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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 hours 50 min ago

QUESTION Le fait de se réveiller toujours fatigué, malgré de longues nuits de sommeil, est-il un signe d’insomnie ?

Sun, 12/23/2018 - 00:04

A priori, il est difficile de souffrir d’insomnies sans s’en rendre compte ! Par contre, il peut s’agir d’un problème d’apnées du sommeil. Il s’agit d’arrêts de la respiration pendant plusieurs dizaines de secondes, se reproduisant plusieurs fois par nuit.
Ce trouble survient essentiellement vers la quarantaine. Il peut être lié à un excès de poids. Ces apnées du sommeil réveillent parfois le dormeur plusieurs fois par nuit et seraient ainsi responsables d’un cas sur dix d’insomnie. Consultez votre médecin.

Pourquoi a-t-on la voix enrouée le matin 
Le matin, les cordes vocales sont détendues. Elles sont aussi plus ou moins enflées en raison d’éventuels ronflements, d’une respiration nocturne par la bouche si le nez est un peu congestionné, voire d’une toux. Elles peuvent enfin être recouvertes de mucus accumulé par l’écoulement nasal. Résultat, au réveil, la voix est plus grave, le temps que les cordes vocales se nettoient avec les premières vibrations et qu’elles reprennent leur forme normale.

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Recette Gratin de chou-fleur sur lit de viande hachée

Sun, 12/23/2018 - 00:02

00 g de viande hachée, 1 carotte, 1 courgette, 1 oignon, 1 tomate, persil, herbes de Provence, 3 gousses d’ail, 1 kilo de chou-fleur, 100-150 g de fromage râpé, 50 cl de crème liquide, 1 à 2 c. à s. de farine, sel, poivre

Faire cuire le chou-fleur (il doit rester un peu croquant). Pendant ce temps, faire revenir dans une poêle l’oignon émincé. Ajouter la viande hachée, la carotte hachée ou découpée en lanières, la courgette détaillée (lanières ou hachée). Découper la tomate en cubes et la mettre avec le reste. Ecraser l’ail. Laisser un peu revenir le tout avec du sel, du poivre, herbes de Provence,  persil. Garnir un plat à gratin de cette préparation. Ajouter un peu de fromage râpé. Déposer sur la viande le chou-fleur égoutté. Réaliser une sauce avec la crème et un peu de farine, en faisant chauffer jusqu’à obtention d’une consistance de béchamel. Assaisonner. Verser la sauce sur les légumes. Ajouter le reste du fromage râpé. Enfourner 30 minutes environ.

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Categories: Afrique

Trois questions à Damien Ounouri, réalisateur «Nous devons participer aux décisions importantes sur le cinéma»

Sun, 12/23/2018 - 00:00

Le Soir d’Algérie : La cinémathèque vit un état de léthargie depuis plusieurs années. Pourquoi avoir attendu la désignation du nouveau directeur pour réagir ? 
Damien Ounouri : La Cinémathèque est aux abois depuis des années et il est clair qu’il y avait besoin de la restructurer et de la moderniser. Cette nouvelle nomination a constitué un déclic pour fédérer le maximum de personnes, ce qui était assez compliqué par le passé. Ce nouveau directeur a insulté, calomnié et diffusé de la haine contre beaucoup de cinéastes et des gens du métier,  ainsi que des festivals comme «les Rencontres cinématographiques de Béjaïa». Et le voilà aujourd’hui parachuté à la tête du symbole le plus sacré du cinéma. C’est cette étincelle qui a provoqué et permis l’adhésion de 500 personnes qui ont clairement exprimé leur refus de voir la Cinémathèque livrée à un individu aussi hostile au cinéma et à la liberté de création.

Vous demandez au ministère de la Culture l’annulation de cette décision et le remplacement du nouveau directeur mais vous n’êtes pas sans savoir que la tutelle ne peut que nommer un responsable en phase avec sa politique actuelle. 
Il est évident qu’il faut réfléchir à une autre action à mener concernant les modalités de nomination d’un directeur de la Cinémathèque. Les signataires sont disposés à proposer un nom qui fait l’unanimité de par ses compétences, son engagement et son respect du cinéma. Nous pouvons également faire des propositions sur la manière de restructurer et moderniser la Cinémathèque. C’est notre manière de participer à la gestion d’un espace qui appartient à tous les Algériens.

Il s’agit donc d’une prise de conscience globale sur l’état actuel du cinéma ? 
Cette prise de conscience existe depuis longtemps. Le problème est que les gens sont souvent atterrés par les mauvaises nouvelles, ce qui engendre une certaine léthargie. Au final, on se rend compte qu’il n’y a jamais eu de rassemblement pour le cinéma.  Nous considérons qu’il était temps d’exprimer clairement notre engagement à ne pas laisser la situation se détériorer car nous sommes la force vive du cinéma algérien.
S. H.

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Vers une plateforme de revendications et de propositions

Sat, 12/22/2018 - 23:58

Faisant suite à une pétition signée par 500 personnes, un rassemblement s’est tenu jeudi devant la Cinémathèque algérienne en protestation contre la nomination du nouveau directeur et pour la reconquête de ce précieux espace culturel.
Plus d’une vingtaine de personnes ont participé jeudi à un rassemblement devant la Cinémathèque algérienne pour exprimer leur rejet de la désignation controversée par le ministère de la Culture du nouveau directeur Salim Aggar. Journaliste et réalisateur, ce dernier est considéré par les 500 signataires d’une pétition rendue publique lundi dernier, comme une menace claire au temple de la liberté et du débat qu’est la cinémathèque. « Il n’y a aucun préjugé de notre part, il y a des faits : cet homme est en conflit ouvert avec une partie importante de la profession. Profitant pendant 20 ans ou plus d’une tribune médiatique et se cachant derrière quelques pseudonymes frileux, il a fait de son métier de ‘’critique’’ une couverture pour mener des campagnes de lynchage violentes et réactionnaires contre des cinéastes.», lit-on dans le texte signé entre autres par Sofia Djama, Adila Bendimerad, Damien Ounouri, Karim Moussaoui, Khaled Benaïssa, Malek Bensmaïl, Habiba Djahnine, etc.
Considérant cette nomination comme un énième affront au cinéma algérien, les signataires y ont vu également un déclic fédérateur pour dénoncer plus globalement les travers d’une gestion inadaptée du secteur, basée sur la censure, l’exclusion et la propagande. Le rassemblement qui a débuté à 15h a vu la participation d’une vingtaine de réalisateurs, comédiens et activistes culturels dont Adila Bendimerad (comédienne et scénariste), Damien Ounouri (cinéaste), Mustapha Benfodil (écrivain), Amina Menia (plasticienne), Sofia Djama (cinéaste), Karim Moussaoui (cinéaste), Kader Affak (militant associatif), Meryem Medjkane (comédienne), Kader Sadji (animateur du café littéraire de Béjaïa), etc.
Brandissant des pancartes où on peut lire entre autres «La Cinémathèque en danger», «Pas de censure à la tête de la Cinémathèque», «Libérez le cinéma algérien», les participants ont très vite attiré l’attention des passants à qui ils ont expliqué les motivations de leur sit-in. Des éléments de la police sont ensuite venus s’enquérir de la situation et, après de longues tractations, ont fini par enjoindre aux personnes présentes de quitter les lieux. Présent au rassemblement, l’écrivain et journaliste Mustapha Benfodil précise qu’il ne vise pas «la personne de Salim Aggar mais exprime un ras-le-bol général concernant l’état actuel de la culture en Algérie. Ces derniers temps, les scandales de censure, d’exclusion et de blocage se suivent à un rythme inédit. Il fallait réagir et occuper l’espace public afin de prendre l’opinion à témoin. Il fallait poser les bonnes questions : quel est exactement le rôle de l’Etat dans la gestion du cinéma ? En tant que citoyens, que pouvons-nous faire pour participer à cette gestion et empêcher les dérives autoritaires ? La nomination du nouveau directeur, au-delà de son aspect anecdotique, en dit long sur la vision de l’Etat et la persistance d’un système de copinage et d’allégeance à la tête de la culture. Il s’agit de fermer le cinéma algérien et le vider de toutes ses forces vives et ses voix libres. Je suis venu aujourd’hui avec mes deux filles car j’espère qu’elles pourront un jour retrouver dans cet espace un cinéma libre, vivant et affranchi du chapeautage étatique».
Une réunion s’est tenue après le rassemblement où il a été convenu de se retrouver prochainement avec le plus grand nombre de signataires afin d’élaborer une plateforme de revendications concernant notamment la gestion de la Cinémathèque et la révision de la loi Khalida Toumi sur le cinéma, entrée en vigueur en 2010. Il est également prévu de rédiger une série de propositions et d’alternatives afin d’entériner le principe d’une participation effective des professionnels à la gestion du secteur cinématographique.
Sarah Haidar

