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Updated: 3 hours 31 sec ago

Entretien avec le P/APC de Tipasa, Guidji Djamel : « La saison estivale a fait gagner 12 milliards à la municipalité »

Tue, 09/04/2018 - 18:28
Écrit par Seddiki Djamila

Depuis dix mois de mandature à la tête de la commune de Tipasa, chef-lieu de wilaya, Guidji Djamel fait le point, pour «Reporters», sur la situation de la commune, vitrine de la wilaya, célèbre pour son patrimoine archéologique et ses sites balnéaires très prisés par les vacanciers. Mais aussi, très convoitée, entre autres, par la mafia du foncier. Guidji Djamel est d’obédience FLN. Il avait essuyé plusieurs échecs aux élections locales

face à un candidat RND, un enfant du bled, pour ne pas dire du douar, qui « vient » de mettre fin à sa carrière politique en tant que sénateur pour fait de corruption. Il a fini, à force de persévérance, par réaliser son vœu en occupant le poste de président de l’APC de Tipasa, une expérience qu’il considère comme étant concluante et sans accroc avec les partis politiques qui composent le conseil communal. Dans cet entretien, il aborde, avec nous, la situation de la commune, où la saison estivale touche à sa fin après l’arrivée de milliers d’estivants, celle de la gestion administrative et financière de la commune qu’il a trouvée dans un état catastrophique, les efforts faits pour redresser la situation et régler bien des problèmes et casse-têtes, à l’image du fléau des constructions illicites qui a gangréné la région. Lors de notre passage dans la commune, nous l’avons croisé dans les couloirs en train de sermonner les agents qui ne s’appliquaient pas dans leur mission et laissaient les administrés errant dans les étages dans l’attente d’un rendez-vous ou d’un règlement de problème administratif.

Reporters : La saison estivale touche à sa fin, une première pour vous puisque cela fait dix mois seulement que vous êtes à la tête de la commune du chef- lieu de wilaya. Alors, quel bilan faites-vous aujourd’hui de cette expérience ?
Guidji Djamel : Depuis notre installation à la tête de la commune, il y a donc 9 mois, nous avons trouvé une situation catastrophique, des caisses vides, des dettes, des factures d’entreprises impayées et, surtout, une situation critique en matière de discipline du personnel, qui percevait leur salaire mais ne venait jamais travailler en particulier au niveau du parc de la commune.
Nous avons expliqué tout cela au wali et insisté sur les chantiers à l’arrêt, car les entreprises n’avaient pas été payées. Nous avons mis en place une cellule de crise et entamé une réunion avec le wali, que je salue au passage, car il nous a beaucoup aidé, encouragé et soutenu. On a réglé pas mal de problèmes, surtout au niveau du parc où des dizaines de travailleurs ont été convoqués. Nous leur avons mis les points sur les «i» et ceux qui ont voulu rentrer dans les rangs, tant mieux pour eux, car ils ont continué à travailler ici, tandis que ceux qui n’ont pas obéi ont été renvoyés. Ceux qui ont choisi le secteur privé sont partis. Il a fallu batailler pour remettre de l’ordre après des retraits sur salaires, il fallait trancher. Et nous l’avons fait pour le bien de la collectivité. Pour ce qui est des chantiers à l’arrêt, qui concernaient le revêtement des routes et l’aménagement urbain, tout a été repris et nous les avons, pratiquement, achevés. Il fallait mobiliser de l’argent qui était bloqué et nous avons réalisé beaucoup de nouvelles rentrées financières à la collectivité. Nous avons trouvé des locaux, biens de la commune, qui ne payaient aucun centime pour leur location ces cinq à six dernières années. Il y avait des restaurants, des cafés, des locaux destinés à diverses activités commerciales pour lesquels on payait des loyers dérisoires. Alors nous avons tout de suite procédé à la réévaluation des loyers de plus de 40 locaux commerciaux qui étaient loués pour la somme dérisoire de 2 000 DA par mois dans le meilleur des cas. Avec la direction des domaines nous avons procédé à la réévaluation des loyers, ce qui nous a permis de faire rentrer dans les caisses de la commune 12 milliards de centimes.

Concernant l’assainissement de la situation des campings de la zone du Chenoua, qu’est-ce qui a été fait ?

Il y avait deux campings, dont le contrat de location était arrivé à sa fin, et qu’il fallait renouveler en bonne et due forme. Il s’agissait des campings « Salam » et « Hanane », les deux autres sont loués aux œuvres sociales de la police et l’autre aux œuvres sociales de la justice sur la base d’un contrat en bonne et due forme. Puis, est arrivée la saison estivale, et là, il fallait concentrer nos efforts sur les préparatifs avec les aménagements des accès des huit plages du Chenoua, Benouda, la plage Bleue, Beldj, Caroubier, Belhacine… On a pu aussi, dans le cadre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL), aménager des parkings à partir de Beldj, Si Tayeb, Belhacine et Chenoua. Ils ont tous été loués par le biais d’adjudication pour un montant de 40 millions à 100 millions de centimes, selon la superficie, bien sûr. Il faut préciser que, jusque-là, la commune n’avait jamais touché un sou pour leur exploitation puisqu’ils étaient squattés par des jeunes qui faisaient la loi sur ces espaces.
L’opération n’a pas été facile car certains ont travaillé pendant dix ans dans l’impunité et considéraient qu’ils avaient des droits sur ces bouts de terre exploités sous forme de parking et qui constituaient leur gagne-pain. Finalement, à force d’efforts, d’explication et de pédagogie, on a fini par y mettre fin et tout est rentré dans l’ordre. Concernant l’accès aux plages, vous avez certainement constaté que celui-ci était gratuit et les seules locations autorisées sont celles de parasols, de tables et chaises stockées dans un carré loué pour 6 000 DA le mètre carré. Le préposé à la location n’a pas le droit de les installer sur la plage. Le citoyen qui arrive peut s’installer où il veut et étaler sa serviette à l’endroit de son choix sur la plage sans être importuné par quiconque.

Concernant la concession des plages, qu’est-ce qui a été fait, en particulier avec l’Anep ?

Il n’y a pas eu de concession de plages, à proprement parler, et pour ce qui est de l’Anep, qui devait gérer deux plages, à savoir la plage Bleue et une partie de celle du Chenoua, c’était une première expérience de parteneuriat après celle engagée, en 2017, avec la commune de Douaouda pour les plages
Colonel-Abbès et Haouès. Finalement, l’Anep n’a pris qu’une partie de la plage du Chenoua. Pour le moment, on n’a pas encore  fait le point sur le montant de la location, il s’agit de la première expérience de parteneuriat ici à Tipasa.

Etes-vous satisfait de cette expérience avec l’Anep, car l’administrateur de la plage de la commune, désigné par vous, n’était pas très satisfait de ce partenariat ?

Comme il s’agit d’une entreprise publique, c’est toujours intéressant, car l’expérience peut être renouvelée et de plus, on pourra toujours faire appel à eux en cas de besoin. Quant à la désignation d’un administrateur de plages (Monsieur plage), qui fait suite aux instructions du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, l’expérience était concluante car sa désignation et son installation sur le site balnéaire nous a permis d’avoir un droit de regard sur la plage et sur les jeunes qui géraient les carrés de location de parasols et de tables. Celui-ci nous faisait, quotidiennement, des rapports sur la situation pour essayer de rectifier le tir en cas de nécessité. La création de ce poste de Monsieur plage était, finalement, une très bonne idée du ministère de l’Intérieur qui nous a permis de faire d’une pierre plusieurs coups. Pour le squatt des plages, je dois signaler que les éléments de la Gendarmerie nationale ont fait plusieurs interventions sur les plages non autorisées à la baignade pour punir les contrevenants.

Concernant la plage mitoyenne au Centre de repos familial (CRF), réservé aux familles des militaires, comment expliquez-vous que celle-ci soit considérée comme zone militaire et que les citoyens ne soient pas autorisés à s’y installer mais seulement à la traverser ?

Je ne peux entrer dans les détails, car pour moi, c’est une zone militaire. Globalement, on peut dire que la saison estivale s’est bien passée, on a fait de bonnes rentrées pour les finances de la commune qui ont engrangé 12 milliards qui vont nous servir dans diverses opérations d’amélioration des conditions de vie dans la cité.

