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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 17 hours ago

USM Bel-Abbès: Mouassa, Benchadli et Bouzidi pressentis

Wed, 02/13/2019 - 08:21

M. Z.

       L’USMBA, le détenteur de la Coupe d’Algérie et le vainqueur de la dernière Supercoupe d’Algérie, occupe actuellement la dernière marche du tableau. Une preuve tangible que le club a été géré sans aucun projet sportif correspondant aux ambitions du club. En plus, ce sont là les conséquences d’une certaine anarchie dans la gestion à tous les niveaux. L’USMBA, lanterne rouge ? Qui l’aurait prédit ? Personne compte tenu des potentialités existantes. Mais voilà ce qui arrive lorsque la confusion prend le dessus sur l’organisation et quand l’intérêt personnel prend le dessus sur celui du club. Comment peut-on prétendre abandonner l’équipe dans une phase aussi décisive que la phase retour ?

Depuis le départ de Youcef Bouzidi, la direction a été incapable de dénicher son successeur, laissant ainsi la gestion de l’équipe à d’anciens joueurs qui manquent d’expérience dans la gestion tactique, et notamment quand ils sont confrontés à des absences de joueurs dans certains compartiments.

A force de jouer avec le feu, les dirigeants de l’USMBA risquent de se brûler les doigts. Et l’histoire le retiendra.

A présent, pour pallier au plus pressé, Kamel Mouassa et Djamel Benchadli sont pressentis. Notre source affirme que la décision finale sera prise après concertation avec le staff technique actuel. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que la piste de Youcef Bouzidi a été réactivée. Pour cela, Belkacem Aïda a démenti l’information relative à sa désignation pour gérer ce dossier de staff technique. « Nous avons déterminé le profil d’entraîneur qui convient au mieux à la situation de l’équipe actuelle qui n’est guère reluisante. Nous avons besoin d’un technicien d’expérience pour sauver le club de la relégation.

Nous avons opté pour Kamel Mouassa qui a déjà travaillé à l’USMBA et qui possède le profil recherché et il l’a déjà prouvé. Le problème, c’est qu’il est toujours lié par contrat à l’USM Annaba, alors que les circonstances actuelles ne nous permettent pas d’attendre. Avant-hier, après concertation avec différentes parties, le nom de Youcef Bouzidi a été de nouveau évoqué, et il y a eu même des contacts pour son éventuel retour, d’autant plus que même les joueurs souhaitent le retour de leur ancien entraîneur », a affirmé notre interlocuteur. Par ailleurs, le président du CSA, Abbès Morsli, a catégoriquement démenti l’information relative à la gestion de la SSPA-USMBA.

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Sig: Les associations sportives sur le qui-vive

Wed, 02/13/2019 - 08:16

Abid Djebbar

Plusieurs associations sportives de la ville de Sig et quelle que soit la discipline (football, handball, volley-ball ou autres sports) ont été pénalisées dernièrement par des décisions assurément sévères.

En effet, les dirigeants de ces clubs ont désagréablement été surpris par la décision prise par le service du contrôle financier de la commune de Sig, qui s’oppose à l’octroi des budgets alloués par l’APC aux différents clubs. Pour ces dirigeants, il s’agit d’une décision qui risque d’avoir de graves répercussions sur les activités sportives et, par voie de conséquence, sur la jeunesse de la ville des olives et de sa région.

Et pourtant, ces associations ont entamé leurs activités en début de saison avec les moyens de bord et ont dépensé des sommes énormes et distribué des chèques de garantie à leurs fournisseurs. Quoi qu’il en soit, pour le président du Hillel de Sig (CCS), en l’occurrence Rebahi Boubekeur, c’est une première dans les annales de la ville, tandis que les responsables des autres associations sont du même avis. La question qui se pose actuellement est la suivante : pourquoi le contrôle financier s’oppose à l’octroi de ces subventions légalement accordées par les tutelles étatiques (APC et daïra) ? On se demande dès lors qui a raison et qui a tort. Devant cette situation, les associations sportives demeurent actuellement dans l’expectative.

