PARIS – Le fleuron européen de l’aéronautique Airbus se trouve dans le collimateur de la justice américaine qui a ouvert une enquête pour corruption au sein du groupe, a révélé jeudi le quotidien du soir Le Monde.
Selon les informations du journal, le groupe européen aurait utilisé, sans les mentionner, des « intermédiaires » dans plusieurs contrats à l’étranger, notamment en Asie, alors qu’il est déjà soupçonné pour corruption en France et au Royaume-Uni.
D’autres investigations sont en cours en Inde, un pays où Airbus a signé d’importants contrats ces dernières années, a-t-on ajouté de même source, estimant que le constructeur encourt une amende « record » de plusieurs milliards de dollars et la condamnation à titre individuel de certains cadres.
Sentant le feu à la maison, le conseil d’administration du groupe aéronautique avait engagé, en décembre 2017, un grand renouvellement de l’équipe dirigeante, rappelle-t-on.
Selon Le Monde, le parquet américain (Department of Justice) enquête depuis fin 2017 mais n’a prévenu Airbus, qui a tout fait pour éviter cette procédure, que cet été?.
Il faut rappeler que le Department of Justice, qui peut enquêter aux Etats-Unis comme à l’étranger, a déjà poursuivi les entreprises françaises Total, Technip, Alcatel, Société générale et Alstom, qui ont été condamnées à des amendes de centaines de millions d’euros.
Selon les craintes d’un proche du dossier, cité par le journal, la catastrophe pour le consortium européen se traduirait par la condamnation pénale d’Airbus en tant que personne morale.
Dans ce cas, il sera exclu des marchés publics internationaux pour une période de cinq ans. Un scénario où son concurrent éternel Boeing « se frotterait les mains », tout comme le chinois Comac, qui ambitionne de percer sur le marché aéronautique mondial.
Il est reproché à Airbus des consultants rémunérés dans les campagnes de ventes d’avions, notamment en Chine et en Turquie, considérables comme de pratiques « litigieuses » s’apparentant à de la corruption.
Par ailleurs, Le Monde révèle que la justice locale enquête, pour sa part, sur le soutien financier apporté par le groupe européen à une ONG fondée par un intermédiaire bien connu dans l’aéronautique.
Selon le rapport d’enquête finalisé fin 2017 et auquel Le Monde a eu accès, Airbus SAS a signé à Paris, le 10 mai 2012, un accord avec Advantage India pour le versement de 9 millions d’euros déboursés en tranches annuelles de 3 millions d’euros.
« Au final, l’ONG a reçu entre 2012 et 2015, 12,8 mil- lions d’euros des deux entreprises contre les 15 millions d’euros initialement prévus », a ajouté le journal.
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Même la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), présidée par Abdelwahab Derbal, a “disparu” des écrans radars depuis quelques semaines.
Il y a encore quelques mois, on lui prêtait un destin de joker de la République, au regard de son activisme débordant, ses visites à un rythme soutenu à travers nombre de wilayas du pays et les projets, dont certains d’envergure, comme le mégaprojet énergétique lancé au printemps dernier à Timimoun, en présence du ministre de l’Énergie et de celui des Travaux publics. Noureddine Bedoui, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui d’ordinaire s’employait plusieurs mois à l’avance pour sensibiliser l’opinion sur l’échéance électorale, en alternant sorties sur le terrain et efforts de communication, se complaît, depuis quelques semaines, dans un mutisme assourdissant concernant la prochaine élection présidentielle.
Aucun mot, pour l’heure, sur les préparatifs, autant politique que logistique. Et aucune campagne publicitaire, comme cela se faisait il y a encore quelques mois, dans l’optique de susciter quelque engouement des électeurs, surtout que les élections, ces dernières années, ont été marquées par une désaffection sans commune mesure. Tout se passe comme si une espèce d’omerta, conjuguée à l’opacité, devait entourer ce rendez-vous qui focalise observateurs et chancelleries. Pourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent pour le ministre, auquel échoit le rôle premier d’évoquer tout ce qui a trait à l’organisation, aux préparatifs et aux moyens, autant matériels qu’humains, mobilisés pour l’échéance, pour s’exprimer sur la question.
Dimanche dernier, il avait présidé la rencontre nationale sur la qualité du service public organisé par l’Observatoire national de service public (ONSP) en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Fafa Benzerrouki. Noureddine Bedoui a parlé de tout, de la numérisation, des documents biométriques, de la formation des élus, de la décentralisation, mais point des élections. Ce fut le cas également lors de la rencontre avec les walis, fin novembre, où il a été plutôt question de la décentralisation, de l’attractivité des territoires, des défis de l’entrepreneuriat et de l’écosystème numérique. Même lors de certaines rencontres avec des dirigeants étrangers, il ne concède pas à s’exprimer devant les médias sur le sujet.
Ce silence, à moins de quatre mois de l’échéance électorale, ne dissimule pas moins quelque cafouillage et l’absence de cap chez un Exécutif visiblement prisonnier du rapport de force dans le sérail. Bedoui a-t-il été instruit pour ne pas se hasarder à s’exprimer sur une échéance qui s’annonce comme un serpent de mer ? Il faut dire que même la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), présidée par Abdelwahab Derbal, a “disparu” des écrans radars depuis quelques semaines, soit dès le lendemain de la fin des rencontres de formation organisées à l’intention des structures locales de l’Instance. Incommodé par les critiques formulées par la mission de l’observation de l’UE lors des législatives de mai 2017, Abdelwahab Derbal n’a jamais donné suite aux recommandations sur lesquelles, objectivement, il devait communiquer à la veille d’une échéance aussi importante que la présidentielle.
“L’amélioration du processus électoral dans notre pays est une mission nationale noble et stratégique, car il s’agit de la sécurité et de la stabilité qui sont la clé du développement durable”, disait-il seulement en septembre dernier. Sous le feu des critiques de l’opposition également, l’ancien cadre d’Ennahda avait même tenté, en août dernier, de rassurer en perspective de la… présidentielle. La Hiise s’est dit, en effet, disposée à écouter les préoccupations des formations politiques, en vue de peaufiner son travail et d’adopter “une plateforme commune pour la surveillance des élections et parvenir à des élections rassurantes en termes de probité et transparence, étant un engagement constitutionnel de l’instance et une exigence politique authentique”. Depuis, mystère et boule de gomme !
