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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 3 days 16 hours ago

15 000 médecins algériens en France

Thu, 07/12/2018 - 17:02

Jusqu’ici, on affirmait que le nombre de médecins algériens qui exercent en France avoisine les 10 000. Or, selon des sources bien informées, ce ne sont pas moins de 15 000 médecins algériens qui travaillent dans l’Hexagone.

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Categories: Afrique

GC Mascara: Benfréha Abdelkader élu président

Thu, 07/12/2018 - 16:57

Par Abid Djebbar.

Benfréha Abdelkader a été élu nouveau président du GC Mascara mardi soir, à l’issue d’une énième assemblée générale élective organisée au complexe Sidi Saïd de Mascara. Les membres de l’AG se sont mis d’accord cette fois pour confier, à l’unanimité, les clés du club à Benfréha, d’autant que c’est la DJS qui a insisté pour que ce scénario des assemblées à répétition prenne fin. D’ailleurs, cette AGE a été organisée sur décision de la direction de la jeunesse et des sports de Mascara pour mettre un terme aux irrégularités suite à une plainte déposée au niveau de l’instance sportive par le candidat Ghazi Mohamed, qui a été empêché par des pseudo-supporters du Ghali d’assister à la réunion officielle, lors de l’assemblée générale élective de samedi dernier. Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’en dépit de l’élection d’un nouveau président, la situation du Ghali ne prête guère à l’optimisme tant que des personnes malintentionnées rodent encore autour du club.

L’esprit de responsabilité et la sagesse sont plus que jamais importants à ce niveau pour espérer sauver le Ghali qui, il faut le dire, ne mérite pas un tel sort.

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SA Mohammadia: Les bilans moral et financier approuvés

Thu, 07/12/2018 - 16:55

Par Abid Djebbar.

  Les deux bilans, moral et financier, du Sari de Mohammadia ont été approuvés à l’unanimité par les membres du CSA lors de la réunion de l’assemblée générale ordinaire (AGO) tenue lundi soir au siège de la mairie, a-t-on appris. Le président actuel, Benfetta Habib, a profité de l’occasion pour solliciter les autorités locales afin de débloquer le compte bancaire du club, inaccessible en raison d’un cumul de dettes qui s’élèvent à plus d’un milliard de centimes. Benfetta a précisé que l’apport des autorités est plus que jamais souhaité dans ce genre de situation afin de permettre au club de préparer au mieux la nouvelle saison. A l’inverse, le SAM se contentera de jouer le maintien la saison prochaine avec des joueurs du cru.

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L’Iran, la Corée du Nord et la confusion des concierges

Thu, 07/12/2018 - 16:55

Par Abdelhak Benelhadj.

Le 08 mai dernier les Etats-Unis décident, unilatéralement de tenir le Traité, signé (à 5+1), à propos de l’Iran, le 14 juillet 2015, pour nul et non avenu.[1]

Washington assortit sa décision d’une autre infiniment plus préoccupante pour ses « alliés » : tout pays ou entreprise qui violerait ce nouvel embargo américain se mettrait en opposition avec lui et encourrait de terribles mesures de rétorsion sonnantes et trébuchantes. Les précédents en cette matière dissuaderaient tout contrevenant qui prendrait cet avertissement à la légère. La BNP et autres banques européennes l’ont chèrement payé.

C’est pourquoi de nombreux observateurs européens, manifestent leur étonnement à propos de l’animosité des Etats- Unis, à l’égard de l’Iran, comparé à leur apparente aménité, face à la Corée du Nord.

Ils ne s’expliquent pas comment un pays qui a accepté de renoncer à ses projets et de se soumettre au contrôle strict de l’AIEA (le directeur général en a, formellement, attesté le 14 mai), puisse encore subir le courroux américain, alors que la Corée du Nord qui le nargue, ouvertement, en testant ses armements atomiques et ses vecteurs soit l’objet d’une prévenance et d’une bienveillance paradoxale.[2]

Mieux : le président américain « récompense » son homologue nord-coréen en le rencontrant, à Singapour, dans une ambiance teinte de compréhension mutuelle, d’amitié réciproque, d’ouverture optimiste sur l’avenir de leurs échanges. Le 12 juin, ils signent un document qui atteste de leur engagement approfondi et sincère sur les questions relatives à l’établissement de nouvelles relations. Que ces promesses soient feintes ou pas n’a pas, ici, grande importance.

Que D. Trump daigne rencontrer et ainsi le valoriser, un président qu’il invectivait, il y a peu, tous les jours, pose question.

Nous laisserons de côté la fidèle servilité des « alliés » de l’Amérique qui sont ostensiblement méprisés par l’Empire. D’autant plus, d’ailleurs, que l’Europe accepte sans sourciller un tel traitement de la part de celui qui se pose en protecteur de leur prospérité et de leur sécurité.

C’est sans doute, leur réaction très courageuse et digne qui autorise Washington à pousser, encore plus loin, son avantage en rançonnant l’acier, l’aluminium, l’automobile… européenne.[3] Le « vieux » continent se défend en taxant avec une audace rare les Harley-Davidson et le beurre de cacahuète venus d’Outre-Atlantique.

Entre l’Iran et la Corée du Nord, il y a trois différences qui expliquent le comportement de l’Amérique et de son fantasque président.

1.- La Corée du Nord a une « bombe », l’Iran pas.

On peut en inférer un bien inquiétant enseignement : seuls ceux qui s’arment et de la manière la plus dangereuse qui soient qui sont écoutés et respectés.

2.- Derrière la Corée du Nord, il y a la Chine qui sait, face à l’Amérique, que ses intérêts sont, intimement, liés à ceux de son voisin.

Déduire que la Corée ne serait qu’un pion sur l’échiquier sino-américain serait bien mal connaître cette région du monde où le jeu de Go est autant pratiqué que le jeu d’échecs et le poker ailleurs… L’Iran, lui, ne peut s’appuyer sur aucun « Grand » économique ou stratégique.

Dans le reste du monde, hors les Murs dont l’Occident entoure son « Lebensraum », les bras cassés jouent petit bras et attendent le « printemps », en faisant le gros dos, espérant que la foudre tombera sur le voisin. Les Dieux et leur omnipotence aléatoire sont nés de la veulerie des pleutres.

3.- La Corée connaît un « bonheur » que l’Iran ignore : son éloignement – très relatif – d’Israël.

Cette gigantesque et dangereuse caserne enkystée là pour la protection des ressources énergétiques de l’Empire, les routes commerciales Est-Ouest inaugurées par l’ouverture, en 1869 du Canal de Suez et la connexion de trois continents, ne peut admettre qu’un de ses ennemis puisse posséder des armes qui rivaliseraient avec celles que les Etats-Unis mettent à sa disposition, à fortiori quand il s’agit d’armements atomiques. Sous les Pahlavies les choses étaient bien plus simples…

Le seul pays musulman doté de la bombe, le Pakistan, est celui que l’Occident tente de contourner et de subvertir en un renversement d’alliances laborieux. Profitant du bouleversement du paysage géopolitique local et global et de l’islamophobie hindouiste ambiante, Israël et les Etats-Unis esquissent, avec l’Inde, un jeu complexe et topologiquement acrobatique mais sans aucune garantie de succès.

C’est en considérant cette comparaison qui jette des observateurs européens dans une profonde perplexité que l’on mesure le grand écart géostratégique qui sépare l’état du monde de part et d’autre de 1990.

L’effondrement du « mur » de Berlin a entraîné avec lui celui qui clôture les certitudes prématurées : nouveaux jeux, nouveaux joueurs, nouveaux enjeux, nouvelles contraintes, nouvelles… illusions.

L’équation conserve encore quelques constantes, mais le nombre de variables a littéralement explosé.

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Categories: Afrique

Mort de Claude Lanzmann : un sacerdoce au service d’Israël

Thu, 07/12/2018 - 16:53

« Si cette immigration des Juifs en Palestine avait eu pour but de leur permettre de vivre à nos côtés, en jouissant des mêmes droits et en ayant les mêmes devoirs, nous leur aurions ouvert les portes, dans la mesure où notre sol pouvait les accueillir. Tel a été le cas pour les milliers d’Arméniens et de Circassiens qui vivent parmi nous en tant que frères et citoyens bénéficiant des mêmes droits. Mais que le but de cette émigration soit d’usurper notre terre, de nous disperser et de faire de nous des citoyens de deuxième catégorie, c’est là une chose que nul ne peut raisonnablement exiger de nous. C’est pour cela que, dès le début, notre révolution n’a pas été motivée par des facteurs raciaux ou religieux. Elle n’a jamais été dirigée contre l’homme juif en tant que tel, mais contre le sionisme raciste et l’agression flagrante».

Yasser Arafat , ancien président de L’OLP

L’intellectuel et réalisateur Claude Lanzmann est mort le 5 juillet à Paris Dans ce qui suit nous allons tracer le parcours d’un intellectuel qui a traversé le siècle et qui fut dans l’essentiel de sa carrière entièrement voué à la défense d’Israël

Quelques dates d’une vie bien remplie

Cette brève biographie permet de situer le parcours atypique de Claude Lanzmann qui a eu deux vies celle d’un homme de gauche ; période d’une dizaine d’années et ensuite de toute une carrière consacrée à l’apologie de l’Etat d’Israël. Nous lisons: « Alors que sa famille a des origines juives, Il était né le 27 novembre 1925 à Bois-Colombes dans une famille d’origine juive d’Europe de l’Est, immigrée en France à la fin du XIXe siècle. Claude Lanzmann grandit « [sans] l’ombre de l’ombre de quelque éducation juive que ce soit, ni religieuse, ni culturelle », avant de découvrir Israël en 1952 et y être désormais «viscéralement attaché » (1)

« À la rentrée 1943, Claude entre en lettres supérieures (hypokhâgne) au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand comme interne. Après la Libération, sa famille revient vivre à Paris. Lanzmann, qui a retrouvé sa mère est admis en janvier 1945 en première supérieure (khâgne) au lycée Louis-le-Grand.

