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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 3 days 12 hours ago

Sidi-Bel-Abbès: 2 mandats de dépôt dans l’affaire des psychotropes saisis à Aïn-el-Berd

Wed, 07/11/2018 - 16:01

Les éléments relevant de la Sûreté de la localité de Aïn-el-Berd ont, suite à des informations, mis dans leur visée un individu qui activait dans le trafic de stupéfiants.
Ces derniers n’ont pas mis longtemps pour l’épingler alors qu’il écoulait ce produit nocif en pleine rue. L’interrogeant, la police a réussi à identifier deux autres comparses. A l’issue des perquisitions de leurs domiciles respectifs, les policiers ont saisi 755 comprimés psychotropes, 46 millions de centimes et des armes prohibées.
Présentés devant le procureur de la république de Sfisef dans la journée de lundi, deux d’entre eux ont été écroués et un autre a bénéficié de la liberté provisoire.
A. M.

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Blida: Effondrement partiel d’un immeuble en plein centre-ville

Wed, 07/11/2018 - 15:54

Un vétuste immeuble constitué d’un rez-de-chaussée et de deux étages, situé à la rue Zidoune-Mustapha, en plein cœur de Blida, s’est effondré, lundi dernier, vers 17h30.
Toute la cage d’escalier ainsi qu’un pan du mur de soutien se sont affaissés. Neuf familles qui y habitent ont eu la vie saine et sauve à l’exception d’une personne qui a été légèrement blessée.
Lors de leur intervention, les éléments de la Protection civile ont dû employer les gros moyens pour secourir 10 personnes dont trois vieilles femmes et 7 enfants qui sont restés emprisonnés dans leurs appartements situés aux étages supérieurs. Il fallut plus d’une heure pour que les secouristes puissent dégager ces derniers car le danger de voir tout l’immeuble s’effondrer était présent.
Les habitants de cet immeuble ont été pris en charge par les services de l’APC.
Il est à noter que 50 immeubles vétustes sont recensés à Blida et sont habités malgré la mention danger dont ils ont fait l’objet par les services concernés.
M. B.

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Bordj-Émir-Khaled (Aïn Defla): Encore une noyade dans un bassin d’irrigation

Wed, 07/11/2018 - 15:54

Hier, aux environs de 11h du matin, un jeune homme âgé de 32 ans s’est noyé dans un bassin d’irrigation situé dans un hameau dans la fraction des Kouassah, à quelque 9 km à l’ouest du chef-lieu de la commune Bordj-Emir-Khaled en allant vers Djelida.
Selon des informations locales, le jeune homme serait un handicapé moteur. Dans quelles circonstances s’est-il noyé ? Il appartient à la brigade locale de la gendarmerie qui a ouvert une enquête de les déterminer.
Le défunt a été repêché par les spécialistes de la Protection civile de l’Unité principale de Aïn Defla et sa dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital de Khemis-Miliana.
A noter qu’il s’agit de la 60e intervention cette année de l’équipe de nageurs de la Protection civile à l’issue desquelles deux personnes ont pu être sauvées tandis que 5 autres ont péri noyées dans des plans d’eau principalement durant la période estivale par des temps de canicule.

Khemis Miliana
Un sexagénaire meurt électrocuté

Hier, vers 13h 30, un homme âgé de 60 ans qui se trouvait sur la terrasse de son habitation sise Hay-Cherchali, à proximité du pont de chemin de Fer qui enjambe la R N 4 B, en contact d’un câble électrique, reçut une décharge de courant qui l’a foudroyé, le tuant sur le coup.
Sa dépouille a été évacuée à la morgue de l’hôpital de la ville.
Karim O.

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Beni-Saf : 16 harraga, dont 2 femmes et une fillette de 5 ans, interceptés

Wed, 07/11/2018 - 15:52

par R.N.

Les éléments des gardes-côtes relevant du groupement territorial de Beni-Saf, dans la wilaya d’Aïn Temouchent, ont intercepté hier en mer, 16 candidats à l’émigration clandestine dont deux femmes et une fillette de 5 ans, a-t-on appris de ce corps constitué.

L’opération a été menée au cours d’une patrouille qui a permis de repérer l’embarcation pneumatique dans une zone située à 20 miles au nord des côtes de Beni-Saf.

Les 16 candidats à l’émigration clandestine qui ont tenté de rejoindre les rives espagnoles, sont originaires de la wilaya d’Oran et parmi eux se trouvaient deux femmes et une fillette de 5 ans, a-t-on indiqué. Les mis en cause ont été débarqués au port de Beni-Saf et doivent être présentés devant la justice. L’embarcation pneumatique et un moteur de 40 CV ont été saisis, ont précisé les mêmes sources.

Il s’agit de la deuxième affaire du genre en l’espace de 24 heures. Les gardes-côtes du port de Bouzedjar, dans la même wilaya, ont intercepté lundi, une embarcation pneumatique à bord de laquelle se trouvaient 18 personnes tentant de rejoindre clandestinement les côtes espagnoles.

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50 années et 18 millions de ventes: la success-story du Toyota Hilux

Wed, 07/11/2018 - 15:45

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, le Toyota Hilux s’offre deux nouvelles séries spéciales exclusives. Un site internet dédié a par ailleurs été lancé afin de retracer son histoire.
Lancé pour la toute première fois en 1968, le Toyota Hilux a décidé de célébrer son cinquantième anniversaire comme il se doit, en lançant non pas une, mais bien deux séries limitées exclusives. Baptisées Black Edition et Chrome Edition, ces deux versions seront difficiles à trouver et deviendront peut-être un jour collector, puisqu’elles sont chacune limitée à seulement cinquante exemplaires. Basées sur la finition haut de gamme Lounge, ces déclinaisons sont notamment équipées d’une boîte automatique, de la transmission intégrale, ainsi que d’une cabine double, et sont toutes deux affichées à partir de 46 990 € sur les marchés européens. Le Toyota Hilux Black Edition se distingue par des détails noirs, ainsi qu’une teinte de carrosserie Gris Acier métallisé, tandis que la version Chrome Edition est  reconnaissable à ses éléments chromés, assortis d’une peinture noire. Notons par ailleurs le logo 50e anniversaire sur les montants de portes à l’extérieur, ainsi que la plaque numérotée apposée sur la planche de bord. Le reste des équipements demeure, quant à lui, identique à la version Lounge de série, tout comme le moteur diesel 2,4 litres de 150 chevaux.
Véritable success-story depuis sa sortie, le Toyota Hilux s’est écoulé à plus de 18 millions d’exemplaires durant ses cinquante ans de carrière, soit huit générations au total et est vendu sur 180 marchés. En plus des deux séries spéciales, Toyota lance également un site dédié à l’occasion des cinquante ans de son Hilux. Riche en photos et vidéos, il retrace toute l’histoire du célèbre pick-up depuis sa création. Ayant notamment pris part au Dakar, le baroudeur a notamment été rendu célèbre par l’émission britannique Top Gear, qui a su prouver sa robustesse en tentant à plusieurs reprises de le détruire, en vain.

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Lancée officiellement hier: Une colonne forestière mobile opérationnelle à Bouira

Wed, 07/11/2018 - 15:42

C’est hier que le coup d’envoi officiel de la colonne mobile forestière a été donné par le DG des forêts, M. Ali Mahmoudi, à partir de Bouira, en présence du wali de Bouira, du directeur de la Protection civile et des autorités militaires et civiles, au niveau du parking de la forêt récréative d’Errich où des dizaines d’engins et autres matériels appartenant à cette colonne forestière mais également ceux de la Protection civile ont été exposés.
Sur place, le nouveau DG des forêts a insisté sur l’impératif d’efficacité concernant ces cinq colonnes mobiles forestières que la Direction des forêts a installées pour la première fois au niveau de cinq régions du pays : Tlemcen, Relizane, Bouira, Béjaïa et Tarf. M. Ali Mahmoudi a rappelé, lors du lancement de cette colonne mobile à Bouira, après avoir inspecté le matériel mobilisé, à savoir huit véhicules très bien équipés pour les premières interventions d’un feu de forêt, que «celles-ci travailleront en étroite collaboration avec les colonnes mobiles de la Protection civile qui sont installées entre le 1er juin au 31 octobre de chaque année, et serviront d’appoint et de premières interventions dans la lutte contre les feux de forêt».
Rappelons que cette colonne mobile forestière est composée de huit véhicules modernes et tout-terrain, équipés d’une citerne et d’un équipement de pompe et de jet d’eau pour pouvoir intervenir dans les premiers instants de déclaration d’un foyer. D’ailleurs, concernant l’efficacité de ces interventions, M. Ali Mahmoudi a rappelé qu’«en moyenne, sur 500 incendies déclarés, près de 200 feux sont généralement maîtrisés dès les premiers moments, et cela, grâce à ces interventions rapides après leur signalement par des vigies». Ces derniers sont soit permanents, soit des saisonniers recrutés pendant la saison estivale le plus souvent parmi les étudiants.
Toujours au sujet de l’efficacité des interventions des équipes des Directions des forêts et celles de la Protection civile, le DG des forêts rappellera le feu de forêt qui s’est déclaré l’année dernière au niveau de la wilaya d’El-Tarf et qui était venu depuis la Tunisie et qui a décimé quelque 19 000 hectares de surface forestière du pays.
Le DG des forêts dira que «pour la première fois, des hélicoptères bombardiers ont été utilisés et cela a été concluant puisque le feu a été maîtrisé avant qu’il n’atteigne les wilayas de Skikda et Jijel où des pertes énormes ont été enregistrées». «Une expérience qui sera appelée à être renouvelée à chaque fois que le besoin se fera sentir, et cela, toujours en étroite collaboration avec la DG de la Protection civile», dira-t-il. Cela étant, notons que le DG des forêts insistera sur le facteur sensibilisation et implication de la population dans la lutte contre les incendies de forêt surtout pour cette année où le couvert végétal est très important avec le prolongement des pluies jusqu’au mois de juin et la formation d’une couche importante d’herbes, l’un des facteurs de déclenchement des feux de forêt.
Par ailleurs, et au sujet de l’apport économique des forêts, notamment le liège, M. Ali Mahmoudi rappellera que l’Algérie, qui occupe la 3e place mondiale après le Portugal et l’Espagne, produit en moyenne quelque 120 000 quintaux de liège mais que, à cause des incendies de forêt, certaines années comme en 2017, cette quantité a chuté jusqu’à 50 000 quintaux et que pour cette année, il est attendu une quantité de 90 000 quintaux. Des quantités partagées entre le groupe de génie rural ou le RGR et les privés et dont le chiffre d’affaires en devises représente quelque 4 millions $ pour le RGR et un peu plus de 12 millions $ pour le privé. C’est dire que le liège est l’un des produits auquel la Direction des forêts attache une grande importance avec la préservation des espaces existants d’abord, ensuite l’extension avec de nouvelles plantations.
Notons, enfin, que lors d’un point de presse improvisé sur place au niveau de cette forêt récréative d’Errich qui n’est pas encore aménagée et dont il rappellera les textes qui régissent ce genre d’espaces dont les investisseurs sont tenus de respecter les cahiers des charges, M. Ali Mahmoudi reviendra sur les défrichements anarchiques et l’implantation des oliviers par des individus qui essaient de s’accaparer ces espaces forestiers pour créer de nouvelles exploitations agricoles. Le DG des forêts dira que le domaine public forestier sera protégé avec les lois de la République et que tout espace illégalement défriché sera récupéré et reboisé par des espèces forestières qui répondent le mieux au lieu et au sol.
Y. Y.