Au sujet de l’aménagement urbain dans le chef-lieu de wilaya, on ne comprend pas pourquoi les travaux ont été faits en pleine saison estivale. Ce qui a gêné tout le monde aussi bien les entreprises chargées de la tâche que les riverains et estivants qui se sont retrouvés face à des chantiers en pleine ville…

Je ne suis pas d’accord ! Nous avons entamé les travaux au printemps, malheureusement, ils ont traîné en longueur à cause de la pluie qui est tombée au lancement du chantier. Mais, une chose est sûre, il est difficile de déterminer à l’avance la durée des travaux, car beaucoup de paramètres entrent en jeu. Le gros problème rencontré par les entreprises, ce sont les travailleurs. De plus, il a été très difficile de faire travailler les gens pendant le mois de Ramadhan, par exemple, ce qui est à l’origine du retard dans les délais de livraison. N’oubliez pas, non plus, qu’il y a eu de gros travaux engagés, dont des changements des réseaux d’assainissement, celui des eaux pluviales. Il fallait installer en même temps la fibre optique pour éviter de revenir sur les tronçons refaits. Il fallait refaire et élargir tous les trottoirs, élargir les voies et même replanter les arbres arrachés. Car beaucoup de trottoirs étaient défoncés, des caniveaux détruits, etc. L’opération a été confiée à la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) qui a mobilisé une enveloppe de 50 millions DA. Les travaux sont enfin finis mais il reste, maintenant, les rues adjacentes qui ont besoin d’une prise en charge sérieuse. Concernant les aménagements faits au chef-lieu de wilaya, les petites ruelles sont prises en charge par la commune, de même que l’éclairage public, la réfection des trottoirs en béton imprimé tandis que la salle de cinéma a été prise en charge pour sa réfection par la wilaya à travers l’Epic Tipasa Propreté et Espaces verts.

La question de l’hygiène publique, malgré la création d’une Epic, dont c’est la principale mission, reste posée. Et le plus grave pour une ville touristique mais aussi pour ses habitants, c’est la prolifération de moustiques. Un véritable calvaire qui ne trouve pas de solution…

Nous avons fait l’épandage d’insecticides à l’aide de camions, nous avons fait quatre opérations en tout, mais n’oubliez pas que la population est multipliée par quatre, en été, avec l’arrivée des touristes, ce qui engendre plus de déchets et, par conséquent, des moustiques et autres insectes nuisibles au bien-être des gens. De plus, la population, ces dix dernières années, a quadruplé, ce qui nécessite de nouveaux moyens matériels et financiers. L’APC est débordée par la tâche, car il
faut, aussi, procéder à l’abattage des chiens errants ; ce qui nécessite des moyens financiers supplémentaires. Il ne faut pas oublier que l’APC a , aussi, d’autres priorités, et c’est ainsi par exemple que celle-ci a pu débloquer pour cette rentrée scolaire, sur PCD, des enveloppes pour la réalisation de trois cantines scolaires qui seront ouvertes au niveau d’El Beldj, Chenoua et dans la Cité nouvelle, de terrains sportifs de proximité pour les jeunes, un jardin public et pour les enfants des aires de jeux près du douar Hadid, en plus d’un nouveau stade qui est en cours de réalisation. Nous allons délocaliser le stade situé à proximité du parc archéologique romain pour le transformer en parking pour les délégations officielles qui viennent en visite touristique. Nous allons, également, procéder à l’élargissement du cimetière, où on a démoli le mur d’enceinte qui donne sur la mer. Il s’agit d’un grand terrain qui était squatté par des citoyens qui l’utilisaient pour l’apiculture et autres activités. On a réussi à les convaincre et ils ont libéré les lieux. Sans oublier la clôture qui est achevée et offre une autre image à l’entrée de la ville. Nous avons, aussi, réalisé la placette Tafza, à l’emplacement de l’ex-gare routière qui a été déplacée à l’entrée de la voie express. Cette place a été inaugurée, dernièrement, et il y aura un accès direct vers Matarès, le complexe touristique, par la réalisation d’un pont qui servira de promenade touristique en quelque sorte. Un projet qui date de 2015 vient d’être concrétisé.

Cela fera, en novembre prochain, un an de gestion FLN, comment se passe la cohabitation avec les autres partis ?

Tout se passe bien pour le moment, nous n’avons que dix mois, laissez-nous travailler et faire nos preuves car la tâche n’est pas aisée avec, entre autres, le dossier des constructions illicites qui ont envahi les hauteurs de la ville.
Concernant ce problème justement, nous avons engagé une vaste opération, dernièrement, et 30 habitations ont été arrêtées et 10 démolies. Mon message aux citoyens est de les appeler à respecter les décisions de l’administration. Quand les membres de la commission interviennent et demandent l’arrêt d’une construction, il faut que le citoyen concerné obtempère.
Nous avons démoli, en juillet, un hôtel qui a coûté la bagatelle de 30 milliards de centimes, construit illicitement à El Beldj, et qui était opérationnel depuis 10 ans. Un hôtel de 50 chambres, trois piscines, 1 restaurant et autres salles au douar Etouil après la plage Bleue. Photos à l’appui, tout a été fait légalement avec mise en demeure en bonne et due forme. Le contrevenant avait, au départ, commencé à construire une villa avec piscine, qui s’est vite transformée en hôtel de 50 chambres et ce, devant l’indifférence générale, le silence des responsables pour ne pas dire leur complicité. Alors Il fallait frapper fort et donner un exemple. Autrement dit, plus de laxisme. A voir.

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L’en entame son stage de préparation: Bedrane remplace Abdellaoui

Tue, 09/04/2018 - 17:30

D’aucuns attendent avec impatience la première sortie officielle du nouveau coach des Verts.

La sélection nationale de football a entamé hier son premier stage sous la conduite du nouveau sélectionneur Djamel Belmadi, en vue du match en déplacement face à la Gambie, le 8 septembre à Banjul (17h30, heure algérienne), comptant pour la 2e journée du groupe D des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019. C’est d’ailleurs lors de cette première séance de travail programmée à 17h que le nouveau coach a eu le premier contact avec son groupe. En vue de cette première sortie officielle de l’équipe nationale en 2018, Belmadi a convoqué 25 joueurs, parmi lesquels on notera le retour notamment du gardien de but Raïs M’bolhi, Sofiane Feghouli, ou encore Rafik Halliche. Les deux nouveaux joueurs du FC Metz, le milieu offensif Farid Boulaya et le gardien de but Alexandre Oukidja, ont découvert pour la première fois l’ambiance de Sidi Moussa. “Je connais Boulaya et j’ai fait la connaissance de Bensebaïni dans l’avion, je suis très content de faire partie de l’équipe nationale d’Algérie”, a fait savoir le portier de Metz à son arrivée.
“C’est avec un grand plaisir que je retrouve la sélection. Mes débuts en EN c’est à l’occasion d’un match face à la Gambie, et là je reviens face au même adversaire. À l’époque, c’était notre match de déclic, j’espère que ça sera le cas pour cette fois-ci et on marquera un nouveau départ. C’est difficile de pratiquer un style de jeu en Afrique, mais la chaleur et l’humidité ne vont pas nous dissuader de réaliser un bon résultat”, a déclaré le revenant Sofiane Feghouli à son arrivée hier à l’aéroport d’Alger pour rejoindre le centre de Sidi Moussa, et d’ajouter : “Je suis prêt à tout donner. C’est vrai que les derniers résultats de l’équipe nationale n’étaient pas à la hauteur, mais j’ai envie de gagner la CAN et je suis convaincu que nous sommes capables de le faire, même si la mission s’annonce difficile.”
Par ailleurs, après le forfait du défenseur du FC Sion, Ayoub Abdellaoui, suite à une blessure à la cuisse qu’il a contractée le week-end dernier lors du match face aux Young Boys en championnat suisse, le staff technique national, à sa tête Djamel Belmadi, a fait appel au défenseur de l’Entente de Sétif, Abdelkader Bedrane pour le remplacer. Ce dernier devient ainsi l’unique joueur local des sélectionnés pour ce stage des Verts. Outre Abdellaoui, l’attaquant Soudani souffre également d’une blessure au genou. “Je suis venu, mais je ne sais pas encore si je peux jouer face à la Gambie ou pas. Je vais voir avec le médecin de l’EN concernant la nature de ma blessure au genou”, a indiqué Soudani. Le groupe des Verts poursuivra son stage jusqu’au départ pour Banjul prévu jeudi à bord d’un vol spécial.

Ahmed Ifticen

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Le réalisateur Anouar Hadj Smaine à “liberté”: “Le cinéma algérien accuse beaucoup de retard”

Tue, 09/04/2018 - 17:27

Présent au dernier Festival du cinéma arabe d’Oran, le réalisateur, acteur et producteur de cinéma algérien Anouar Hadj Smaïne était reparti sans la moindre distinction. Depuis, son film Battle Fields, enchaîne les succès et récolte les trophées les uns après les autres. Établi à Los Angeles, bastion universel du 7e art, ce natif d’Alger n’a guère perdu ses repères en côtoyant les stars de Hollywood et envisage de produire un long métrage en Algérie dès l’année prochaine. Dans cet entretien, il narre avec modestie son parcours de cinéaste alliant écriture de scénarios, réalisation et interprétation. Il est déjà auréolé de plus d’une quinzaine de trophées. L’acharnement et l’enthousiasme qu’il démontre le prédestinent à une carrière des plus prometteuses.