S’il ne faut probablement pas être grand clerc pour deviner quelque malaise au sommet, il demeure évident que le mutisme dans lequel sont plongés les acteurs chargés de la préparation et de la surveillance de la prochaine échéance, au-delà de l’incertitude qui entoure l’organisation du scrutin, maintenant que des initiatives en faveur du report se multiplient et que l’intention présidentielle est élevée au rang de secret d’État, traduit de façon éclatante l’impasse politique dans lequel semble s’être englué le régime.
Karim Kebir
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La réunion aurait également associé deux ministres et un conseiller du président Bouteflika, selon une source proche d’un parti de l’Alliance.
Une réunion des quatre chefs des partis de l’Alliance présidentielle aurait eu lieu, hier, à la résidence d’État de Zéralda. Une réunion qui aurait également associé deux ministres et un conseiller du président Bouteflika, selon une source proche d’un parti de l’Alliance. La même source, qui a tenu à son anonymat, a soutenu que la question du report de l’élection présidentielle à laquelle Abderrezak Makri, président du MSP, appelle de tous ses vœux, n’a pas été au menu de la rencontre. Selon cette source, elle n’a du tout pas été évoquée. L’option serait-elle définitivement écartée ? Les indiscrétions qui ont fuité de la réunion confidentielle des chefs des partis de l’Alliance présidentielle le laissent supposer. La qualité des personnes présentes le suggère également.
Outre la présence de Moad Bouchareb, coordinateur du FLN, Ahmed Ouyahia, SG du RND, Amara Benyounès, président du MPA et Amar Ghoul, président de TAJ, des représentants de la présidence de la République, Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, et Tayeb Belaïz, conseiller du Président, auraient pris part à la rencontre. Un staff beaucoup plus impliqué dans les processus électoraux que dans la prise de décision politique, celle relative au report en est évidemment une. Notre source a souligné également que les discussions ont tourné autour “des scénarios possibles pour la tenue du scrutin présidentiel dans les délais de rigueur”. À comprendre que “la continuité”, sur laquelle les soutiens d’Abdelaziz Bouteflika fondent leur discours depuis que l’option du 5e mandat s’éloigne, n’était pas un vain mot pour les partis du pouvoir.
Il y a lieu de souligner que si l’option d’une autre mandature pour le chef de l’État était retenue, la campagne aurait démarré en faveur de cette décision et l’un de ses fervents défenseurs, à savoir Djamel Ould Abbes, n’aurait pas quitté l’ex-parti unique, laissant la place à un Moad Bouchareb qui n’a, jusque-là, évoqué dans aucun de ses discours, le 5e mandat, mais il a plaidé exclusivement pour la continuité. À comprendre également de ces affirmations de notre source que l’idée du report de l’élection présidentielle serait décidément écartée des scénarios possibles adoptés par les décideurs. “Les présents à la réunion ont opté pour l’étude de toutes les propositions qui conformeraient leur engagement pour la continuité”, a répondu notre source, estimant que l’idée du report de la présidentielle “n’a pas eu l’assentiment des présents, du fait qu’elle vient en porte-à-faux des affirmations des pouvoirs publics de leur respect du calendrier électoral”.
Concernant la présence des deux ministres, celui de la Justice et son homologue de l’Intérieur, ainsi que Tayeb Belaïz, notre source a souligné que “c’est justement leur présence qui confirme, si besoin est, le maintien du scrutin dans les délais”, indiquant qu’“une cellule de suivi” du travail autour de l’option qui sera retenue définitivement est installée. La composante et les missions de cette cellule, selon notre source, seront rendues publiques très prochainement. Sur un autre volet et concernant l’initiative lancée par le président de TAJ, Amar Ghoul, notre source a confié que “l’option n’a pas été rejetée”, mais “des orientations ont été données au chef de TAJ de ne pas diluer sa proposition dans des approximations qui ne vont pas servir les directives des hautes autorités du pays”. Autrement dit, le chef de TAJ est appelé à ne défendre que les orientations données sans tenter une quelconque digression.
Confusion autour d’une rencontre
Contrairement à cette source qui affirme que la rencontre a bel et bien eu lieu, une autre, tout aussi proche de l’Alliance et qui également parle à visage découvert, jure que la réunion n’a pas eu lieu. Il s’agit de Seddik Chihab, porte-parole du RND, qui a tenu à démentir la tenue de ladite rencontre. “Il n’y a pas eu et il n’y aura pas de réunion des partis de l’Alliance aujourd’hui (hier, ndlr)”, a-t-il déclaré à Liberté, soulignant, par ailleurs, qu’il tenait même, sur ordre d’Ahmed Ouyahia, SG du RND, à démentir “catégoriquement” l’information relative à la tenue du conclave entre les chefs des partis de la majorité présidentielle. De leur côté, les alliés du RND au sein de l’Alliance ont confirmé la tenue de la réunion.
Cette confusion au sein du conglomérat des soutiens du chef de l’État n’était surtout pas pour apporter le moindre éclairage sur la situation déjà confuse qui entoure le scrutin présidentiel prévu au printemps 2019. Pourquoi ce cafouillage autour de la réunion ? Pourquoi voudrait-on garder secrète une rencontre entre ces responsables ? Difficile d’apporter une quelconque réponse à ces interrogations, surtout que la seule directive donnée aux participants, et dont on est sûr, est de ne rien divulguer, ni sur la tenue de la rencontre et encore moins sur ses conclusions.
Il faut rappeler, à ce propos, que l’instance exécutive de l’Alliance présidentielle a annoncé à l’issue de sa récente rencontre au siège du RND que la réunion des états-majors des partis de la majorité aura lieu au siège de TAJ. Cette même rencontre sera, quelques jours après, reportée à une date ultérieure. Le flou qui entoure le scrutin présidentiel et la volonté des partis de l’Alliance de tenir secrètes leurs rencontres confirment, au moins, l’impasse dans laquelle le régime se trouve à moins d’un mois de la convocation du corps électoral. Abdelaziz Bouteflika sera-t-il le candidat de “la continuité” ou y aurait-il un autre candidat du consensus ? Difficile d’y répondre. Ce qui est sûr en revanche, c’est que cette multiplication de sources contradictoires n’aide pas l’opinion à y voir plus clair.
Le brouillard que l’on supposait près de se dissiper risque de prendre de l’épaisseur encore pour un temps. Mais les décantations devraient forcément intervenir avant la convocation du corps électoral. Soit au plus tard la mi-janvier 2019.