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L’HISTOIRE DE L’ALGÉRIE DE CHEMS-EDDINE CHITOUR Repères spatio-temporels, marqueurs identitaires et vision prospective

Sat, 12/22/2018 - 23:56

Dans cet ouvrage abondamment rédigé, mais remarquable de rigueur intellectuelle et de générosité, Chems-Eddine Chitour propose une écriture de l’histoire dans toute sa polysémie. C’est une manière originale de faire de l’histoire en la relisant et la réinventant suivant une démarche plus réflexive et plus juste, d’une parfaite clarté.
Pareille interprétation de l’histoire permet, à bien des égards, de mieux comprendre le passé, de l’interpréter, de le transmettre, d’en prolonger la traçabilité avec effet de projection sur le futur. L’auteur déconstruit et reconstruit, relit et réinvente l’histoire de l’Algérie pour une compréhension la plus large possible, tout en contribuant à enrichir l’étude et le débat d’idées sur des sujets sensibles. Chems-Eddine Chitour n’est pas historien (professeur à l’Ecole polytechnique d’Alger, il est docteur-ingénieur, titulaire d’un doctorat ès-sciences), mais il sait que «seule l’histoire dit à l’homme ce qu’il est» (Wilhelm Dilthey), et que c’est à travers l’interprétation de l’histoire que l’homme devient libre (et donc capable d’agir). Et comme l’auteur est un passionné d’histoire, il sait rendre celle-ci passionnante, loin des textes académiques généralement insipides et pasteurisés. Il écrit d’ailleurs à ce propos : «Ce récit-plaidoyer n’est pas celui d’un historien, encore moins de quelqu’un qui est là pour imposer une vision personnelle ou partisane. Ma seule ambition est de nous convaincre que l’Algérie a un passé, qu’il nous faut revisiter de façon généreuse. La Révolution de Novembre plus proche de nous, aussi prestigieuse soit-elle, n’a porté que sur un segment d’une épopée de trois mille ans d’histoire, cette histoire que nous devons connaître avec ses riches heurs et ses malheurs. Naturellement, comme l’écrit Montesquieu, «on doit mourir pour son pays, mais nous ne sommes pas tenus de mentir pour lui». «C’est donc, en honnête courtier, que j’ai tenté de rapporter les faits, tous les faits mais rien que les faits. Il est important que la jeunesse s’empare de son passé, l’assume et le glorifie. C’est, de mon point de vue, le plus sûr moyen de lutter contre l’anomie identitaire.»
Connaître et comprendre l’histoire de l’Algérie depuis trois mille ans, c’est aussi opérer un prolongement vers le présent. C’est surtout se projeter dans l’avenir : «Il vient que la nation algérienne est un graal que nous devons chaque fois tenter d’atteindre. Pour cela et pour reprendre Ernest Renan, elle doit être un ‘’plébiscite de tous les jours’’, doit se mériter au quotidien, car il est important d’avoir des racines, mais il est encore lus important, voire décisif d’avoir des ailes, c’est-à-dire de se tourner vers la conquête du futur en épousant les savoirs de son temps.» Explorer le passé pour entrevoir d’où nous venons et où nous allons, faire fructifier l’héritage des générations précédentes et le léguer aux générations futures… En cela, le savoir et la connaissance historiques nécessitent un travail de déconstruction, d’émancipation, de libération de toute forme de complexe d’inhibition.
Chems-Eddine Chitour prône la seule écriture de l’histoire digne d’attention, celle d’un peuple libre. Dans l’avant-propos, il cite l’écrivain bengalais Chatterjee qui disait : «Qui louera nos nobles qualités si nous ne les louons pas nous-mêmes ? C’est une loi de la vie qu’un homme qui ne se préoccupe pas de faire savoir qu’il est grand  est considéré par ses contemporains comme quantité négligeable. La gloire d’une nation a-t-elle jamais été chantée par une autre nation ?» D’où ce «plaidoyer sur la nécessité d’un récit national qui sert de viatique aux générations algériennes et qui leur permettra de lutter contre l’errance identitaire, fruit d’une histoire écrite par les autres». D’autre part, l’auteur a écrit cet essai pour répondre à un sentiment qu’il éprouve, celui du vide mortel d’une Histoire sans projets. «Notre indépendance a plus de cinquante ans, l’âge de raison. Devant le vide sidéral actuel qui fait que les Algériennes et les Algériens se désintéressent de leur histoire partant du constat réaliste qu’il n’y a rien à attendre de la puissance coloniale qui garde par-devers elle, les documents et nos fragments de mémoire. De plus, cinquante ans après, il faut bien en convenir, l’histoire de l’Algérie avec un grand H reste à écrire.»
Le constat ainsi dressé, les enjeux et les défis clairement identifiés, l’auteur donne à lire un ouvrage très construit, très riche d’informations, qui se révèle être bien plus un livre d’histoire (même si Chems-Eddine Chitour écrit l’histoire à sa façon), qu’un simple plaidoyer. De plus, il s’agit d’une somme historique considérable de 450 pages harmonieusement réparties entre le factuel, l’événementiel, le didactique, l’utile, le critique et le prospectif. Après la préface (signée Ali Benflis) et l’avant-propos, l’ouvrage est découpé en quatorze chapitres chrono-thématiques ou thématiques, dans lesquels l’auteur revisite le vaste sujet, qu’est l’histoire de l’Algérie. Parmi les époques traversées et les thèmes abordés : «Une brève histoire de l’Algérie jusqu’à la veille de l’invasion coloniale» ; «L’invasion : la fin d’un monde» ; «L’éducation et la culture en Algérie depuis les origines» ; «Histoire religieuse de l’Algérie» ; «Les chants de résistance : le témoignage oral» ; «Les luttes culturelles et politiques au XXe siècle» ; «Ces Algériennes qui ont fait l’Algérie à travers l’Histoire» ; «Les ‘‘Justes’’ qui se sont engagés pour l’indépendance de l’Algérie» ; «L’Algérie du futur : pour une deuxième Révolution de Novembre avec les savoirs du XXIe siècle»… Le sous-titre du livre («De la résilience à la quête de la modernité») préfigurait déjà la problématique, le cœur du propos. L’accent mis sur les mots souligne combien l’essai se veut une contribution à un renouvellement historiographique, à une construction nouvelle du savoir historique sur l’Algérie, notamment par le biais de l’histoire sociale, culturelle et cultuelle, de l’histoire de l’art, de l’anthropologie historique, de la mémoire et de la recherche pluridisciplinaire. «Aussi loin que nous plongeons notre regard dans l’histoire de l’Algérie, nous nous apercevons que bien avant les nations européennes actuelles, l’Algérie était une nation au sens de l’époque comme nous allons le montrer en présentant l’Algérie avant l’invasion française. Sept périodes correspondant chacune à la venue en Algérie d’un envahisseur qui a apporté avec lui sa «civilisation» et qui a tenté quelle que soit la durée de sa présence, d’imposer aux habitants de ce pays un impérialisme basé sur des considérations ethniques de supériorité de la race et de religion», écrit l’auteur à l’entame du chapitre premier. Et comme l’histoire est une démarche intellectuelle qui inclut la «préhistoire», Chems-Eddine Chitour commence par remonter très loin dans le temps, traversant rapidement les âges et mettant en lumière l’évolution humaine depuis au moins 20 000 ans. Après la révolution du néolithique, «la protohistoire est marquée au Maghreb occidental surtout, par l’apparition du cheval domestique, vers le milieu du IIe millénaire avant J.-C. et l’émergence des peuples et royaumes berbères». Premier repère spatio-temporel : «Lorsque les Berbères (les Amazighs) émergent de l’histoire, ils sont déjà un peuple, une langue, des royaumes.» A l’époque, «une culture existait déjà en Algérie», étant prouvé que «plusieurs jalons ont marqué le savoir et la connaissance dans notre pays, depuis plus de trois mille ans». Plus précisément, «l’avènement de la dynastie des royaumes berbères aurait débuté au Xe siècle avant Jésus-Christ».
Mais pourquoi la succession des envahisseurs depuis la plus haute antiquité ? Parce que l’Afrique du Nord a toujours été convoitée pour ses richesses naturelles, dont l’abondance des productions agricoles. Vinrent d’abord  les Phéniciens, à partir du XIIe siècle avant J.-C. : «Ce peuple de la mer, constitué d’habiles commerçants avait un but premier : le profit.» Les Phéniciens vont fonder une vingtaine de ports «dont le plus célèbre d’entre eux est Icosium qui devait devenir près de trente siècles plus tard la ville d’Alger».