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Boris Johnson, ministre des AE et David Davis, ministre du Brexit, quittent le gouvernement britannique: Theresa May entre le marteau et l’enclume

Wed, 07/11/2018 - 10:54

Par Chaabane Bensaci.

La plupart des députés conservateurs savent bien qu’en sabordant le gouvernement de Theresa May, le problème ne serait pas résolu pour autant et que son successeur se retrouvera confronté au même dilemme.

Le ministre du Brexit, David Davis, et celui des Affaires étrangères, Boris Johnson, tous deux partisans actifs d’une rupture radicale des liens avec l’Union européenne, ont quitté le navire gouvernemental conduit par Thérésa May à qui ils reprochent de trop nombreuses concessions pour satisfaire Bruxelles. La Première ministre britannique, Theresa May, lors de la réunion de son cabinet hier, s’est néanmoins montrée résolue à tenir la barre du pouvoir, quitte à affronter la menace de plus en plus probante d’un vote de défiance, résultant de la démission des deux poids lourds de son gouvernement en désaccord avec son approche du Brexit.
Plusieurs semaines durant, il a été question du désaccord entre David Davis et Theresa May sur la question, avant que, lundi dernier, les évènements ne se bousculent avec la démission du ministre en charge du Brexit suivie aussitôt par celle du MAE britannique. L’un comme l’autre ont justifié dans des déclarations à la presse une décision rendue inévitable par la conduite du Royaume Uni sur la voie d’un Brexit édulcoré, synonyme selon eux d’une forme de colonisation exercée par l’Union européenne.
Presque aussitôt, Mme Theresa May a pourvu à leur remplacement, histoire de montrer que ces départs n’auront aucune incidence sur le cap tracé malgré les bourrasques de ces derniers jours. C’est faire abstraction, cependant, de la menace qui plane au sein du parti où un vote de défiance pourrait intervenir à n’importe quel moment et placer le gouvernement qu’elle conduit dans une posture fâcheuse! Selon les statuts de la formation, il faudrait un minimum de 48 députés pour saisir le Comité 1922, responsable de l’organisation interne des Tories et du déclenchement d’un vote de défiance. Il suffirait ensuite que 159 députés conservateurs -sur les 316 que compte le Parlement – se prononcent en faveur de la défiance pour que tombe la cheffe du gouvernement. On en est encore loin, c’est certain mais le marasme est tel que des voix de plus en plus nombreuses adhèrent à la critique portée par Davis et Johnson. De fait, les partisans du Brexit pur et dur sont peu nombreux au sein du Parlement, en dépit du tapage médiatique qu’ils orchestrent, et Theresa May peut encore dormir sereinement avant que ses adversaires ne puissent entraîner dans leur sillage la Chambre des communes. Il n’en demeure pas moins que d’autres démissions au sein du gouvernement auraient des conséquences dramatiques. L’hypothèse, volontiers brandie par les Brexiters, reste pour l’instant du domaine des suppositions. La plupart des députés conservateurs savent bien qu’en sabordant le gouvernement de Theresa May, le problème ne serait pas résolu pour autant et que son successeur se retrouvera confronté au même dilemme, face aux mêmes choix problématiques et aux mêmes tiraillements. C’est pourquoi l’aile dure, incarnée par Davis et Johnson, préférera jouer une partition autre, accompagnant Theresa May jusqu’à la concrétisation finale du Brexit pour tenter de la saborder, ensuite. La journée «chaotique» de lundi dernier, selon les journaux britanniques, a accru les tensions et les inquiétudes quant au risque de déstabilisation du gouvernement et peut-être même du pays qui, quoiqu’il arrive, aura quitter l’Union européenne dans moins de neuf mois.
C’est dans une semaine qu’aura lieu la reprise des négociations difficiles entre britanniques et européens à ce sujet mais il semble que l’accord sur les conditions du retrait britannique soit encore difficile à obtenir, sans compter le fait qu’il doit être assorti d’un plan régissant les futures relations commerciales à soumettre au sommet de l’UE en octobre prochain. Un des proches de Theresa May a sonné l’alarme dans The Sun, clamant que la tentative de déstabilisation de la cheffe du gouvernement était en réalité une tentative du Brexit lui-même. Et de crier: «Préparez-vous à une sortie sans accord!». Il n’a pas complètement tort si l’on en juge par les multiples rendez-vous internationaux que Boris Johnson avait devant lui. Outre le sommet de l’Otan à Bruxelles aujourd’hui et demain, il y a la visite officielle du président américain Donald Trump à Londres à partir de jeudi. Son remplaçant est le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, 51 ans, partisan du maintien du Royaume-Uni dans l’UE en 2016 puis rallié aux pro-Brexit un an plus tard. Pour Hunt, le moment est venu de montrer que le Royaume-Uni reste une «voix forte, confiante dans le monde». Quant au ministre chargé du Brexit, David Davis, il a cédé la place à Dominic Raab, un eurosceptique de 44 ans. Commentant la démission de Boris Johnson, le Kremlin a affirmé hier «espérer une éclaircie politique», l’apport de Johnson à l’amélioration des relations entre Moscou et Londres ayant été «très modeste».

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Contre le terrorisme et la criminalité transnationale: L’ONU assure le Niger de son soutien

Wed, 07/11/2018 - 10:51

La sous-secrétaire générale de l’ONU a saisi l’occasion pour notifier les objectifs visés par la délégation onusienne et réaffirmer son engagement à accompagner les autorités nigériennes dans cette lutte constante contre les forces du mal, notamment au niveau du G5-Sahel.

Une délégation des Nation-Unies en charge de lutter contre le terrorisme a réaffirmé l’engagement de l’institution qu’elle représente à aider le Niger dans sa lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, au cours d’une rencontre hier à Niamey avec les autorités nigériennes. Durant trois jours, la délégation onusienne conduite par la sous-secrétaire générale de l’ONU, Michèle Coninsx et les acteurs nigériens concernés par la question sécuritaire, sous la présidence du ministre d’Etat nigérien de la l’Intérieur et de la Sécurité publique Bazoum Mohamed vont échanger des points de vue afin de combattre ensemble les menaces contre l’intégrité de la zone sahélienne, particulièrement le Niger. Les discussions s’inscrivent, selon leurs initiateurs, dans le cadre des résolutions prises par le Conseil de sécurité des Nations Unies afin d’engager les Etats à combattre les réseaux d’approvisionnement des groupes terroristes. La sous-secrétaire générale de l’ONU a saisi l’occasion pour notifier les objectifs visés à travers la visite de la délégation onusienne et réaffirmer son engagement à accompagner les autorités nigériennes dans cette lutte constante contre les forces du mal, notamment au niveau du G5-Sahel. Il s’agit pour l’ONU, selon la chef de la délégation, de savoir, dans la zone sahélienne, et spécifiquement au Niger, la nature exacte de la menace, les défis liés à cette menace, ainsi que les réponses, pour pouvoir apporter son aide. Le ministre nigérien Bazoum Mohamed a rappelé le contexte actuel dans la bande sahélo-saharienne marqué depuis quelques années par des «bouleversements profonds et douloureux de la sécurité». En effet, depuis notamment la désintégration de l’Etat en Libye en 2011 et l’accélération de la déstabilisation dans le nord du Mali en 2012, «le Niger de par sa position charnière dans cet espace se trouve au confluent des défis sécuritaires majeurs caractérisés par le terrorisme et la criminalité transnationale», a indiqué le chef de la délégation onusienne.
«L’implication entre ces deux phénomènes a permis l’établissement de sanctuaires au profit de groupes criminels. C’est le cas notamment des zones frontalières entre le Niger et la Libye, entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso et dans le bassin du lac Tchad que le Niger a en partage avec le Nigeria, le Tchad et le Cameroun», a ajouté Bazoum Mohamed.
Au centre de ces trois foyers de tension et de menaces graves de part leur nature et soutenues malheureusement dans le temps, le Niger s’est forcé de trouver des solutions indispensables pour sa sécurité et sa stabilité, a-t-il rassuré. Il a profité de cette occasion pour saluer la communauté internationale, les pays amis et les partenaires techniques et financiers pour leur soutien à la lutte contre le terrorisme.