Liberté : Indépendamment de votre biographie plus ou moins officielle, peut-on connaître en quelques lignes, les haltes les plus importantes de votre cheminement vers Hollywood, depuis votre apparition en 1987 en tant que jeune acteur aux côté de votre père dans Cri de pierres de Abderrahmane Bouguermouh ?
Anouar. H. Smaïne : En arrivant aux États-Unis, je ne voulais absolument pas perdre de temps, je savais que mon aventure n’allait pas être une partie de plaisir car je venais de loin, d’une autre culture, et d’un monde qui était très différent de celui où je me retrouvais. Je me mis à préparer certains examens qui me permettraient d’entamer les études que je voulais faire. Après environ un an, j’intégrais la grande université Eastern Michigan University pour faire des études qui me tenaient à cœur. Je me lançais donc dans l’informatique et le business.
Il fallait aussi travailler de très longues heures pour pouvoir subvenir à mes besoins. Au bout de quatre années d’efforts sans relâche, je décrochais un double diplôme de “Business Administration” et de “Programmation en Informatique” avec les honneurs des présidents du département d’informatique et de business de l’université. Je suis parti par la suite dans le Colorado, à Denver plus précisément, où j’ai été embauché par une compagnie d’informatique comme “Programmer”.
L’économie du pays à ce moment-là n’allait pas très bien et j’ai dû quitter mon emploi car la compagnie mettait la clef sous la porte. Je repris mes études à Eastern Michigan University, cette fois-ci pour avoir deux maîtrises ; une en sciences politiques et une autre dans les arts modernes et les langues du monde, mais il m’arrivait très souvent de penser partir vers la côte Ouest où se trouvait Hollywood et ses studios. Je me disais que si je me retrouvais en Amérique, ce n’était pour faire de l’informatique ou du business, mais plutôt du cinéma, chose avec laquelle j’avais grandi, allant avec mon cher père sur différents plateaux de films. Petit à petit, l’envie de partir était devenue trop grande, et donc dès que j’ai décroché mes deux diplômes de maîtrise (avec honneur cette fois-ci également), je vidais mon appartement et donnais pratiquement tout ce qu’il y avait dedans. J’ai sauté dans ma voiture et j’ai pris la route de Hollywood, Californie. En traversant le continent américain, je pris connaissance de la beauté, de la grandeur et de la générosité du peuple américain. Un sentiment de joie, de paix et surtout de liberté m’emplissait. Même si je n’arrivais pas à me l’expliquer au tout début, je compris vite que j’avais rendez-vous avec un destin que j’avais choisi pour moi-même et que très bientôt, je devais faire mes preuves et mon baptême du feu dans la grande machine hollywoodienne.

Votre parcours dans le monde du cinéma où vous alliez réalisation, production et écriture de scénarios est, a priori, jalonné de succès ignorés par le public de votre pays d’origine et à ce propos, cette origine-là, a-t-elle été, à un moment ou un autre de votre carrière, une source d’embûches à même de compromettre vos projets ?
Hollywood attire toutes sortes de personnes à travers le monde, et de ce fait, tous les pays, toutes les nationalités, toutes les religions et les races y sont représentées. Pour le reste, tout dépend des capacités, du sens de la communication et de la collaboration avec l’autre, de l’ouverture de son esprit et de ses idées, aussi folles qu’elles puissent être. Il n’y a aucune formule de réusite dans cette industrie, il faut être bien formé, il faut être sûr de soi-même, il faut avoir beaucoup d’imagination, de patience, et surtout travailler sans relâche et ne pas avoir peur de l’échec. Ceux qui gagnent dans la vie ne sont pas ceux qui ne connaissent jamais l’échec, c’est ceux qui tombent mais qui se relèvent et recommencent.

Dans le même ordre d’idées, l’intégration pour un étranger non européen dans la sphère hollywoodienne est-elle aussi difficile qu’on le pense. Sinon, suffirait-il seulement d’une force de conviction et d’atouts éminemment professionnels pour convaincre différents partenaires de la pertinence d’une production donnée ?
Je pense que les choses ont beaucoup évolué à Hollywood que ce soit dans les grands studios (Universal, Warner Bros, Sony, etc.) ou même à l’Académie of Motion Picture Arts and Sciences depuis qu’il y a eu les fameux scandales d’Exécutifs se moquant de personnes de couleurs aussi bien que des femmes et de certaines minorités. Il y a actuellement un effort sincère d’intégrer et de faire participer toutes sortes de talents en se basant sur le mérite et non pas sur la couleur de la peau et autres critères raciaux. L’un des gros problèmes qui se pose pour les acteurs et actrices qui sont non-blancs et non-européens est le grand manque de scénarios qui racontent des histoires autour de la vie des minorités et de ce fait, ne permet pas de mettre en valeur les capacités énormes de ces mêmes acteurs et actrices qui sont très représentatifs de leurs communautés. On avance doucement vers une industrie plus juste et plus équilibrée, mais il reste quand même beaucoup à faire pour apporter un sens d’équilibre pour tous à Hollywood.

Quelle a été la plus grande satisfaction de votre parcours ?   
La plus grande satisfaction de mon parcours ne réside nullement dans les multiples prix et trophées que j’ai pu recevoir à travers les années (j’en ai une bonne quinzaine dont les plus importants sont ceux du “meilleur réalisateur, à Beverly Hills, Californie, à Las Vegas, à Bradenton en Floride”,  “meilleur producteur, à Beverly Hills et a Bradenton, Floride”, “excellence à l’écriture et meilleur scénario à New York” et “meilleur acteur à Beverly Hills, à Las Vegas, à Bradenton en Floride” et dans bien d’autres catégories). Ma plus grande satisfaction a été de travailler sur le même plateau que le grand producteur Jerry Bruckheimer (Top Gun, Les Pirates des Caraïbes,  Pearl Harbor, Black Hawk Down) sur le film  12 Strong, d’avoir collaborer avec le directeur photo de Clint Eastwood, Monsieur Jack Green plusieurs fois nominés aux Oscars (Impitoyable, l’Inspecteur Harry, Rocky IV), sur le film qualifié aux Oscars Reign et d’avoir prêté ma voix à l’acteur Peter Fonda dans son tout dernier film La Balade de Lefty Brown pour la version française, qui est vu à travers le monde aujourd’hui.
Enfin, ma satisfaction est aussi d’avoir eu le plaisir de collaborer avec l’acteur et producteur Sean Stone qui, tout comme son admirable père qui est une référence en réalisation, est un artiste de talent et d’une conscience des défis que connaissent différents peuples du monde.

Battle Fields constitue-t-il pour le moment actuel, une consécration majeure de votre carrière, voire un aboutissement et un tournant décisif dans le lancement de celle-ci ?
Battle Fields ou Champs de batailles est effectivement un travail très important que j’ai eu le défis et l’honneur de  penser, développer, mettre en scène et créer.  En écrivant le scénario de ce film il y a quelques années de cela, mon but ultime était de mettre au grand écran deux personnages que tout était censé séparer : leur foie, leurs origines et leurs identités nationales, et enfin, une guerre qui a détruit leurs vies et celles des leurs. Mais à travers une rencontre au hasard et une conversation, les deux découvrent que leurs peines, leurs souffrances, leurs espoirs et leurs joies sont tout à fait les mêmes Pour me rapprocher de la réalité le plus possible, j’allais rencontrer des vétérans et des réfugiés vivant à Los Angeles et au-delà, pour entendre leur histoire et essayer de comprendre leurs situations, leurs peines, leurs vies. Si notre film a pu avoir un quelconque succès, c’est bien grâce à eux et c’est bien à eux et à leur humanisme que je le dédie. Le film en lui-même est un hommage et un hymne à l’humanisme, à l’amour et au vivre-ensemble. Je voulais le faire pour exprimer mon attachement à ces valeurs que j’ai apprises  de mes parents: des Algériens, des gens bons et de grands humanistes.