Un autre jalon est planté : «Avec eux, les populations locales font leur entrée dans l’histoire économique et politique de la Méditerranée.» Plus qu’une puissance commerciale de premier ordre, la ville de Carthage reste dès lors «pour les Berbères  un repère civilisationnel» pendant des siècles. Suite aux guerres puniques et à la chute de Carthage en 146 avant J.-C., il y eut l’extension romaine en Afrique du Nord (de 146 avant J.-C., à 434 après J.-C.). «Cette période peut être considérée, valablement, comme le début de l’impérialisme (…). La domination romaine s’est réalisée en Algérie sur près de six siècles», rappelle l’auteur. Il est utile de dire aussi que «l’Empire romain a laissé en Algérie plus d’une centaine de villes», pillées pour l’essentiel par le colonialisme français. Du point de vue archéologique, il est clair, en effet, que «le pouvoir colonial eut là un véritable trésor dont les meilleures pièces se trouveraient dans les musées de France et les collections privées de militaires de l’armée d’Afrique notamment».
Dans cette brève, mais riche histoire de l’Algérie avant l’invasion coloniale en 1830, Chems-Eddine Chitour revisite les illustres rois numides, notamment les grandes figures que sont Massinissa et Jugurtha. Deux importants repères, deux symboles. Sous le long règne de Massinissa (202-148 avant J.-C.), «l’Algérie constituait déjà un Etat puissant où fleurissaient les sciences et les arts». Quant à Jugurtha, il est «le dirigeant politique avisé et chef militaire intrépide, éternel symbole de la résistance à l’occupation étrangère, qui porta la menace de destruction du pouvoir romain jusqu’aux portes de sa capitale». Chems-Eddine Chitour donne à lire une histoire vivante, passionnante et toujours aussi rigoureuse et solide épistémologiquement. L’auteur multiplie les détails significatifs, cite différents auteurs et références, authentifie ou confronte les sources bibliographiques à chaque page de son ouvrage. La pioche (la plume) minutieuse de l’historien découvre, couche par couche, la trace des civilisations qui ont succédé à l’Empire romain : la période vandale (432-534), l’occupation byzantine (534-647), les conquérants arabes au VIIe siècle, la résistance de Koceïla et de la Kahina… Et cet autre repère : «La résistance berbère cédera à la puissance du message de renouveau de l’Islam apporté par les conquérants arabes. Quarante ans suffirent pour voir l’armée musulmane, dans sa grande majorité berbère et conduite par leur chef Tarik Ibn Ziyad, traverser la Méditerranée à la conquête de l’Espagne. (…) Après la victoire et les premiers tâtonnements, le califat ‘’occidental’’ s’installe en Andalousie, indépendant de Damas puis de Baghdad. Alors, sept à huit siècles durant, l’histoire de l’Algérie actuelle se confondra avec celle du Maghreb tout entier, cette partie occidentale et autonome de l’empire musulman.» C’était aussi la période (près de 700 ans, entre le huitième et le quinzième siècle) où l’Islam, le christianisme et le judaïsme vécurent en paix. Une période connue comme la «convivencia» (la cœxistence) dans l’histoire espagnole et qui a notamment apporté à l’Europe le savoir, la connaissance, la sagesse de la philosophie grâce aux échanges culturels, au commerce… Aux épopées antiques succèdent les épopées des royaumes musulmans au Maghreb (Kharédjites, Rostomides, Fatimides, Hamadites) et des dynasties hafcide (1229-1526), Zianide (1235-1554) et mérinide (1244-1465) nées après la disparition des deux grandes dynasties almoravide (1056-1145) et Almohade  qui ont «réalisé, pour la première fois dans l’histoire, l’unité politique du Maghreb».
Dans cette brève rétrospective aux multiples facettes, le flâneur raffiné des jardins du savoir historique revisite les importants bouleversements qui s’opèrent aux XIVe et XVe siècles :  alors que le Maghreb vit une période de profonde décadence économique et politique, la Méditerranée occidentale connaît l’émergence et la montée de nouvelles puissances, tandis qu’à l’Est l’Empire ottoman étend son influence.
Puis vient cet autre marqueur historique : «S’il est vrai que l’Algérie a été occupée sous la période ottomane, il faut, cependant, rendre justice à Kheireddine Barberousse qui a sauvé l’Algérie d’une christianisation forcée comme ce fut le cas des incas et des Aztèques (…) De plus, Kheireddine fut le premier à délimiter les frontières de l’Algérie actuelle (…). Kheireddine repousse les attaques espagnoles sur les différentes villes. C’est l’acte de naissance de la Régence d’Alger.»
Une histoire de la Régence qui, à son tour, sera racontée avec toute la verve du chroniqueur, mais une fantaisie créatrice combinée à une démarche intellectuelle rigoureuse. Car le scientifique et homme de culture sait mettre ses talents de chroniqueur au service d’une écriture de l’histoire qui brille de toute sa polysémie, que ce soit par son volet témoignage utile et critique ou dans son découpage  en plans (chronologiques, thématiques, chrono-thématiques, mixtes). L’ouvrage est d’une belle composition et c’est ce qui relance, ravive l’intérêt du lecteur alors que celui-ci n’a pas encore fini de savourer le chapitre premier. Dans l’histoire épique et tumultueuse de la Régence d’Alger, le lecteur apprend, par exemple, que la Régence fut la première à reconnaître l’indépendance des états-Unis en 1776 ! «Alger a vécu du XVIe au XIXe siècle par la mer et pour la mer. En très peu de temps, elle s’imposa dans le concert des nations et se tailla une place de choix en Méditerranée.
Elle se dota d’une flotte redoutable et s’attacha les services de corsaires intrépides. Mais du point de vue scientifique et technologique, elle prit un retard qu’elle paya cher», souligne Chems Eddine Chitour, tout en expliquant les causes d’une telle décadence. «Au vu de l’histoire des cinq derniers siècles, mariant à la fois le fait religieux et le fait économique, l’Occident sortant d’un Moyen âge entame sa «Renaissance». Il part à la conquête et à la destruction du monde non chrétien, joint à l’appât du gain. Trois siècles d’invasions, de meurtres, de rapines, d’évangélisation forcée peuvent caractériser l’Occident. De ce fait, l’invasion de l’Algérie était inéluctable en 1830 du fait du retard scientifique et technologique de la Régence et plus encore de l’Empire ottoman», fait remarquer l’auteur à la fin du chapitre d’ouverture.
Les treize chapitres et la conclusion qui vont suivre sont, par-delà leur variété thématique et leur richesse documentaire, la démonstration des vérités énoncées dans l’avant-propos. Des principes de la démonstration mathématique (ou déduction constructive) basés uniquement sur les faits, et que la voix persuasive de Chems Eddine Chitour sait défendre admirablement. En plus de montrer dans cette étude bien détaillée le vrai visage de la colonisation, d’analyser et d’expliquer la résilience des Algériens durant 132 ans, de donner à lire deux excellentes études sur «L’éducation et la culture en Algérie depuis les origines» (chapitre III) et sur «L’histoire religieuse de l’Algérie» (chapitre IV), l’intellectuel généreux n’oublie pas de rendre hommage à tous les Européens qui ont défendu l’Algérie. Mention spéciale également à ces «Algériennes qui ont fait l’Algérie à travers l’histoire» (chapitre X). Ou encore «Les chants de résistance : le témoignage oral» (chapitre VII), car «nous devons, en définitive, ne pas oublier de nous souvenir de notre passé comme un puissant facteur de ressourcement ! En effet, toutes les souffrances subies sont des marqueurs identitaires».
Dans le jeu passé-présent, déconstruction-construction, l’essayiste ne se contente pas de dire à l’Algérien ce qu’il est (un être historial), il lui indique «L’Algérie du futur : pour une deuxième Révolution de Novembre avec les savoirs du XXIe siècle» (chapitre XIV).
Ce chapitre — magistral dans sa vision stratégique et de prospective — confirme, si besoin est, que l’Algérie possède des penseurs et des hommes de culture éclairés.
Les décideurs politiques ont le devoir de les écouter. Il est plus que temps : «A côté des légitimités historiques, le moment est venu de faire émerger d’autres légitimités, de déclencher une autre révolution, celle du savoir, à même de permettre aux jeunes Algériens qui, tout en tenant à leurs repères, iront à la conquête du monde avec une mentalité de vainqueurs.»
Hocine Tamou