Mohamed Mouloudj
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Le groupe de travail des disparitions forcées ou involontaires de l’ONU a jugé recevables 10 plaintes de familles de harragas. En juillet dernier, l’instance a qualifié la réponse de la Tunisie, où seraient détenus illégalement nos ressortissants, “insuffisante pour déterminer le sort de ces personnes”.
La thèse paraît, de prime abord, surréaliste. Pourtant, au fil des années, il devient de plus en plus probant que des dizaines de harragas algériens, qui ont échoué par erreur sur les côtes tunisiennes, sont détenus illégalement dans des prisons du pays voisin, certains depuis 2007. Environ 400 familles, conglomérées dans un collectif basé à Annaba, n’ont eu de cesse de réunir des preuves. À bout de souffle devant l’intransigeance des autorités algériennes et tunisiennes à ne pas prendre en charge les cas des disparitions énigmatiques d’équipages entiers, le collectif a déposé dix plaintes individuelles, en 2016, auprès du groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires des Nations unies (GTDFI).
En juin 2017, l’instance onusienne juge les plaintes recevables dans le fond et dans la forme, et demande des explications, sur ces cas, auprès de Frontex (Agence européenne des garde-côtes et garde-frontières), de l’État tunisien et évidemment l’Algérie. Le 31 octobre de la même année, Frontex envoie une correspondance pour spécifier qu’elle “n’a pas le mandat de recueillir des informations sur des disparitions forcées ou involontaires (…) et qu’elle ne peut pas mener d’enquêtes et est régie par un cadre juridique très strict en matière de traitement des données à caractère personnel”. À la même période, les parents des migrants concernés ont été auditionnés par la Gendarmerie nationale. “Hormis cette réaction, il n’y a pas eu le moindre d’écho sur le sujet.” Les autorités tunisiennes n’ont pas fait écho, dans un premier temps, à la demande du GTDFI.
Sur insistance du groupe onusien, le gouvernement tunisien a fourni, en mars 2018, un historique exhaustif des procédures engagées par les autorités compétentes, concluant que les ressortissants algériens signalés ne se sont jamais introduits en Tunisie et ne sont, par conséquent, détenus dans aucune de ses prisons. Il a été précisé, dans cette réponse, que les accusations des familles et du collectif d’avocats ne sont pas fondées. Le comité onusien a considéré que “les informations apportées par le gouvernement n’étaient pas suffisantes pour déterminer le sort de ces personnes. Les cas resteraient sous la considération du groupe de travail”. Il accrédite sans équivoque la thèse de l’“enlèvement forcé” en mer. Il est vrai que des faits troublants sont corrélés à la disparition de plusieurs embarcations, dont celle des dix Algériens pris en charge par le GTDFI. Le 17 avril 2007, un groupe de dix “harraga” a pris la mer à bord d’une embarcation artisanale, partant de la plage Sidi Salem (wilaya de Annaba) à destination de la Sardaigne (Italie). Il a disparu dans les eaux territoriales tunisiennes, sans laisser de traces matérielles en surface de la mer (épaves, bouées de sauvetage, corps, effets personnels…).
Selon les témoignages des familles, l’embarcation était en parfait état et la plupart des passagers possédaient des téléphones, connectés sur le réseau international. Les parents ont signalé la disparition aux garde-côtes algériens et tunisiens dans les 48 heures. Il s’en est suivi un appel de recherche lancé à leurs homologues italiens. “Au fil des mois, les informations et les preuves collectées par des parties séparées nous ont conduits directement vers la piste des disparitions forcées en Tunisie”, atteste Kamel Belabed, président du collectif des familles des harraga disparus et père de l’un d’eux. “Selon la législation tunisienne, toute personne qui entre de manière irrégulière sur le territoire national est considérée systématiquement comme terroriste potentiel. Elle est mise sous la tutelle de la sécurité d’État représentée par le ministère de l’Intérieur. Dans ces cas-là, il est quasiment impossible de retrouver ses traces d’une personne. En 2007, les attentats terroristes qui ont ciblé le palais du gouvernement et le siège des Nations unies à Alger a incité les Tunisiens à durcir les mesures coercitives contre les Algériens. C’est à cette période que mon fils Marouane et 9 autres jeunes ont pris le large.
Il faut dire aussi que c’était l’époque de Zine El Abidine. Pour nous, il était impossible de déposer une plainte pour disparition de personnes”, poursuit-il. Ce n’est qu’en 2009 que les familles ont réussi à enregistrer la disparition au niveau de la police. “Il a fallu saisir Interpol Algérie qui a instruit le commissariat central de Annaba de prendre acte de nos dépositions et de nous délivrer des PV attestants que nos enfants ont quitté le territoire national de manière irrégulière”, raconte notre interlocuteur. Entre-temps et après cette date, d’autres équipages s’évanouissent dans la mer de manière aussi obscure. L’histoire des 14 harragas, embarqués depuis la plage Oued Semhout (Annaba) le 29 janvier 2016, est sidérante. À une centaine de miles des côtes, une défaillance du GPS survient, puis une panne de carburant. La barque et ses occupants a été entraînée, par les courants, à quelques centaines de mètres de la côte de djebel Segleb aux limites frontalières algéro-tunisiennes.
Un passager décède des causes d’une hypoglycémie. Ses coéquipiers tentent d’atteindre le rivage à la nage. Cinq garçons échouent du côté algérien et sont aussitôt pris en charge par les garde-côtes. Huit autres, âgés entre 17 et 30 ans, sortent de l’eau à quelques dizaines de mètres plus loin…, en Tunisie. À ce jour, leur sort reste inconnu. Pourtant, leurs compagnons certifient formellement qu’ils les ont vus mettre les pieds à terre. En 2015, un groupe de migrants clandestins se perd dans des circonstances similaires. Les proches sont avisés de leur présence en Tunisie. Devant l’amirauté de Tabarka, ils reconnaissent, à quelques signes distinctifs, la barque que les migrants avaient utilisée pour la traversée. Ils la montrent aux garde-côtes tunisiens. Une heure plus tard, la pièce à conviction est recélée. Reste le cliché pris à la dérobée par les familles. Les exemples, autant que les preuves foisonnent. Lors d’une visite organisée d’une ONG des droits de l’homme dans une prison tunisienne, un détenu a reconnu sur une photo, l’un des harragas portés disparus. “Oui, il est dans notre cellule.” Au moment de son interrogatoire par voie officielle, le prisonnier est introuvable.