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Coupe de la CAF / Zamalek SC-NAHD, aujourd’hui à 20h00: Une belle carte à jouer pour le Nasria

Wed, 02/13/2019 - 08:16

M. Zeggai

       Le NAHD, le représentant algérien en Coupe de la CAF, sera aujourd’hui face à un gros défi. Le Nasria sera opposé à son homologue égyptien du Zamalek dans le cadre de la deuxième journée (groupe D) de la phase des poules de la Coupe de la CAF. Le Nasria a réussi son entrée en matière lors du premier round en s’imposant face à Petro Luanda d’Angola, alors que les Egyptiens ont concédé une lourde défaite à Nairobi face aux Kenyans de Ghor Mahia (2-4). Avec cette première donnée, les nôtres disposent d’un avantage psychologique qui leur permettra de bien gérer cette rencontre, contrairement aux Zamalekois qui sont condamnés à gagner, du fait qu’ils sont face à la pression de leurs supporters. Cela risque de jouer en leur défaveur, à condition que les Nahdistes exploitent cette situation pour revenir avec un bon résultat qui leur ouvrirait grandement les portes de la qualification, d’autant plus que le NAHD se présentera ce soir au grand complet.

L’entraîneur Ighil Meziane pourra compter sur la totalité de son effectif, y compris les joueurs laissés au repos face à la JSS en championnat national, les internationaux olympiques, Belaïd, Tougaï et Yaïche, ainsi que Khacef et El-Orfi qui se sont remis de leurs blessures. Le staff technique du Nasria n’aura donc que l’embarras du choix pour présenter un onze qui répondra au mieux aux aspirations du club et à la stratégie pour contrer les Egyptiens. Avec l’enthousiasme des uns et l’expérience des autres, les « Sang et Or » disposent d’un groupe capable de surprendre le Zamalek, d’autant plus que le club égyptien a perdu de sa verve et n’est plus le team redouté il y a quelques années en Afrique. La dernière consécration des Zamalekois en Ligue des champions d’Afrique remonte à 2002, et ont atteint la finale en 2016.

Un exploit des Nahdistes n’est pas à écarter s’ils parviennent à bien gérer la partie et surtout éviter les provocations de leurs antagonistes, notamment Harrag, connu par son excès d’impulsivité.

En somme, même si le Nasria a une belle carte à jouer, il n’en demeure pas moins que ce ne sera pas une tâche aisée face à des joueurs égyptiens qui sont super motivés rien que par le fait d’affronter les Algériens. L’entraîneur suisse Christian Gross, l’ancien coach de Tottenham, à la tête du Zamalek depuis juillet dernier, s’est dit optimiste quant à la réaction de son équipe après le revers essuyé à Nairobi. L’adversaire du NAHD est à prendre au sérieux par la qualité de son effectif qui renferme huit internationaux et quatre étrangers.

Il s’agit de deux Tunisiens, Hamdi Nagguez et Ferjani Sassi, ainsi que les deux Marocains Khalid Boutaïb et Hamid Ahadad. Pour cette joute, le keeper Emad Sayed est annoncé comme incertain en raison d’une blessure contractée lors de la séance d’entraînement d’avant-hier.

A présent, les membres du conseil d’administration du Zamalek multiplient les réunions avec les services de sécurité locaux pour déterminer le nombre de supporters autorisés lors de cette rencontre. Les responsables du club attendent toujours le feu vert pour augmenter le nombre de spectateurs de 10.000 à 30.000 fans. Cela pourrait constituer un handicap pour les Zamalekois qui serait profitable au Nasria.

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Il s’exprime sur les présidentielles et encense le bilan de Bouteflika: Gaïd Salah en campagne pour le 5e mandat

Tue, 02/12/2019 - 22:10

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-Ministre de la Défense Nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, en  visite de travail et d’inspection, à partir d’aujourd’hui mardi, en 5e Région Militaire, à Constantine, a indiqué que «cette rencontre a eu lieu au moment où le peuple Algérien s’apprête à accueillir un rendez-vous électoral d’une grande importance».