Chems Eddine Chitour, L’Histoire de l’Algérie. De la résilience à la quête de la modernité, Chihab Editions, Alger 2018, 450 pages,1 400 DA.

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SÉTIF Saisie de stupéfiants et de drogue dure

Sat, 12/22/2018 - 20:32

Les services de la Sûreté de wilaya de Sétif et lors de deux opérations distinctes sont parvenus à saisir une importante quantité de stupéfiants s’élevant à plus d’un demi-kilogramme de kif traité et 20 comprimés d’ecstasy, ainsi que 6 grammes de cocaïne, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Sétif. Ces interventions ont également permis l’arrestation de trois individus âgés entre 24 et 30 ans.
Ces deux opérations ont, selon le communiqué de la Sûreté, été effectuées par les éléments de la police judiciaire de la 3ème Sûreté urbaine de Sétif et dont la première a été menée suite à l’exploitation de renseignements faisant état de l’implication d’un individu dans des affaires de trafic de drogue. Une enquête a été diligentée et a abouti à l’identification du principal suspect originaire d’une wilaya de l’ouest du pays. A cet effet, les éléments dudit service, après avoir mis en place une souricière, ont pu intercepter le suspect en flagrant délit et en possession d’une quantité d’un demi-kilogramme de stupéfiants et 20 comprimés d’ecstasy.
En poursuivant leurs investigations, les enquêteurs ont été amenés à identifier et interpeller un autre individu impliqué dans cette affaire. La deuxième opération, qui est une première du genre dans la wilaya de Sétif, concerne une saisie de cocaïne. Celle-ci  a été menée par le même service, à savoir la 3ème Sûreté urbaine, lors d’une patrouille de contrôle nocturne effectuée à une heure tardive de la nuit dans l’un des quartiers du centre-ville. Les policiers ont été attirés par l’allure suspecte d’un individu qui était à bord d’un véhicule de tourisme. Aussitôt immobilisé, son conducteur a opposé une vive résistance aux policiers qui tentaient de fouiller le véhicule. Après avoir maîtrisé l’individu, les policiers découvrent sur lui une quantité de cocaïne estimée à 6 grammes.
Il sera vite interpellé et conduit au siège du service où une enquête approfondie a été aussitôt déclenchée pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire. Des procédures judiciaires ont été établies pour détention et trafic de drogue et de psychotropes à l’encontre des deux premiers mis en cause et pour possession de cocaïne pour le troisième. Présentés devant les juridictions compétentes les trois individus ont été placés sous mandat de dépôt.
Imed Sellami

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Saisie de plus de trois millions de faux euros

Sat, 12/22/2018 - 20:31

Un réseau de trafic de faux billets de banque (devises) composé de six individus âgés entre 23 et 42 ans a été neutralisé par la brigade économique et financière relevant du service de la police judiciaire de Sétif.
Des sommes importantes de faux billets en devises, trois millions et dix mille euros, équivalent à 67 milliards de centimes en monnaie nationale, ont été saisies lors de cette opération. Tout a commencé suite à des informations parvenues à la brigade économique et financière faisant état d’une tentative de mise en circulation de faux billets en devises par un individu à bord d’un véhicule. C’est ainsi que des recherches intenses sur le terrain ont été lancées et qui ont abouti à la localisation du véhicule incriminé et l’arrestation du suspect en possession d’une somme d’argent en faux billets en devises et qui s’apprêtait à l’écouler sur le marché noir de devises. En poursuivant les investigations, les enquêteurs ont été amenés à identifier cinq autres individus impliqués dans cette affaire et qui furent arrêtés à leur tour. Après obtention d’un mandat de perquisition des domiciles des six suspects délivré par M. le procureur de la République auprès du parquet de Sétif, les éléments de la dite brigade ont pu trouver une autre somme de faux billets en devises, soit une somme globale saisie de 3 millions et 10 mille euros de fausses coupures de 200 et  500 euros ainsi que la saisie  de tous les outils informatiques et de deux véhicules utilisés dans ce trafic.
Les six prévenus, qui ont été présentés devant le parquet territorialement compétent, sont poursuivis pour les délits de constitution d’une bande de malfaiteurs, vente, recel et propagation de faux billets de banque à valeur marchande dans le territoire national et à l’étranger.
I. S.

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AÏN-TÉMOUCHENT 2 ans pour un dealer de kif et de psychotropes…

Sat, 12/22/2018 - 20:23

Dans le cadre de la lutte contre la drogue et les stupéfiants, les éléments de la police judiciaire de Béni-Saf ont réussi à arrêter un individu qui vendait de la drogue et des psychotropes au sein de la catégorie de jeunes.
L’opération s’est déroulée après que la police eut des informations faisant état d’un individu qui vendait du kif et des psychotropes dans la ville de Béni-Saf. Après les premières investigations, la police a pu identifier le mis en cause.
Un plan bien détaillé a été mis en place par les agents de la police judiciaire qui sont arrivés à l’intercepter à la sortie de la ville près d’un bois. Après la fouille, on a découvert 13 morceaux de kif d’une quantité de 9,9 grammes et 28 comprimés psychotropes et des armes blanches qui étaient cachées dans les buissons.
Munis d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République du tribunal de Béni-Saf, les policiers procèdent à la fouille du domicile du mis en cause où ils ont découvert 5 comprimés psychotropes, un morceau de kif et des armes blanches. L’individu qui porte les initiales S. M. est âgé de 27 ans. Présenté devant le procureur de la République de Béni-Saf d’après la citation directe, il a écopé de deux années fermes.