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Au coeur du mondial: Infantino, premier grand gagnant

Wed, 07/11/2018 - 10:47

Par Mohamed Benhamla.

Avant le coup d’envoi de la Coupe du monde, la première sous les commandes du Suisse Gianni Infantino à la tête de la toute-puissante FIFA, les craintes étaient très grandes. Entre l’introduction pour la première fois de la technologique de l’arbitrage vidéo (VAR), le hooliganisme et les conflits politiques entre certains pays, dont les sélections y participent, le défi était très grand à relever pour Infantino. Au final, tout s’est passé, jusque-là, à merveille, et l’Italo-Suisse demeure, de par les avis unanimes, le premier grand gagnant du tournoi, avant même que le successeur de l’Allemagne au palmarès soit connu. L’organisation a été si parfaite et irréprochable que l’ancien secrétaire général de l’UEFA a pris du plaisir à faire l’éloge «du plus grand pays du monde», saluant le travail acharné des organisateurs pour que cette Coupe du monde soit «la plus belle». «Le virus du football a contaminé le corps de chaque citoyen russe dans tout le pays», a-t-il dit, saluant au passage «les policiers souriants sur la place Rouge».
Hooliganisme? «Lorsqu’on vient ici (…) que l’on rencontre les gens dans la rue et que l’on voit Moscou dans sa beauté incroyable (…), cela montre que toutes les peurs que certains tentaient d’attiser avec cette Coupe du monde, non seulement ne se sont pas réalisées, mais cela a été l’exact opposé», a dit Infantino. La grande polémique a été surtout celle de la VAR, avec des contestations à la pelle de la part de sélections qui se sont senties «lésées» par les décisions de l’homme en noir. Et Infantino, polyglotte jonglant avec cinq langues, a fait appel à un expert avéré en la matière, Pierluigi Collina. Preuves à l’appui, le chauve transalpin a démontré que quelque 99% des décisions prises après recours à la VAR étaient «favorables», qualifiant cette technologie de «succès».
Ce fut un très bon exercice d’«auto-congratulation», certes, mais force est de constater qu’après l’intervention de Collina, les contestations concernant la VAR ont cessé et l’on n’en parle pas autant sur les plateaux TV, comme on le faisait auparavant. Ce fut une manière, de la part des responsables de la FIFA, d’adresser un message clair, net et précis aux différentes sélections, qu’il ne faudra pas se cacher derrière les arbitres pour justifier leurs échecs. Après la fin du Mondial, la FIFA fera son évaluation définitive pour décider si elle maintiendra ou pas cette technologie lors des prochaines échéances. Et au train où vont les choses, elle sera bel et bien maintenue.
Le premier responsable de l’instance mondiale, et sans le dire clairement, faisait des pieds et des mains pour que le football reste apolitique. En Russie, ce fut un objectif atteint, hormis quelques
«petits incidents», qui se comptent sur les doigts d’une seule main, comme les célébrations polémiques des Suisses Granit Khaka et Xherdan Shaqiri ou encore le message du Croate Domagoj Vida. Ceux qui sont venus en Russie, «un pays hospitalier et accueillant», repartiront avec les meilleurs sentiments et les meilleurs souvenirs. Et c’est Infantino qui est le plus heureux!

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À quelques heures de leur grand match: Les Croates ne ressentent aucune pression

Wed, 07/11/2018 - 10:45

«La plus grosse pression» c’était «avant le Danemark» en 8es de finale, mais avant la demi-finale contre l’Angleterre ce soir, la Croatie «se sent mieux», à en croire les propos de son attaquant Mario Mandzukic, dont les coéquipiers «profitent vraiment d’être à ce stade de la compétition».

Pour le Croate de la Juventus, «la plus grosse pression était avant le match contre le Danemark, là il y avait beaucoup de pression. On se sent mieux à ce stade, il y a un peu de pression mais on profite vraiment du fait d’être à ce stade de la Coupe du monde». Pour son coéquipier Andrej Kramaric, «on n’imaginait pas être à ce stade de la compétition» pendant la phase de poules «tout comme on n’imagine pas maintenant être en finale, on ne se focalise que sur le match qui vient», a encore déclaré le joueur d’Hoffenheim. Tout en reconnaissant que ce serait «une magnifique réussite de disputer une finale de Coupe du monde et on va faire tout ce qu’on peut pour essayer d’y parvenir».

L’Angleterre «affamée»
L’adversaire? «Je pense que l’Angleterre faisait partie des favoris dès le début de la compétition», explique Kramaric. «C’est une équipe jeune, affamée, sans super stars de cinéma international. Ce ne sera pas facile pour nous». «On les respecte beaucoup, on a une bonne opinion d’eux à la fois comme équipe et comme individualités», abonde Mandzukic. Interrogé sur la différence d’expérience entre les jeunes Anglais et les Croates, plus matures, Mandzukic a balayé l’argument. «Peut-être que nous avons plusieurs joueurs plus expérimentés, mais nous avons aussi de jeunes joueurs. C’est du 50-50 car les deux équipes ont mérité d’être en demi-finale. «Je pense que les deux équipes ont de l’expérience donc je ne pense pas que cela fera forcément une différence», complète Kramaric.

«Si Modric a le Ballon d’or…»
«Je connais Luka en sélection nationale mais aussi en club», Mandzukic ayant évolué une saison avec le N°10 chevelu au Dinamo Zagreb, en 2007-2008. «Il a travaillé très bien et très dur pour être à ce niveau, c’est notre capitaine, notre leader et nous le suivons. Et s’il gagne le Ballon d’or, il l’aura mérité.» Le grognard de la Juve a aussi rendu hommage à son sélectionneur Zlatko Dalic, «très accessible et très calme». «On croit en lui et, avec tout le staff technique, il est l’une des raisons du succès de la Croatie jusque-là dans cette compétition».

Des absents à l’entraînement
Lors du quart d’heure ouvert à la presse à l’issue de la conférence de presse, ils n’étaient que 19 à l’entraînement, 17 joueurs de champs et deux gardiens.
Les absents? Les deux joueurs touchés face à la Russie, le latéral droit de l’Atletico Madrid Sime Vrsaljko – qui pourrait être indisponible en demi-finale selon le quotidien espagnol Marca – et le gardien Danijel Subasic. Apparemment touché derrière la cuisse, le portier de Monaco avait pourtant tenu sa place pendant toute la prolongation contre la Russie, ainsi que lors de la séance de tirs au but victorieuse.
Il n’était en tout cas pas à l’entraînement à deux jours de la demi contre les Trois Lions.
Enfin, le défenseur de Liverpool Dejan Lovren manquait lui aussi à l’appel.

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Malgré une prestation décevante de l’argentine au mondial: Sampaoli maintenu à son poste

Wed, 07/11/2018 - 10:44

Avec l’Espagne et l’Allemagne, l’Argentine restera parmi les plus grandes déceptions de la Coupe du monde 2018.

Malgré le triste visage affiché par la sélection nationale au cours de la Coupe du monde, et l’élimination dès les 8es de finale contre la France (4-3), Jorge Sampaoli a été conforté au poste de sélectionneur de l’Argentine. Avec l’Espagne et l’Allemagne, l’Argentine restera parmi les plus grandes déceptions de la Coupe du monde 2018. La Furia Roja avait au moins l’excuse d’avoir changé de sélectionneur juste avant le début du tournoi, Julen Lopetegui ayant été évincé au profit de Fernando Hierro pour avoir signé avec le Real Madrid, mais les deux autres ne peuvent se cacher derrière une quelconque justification valable.
Depuis, Joachim Löw, qui avait prolongé avant la compétition, a été confirmé à son poste et sera chargé de reconstruire l’équipe qui avait remporté le Mondial il y a 4 ans avant de terminer dernier de la poule F, derrière la Suède, le Mexique et la Corée du Sud. Les Argentins ont eux poursuivi une triste série de rencontres assez insipides, qui avaient déjà failli coûter le voyage en Russie pendant la campagne des éliminatoires en Amérique du Sud.
Depuis sa prise de fonction à l’été 2017, en remplacement de Edgardo Bauza, Jorge Sampaoli n’avait suscité que très peu d’éloges de la part de la presse spécialisée au pays, et encore moins venant des supporters de l’Albiceleste. Ses schémas de jeu parfois improbables, avec Angel Di Maria latéral gauche par exemple, avaient suscité moult nterrogations. Les prestations de Nicolas Otamendi et consorts au cours du dernier Mondial n’avaient finalement levé aucun doute. Un nul (1-1) contre l’Islande et une petite humiliation face à la Croatie (3-0) avait poussé l’ancien coach du Séville FC à revenir à un système plus classique pour la «finale» face au Nigeria.
Avec quatre défenseurs, les Argentins étaient passés, pour tomber ensuite en 8es de finale au profit des Bleus de Didier Deschamps (3-4). Malgré cet échec, Jorge Sampaoli a été conforté dans ses fonctions par sa fédération, rapportent les médias locaux. L’AFA, à l’issue d’une rencontre avec le principal intéressé, a pris la décision de lui laisser les rênes de l’équipe nationale. Un nouveau chantier va donc débuter, sans Lucas Biglia et Javier Mascherano, qui ont annoncé leur retraite internationale, alors que Lionel Messi (31 ans) n’a lui pas encore communiqué son choix. Sous contrat jusqu’en 2022, le licenciement de Sampaoli aurait coûté près de 7 millions d’euros, ce qui a peut-être aussi fait pencher la balance en sa faveur. Et il faut dire par ailleurs que depuis Gerardo Martino, les dirigeants argentins semblent manquer d’idées ou de prétendants de qualité.