Le Réseau d’avocats pour la défense des droits de l’homme en Algérie (RADDH) a déposé des plaintes auprès de la justice tunisienne et algérienne pour l’ouverture d’enquête sur la disparition de centaines d’immigrés clandestins à partir de 2007. Elles n’ont pas abouti. Le collectif a entrepris de saisir deux instances de l’ONU : le groupe de travail des disparitions forcées ou involontaires et le Comité des droits de l’homme.
Souhila Hammadi
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“Cette usine, la première dans la région du Maghreb, va définitivement régler le problème de rupture du traitement de l’immunisation contre les allergies”, a expliqué le DG de l’Institut Pasteur, Zoubir Harrat.
En rupture depuis bientôt deux ans, une gamme d’allergènes pour l’immunothérapie allergénique, indispensable pour le traitement de l’allergie respiratoire, sera désormais produite en Algérie. Les premiers lots des extraits allergéniques made in Algéria seront mis sur le marché fin décembre 2019. L’unité de production de ce “vaccin” qui agit et renforce le système immunitaire contre les allergies sera installée dans l’enceinte des laboratoires Frater-Razes sise à Oued El-Kerma, Birkhadem.
C’est ce qui ressort du mémorandum de partenariat entre l’Institut Pasteur d’Algérie, l’opérateur privé national les laboratoires Frater-Razes et la société danoise ALK-Abello qui un leader mondial dans le domaine de l’immunothérapie allergénique.
Le mémorandum s’intitule DA Capo (Danish Algerian Collaboration for the Allergie population). La cérémonie de signature de ce mémorandum de partenariat triangulaire public-étranger a eu lieu mardi soir au siège de l’Institut Pasteur du Hamma, en présence de Mme l’ambassadeur du Danemark à Alger, Julie Elisabeth Pruzan-Jørgensen.
Celle-ci a, d’ailleurs, relevé, lors de son intervention, l’importance de cet accord pour le devenir des relations algéro-danoises. Selon le mémorandum multilatéral en question, le leader danois, outre l’approvisionnement de la matière première de base, s’engage à développer le volet lié au transfert de technologie avec son partenaire algérien.
De son côté, l’Institut Pasteur interviendra dans le contrôle de la qualité et la libération des lots fabriqués par les laboratoires Frater-Razes. “Cette usine, la première dans la région du Maghreb, va définitivement régler le problème de rupture du traitement d’immunisation contre les allergies, parce que ces dernières années, le problème de rupture de cette thérapie était devenu récurrent, ce qui a pénalisé et aggravé la situation des malades. Ce projet va sécuriser le marché national. Ce partenariat triangulaire, pour la première fois en Algérie, constitue une aubaine pour le développement local de l’industrie pharmaceutique, ce qui va certainement drainer d’autres leaders mondiaux dans le médicament à venir investir en Algérie”, soulignera Zoubir Harrat, DG de l’Institut Pasteur.
Pour sa part le P-DG du groupe danois ALK-Abello a rappelé que son groupe vend ses traitements ciblés à travers le monde. “Il y a plus de 1,5 million de patients qui bénéficient de cette immunothérapie dans le monde. Nos produits sont des traitements biologiques, nous utilisons des allergéniques natifs et non pas modifiés, ce qui garantit l’efficacité de nos traitements. Notre portefeuille de thérapies est diversifié, nous fabriquons l’immunothérapie en injectable par la voie sous-cutanée, ainsi qu’en comprimés par voie orale et sublinguale.” Le directeur général des laboratoires Frater-Razes, M. Cherfaoui, s’est montré très satisfait de ce partenariat qui va beaucoup apporter, dit-il, à l’industrie pharmaceutique nationale. “Nous avons fait une extension de notre site d’Oued El-Kerma pour entamer les installations de l’usine dont les travaux débuteront en janvier prochain.
Le coût du projet est estimé à 1 million d’euros. Dans un premier temps, une gamme d’allergènes sera produite sous forme injectable, et plus tard, nous entamerons la fabrication de cette thérapie en comprimés. Notre production répondra dans un premier temps aux besoins du marché national, ensuite, nous développerons le segment exportation. Les produits seront contrôlés et distribués par l’Institut Pasteur. La mise sur le marché relève des compétences de l’Institut Pasteur.”
Il faut souligner le rôle de médiation assuré par l’opérateur algérien GPS (Générale Pharmaceutique Services) dans les négociations pour convaincre ALK-Abello à venir investir en Algérie.
Signalons, enfin, que selon une étude de l’organisme international Isaac (International Study of Asthma and Allergies in Childhood), l’Algérie compte 5% d’asthmatiques, soit deux millions, et la rhinite touche 20% de la population générale, soit 8 millions d’Algériens.
Hanafi H.
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Plusieurs producteurs privés sont intéressés par le rachat des droits du film, à cet effet, le ministre de la Culture a répondu catégoriquement que “Ben M’hidi appartient à ses financeurs et non pas au producteur exécutif”.
Suite à l’interdiction de sortie en salles du film Ben M’hidi de Bachir Derraïs par le ministère des Moudjahidine, des producteurs privés sont intéressés par le rachat des droits du biopic.
Apparemment, cette proposition a déplu aux ministères concernés, à savoir celui des Moudjahidine qui détient 29% des parts, et celui de la Culture qui en détient 40%. “Ce film n’est pas la propriété de Bachir Derraïs, il appartient à ses financeurs, alors que le réalisateur n’est que le producteur exécutif”, a déclaré Azzedine Mihoubi, dans un point de presse, organisé mardi à l’Opéra d’Alger, lors de l’ouverture du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes. Tout en poursuivant : “Nous nous efforçons à faire sortir ce film de cette impasse. Car, il est honteux que Larbi Ben M’hidi soit au milieu d’une telle polémique, il ne doit pas rester otage de cette situation.”
À ce propos, le ministre a rappelé que “le public a pu assister à la projection de tous les films réalisés après ce biopic, tandis que celui de Derraïs est à sa sixième année”. Et de préciser : “Les ministères de la Culture et des Moudjahidine, se sont mis d’accord pour que le film sorte de ce tourbillon. Nous voulons qu’il soit projeté dans le respect
de la loi.”