… Et 2 ans pour deux autres à Hammam-Bou-Hadjar
Les éléments de recherche et d’investigation (BRI) de Aïn-Témouchent ont réussi, au cours de cette semaine, à arrêter deux personnes qui vendaient de la drogue aux jeunes dans la ville de Hammam Bou-Hadjar.
L’opération a eu lieu après l’exploitation d’une information faisant état de la présence d’un individu qui s’adonnait à la vente de la drogue dans la ville des thermes.
Après une surveillance minutieuse de ses mouvements, un plan a été établi pour le mettre hors d’état de nuire.
Une fois arrêté, la police a découvert en sa possession une quantité de 460 grammes de kif sous forme de 5 plaquettes.
Après l’interrogatoire, la police a réussi à arriver jusqu’à son fournisseur qui a été arrêté en possession de 231 grammes de kif sous forme de 2 plaquettes et une autre quantité sous forme de morceaux de kif destinés à la vente. Les deux mis en cause portent les initiales de B. J. et B. H.
Présentés devant le procureur de la République de Hammam-Bou-Hadjar et après citation directe, ils ont été condamnés à deux années de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars.
S. B.

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RELIZANE Un ouvrier fait une chute mortelle à Hmadna

Sat, 12/22/2018 - 20:20

Selon des sources hospitalières, une dépouille mortelle d’un ouvrier a été déposée ce jeudi par les élements de la Protection  civile de Hmadna pour les besoins d’une autopsie.L’ouvrier en question, répondant aux initiales de A. A. et âgé de 44 ans, qui entamait des travaux sur un échafaudage au niveau du cinquième étage, a perdu l’équilibre et s’est retrouvé en bas. L’alerte a été donnée tout de suite. Les élements de la Protection civile et ceux des services de sécurité se sont rendus sur l’endroit du drame. Une enquête a été tout de suite ouverte par les services de sécurité pour élucider ce drame ayant endeuillé toute une famille.
A. Rahmane

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SOUK AHRAS Un policier blesse son collègue avec son arme de service

Sat, 12/22/2018 - 20:16

Un policier âgé de 29 ans, exerçant à la Sûreté urbaine de la daïra de Merahna, a accidentellement blessé son collègue à la rotule droite , à l’intérieur du centre médical qui dépend de la Sûreté de wilaya de souk-ahras.
Selon des sources bien informées, la genèse de l’affaire remonte à l’après-midi d’hier aux alentours de 16 heures et  suite au refus de la doctoresse de ce service de valider la convalescence du policier, ce dernier dans sa colère, après une altercation verbale avec l’un des officiers, par inadvertance manipulant en l’air son arme et aurait laissé partir 5 coups. Par ricochet, une des balles tirées a touché fortuitement son collègue à la rotule, qui a été illico presto évacué vers l’ex-hôpital régional de souk ahras et l’auteur de cet acte a été immobilisé par les éléments de la BRI, et l’on apprend par la suite que la balle aurait frôlé le genou et le blessé s’en est sorti miraculeusement.
Barour Yacine

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Béjaïa Un bus de transport urbain de voyageurs prend feu

Sat, 12/22/2018 - 20:15

Un bus de transport urbain de voyageurs assurant, au niveau du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, la ligne porte Sarrasine-Boukhiama, a pris feu dans la matinée de vendredi vers 8 h à hauteur de l’arrêt Dawadji. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer parmi les nombreux passagers du bus. L’intervention rapide des secouristes de la protection civile a pu maîtriser l’incendie. Selon les premiers éléments d’information de l’enquête, un court-circuit électrique au niveau du moteur du bus serait à l’origine de l’incendie.
A. K.

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MOSTAGANEM Les motocyclistes ciblés par une campagne de sensibilisation

Sat, 12/22/2018 - 20:14

La Gendarmerie nationale organise, aujourd’hui, une opération de sécurité routière visant à sensibiliser les motocyclistes aux risques routiers. Cette campagne de sensibilisation s’achèvera le 5 janvier 2019.
L’idée d’une telle opération provient d’un constat fait par la Gendarmerie nationale.
Selon le corps de sécurité, le risque d’accident mortel sur les routes pour les motards commence à donner des frissons.
Cette action est mise en place pour les motards qui fréquentent les RN-90, RN-23, RN-17, RN-11 et la RN-17 AB et qui consistera à contrôler les documents administratifs, le port du casque et de proposer une réflexion sur les spécificités de la conduite d’un deux-roues, de les sensibiliser à une conduite apaisée et de prudence. Des brochures d’information sur la sécurité routière seront distribuées à chaque motocycliste contrôlé sur la route.
Enfin, cette louable initiative mérite une multiplication afin d’atténuer les accidents que comptabilisent les routes de la wilaya.
A. Bensadok

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AÏN-SEFRA Un bébé meurt étouffé après avoir avalé un grain d’haricot

Sat, 12/22/2018 - 20:13

Nourhane B., une gamine de 9 mois, est morte étouffée après qu’elle eut avalé un grain d’haricot blanc. Souffrant d’un étouffement compliqué par la fermeture des issues respiratoires au niveau de la trachée, la fillette a succombé, mardi dernier, à cet incident fatal peu après son admission à l’hôpital de Aïn-Séfra. Malgré l’assistance d’une équipe médicale pour sauver l’angelot,  en vain. En somme, de tels accidents, parfois mortels, engagent en premier lieu la responsabilité des parents qui doivent surveiller leur progéniture et la protéger des risques domestiques.
B. Henine

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ILS SONT TOUS ORIGINAIRES D’ORAN 9 harragas sauvés et 20 autres portés disparus au large de ténès

Sat, 12/22/2018 - 20:10

La série des drames suite aux tentatives d’émigration clandestine vers les pays hors méditerranée continue. La dernière en date est celle qui a eu lieu jeudi dernier où 9 personnes ont pu être secourues et 20 autres portées disparues.
Selon des sources locales, tôt dans la matinée, un bateau battant pavillon libérien qui croisait au large de la côte ténésienne est intervenu pour porter secours à une embarcation qui avait pris la mer la veille à partir de la côte oranaise pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée avec à son bord 29 personnes, dont 3 enfants âgés de 2 ans et 6 jeunes hommes âgés entre 19 et 29 ans, qui ont pu être sauvés tandis que 20 autres sont portées disparues. L’embarcation de fortune ayant pris feu, attisé par la brise marine, il a touché les bidons d’essence stockés, ce qui a embrasé toute l’embarcation, selon les informations que nous avons pu recueillir de sources concordantes locales.
Mus par l’instinct de survie, les passagers ont préféré se jeter à l’eau mais seuls 9 d’entre eux ont pu être repêchés par l’équipage du bateau libérien. Cependant les corps des 20 autres passagers, des hommes et des femmes, n’ont pas été encore retrouvés malgré les recherches entreprises par les équipes des services concernés.
Pour ce qui est de l’identification des 29 personnes, il faudra attendre la conclusion de l’enquête ouverte par la Gendarmerie nationale. Tout ce que nous avons pu apprendre, est que ces personnes sont originaires essentiellement de la ville d’oran où l’annonce de ce drame a eu l’effet d’une bombe.
Dans les quartiers de Saint-Eugène, Cholet, Eckmuhl… la peine est immense et insupportable pour les proches et pour le voisinage, car chacun avait son histoire, sa misère et un rêve commun d’une vie meilleure ailleurs.
Ce vendredi au quartier de Saint-Eugène qui a perdu quelques-uns de ses habitants partis tenter «leur chance» ailleurs, tristesse et colère régnaient car, pour eux, si les victimes avaient trouvé une vie meilleure dans leur pays «on n’en serait pas là à espérer que la mer rejette leurs corps pour qu’on puisse les enterrer et apaiser la douleur de leurs parents et de leurs proches en ayant une tombe sur laquelle se recueillir».
Un autre de dire «Hasni (disparu lui sa femme et son fils), paix à son âme, n’aurait certainement pas pris le risque d’emmener femme et enfants s’il avait une vie stable ici. Seule sa fille a miraculeusement survécu (âgée de 2 ans) et compte parmi les blessés».
Toujours selon les témoignages qui leur sont parvenus des survivants, c’est l’un des harragas qui aurait attaché la fillette avec un gilet de sauvetage à un bidon et ainsi, elle a pu avoir la vie sauve. Le père de ce jeune homme explique en larmes que son fils est un excellent nageur et qu’il a espoir, même minime, qu’il a pu survivre en nageant. Un espoir que beaucoup parmi les proches nourrissent et pensent qu’il est possible que d’autres ont survécu puisqu’ils portaient leurs gilets de sauvetage et ont continué de nager.
«C’est pour ça qu’on voudrait que même les gardes-côtes d’Oran partent entamer les recherches aux côtés des autres gardes-côtes de Chlef, qu’attendent-ils ?».
Plusieurs proches de disparus se sont d’ailleurs rendus dans la wilaya de Chlef pour recueillir les témoignages auprès des survivants et exiger l’intensification des recherches.
Karim O. et Amel Bentolba