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Poterie, bijoux, tapis, racont’ars… »Tizi Ouzou renoue avec les festivals »

Wed, 07/11/2018 - 10:43

Par Aomar Mohellebi.

La wilaya de Tizi Ouzou renouera, dans une semaine, avec la saison des festivals. La majorité des daïras que compte la wilaya abritera un ou plusieurs festivals.

Ces derniers sont devenus désormais des rendez-vous annuels fixes et grandioses dans certains cas, grâce à la volonté dont est dotée la population locale. Une population qui ne lésine sur aucun effort pour conférer à ces festivals des dimensions parfois nationales. C’est le cas, entre autres, du festival de la poterie de Maâtkas, le festival du bijou d’Ath Yenni, le festival du tapis traditionnel d’Ath Hichem en plus bien sûr de l’incontournable festival Racont’arts. Ainsi, l’un des plus importants rendez-vous culturels dans la wilaya de Tizi Ouzou, prévu cet été, est sans doute la 8e édition du festival culturel local de la poterie de Maâtkas qui se tiendra du 25 au 29 juillet prochain. Il y a lieu de rappeler que, depuis que ce festival a été institutionnalisé officiellement par l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, il a pris une dimension beaucoup plus importante. Il est désormais régulièrement organisé sous l’égide du ministre de la Culture et sous le parrainage direct du wali. L’événement en question est organisé par plusieurs parties prenantes dont le commissariat du festival avec l’apport de la population locale, des comités de villages, de l’APW de Tizi Ouzou ainsi que des APC de Maâtkas et Souk El Thenine. Jusqu’à il y a quelques semaines, l’avenir de ce festival était incertain. Plusieurs voix ont laissé entendre qu’il allait être sacrifié dans le sillage des mesures d’austérité ayant touché de plein fouet le secteur de la culture. Finalement, il n’en est rien. Le festival de la poterie de Maâtkas est maintenu au grand bonheur aussi bien de la population de toute la daïra de Maâtkas, mais aussi de l’ensemble des artisans qui attendent cet événement avec impatience afin d’écouler leurs produits. Presque durant la même période, le chef-lieu de la daïra d’Ath Yanni abritera pour sa part la 15e édition de la Fête du bijou. Cette édition s’étalera jusqu’au 3 août.
Ce qui permettra à un maximum de citoyens de rendre visite aux différents stands de la fête. Cette édition se prépare depuis plus de trois mois sous la supervision du maire et de ses collaborateurs ainsi que des comités de villages et autres associations locales qui n’hésitent pas à retrousser les manches, chaque année, pour la réussite de cet événement. La fête du bijou permet aussi de faire sortir Ath Yenni de sa léthargie. Les organisateurs ont précisé que désormais, des efforts seront déployés afin d’aboutir vers le classement du bijou d’Ath Yenni comme patrimoine de l’humanité auprès de l’Unesco. Pour cette année, la fête du bijou d’Ath Yenni verra la participation de 150 artisans entre locaux et ceux qui viendront des autres wilaya du pays. Ces trois dernières années, la Fête du bijou d’Ath Yenni fait face à de nombreuses difficultés engendrées d’abord et avant tout par le déclin notable que connaît le métier d’artisan bijoutier. Celui-ci est devenu de moins en moins rentable pour une multitude de raisons. La principale reste la cherté de la matière première. A chaque fois qu’un ministre se rend à Ath Yenni pour l’inauguration de la Fête du bijou, il lance des promesses. Ces dernières s’avèrent quelques mois plus tard sans lendemain. C’est le cas d’ailleurs du mort-né projet du musée du bijou d’Ath Yenni, plusieurs fois promis par différents ministres, mais jamais réalisé. Par ailleurs, l’un des plus grands festivals populaires qu’abrite chaque année un village de la région, Racont’Art en l’occurrence aura lieu cet été au village Tiferdout, en Haute Kabylie du 19 au 26 juillet prochain. Selon les organisateurs, plus de 500 festivaliers-participants seront au rendez-vous dont des chanteurs, des musiciens, des photographes, des écrivains, des poètes, des hommes de théâtre, etc. Il s’agira de participants majoritairement algériens, qui viendront des quatre coins du pays, mais aussi de l’étranger. Ce festival est organisé par des citoyens bénévoles dont l’infatigable Hacène Metref avec d’autres figures culturelles dont l’artiste Denis Marinez, un fidèle de ces Racont’arts. Toujours au volet des festivals, qui foisonnent en été à Tizi Ouzou, il y a lieu de rappeler le rendez-vous avec le tapis d’Ath Hichem, la Fête de la robe kabyle, la Fête de la figue, «Assensou n Wzrou n Thour», la Fête du burnous et la liste est encore longue.

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Les plages de plus en plus dangereuses pour les baigneurs: Un plaisir ou une menace?

Wed, 07/11/2018 - 10:39

Par Kamel Boudjadi.

Dans son récent rapport, l’APW a demandé de relever le salaire des surveillants afin que le métier puisse attirer plus de jeunes.

La baignade qui est initialement un plaisir, peut devenir l’une des plus grandes sources de malheurs. Et, c’est ce qui risque d’arriver dans les prochaines années. Les statistiques sur les accidents et autres noyades donnent déjà un avant-goût de cette escalade de drames. Cette dégradation de la situation dans les plages qui ne dit pas encore son nom a à l’origine des causes objectives déjà signalées par les services de la Protection civile dans ses recommandations. La baignade devient de plus en plus dangereuse parce que d’abord, les moyens des surveillants de baignade ne leur permettent pas de faire leur travail avec une totale efficacité. Leurs capacités à réagir sont grandement dépendantes, donc entravées par la vétusté des moyens à leur disposition. D’ailleurs, afin de prendre de l’avance avant que cela ne devienne grave, la direction de ce corps réclame le renouvellement de ces matériels et son renforcement par des moyens plus modernes. Toujours parmi les causes relatives aux conditions de travail des surveillants de baignades et autres personnels en charge de la sécurité des estivants, l’on relève aussi le nombre insuffisant de leur effectif. Dans son récent rapport, l’APW a demandé de relever leur salaire afin que le métier puisse attirer plus de jeunes. Jusqu’à présent, leur nombre ne permet pas de veiller efficacement sur la sécurité des baigneurs. La troisième cause derrière cette situation est relative à l’organisation au niveau des plages. L’occupation anarchique et accentuée de l’espace par les parasols devient de plus en plus un danger pour les baigneurs. Etant nombreux, les locataires de parasols occupent le moindre centimètre de sable. Certains arrivent même à toucher l’eau. Cette occupation anarchique entrave le travail de surveillance en obstruant les voies d’accès à l’eau et la visibilité à même de surveiller de plus en plus d’espace. Cette occupation anarchique n’est pas uniquement signalée sur le sable. Un autre danger, et pas des moindres, guette le baigneur dans l’eau. L’utilisation trop rapprochée des engins à moteur par certains estivants est un très grand danger. D’ailleurs, rien qu’à Tigzirt, plusieurs accidents du genre ont survenu lors des saisons estivales passées faisant même des morts. Cependant, le problème le plus grave et qui ne semble pas retenir l’attention nécessaire, est relatif aux plages interdites. Jusqu’à aujourd’hui, les autorités et services concernés continuent de croire que la plage interdite est simplement interdite oubliant que même interdite c’est une plage. Donc, pour plusieurs raisons objectives, elle attire des baigneurs qui bravent l’interdit. L’interdiction dissuasive et les campagnes de sensibilisation ne semblent pas atteindre l’objectif. Preuve en est que la majeure partie des noyades survient sur les plages interdites et non surveillées. D’aucuns pensent que la solution est dans la mise en place d’une politique globale d’adaptation du maximum de ces espaces aux normes pour en faire des plages autorisées. Enfin, il convient de signaler que ce dernier point est un véritable problème national qui devra susciter l’attention la plus grande. Sur tout le littoral algérien, seules 398 plages sont autorisées sur un total de 610 plages. Le reste est interdit mais attire les estivants quand même.

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Ennahda menacée de disparition: La nébuleuse islamiste s’effrite

Wed, 07/11/2018 - 10:34

Par Hocine NEFFAH.

L’union Adala-Ennahda-Binaa est reléguée aux calendes grecques, la fusion d’Ennahda version Douibi n’a pas été suivie de concrétisation comme c’était le cas pour l’ancien transfuge du FC.