Il devient pigiste pour France Dimanche, dans le groupe de presse de Pierre Lazareff pendant vingt ans, pIl publie finalement la série d’articles (L’Allemagne derrière le Rideau de fer) dans le journal Le Monde. Cette série est remarquée par Sartre qui lui demande de collaborer à sa revue » (1). En 1967, il prend une grande part à l’élaboration du fameux numéro des Temps modernes intitulé Le conflit israëlo-arabe. À partir de 1970, Claude Lanzmann se consacre au cinéma. Son premier film, Pourquoi Israël, sort en 1973 et détaille déjà la méthode Lanzmann (…), Lanzmann lui-même, est autant acteur que metteur en scène. Dès qu’il a fini ce film, Lanzmann se plonge dans ce qui va devenir Shoah : il y consacre 12 ans de travail Neuf ans plus tard, en 1994, sort le film Tsahal dont le questionnement est : l’armée israélienne est-elle une armée comme les autres ? En 2011, il publie un numéro spécial des Temps Modernes sur les anciens harkis, où il revient sur des propos tenus en 1961, les appelant «les chiens de l’humaniste Papon»(1).

Le combat premier : Engagement anticolonialiste

En mai 1958, le journaliste Lanzmann se rend en Corée du Nord. Puis, le 27 avril 1959, il publie un long article sur la fuite du dalaï-lama du Tibet, cette fois-ci dans Elle. Son engagement anticolonialiste s’affirme. Il fait notamment partie des dix inculpés, parmi les signataires du « Manifeste des 121 », qui dénoncent la répression en Algérie en 1960.

Les films reportage des Claude Lanzmann

Pour Christophe Carrière : « Avec «Shoah», le cinéaste, qui refusait toute fiction sur le sujet, a inscrit le génocide juif dans la mémoire collective. (….) Car le mot Holocauste ne lui convenait pas non plus. En lui préférant «Shoah» qui, en traduction littérale de l’hébreu signifie catastrophe, il a gravé dans le marbre le terme pour définir dans son ensemble l’horreur de la «solution finale». Un cauchemar sur lequel il ne cessera de revenir à travers d’autres films comme Un vivant qui passe, Sobibor, 14 octobre 1943, 16h, Le Dernier des injustes ou encore Les Quatre sœurs, sorti la veille de sa mort ».

« Infatigable, prolifique, doté d’une mémoire éléphantesque, Lanzmann refusait de céder à la fiction pour tout ce qui touchait à la Shoah (…)Il en sera de même lors de la sortie de La Liste de Schindler, de Steven Spielberg, notamment pour le faux suspense organisé autour d’une douche imposée à des déportées, et bien entendu à l’occasion de La Vie est belle, pourtant présentée dès le générique comme une fable. Il n’en demeure pas moins que l’ultime référence lui appartient. Au même titre que les vingt-cinq minutes de Nuit et brouillard d’Alain Resnais, les 10h13 de Shoah demeurent l’œuvre mémorielle inégalée et inégalable sur le sujet ». (2)

Dans une présentation des combats de Lanzmann nous lisons dans cet exposé éloge : « La parution des Réflexions sur la question juive, de Sartre, en 1947, est pour lui un événement majeur. L’ouvrage devient le socle d’un séminaire sur l’antisémitisme que Lanzmann organise en Allemagne à la demande de ses étudiants. Engagement anticolonialiste (…) Il rencontre en 1952 Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, qui lui proposent de participer au comité de rédaction des Temps modernes, fondé en 1945. (…)En avril 1952, il publie son premier article dans Les Temps modernes, « La Presse de la liberté », puis part pour la première fois en Israël. « Numéro après numéro, dossier après dossier, la revue n’a pas cessé de s’approfondir et de s’améliorer, délimitant et marquant de plus en plus clairement le territoire unique qu’elle occupe dans la politique et la culture de gauche en France », souligne Claude Lanzmann ». (3)

« En 1967, il prend une grande part à l’élaboration du fameux numéro des Temps modernes intitulé « Le Conflit israélo-arabe ». L’édition paraît en mai, à la veille de la guerre des Six-Jours, lui conférant une exceptionnelle actualité. Un article de 80 pages intitulé « Israël, fait colonial ? », signé du sociologue et historien Maxime Rodinson, a constitué à lui seul un corpus historique et théorique qui a fondé l’engagement politique de toute une génération en faveur des droits des Palestiniens. Jusqu’en 1970, Claude Lanzmann partage ses activités entre Les Temps modernes et diverses collaborations journalistiques. S’intéressant toujours à Israël, Lanzmann tourne également Tsahal (1994), considéré comme le dernier volet d’une trilogie après Pourquoi Israël et Shoah. En 2018, il revient sur la question juive. Dans Les Quatre Sœurs » (3)

« En devenant secrétaire de Jean-Paul Sartre, Claude Lanzmann, le jeune journaliste se voit proposer d’écrire dans les colonnes de la revue Les Temps modernes , dirigée par Sartre Il fait la rencontre de la philosophe De Bauvoir. Il a 27 ans, elle en a 44. (…) Dès le départ, «j’ai aimé aussitôt le voile de sa voix, ses yeux bleus, la pureté de son visage et plus encore celle de ses narines». (…) Jean-Paul Sartre qui a également partagé la vie de Simone de Beauvoir n’était pas jaloux de cet amour entre son jeune secrétaire et sa compagne. Une relation intellectuellement très riche, et «unique». » (4)

Claude Lanzmann ne s’embarrasse pas d’éthique, il a vendu une correspondance intime à l’université de Yale les 112 lettres intimes que lui a écrites Simone de Beauvoir La maison Chris¬tie’s qui a procédé à la vente aux enchères a annoncé la vente pour un montant qui n’a pas été dévoilé comme c’est l’usage pour une « vente privée ». .

Défenseur acharné de la cause d’Israël

Dans les années 1970, Claude Lanzmann s’ouvre au cinéma avec des films documentaires principalement basée sur la façon de donner une visibilité à la cause d’Israël en commençant par Pourquoi Israël (1973) et Shoah. D’une durée de neuf heures et demie, ce dernier est réalisé à partir de trois cent cinquante heures de prises de vues, effectuées entre 1974 et 1981. C’est à se demander comment le financement a pu être mobilisé si ce n’est en mutualisant les contributions et autres dettes éternelles que chaque pays occidental doit à Israël pour la faute commise par l’un des leurs La publicité faite ce film documentaire est considéré comme une réussite

Le lièvre de Patagonie nous fait découvrir l’homme

Bernard Gensane qui a lu l’un des derniers ouvrages de Claude Lanzmann : « Le lièvre de Patagonie » décrit un être ambivalent Il s’en explique : « Au fil des années, j’ai de moins en moins aimé Claude Lanzmann. Autant j’avais été subjugué par Shoah, autant les prises de position de Lanzmann ces vingt dernières années m’ont souvent fortement déplu.(..) Lanzmann est un être bourré de contradictions, mais qui ne les assume pratiquement jamais comme telles. (…) Dire que l’ego de Lanzmann est boursouflé est indulgent. Il est le meilleur en tout, le plus beau, le plus intelligent. Aux grandes heures du groupe France-Soir, il était « devenu une sorte de journaliste vedette dans le groupe de Pierre et Hélène Lazareff. » Quand il montre un premier montage de son film Pourquoi Israël, les invités sont « emballés ». Il repère « d’un œil d’aigle » la disposition des demeures où il va interviewer les nazis pour Shoah » (5).

«A côté de Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir contre la guerre d’Algérie, pour l’indépendance. Il fera partie de la revue Esprit fondée en 1945 par Jean Paul Sartre .« De 1952 à 1962, Israël disparaît de ses préoccupations car la lutte des classes existe en France Il déplore avec lucidité un monde « étrange et lugubre où l’inhumaine indifférence de l’homme pour l’homme semble un fait de nature accepté comme tel, où le rejet des faibles dans les oubliettes de l’Histoire paraît aller de soi. (…) Mais, dès lors que sa posture vis-à -vis d’Israël se précise, il ne fait plus dans la nuance et fonce tête baissée dans une admiration inconditionnelle de son nouveau modèle. Seulement – et c’est là l’un des problèmes centraux de ce livre – une armée est une armée (même si ses soldats ont les cheveux longs), une occupation est une occupation, un peuple qui se veut biblique tout en étant, pendant trente ans, le complice de l’apartheid, la pire abjection politique du monde de l’après-Deuxième Guerre mondiale, est un peuple qui ne saurait s’ériger en parangon de la conscience universelle » (5).