Dans son allocution d’orientation, diffusée à l’ensemble des unités de la 5e Région via visioconférence, selon un communiqué rendu public par le MDN, Ahmed Gaïd Salah a clairement abordé les acquis réalisés durant le règne du Président Abdelaziz Bouteflika : «A cette occasion où l’Algérie est à la veille d’un rendez-vous d’une majeure importance, je tiens à réitérer que l’édification d’un état moderne dédiant ses efforts au service du peuple souverain, constitue l’un des plus importants acquis réalisés dans notre pays et avec lesquels les fondements de ces institutions sont davantage renforcés».

Ces institutions, soutient-il, «dont les lois se sont armées de vecteurs leur permettant d’aspirer toujours et avec une ferme détermination à acquérir en permanence la capacité à surmonter tous les défis envisagés, ainsi que l’aptitude à approfondir et ancrer la démarche démocratique dont la voie a été parfaitement tracée, après avoir réinstauré la sécurité et la stabilité et rétabli les fondements de la paix et de la réconciliation nationale dans l’ensemble du territoire national».

Le chef d’état-major de l’armée estime également dans son discours qu’«à la lumière de ces étapes positives franchies sur le terrain, dont l’Armée Nationale Populaire digne héritière de l’Armée de Libération Nationale est fière d’être parmi ses auteurs grâce au haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, puis grâce aux profondes racines des liens entre le peuple et son armée, et faisant d’elle une partie indissociable du peuple Algérien avec lequel elle partage le même référentiel historique national authentique, les mêmes préoccupations relatives au présent de l’Algérie et son avenir, ainsi que les ambitions et les perspectives».

Ceci, poursuit le vice-ministre de la défense, «requiert, résolument, de rappeler que l’Algérie a toujours besoin de ses fidèles fils qui croient aux valeurs de Novembre et à son esprit éternel, et qui le considèrent comme la source d’inspiration d’où ils puisent la force pour asseoir les fondements d’un état institutionnel qui consacre ses efforts, non seulement pour la préservation des acquis réalisés, mais aussi pour raffermir les facteurs permettant de booster le développement national durable, et ce, en concrétisation de l’approche de développement rationnelle adoptée par l’état dans l’objectif de rehausser le niveau de vie du peuple algérien».

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Défaut de paiement des factures d’électricité et de gaz: La coupure ne sera pas systématique

Tue, 02/12/2019 - 22:07

M. Guitouni exhorte les responsables des agences commerciales relevant des sociétés de distribution d’étudier avec le client les raisons du non-paiement de la facture.

Le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, vient de prendre une série de mesures au profit du consommateur de l’électricité et du gaz.  Ainsi, dans un proche avenir, l’abonné recevra le montant de sa facture sur son mobile par SMS. Désormais, a-t-il décidé, le client ne sera plus obligé de payer au préalable sa facture pour pouvoir faire une réclamation tel qu’appliqué jusque-là par les agences commerciales des sociétés de distribution (SD) réparties à travers le territoire national.

En cas d’erreur sur le montant de la consommation de la part des services des SD, la différence dans la somme ne sera plus déduite dans la prochaine facture, comme c’est pratiqué actuellement, promet le ministre. Mieux, “la coupure systématique après expiration du délai de 15 jours, accordé pour le paiement de la facture, ne sera pas exécutée pour les abonnés qui ont l’habitude de s’acquitter régulièrement de leur consommation”, a rassuré M. Guitouni qui exhorte les responsables des agences commerciales relevant des SD d’étudier avec le client les raisons du non-paiement de la facture, afin de trouver ensemble des solutions.

L’autre action projetée par le ministre a trait à l’organisation de campagnes de sensibilisation au sein même des foyers sur les différents accidents pouvant survenir, ainsi qu’une visite des installations de chaque maison tous les deux ans. Toutes ces décisions constituent, en fait, sa réponse aux doléances des consommateurs. Mustapha Guitouni a également évoqué la rationalité dans la consommation énergétique. À ce propos, il a beaucoup insisté sur la “lutte contre le gaspillage de l’énergie qui pousse Sonelgaz à produire des quantités supplémentaires, afin de faire face à la demande”.