La crise au sein de la mouvance islamiste s’installe dans la durée, les coups qu’elle vient de subir lors des joutes électorales des législatives et les locales de l’année précédente semble avoir eu son effet de boomerang sur ce qu’elle traverse comme «enlisement» et déconfiture menaçant ainsi son existence en tant qu’entité politique comme c’est le cas pour le mouvement Ennahda qui se livre à une véritable «anthropophagie» et coups de couteaux en plein jour.
Le mouvement de Mohamed Douibi, le secrétaire général actuel d’Ennahda est dans une tourmente organique et politique qui renseigne sur la faillite de cette «nébuleuse» et l’impasse qui taraude ses promoteurs.
Plus d’une cinquantaine de membres de la direction nationale d’Ennahda demandent et exigent le départ sine die du secrétaire général Mohamed Douibi pour «permettre à la structure d’entreprendre une autre voie dans le sens du redressement du parti après la cassure à laquelle il assiste depuis deux ans», attestent les cadres de ce mouvement islamiste qui ont cure de cette situation et de la gestion «chaotique» du parti depuis que Mohamed Douibi est à la tête du mouvement.
La cinquantaine de membres de la direction nationale d’Ennahda qualifient le secrétaire général en place d’illégal dans la mesure où Mohamed Douibi a eu à recourir à des démarches organiques et des décisions en contradiction avec les textes qui régissent le fonctionnement du mouvement. Dans ce sens, les membres qui s’insurgent contre Douibi indiquent que «l’ensemble des décisions prises dernièrement, notamment la mise en place de la commission de préparation du congrès et la convocation de ce rendez-vous pour novembre prochain, sont illégales», note le communiqué rédigé par lesdits cadres qui demandent la démission du secrétaire général qui a consommé son mandat selon ses adversaires.
Douibi est dans de sales draps, surtout que pour la majorité de la direction nationale la ligne qui était censée être respectée par le dépositaire de la confiance en sa qualité de premier responsable du mouvement quant à l’accélération des rencontres et des contacts avec les deux autres partis islamistes, à savoir le Front pour la justice et le développement (FJD), de Abdallah Djaballah et le mouvement el Binaa pour sceller l’union entre ces trois variantes, n’a pas été réalisée à cause des tergiversations et des hésitations du secrétaire général Mohamed Douibi qui voulait selon certaines sources faire l’union et la fusion avec le Mouvement de la société pour la paix (MSP) en rééditant l’expérience de l’unité et la fusion entre le MSP et le front du changement présidé par un ancien transfuge du parti de Nahnah, Abdelmadjid Menasra en l’occurrence.
L’imbroglio est tel que la nébuleuse islamiste ne sait plus à quel saint se vouer à cause de ses tiraillements et de ses divisions profondes. L’union Adala-Ennahda-Binaa ne s’est pas réalisée, voire est reléguée aux calendes grecques, la fusion d’Ennahda version Douibi n’a pas eu le mérite de suivre le chemin de sa concrétisation comme c’était le cas pour l’ancien transfuge du FC.
La mouvance islamiste prouve s’il en est que la débâcle est bel et bien consommée, après avoir subi une véritable descente aux abysses après les échecs successifs qu’elle vient d’essuyer lors des rendez-vous électoraux de l’année précédente.
Le mouvement Ennahda s’est transformé en une véritable loque politique à mesure que la crise se fait exprimer de la manière la plus spectaculaire à cause d’absence d’organes exécutifs légitimes comme cela est signalé dans le dernier communiqué rédigé par la majorité des membres de la direction nationale de ce mouvement. Dans ce sillage, «les insurgés» d’Ennahda contre leur secrétaire général ont indiqué que «la démission des deux tiers des membres du bureau national rend les décisions prises durant toute cette période, nulles et non avenues, d’autant que le secrétaire général représente une institution qui n’a plus aucune existence», ont martelé les cadres de la direction nationale du mouvement.
Mohamed Douibi est accusé par la majorité de la direction nationale de faire dans la violation des prérogatives du conseil consultatif. C’est dire que le pourrissement a atteint son paroxysme et que le blocage présage une implosion certaine avec des conséquences néfastes.
Il s’agit d’un vrai syndrome qui s’empare de la mouvance islamiste en général et de la variante radicale en particulier.
Hormis le MSP qui fait prévaloir dans sa gestion la notion des institutions du parti comme critère d’alternance, les autres variantes, à l’image d’Ennahda font dans le despotisme et l’unilatéralisme et le pouvoir personnel. En tout cas, Ennahda, El Islah et le PLG sont issus de la même origine, ce sont le produit de la conception autoritaire et despotique de Abdallah Djaballah qui a montré ses déboires et ses limites.
D’ailleurs, ces pratiques se font vérifier à travers l’installation de la commission mixte pour accélérer la réunification et sceller le principe de l’union entre les trois mouvements en question, mais l’égoïsme était le maître-mot de tous les leaders de ces trois mouvements. Dans ce sillage, la majorité des signataires du communiqué où il est exigé la démission de Douibi souligne que «le secrétaire général actuel a tout fait pour saboter l’initiative rien que par égoïsme de vouloir rester aux commandes au détriment du projet», ont asséné les membres de la direction nationale d’El Ennahda.
La mouvance islamiste montre on ne peut mieux que la pratique politique n’est que le prolongement de comportements qui font dans «l’absolutisme» et la frénésie se cachant derrière le fallacieux prétexte consistant à propager des semblants de «vertus» de la morale en confondant ainsi le contexte religieux avec l’exercice politique comme moyen sournois dans la perspective de régenter la société par une démarche obscurantiste des plus ravageuses.
La dislocation de cette nébuleuse montre encore une fois que l’islamisme n’est pas soluble dans la démocratie et le pluralisme c’est l’antithèse même de l’esprit démocratique et la diversité politique.

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Les spécialistes lancent l’alerte: Le cancer progresse en Algérie

Wed, 07/11/2018 - 10:32

Par Ilhem Terki.

Les spécialistes indiquent que cette maladie pourrait connaître une progression constante dans les 10 prochaines années.

Après la pathologie cardio-vasculaire, le cancer vient en 2e position dans la morbidité générale. Les chiffres avancés par les spécialistes sont glaçants. En Algérie, des milliers de nouveaux cas de cancer sont enregistrés annuellement. Les spécialistes indiquent que cette maladie pourrait connaître une progression constante dans les 10 prochaines années. En chiffres, plus de 50 000 nouveaux cas de cancer par an sont attendus à partir de 2025. Dans une récente déclaration, le professeur Kamel Bouzid, chef du service d’oncologie du Centre Pierre et Marie Curie (Cpmc), a tiré la sonnette d’alarme en dénotant une augmentation continue des cas de cancer. Actuellement, entre 42 à 45 nouveaux cas de différents types de cancer sont enregistrés chaque année et affectent tous les âges et les deux sexes. Selon le même spécialiste, le Cpmc compte 300 nouveaux cas. A ce propos, selon le professeur Bouzid, les causes de la hausse des tumeurs cancéreuses, d’une année à l’autre, «sont dues au changement du mode d’alimentation, d’où le taux élevé de cancers du côlon et du rectum après 40 ans, et qui se classe en deuxième position après le cancer du sein chez la femme et avant le cancer du poumon chez l’homme».
Il révèle, dans ce même sillage que l’utilisation des pesticides dans le secteur agricole entraîne une augmentation significative des différents types de cancer, il cite notamment, que tous les secteurs sont concernés pour réduire l’exploitation de ces pesticides, qui «amplifient le taux d’atteinte cancéreuse».
On observe surtout une recrudescence de cas de cancer du sein et de l’appareil reproductif chez les femmes. Alors que les hommes sont souvent atteints de cancer du poumon, de la vessie, de l’appareil digestif, du colon et de la prostate. On remarque que les cas ne cessent d’augmenter partout dans le pays. Selon le professeur Bouzid, le taux de mortalité est estimé à 50% au cours des cinq premières années de la maladie, soit un malade sur deux meurt durant une période de moins de cinq années, précisant que le cancer le plus répandu à l’échelle nationale est celui du sein, avec environ 12 000 cas recensés annuellement, suivi par le cancer du côlon, du rectum et du poumon.
Optimistes, les spécialistes trouvent que nous pourrons éviter cette maladie au moyen d’un dépistage précoce que chaque femme, homme doivent effectuer dès l’âge de 40 ans. Selon les experts en oncologie, les cancers les plus fréquents, comme celui du sein ou des poumons, peuvent être détectés précocement, ce qui permettrait d’en réduire les cas de décès. Les pouvoirs publics ont mobilisé d’importants moyens pour la prise en charge des différents types de cancer. On rappelle que la première initiative prise par l’Etat remonte à 2010 et a consisté en la création d’un Fonds national de lutte contre le cancer en consacrant une enveloppe budgétaire de 35 milliards de DA. Elle était destinée à l’acquisition des équipements de radiothérapie. Dans ce contexte, il est important de noter qu’un seul cas de cancer coûte à l’Etat une enveloppe financière de 5 millions de DA, destinée aux médicaments, à la chirurgie et la chimiothérapie. En plus clair, l’Algérie est l’un des rares pays à travers le monde qui assure la gratuité du traitement aux patients atteints de cancer. Par ailleurs, et dans ce même cadre, plus de 200 nouveaux cas de leucémie lymphoïde chronique sont recensés en Algérie par an. 50% des personnes qui se présentent aux services hématologie sont à un stade avancé de la maladie, affirment les spécialistes en hématologie. La leucémie lymphoïde chronique est un cancer du sang, qui reste peu connue en Algérie par le grand public. A noter que cette pathologie rare touche de façon préférentielle les personnes âgées, plusieurs études internationales ont révélé que le pic de fréquence de cette maladie se situe à l’âge de 65 ans avec une prédominance chez l’homme qui est deux fois plus exposé que la femme. Pour ce qui est de la fréquence de la LLC, elle est estimée à 30 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Celle-ci est rare Avant 40 ans. Dans cette optique, des experts hématologues nationaux et internationaux organisent une conférence de presse samedi prochain, 14 juillet à Alger à l’hôtel Sheraton. Cette conférence aura pour objectif de mettre l’accent sur la leucémie lymphoïde chronique, partager avec la communauté scientifique les dernières actualités diffusées lors de la tenue du congrès de l’association européenne d’hématologie(EHA) et de vulgariser auprès du grand public le volet relatif aux aspects de prise en charge de la maladie, notamment les traitements innovants et les besoins médicaux non satisfaits.