«Jugeant le film Tsahal, Bernard Gensane poursuit : « Prenant prétexte de la « réappropriation de la force et de la violence [sic] par les Juifs d’Israël », Lanzmann veut nous faire croire, dans son film Tsahal, à une armée « pure, qui […] ne tue pas d’enfants », pétrie de « valeurs » et faisant « peu de victimes palestiniennes ». Neuf ans après Shoah, il est subjugué par des officiers israéliens au bras tatoué par les nazis qui, fatalement, au nom d’une répression systématique, finissent par violer les droits de l’homme. Lui, l’homme de gauche, oublie en cours de route cette donnée valable pour toutes les armées du monde : elles sont au service d’un pouvoir. Ici, en l’occurrence, une entreprise de spoliation des Palestiniens, à commencer par leur droit à l’eau potable. Jamais Lanzmann ne reconnaît la légitimité de l’existence même du peuple Palestinien, alors qu’il est, plus que d’autres, « rejeté dans les oubliettes de l’Histoire ». En outre, son film, pourtant bien long, ne consacre pas un plan au conflit sanglant de la guerre du Liban (des dizaines de milliers de morts), une guerre de huit ans contestée par une forte minorité d’Israéliens. Le signataire du Manifeste des 121 en 1960 (Lanzmann y côtoyait Leiris, André Breton, Sartre, Théodore Monod) qui soutenait l’insoumission en Algérie, ne donne pas la parole aux pacifistes qui ont refusé d’envahir Beyrouth ».(5)

«C’est un fait poursuit Bernard Gensane : l’empathie avec Tsahal est totale, au point d’en devenir tragi-comique : « J’ai également partagé la vie quotidienne des équipages de tanks, participé à leurs exercices, (…) Lanzmann justifie le sionisme de la même manière que les Afrikaans ont justifié leur mainmise sur le sud de l’Afrique : par le fantasme permettant tout, celui du mythe du kibboutz sauveur de l’humanité. Pour lui, Israël devait être « un désert, une terre vierge à conquérir, où chacun serait le premier homme et recommencerait le monde à mains nues, dans une fraternité et une égalité encore inconnues. » D’ailleurs, de quoi se plaignent les Palestiniens ? Quand Lanzmann accompagne Sartre dans les camps de réfugiés palestiniens, les rues sont proprettes et les riches Gazaouis se délectent de mets abondants »

En étant l’intime d’un Sartre Claude Lanzmann est arrivé à graduellement l’amener à adopter un philosemitisme comme nous le lisons dans cette contribution de l’intellectuel Farouk Mardam-Bey : « En 1967, Jean-Paul Sartre était incontestablement l’écrivain — tous genres confondus — le plus célèbre dans le monde, y compris le monde arabe. Des traductions de ses œuvres, de La Nausée aux quatre premiers volumes de Situations, en passant par L’Être et le néant et les Chemins de la liberté, avaient été publiés à Beyrouth ou au Caire, et il faisait l’unanimité dans les milieux intellectuels de gauche, aussi bien chez les marxistes que les chez les nationalistes. (…) C’est pourquoi une profonde déception a suivi la publication, dans Le Monde du 1er juin, de la déclaration signée par une quarantaine d’intellectuels français, dont Sartre et Simone de Beauvoir, exprimant leur solidarité avec Israël et le refus « de l’identifier à un camp impérialiste ». (….) Ce qui frappe d’abord dans ces propos, c’est qu’ils ne découlent pas de l’analyse rationnelle de Sartre telle qu’on la lit dans ses Réflexions sur la question juive, publiées en 1946, et qui consistent pour l’essentiel en une description phénoménologique de l’antisémitisme. On y trouve en particulier ces deux affirmations qui ne pouvaient que heurter la sensibilité des nationalistes juifs : « Il n’y a pas d’histoire juive » et « C’est l’antisémite qui fait le Juif (…) qui contraint le Juif à se choisir juif malgré lui. » (….) (6)

D’où vient donc cet élan spontané de solidarité avec le projet sioniste ?

« Dans un livre, poursuit Farouk Mardam-Bey écrit il y a plus de quinze ans avec Samir Kassir, Itinéraires de Paris à Jérusalem, nous l’avons attribué [c’est l’auteur de l’article qui écrit] à ce que nous avions appelé « la tyrannie des idées simples » : le philosémitisme comme seule réponse possible à l’antisémitisme, l’État juif comme réparation des crimes nazis, la continuité présumée entre la résistance au nazisme, en France et ailleurs, et le combat sioniste en Palestine. D’où la construction d’un contretype absolu de l’antisémite : le Juif opprimé et résistant, opprimé partout et résistant partout. Jusqu’à la fin de sa vie, Sartre pensait sincèrement que le conflit en 1947-1948 opposait pour l’essentiel sionistes et Britanniques. Quant aux Palestiniens, ils n’existaient pas à ses yeux, et l’on a vu comment, dans sa bouche et sous sa plume, la « cause palestinienne » renvoyait à celle des sionistes, et « l’État palestinien » à Israël.(…) Son proche entourage comprenait des sionistes convaincus, notamment Claude Lanzmann, rentré d’Israël en état d’exaltation.(…) » (6)

« Ami d’Israël, conclut Farouk Mardam-Bey Sartre se voulait aussi ami du monde arabe et se proposait même de jouer un rôle dans le rapprochement entre les deux camps, ou plutôt entre les forces de gauche arabes et israéliennes. « Nous nous trouvons, aujourd’hui que le monde arabe et Israël s’opposent, comme divisés en nous-mêmes et nous vivons cette opposition comme si c’était notre tragédie personnelle. » Et c’est sans doute dans cet esprit qu’il a entrepris, en février-mars 1967, son voyage au Moyen-Orient, en compagnie de Simone de Beauvoir et de Claude Lanzmann. Un numéro spécial des Temps modernes était prévu, censé amorcer le dialogue, d’abord indirect, qu’il appelait de ses vœux, et il entendait de son côté s’en tenir à la plus stricte neutralité. (…) Pour conclure, on peut dire que le seul élément constant chez Sartre dans son approche du conflit israélo-arabe est le philosémitisme, perçu depuis la Seconde Guerre mondiale comme compensation et investi dans l’entreprise sioniste. Tout le reste, la dépossession des Palestiniens, l’occupation et l’annexion des territoires arabes, la détresse des réfugiés, apparaît ou disparaît en fonction de la conjoncture. Si bien que l’on peut se demander, avec Edward Saïd, si l’élan naturel de solidarité avec Israël ne se doublait pas chez lui d’une absence élémentaire de sympathie à l’égard des Arabes — et d’une totale indifférence à leur histoire et à leur culture ». (6)

Le parti pris inconditionnel pour l’armée Israélienne

Claude Lanzmann ayant défendu dans son film Tsahal l’armée la plus pure au monde ne pouvait que nier le meurtre en directe d’un enfant palestinien de 12 ans, Mohammed al-Durah, : « tué par balles alors que son père tentait de le protéger, lors d’échanges de tirs entre les Forces de sécurité palestiniennes et l’armée israélienne, le 30 septembre 2000, au début de la seconde Intifada. Le journaliste franco-israélien Charles Enderlin a été le premier journaliste à commenter les images à la suite du film des événements pris par son caméraman. Son reportage était diffusé le soir même sur France 2 au JT de 20 h et repris à travers le monde. (…) et suscite une émotion considérable. L’armée israélienne reconnaît dans un premier temps sa responsabilité, et publie des excuses officielles : le général Giora Eiland déclare à la BBC le 3 octobre que « les tirs venaient apparemment des soldats israéliens postés à Netzarim » répète ces propos sur CNN (« apparemment, l’enfant a été tué par l’armée israélienne »), et dit également : « Autant que nous puissions savoir, l’enfant a été touché par nos tirs » (cité par Haaretz le 25 janvier 2002). Ces propos sont ensuite confirmés par le général Moshe Ya’alon. (…) La montée des réactions provoquées par les images et la crainte de leur possible instrumentalisation, écrit Hervé Deguine, conduisent l’armée à revenir sur ses positions » Encore une fois Claude Lanzmann se signala par sa partialité , il prit position et s’exprima à propos du preneur d’images palestinien de Charles Enderlin (Talal Abou Rahma) dans le journal Le Monde en ces termes : « Ce qui me révolte personnellement dans cette histoire, c’est que cette mort a été filmée en direct par le cameraman arabe d’une chaîne française de télévision » (7)

A l’en croire la chaine n’avait pas à recruter un caméraman arabe il sous entend qu’il serait complice dans le complot contre l’armée israélienne qui elle a initialement reconnu sa responsabilité. Ce qui intéresse Claude Lanzmann ce n’est pas la mort de l’enfant ni la justice mais la fidélité sans faille à Israël

Un tout autre point de vue du philosophe Jacques Derrida qui déconstruit selon nous l’holocauste en lui enlevant sa singularité. Kadhim Jihad Hassan parle justement de l’objectivité de Derrida concernant le problème israélo-palestinien : « On me pardonnera si je ne nomme ici l’holocauste, c’est-à-dire littéralement, comme j’avais aimé l’appeler ailleurs, le brûle-tout, que pour en dire ceci : il y a certes aujourd’hui la date de cet holocauste que nous savons, l’enfer de notre mémoire ; mais il y a un holocauste pour chaque date, et quelque part dans le monde à chaque heure. Chaque heure compte son holocauste. L’écoute attentive, de la part de Derrida, des doléances des Palestiniens se trouve surtout en superposition, en cohérence, avec une critique quasi permanente de certains entendements du judaïsme et des politiques israéliennes successives, voire de la façon même dont a été fondé l’État moderne d’Israël. On se rappelle en effet comment, dans son ouvrage L’Écriture et la différence, paru en 1967, Derrida affirmait que le judaïsme n’a pas besoin d’un État national et que sa vocation réelle, ainsi que son attachement à la liberté seraient mieux sauvegardés dans une présence active à travers le monde (…) » (8) Que dire en définitive de Claude Lanzmann ? Il faut tout d’abord signaler qu’il a découvert le judaïsme et …Israël bien après la deuxième guerre mondiale, il était lycéen pendant l’occupation , il aurait même fait de la résistance. Il eut moins de chance dans ses études ayant été recalé aux différents concours. Rien à voir avec Simone de Beauvoir lauréate de l’agrégation de philosophie comme Jean Paul Sartre. Sa proximité avec Sartre, lui a permit de connaitre aussi et d’approcher la révolution algérienne en allant même à la rencontre de certains responsables du FLN. En signant le manifeste des 121 contre la torture il aura de notre point de vue réalisé le seul acte à son crédit

Claud Lanzmann aura réussi à faire changer d’avis à Jean Paul Sartre concernant la cause palestinienne ce qui a terni du même coup la considération qu’avait Sartre auprès de l’élite intellectuel arabe En fait le vrai combat de Claude Lanzmann pour lequel il a lutté est celui de la défense d’Israël quel qu’en soit le prix quels que soient les multiples erreurs ; quelles que soient les souffrances des Palestiniens lui l’homme prétendu de gauche Il le dit lui-même il est viscéralement lié à Israël.