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MILIANA La gestion de la mairie exposée aux citoyens

Sat, 12/22/2018 - 20:09

Jeudi dernier, dès le début de la matinée, il y avait foule devant le siège de l’APC. Renseignement pris, ce rassemblement n’avait pas pour but de fermer l’APC comme on en voit souvent ailleurs, mais c’était en fait des citoyens de la commune, membres et responsables d’une trentaine d’associations, des notables, représentant de l’Organisation des moudjahidine tous venus assister à la séance organisée à l’initiative du maire, pour la présentation du bilan de l’exercice 2018.
La salle de réunion n’a pas tardé à se remplir au point où faute de places pouvant contenir tous les participants, certains sont restés debout pour suivre les exposés oraux , appuyés d’images et autres histogrammes, présentés par les 4 commissions en exercice au sein de l’APC, celles des finances, des affaires sociales, de l’urbanisme et celle des activités sportives et culturelles.
En premier lieu, le public a assisté à la dernière délibération de l’année 2018 qui a débattu et adopté à l’unanimité quasi totale des 19 membres de l’Assemblée, 7 projets relevant de différents domaines.
Pour une fois, cette séance, même en tant que réunion en séance ordinaire a eu pour effet pédagogique dans la mesure où nombre de citoyens ont eu connaissance de la procédure des différents étapes administratives à franchir pour l’exécution des projets.
La seconde partie de la séance a consisté en la présentation de tout l’exercice budgétaire de l’année 2018, du 1er Janvier au 20 décembre à savoir les projets qui ont été inscrits, ce qui a été réalisé, ce qui reste à réaliser dans les différents secteurs ainsi que les opérations projetées dans le cadre du développement de la commune au titre de l’année 2019, toute proche. Selon les données communiquées par le SG de l’APC, M. Lififen Guessoum assisté de Chita Aboubakr, chef du bureau de la gestion du patrimoine, l’Assemblée a, durant l’année en cours, tenu 170 séances de délibérations lors de 6 séances ordinaires et 9 extraordinaires.
S’agissant des sources de financement des 112 opérations exécutées ou en cours d’exécution, le budget global consenti se chiffre à 197 millions de DA dont 5,8 millions de DA du PCD (Plan communal de développement) , les 72 millions du budget communal, les 29,6 millions de DA provenant du budget de wilaya, les 6,8 millions de DA du FCCL (Fonds commun des collectivités locales) et les 14,6 millions de DA du plan sectoriel de développement transféré et géré par l’APC.
Pour ce qui est du taux d’exécution des opérations, on indique que sur les 112 opérations programmées, 57 ont été clôturées, 22 sont en cours de réalisation, et 33 opérations en voie de lancement. Après chacun des exposés, la parole a été donnée aux citoyens et membres des associations de quartiers.
Unanimement, tous les intervenants ont félicité l’équipe que constitue l’APC de Miliana, réunie autour du président Bousalhih Mourad «qui a su motiver les élus et réaliser un consensus autour d’un objectif principal, celui du développement de la commune pour le bien-être des administrés, qui a été à l’écoute de tous malgré les bâtons dressés par ses détracteurs de l’ex-Assemblée qui ont laissé un lourd passif à la commune», n’a-t-on pas cessé de répéter par les uns et les autres intervenants dans ce débat.
Cependant, un des intervenants demeurant dans le quartier Zougala, situé à 3 km en contrebas de la ville de Miliana, qui a relevé que ce quartier, l’un des plus anciens de la commune connaît nombre d’insuffisances dans les différents volets du développement à savoir l’éclairage public, l’état des routes et des structures éducatives et sportives. En réponse, le maire a révélé un programme consistant de réhabilitations et d’aménagements du quartier qui sera mis à exécution à très cours terme non seulement pour le quartier Zougala mais aussi pour les quartiers du Fonal et celui du Zaccar. Unanimement, l’assistance a félicité l’équipe constituée par l’Assemblée pour cette initiative, qui a fait preuve de transparence dans la gestion des affaires publiques, promettant à cette équipe mobilisation, soutien, et encouragement dans le but de faire de la commune de Miliana une commune prospère et la hausser au rang qu’elle mérite.
A la fin de la séance, un des participants à cette séance nous dira «C’est la première fois depuis des décennies qu’une telle initiative est prise et mise à exécution, ce qui dénote une grande transparence dans la gestion des affaires de la commune, puisse cette initiative s’étendre aux autres communes de la wilaya, et pourquoi pas à l’ensemble des communes du pays». Dans une prochaine étape, le maire promet que l’inscription des projets à venir se fera sur la base de la consultation des administrés.
Karim O.

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CR Belouizdad Le TAS et la FIFA saisis pour la restitution des trois points défalqués

Sat, 12/22/2018 - 20:08

La Société sportive par actions (SSPA)/CR Belouizdad compte saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) et la Fédération internationale de football (Fifa) pour la restitution des trois points défalqués suite à son forfait à domicile face à l’AS Ain M’lila pour le compte de la première journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, indiqué jeudi un communiqué du club algérois.
«Le CRB s’estime lésé et victime d’une application erronée de la loi par les instances du football en Algérie, alors que les mêmes instances croient appliquer la loi. Après épuisement de toutes les voies de recours auprès de la Ligue de football professionnel (LFP) et de la fédération algérienne de football (FAF), il a été décidé de réserver notre action à la saisine des instances juridictionnelles à savoir le TAS et la Fifa pour le recouvrement de nos droits», lit-on dans le communiqué signé par le P-DG du CRB, Charefeddine Amara. Cette décision fait suite aux dernières déclarations du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, qui avait annoncé à la Radio nationale que «les trois points défalqués au CR Belouizdad ne seront pas restitués». «Je pense que la réglementation est claire dans cette histoire, le CRB a déclaré forfait pour le match de la première journée du championnat à domicile face à l’AS Aïn M’lila pour dettes impayées, ce qui lui a valu une défaite sur tapis vert (3-0) et une défalcation de trois points. La FAF ne peut pas déroger à la réglementation et aux décisions prises au sein du bureau fédéral. Je souhaite bonne chance au CRB pour la suite de championnat. 45 points sont en jeu et le club doit réagir pour éviter la relégation», avait déclaré Zetchi à la Radio Jil FM. Pour la direction du club, «ces déclarations qui ne se basent sur aucun fondement légal ont été reprises par les médias et qui n’ont d’effet qu’attiser les passions des supporters du club en droit de s’attendre à un traitement correct de leur affaire», a-t- on ajouté. Le CR Belouizdad occupe la dernière place du classement avec 10 points à l’issue de la phase «aller» du championnat de Ligue 1 Mobilis à cinq unités du premier club non-relégable.