La thématique du film Battle fields prête d’emblée à équivoque au sein de la société américaine. Aussi, a-t-il été facile pour vous de convaincre vos partenaires de la production notamment de la pertinence du scénario ?
Très sincèrement, je n’ai vraiment pas eu à convaincre qui que ce soit pour rejoindre cette production et faire le film. J’ai montré le scenario à quelques amis et collaborateurs de confiance: Jonathan Angelier (mon producteur de longue date), Sean Stone (collaborateur et très bon ami), Jake Clark (vétéran de la guerre froide, ancien garde du corps du Président Reagan et très bon ami), Mohamed Tamimi (acteur et ami irakien de Baghdad).  Tous ont beaucoup aimé le scenario et se sont mis à mon entière disposition pour faire avancer le projet et faire le film vu l’état actuel du monde.

Nous avons fait une campagne de récolte de fonds (crowd-funding) en divulguant le synopsis et les raisons mêmes de faire ce film et les gens – des Américains pour une très grande partie – ont financé le film. La beauté de l’Amérique selon ma propre opinion c’est que les gens, pour une grande partie, restent très ouverts d’esprit. Ils soutiennent les idées qui servent l’intérêt commun car cela fait avancer une société vers le vivre-ensemble, et c’est bien cela ce que nous voulions faire avec le film.

Revenons aux origines et au climat familial qui a certainement influé votre choix de carrière sachant que votre père n’est autre qu’une figure du théâtre algérien, Hadj Smaïl Mohamed Seghir, en l’occurrence. Une influence qui a dû certainement impacter votre orientation vers le cinéma ?
Je dois absolument tout à ma mère et mon père. Concernant le cinéma et l’art très spécialement, mon père Hadj Smïn a effectivement été la plus grande influence sur ma vie, il l’est toujours et il le restera. Je me souviendrai toujours des reproches que je lui faisais quand il m’emmener avec lui à l’école nationale d’Art dramatique où il enseignait (une école dont il avait été un des membres fondateurs).
Je lui demandais pourquoi c’était toujours les autres qui montaient au tableau et lisaient des textes ou des dialogues et pas lui. Il souriait en m’expliquant que c’était eux qui apprenaient et non pas lui.
Je me rends compte aujourd’hui qu’en le regardant, il y a des années de cela, jouer différents rôles dans les plus grandes productions algériennes comme Les Enfants de Novembre de Moussa Haddad, Patrouille à l’Est de Amar Laskri, Chroniques des années de braise de Lakhdar Hamina, Mariage de dupes de Hadj Rahim, L’homme qui regardait les fenêtres de Merzak Allouache, avait tracé ma tournée et scellé mon sort à l’enfance.

Quelle appréciation faites-vous du cinéma algérien en ce moment et quelle politique préconisez-vous pour son essor ?
Comme beaucoup de gens du métier, je pense que le cinéma algérien a accusé beaucoup de retard en raison d’éléments différents, liés à l’histoire récente de notre beau pays, mais il n’est pas trop tard pour se rattraper et bien faire. Une industrie cinématographique ne peut se faire sans formation dans tous les domaines de cette même industrie. Nous avons un grand besoin de toutes sortes de techniciens, de scénaristes, de réalisateurs, de directeurs photo, d’ingénieurs du son et autres professions qui ensemble, font qu’une production réussisse à tous les niveaux (l’écriture, le jeu, la réalisation, l’image, les costumes, le maquillage, etc). Pour que cela se fasse, il faudrait certainement penser créer une grande école de cinéma qui se spécialiserait dans tout ce qui se rapporte à la création cinématographique. Il faut également penser sérieusement à réhabiliter toutes les salles de cinéma du pays, car un film doit non seulement passer par des festivals, mais aussi être rentable tout en divertissant différentes audiences. Il serait également judicieux de créer un grand studio pour que différentes productions algériennes et autres, puissent créer localement.

Parlez-nous un peu de vos projets et de votre souhait en termes de réalisation cinématographique ?
Je continue tout d’abord à accompagner mon dernier film Battle fields dans certains festivals qui demandent ma présence en tant que réalisateur. Mais, j’ai pour projet de produire un film a Los Angeles vers mars 2019 pour mon ami et collaborateur Jonathan Angelier, puis essayer de faire un long métrage en Algérie vers septembre/octobre 2019. Comme je suis également acteur, j’ai trois films à faire entre octobre 2018 et février 2019. Je salue tous vos lecteurs et souhaite à l’Algérie et à son cinéma tout le succès pour les années à venir

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Categories: Afrique

Huitième jour de combats dans la banlieue de tripoli (Libye): Les milices armées imposent leur loi

Tue, 09/04/2018 - 17:25

Nul ne semble en mesure de mettre fin aux combats opposant les milices armées aux portes de la capitale libyenne, qui ont été mis à profit pour s’évader par 400 détenus de la prison de Aïn-Zara.

De violents combats opposaient encore, hier, pour le huitième jour consécutif, des groupes armés rivaux au sud de Tripoli. Le dernier bilan du ministère libyen de la Santé fait état de 47 morts et 129 blessés, dont la plupart des civils.   depuis le début des affrontements. Des explosions ont été entendues dans la matinée d’hier depuis le centre de Tripoli. Selon un porte-parole des services de secours, Oussama Ali, des familles, coincées au milieu des combats, n’ont pas pu être évacuées. Il a déclaré que “les groupes armés ferment les routes menant à leurs positions, du coup, ils bloquent l’accès à l’aide et aux secours”. Des témoins ont fait également état de combats violents notamment dans le périmètre du quartier de Wadi al-Rabii, au sud-est de la capitale. Dans le centre de Tripoli, l’agence AFP a pourtant constaté une activité quasi normale et la circulation était plus fluide que d’habitude. C’est à croire que les Libyens se sont accommodés de cette insécurité. Par ailleurs, des roquettes se sont abattues, dimanche, sur un camp de déplacés à Tripoli, faisant au moins deux morts et cinq blessés, selon les services de secours et des témoins. Ce camp abrite des centaines de déplacés de la ville libyenne de Taouarga, contraints à un exil massif après leur soutien en 2011 à Mouammar Kadhafi. “La plupart des familles ont quitté le camp par crainte de nouvelles roquettes”, a indiqué à l’AFP Khaled Omrane, un des habitants du camp.

Selon les services de secours, au moins 23 roquettes sont tombées sur la capitale, vendredi et samedi, faisant de nouvelles victimes. Le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, a décrété, dimanche, l’état d’urgence dans la capitale libyenne et ses environs. Cette mesure, qui n’a pas été suivie d’effets concrets, vise selon le GNA à protéger les civils et les installations publiques et stratégiques. Profitant des combats entre milices armées, 400 détenus environ se sont évadés, dimanche, après une émeute dans leur prison située à Aïn Zara dans la banlieue sud de la capitale libyenne Tripoli. La police judiciaire libyenne a indiqué dans un communiqué que “les détenus ont pu forcer les portes et sortir, après une agitation et une émeute dues à des combats entre milices rivales à proximité de la prison”. La même source ne précise toutefois pas si les prisonniers évadés étaient tous des détenus de droit commun ou non. “Les gardes ont laissé faire pour épargner la vie des prisonniers”, indique-t-on de même source. La plupart des détenus de la prison de Aïn Zara sont soit de droit commun, soit d’anciens partisans du régime de Mouammar Kadhafi qui ont été condamnés notamment pour meurtre au moment de la rébellion de 2011.

Merzak T./Agences

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Mali: Manifestation de soutien au président Keïta à Bamako

Tue, 09/04/2018 - 17:22

Des milliers de partisans du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, dit “IBK”, ont manifesté, dimanche à Bamako, pour le soutenir, à deux jours de sa prestation pour un second mandat de 5 ans et au lendemain d’une marche de l’opposition, qui ne reconnaît pas sa victoire.
Selon des organisateurs, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, dimanche, pour soutenir M. Keïta, tandis qu’une source policière évoquait la présence de milliers de personnes sans donner plus de détails. “Vive le président IBK”, “Nous voulons la paix”, “Le Mali est indivisible”, scandaient les manifestants. “La Cour constitutionnelle a prononcé son verdict, tout le monde doit le respecter. C’est aussi ça la démocratie”, a déclaré à la presse Idrissa Coulibaly, membre du Conseil national de la Jeunesse du Mali, (CNJ), l’une des organisations ayant appelé à manifester, en marge d’un rassemblement qui s’est déroulé sans incident. “Certains disent que nous avons, aujourd’hui, moins de monde qu’à la manifestation de l’opposition d’hier. D’abord, aujourd’hui, il n’y a aucun parti politique avec nous. C’est une marche organisée par nous. Et même s’il n’avait que deux personnes, c’est important pour la démocratie”, a-t-il ajouté. La Cour constitutionnelle a proclamé le 20 août Ibrahim Boubacar Keïta vainqueur de la présidentielle avec 67,16% des suffrages au second tour du 12 août, pour 32,84% à l’ancien ministre des Finances, Soumaïla Cissé. Les partisans de Soumaïla Cissé, qui n’a pas reconnu sa défaite, organisent des marches de protestation tous les week-ends depuis l’annonce des résultats définitifs.

