dans la matinée.
Après avoir cerné les grottes, on fabriqua quelques fascines que l’on enflamma et que l’on jeta ensuite devant l’entrée des grottes. Après cette démonstration faite pour montrer à ces gens qu’on pouvait tous les asphyxier dans leurs cavernes, le colonel leur fit jeter des lettres où on leur offrait la vie et la liberté s’ils consentaient à rendre leurs armes et leurs chevaux. Ils refusèrent d’abord, puis ensuite ils répondirent qu’ils feraient ce qu’on leur demandait si l’armée française était préalablement éloignée. On ne voulut pas de cette condition inadmissible. On recommença à jeter des fascines enflammées ; alors un grand tumulte s’éleva dans ces grottes : on sut plus tard qu’on y délibérait sur le parti à prendre, et que les uns demandaient à se soumettre, tandis que les autres s’y refusaient avec opiniâtreté. Ces derniers l’emportèrent; cependant quelques-uns des dissidents s’échappaient de temps à autre. Le colonel Pélissier, voulant sauver ce qui restait dans les grottes, leur envoya des Arabes pour les exhorter à se rendre; les Ouled-Riah refusèrent de le faire. Quelques femmes, qui ne partageaient pas le fanatisme sauvage de ces malheureux, essayèrent de s’enfuir ; mais leurs parents et leurs maris tirent eux-mêmes feu sur elles pour les empêcher de se soustraire au martyre qu’ils avaient résolu de souffrir.
Une dernière fois M. le colonel Pélissier fit suspendre le jet des fagots pour envoyer dans les cavernes au parlementaire français : celui-ci, accueilli par une fusillade, dut se retirer sans avoir rempli sa mission. Ces différentes phases de la catastrophe avaient duré jusque dans la nuit du 19 juin. Alors, à bout de patience et n’espérant pas pouvoir réduire autrement des fanatiques dont l’insoumission orgueilleuse était une instigation permanente à la révolte, et qui étaient le noyau perpétuel des insurrections du Dahra, on rendit au feu toute son intensité : pendant longtemps les cris des malheureux que la fumée allait étouffer retentirent douloureusement à nos oreilles; puis on n’entendit plus rien que le pétillement des bois verts qui formaient les fascines. Ce silence funèbre en disait assez. On entra : cinq cents cadavres étaient étendus ça et la dans les cavernes. On envoya visiter les grottes et sauver ceux qui respiraient encore ; on ne put en retirer que cent cinquante, dont une partie mourut à l’ambulance. Il faut être comme nous sur le théâtre des évènements pour connaître tous les efforts que l’on a tentés pour prévenir la catastrophe, et comprendre la nécessité qu’il y avait de réduire ces gens-là, dans l’intérêt de la tranquillité générale. La nouvelle de cette terrible issue de la lutte était à peine connue, que tout le Dahra s’est soumis, apportant des armes en très grande quantité»

 

Réactions

Cette tragédie a eu un retentissement inattendu. On ne pouvait rester indifférent au massacre d’hommes, de femmes, de vieillards, de d’enfants et même d’animaux. On ne pouvait fermer les yeux face à de tels procédés barbares. Même si certains y sont arrivés…

Le jour même de la sortie de l’article dans le Journal des Débats, le prince de la Moskowa, le fils du maréchal Ney, s’exprimait à la Chambre des Pairs :
« Messieurs, un journal qui se publie en Algérie, l’Akhbar, contient le récit d’un fait inouï, sans exemple, et heureusement sans précédent dans notre histoire militaire. Un colonel français se serait rendu coupable d’un acte de cruauté inexplicable, inqualifiable, à l’égard de malheureux Arabes prisonniers. Je viens demander au Gouvernement de s’expliquer sur ce fait. Je le réclame et comme officier de l’armée et comme Pair de France.
[…]
Remarquez, Messieurs, qu’il n’est pas question ici de razzias, mais d’un acte déplorable, d’un meurtre consommé avec préméditation sur un ennemi vaincu, sur un ennemi sans défense. Si le fait auquel je fais allusion n’est point exact, je demande au Gouvernement de le démentir ; si, ce qu’à Dieu ne plaise ! il était vrai, je demande à M. le Président du conseil quelle est la conduite que le Gouvernement se propose de tenir en pareille circonstance. Je vous le demande, Messieurs, est-ce par de pareils moyens que nous pouvons espérer de consolider notre position en Afrique ? Je le répète, il nous faut à cet égard une explication. »

Ney poursuivit par la lecture de l’article évoqué plus haut.