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Coupes africaines interclubs (16es de finale retour) L’USMBA en danger, jouable pour la JSS, le NAHD et le CSC

Sat, 12/22/2018 - 20:07

Les quatre représentants algériens dans les deux compétitions africaines interclubs de football, le CS Constantine, la JS Saoura, l’USM Bel-Abbès et le NA Hussein-Dey, seront face à leur destin ce week-end, en tentant de poinçonner leur billet pour la phase de poules de la Ligue des champions et les 16es de finale (bis) de la Coupe de la Confédération.
En C1, le CSC, vainqueur par la plus petite des marges dans son antre de Chahid-Hamlaoui face aux Ougandais de Vipers SC (1-0), se rendra à Kampala pour préserver son maigre avantage. La mission des joueurs du nouvel entraîneur français Denis Lavagne s’annonce compliquée devant un adversaire réputé intraitable à domicile, lui qui a réalisé une retentissante qualification aux dépens des Soudanais d’Al-Merrikh. L’autre club algérien en Ligue des champions, la JS Saoura, partira nettement avantagé grâce à son succès réalisé lors de la première manche à Béchar contre les Marocains de l’IR Tanger (2-0). Toutefois, rien n’est encore acquis pour les coéquipiers du buteur maison Mustapha Djallit, appelés à rester vigilants face à la formation de Tanger, championne du Maroc, qui va chercher à renverser la vapeur devant ses supporters.

El Khadra à Enugu sur fond de crise 
En Coupe de la Confédération africaine, l’USM Bel-Abbès, détentrice de la Coupe d’Algérie, est loin de bénéficier des faveurs des pronostics face aux Nigérians d’Enugu Rangers. La formation de la Mekerra, tenue en échec à domicile au match aller (0-0), se rendra à Enugu avec l’ambition de créer l’exploit, même si les problèmes dans lesquels se débattent ses joueurs compliquent davantage sa mission.
Le groupe ne s’entraîne pas au complet et plusieurs joueurs cadres continuent de bouder l’équipe, en attendant le verdict de la Chambre de résolution des litiges (CRL), saisie par certains d’entre eux, à l’image de Lamara, Zouari et Legraâ. En revanche, le NA Hussein-Dey, second représentant algérien dans cette épreuve, ne devrait pas rencontrer, a priori, de difficultés pour passer l’écueil des Green Eagles, quelques jours après avoir forcé les Zambiens au match nul (0-0) à Lusaka. Le Nasria, qui est en train de réussi son retour sur le plan continental après plusieurs années d’absence, a des atouts à faire valoir lors de la seconde manche prévue au stade olympique du 5-Juillet, même si les «Sang et Or» devront éviter de verser dans un optimisme béat qui pourrait leur jouer un mauvais tour, un nul vierge étant toujours un score piège dans les coupes se disputant en aller-retour.

Programme des clubs algériens
Ligue des champions d’Afrique

Aujourd’hui (14h heure algérienne)
Vipers SC (Ouganda)-CS Constantine.
Arbitres : Amin Mohamed Amin Mohamed Omar-Mahmoud Ahmed Abo El-Regal-Samir Gamal Saad (Egypte)
Dimanche 23 décembre (heure algérienne)
IRT (Maroc)-JS Saoura.
Arbitres : Ahmed Touré-Sidiki Sidibé- Abdoulaye Sylla (Guinée).
Coupe de la CAF
Aujourd’hui (17h45)
NA Hussein Dey-Green Eagles FC(Zambie).
Arbitres : Mfaume Ali Nassoro-Ferdinand Chacha-Salim Mkono Mohamed (Tanzanie).
Dimanche 23 décembre (16h)
Enugu Ranger (Nigeria)-USM Bel-Abbès.
Arbitres : Issa Sy-Serigne Cheikh Touré- Nouha Bangoura (Sénégal).

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CASNOS Adhésions et cotisations doublées en 4 ans

Sat, 12/22/2018 - 20:04

Les dispositions mises en application par la direction générale de la Caisse des assurances sociales des non-salariés (Casnos) semblent avoir été exploitées à bon escient. Elles sont pour beaucoup dans la réussite de l’offensive pour une plus grande adhésion des acteurs directs des différents et nombreux métiers non-salariés.
La pertinence par la sensibilisation de ceux des activités dites informelles a porté ses fruits. Elle l’est au regard de leur nombre en termes de nouveaux adhérents et du montant des cotisations inscrites sur le registre. L’un et l’autre ont doublé comparativement à l’année 2014. La même satisfaction est enregistrée en ce qui concerne les cotisants par rapport au nombre de retraités.
De 2,7 adhérents pour un retraité, ce taux est passé à 4,7 cotisants pour un retraité. C’est-à-dire aux standards internationaux. Ces derniers sont de l’ordre de 4,5 cotisants pour un retraité. Ce n’est pas pour autant que la Casnos se satisfait de ces résultats au point de s’endormir sur ses lauriers. Au contraire, prenant à son compte le principe «l’appétit vient en mangeant», la direction générale s’est lancée dans l’accomplissement d’autres opérations.
L’approche est réfléchie. D’aspect purement social car créée pour lutter contre la vulnérabilité et l’exclusion des non-salariés, elle s’avère être également économique. C’est ce qu’a expliqué son directeur général Acheuk Youcef Chaouki qui était en visite de travail dans ses structures de la wilaya de Annaba ce jeudi où il a procédé à l’installation de la nouvelle directrice Saïda Bouadila. Il s’agissait également de compléter le mouvement des personnels entamé depuis quelques jours. Il porte sur des affectations, permutations, promotions et mises à la retraite de cadres gestionnaires ou d’exécution.
Lors de l’assemblée générale qui lui a permis de regrouper, le même jour, l’ensemble de ses effectifs, le DG s’est attardé sur de nombreux autres objectifs de développement de son institution à l’échelle nationale. Il a, ainsi, abordé la question du renforcement de ses 150 structures de proximité dont 13 directions régionales, 49 de wilaya dont 2 à Alger (Est et Ouest).
Le même responsable s’est penché sur le dossier évaluation de tout ce qui est lié aux activités de son institution. Ce qui lui a permis d’annoncer l’inauguration, à court terme, d’autres agences comme celles dans la wilaya de Annaba, précisément à Berrahal, Sidi-Amar et Elysa. Tous ces moyens mis en place ou prévus pour l’être incessamment ont pour objectif d’augmenter la base cotisante.
Pour la Casnos, il s’agit d’œuvrer encore pour plus d’intégration des non-salariés qui activent dans l’informel. La masse concernée est importante et impose la multiplication des efforts et un travail de terrain permanent. C’est ce à quoi semble s’être attelé Acheuk Youcef Chaouki lorsqu’il affirme : « Une opération pilote a été lancée dans ce sens. Elle a donné d’excellents résultats auprès des artisans tels que les plombiers, maçons, menuisiers… Ce à quoi a obéit le mouvement des mutations internes que nous avons opéré de certains anciens directeurs appelés à partir à la retraite et la promotion de jeunes cadres. Ce qui a permis aussi de consolider nos activités en leur donnant un second souffle et de là, gagner le pari».
Il faut dire que pour la Casnos, l’année 2018 a été une des plus grandes révolutions dans la couverture sociale des non-salariés quel que soit le secteur d’activité. Il est loisible de le constater dans la fréquentation de plus en plus importante des structures de wilaya et agences des non-salariés à la recherche d’une adhésion.
La campagne de sensibilisation et de vulgarisation des activités de la Casnos et de la couverture sociale a porté ses fruits. Il semble que bon nombre d’adhérents aient compris que les dépenses médicales directes ont un inconvénient, car la maladie entraîne des conséquences financières que seule la couverture Casnos est en mesure d’assumer.
C’est que ces dépenses impactent les revenus à cause des dépenses de santé réparties entre consultations, médicaments, transport, analyses, radio…Tant de prestations qui font que certains malades non salariés, n’ayant pas les moyens de se soigner faute de couverture assurée par la Casnos, renoncent aux soins de santé coûteux. Il reste que pour bénéficier de cette couverture, les adhérents doivent être à jour dans le paiement de leurs cotisations. D’où l’appel qui leur a été lancé à se présenter avant le 31 décembre 2018 pour régulariser leur situation et ne pas perdre une année de cotisation pour la retraite.
Le même appel est adressé aux adhérents destinataires d’une mise en demeure de mettre à jour leurs cotisations avant la fin de l’année pour éviter l’application de mesures coercitives. Et c’est justement dans ce cadre et pour être constamment proches de leurs adhérents que les directions et agences Casnos sont ouvertes 6 jours sur 7.
A. Bouacha