Concernant, les 45 réserves émises par la commission de visionnage “soit la suppression de 60% du long métrage”, Mihoubi a expliqué : “Cette commission a demandé à Derraïs de revoir pour la troisième fois les réserves émises sur le film. C’est une autre chance que nous offrons au réalisateur mais s’il n’y a pas de résultats concluants, il y a d’autres solutions légales.” Et d’ajouter : “Nous allons appliquer la loi, ce long métrage, comme pour tous les films, est régi par des textes de loi et des accords.” Le ministre de la Culture a, par ailleurs, tenu à rappeler que la commission est composée de “spécialistes et d’historiens dont la mission est l’étude des films relatifs
à l’histoire réelle du pays. Un réalisateur qui devient historien, cela n’arrive que dans notre pays !” Tout en s’interrogeant : “Pourquoi la commission n’a pas sanctionné les autres films sur la Révolution ? Nous n’avons connu aucune difficulté car ces réalisateurs ont respecté le scénario original. Alors que Bachir Derraïs a apporté des changements qui touchent le fond de l’histoire.”
H. M.
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BECHAR – Trois (3) personnes (deux enfants en bas âge et une femme) sont mortes et 27 autres ont été grièvement blessées mercredi suite au dérapage d’un bus de transport de voyageurs au sud de la commune de Mechraa Houari-Boumediene, située à 11 km au sud du chef lieu de la daïra d’Abadla ),dans la wilaya de Bechar, a-t-on-on appris auprès des services de la protection civile (PC) de la wilaya.
Les victimes de cet accident mortel de la circulation, qui est survenu sur l’un des axes de la RN no 6 reliant Bechar au chef lieu de la wilaya déléguée de Beni-Abbes, ont été évacuées vers l’établissement hospitalier d’Abadla par les éléments de l’unité principale de la protection civile d’Abadla et ceux du poste avancé de ce corps de secours de Boulaadham, a-t-on précisé.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour déterminer les causes de ce drame, a-t-on fait savoir de même source.
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Le niveau scolaire des élèves, tous cycles confondus, est toujours aussi faible. Les résultats du premier trimestre confirment, malheureusement, encore une fois, cette tendance. Un constat déjà établi par la première responsable du secteur.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, dit que son syndicat ne disposait pas encore, jusqu’à hier, des résultats de l’ensemble des wilayas. Toutefois, les premiers échos parvenus, dit-il, révèlent que les résultats sont mitigés mais restent généralement «faibles». Et cette tendance est beaucoup plus importante au sein des filières scientifiques.
«Les moyennes générales dans les matières essentielles sont très faibles, et nous ne faisons rien pour encourager les élèves dans ces matières», regrette M. Meriane. Et pour cause, explique-t-il, le coefficient de ces matières est très faible contrairement aux autres matières dites matières à «parcœurisme». Selon lui, «l’élève se concentre sur les matières qu’il peut apprendre par cœur pour compenser sa faiblesse dans les matières essentielles qui nécessitent de la réflexion et de l’analyse, comme les maths, les sciences ou la physique, pour pouvoir arriver à avoir une moyenne générale acceptable». Si l’on augmentait le coefficient des matières essentielles, propose-t-il, l’élève ne pourrait pas compenser sa moyenne générale avec les matières à mémorisation.
L’autre facteur qui fait que le niveau des élèves est faible, poursuit le syndicaliste, c’est les jeunes enseignants. Le problème n’est pas lié à l’âge, évidemment, mais au manque de formation. D’ailleurs, souligne-t-il, le vide enregistré suite aux départs massifs à la retraite en raison du décret 97/13 n’a pas été comblé.
Le président du Satef abonde dans le même sens. Le niveau scolaire des élèves est insatisfaisant en général, dit-il. Il y a des disparités bien sûr, souligne M. Ammoura, mais les élèves sont sauvés grâce aux matières de mémorisation. Aberrant, dit-il, au collège, le coefficient des sciences naturelles est de 2. A côté, les coefficients de la langue arabe et de l’éducation islamique sont de 5 pour chacun.
Le volume horaire des matières essentielles est tout aussi insignifiant avec deux heures de cours par semaine. «Les matières essentielles, maths, physique, sciences, sont dispensées à un volume à hauteur de deux heures par semaine avec un coefficient 2 aux examens, c’est insuffisant pour pouvoir orienter un élève de 4e année vers les spécialités scientifiques au secondaire», estime le président du Satef.
Les chiffres révèlent des conséquences désastreuses. Avec un taux de réussite national au BEM entre 70 et 80%, explique-t-il, nous avons 30% d’échecs à la première année secondaire.
S. A.
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Les peines de trois à six mois de prison avec sursis, déjà prononcées en première instance par le tribunal d’Akbou le 29 mai dernier, ont été confirmées, hier, par la cour de Béjaïa alors que dans son réquisitoire, le procureur de la République, qui a fait appel, avait requis en deuxième instance la semaine dernière trois ans de prison ferme pour l’ensemble des prévenus.
Le groupe de la communauté religieuse des Ahmadis, à travers plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa, est poursuivi, pour rappel, pour «atteinte aux préceptes de l’Islam, constitution d’association sans agrément et collecte de fonds sans autorisation».
La Laddh tout en réaffirmant sa solidarité avec les prévenus et l’ensemble des membres de la communauté Ahmadis, rappelle, dans une déclaration, que la liberté de culte doit être garantie à tous les Algériens dans le respect de la diversité, de la tolérance et pour le vivre-ensemble en paix durable.
La Laddh appelle également, à l’occasion, les pouvoirs publics à «la libération de l’ensemble des détenus d’opinion, de culte, et à l’abandon des poursuites et des persécutions à l’encontre de la communauté Ahmadis accusée par les pouvoirs publics de déviation confessionnelle».
La même organisation des droits de l’Homme a tenu, au passage, à remercier l’ensemble des avocats de la défense, qui se sont mobilisés dans cette affaire, à leur tête Me Ikken Sofiane, constitué par la Laddh pour accompagner et défendre les prévenus, écrit-on dans la même déclaration.
A. Kersani
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L’ambassadrice du Danemark s’est beaucoup réjouie de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé pour la signature d’un partenariat dans un domaine intéressant de la pharmaceutique.
Un optimisme qui accompagne l’action danoise chez nous depuis le retour d’une représentation diplomatique régulière en mars dernier, enthousiaste aux potentialités et à l’écoute dont fait preuve le gouvernement selon elle.
L’accord de partenariat a été signé mardi soir à El-Hamma, au siège de l’annexe de l’Institut Pasteur, dans la salle éponyme qui fait tant s’émouvoir les Européens, à l’instar de l’ambassadrice danoise, ou du directeur de ALK-Abello, les laboratoires partenaires de l’Institut algérien.
Il y a un an, «une rencontre hasardeuse» aboutit à l’idée d’un partenariat algéro-danois pour la production locale d’agents allergènes pour des traitements par immunothérapie allergénique.