Rien à voir avec la position élégante du philosophe Jacques Dérrida né à El Biar ( Alger) qui toute sa vie, témoigna de sa tendresse pour l’Algérie et qui en l’occurrence en tant que juif s’agissant du conflit palestinien eut une position plus équilibrée. : « Je parle ici, écrit il comme Algérien devenu français un moment donné, ayant perdu sa citoyenneté française, et l’ayant retrouvée. Parmi toutes les richesses culturelles que j’ai reçues, que j’ai héritées, ma culture algérienne est parmi celles qui m’ont le plus fortement soutenu. L’héritage que j’ai reçu de l’Algérie est quelque chose qui a probablement inspiré mon travail philosophique. (…) »

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Affaire cocaïne: l’enquête se poursuit

Thu, 07/12/2018 - 16:53

Suite à l’affaire de cocaïne trois magistrats corrompus ont été limogés. En effet selon une source proche de l’enquête ces derniers avaient un lien directe avec l’affaire des 701Kg de cocaïne saisie à Oran et dont le principal suspect est Kamel Chikhi, nommé ‘Kamel El Boucher’.

Des dizaines d’affaire sont également en cours, l’affaire ‘El Boucher’ prend de plus en plus d’ampleur, elle devient actuellement, l’affaire la plus célèbre de l’Algérie.

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Categories: Afrique

JM: Oran parie sur les bénévoles pour réussir l’édition de 2021

Thu, 07/12/2018 - 16:49

Les autorités locales à Oran misent énormément sur les bénévoles pour réussir les Jeux méditerranéens que va abriter la ville en 2021, après s’être rendu compte du rôle déterminant joué par les bénévoles espagnols, lors de l’édition de 2018 clôturée en début de semaine passée.

Le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, qui a assisté aux premiers et derniers jours des Jeux méditerranéens de Tarragone insiste d’ores et déjà sur la nécessité d’impliquer les bénévoles dans l’organisation de l’évènement sportif méditerranéen dans trois ans dans la capitale de l’Ouest du pays.

« Le principal enseignement tiré de ces jeux est cette grande implication des bénévoles dans la réussite de l’édition de Tarragone. Le mérite leur revient d’ailleurs à 90% dans son succès, et ce n’est pas pour rien que les organisateurs les ont encensés à l’issue des jeux », a déclaré, lundi le chef de l’exécutif, en marge de sa visite aux chantiers du nouveau complexe olympique d’Oran, ainsi que le village méditerranéen, les deux principaux sites qui vont abriter les jeux de 2021.

Le constat fait à Tarragone pousse désormais les autorités locales à Oran d’entreprendre des actions pour s’assurer de la participation d’un maximum de bénévoles dans l’organisation des Jeux méditerranéens de 2021.

Le wali, en insistant sur ce point précis, lance le coup d’envoi d’une campagne de sensibilisation envers la société civile, en particulier les associations juvéniles et sportives, ainsi que les établissements scolaires et universitaires, d’où les organisateurs de la manifestation sportive méditerranéenne pourront puiser pour assurer une présence en masse des bénévoles.

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Au coeur du mondial: L’histoire se répète

Thu, 07/12/2018 - 16:46

Par Mohamed Benhamla.

20 ans plus tard, les Bleus réussiront-ils à refaire le coup de 1998? Soulèveront-ils la couronne? A voir leur parcours depuis l’entame de la compétition – faute de stabilité dans le jeu – ils ont largement les moyens, humains et mentaux, pour le faire, quelle que soit l’identité de l’adversaire qu’ils auront en face. Ce sera «le match le plus important» pour cette génération qui reste toujours sur un goût d’inachevé après avoir perdu, à domicile, l’Euro 2016 face au Portugal (1-0). Ce n’est certainement pas rien d’être en finale de Coupe du monde après une finale d’Euro.
«Dominer n’est pas gagner»: un dicton souvent utilisé en football et qui s’est même confirmé lors des matchs de l’EDF durant ce Mondial. Comme face à la Belgique où les Français ont souffert de la domination des Diables rouges, mais le réalisme a été de leur côté, avec ce but salvateur d’un défenseur (encore une fois), en la personne de Samuel Umtiti. Une qualification qui a tout éclipsé, cette fois-ci, même le transfert de Cristiano Ronaldo du Real Madrid vers la Juventus. Au moment où les Français jubilaient, les Belges tiraient à boulets rouges sur eux. «Je préfère perdre avec la Belgique que de gagner avec la France», a lancé Eden Hazard. «Ils ont défendu à 11 à 35 mètres du but, ils ont fait ça tout au long du tournoi», a pesté pour sa part le portier Tibaut Courtois. Et à la «perle» Mbappé de répliquer:
«Moi, je suis en finale», non sans reconnaître que la Belgique a été l’adversaire le plus difficile de cette Coupe du monde. Didier Deschamps, capitaine «France 98» Championne du monde et actuellement le maître à bord de «France 2018», y est pour beaucoup dans cette remontée spectaculaire des siens. Sa touche s’est fait remarquer dans le fait d’avoir su pousser ses joueurs à sacrifier leur rendement personnel pour venir prêter main-forte au reste de l’équipe quand cela est nécessaire. Son groupe est composé d’un amalgame entre anciens, qui jouent leur rôle de cadres, et jeunes qui amènent un peu leur folie. Deschamps a su, aussi, provoquer ce réveil tonitruant de certains joueurs, après une saison mi-figue, mi-raisin avec leurs clubs respectifs, à l’image du gardien de but, Hugo Lloris, avec Tottenham. Souvent critiqué en club, le dernier rempart des Bleus a su tirer son épingle du jeu avec de somptueux arrêts.
Nostalgique, «DD» a vu les images de la liesse provoquée par la qualification de son équipe en finale. Cela lui a rappelé de très bons souvenirs… ceux de 1998, où il était un des principaux artisans de la victoire. Son souhait le plus cher est de refaire le coup dimanche prochain. Cependant, il refuse de crier victoire avant l’heure et met ses joueurs en garde contre tout excès de confiance. Il reste encore une rencontre, la plus grande, avec d’autres motivations et qui est loin d’être gagnée d’avance. Les Français l’aborderont avec le principe qu’«une finale ne se joue pas, elle se gagne». Et ils savent bien le faire…

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Le CNDH satisfait des conditions de rapatriement de migrants nigériens

Thu, 07/12/2018 - 16:46

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a exprimé sa « satisfaction » quant aux conditions dans lesquelles a été organisée l’opération de rapatriement de migrants nigériens pour laquelle une équipe pluridisciplinaire a été mobilisée par les pouvoirs publics.

« De retour de la wilaya de Tamanrasset, le CNDH qui a fait partie de la caravane humanitaire ayant accompagné le rapatriement de migrants nigériens vers leur pays d’origine fait état de sa satisfaction sur le déroulement de cette exigeante et complexe opération qui a duré quatre jours, et ce à partir de Zéralda (Alger) jusqu’à Tamanrasset, en passant par les wilayas de Laghouat et de Ghardaïa et de la wilaya déléguée d’ln Salah », indique mercredi un communiqué du Conseil.

Le CNDH a participé au déroulement de ce convoi humanitaire pour lequel, les pouvoirs publics « ont mobilisé une équipe pluridisciplinaire de médecins, d’éducateurs, d’assistants sociaux et de psychologues ainsi que des moyens matériels composés de onze (11) bus, deux (2) camions de transports de provisions et d’effets vestimentaires et un (1) camion de carburant, pour assurer confort et sécurité aux migrants rapatriés ».

Ont participé à ce convoi humanitaire d’autres acteurs institutionnels et non-institutionnels, des représentants de la presse écrite et audio-visuelle publique et privée, nationale et internationale ainsi que des représentants des agences onusiennes accréditées à Alger en charge de la question migratoire comme le Haut commissariat aux refugiés (HCR) et l’Organisation internationale des migrants (OIM) dans le but de constater de visu les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’opération de rapatriement de 355 migrants.

Relevant qu’il s’agissait également, pour lui, de « s’enquérir des conditions d’hébergement et de prise en charge des migrants dans les structures de transit, notamment les personnes vulnérables », le CNDH se dit « conscient de la complexité de ces opérations et de leur sensibilité pour les pouvoirs publics, qui n’épargnent, d’ailleurs, aucun effort, ni humain, ni financier pour gérer au mieux le phénomène migratoire en Algérie, les exhorte de maintenir ce niveau de prise en charge et d’assurer une visibilité de cet effort, dans le respect total de la dignité humaine, et encourage les pouvoirs publics sur la nécessité d’aller au-delà du même sens ».