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Malgré leur abondance sur les étals: Les fruits et légumes intouchables

Wed, 07/11/2018 - 10:31

Par Madjid BERKANE.

La création des chambres froides et le professionnalisme des fellahs sont venus à bout de l’époque du bon marché durant l’été.

Les prix des fruits et légumes n’ont pas connu de baisse cet été. Bien au contraire, certains produits ont même connu une légère hausse par rapport aux prix pratiqués durant le mois du Ramadhan. C’est le cas des produits maraîchers, à savoir la tomate, le poivron et le piment. Cédés respectivement à 80, 100 et 110 DA durant le mois de Ramadhan et jusqu’à la fin du mois de juin dernier, ces produits faisaient respectivement hier au marché de Ben Omar à Kouba, 110, 120 et 140 DA. La pomme de terre, la laitue, l’oignon, la courgette, les haricots verts et les aubergines ont été affichés hier à des prix tout aussi élevés que ceux pratiqués durant le reste de l’année, soit par ordre 70, 100, 60, 70, 140 et 120 DA. Le constat est valable aussi pour ce qui est des autres produits, à savoir la carotte, les navets et les radis. Ces derniers ont été cédés contre 80, 100 et 70 DA. Les prix de ces légumes sont exorbitants selon les citoyens, et ce, pour deux raisons. La première est que normalement la saison de l’été est la saison de la production de ces produits. La seconde est que la demande sur ces produits est inférieure en été par rapport à l’offre. Il faut dire à ce propos, que les étals des commerçants que ce soit ceux de l’alimentation générale ou ceux des marchés, ont été hier très bien remplis et la qualité de l’ensemble des produits était très bonne. «Les produits exposés ne sont pas de la serre comme ceux exposés il y a quelques semaines», dira un commerçant en réponse à notre question portant sur la provenance de ses produits. «Les quantités des légumes seront davantage importantes dans les prochains jours. Les champs seront tous mûris d’ici quelques semaines», a ajouté un autre. Interrogés par ailleurs sur la non- baisse des prix des légumes cette année, de nombreux commerçants avec qui nous nous sommes entretenus, se sont accordés à souligner que les temps ont changé. «Le fellah est devenu de plus en plus conscient et professionnel dans sa façon de travailler.Il ne met sur le marché que de petites quantités», ont fait remarquer nos interlocuteurs. Ce qui explique par ailleurs, la hausse des prix des légumes sur le marché, précisent les commerçants du marché de Ben Omar, est le fait que ces derniers sont déjà élevés en amont. «Le fellah ne cède plus facilement. Il ne vend qu’au plus offrant», indique-t-on, soulignant que ce dernier a raison. «Le fellah fait en effet face à de nombreuses dépenses et charges. Il s’acquitte des frais de la semence, de l’eau, de l’électricité et de la main-d’oeuvre devenus de plus en plus chers», explique-t-on en outre. La tendance de la hausse des prix a concerné aussi les fruits. Les prix de ces derniers sont tous chers et loin d’être à la portée des ménages aux revenus modestes.
Le melon, la pastèque, l’abricot, les prunes, le raisin, la pomme et la cerise ont été cédés hier respectivement à 90, 40, 250, 350, 350, 350 et 600 DA/kg. Tous ces fruits sont pour rappel de la saison. Les prix de ces fruits ont toujours été par le passé à pareille période de l’année, à la portée de tous. Le fait que ces produits sont périssables et existent en abondance poussaient les commerçants à les écouler à bas prix. Les prix de ces fruits ne vont pas baisser dans les jours prochains. «L’offre a baissé cette année», affirment les commerçants. «La région de N’gaous qui fournissait les régions du nord en abricots et prunes a vu l’incendie de beaucoup de milliers d’abricotiers et de pommiers», ont fait observer de nombreux commerçants. Pour couvrir les besoins du marché national en ces deux fruits, l’Algérie a permis l’importation de grandes quantités à partir de l’Espagne. Concernant les prix de la banane, la pomme importée et le kiwi, ces derniers ont été affichés à 320, 1200 et 1700 DA. La hausse des prix des fruits a impacté par ailleurs, notons- le, les traditions des Algériens durant les fêtes.
Au lieu de servir les fruits pour les invités, les ménages recourent à présent aux boissons gazeuses et au yaourt. Questionnés sur les solutions pouvant contribuer à la baisse des prix de ces produits, les commerçants ont été unanimes à indiquer que l’Etat doit renforcer son aide à l’égard des paysans. «Les fellahs doivent être les premiers à soutenir et à bénéficier des dispositifs d’aide de l’Ansej et de la Cnac», ont-ils souligné. Il est à rappeler que l’autre raison qui est à l’origine de la non- baisse des prix des fruits et légumes durant l’été comme ça été le cas par le passé, est la création des chambres froides. L’excédent est déposé dans ces chambres et mis sur le marché en temps opportun. «Cette démarche qui a eu des retombées positives sera généralisée à l’avenir pour tous les produits agricoles», a affirmé Bouazghi récemment à partir de la wilaya de Mila. Pour y parvenir ce dernier a fait savoir que beaucoup de chambres froides seront réalisées à l’avenir.

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USMA : Betorangal pourrait être la dernière recrue

Wed, 07/11/2018 - 10:25

Le Franco-Algéro-Tchadien, Morgan Betorangal, pourrait être la dernière recrue de l’USMA lors de ce mercato estival. Le directeur général du club Abdelhakim Serrar est intéressé par ses services.

 

Actuellement, l’effectif de l’USMA renferme 26 joueurs. Il reste à la direction du club une seule licence pour pouvoir recruter. Comme rapporté par nos soins, le directeur général du club algérois Abdelhakim Serrar veut un milieu de terrain à vocation offensive capable de relancer la concurrence avec Amir Sayoud. Selon une source fiable, nous avons appris qu’il a jeté son dévolu sur le Franco-Algéro-Tchadien Morgan Betorangal. Libre de tout engagement après que son contrat avec le club marocain du CR Al-Houceima ait expiré, le joueur en question, qui a déjà fait un passage dans la Ligue 1 Mobilis avec le RC Arba et le MOB, est très emballé à l’idée de jouer à l’USMA vu le grand challenge sportif de ce club qui sera engagé sur trois fronts la saison prochaine. A noter que Betorangal était très proche d’opter pour le CSC il y a quelques semaines, mais les négociations avec les responsables constantinois n’ont pas abouti en ce qui concerne notamment l’aspect financier.

 

Serrar compte entamer les négociations à son retour du Rwanda

Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, il ne s’agit que d’un contact entre Serrar et Betorangal. Les deux hommes n’ont pas encore négocié car le DG usmiste est actuellement occupé par d’autres dossiers. Par la suite, il s’envolera pour la capitale rwandaise Kigali le 16 juillet pour assister au match qui opposera l’USMA à Rayon Sport. A son retour à Alger, il entamera les négociations avec Betorangal et dans le cas où les deux parties parviendraient à trouver un accord, le joueur officialisera son arrivée au club algérois, c’est-à-dire signer son contrat. En somme, Morgan Betorangal est bien parti pour renforcer l’effectif usmiste la saison prochaine, reste à savoir s’il se mettra d’accord avec Abdelhakim Serrar lors de l’entrevue prévu entre les deux hommes après le 18 juillet prochain. Nous y reviendrons…

  1. S.

Il aurait signé hier soir

Prince Ibara est là !

Comme il fallait s’y attendre, c’est hier après-midi que l’éventuelle nouvelle recrue de l’USMA, en l’occurrence, l’attaquant congolais Prince Ibara, est arrivée à Alger. Une fois arrivé à l’aéroport Houari Boumediene, le joueur a trouvé l’un des dirigeants du club qui l’ont amené à l’hôtel Dar Diaf dans lequel il élira domicile. Comme rapporté par nos soins, Prince Ibara a tout conclu avec le directeur général de l’USMA Abdelhakim Serrar et il ne lui reste désormais que d’officialiser son arrivée au club algérois, c’est-à-dire signer son contrat. Il devait le faire hier soir. Il est à rappeler que Prince Ibara est un international congolais qui a évolué la saison écoulée dans le championnat qatari avec Al-Wakrah. On dit beaucoup de bien de lui et il semble avoir le profil pour devenir le nouveau buteur de l’USMA et faire ainsi oublier aux supporters le départ d’Oussama Darfalou qui est allé monnayer son tallent dans le championnat hollandais avec Vitesse Arnhem.