Le principe ressemble quelque peu à celui du vaccin, mais qui serait destiné aux allergies, les maladies chroniques les plus répandues dans le monde.
En Algérie, seuls 5% des patients concernés ont accès à ce genre de traitements qui s’attaquent «à la racine du mal», contrairement aux traitements dits symptomatiques qui ne font que soulager les symptômes.
On développera, donc, la production de ces mites et autres acariens, inoculables par injection, pour permettre au système immunitaire du patient de développer les défenses nécessaires contre ces bestioles de l’infiniment petit qui dorment dans nos lits et dégradent violemment la qualité de vie d’environ 500 millions d’Africains. L’usine des laboratoires danois Frater-Razes, également partenaires, entrera bientôt en production, espèrent les protagonistes de ce partenariat.
Ces agents allergènes sont dits natifs, c’est-à-dire des produits biologiques, non modifiés, dont la manipulation autant que la production nécessitent de solides compétences scientifiques, qui ne font pas défaut, mais aussi une grande expertise et maîtrise dans la production industrielle, ce qui ne saurait tarder à présent.
Les Danois se félicitent de collaborer et de permettre à un pays qui possède une solide infrastructure sanitaire de bénéficier de leur savoir-faire reconnu. La pharmaceutique étant le premier secteur d’action danoise en Algérie. Les acteurs danois présents à la cérémonie de signature des accords espèrent arriver à l’exportation des produits élaborés en Algérie vers le Maghreb et le Sahel.
L’on sait que le domaine des énergies renouvelables et du transport maritime sont aussi au menu des échanges visant à la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays. A ce propos, un business club algéro-danois est en cours de construction, a annoncé l’ambassadrice danoise à l’Institut Pasteur.
N. M.
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ALGER – La directrice de recherche et développement d’Algérie Télécom (AT), Sylia Khecheni, a été honorée par la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Faraoun, après avoir obtenu la troisième place au concours « Stars of Science », indique jeudi un communiqué d’AT.
Mme Faraoun « a tenu à honorer personnellement » Sylia Khecheni, lors d’une cérémonie organisée mercredi au siège de son ministère, en présence du Pdg d’Algérie Télécom, Adel Khemane et des cadres du ministère et de l’entreprise, précise le communiqué.
Ce geste intervient suite à la prouesse réalisée par cette ingénieure lors de ce concours, pour son « projet exceptionnel consistant à créer un appareil de surveillance et de brouillage des drones amateurs pour la protection de la vie privée », précise le communiqué.
Mme Khecheni a, par ailleurs, réussi, au coté de Abderrahim Bourouis, un des lauréats du concours Stars of Science, à obtenir quatre brevets d’invention « remarquables » et un cinquième brevet décroché auprès du Bureau américain des brevets et des marques de commerce (USPTO), rappelle la même source.
Algérie Télécom se félicite de cet exploit, saluant son ingénieure Sylia Khecheni qui a « honoré » l’Algérie et se dit « fière » de la compter parmi ses jeunes effectifs, ajoute le communiqué.
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ZURICH – La sélection algérienne de football pointe à la 67e place au classement mondial du mois de décembre, publié jeudi par la Fédération internationale (Fifa) sur son site officiel.
Les Verts se maintiennent ainsi à la même place (67è) qu’ils occupent pour le 3éme mois consécutif. Les hommes de Djamel Belmadi qui restent sur une victoire en déplacement contre le Togo (4-1) en qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019, préservent également leur 13è place au niveau africain.
Les trois premières du classement africain sont toujours occupées par le Sénégal (23e), la Tunisie (26e) et le Maroc (40e).
La Gambie, prochain adversaire des Verts en qualifications de la CAN-2019 en mars prochain, s’est elle aussi maintenue à sa 166e position.
Par ailleurs, la pôle-position mondiale reste la propriété de la Belgique, talonnée par la France (2è) et le Brésil (3è). La sélection belge débutera l’année 2019 à la première place du Classement et « se voit récompensée du titre honorifique d’équipe de l’année », indique l’instance internationale qui précise que le prochain classement sera publié le 7 février 2019.
Top 10 africain
1- Sénégal (23e)
2- Tunisie (26)
3- Maroc (40)
4- Nigeria (44)
5- RD Congo (49)
6- Ghana (51)
7- Cameroun (55)
8- Egypte (56)
9- Burkina Faso (61)
10- Mali (64)
…
13- Algérie (67
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Le cycliste algérien Yacine Chalel, champion d’Afrique en scratch, s’est contenté de la 20e place sur le scratch de Grenchen, disputé mercredi matin en Suisse.
«Le peloton s’est vite scindé en deux groupes, et j’ai eu la malchance de me retrouver dans le deuxième. J’ai fait l’effort pour essayer revenir dans le premier groupe, mais la course était très rapide, avec une vitesse moyenne d’environ 54,5 km/h, ce qui m’a empêché de faire mieux que cette 20e place», a expliqué sur les réseaux sociaux sociétaire du club français Olympique CVO.
L’Algérien de 23 ans a réaffirmé que son «principal objectif» reste les «Jeux olympiques de 2020 à Tokyo», et en prévision desquels il compte «récolter un maximum de points», à l’occasion des différentes compétitions qualificatives, auxquelles il prendra part prochainement.
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Alors que les présidents de clubs avaient annoncé «qu’ils étaient prêts pour entamer le championnat mais sous condition» après que le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) leur eut trouvé quelques solutions à leurs problèmes notamment pour l’hébergement, la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) chamboule tout en adoptant une nouvelle formule de championnat, en scindant les 14 clubs de la Superdivision messieurs en deux poules de 7 ; une décision qui n’a pas été appréciée par les présidents de clubs.
Une nouvelle formule rejetée par les présidents qui reprochent à la fédération de ne pas les avoir consultés avant son adoption. Et alors que la FAVB a désigné la première journée du championnat pour mardi 18 décembre dans sa nouvelle formule avec deux poules ; Centre-Est et Centre-Ouest, 9 clubs sur 12 ne se sont pas présentés sur le terrain en déclarant forfait à l’occasion de ce coup d’envoi du championnat, l’ES Sétif et le NC Béjaïa étant exempts de la 1re journée tandis que trois clubs, le GS Pétroliers, le NRB Bou-Arréridj et l’ES Tadjenanet ont gagné par forfait suite à l’absence de leurs adversaires respectifs. C’est d’ailleurs la première «cassure» du mouvement collectif de boycott décidé par les présidents de clubs lors des différentes réunions.