Le CNDH invite, aussi, tous les acteurs en charge de la question migratoire aux niveaux national et international à engager une réflexion approfondie sur l’immigration irrégulière transnationale, à laquelle fait face le monde entier, à l’instar de l’Algérie, et de trouver une solution durable au phénomène migratoire tant sur l’approche strictement humanitaire qu’économique et financière.

Il appelle, en conséquence, à une « solidarité internationale agissante pour implémenter des stratégies et des politiques de développement dans les Etats d’origine du phénomène migratoire », conclut le communiqué.

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Belgique: Une génération dorée… et maudite

Thu, 07/12/2018 - 16:43

Mardi soir, la Belgique a vu sa quête d’être couronnée s’arrêter après cette défaite difficile à avaler face à la France. Un nouvel échec pour une génération dorée.

Une nation fournisseuse officielle de talents. Voici comment est perçue la Belgique ces dernières années au sein de la planète football. Il faut dire que le Plat Pays possède une génération de footballeurs de grands talents dont le plus connu est Eden Hazard. Mais la star de Chelsea est épaulée par des éléments comme Vincent Kompany, Marouane Fellaini, Thomas Meunier, Axel Witsel, Kevin De Bruyne, Thibault Courtois, Romelu Lukaku… Une fameuse génération dorée en laquelle tout un pays croyait dur comme fer durant cette Coupe du monde 2018. Menés par Roberto Martinez, les Diables Rouges ont été l’une des sélections les plus joueuses de ce Mondial en Russie. Cela leur a permis de terminer en tête de leur groupe devant l’Angleterre. Après un huitième de finale où ils sont revenus de nulle part face au Japon, les coéquipiers de Hazard ont réalisé un sacré exploit en éliminant le Brésil en quart de finale. Cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas battu une équipe du top 10 mondial. Mais en demi-finale face aux Bleus, la Belgique s’est inclinée 1 à 0. Un nouvel échec pour cette génération dorée qui tenait là sa meilleure chance de remporter un trophée, elle qui avait échoué en quart de finale face à l’Argentine il y a quatre ans lors de la Coupe du monde au Brésil et face au Pays de Galles lors de l’Euro 2016. Comme l’a expliqué La Dernière Heure, certains éléments sont trentenaires à l’image de Fellaini, Vertonghen et Kompany. Même s’ils pourraient très bien être présents pour le prochain Euro, il sera compliqué de les revoir dans quatre ans au Mondial au Qatar. Mais le défenseur de Man City, Vincent Kompany, sait que la relève est déjà dans les starting blocks. «Les choses vont et viennent, c’est le football. Quelqu’un d’autre aura une nouvelle chance. Certains joueurs ont un certain âge et une certaine expérience.
Nous avons d’autres talents. Nous devons plutôt penser à ça». Il faudra digérer une nouvelle déception pour Eden Hazard et sa bande. A l’instar du gardien Thibaut Courtois, les joueurs de la Belgique l’avaient mauvaise après leur élimination mardi. S’il a affirmé qu’il soutiendrait les Bleus pour la finale, le capitaine des Diables Rouges, Eden Hazard y est également allé de sa pique sur le jeu trop défensif selon lui des Tricolores. «Je préfère perdre avec la Belgique que gagner avec la France. On a le plus beau jeu, c’est plus mon style… Ils n’ont pas bien joué mais ils ont bien défendu et se sont montrés très efficaces», a lâché l’ailier de Chelsea après la rencontre. Mais avec l’apport d’un Roberto Martinez et les jeunes qui poussent derrière, la Belgique aura encore son mot à dire à l’avenir!

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ESPACO: Abwab résidence d’artistes

Thu, 07/12/2018 - 16:26

Le Workshop Abwab est un groupe de jeunes créateurs issus ou étudiants des beaux-arts ainsi que deux artistes qui exercent déjà sur le terrain. Abwab qui veut dire portes en arabe, fait l’objet depuis le premier et jusqu’au 10 juillet l’objet d’un atelier de réflexion plastique en essayant d’interpréter la porte en tant qu’accès mais aussi comme support. Il est animé par Karim Sergoua, à l’Espace d’Art contemporain d’El Achour Espaco. Prennent part à cet atelier Ales Allouache, Lina Benlalam, Abd Elghani Chibane, Ilhem Goumiri, Imène Hamra, Rafik Kerrouche, Celia Messaoud Nacer, Merouane Mezali, Farah Terkmani, Vato et Fouad Yahiaoui. Le workshop se soldera par une exposition au niveau de l’Espaco dont le vernissage aura lieu ce 12 juillet à 18h. (Résidence CMB, 196 Oued Terfa, El Achour, Alger – Algérie).

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Sonatrach: un chiffre d’affaires à l’exportation de 16 mds de $ sur les 5 premiers mois de 2018

Thu, 07/12/2018 - 16:25

ALGER – Le groupe  Sonatracha enregistré un chiffre d’affaires à l’exportation de 16 milliards de dollars entre janvier et fin mai 2018 contre 14 milliards de dollars durant la même période de 2017, en hausse de 14,3%, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

Concernant la fiscalité pétrolière, elle a atteint 1.190 milliards de dinars à fin mai 2018 contre 995 milliards de dinars durant la même période de 2017, en hausse de 20%, a précisé le ministre lors d’une Journée d’information sur le bilan énergétique national.

Evoquant l’activité d’exploration, le ministre a précisé que 17 nouvelles explorations ont été enregistrées à fin mai 2018 contre 14 à fin mai 2017, ce qui confortera les réserves en pétrole et en gaz.

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Galerie Mohamed Racim: Ahmed Benyoucef Stambouli expose « Regard d’un enfant »

Thu, 07/12/2018 - 16:23

Se tenant actuellement et ce, jusqu’au 26 juillet, au 5 avenue Pasteur, l’expo est à visiter incontestablement.

Une expo qui m’intrigue. Celle de l’artiste Ahmed Benyoucef Stambouli ou comment replonger dans l’univers bien tourmenté de l’enfance…Elle se tient actuellement à la galerie Mohamed Racim et ce, jusqu’au 26 juillet. Il faut aller la visiter. Elle est bourrée de signes à décoder. Sa peinture en technique mixte puisque on retrouve des traces de papiers de livres en dessous est vraiment captivante. En effet, ce sont 52 toiles qui sont exposées aux cimaises de la galerie Mohamed Racim, sise à Alger-Centre. On y retrouve des oeuvres de différents formats, entre petits-grands et moyens partagées entre des oeuvres réalisées en 2014, 2017 et 2018. Celles de 2018 semblent être plus intenses en termes de couleurs.
Le pastel domine aussi à certains endroits comme si les oeuvres de 2018 n’étaient au final que le prolongement le plus abouti et affirmé des intentions de l’artiste. Ce qui frappe au premier regard est le papier livre que l’on discerne en dessous de la peinture qui recouvre la toile. En somme, une technique mixte qui dévoile «un regard d’un enfant», titre de l’expo, d’une façon bien étrange d’autant que l’image représentée telle imaginée dessinée par un enfant, n’est pas très claire. L’on distingue d’autant plus souvent un oeil ouvert et l’autre représenté soit par un triangle ou carrément une croix rouge. Est-il barré ou défiguré? Est-ce un oeil au beurre noir ou carrément un oeil altéré suite à une agression? Le loup, ou l’animal, est souvent présent en haut du tableau comme un signe d’une menace imminente et un danger certain. Certaines personnes se retrouvent dans une barque. Elles sont parfois, deux, trois, quatre… Fuient-elles quelque chose? Et pour aller où? Les poignets des mains et les pieds de ces personnages semblent comme ligotés. Ces dessins sont sûrement très enfantins. L’univers n’apparaît pas rassurant. Il est bien au contraire empreint d’une sorte d’agitation, propre à l’univers de l’enfance certes, mais imprégné pourtant d’un mouvement peu habituel. Le trait est
fiévreux, nerveux. Ahmed Benyoucef Stambouli a su nous faire pénétrer dans cette ambiance intime des enfants tels qu’imaginés par ses soins, avec force détails et esprit fantasmagorique. Ayant été diplômé en art suite à des études à l’Ecole supérieure des arts plastiques de Paris, l’artiste a fait également deux ans en architecture, il est aussi membre de l’Association internationale des arts plastiques (Unesco) et membre de l’Union nationale des arts plastiques en Algérie et en Tunisie. On ne compte plus ses expositions personnelles et collectives. Il a également exposé ailleurs qu’en Algérie, notamment à Paris et Nice en France. Son exposition Regard d’un enfant, qui se tient actuellement au 5 avenue Pasteur, Alger, est à visiter incontestablement. O. H.

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6e édition du black-out festival au stade du 5-juillet: « Un festival qui s’agrandit grâce à vous! »

Thu, 07/12/2018 - 16:14

Par O. Hind.

«Together 2018» est le slogan que cette nouvelle édition qui a décidé de réunir la crème des DJ algériens sans oublier MC Fioti et d’autres surprises guest!