Il devrait rejoindre aujourd’hui l’équipe à Nairobi

Si tout se déroule comme prévu, Prince Ibara devrait s’envoler aujourd’hui pour la capitale kenyane Nairobi pour prendre part au stage d’intersaison. Ce sera une occasion pour le premier responsable du staff technique du club, Thierry Froger, de s’arrêter de près sur le niveau de l’international congolais.

  1. S.

Ardji depuis hier à Nairobi

Après avoir récupéré son nouveau passeport, c’est hier après-midi que Walid Ardji s’est envolé pour le Kenya pour rejoindre ses coéquipiers pour le stage d’intersaison qui se déroule à Nairobi. Le jeune attaquant usmiste ne sera pas concerné par la rencontre amicale de ce soir mais il devra fournir plus d’efforts afin de rattraper le retard physique qu’il accuse.

Tournoi Cecafa Kagame

Rayon Sport éliminé, Gor Mahia poursuit l’aventure

 

Le prochain adversaire de l’USMA en coupe de la Confédération africaine de football, en l’occurrence, le représentant rwandais Rayon Sport, a pris part au tournoi régional Cecafa Kagame. Il a été éliminé dans les quarts de finale de ce tournoi après avoir concédé une lourde défaite de quatre but à un face à son homologue tanzanien Azam FC. L’autre adversaire de l’USMA en phase des poules de la compétition continentale le club kenyan Gor Mahia a également pris part audit tournoi. Le représentant kenyan s’est qualifié pour les demi-finales de la Cecafa Kagame après avoir battu son homologue ougandais Viper sur le score de deux buts à un. Il affrontera en demi-finales l’Azam FC. Ce qui prouve donc que les adversaires de l’USMA sont compétitifs et sont capables de revenir en force lors des trois dernières journées qui restent à disputer de la coupe de la Confédération africaine de football.

  1. S.

En amical : USMA-Sofapaka à 18h (16h heure algérienne)

L’équipe type se dessinera aujourd’hui

 

Par Anis S.

 

La formation usmiste croisera le fer ce soir à partir de 18h (16h heure algérienne) avec l’équipe kenyane de Sofapaka. Une joute amicale à l’issue de laquelle l’équipe type qui débutera la nouvelle saison se dessinera.

A Nairobi depuis dimanche, les joueurs usmistes sont en train de se préparer dans de très bonnes conditions et le moins que l’on puisse dire, ils sont en train de cravacher dur car ils sont conscients que ce stage constitue une étape très importante avant de renouer avec la compétition officielle la semaine prochaine. Aujourd’hui, ils seront au rendez-vous pour disputer un match amical qui les opposera à la formation kenyane de Sofapaka. Une joute amicale sur laquelle mise beaucoup le premier responsable du staff technique du club, Thierry Froger, car il aura l’occasion de jauger le niveau de la préparation de chaque joueur mais aussi de parfaire les derniers réglages et essayer de combler le maximum de lacunes décelées en prévision de l’important match face au représentant rwandais Rayon Sport, prévu mercredi prochain à Kigali. Une rencontre amicale qui prendra sans nul doute des allures d’un match officiel car on s’attend à ce que la concurrence va battre son plein. Autrement dit, chaque joueur va donner le meilleur de lui-même afin de séduire le coach dans la mesure où ce dernier compte dégager son onze-type qui débutera la nouvelle saison à l’issue de la rencontre amicale de ce soir. Selon les informations qui nous sont parvenues, le technicien français ne devrait pas aligner tous les joueurs, mais plutôt ceux sur lesquels il compte miser le 18 juillet prochain face au Rayon Soleil.

Sofapaka, un adversaire coriace

Le Sofapaka est l’une des plus prestigieuses équipes du Kenya puisqu’il joue les premiers rôles chaque saison. D’ailleurs, il est détendeur du titre de champion du Kenya la saison passée et renferme d’excellents joueurs dans son effectif. Ainsi, les Rouge et Noir de l’USMA seront appelés à défier un adversaire d’un grand calibre et le moins que l’on puisse dire est que la rencontre amicale de ce soir sera un véritable test pour eux à une semaine de renouer avec la compétition officielle.

  1. S.

John Baraza (ent. Sofapaka) :

«On va se mesurer à l’une des meilleures équipes africaines»

 

Dans une déclaration accordée aux médias kenyans, l’entraîneur de Sofapaka John Baraza, se dit content d’affronter en amical l’USMA car il s’agit de l’une des meilleures équipes du continent africain. «Ce sera une bonne occasion pour nous de nous mesurer à l’une des meilleures équipes du continent africain. Comme vous le savez, on jouera la Ligue des champions africaine la saison prochaine et défier un adversaire comme l’USMA en amical ne pourra que permettre aux joueurs de gagner une certaine expérience et d’apprendre beaucoup de choses. Ce sera un test riche en enseignements pour nous», a déclaré le technicien kenyan.

  1. S.

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Arrivée de Vahid Halilhodzic chez les verts : Les supporters algériens croisent les doigts

Wed, 07/11/2018 - 02:43

Quel que soit le futur sélectionneur de l’Algérie, en dehors de Vahid Halilhodzic, il aura comme premier handicap celui de convaincre, voire conquérir les fans du Bosnien.

Ses fans n’arrivent pas du tout à encourager un autre que lui depuis qu’il a su monter cette sélection algérienne qui a arraché de fort belle manière sa qualification au Mondial 2014. Ces fans ne peuvent donc pas oublier le bon travail effectué par le coach bosnien, Vahid Halilhodzic depuis 2011, année de son engagement avec la sélection algérienne. On se rappelle bien des circonstances dans lesquelles a travaillé «Halilo» avec les Verts alors que la sélection algérienne était «vieillissante». Halilhodzic décida, alors, d’appliquer une discipline de fer au sein des Verts. Il renouvela alors l’effectif suite à la retraite des cadres Belhadj, Matmour et Antar Yahia. Il a même eu le courage d’écarter, entre autres, le capitaine Ziani et Djebbour, préférant de nouveaux joueurs avec une «nouvelle mentalité»: celle de gagneurs. Et c’est ce qui a valu au sélectionneur bosnien des critiques acerbes de la part des journalistes avec lesquels il y a eu des rapports très tendus. Et son idée «géniale» était juste d’avoir décidé également de faire évoluer les Verts de manière plus offensive. Mais son travail n’a pas donné les résultats escomptés lors de la CAN 2013. l’EN algérienne est éliminée au premier tour, après s’être inclinée face à la Tunisie et au Togo. Lors du 3e match, elle obtient un nul 2-2, contre la Côte d’Ivoire. Et en dépit de la déception des supporters algériens, le président de la FAF d’alors, Mohamed Raouraoua fait confiance au technicien bosnien en le maintenant à la barre technique. En novembre 2013, l’Algérie arrache son billet pour le Mondial 2014 prévu au pays du «Roi Pelé» après avoir battu le Burkina Faso lors du 3e tour des éliminatoires. Halilhodziæ, qui fond en larmes à l’issue de la rencontre, s’apprête à disputer son premier Mondial en tant que sélectionneur, contrairement à son aventure avec la Côte d’Ivoire. En effet, en février 2010, quelques mois avant le début de la Coupe du monde, le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, annonce le limogeage du Halilhodziæ, qui dit avoir appris la nouvelle par l’intermédiaire d’un simple fax. Avec la sélection algérienne, il est sévèrement critiqué sur son choix des joueurs dont la majorité étaient des jeunes manquant visiblement d’expérience dans ce genre de compétition. Lors du premier match, les Verts s’inclinent devant la Belgique de Hazard et Fellaïni (2-1). Puis, une victoire face à la Corée du Sud (4-2), et un nul 1-1 contre la Russie, leurs permettent d’atteindre les 8es de finale. Là, les Fennecs fournissent leur match de référence, ironie du sort, après leurs prédécesseurs en 1982, contre l’équipe d’Allemagne. Slimani et ses compatriotes résistent durant 90 minutes, avant que les Allemands ne prennent l’avantage en prolongations. L’Algérie est éliminée sur le score étrique de deux buts à un. De retour à Alger, stupéfaction pour Vahid qui est reçu par les fans des Verts comme un président. Il en garde d’ailleurs un souvenir impérissable qu’il raconte et rappelle à chaque occasion. Et c’est ce «lien indéfectible» qui le lie justement à ces fans des Verts qui ne veulent que Halilhodzic comme sélectionneur des Verts. Aujourd’hui, les discussions vont bon train entre le président de la FAF Kheïredine Zetchi et lui. Certains veulent faire croire que la piste Halilhodzic est tombée à l’eau, citant même Christian Gourcuff comme probable successeur de Madjer. Mais ces derniers oublient ou font exprès de le faire: Christian Gourcuff se trouve au Pays-Bas, avec son nouveau club, Al Gharafa, avec qui il est bien sous contrat. Et il va falloir d’abord le résilier pour pouvoir coacher les Verts. Et on voit vraiment mal le président de la FAF, Kheïreddine Zertchi privilégier un coach toujours sous contrat, laissant celui qui est libre et surtout si demandé par les fans des Verts.

Par Saïd MEKKI

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Les algériens refusent que leur baguette de pain fasse l’objet de chantage : Ne touchez pas au sacré!

Wed, 07/11/2018 - 02:37

S’il estime la hausse des prix comme la plus mauvaise des solutions, le gouvernement n’en est pas moins obligé de trouver une réponse à l’équation complexe de la baguette.