Un mouvement qui devrait se poursuivre ce week-end à l’occasion de la 2e journée, programmée samedi 22 décembre. Farès Kabla, président du NC Béjaïa et porte-parole de l’Amicale des présidents de clubs, qui dénonce la décision de la FAVB de changer de formule de championnat, avait indiqué avant la première journée qu’il leur était impossible d’entamer la compétition avec une formule qui n’a pas été approuvée, ni lors du collège technique, ni lors du bureau fédéral, encore moins lors de l’assemblée générale. «Avec sa décision, la FAVB fait tout pour qu’on n’entame pas la compétition. Même la répartition des équipes dans les deux groupes n’est pas logique. J’avais déjà déclaré qu’on était prêts à jouer, mais pas le mardi, il y a beaucoup de choses à remettre dans l’ordre après une très longue intersaison», a-t-il déclaré à l’APS.
Lors de la dernière réunion de Tichy, à Béjaïa, les présidents de clubs y compris celui du GSP, s’étaient réunis pour décider de la suite à donner à leur mouvement. «Nous sommes tombés d’accord pour l’entame de la compétition vendredi mais sous condition. Le MJS a fait un geste en décidant de nous héberger dans les centres de regroupement des équipes nationales, c’est déjà beaucoup, mais on veut plus. Il faut qu’un autre volet soit pris en charge, comme la restauration par exemple», avait indiqué le porte-parole de l’Amicale des présidents de clubs. Qu’en sera-t-il pour cette 2e journée ?
Ah. A.
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Vingt-quatre arbitres (20 messieurs et 4 dames) ont été réquisitionnés par la Commission nationale d’arbitrage (CNA) en prévision du Festival national des jeunes talents de judo, prévu du 21 au 23 décembre 2018 à Annaba, a annoncé mercredi la Fédération algérienne de la discipline (FAJ). « Outre les dix referees ayant le grade national, il y aura des arbitres ayant le grade UAJ, ainsi qu’un arbitre IJF « A », en la personne de Mr Omar Saoud » a encore précisé l’instance fédérale dans un communiqué. Le Festival national de la jeunesse de judo sera domicilié à la salle omnisports Saïd-Brahimi de Pont-Blanc (Annaba).
Une compétition (garçons/filles), destinée uniquement aux poussins et aux benjamins, nés en 2007-2008, et qui relèvent des différentes ligues de wilaya affiliées à la FAJ. «L’engagement se fera à raison d’un seul athlète par catégorie de poids» selon les organisateurs, sauf pour la ligue hôte (celle d’Annaba, ndlr) qui, elle, aura droit à un quota de quatre judokas par catégorie de poids et par sexe.
Ces catégories de poids concernées sont : -30 kg, -38 kg, -46 kg, -55 kg, -66 kg et +66 kg chez les garçons, ainsi que -28 kg, -36 kg, -44 kg, -52 kg et -63 kg chez les filles. A l’instar des seniors, ces jeunes judokas seront appelés à effectuer toutes les démarches d’usage, comme la pesée officielle, prévue le jeudi 20 décembre, entre 17h00 et 18h30, et qui sera immédiatement suivie du tirage au sort, alors que le coup d’envoi de la compétition, lui, est fixé au lendemain, vendredi 21 décembre, à partir de 9h00.
Outre le judo, plusieurs autres disciplines sportives organiseront des festivals nationaux en cette fin d’année 2018, notamment, la natation, les 21 et 22 décembre à la piscine El-Baz de Sétif, le basket-ball, qui organise le festival national de mini-basket, du 23 au 28 décembre à Blida, où se déroulera également le festival national des jeunes talents de volley-ball. Ce dernier étant prévu du 25 au 28 décembre, à la salle Hocine-Chalane de la ville des Roses.
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Une fois de plus, ce qui est devenu «un dossier délicat» à traiter est revenu au-devant de la scène oranaise. Hier, une annonce avait été faite, laissant penser qu’enfin un accord a été conclu, entre les autorités locales et les commerçants du marché des Aurès, plus connu sous l’appellation La Bastille, pour leur délocalisation en vue de lancer les travaux.
Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Dans les faits, rien n’a été lancé, et encore moins l’existence d’un accord définitif entre les deux parties.
Un dossier ouvert depuis 2006 et qui traîne à ce jour, car au départ, il était davantage question de transformer cette rue marchande en une rue piétonne. Cette idée, beaucoup l’ont jugé farfelue, car elle briserait un «mythe» de l’histoire de la ville. C’est alors que le dossier a été remis dans les tiroirs, puis ressorti avec l’arrivée de chaque nouveau wali.
Le challenge, cette fois-ci, ce n’est pas de parvenir coûte que coûte à résoudre cette question que beaucoup de walis n’ont pas pu solutionner, mais il s’agit pour les autorités locales de réhabiliter justement cette tranche de l’histoire d’Oran, en prévision des Jeux méditerranéens. Qui visite Oran sans demander à se rendre sur ces lieux ?
Hier, aucun forcing n’a été exercé pour lancer les travaux, tout d’abord parce que M. Miloud Chérifi privilégie la communication et l’échange avec les citoyens sans se contenter des rapports qui, d’ailleurs, dans ce dossier, se sont avérés incomplets voire confus. Sur place, le chef de l’exécutif a écouté les commerçants, et surtout leur a assuré que tant qu’il n’y avait pas d’entente entre tous les commerçants du marché de La Bastille et les services de wilaya, les travaux ne seront pas lancés.
«Il faudra également s’entendre sur un lieu temporaire vers lequel vous serez affectés en attendant la fin des travaux pour revenir à vos emplacements initiaux». Une assurance qui a calmé les esprits, nous confie Djamel, un membre de l’Association des commerçants de La Bastille, qui explique que la durée de trois mois de travaux est trop longue et porterait préjudice au gagne-pain de centaines de familles qui représentent les 140 étals du marché, sans oublier les locataires et les propriétaires des magasins se trouvant également dans la rue commerçante. «On ne bougera pas tant qu’on ne s’entendra pas sur tous les détails et à commencer par le lieu temporaire de notre affectation».
Le marché Michelet a été justement proposé comme lieu de commerce en attendant la fin des travaux. «Un lieu sans structures, sans âme, il ne nous convient pas.
D’autant plus il n’a pas une grande affluence, déjà depuis 10 ans le rendement au niveau du marché des Aurès a beaucoup baissé en raison des multiples relogements et avec cette affectation temporaire, cela va nous porter préjudice. Nous avons proposé un espace qui pourrait contenir jusqu’à 40 étals au niveau du chemin vers Clichy, ou encore une partie vide du côté de l’ancien Prisunic, sur une ruelle mitoyenne avec le grand hôtel…».