Soult intervint alors :
« Les rapports qui sont parvenus au Ministère de la guerre m’ont paru tellement contradictoires, que j’ai dû m’empresser de demander de nouveaux renseignements. Ceux que le Journal des Débats renferme, et qui viennent d’être lus à la tribune, ne m’étaient pas connus autrement que par la publication que plusieurs journaux en ont faite. J’attends les renseignements qui ont été demandés pour pouvoir donner plus de détails à la Chambre.
Mais, pour le fait en lui-même, le Gouvernement le désapprouve hautement.
Je répète que le Gouvernement le désapprouve hautement; et il a déjà écrit dans ce sens au Gouverneur général de l’Algérie, en lui demandant de plus amples éclaircissements, afin d’apprécier les suites à y donner. »

Le comte de Montalembert prit la parole :
« Un mot seulement. J’avoue que, quant à mon impression personnelle, et je demande pardon à la Chambre de l’exprimer devant elle, le mot de désapprouver, dont vient de se servir M. le Maréchal, est trop faible pour un attentat pareil. Il faut le répudier avec horreur, pour l’honneur de la France. Je vous conjure, Messieurs, de réfléchir à l’effet qu’une pareille nouvelle va produire en Angleterre, hors de France, et je vous demande si, dans la seule Chambre qui est encore en séance, il ne doit pas y avoir un sentiment unanime d’horreur contre un attentat pareil.

A quoi, le ministre de la Guerre répondit en guise de conclusion :
« Si l’expression de désapprobation que j’ai employée au sujet du fait dont il est question est insuffisante, j’ajoute que je le déplore. »

La rédaction Babzman

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Vidéo: Explosion de la conduite d’eau principale de la ville de Bir Khadem

Mon, 06/18/2018 - 15:02

La conduite d’eau principale de la ville de Bir Khadem a explosé, suite à la destruction partielle de la route.

Un incident qui a engendré des embouteillages remarquables, suite à cela la route a du être déviée.

Le SEAAL s’est rendu sur place afin de résoudre ce problème, qui dérange les habitants ainsi que les automobilistes.

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Textile : Tayal effectue sa première exportation de produits semi-finis

Mon, 06/18/2018 - 14:59

Le complexe algéro-turc des textiles « Tayal », dont la première usine est entrée en production en mars dernier, vient d’accomplir avec succès sa première opération d’exportation de produits semi-finisvers la Turquie.

Il s’agit d’une livraison de 25 tonnes, par deux conteneurs, de filés coton numéro métrique 50/1,réalisée le 15 juin 2018 à partir du port d’Oran.

Cette opération d’exportation sera renforcée très prochainement par d’autres opérations, en fonction de la montée en cadence de la production de ce complexe et des excédents dégagées sur les ventes sur le marché national.

Implanté à Relizane sur une superficie de 250 hectares, le pôle industriel des textiles « Tayal » est le fruit d’un partenariat entre un des leaders du textile en Turquie « Taypa » et les sociétés algériennes publiques : le groupe Confection et Habillement « C&H », l’Algérienne des Textiles « Texalg » et la SNTA.

Ce projet d’envergure porte , dans une première phase, sur la réalisation de 8 usines intégrées spécialisées dans la production de textile (chemises, pantalons jeans, articles de bonneterie, finissage de tissus…) et d’une école de formation dans les métiers du textile avec des prévisions de production annuelle de 44 millions de mètres linéaires pour le tissage, de 12.200 de tonnes pour la filature et de 30 millions de pièces pour différents produits notamment les pantalons, les tricots et les chemises.Selon les mêmes prévisions,60% de la production de ce complexe sera destiné à l’export.

L’usine de filature de Tayal a déjà démarré sa production le 15 mars 2018 avec une capacité initiale de production de 30 millions de mètres par an.

La deuxième phaseportera sur la réalisation de 10 unités de production de fibres synthétiques (matière première de tissus), de linges de maison et de tissus techniques.

D’un coût global de 170 milliards de DA, ce projet pourrait créer jusqu’à 25.000 postes d’emplois à partir de 2020, date de la finalisation totale du complexe.

Ces quantités vont accroitre les capacités du secteur de la manufacture en Algérie, notamment celui des tissus, de la confection et de l’habillement afin de couvrir les besoins du marché national et d’aller vers l’exportation.

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Incendie dans un parking à étages en construction: Le pire évité de justesse à Medina Djedida

Mon, 06/18/2018 - 14:59

Par J. B.

Le pire a été évité avant-hier lorsque un parking à étages en cours de construction au marché populaire de Medina Djedida a pris feu. Selon la Protection civile, le feu s’est déclaré vers 14 h. Les flammes dont l’origine n’a pas encore été identifiée ont détérioré la façade extérieure de ce garage de 6 étages. Heureusement que le sinistre s’est produit le 2e jour de l’Aïd, ce marché très fréquenté était vide et aucun blessé n’est à déplorer. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet incendie.