R. I./Agences

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JS Kabylie – Mellal : “Nous avons déjà perdu six points, ça suffit !”

Tue, 09/04/2018 - 17:19

“Nous allons profiter de la trêve pour apporter quelques réglages avant le match contre le PAC”, estime le président du club.  

Le président de la JSK, Chérif Mellal, n’a pas caché sa déception, après que son équipe a raté la victoire à Batna contre l’ASAM. “Nous avons pratiqué un beau football. Nous avons dominé notre adversaire mais sans pouvoir faire la différence. On pouvait facilement revenir avec les trois points, mais nous nous sommes malheureusement contentés d’un nul”, confie-t-il à Liberté.
Il ajoute : “C’est notre troisième match nul et je crois que nous avons surtout perdu six points depuis le début de saison. Ça suffit. Aujourd’hui, on aurait pu être les premiers au classement.  Certes, ce n’est pas grave, mais parfois on regrette le fait de rater des matchs aussi facilement.” Évoquant la prestation des joueurs, Mellal estime qu’ils sont en train de donner le meilleur d’eux-mêmes. “Cependant je crois qu’ils sont capables de faire beaucoup mieux. Et c’est pour cette raison que j’étais furieux après le match de l’ASAM. Je n’ai pas accepté le fait de rater deux points alors qu’on pouvait facilement gagner”,  martèle-t-il. Interrogé sur la défense qui tient bien le coup ainsi que sur l’attaquant Fiston qui séduit tout le monde, Mellal dira : “Au début, personne n’avait cru qu’avec ce groupe, la JSK aurait son mot à dire. On a été critiqués et pris pour cible, mais aujourd’hui nous avons prouvé que nous avions raison de lancer des jeunes. Nous n’allons  pas nous arrêter là.

D’ici quelques journées, on sera encore meilleurs et on dominera nos adversaires. Nous avons une défense stable avec Saâdou et l’excellent Tizi Bouali qui confirme de match en match. Pour ce qui est de Fiston, j’avais raison dès le premier jour. Je savais qu’il était bon. Avec lui, les supporters seront gâtés.” Pour le prochain match contre le PAC, Mellal déclare : “Nous allons profiter de la trêve pour apporter quelques réglages. L’entraîneur connaît bien son travail, il sait comment s’y prendre pour gérer cette période. Je ne vous le cache pas, je vais exiger la victoire devant le PAC, car il n’est plus question de perdre d’autres points, notamment à domicile. On compte aussi énormément sur le soutien des supporters, que je remercie d’ailleurs pour leurs encouragements lors des matchs précédents.”

Wahab M.

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Le réalisateur algérien établi à Los Angeles Anouar Hadj Smaine: Un exemple d’abnégation et de dévouement au 7e art

Tue, 09/04/2018 - 17:17

Réalisateur, producteur et scénariste, Anouar Hadj Smaïne travaille avec les plus grands noms hollywoodiens. Pourtant,  son dernier “clap” présenté au Festival international du film arabe d’Oran, Battle fields était reparti sans la moindre distinction dans une joute tenue sous le slogan “Vivre-ensemble”, thématique qu’il avait pourtant insufflée à son film.

Fils du dramaturge, acteur et ancien directeur du Théâtre régional de Constantine, Hadj Smaïne Mohamed Seghir qu’il accompagna, très jeune sur les planches du 4e art et plateaux de cinéma, Anouar Hadj Smaïne entreprit d’abord un cursus universitaire tout bien considéré. Parti, à l’âge de 18 ans, peaufiner ses connaissances dans le bastion mondial de la science et des technologies, il réussit brillamment ses thèses et prit en même temps la mesure réelle du travail, clé de toutes les réussites. Et à quelque chose malheur est bon, quand son employeur mit les clés sous le paillasson, son rêve américain devint hollywoodien. Rattrapé par les stigmates de son extraction, il étudia alors les arts modernes et les langues, parallèlement aux sciences politiques. L’envie grandissante de revivre autrement des expériences inachevées de sa tendre jeunesse l’emporta, lui qui a accompagné son père dès 1987 en tant que jeune acteur pour une première apparition dans Cri de pierres de Abderrahmane Bouguermouh. Il s’en alla alors à la découverte de la Californie et s’installa carrément à Hollywood où il intègre la prestigieuse New York Film Academy dans les Studios d’Universal où il poursuivit une formation de réalisateur, producteur et scénariste. Embrassant sa carrière dans le cinéma par quelques courts métrages sans grand succès, Anouar Hadj Smaïne écrit, réalise et produit Axis of Evil qui sera sélectionné par différents festivals de films américains, canadiens et sud-africains, remportant le prix “Honorable Mention” au Los Angeles Movie Awards Film. Enchaînant avec d’autres projets en tant que producteur, coproducteur, et consultant scénariste, il mit à profit le compagnonnage des figures de renom de Hollywood et finit par écrire, réaliser et produire Sharia, un moyen métrage qui fera plusieurs festivals américains et internationaux et lui vaudra le prix du meilleur producteur et meilleur réalisateur au festival de Movie ville International Film en Floride, et au festival International de Cinerockom à Beverly Hills.

Les deux acteurs principaux du film Sharia remporteront aussi les prix du meilleur acteur et meilleure actrice. Comme acteur, Anouar Hadj Smaïne participera à plusieurs productions hollywoodiennes dont 12 Strong du producteur Jerry Bruckheimer (Top Gun, Pirates of the Caribbean, Conair),  Westworld avec Ed Harris et Anthony Hopkins, The Looming Tower avec Jeff Daniels, et La Balade de Lefty Brown avec Bill Pullman et Peter Fonda. Et comme nul n’est prophète en son pays, son dernier “clap” présenté au Festival international du film arabe d’Oran, Battle fields ou Champs de batailles était reparti sans la moindre distinction dans une joute tenue sous le slogan “Vivre ensemble”, thématique insufflée pourtant à son film par Anouar Hadj Smaïn. Battle fields qui raconte l’histoire d’une rencontre entre un réfugié irakien vivant à Los Angeles et un vétéran américain de la guerre d’Irak et interprétés par le réalisateur lui-même dans le rôle du réfugié et Sean Stone qui n’est autre que le fils du célébrissime réalisateur américain Oliver Stone dans le rôle du vétéran. Dans sa version du scénario, Anouar Hadj Smaïne raconte : “L’histoire d’une rencontre entre deux univers, deux mondes, deux vies, deux hommes que tout est censé séparer; une guerre entre leurs deux pays, deux cultures différentes et deux croyances très distinctes. Un bref échange rapproche puis sépare les deux hommes laissant s’installer une tension qui risque de mener au pire”. L’histoire de Battle fields tente, selon son auteur “d’élever l’esprit vers de nouveaux horizons et encourage à voir l’autre, au-delà des critères de race, de culture, des croyances religieuses et des convictions politiques, pour enfin laisser place à la chose la plus importante de toutes: l’humain. Le film met en exergue les effets psychologiques dévastateurs de la guerre sur l’être humain, peu importe ses origines, sa culture, et ses croyances. À travers une rencontre entre un réfugié Irakien et un vétéran américain de la guerre d’Irak (les deux personnages principaux du film), un contraste est dressé montrant les défis personnels de l’un et de l’autre ainsi que les séquelles tragiques et permanentes que laisse la guerre sur l’individu.

L’importance de montrer et de présenter ce film réside dans le fait que le monde soit entré dans une phase très sensible de son histoire contemporaine où les conflits et les tensions prennent le dessus sur la raison, le dialogue, et le respect des différences qui existent dans le monde. L’ultime objectif de cette production cinématographique est de sensibiliser différentes audiences aux graves dégâts que la guerre peut causer et engendrer comme souffrances et misères inimaginables et que notre humanité est la première victime des conflits que nous créons nous-mêmes”. Battle fields qui a reçu plusieurs nominations dont celles du meilleur acteur, meilleur second rôle, meilleure Image, meilleure musique originale, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur court métrage et meilleur réalisateur, remportera le premier prix de l’excellence a l’écriture et du meilleur scénario à “International Filmmaker Festival of New York” le 29 mai 2018. Au mois d’août dernier, il s’adjugera d’abords le prix du meilleur réalisateur au Lanfa Film Awards à Los Angeles et ensuite, les prix du meilleur film, du meilleur réalisateur pour Anouar H. Smaïne, meilleur acteur également Anouar H. Smaïne et meilleur acteur de soutien pour Sean Stone au Festival Low To No Budget Film à Las Vegas.En Russie depuis le début de cette semaine pour la présentation de son film au Kazan International Muslim Film Festival, Anouar Hadj Smaïn vient juste de se distinguer une nouvelle fois en remportant ce samedi le prix du meilleur scénario au festival de Saïdia au Maroc.