Une énième rencontre devra regrouper les représentants du marché des Aurès, ex-La Bastille, et les services de la commune en vue de parvenir à un accord, car les travaux n’attendent que le feu vert du wali pour entamer la première tranche consistant à 150 mètres.
Il sera question de ravalement des façades des immeubles, du revêtement du sol, des travaux d’électricité et d’AEP.
A. B.
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Dans presque la majorité des quartiers et cités de la ville de Relizane, on trouve des lots de terrain acquis il y a plus de dix années, et qui sont délaissés et abandonnés par leurs propriétaires, alors que de nombreux citoyens sont à la recherche d’un toit ou d’un lot de terrain pour abriter leurs familles.
En effet, au niveau du quartier résidentiel et plus exactement les «Castors», des dizaines de lots de terrain sont carrément laissés à l’abandon par leurs propriétaires, ce qui cause des désagréments aux voisins, du fait qu’ils servent comme décharges sauvages et de lieux de beuverie. «Nous ne pouvons plus supporter cette situation qui n’a que trop duré, nous souffrons de cette saleté, des rats et des moustiques par la faute de certains inconscients qui jettent leurs ordures dans ces terrains abandonnés ! Nous demandons l’intervention rapide des autorités afin de trouver une solution à cet état de fait», nous dira un habitant de cette cité.
Dans ce même contexte, une simple virée sur les lieux a permis de constater que toutes les commodités existent telles que l’eau potable, le gaz naturel, le courant électrique ainsi que le réseau d’assainissement des eaux usées, ce qui veut dire que rien ne peut justifier l’abandon de ces lots à bâtir, par leurs propriétaires. Le problème ne se pose pas uniquement à la cité des « Castors», mais des lots de terrain abandonnés sont un peu partout éparpillés à travers les quatre coins de la ville. Alors pourquoi ne pas recenser et faire des enquêtes par les services compétents afin de les récupérer, et les faire réattribuer à des personnes qui sont vraiment dans le besoin vu l’état actuel de ces terrains qui sont devenus des décharges sauvages et une source de pollution qui dérange les voisins ?
A. Rahmane
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Dans l’une de nos éditions sur la truffe (terfess), nous évoquions ce produit de luxe par excellence qui était proposé à un prix que nous avons considéré comme exorbitant, 5 000,00 DA le kg la truffe blanche et 3 000,00 DA le kg la truffe marron.
Mais à notre grand étonnement, on apprend que ce produit, actuellement récolté dans le désert de Abadla (Béchar) et de Tindouf, est proposé à 12 000 DA/kg la truffe blanche et 10 000 DA/kg la truffe marron. Qui dit mieux !?
B. Henine
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M. Taha Hamouche, président-directeur général de la pêche et des ressources halieutiques, a effectué une visite de travail mardi dans la wilaya de Mostaganem pour s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets dépendant de son secteur.
Avec une façade de 126 km de côtes, le secteur de la pêche contribue à la sécurité alimentaire et participe efficacement à la vie économique de la wilaya.
A la maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki, l’hôte de la ville de Mostaganem a rencontré les investisseurs potentiels en aquaculture. De ce fait, les présents à cette rencontre ont pris connaissance de la mise en pratique d’un système d’accompagnement à l’investissement par le biais des dispositifs de soutien de l’Etat à la pêche et à l’aquaculture. Même les professionnels peuvent prétendre aux investissements dans ces créneaux, et ce, grâce à l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) de la Cnac, de l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (Angem) et, enfin, le Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture.
S’agissant des programmes, un plan d’action est élaboré et prévoit la réalisation de projets d’investissements dans l’élevage de poisson. A cet effet, le P-dg révèlera que les projets en aquaculture grimpent de façon positive en Algérie puisque aujourd’hui, leur nombre est de 65 projets comparativement à l’année 2016 où ils n’étaient que de 15 tandis que 65 autres sont en cours de réalisation et 135 dossiers sont à l’étude. Aujourd’hui, la wilaya de Mostaganem se voit doter de deux fermes aquacoles à La Stidia avec une production de moules.
A Sidi Lakhdar, trois sites sont prévus et plusieurs investisseurs ont reçu les agréments pour se lancer dans ce créneau pour le développement de l’aquaculture à Mostaganem.
A. Bensadok
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Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Médéa mardi, Mohamed Noui Sifi, directeur de l’administration générale à la DGSN, a procédé à l’inauguration de deux nouveaux sièges de Sûreté de daïra et d’un célibatorium à Ksar-el-Boukhari et Berrouaghia.
Par ailleurs, dans le chef-lieu de la wilaya, ce responsable a visité deux sites destinés à abriter prochainement le centre de vidéosurveillance du réseau routier et celui de la Compagnie d’intervention rapide (CIR).
Il est à préciser que les sites en question ont fait l’objet de cession de la part de la Direction des domaines de Médéa au profit de la police ; des conventions ont été signées dans cette optique.
D’un autre côté, lors d’un point de presse, et répondant aux différentes questions des journalistes, Mohamed Noui Sifi a évoqué, entre autres, le phénomène de la cybercriminalité qui prend de plus en plus d’ampleur à travers le monde et les modalités de lutte contre ce fléau, assurant que la police algérienne, aujourd’hui, forte d’une stratégie efficace et moderne, gère et maîtrise bien la situation.
Par ailleurs, Mohamed Noui Sifi a prôné une police moderne et de proximité, convaincu que l’efficacité de ladite corporation reste tributaire de l’implication du citoyen.
Cependant, un moment solennel a marqué la fin de cette rencontre. Un vibrant hommage a été rendu, en présence de sa famille, à feu Talia Aïssa Slimane, ex-chef de Sûreté de la daïra de Berrouaghia, décédé il y a quelques mois pendant l’exercice de ses fonctions, foudroyé par une crise cardiaque.
Remarquons que la police de Médéa a, aujourd’hui, grâce à l’implication de la société civile aussi, le mérite d’avoir réinstauré la sécurité et le calme dans cette wilaya qui a été particulièrement visée par la horde terroriste.
Espérer paix et sérénité à Médéa relevait de l’utopie il y a quelques années mais, aujourd’hui, ce rêve s’est réalisé et cette wilaya émerge doucement mais sûrement dans un climat de plus en plus pacifié.
M. L.
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