A «J» moins trois, les organisateurs du Black-out Festival ont tenu à animer un point de presse pour rendre compte en toute transparence des préparatifs de cette nouvelle édition qui se veut plutôt spéciale et qui se tiendra cette année à l’esplanade du complexe olympique du 5-Juillet. En effet, Zakariya Hadji et Deejay- R-One Batata étaient présents à la salle de conférence du stade du 5-Juillet pour répondre aux questions des journalistes. «Nous sommes là depuis six ans. Mais cela fait cinq ans que nous travaillons dans l’obscurité. Et c’est grâce à vous que nous sortons de l’ombre aujourd’hui» fera remarquer Zakarya à destination du parterre de journalistes, mais aussi quelques amis influents. Cette année, l’on a vu grand et donc misé sur la médiatisation de l’événement pour avoir un large écho de ce qui se fait de mieux en matière de musique électronique en Algérie. Aussi, le premier festival dédié à la musique électronique en Algérie a décidé de réunir ce qui se fait de mieux en termes de deejaying sur la place en rassemblant pas moins de 13 DJ entre duos et solos, entre révélations et d’autres DJ plus connus à l’instar de Alcapone, Tarik ou DJ Boss par exemple. En effet, question line up on peut citer entre autres Zakafreestyler and Ihan, Yane et DJ Twelve du Holi Festival of colours powder session, Starlight, Douga ou encore Randal. Pour cette sixième année du Black-out Festival, la boite Third Adevrtising a en effet placé haut la barre cette année en invitant également le monsieur aux centaines de millions de vues, streaming et disques, MC Fioti «aux tubes planétaires», qui viendra chanter pour la première fois en Algérie. Il s’agit en fait de six heures de spectacle à partager avec le public de 18h à minuit avec un espace jeu et détente qui sera mis à disponibilité des présents, sans oublier un service caterink et snacking et autres. Notons que les tarifs d’entrée sont de 2000 DA, l’accès simple tandis que deux accès VIP font partie également du menu, l’un à 3000 DA et l’autre à 4 000 DA. Pour la 6e édition année du Black-out Festival les organisateurs ont décidé de donner le meilleur d’eux-mêmes mais d’embaucher aussi dans le staff technique des diplômés «afin de leur permettre de se former. Une opportunité sur le terrain pour avoir des connaissance directement…», Nous apprend-on. Mais avant d’aller plus en profondeur et d’évaluer avec les journalistes le niveau du l’univers de la musique électro en Algérie, Zakaria Hadji a tenu à rappeler deux points importants ayant marqué le concert Black-out cette année. Il s’agit tout d’abord des près-party du Black-out Festival. En effet, il est bon de rappeler qu’un coup d’essai durant le Ramadhan a fait le plein au club Espadon. Des tickets vendus en l’espace de 72 heures et plus de 1000 personnes qui ont répondu présent. Aussi la musique et l’esprit Black-out ont fait incursion aussi durant le mois de Ramadhan avec une capsule Web nommée Neblakawti, de trois à cinq minutes, qui a atteint plus de 500.000 vues. L’équipe Black-out a pu faire découvrir des artistes, acteurs, journalistes et sportifs à leur public et à leur manière de façon drôle et spontanée. Des personnalités qui, a-t-on à rappeler, n’ont pas été payées pour ce faire. Pour la soirée de ce jeudi, les artistes recevront bien entendu leur cachet car il s’agit d’un événement qui se veut beaucoup plus professionnel, même si le but étant aussi de se divertir et faire passer de bons moments aux jeunes Algériens et à tous ceux qui veulent venir s’éclater sur du bon son électro. De la qualité il y en aura vu la diversité des DJ proposés. Un menu bien éclectique sera en effet proposé durant ces six heures. Et de la qualité de nos DJ, qui s’exportent et sont bien cotés dans le top 50 à l’étranger, y compris de certains bon producteurs, Zakaria en fera la promotion soulignant que beaucoup de nos artistes DJ créent leur propre play list, ont des contrats signés avec des productions internationales et sont connus à l’étranger sans que cela ne soit médiatisé ici, a t-il déploré. Toutefois, il a rappelé que Black-out Festival, lui n’a cessé de grandir ces dernières années grâce à l’engouement du public qui plébiscite ce genre de musique et d’événements. A ce propos, DJ R-One fera remarquer à juste titre qu’un Black-out Festival Tour est en préparation à travers quelques wilayas du pays dont Oran, Béjaïa, Sétif etc. les organisateurs ont réitéré durant toute la conférence leur vive motivation à mener à bien et faire perdurer ce festival pour qu’il grandisse et le voir, pourquoi pas, devenir un jour à l’image du festival Mawazine au Maroc. Ils feront appel aussi pour que l’Etat puisse les soutenir rappelant aussi que le succès du festival Mawazine est dû au fait qu’il brasse deux cultures, arabe et occidentale, c’est pourquoi il est beaucoup suivi et rassemble toutes les catégories. «On devrait s’entraider tous pour montrer ce genre de projet dans notre pays et travaillons ensemble à le faire émerger dans notre pays d’autant que Mawazine attire chaque année plus de 15 000 touristes au Maroc. Notre pays est beau et nous possédons pas mal d’infrastructures. Avec un tel festival nous pourrions attirer aussi des touristes et avoir d’autres entrées d’argent.Nous voudrions bien que le ministère de la Culture nous aide, mais nous ne savons pas comment les atteindre ou entrer en contact avec eux. Pour nous, chaque aide ou soutien est le bienvenu.» A propos des craintes liées au manque de gestion dans l’organisation, notamment ou encore des a priori que l’on colle à ce genre d’événements, Zakaria Hadji a tenu à préciser que «l’Etat met à leur disposition depuis des années tout un dispositif de sécurité et que ce festival n’est qu’un espace pour se détendre et se changer les idées en dansant au rythme de la musique».

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Soirée musicale et dînatoire à La Casbah d’Alger le 13 juillet

Thu, 07/12/2018 - 16:14

La Casbah d’Alger sera le théâtre d’une soirée culturelle placée sous lesigne de l’authenticité et ce,vendredi 13 juillet.

La résidence Dar-Chdjour, à l’architecture typique des maisons de lavieille médina, vous invite à une soiréemusicale doublée d’un dîner,vendredi 13 juillet à partir de 20h.C’est au milieu duWest Eddar, pièce centrale des maisons traditionnelles,que les participants seront invités àprendre place.

Un dîner traditionnel,composé de salades, rechta et boissons,leur sera servi avant de profiterd’une représentation musicale del’orchestre « Âme d’Alger », aveccette fois-ci gâteaux traditionnels,thé et café au programme. Pour assister à l’événement, il vousfaut réserver votre place au numérosuivant : 05 60 01 79 78 . Notez quele prix de la prestation à 2.500 DA par personne.

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L’organisation « festivale » : le bras de fer

Thu, 07/12/2018 - 16:10

Par El Yazid Dib.

«Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir» Confucius

Quand l’été fait monter de la chaleur dans la tête des uns et des autres, n’est-il pas sage de faire refroidir ces têtes par un élixir de logique, de lucidité et de bon sens ?

Toute chose doit connaitre une fin quel que soit le rempart, le pilier ou le poteau sur lequel elle s’adosse. Seule la raison peut avoir raison des choses, des personnes et des événements. L’on ne peut éternellement durer dans un poste de surcroit quand l’amour n’y est plus. L’on pourra certes faire forcer la main pour y demeurer, mais jusqu’à quand ?

Toutes nos villes semblent frémir sous la fièvre estivale pour s’ériger en des podiums dignes d’abriter des festivals. Certes ils ont tous leurs effets aléatoirement bénéfiques ; secouer un tant soi peu l’habitude, remplir une mission d’animation et créer du remous et du mouvement.

L’on a bien connu ce genre de manifestation, avec peu de moyens et de dérisoires subsistances. L’air était alors à un festival de militantisme et d’engagement. Le bon de commande ou l’exorbitant « cachet » n’était pas encore en mise. Ni d’ailleurs ces fameux commissariats, véritables sociétés de dépenses publiques. L’on se contentait de réussir par les moyens de bord. Loin d’Alger, loin de ces ordres mercantiles.

Un festival est censé être une expression festive, organisée à époque fixe (annuellement, le plus souvent) autour d’une activité purement culturelle et artistique. Mais chez nous, et depuis quelques années la trajectoire semble avoir tenu une autre tendance qui ne se faisait qu’à coup de milliards. Trouvez-vous utile et judicieux qu’un chanteur étranger, parfois à célébrité intramuros pour une heure d’agitation reçoive l’on ne sait plus combien de milliards mais que l’on devine ?

Si pour le commun des citoyens, la culture demeure une conduite sociale, l’art une recherche discontinue de la beauté et de l’émerveillement ; il en est autrement pour les serviteurs du secteur qui, par obligation devaient imaginer, sinon laisser faire et encourager, l’initiative, la parole et l’acte de culture. Il ne peut y avoir une exclusivité totale et dominante sur le secteur. La culture, sa gestion, son agencement, ses multiples organisations, ses résonnances, ses fébrilités, ses contours et ses périphéries n’appartiennent à personne et personne ne s’en trouve héritier pour les camisoler ou les mettre durant des décennies sous son joug.

Et si jamais l’on arrête de confier l’organisation de ces manifestations à cet organisme centralisé et verrouillé pour les remettre à leur origine, à l’autorité locale tout en attribuant la même manne financière ? La question a été posée par une députée de Batna ; il y a de cela des lustres. Dans le temps Timgad ne connut à sa naissance en 1967 que la hargne de ses enfants, de ses pionniers. Madoui Abdelaziz en est l’un des plus méritants. Mohamed Cherif Djabbari, l’avait réinventé en 1997 après dix ans de léthargie. Et Djemila ? ce n’était qu’un petit groupe d’amateurs d’entre musiciens, chanteurs, artistes, élus qui eut l’ardeur d’en faire un authentique podium où celui qui allait un jour devenir le roi du rai venait faire commettre ,sans tapage ses premières folies. L’argent ne coulait pas à flots. Mais la mélodie, l’ambiance, le bonheur et l’intégrité se partageaient à tout le monde dans une misère physique que seule l’opulence culturelle savait en découdre.