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Cultiver des aliments dans le Sahara algérien grâce au fourrage vert hydroponique

Mon, 06/18/2018 - 14:55

Le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a augmenté en Afrique en raison des conditions climatiques défavorables et les conflits de l’insécurité dans la région.

Pour combattre ce phénomène, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a donc fait installer des unités de production de fourrage dans les camps des réfugiés sahraouis en Algérie.

Que ce soit pour nourrir du bétail ou des populations en manque d’aliments, le désert ne semble pas a priori le lieu idéal pour développer le secteur de l’agriculture. Mais c’est précisément là où une telle activité est peut-être le plus nécessaire. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le nombre de cas de sous-alimentation chronique en Afrique est passé de 20,8% en 2015 à 22,7% en 2016, touchant 224 millions de personnes dans le continent. Dans les camps de réfugiés du Sahara occidental, qui abritent plus de 173 000 personnes ayant fui le territoire en dispute il y a 35 ans, la situation est encore plus alarmante : le taux de malnutrition arrive à 40% et touche surtout les enfants, selon le Croissant Rouge.

Un Projet bénéfique

Dans une volonté de combattre ces chiffres, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a fait installer des unités de production de fourrage dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, en utilisant l’agriculture hydroponique, un type de culture réalisée sur un sol naturellement neutre et inerte, tel que le sable. La technique permet aux animaux, dans des régions peu fertiles et désertiques, de se nourrir de fourrage frais sans recourir aux engrais, en utilisant uniquement de l’eau.

CULTIVER DANS LE DÉSERT

L’idée qui a germé dans la tête d’un ingénieur Sahraoui, Taleb Brahim, a été prise à bras le corps par l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU, qui a cherché les financements nécessaires au lancement du projet dont bénéficient actuellement quelque 300 familles installées dans les camps. Résident lui même des camps, Brahim avait présenté son projet dénommé « Cultiver dans le désert » au WFP Innovation Accelerator boot camp du PAM à Munich en 2017, où il a remporté le 1er choix du jury.

Utilisant de l’orge, disponible localement, les familles sahraouies destinataires du programme se servent de bacs pour voir pousser au bout d’une semaine les plantes utilisées pour nourrir le bétail. Pour faire face à la chaleur, ces équipements sont installés soit dans des conteneurs, soit dans des serres ou encore à l’intérieur des constructions en briques de terre. Les effets sur le bétail sont évidents : la production laitière s’est améliorée autant en qualité qu’en quantité et la mortalité des chevreaux et des chevrettes s’est réduite drastiquement, selon un rapport des Nations unies en Algérie.

LE PAM VEUT DONNER DES OPPORTUNITÉS POUR LA CRÉATION D’EMPLOI EN ALGÉRIE

« Le PAM veut améliorer la sécurité alimentaire des ménages et leur donner un meilleur accès à la viande et au lait de chèvre. Notre objectif aussi est de leur donner des opportunités pour la création de l’emploi », précise Romain Sirois, représentant du PAM en Algérie. L’organisme, qui a signé un contrat avec l’entreprise algérienne Agro Solution, a fait installer des unités conteneurisées, en plus de celles fabriquées sur place, afin de produire du fourrage en grande quantité.

« L’unité conteneurisée peut produire jusqu’à 100 kg de fourrage vert par jour, ce qui est suffisant pour nourrir une vingtaine de chèvres alors que l’unité fabriquée localement en produit 60 kg », explique Sirois. Une cinquantaine d’unités plus petites, capables de produire jusqu’à 15 kg de fourrage par jour chacune (soit la nourriture de cinq chèvres) ont été mises à disposition des familles pendant la phase pilote du programme, en partenariat avec l’ONG Oxfam, en 2017.

LA PRODUCTION EST SUFFISANTE APRÈS UNE SEMAINE

« Le choix pour moi s’est porté sur une petite unité suffisante pour mes chèvres ; quelques bacs et de l’orge. J’étais formée sur le projet. La production est suffisante après une semaine, dix de jours. Mes cinq chèvres se portent mieux », raconte une des femmes sahraouies bénéficiaires du programme.

Programme alimentaire mondial des Nations Unies

À l’heure actuelle, Agro Solution est en train de produire 170 unités supplémentaires qui devraient être opérationnelles en septembre prochain. « On devrait toucher 220 familles à la fin de la mise à échelle. Mais avec une population de 173 600 réfugiés dans les cinq camps, il y a du potentiel pour développer le projet », affirme le représentant du PAM, ajoutant que le renforcement du programme est conditionné à la réception de financement supplémentaire, puisque chaque unité familiale coûte 250 dollars et chaque unité conteneurisée coûte 25 000 dollars.