K. Ghimouze

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Elle promet 60 milliards de dollars au développement du continent: L’offensive de charme chinoise en direction de l’Afrique

Tue, 09/04/2018 - 17:13

L’Afrique, dont les ressources sont convoitées pour toutes les puissances industrielles et autres regroupements régionaux à l’image de l’UE, est plus que jamais dans le centre d’intérêt de la Chine à l’occasion du 3e Forum sur la coopération sino-africaine.

La Chine va consacrer 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique des pays africains, a promis, hier, son président, Xi Jinping, lors de l’ouverture d’un vaste sommet Chine-Afrique à Pékin. “Ce soutien chinois comprendra notamment 15 milliards de dollars d’aide gratuite et de prêts sans intérêts”, a souligné le chef de l’État chinois. Parmi les 60 milliards de dollars de financements supplémentaires promis, figurent par ailleurs des lignes de crédit de 20 milliards de dollars. Deux fonds, consacrés à la finance du développement et au financement des importations de biens africains, seront également établis, d’un montant cumulé de 15 milliards de dollars. Enfin, les entreprises chinoises seront encouragées à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années. Lors du précédent sommet Chine-Afrique, à Johannesburg en 2015, Xi Jinping avait déjà annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars d’aide et de prêts à destination des pays africains. Pékin confirme donc son offensive de charme en direction de l’Afrique, qui fait l’objet d’autres convoitises.
L’Union européenne, la Russie et la Turquie organisent tous des forums économiques annuels aves les pays africains et font eux aussi des dons et des offres avec l’espoir d’obtenir en retour des marchés.
C’est la course à qui fait la meilleure offre pour convaincre les dirigeants africains. Sur ce plan, la Chine a de ce fait investi annuellement plusieurs milliards de dollars en Afrique depuis 2015 dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels. Mais ces investissements, largement salués par les pays africains désirant doper leur développement économique, ont également dangereusement grossi leur endettement et leur dépendance vis-à-vis de Pékin, dénoncent des critiques croissantes venues d’Occident. Le Fonds monétaire international (FMI) a également fait part de son inquiétude, s’alarmant par exemple du cas de Djibouti : la dette publique extérieure de ce pays de la Corne de l’Afrique a bondi de 50 à 85% du PIB en deux ans en raison des créances dues à l’Exim Bank, une institution étatique chinoise. Selon le cabinet américain China Africa Research Initiative (Cari), basé à Washington, la Chine a prêté à l’Afrique un total de 125 milliards de dollars entre 2000 et 2016. Il n’en demeure pas moins que le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rejeté, hier, à Pékin l’étiquette de “néo-colonialisme” à propos de l’aide chinoise à l’Afrique. Il a au contraire défendu la présence chinoise sur le continent. “Le sommet qui réunit plus d’une cinquantaine de dirigeants africains autour du président chinois, rejette le point de vue selon lequel un néo-colonialisme s’installe en Afrique, comme nos détracteurs aimeraient nous le faire croire”, a déclaré Cyril Ramaphosa.

Merzak Tigrine

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Epidémie du Choléra: la situation est « maitrisée » et le dispositif de prévention « maintenu »

Tue, 09/04/2018 - 16:53

ALGER – La situation relative à l’épidémie du Choléra est « maitrisée » a assuré mardi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui, soutenant que le dispositif de prévention sera « maintenu jusqu’à la compréhension des causes réelles de cette urgence sanitaire ».

« La situation, comme les experts l’ont présentée est maitrisée et le dispositif de prévention sera maintenu jusqu’à la compréhension des causes réelles de cette urgence sanitaire qu’a connue notre pays et jusqu’à ne plus avoir aucun cas suspect », a expliqué le ministre lors d’une conférence de presse « .

Le ministre a souligné que selon les experts, « la période d’incubation de cette bactérie peux être relativement longue ».

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Légère hausse de la facture des importations alimentaires sur les 7 premiers mois de 2018

Tue, 09/04/2018 - 16:51

ALGER – La facture globale des importations des produits alimentaires a connu une légère hausse durant les sept (7) premiers mois de 2018, alors que celle des six (6) principaux produits alimentaires a enregistré une légère baisse, a appris l’APS auprès des Douanes.

La facture globale d’importation du groupe des produits alimentaires a atteint 5,236 milliards de dollars (mds usd) entre janvier et fin juillet 2018 contre 5,185 mds usd durant la même période de 2017, soit une hausse de 51 millions de dollars (+0,98%), détaille le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).

Sur les 5,236 mds usd d’importations alimentaires globales, les six principaux produits alimentaires (céréales, laits, sucre et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes) ont été importés pour 3,803 mds usd au sur les 7 premiers mois de 2018 contre 3,875 mds usd sur la même période de 2017, en baisse de 1,85%.

Ainsi, la facture des céréales, semoule et farine, représentant 36% des importations alimentaires de l’Algérie, a grimpé à 1,88 mds usd contre 1,69 mds usd, soit une augmentation de 192 millions de dollars, en augmentation de 11,32% entre les deux périodes de comparaison.

Les importations en lait et matières premières des produits laitiers ont également enregistré une hausse en s’établissant à 888,64 millions usd contre 879,58 millions usd, en hausse d’un peu plus de plus de 9 millions usd (+1,03%).

En revanche, les importations pour le reste des produits alimentaires essentiels ont enregistré des baisses.

Ainsi, la facture d’importation du sucre et sucreries a diminué à 522,1 millions usd contre 698,85 millions usd, en baisse de 176,75 millions usd (-25,29%).

Quant aux importations des viandes, elles ont reculé en s’établissant à 124,37 millions usd contre 152,36 millions usd, en baisse de près de 28 millions usd (-18,37%).

De même, les importations du café et thé ont enregistré une baisse à 213,07 millions usd contre 252,99 millions usd (-15,78%).

Pour les légumes secs, ils ont baissé à 170,23 millions usd contre 198,13 millions usd (-14,08%).

En dehors de ces six principaux produits, le reste du Groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,43 mds usd de janvier à fin juillet 2018 contre 1,31 mds usd de janvier à fin juillet 2017 (+9,16%).

Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont diminué à 498,91 millions usd sur les 7 premiers mois de 2018 contre 513,48 millions usd sur la même période de 2017 (-2,84%).

Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est chiffrée à 5,734 mds usd sur les 7 premiers mois de l’année en cours contre 5,698 mds usd sur les 7 premiers mois de l’année écoulée, en hausse de 0,63%.

Les importations des médicaments en nette hausse

Par ailleurs, la facture d’importation des médicaments a nettement augmenté en se chiffrant à 1,299 mds usd sur les sept premiers mois 2018 contre 1,074 mds usd à la même période de 2017, en hausse de plus de 225 millions usd (+20,89%).

Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place en janvier 2018 dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale.

Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce, à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires.

En outre, la Loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) applicable aux opérations d’importation de marchandises, qui est fixé entre 30% et 200%. Il sera perçu en sus des droits de douane.

L’entrée en application du DAPS est prévue pour le mois de septembre en cours, a indiqué récemment le ministre du Commerce, Saïd Djellab.

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L’adhésion de l’Algérie à la nouvelle route de soie: renforcement du partenariat algéro-chinois (Ouyahia)

Tue, 09/04/2018 - 16:47

PEKIN – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé mardi à Pékin, que l’adhésion de l’Algérie à l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie donnera plus d’ampleur et de la consistance au partenariat algéro-chinois.

« Nul doute que l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de la nouvelle route de la soie apportera une densité plus forte à notre coopération et à notre partenariat avec la Chine, comme le laissent entrevoir déjà nos projets communs majeurs du Port centre et du complexe  de phosphate intégré », a-t-il déclaré dans une allocution au 3ème Forum sur la coopération sino-africaine.

M. Ouyahia, qui représente à ce Sommet le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné que les échanges entre l’Algérie et la Chine « dépassent les 9 milliards de dollars par an alors que la contribution des entreprises chinoises à la réalisation des vastes programmes algériens de développement est supérieure à 10 milliards de dollars chaque année ».

Rappelant que l’Algérie et la Chine « sont liées par des relations nouées pendant la Guerre de libération nationale », M. Ouyahia a relevé que « ces relations d’amitié et de solidarité ont été couronnées ces dernières années par un Accord de Partenariat stratégique global conforté par un Plan quinquennal de coopération ».