Parlant ainsi ; l’approche n’est pas celle de changer un nom par un autre, ou un organisateur par un autre. Sans cet essentiel fondamental qu’aurait exigé une nouvelle situation tendant à donner plus de punch, plus de clarté à la manifestation, tout changement n’est que voué à l’échec, au moins au maintien du statuquo que l’on voudrait tant corriger. En plus de l’immuabilité des personnes qui n’entraine en fait qu’une pérennité dans la méthode, l’essentiel aussi reste à rechercher dans ce combat contre l’inertie et la même cassette, contre l’esprit inadéquat que transporte cette personne que l’on voudrait retirer. Il se peut que ce soit la circonstance de la faiblesse de la ressource financière qui suggère cet impératif de réagencement des festivals. L’on n’a pas tous la même échelle d’appréciation d’un montant ou d’une somme à payer. Celui qui n’a pas « l’habitude » de fréquenter des chiffres à plusieurs décimales, prendra peur à les approcher et recomptera des milliers de fois le service fait avant de le certifier. L’expérience brandie et argumentée peut être une bonne chose, mais à force de se la faire et se la refaire ; elle court le risque, car banalisée et usualisée, de devenir un tempérament et une pernicieuse nature irrésistible à tout vent de changement.

L’on ne peut oublier de dire qu’un festival est obligatoirement et par ricochet un facteur économique pour la ville qui l’organise euh, pour laquelle on l’organise. L’impact induit par ce « chantier » de l’organisation implique le recours à des operateurs locaux. L’installation de chapiteaux, de siègerie, d’effets spéciaux scéniques, de traiteurs, de gardiennage, d’impression de billetteries, de supports médiatiques et autres éléments peuvent toutefois être contractés localement. C’est ce gain local qui justifie par ailleurs la domiciliation de la manifestation. Sinon, la localité ne sera qu’un site ouvert, un simple comptoir de vente ou de revente que l’activité économique n’en tire nul profit. La centralisation peut avoir cette vertu de la vue d’ensemble mais en finalité elle étrangle l’ensemble des autres vues. A défaut de décentralisation totale, une certaine déconcentration de pouvoir demeure perceptible et tendra à amenuiser les ardeurs, le tout au profit de la culture, de l’art, du bien-être social, de l’imprimeur du coin, de l’hôtelier de la ville, du badaud spectateur occasionnel, du p’tit vendeur de sandwich etc. il y a des chanteurs ramenés d’ailleurs qui ne passent même pas la nuit dans un hôtel local. Ni achètent des souvenirs, ni somme toute ne dépensent aucun sou dans le souk local. Un festival qui a tout le temps la tête à Alger et les pieds dans des sites romains ne peut continuellement fonctionner sans fièvre et ne saura qu’exacerber le ressentiment de la population locale. Il souffre d’une macro-céphalée. Un mal de tête.

L’on parle ici et là d’une bataille dans les coulisses de ces deux festivals. Timgad et Djemila. L’objet ne serait pas une question de canevas ou de menus lié à un programme en son et qualité. Cela semble prendre l’allure d’un bras « d’honneur » voire de fer entre une tutelle et un acteur. Entre Mihoubi et Bentorki. L’un est un ministre qui à moins de trois ans et un poète de toujours, l’autre est un fonctionnaire et un directeur général qui a plus d’un quart de siècle. Si la raison de la règle hiérarchique et du pouvoir discrétionnaire devait l’emporter, il ne pourrait y avoir dans cette relation nulle entremise, pression ou interférence extra-sectorielle. Appuyer l’un contre l’autre ne fera que troubler davantage le fonctionnement de l’Etat déjà mis à rude épreuve. D’où, d’emblée il faudrait se refuser à penser duel de personnes, autant qu’il faudrait tendre l’oreille attentivement à la substance de la brouille, voire de la vision.

Voir dans le dénouement de cette situation un vainqueur et un vaincu, c’est dire que la république n’est plus une institution réglementée, hiérarchisée, forte et juste mais une humeur, une opiniâtreté et une démonstration de force intuitu-personae. Nous ne dirons qu’hélas. Le problème, à nous n’est donc pas confiné dans qui va nous faire rire ou nous rendre heureux l’espace d’un moment, d’une soirée, d’un festival. Qu’il sache d’abord le faire en nous donnant ensuite l’impression qu’il l’avait fait dans le strict respect de l’art et de la manière.

Et si l’investissement privé, doué de coopératives culturelles, de société civile et de mécénat venait à faire des siennes dans l’organisation de ce genre de spectacle ?

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L’ordre de Lahbiri

Thu, 07/12/2018 - 12:04

Le colonel Mustafa Lahribi, nouveau directeur général de la sûreté nationale, a ordonné d’ôter les photos de son prédécesseur à savoir Abdelghani Hamel.

En effet le nouveau directeur général de la sûreté nationale, ne souhaite voir que les photos du président de la république algérienne Abdelaziz Bouteflika ainsi que le drapeau de la nation.

LDJ. Sarah

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Trump dirige le marché pétrolier

Thu, 07/12/2018 - 11:51

Par Reghis Rabah*

En dépit de l’interruption de la production de la mine canadienne de sables bitumineux Syncrude il y a quelques jours du fait d’une panne électrique et en principe restera ainsi jusqu’à fin juillet.

En Angola, le secteur pétrolier agonise par manque d’investissements, selon le dernier rapport mensuel de l’OPEP sur les performances de ses membres, et il a été révélé qu’au premier trimestre, le pays lusophone a produit 1,574 million b/j, contre 1,633 million b/j au dernier trimestre de 2017. Les factions armées ont arrêté la production des champs pétroliers de Sharara et de Waha, ce qui fait chuter de 252.000 barils la production quotidienne libyenne à moins de 500.000 barils. Enfin la menace pèse sur le brut Iranien à partir du 4 novembre, deadline arrêté par Trump pour avertir les principaux partenaires de ce pays de l’entrée en vigueur effective des sanctions suite à son écart de l’accord de 2015, les prix du baril du brut après un petit rebond à 79 dollars ont commencé à chuter progressivement. Est un nouveau paradoxe ? Pourtant les faits en disent autrement. Le centre des décisions passe désormais entre les mains du président américain. En préparation intensif de son mi mandat en novembre prochain, Trump ne veut pas que son électorat roule avec une essence chère dans Etats américains et en même temps reste conscient et se prépare pour les conséquences de la décision qu’il a prise de quitter les accords de Joint Comprehensive Plan of Action » (JCPOA) signé par les six puissances mondiales le 14 juillet 2015. En demandant à l’Arabie Saoudite d’augmenter sa production de 2 millions de barils par jours, Trump vise le court et le moyen terme. En tout cas, selon le communiqué, le conseil des ministres du royaume a pris connaissance, de la teneur de la conversation téléphonique du roi Salmane avec le président Trump à ce sujet. L’Arabie reste disposée, à travailler à la stabilité du marché  » en coordination avec les autres pays producteurs  » sous entendu les non OPEP dont le chef de fil est la Russie. En termes simples, elle produira les deux millions dont un tout de suite et le reste au début des sanctions en novembre prochain. Cela selon toute vraisemblance elle donnera assez de temps pour se préparer techniquement à cette éventualité. Contrairement à ce qui est dit ici et là, le calcul est fait avec une précision par le département américain de telle sorte à résorber le déficit de l’offre causé par les incidents des pays cités plus haut afin de maintenir le prix du baril au niveau décidé par la Maison Blanche c’est-à-dire autour de 75 dollars. Contre toute attente et prévision d’experts, les réserves américaines de brut ont augmenté la semaine dernière, selon les données publiées jeudi par l’Agence américaine de l’Energie (EIA), alors que les marchés et les analystes tablaient sur une nouvelle baisse d’environ 5 millions de barils par jour.

Cette hausse était principalement due à une montée des importations nettes d’autant plus que les exportations ont légèrement reculé. Ceci n’a pas empêché le président de lancer dés vendredi les hostilités commerciales avec la Chine en imposant des droits de douane sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois. Une telle mesure devrait appeler la réciprocité de la Chine sur les produits américains. Cette realpolitik que mène Trump tout azimute semble donner ses fruits en consolidant son électorat. Même ses opposants applaudissent tout bas le contraire de ce qu’ils clament tout haut.