UNE EXPÉRIENCE POUR PERMETTRE À D’AUTRES POPULATIONS DE BÉNÉFICIER

Parmi les donations déjà reçues pour ce projet, le PAM compte avec celles faites par le gouvernement allemand via le Centre d’innovation de Munich et par l’ambassade du Canada à Alger. Une large contribution des Etats-Unis permettra de lancer la prochaine phase du programme. « Tout en maintenant un bon niveau de production, on a réussi à réduire le coût. On est actuellement en discussion avec Agro Solution pour produire des unités (familiales) encore moins couteuses, soit à USD 150 l’unité », précise Sirois.

Le projet, qui bénéficie du soutien de la population sahraoui, devrait être reproduit dans les pays du Sahel. « On a eu une visite d’un représentant du Tchad, et Oxfam est en discussion pour essayer de voir si le projet pourrait être répliqué au Mali et au Niger. C’est très intéressant pour nous, on se sert de l’expérience pour permettre à d’autres populations de bénéficier de la même technologie », se réjouit le représentant onusien.

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IRB Sougueur: Mohamed Benhalima pose ses conditions

Mon, 06/18/2018 - 14:50

Par Kamel Lezoul,

Le président démissionnaire de la saison écoulée Mohamed Benhalima, cité dans un article intitulé « un club victime de l’indifférence », se défend et a tenu à apporter des précisions : « c’est vrai que je n’ai pas tenu mes promesses faites à maintes reprises aux joueurs, et ceci pour la simple raison que je n’ai pas voulu m’aventurer dans l’inconnu. En d’autres termes, je n’ai pas mis la main à la poche pour un club qui a toujours le compte bancaire bloqué.

Or, tout le monde sait que le club est criblé de dettes. De ce fait, je n’ai pas de garantie pour mon argent. Avec les autorités locales et de wilaya, j’ai tout tenté pour trouver une issue adéquate. Malheureusement, rien n’a été fait, et je me suis retrouvé seul à me battre. Ce qui est fait est fait, à présent, il faut trouver des solutions à ce problème de dettes, et je souhaite de tout cœur que les autorités locales et de wilaya prennent carrément ce problème en charge, en épongeant les dettes. Je répète encore une fois et officiellement que je suis prêt à revenir et à prendre les destinées du club, en mettant deux milliards de centimes sur la table, à la seule condition bien sûr que les dettes soient totalement épongées. Personne n’ignore que le football ne peut fonctionner sans le nerf de la guerre », conclura le président démissionnaire.

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TIKEN JAH FAKOLY à Alger le 28 juin 2018 à partir de 20h30 au Théâtre de Verdure.

Mon, 06/18/2018 - 14:48

Une première en Algérie pour TIKEN JAH FAKOLY, artiste ivoirien mondialement connu, auteur-compositeur-interprète, TIKEN le héros du reggae est notamment connu pour ses engagements en faveur de l’éducation, il milite activement pour l’amélioration des conditions de vie en Afrique.

La vente des billets se fera au niveau du 48 ALGER LIBRAIRE L’ARBRE A DIRES, SIDI YAHIA au prix de 2 000 DA le ticket disponible tous les jours de 11h à 19h (sauf le vendredi).

Le 28 juin 2018 à partir de 20h30 à Alger, le Théâtre de Verdure, Laadli Flici, accueillera pour la première fois le héros du reggae africain TIKEN JAH FAKOLY, avec en première partie DJAMIL GHOULI, alias « Djam », ex leader du groupe Djmawi Africa.

 TIKEN JAH FAKOLY, de son vrai nom Moussa Doumbia Fakoly est considéré comme le héros du reggae moderne et une icône de la musique africaine, il a prévu une escale lors de sa tournée en Algérie et cela le 28 juin 2018 à partir de 20h30 au Théâtre de Verdure.

Avec plus de vingt ans de carrière dans la musique, il a commencé par conquérir son pays natal qui est la Côte d’Ivoire avant de monter au niveau international où il a collaboré avec d’importants artistes tels que Zebda, Steel Pulse ou encore Akon.

Cet artiste est connu pour sa musique qui reflète ses engagements personnels et qui appelle à la liberté et au changement, c’est une sorte de porte-parole de l’Afrique toute entière, sa musique est surtout destinée à éveiller les consciences en dénonçant les injustices commises à l’égard des peuples africains et à travers ses chansons il est aussi engagé pour l’éducation et la jeunesse africaine.

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