Il a ainsi soutenu que les retombées positives de la coopération de l’Algérie avec la Chine constitue « l’une des raisons de son intérêt pour le Forum de coopération sino-africaine dont le président Bouteflika a été l’un des pionniers à sa première édition ici-même à Pékin en 2006 ».

Le sommet du FOCAC dont les travaux ont débuté lundi se tient sous le thème  « Chine- Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la coopération gagnant-gagnant ».

Outre les chefs d’Etat et de gouvernements africains, le président de la Commission de l’Union africaine, le secrétaire général des Nations unies et plus d’une vingtaine d’organisations internationales et africaines prennent part à ce forum qui succède aux deux précédents tenus respectivement à Pékin (Chine) en 2006 et à Johannesburg (Afrique du Sud) en 2015.

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Ouyahia: l’Algérie « attachée » au devenir de l’Afrique

Tue, 09/04/2018 - 16:41

PEKIN – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a exprimé mardi à Pékin « l’attachement » de l’Algérie à tout ce qui est en lien avec le devenir du continent africain, estimant que cette conviction constitue l’une des  motivations de l’Algérie pour la coopération sino-africaine.

L’autre motivation forte de l’Algérie envers la coopération sino-africaine « découle de notre attachement à tout ce qui se rapporte au devenir de l’Afrique », a déclaré M. Ouyahia dans une allocution au 3ème Forum sur la coopération sino-africaine.

M. Ouyahia, qui représente à ce Sommet le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné, dans ce sens, qu’après avoir « accompli son devoir de solidarité pour la libération quasi-totale de l’Afrique, l’Algérie s’est investie aux côtés des autres pays africains dans le chantier communautaire du développement du continent ».

Il a ajouté que « le NEPAD, dont l’Algérie est l’un des initiateurs, a doté l’Afrique d’un cadre d’élaboration d’une démarche intégrée de développement ».

M. Ouyahia a souligné que l’Agenda africain 2063 « constitue, quant à lui, une feuille de route opérationnelle pour la réalisation de ce développement continental », notant également que « la récente création de la Zone africaine de Libre échange dynamisera, sans doute, le commerce africain ».

Il a souligné que « ce sont là les atouts solides avec lesquels l’Afrique dialogue désormais d’une voix avec les autres régions du monde en matière de partenariat pour le développement », ajoutant que l’Afrique « déterminée à faire aboutir son développement à l’horizon 2063 a besoin du soutien concret des ses partenaires à travers le monde ».

Il a fait remarquer dans ce sens que si les engagements ont été nombreux au fil des rencontres internationales consacrées au partenariat pour le développement de l’Afrique, les apports effectifs « demeurent malheureusement fort modestes dans domaine », estimant que cela « ajoute davantage de poids à la contribution chinoise ».

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Chine-Afrique: Faki Mahamat plaide en faveur du multilatéralisme

Tue, 09/04/2018 - 16:38

PEKIN – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a lancé lundi un nouveau et vibrant plaidoyer en faveur du multilatéralisme, à l’ouverture à Pékin du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Il a confié à cette occasion son inquiétude devant « un contexte international préoccupant marqué par la montée de l’unilatéralisme ».

Pour l’ancien Premier ministre tchadien, « cette situation est lourde de conséquences pour la paix et la sécurité mondiales », testant « notre capacité à répondre aux défis globaux et complexes qui nous interpellent tous. Elle constitue une entrave de plus à l’émergence d’un ordre mondial plus équitable et plus juste ».

Aussi, dans « le monde nouveau qui est en train de naître sous nos yeux », M. Faki Mahamat a rappelé que l’UA militait « activement pour un multilatéralisme rénové basé sur les principes de solidarité, de générosité et de compréhension entre toutes les nations ».

Pour lui, ce multilatéralisme « ne saurait s’élaborer et s’épanouir que sous l’empire de la primauté du droit et dans le respect de la centralité du rôle des Nations Unies comme institution au service de l’ensemble de l’humanité ».

C’est aussi pourquoi le sommet du FCSA, qui prendra fin mardi, « offre une double opportunité : d’une part réaffirmer notre attachement indéfectible au multilatéralisme, d’autre part déposer des jalons supplémentaires pour l’émergence d’une gouvernance mondiale véritablement inclusive ».

A ses yeux, celle-ci doit « se départir de toute tentative de perpétuation des équilibres anachroniques hérités de la Deuxième Guerre mondiale pour prendre en compte les réalités du monde actuel ».

« Dans cet environnement international incertain », a-t-il poursuivi, « il est réconfortant de relever que le partenariat sino-africain constitue aujourd’hui un socle solide pour la nouvelle gouvernance mondiale à laquelle nous aspirons ».

Les travaux du sommet ont débuté lundi à Pékin avec la participation du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Cette troisième édition du FOCAC qui intervient après celle de Pékin en 2006 et celle de Johannesburg (Afrique du Sud) en 2015, se tiendra sous le thème : « Chine- Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la coopération gagnant-gagnant ».

Le président chinois Xi Jinping a déclaré dans son allocution d’ouverture officielle de ce sommet que la Chine est déterminée à œuvrer à la concrétisation des objectifs assignés à son partenariat avec l’Afrique, faisant état de « la mise en place, dans les trois prochaines années, de huit initiatives majeures avec les pays africains ciblant la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitation du commerce et le développement écologique ».

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Ouyahia: l’Algérie œuvre « intensément » à la concrétisation de l’agenda africain 2063

Tue, 09/04/2018 - 16:33

PEKIN – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé mardi à Pékin (Chine) que l’Algérie oeuvre « intensément » à la concrétisation de l’Agenda africain 2063, vu son engagement et ses investissements  dans des projets d’envergure pour le développement de l’Afrique.

L’Algérie travaille intensément à la concrétisation de l’agenda continental notamment à travers trois projets majeurs », a-t-il souligné dans une allocution au 3ème Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

M. Ouyahia, qui représente à ce Sommet le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a expliqué qu’il « s’agit d’abord de la route transsaharienne désormais finalisée dans sa partie algérienne et que valorisera encore davantage le Port-Centre que l’Algérie réalise en partenariat avec la Chine ».

Il s’agit ensuite, a ajouté M. Ouyahia, du projet de gazoduc Alger-Lagos dont les études sont bien avancées, soulignant qu’il s’agit enfin de la liaison fibre-optique entre l’Algérie, le Niger, le Mali, le Nigeria et le Tchad, qui densifiera les liens à travers la région sahélo-saharienne.

Cette troisième édition du FOCAC qui se déroule après celle de Pékin en 2006 et celle de Johannesburg (Afrique du Sud) en 2015, se tient sous le thème :  » Chine- Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la coopération gagnant-gagnant ».

Outre les chefs d’Etat et gouvernements africains, le président de la Commission de l’Union africaine, le secrétaire général des Nations unies et plus d’une vingtaine d’organisations internationales et africaines prennent part à ce forum.

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Agression israélienne: 17 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie occupée

Tue, 09/04/2018 - 16:27

RAMALLAH (Cisjordanie) – Dix-sept Palestiniens ont été arrêtés mardi et lundi par les forces de l’occupation israélienne dans différentes régions de la Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa, citant des sources locales.

Les personnes dont un ex-prisonnier, ont été interpellées par les israéliens lors d’opérations de perquisition des maisons de Palestiniens au niveau de quatre localités, selon l’agence. Il s’agit de Naplouse, Al-Khalil, Tulkaram et Al-Qods occupée.

Mercredi et jeudi, vingt-et-un Palestiniens ont été arrêtés par les forces de l’occupation israélienne en Cisjordanie occupée.

Une semaine avant, vingt-trois autres dont deux mineurs ont été arrêtés dans la même région selon Wafa. Egalement, des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés au village Ras Karkar, lors de la dispersion par les forces d’occupation israéliennes d’une marche pacifique contre des colons qui tentaient de s’emparer de leurs terres agricoles.

Dix autres citoyens palestiniens dont un photographe de l’agence Wafa ont été arrêtés dans la même région par les forces de l’occupation israélienne. La veille, neuf autres dont une fille de 16 ans ont été arrêtés toujours en Cisjordanie par la police de l’occupation israélienne.

Le nombre global des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes a atteint les 6000 jusqu’au 31 juillet dernier, dont 53 femmes et 300 enfants.

Au cours du premier semestre de l’année en cours, pas moins de 3533 Palestiniens des territoires occupés ont été arrêtés par les forces de l’occupation israélienne dont 651 enfants, 63 femmes et 4 journalistes, selon le bilan des institutions palestiniennes des prisonniers et des droits de l’Homme arrêté au 30 juin dernier.