1- l’Iran, conforté par les cinq puissances, menace l’Arabie Saoudite

Pour Macron, dénoncer cet accord est « une lourde erreur ». Fin avril, devant le Congrès des Etats-Unis, il laissait entendre qu’un compromis était à portée de main. Il s’agissait de reprendre l’accord de 2015, en lui ajoutant trois autres « piliers » : interdiction de toute activité nucléaire militaire au-delà de 2025, contrôle de l’activité balistique et de l’influence militaire iranienne dans la région. Mais après une conversation téléphonique avec Trump, Macron se disait « lucide ». La priorité, pour lui, est désormais de « construire le deal évoqué lors de son voyage à Washington », a expliqué l’Elysée au quotidien françcais Libération. La chancelière allemande, Angela Merkel, a elle aussi tenté sa chance avec le président américain sans succès. Finalement, ce sont les Britanniques qui sont revenus à la charge, avec une méthode un peu différente. Privé de rencontre avec Trump alors qu’il était en déplacement à Washington, le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, avait tenté de flatter le président américain en affirmant à la télévision qu’il pourrait être un candidat parfait au Nobel de la paix s’il réussissait à préserver l’accord iranien en plus de faire plier la Corée du Nord sur son programme nucléaire. Conforté donc par un tel soutien, le premier vice-président iranien, a assuré que son gouvernement a un plan pour « mettre en échec ce slogan des États-Unis selon lequel le pétrole de l’Iran doit être endigué », alors que les sanctions américaines doivent reprendre le 4 novembre. Maintenant ils supplient les Saoudiens d’augmenter leur production de pétrole de façon que si la part de l’Iran diminue, rien ne se passe sur le marché mondial. Ils pensent que c’est aussi simple que cela, et que d’un seul coup l’Arabie va augmenter de quelque millions de barils de pétrole » par jour, a commenté Eshagh Jahangiri. « Dans ce combat, tout pays qui voudra prendre la place de l’Iran sur le marché pétrolier se rendra coupable de haute trahison contre la nation iranienne et  » paiera assurément un jour le prix de cette trahison « , a-t-il ajouté sans plus de détail. L’Iran et l’Arabie saoudite ont rompu leurs relations diplomatiques en 2016 et sont engagés dans une lutte d’influence au Proche et au Moyen-Orient. Avec la normalisation tant attendu du moins du côté du royaume de ses relations avec les Etats Unis, il est probable que l’éclatement de l’OPEP a dorés et déjà commencé. L’Iran cherchera une alliance solide avec l’Irak et le Venezuela.

2- Les raffineurs commencent à bouder le pétrole Iranien

Les raffineurs européens, au premier rang desquels Total, se préparent à arrêter leurs achats de pétrole à l’Iran, fermant ainsi la porte à 20% des exportations de brut de ce pays de peur des représailles des sanctions en application de la loi de l’extraterritorialité. Même si les pays européens n’ont pas suivi les Etats-Unis dans leur décision en mai de se retirer de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, banquiers, assureurs et spécialistes du transport maritime rompent progressivement leurs liens avec l’Iran. Que disent -ils  » Nous ne pouvons pas nous permettre de défier les Etats-Unis « , a dit une source haut placée au sein de la compagnie italienne Saras, qui exploite une raffinerie en Sardaigne d’une capacité de 300.000 barils par jour (bpj), propos rapportés par un journal Italien. Saras s’efforce de déterminer la meilleure manière de mettre fin à ses achats de pétrole iranien dans la période autorisée de 180 jours, a poursuivi la source, ajoutant:  » On ne sait pas encore précisément ce que peut faire l’administration américaine  » mais dans les faits,  » nous pourrions avoir des problèmes.  » Cette chute des importations européennes de pétrole iranien pourrait compliquer les efforts des pays de l’UE signataires de l’accord de 2015 (France, Allemagne et Grande-Bretagne) pour tenter de convaincre l’Iran de continuer à respecter ce pacte, malgré le retrait des Etats-Unis. Des raffineurs parmi lesquels le français Total, les italiens Eni et Saras, les espagnols Repsol et Cepsa et le grec Hellenic Petroleum se préparent à arrêter leurs achats de pétrole iranien dès que les sanctions seront rétablies, déclare la même source.. Ces raffineurs effectuent l’essentiel des importations européennes de brut iranien, qui représentent elles-mêmes environ un cinquième des exportations pétrolières de la République islamique, membre de l’OPEP. Les ventes iraniennes de brut à des acheteurs étrangers ont atteint en moyenne environ 2,5 millions de bpj ces derniers mois, selon des données recueillies par Reuters et l’institut européen de la statistique Eurostat. L’essentiel de ces exportations est allé vers l’Asie.

Ces entreprises européennes, dont la plupart ont signé des contrats de long terme avec la compagnie publique iranienne, vont continuer à acheter des cargaisons de pétrole iranien jusqu’à ce que les sanctions américaines entrent en vigueur. Total, premier raffineur d’Europe, a fait savoir par sa cellule de communication qu’elle ne compte pas demander de dérogation pour continuer à traiter avec l’Iran au-delà du 4 novembre. ENI a dit pour sa part avoir un contrat avec l’Iran, expirant à la fin de l’année et portant sur l’achat de deux millions de barils par jour. Repsol et Hellenic Petroleum restent indécises mais négocient d’ors et déjà une alternative. Cepsa quant à elle reste prudente et se remet à la réglemention de l’Union Européenne sachant pertinemment que cette institution reste impuissante. Cependant, à la différence de Total, certains raffineurs comme Cepsa envisagent de solliciter une dérogation auprès des Etats-Unis pour pouvoir continuer à acheter du pétrole iranien au-delà du 4 novembre afin de respecter leurs engagements contractuels vis-à-vis de l’Iran. Les raffineurs européens pourront substituer aux importations en provenance d’Iran du pétrole de Russie ou d’Arabie saoudite, ont déclaré leurs agents de négoce à l’agence Reuters. Les importateurs asiatiques de pétrole iranien devraient eux aussi réduire leurs achats. L’indien Relance Industries, propriétaire du plus grand complexe de raffineries au monde, prévoit ainsi de cesser d’importer du brut d’Iran, ont dit la semaine dernière deux sources proches du dossier. La Chine ne dit rien pour le moment car ses entreprises pensent sans grande conviction rafler les marchés en cours qui seront abandonnés par celles européennes et américaines.

*Consultant et Economiste Pétrolier

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Malgré la récente attaque terroriste au nord-ouest de la Tunisie: La fréquentation touristique en nette hausse

Thu, 07/12/2018 - 11:47

Ces chiffres marquent une reprise remarquée, après plusieurs années difficiles en raison de l’instabilité qui a suivi la chute de la dictature en 2011, et des attentats de 2015 contre le musée du Bardo à Tunis et un hôtel de la station balnéaire de Sousse sur le littoral…

La fréquentation touristique en Tunisie a nettement augmenté au premier semestre 2018 par rapport à la même période de l’année dernière, selon le ministère du Tourisme, signe d’une reprise après plusieurs années difficiles ayant suivi la révolution.
Le nombre d’arrivées aux frontières de ce pays d’Afrique du Nord s’est monté à 3,2 millions sur les six premiers mois de l’année, en hausse de 26% par rapport au premier semestre de 2017. Le nombre de touristes dépasse même les 2,9 millions enregistrés sur cette période en 2010, année de référence pour le tourisme tunisien. Ces chiffres marquent une reprise remarquée, après plusieurs années difficiles en raison de l’instabilité qui a suivi la chute de la dictature en 2011, et des attentats de 2015 contre le musée du Bardo à Tunis et un hôtel de la station balnéaire de Sousse sur le littoral méditerranéen.
Les recettes de ce secteur clé de l’économie tunisienne ont quant à elles dépassé les 1,2 milliards de dinars (420 millions d’euros) pour le premier semestre, en hausse de 46% sur un an, et retrouvent un niveau comparable à celui de 2010 (1,3 milliards de dinars). Le dinar a néanmoins subi une importante dépréciation ces deux dernières années, s’échangeant à plus de trois dinars l’euro, contre deux environ en 2010.
En revanche, le nombre de nuitées est resté bien en deçà de ce qu’il était avant la révolution, à 7,9 millions de nuitées pour la période du 1er janvier au 20 juin. C’est 39% de plus que sur la même période en 2017 selon le ministère, mais cela reste bien inférieur aux 13,6 millions de nuitées enregistrées en 2010 sur l’ensemble du premier semestre.
Une attaque jihadiste qui a coûté la vie à six membres de la garde nationale (gendarmerie) tunisienne dimanche dernier, à proximité de la frontière algérienne, bien qu’éloignée du littoral, a fait craindre pour la reprise du tourisme, favorisée par une accalmie sécuritaire depuis ces deux dernières années. Cependant, le président d’un organisme représentant les agences de voyage françaises, Entreprises du Voyage, Jean-Pierre Mas, a indiqué que celles-ci n’ont «perçu aucune réaction» de la part de vacanciers devant ou voulant se rendre en Tunisie. «Je pense qu’il n’y aura pas d’incidence sur la fréquentation touristique cet été car cela a été très faiblement médiatisé», a-t-il estimé, «la plupart des vacanciers ont de toute façon déjà réservé leur séjour».
Toujours est-il que les autorités tunisiennes ont vite compris la nécessité d’un renforcement du dispositif sécuritaire, principalement dans les zones côtières où se trouvent l’ensemble des installations touristiques dont dépend de façon cruciale l’économie du pays.

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Le changement climatique transforme les écosystèmes marins

Thu, 07/12/2018 - 11:43

Les moyens de subsistance de millions de personnes dépendantes de la pêche sont en danger en raison du changement climatique, met en garde l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). De nouvelles analyses et modélisations auxquelles ont collaboré plus de 100 scientifiques prévoient que, d’ici 2050, le changement climatique aura modifié la productivité de nombreuses pêcheries marines et d’eau douce de la planète, affectant les moyens de subsistance de millions de personnes dans les pays pauvres. Ces projections figurent dans une vaste collection de 654 pages d’analyses et d’informations mondiales, régionales et nationales diffusées, hier, par la FAO et constituant le rapport le plus complet jamais réalisé sur le changement climatique et la pêche. Ce rapport, intitulé «Impacts of climate change on fisheries and aquaculture: Synthesis of current knowledge, adaptation and mitigation options», comprend à la fois de nouvelles recherches et une synthèse unique des informations scientifiques les plus récentes sur la façon dont le changement climatique modifie les océans, les lacs et les rivières du monde, tout en bouleversant les modes de vie des communautés qui en dépendent.

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