Ce sont donc des investissements additionnels qui coûtent chaque année plus de 2 milliards de dollars au Trésor public. Une enveloppe, a-t-il indiqué, qui peut être utilisée pour la réalisation de projets d’investissements. “Les 125 kilowattheures accordés dans le cadre des subventions de l’État ne doivent plus être dédiés à tous les consommateurs. Ce soutien de l’État concernera à l’avenir uniquement les ménages nécessiteux. Les autres abonnés, notamment les gros consommateurs, paieront leur facture au juste prix”, a affirmé, hier, le ministre lors de la rencontre nationale entre la commission de régulation de l’électricité et gaz (Creg), les titulaires de concessions et les Associations de protection des consommateurs.

Dressant le bilan de son secteur, le ministre a souligné que les capacités de production de l’électricité sont passées de 6 000 mégawatts (MW) en 1999 à plus de 9 000 MW actuellement, avec un taux de couverture de 98% du territoire national. Pour le raccordement au gaz, le taux est passé de 30% en 2000 à 62% en 2019. Quant à la distribution du gaz butane, elle est, selon lui, de l’ordre de 100% grâce à la société Naftal et ses partenaires qui couvrent tout le pays, y compris les régions les plus isolées.

Par ailleurs, le ministre a mis en exergue les investissements consentis par les pouvoirs publics pour développer davantage les installations de production, de transport et de distribution de l’électricité et du gaz vers toutes les contrées du pays. “Toutes ces réalisations doivent apparaître sur le terrain. Et leurs résultats et apports doivent profiter aux consommateurs”, a signifié M. Guitouni qui a avoué que le “consommateur d’électricité et de gaz a le droit de bénéficier d’un service public suivant les normes de qualité requises”.

Ce à quoi, a déclaré le P-DG de Sonelgaz, Mohamed Arkab, s’attellent les quelque 30 000 agents activant dans la distribution au service de près de 10 millions de clients en électricité et de près de 6 millions en gaz. “Sonelgaz mobilise plus de 9 000 électriciens qui veillent sur 339 260 km de réseaux d’électricité et plus de 4 000 réseaux gaziers assurant sans arrêt l’entretien de plus de 107 727 km de réseaux de gaz”, a affirmé M. Arkab. Près de 12 000 commerciaux sont, en outre, à l’écoute des abonnés des 52 directions de distribution et des 366 agences commerciales implantées à l’échelle nationale.

Badreddine KHRIS

Repères
wLes pertes de la distribution sont évaluées à 7 536 gigawattheures (mWh), soit 13,28%.
wLa quantité d’énergie fraudée est estimée à 2 430 gWh.
wLe préjudice financier à cause de la fraude a été de 11,182 milliards de dinars en 2018.
wPlus de 20 555 plaintes ont été déposées durant les trois dernières années.
wÀ fin 2018, il a été recensé 14 082 ouvrages électriques et 9 232 autres gaziers agressés.
wSur les 94 accidents recensés, 79 sont dus à l’inhalation de gaz brûlés qui ont causé la mort de 66 personnes et des blessures à 192 autres.

B. K.

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Réduction de la facture des importations: Les mesures inopérantes du gouvernement

Tue, 02/12/2019 - 21:54

Les comptes extérieurs du pays souffrent de l’incapacité de l’Exécutif à trouver la parade face à une facture d’importation qui continue à caracoler en tête avec plus de 46 milliards de dollars.

En 2018, la facture d’importation n’a baissé que de 198 millions de dollars, une piètre performance une année après l’entrée en vigueur des fameuses restrictions à l’importation ayant touché près de 900 produits. Après quasiment cinq années de crise financière, née de la dépression du marché pétrolier en juin 2014, et qui s’était soldée par le tarissement des ressources en dinars et une forte contraction des réserves en devises, les comptes extérieurs du pays souffrent de l’incapacité de l’Exécutif à trouver la parade face à une facture d’importation qui continue à caracoler en tête avec plus de 46 milliards de dollars.