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Ghardaïa: 175 cas de brucellose humaine et 171 autres de leishmaniose cutanée durant les 8 mois de 2018

Tue, 09/04/2018 - 16:22

GHARDAIA – Quelque 175 cas de pathologie de brucellose humaine et 171 autres de leishmaniose cutanée ont été enregistrés durant les huit mois de l’année en cours dans la wilaya de Ghardaïa, selon un bilan arrêté à la fin du mois d’août par la direction de la santé, de la population, et de la réforme hospitalière (DSPRH).

L’ensemble des personnes affectées par ces pathologies ont été pris en charge par les structures sanitaires réparties sur le territoire de la wilaya et leur état de santé est hors de danger, ont assuré les responsables de la santé.

La région de Guerrara, bassin laitier de la wilaya détient le triste record des pathologies (53 cas de brucellose et 99 cas de leishmaniose) suivi de la vallée du M’Zab avec 76 cas de brucellose et 36 cas de leishmaniose, a-t-on détaillé.

Ces cas récurrents de ces pathologies sont attribués en premier lieu au non-respect et au mépris des règles d’hygiène et sanitaire, ainsi qu’à la détérioration de l’hygiène environnemental, selon des praticiens de la région.

Pour les cas de la brucellose, la consommation de lait cru ou de produits laitières à base de lait cru notamment ‘’Kamaria’’ (fromage traditionnel du terroir), ainsi que le refus de quelques éleveurs de vacciner leurs cheptels prétextant que les vaccins sont à l’origine des avortements chez les femelles en gestation (sans preuves) et l’utilisation par plusieurs éleveurs d’un géniteur male porteur de bactéries, sont à l’origine de ces cas de brucellose appelé également ‘’fièvre de Malte’’.

Le contrôle rigoureux de la production laitière dans la wilaya et l’interdiction de la vente des produits du terroir à base de lait notamment le fromage traditionnel a permis une baisse  »sensible » de cas de brucellose comparativement à la même période de l’année précédente 2017 avec 198 cas contre 1.547 en 2016.

Les cas de leishmaniose cutanée, zoonose parasitaire, transmise par un insecte ‘’le phlébotome’’, diagnostiqués dans la wilaya de Ghardaïa continuent de résister et cela en dépit de la mise en place d’un dispositif de lutte contre les vecteurs de cette maladie épidémiologique et la réalisation des réseaux d’assainissement et autres stations d’épuration dans les localités de la wilaya.

‘’Ces zoonoses constituent un lourd fardeau financier pour le secteur de la santé ‘’ a indiqué le directeur de la santé Ameur Benaissa, « avertissant que ces pathologies particulièrement la leishmaniose risque un accroissement en raison de la dégradation de l’hygiène du milieu, du cadre de vie et l’urbanisation anarchique qui constituent un facteur à risque ».

La prévention efficace passe par le renforcement des mesures d’hygiène et d’assainissement, notamment à travers l’éradication des insectes transmetteurs de maladies et la régulation du transport des bestiaux et de leur chaine alimentaire l’élimination des gites de moustiques ainsi que l’élimination de la prolifération d’animaux nuisibles tels les chiens et chats errants.

La sensibilisation des citoyens sur la nécessité de consommer les produits contrôlés, de bouillir le lait dans tous les cas et la lutte contre la dégradation du milieu constituent les seuls moyens pour éradiquer ces zoonoses, a prévenu le directeur de la santé de la wilaya

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Une redoutable bactérie se propage insidieusement dans les hôpitaux

Tue, 09/04/2018 - 16:18

PARIS – Une bactérie capable de causer des infections quasi incurables se propage sans être détectée dans les hôpitaux du monde entier, ont prévenu lundi des scientifiques australiens.

Des chercheurs de l’Université de Melbourne ont découvert trois variantes de cette bactérie multirésistante dans des échantillons provenant de 10 pays, incluant des souches d’Europe qui ne peuvent être maîtrisées de manière fiable par aucun médicament actuellement sur le marché.

« Nous avons commencé avec des échantillons en Australie », puis avec d’autres prélèvements obtenu un « aperçu global et constaté que la bactérie est présente dans de nombreux pays et de nombreuses institutions à travers le monde », a dit Ben Howden, directeur de l’Unité de diagnostic microbiologique du Laboratoire de santé publique de l’Institut Doherty de l’université de Melbourne, cité par l’AFP.

La bactérie (S. epidermidis) est naturellement présente sur la peau. Mais la variété de la bactérie résistante aux antibiotiques infecte le plus souvent les personnes âgées, aux défenses immunitaires affaiblies ou des patients porteurs de dispositifs implantés, tels que des cathéters, des valves cardiaques ou des prothèses articulaires.

« Elle peut être mortelle, mais c’est généralement chez des patients qui sont déjà très malades à l’hôpital … cela peut être assez difficile à éradiquer et les infections peuvent être graves », a déclaré M. Howden.

Son équipe a examiné des centaines d’échantillons de S. epidermidis provenant de 78 hôpitaux du monde entier.

Les chercheurs ont constaté que certaines souches de la bactérie avaient modifié légèrement leur ADN, provoquant ainsi une résistance à deux des antibiotiques les plus courants, souvent administrés en tandem dans les hôpitaux.

D’après les chercheurs, cette bactérie multirésistante se répandrait rapidement en raison de l’utilisation particulièrement importante d’antibiotiques dans les unités de soins intensifs, où les patients sont les plus malades et des anti-infectieux puissants sont prescrits en routine.

L’étude publiée dans la revue Nature Microbiology montre la nécessité de mieux comprendre comment les infections se propagent et quelles sont les bactéries que les hôpitaux choisissent de cibler.

« Il ne fait aucun doute que la résistance aux antibiotiques est l’un des plus grands dangers pour les soins hospitaliers dans le monde entier », a ajouté M. Howden.

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Chahed souligne « l’excellence » des relations algéro-tunisiennes

Tue, 09/04/2018 - 14:43

PEKIN – Le chef du Gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a souligné mardi à Pékin « l’excellence » des relations algéro-tunisiennes exprimant la nécessité de hisser la coopération économique des deux pays au niveau de leur coopération politique.

« Les relations entre la Tunisie et l’Algérie sont excellentes. Elles sont historiques et exceptionnelles », a-t-il déclaré à l’issue de l’entretien qu’il a eu en marge du 3ème Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui représente à ce sommet le président de la République Abdelaziz Bouteflika.

Rappelant la tenue l’année prochaine d’une réunion du comité bilatéral algéro-tunisien, M. Chahed a indiqué avoir évoqué avec M. Ouyahia divers sujets d’intérêt commun dont « le séjour des touristes algériens qui se sont rendus cet été en Tunisie et les échanges commerciaux entre les deux pays voisins ».

Il a ajouté avoir débattu avec son homologue algérien « la manière de hisser davantage les relations économiques algéro-tunisiennes, de façon à les élever au niveau des relations politiques liant les deux pays sous la direction des présidents Béji Caid Essebsi et Abdelaziz Bouteflika ».

M. Chahed a qualifié de « positive » sa rencontre avec M. Ouyahia, estimant qu’elle « promet » le meilleur pour l’avenir des relations algéro-tunisiennes.

L’entretien Ouyahia-Chahed s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

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Un terroriste abattu, un pistolet mitrailleur et une quantité de munitions récupérés à Sidi Bel-Abbès (MDN)

Tue, 09/04/2018 - 14:43

ALGER – Un terroriste a été abattu et un pistolet mitrailleur et une quantité de munitions ont été récupérés lors d’une opération menée lundi après-midi dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une opération de recherche et de fouille dans la zone de Tafassour, wilaya de Sidi Belabès (2ème Région militaire), un détachement de l’ANP a abattu, cet après-midi du 3 septembre 2018, un terroriste et récupéré un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et une quantité de munitions, tandis qu’il a découvert et détruit une casemate des terroristes contenant des substances servant dans la fabrication des explosifs et des bombes de confection artisanale », précise la même source.

« L’opération est toujours en cours. Nos unités bouclent ladite zone et encerclent le groupe terroriste auteur de l’assassinat de deux (2) citoyens lors du mois écoulé de Ramadhan dans la commune de Oued Sebaâ », ajoute le MDN.

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Ouyahia s’entretient à Pékin avec le chef du gouvernement tunisien

Tue, 09/04/2018 - 14:36

PEKIN – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est entretenu mardi à Pékin avec le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed avec lequel il a abordé les questions régionales d’intérêt commun et exploré les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.

La rencontre a eu lieu en marge du 3ème Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) auquel prend part M. Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

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