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PRODUIT NATIONAL Un «made in Algeria» qui s’impose

Sat, 12/22/2018 - 20:00

Pour le directeur général de la Safex (Société algérienne des foires et des exportations), la participation de l’Algérie aux foires et salons étrangers n’est plus une «simple figuration» et le produit national peut être présenté sans aucun complexe. Aujourd’hui, ses participations sont ciblées et «efficaces» et ses produits «compétitifs».
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Tayeb Zitouni affirme qu’une véritable compétitivité et concurrence commencent à s’installer entre les entreprises nationales. Celles-ci, précise-t-il, se contentaient auparavant de simples participations aux foires nationales afin d’exposer et de promouvoir leurs produits.
Il estime que le soutien et l’accompagnement dont ont bénéficié les PME et PMI durant la dernière décennie, ont finalement donné un résultat «très positif». «Nous avons une véritable production nationale, notamment en électroménager où une plateforme de producteurs nationaux est en train de se mettre en place. Idem pour l’agroalimentaire.
Aujourd’hui, nous apercevons une compétitivité au niveau national, ainsi qu’une autosuffisance pour subvenir aux besoins du marché interne. Notre marchandise est également présentée à l’étranger», dit-il. Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la Radio Chaîne 3, le Dg de la Safex est convaincu que le «made in Algeria» est aujourd’hui, compétitif grâce à sa qualité et peut être présenté sans aucun complexe.
«Le made in Algeria s’est imposé sur le marché algérien et commence à se faire une place sur les marchés étrangers», dit-il.
Il rappelle qu’en 2018, l’Algérie a pris part à 25 manifestations où elle a pu décrocher sa part de marché. Il cite la participation algérienne aux États-Unis qui, pourtant, était une «participation de provocation» mais qui a finalement donné d’«excellents résultats».
S’agissant de l’Afrique, il assure que c’est le «marché naturel» pour le produit algérien qui, considéré comme le «numéro un», commence d’ailleurs à y trouver sa place. Quant aux destinations Europe et Asie notamment le monde arabe, il affirme que l’Algérie compte déjà des partenaires sérieux.

Des participations efficaces
L’invité de l’émission revient aussi sur la qualité de la participation de l’Algérie aux expositions à l’étranger qui auparavant, était une «simple figuration». «Nous ne participons plus aux foires à caractère général. Aujourd’hui, nous prenons part aux foires professionnelles et aux salons spécialisés pour des produits bien précis. Nos participations sont, désormais, professionnelles sur le plan organisationnel et prévisions mais aussi sur le choix des partenaires et des B to B (Business to business) organisés sur place. Nous commençons à avoir une participation efficace», précise-t-il. Selon lui, les participations de notre pays à l’étranger contribuent à la promotion du produit national qui commence à trouve un écho «très favorable».
Il cite, à cet effet, les différents paramètres sur lesquels repose le choix de la destination notamment la compétitivité du produit, le volume des échanges et les accords des échanges avec le pays en question, ainsi que la partie logistique (disponibilité de moyens de transport).
Quant aux exportations, il estime que celles-ci demeurent impératives et ne peuvent être arrêtées. «Si nous arrêtons les importations, nous ne pourrons pas développer les exportations. D’ailleurs, nous importons beaucoup de matières premières», explique-t-il.
Par ailleurs, Zitouni évoque la tenue jeudi dernier, de la Foire de la production nationale aux Palais des expositions des Pins-Maritimes, à Alger. Sous le thème «Réussir les exportations pour un développement économique durable», la 27e édition de ce rendez-vous économique est pour lui, «exceptionnelle» de par le nombre important des entreprises exposantes et de la surface occupée par cette manifestation.
Ry. N.

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LA NOUVELLE LOI SUR LA SANTÉ LE CONSACRE Les cabinets et les cliniques privés intégrés au réseau national de soins

Sat, 12/22/2018 - 19:57

C’est la nouvelle loi sur la santé qui le consacre, les cabinets médicaux et les cliniques privés seront progressivement intégrés au sein du réseau national de soins.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui s’exprimait, avant-hier, devant les membres du Conseil de la Nation dans le cadre d’une séance de questions orales, a tenu à rappeler que, conformément, à la nouvelle loi sur la santé, il est procédé actuellement à «l’intégration des cabinets et cliniques au sein du réseau national de soins».
Ce pourquoi, a ajouté Mokhtar Hasbellaoui, on procède depuis quelque temps à une «inspection et une évaluation globales au niveau national, en vue de mettre à jour le fichier national de ces cabinets et cliniques privés», et ce, a-t-il ajouté, dans le but «d’amener leurs propriétaires titulaires d’agrément avant la promulgation de la nouvelle loi sur la santé, à respecter les nouvelles dispositions énoncées dans le cahier des charges».
Des inspections au nombre de 5 676 au niveau des officines de pharmacie, 148 au niveau des unités d’hémodialyse, 77 au niveau des laboratoires d’analyse médicale, 1 276 au niveau des cabinets publics, 2 779 au niveau des cliniques privées et 74 au niveau des cliniques de chirurgie dentaire effectuées durant l’année 2017.
Suite à quoi, 35 décisions de fermeture définitive ou provisoire de ces cabinets, cliniques, laboratoires et pharmacies ont été prises et 227 avertissements, 141 mises en demeure et 13 blâmes ont été adressés.
Ceci en sus, a encore ajouté le ministre, d’une «enquête menée en collaboration avec les conseils de déontologie de la profession, sur les dépassements pouvant empêcher le patient de bénéficier des prestations médicales nécessaires».
Au sujet, justement, de ces cabinets et autres cliniques privées, Hasbellaoui a tenu à préciser que l’agrément d’exercice était soumis à des «conditions fixées dans la nouvelle loi sur la santé pour garantir le bien-être et la sécurité du citoyen».
Dont, au préalable, un «constat sur le terrain effectué par les services du ministère pour s’assurer que les conditions nécessaires sont remplies, notamment l’aération et l’hygiène».
Des inspections inopinées qui se poursuivent d’une façon «permanente» après l’entame de l’activité.
Pour sa part, le ministre des Travaux publics et des Transports a fait part, lors de la même séance, de l’octroi par l’Etat, dans le cadre de la loi de finances 2019 (LF 2019), d’une enveloppe financière de 25 milliards de DA consacrée à la maintenance des routes et des annexes d’exploitation.
Un réseau routier dense puisque s’étendant, selon Abdelghani Zaâlane, «sur 129 000 km dont 30 000 km de routes nationales.
Une stratégie d’entretien basée sur la ‘’culture’’ pour préserver ces réalisations de toute altération ou dégradation, dues aux facteurs de la nature ou d’usure».
M. K.

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