Le prix du pain en Algérie relève de la décision politique. Ce n’est pas un produit comme les autres. Il a une histoire, une signification sociale, sociétale et même politique. Les Algériens y sont attachés, jusqu’à l’inclure dans leur lexique au quotidien. Tous les gouvernements de ces 20 dernières années s’en sont tenu au tarif où ils l’ont trouvé. Codifiées par décret, les spécificités de la baguette de pain sont, quelque part une affaire d’Etat. Même si, au quotidien, beaucoup de commerçants prennent quelques libertés avec les spécifications du produit, il reste que les Algériens tiennent fermement à leur décret. Qu’importe s’ils payent leur pain plus de deux dinars au-dessus du prix fixé par la réglementation, ils refuseront de voir celle-ci s’adapter à la réalité et reconnaître le prix pratiqué par les boulangers et les revendeurs qui, pour «habiller» une hausse illégale, se sont multipliés aux quatre coins du pays.
Tous les gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays font le constat de cette «triche» et notent l’énorme gaspillage qui touche cette denrée, pourtant lourdement subventionnée au plan économique et sacralisée par le commun des Algériens. Mais ils tiennent tous au prix administré et annoncent régulièrement leur intention d’en finir avec cette situation «provisoire» d’anarchie et de marge bénéficiaire exagérée au regard du décret qui fixe le poids et le prix de la baguette de pain. En face, les boulangers qui disent «ne rien gagner» à pratiquer une activité pas du tout rentable, interpellent les pouvoirs publics aux fins de revoir à la hausse, soit le prix du pain, soit les subventions. En attendant un retour «d’ascenseur» de l’Etat, ils se sont servis dans la poche des citoyens par le truchement d’une augmentation qui ne dit pas son nom.
La multiplication des intermédiaires, la formule de «pain amélioré» et autres pratiques «grises» ont permis au boulanger de grignoter quelques dinars dans le prix final de la baguette. Mais, il semble que cette stratégie soit arrivée à ses limites.
En effet, les 2,5 dinars de différence entre le prix administré qui est de 7,5 DA et celui de la vente fixé à 10 DA, ne peuvent pas assurer la pérennité de la profession de boulanger. Ils proposent d’élever le prix à 12 DA, voire 15 DA pour certains. Objectivement, la proposition des boulangers n’est pas dénué de sens.
A voir le niveau extravaguant du gaspillage, l’augmentation des prix réduira certainement la consommation et aura un effet direct sur la boulimie des Algériens qui ne peut s’expliquer qu’à travers la valeur financière «insignifiante» du pain. Mais l’Etat refuse d’acter cette proposition et reste attaché à son décret. Il refuse toute discussion avec les boulangers sur la structure des prix de ce produit stratégique. Cette posture est amplement compréhensible au sens où l’élévation, ne serait-ce que, de 5 centimes du prix de la baguette, aura l’effet d’une bombe. Aucun gouvernement ne se risquerait à prendre une décision aussi sensible.
Ce qui est en jeu, n’est pas moins le prix actuel du pain que la symbolique qu’il représente pour la population. Tout le sens de l’engagement social de l’Etat est résumé dans le fameux décret. C’est dire à quel point, le prix du pain en Algérie prend une signification hautement politique. Dans l’esprit des Algériens, le fait de toucher à cette denrée populaire, équivaut à briser un pacte historique entre les gouvernants et la société.
De fait, les boulangers seraient inconscients de prendre unilatéralement la décision d’augmenter les prix du pain. L’on se souvient de l’émoi provoqué par pareille initiative prise il y a quelques mois par quelques commerçants. La réaction du gouvernement était d’une fermeté remarquable, de sorte que les contrevenants ont certainement compris le sacrilège qu’ils avaient commis à l’encontre de la société algérienne en touchant au produit, dont la symbolique est vraisemblablement très pesante dans l’esprit de chacun.
Le round de négociation qu’ils engagent à partir d’aujourd’hui avec le ministère du Commerce relève certainement de leurs prérogatives, mais quelles que soient les propositions qu’ils feront au gouvernement, la question du prix leur échappe complètement. De son côté, le gouvernement s’il estime, à juste titre, la hausse des prix, dans le contexte actuel, comme la plus mauvaise des solutions, il n’en est pas moins obligé de trouver une réponse à l’équation complexe de la baguette. La farine spéciale-pain, peu coûteuse, devrait être une réponse à la situation de crise que vivent les boulangers. Le gouvernement pourrait l’importer à moindre frais, la distribuer aux professionnels qui trouveraient leur compte à travers une marge bénéficiaire convenable. Mais depuis plusieurs années qu’il promet de passer à cette solution et qu’il ne le fait pas, l’Exécutif porte la responsabilité de cette crise.

Par Saïd BOUCETTA

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Une journée au berceau de Ali la pointe : Il n’y a pas que des cerises à Miliana…

Wed, 07/11/2018 - 02:31

C’est aussi un creuset culturel animé par nombre d’étoiles sportives et didactiques.

Il serait prétentieux de notre part d’essayer de présenter de nouveau la reine de l’antique massif Zuccabar, ou Zaccar de nos jours, sur lequel trône la fière Miliana si chérie par poètes et chanteurs et…gourmets. Cet important et doucereux hameau accroché aux flancs du Zaccar, devenu ville aujourd’hui, est connu par les amoureux du farniente, de temps doux de par son léger escarpement de 700 mètres d’altitude tout en étant proche de la mer et en plein Atlas, sans oublier ses cerises dont la beauté, le goût et leur aspect «royal» comme l’indique leur nom local «Graines des Rois» ou «Hab El Moulouk». Elles ne sont plus à vanter!
Cette antique ville, vers laquelle on grimpe allègrement par moult lacets routiers qui nous font découvrir au fur et à mesure de notre «escalade», des vues différentes de la plaine du Cheliff, fut la plus importante étape pour les «hadji» en partance pour La Mecque. Ils venaient du Maroc, du Sahara ou même de la Kabylie voisine pour y observer une halte bienfaisante et reposante en vue du long trajet qui reste à parcourir vers le tombeau du prophète Mohammed (Qsssl).
Miliana servit aussi, jadis, de ville garnison au prestigieux Emir Abdelkader qui y installa son califat en 1835 et y édifia plusieurs ouvrages civils et militaires. La pièce maîtresse de ces ouvrages fut, sans aucun conteste, la manufacture d’armes construite en 1839, après huit mois de travaux, en contrebas des vieux remparts de la ville, suite au traité de la Tafna avec l’occupant français, qui garantissait à l’Emir ce genre d’initiatives.
Selon la responsable du musée de la manufacture, Mme Hamidi Radhia, qui arborait un dépliant du ministère de la Culture, Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés, ce site fut choisi en raison de sa situation géostratégique d’où l’édifice militaire surplombant du haut des escarpements du Zaccar, la grande plaine du Cheliff, de l’abondance en eau de l’oued El Anasser pour produire de l’énergie hydraulique grâce à une roue placée au milieu des chutes d’eau. C’est cette énergie qui faisait fonctionner l’équipement de l’usine. L’autre raison, explique Mme Hamidi, et non des moindres, était l’abondance de matières premières, en l’occurrence le bois et le minerai de fer réputé du Zaccar qui a fourni la matière première (fer puddlé) pour la construction de la tour Eifel de Paris en 1889. Pratiquement, le quart de la population de Miliana, soit quelque 1800 personnes, ont participé à l’époque à l’extraction de 8000 tonnes de minerai, notamment dans la mine de Rouina, qui était destiné à M.Eifel. Transformé en fer «puddlé», ce minerai à faible teneur de carbone rendait le fer moins sujet à la corrosion comme du reste le prouve le monument de la tour Eifel.
L’occupation de Miliana, qui survint un certain 08 juin 1840 par les troupes françaises coloniales, conduites par le maréchal de triste renommée Valée, fut suivie en 1895 de la visite de l’empereur français Napoléon III. La manufacture abandonnée devint après 1845, un «moulin à farine» avant sa restauration qui la porta sous les feux de la rampe lors du «mois du Patrimoine» qui s’est déroulé en Algérie du 18 avril au 18 mai 2018.
Ainsi, cette ville superbe a continué à rayonner sur l’Algérie en enfantant des héros de la révolution de Novembre 1954 dont Amar El Kama, connu sous le surnom de Ali la Pointe en référence à son quartier de naissance la «Pointe des Blagueurs», une esplanade située à l’extrémité sud de la ville des Cerises. Cette place offre une vue imprenable sur la vallée du Cheliff, avec en contrebas le quartier des Annassers et ses vergers plantés d’arbres fruitiers, notamment des cerisiers, bien sûr.
La visite de Miliana ne saurait être complète sans un intéressant regard sur le mausolée de la zaouïa Sid Ali Benyoucef, le saint patron de la ville, où est enterré le khalife de l’Emir Abdelkader. Cette prompte visite a donné lieu à des retrouvailles chaleureuses et combien émouvantes entre les Milianis restés en ville et ceux qui se sont déplacés vers d’autres contrées en Algérie ou plus loin ailleurs.
Saurions-nous également ignorer que la «zorna» si appréciée par les Algérois et autres férus de la musique traditionnelle, notamment des villes côtières, est originaire de cette région (Aïn Defla) où les airs du «châabi» furent tant chantés par le regretté Deghrar Djilalli ou plus récemment encore par Sofiane alias «p’tit Zahi». Il faut savoir aussi que Mohamed Bouras, fondateur du premier groupe des Scouts Musulmans Algériens (SMA), «El Fallah», en 1935 à Alger, est né en 1908 à Miliana.
Tout compte fait, à Miliana, il n’y a pas que des cerises…

Par Abdelkrim AMARNI 

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