Fin décembre 2017, le gouvernement Ouyahia annonçait son intention de soumettre une large liste de biens et consommables à des mesures de restriction à l’importation. Il avait jugé que les licences d’importation initiées par Abdelmalek Sellal, aussitôt épousées par Abdelmadjid Tebboune, étaient inefficaces, voire incapables d’enrayer le renchérissement de la facture d’importation. À partir de janvier 2018 et durant une année, près de 900 produits allaient être suspendus à l’importation. Dans les détails, le dispositif du gouvernement Ouyahia portait sur des dispositions à caractère tarifaire contenues dans la loi de finances 2018, dont l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douane pour 32 familles de produits finis.

D’autres mesures, à caractère quantitatif, sont venues muscler le dispositif, à savoir, entre autres, la suspension provisoire à l’importation de 45 familles de produits finis et la mise en place d’un contingent quantitatif pour les véhicules automobiles. La Banque d’Algérie avait, à son tour, verrouillé l’acte d’importation en instituant l’exigence d’une domiciliation bancaire préalable et dont la couverture financière a été portée à 120% du montant de l’opération. L’efficacité de ces mesures a été à nouveau remise en cause par l’institution d’une surtaxe appliquée à 1 095 biens et consommables et dont le taux d’imposition oscille entre 30 et 200%.

Six mois après sa figuration dans la loi de finances complémentaire 2018, cette surtaxe, appelée “droit provisoire additionnel de sauvegarde”, n’est entrée officiellement en vigueur que depuis peu, après publication des textes d’application et de la liste des produits assujettis. Il n’est pas sûr que cette nouvelle façon de faire puisse donner des résultats puisque l’essentiel des produits concernés par cette taxe, à quelques exceptions près, sont des biens de consommation ne représentant que près d’un tiers de la facture d’importation. Cette taxe est programmée pour au mieux augmenter en valeur les recettes de la fiscalité ordinaire.

L’ambition gouvernementale est d’arriver à terme, à rééquilibrer la balance commerciale, mais rien n’est moins sûr, car un tel objectif tient au niveau des recettes en devises plutôt qu’à l’action du gouvernement en matière de régulation des importations. Encore une fois, la maîtrise des importations à laquelle aspire le gouvernement dépendra en réalité du niveau de diversification de l’économie nationale et de la compétitivité du produit algérien. En la matière, force est de constater, qu’à ce stade, il n’y a pas plus d’efforts que lorsque les premiers slogans du renouveau économique ont vu le jour durant le début des années 2000.

De surcroît, les réformes structurelles, qui peuvent permettre de dégager des économies sur la structure des importations, sont systématiquement repoussées par un gouvernement privilégiant les solutions de facilité. En témoigne la faible moisson en économies pendant 2018 avec, au compteur, 138 millions de dollars de baisse de la facture d’importation, comparativement à 2017. Sur la balance des services, le gouvernement ne s’est également que peu ou prou investi, alors qu’elle représente un déficit de l’ordre de 10 milliards de dollars en moyenne par an et qui impacte directement l’évolution des réserves de changes.

En somme, au-delà des discours et des intentions, c’est maintenant que se joue le match de la solvabilité du pays, qui ne tient désormais qu’aux 79 milliards de dollars de réserves de changes.

Ali Titouche

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Mokhtar Hasbellaoui en visite hier à Tizi Ouzou: Lancement de deux projets d’hôpitaux

Tue, 02/12/2019 - 21:46

Comme par magie, le blocage général, qui a frappé la wilaya de Tizi Ouzou durant plusieurs années successives, a commencé soudainement à être levé dans plusieurs secteurs, faisant ainsi place à des mises en service et des lancements de projets en série durant ces deux dernières semaines.

Le dernier cas en date relève du secteur de la santé. Le premier responsable, Mokhtar Hasbellaoui, s’est donc rendu, hier, dans cette wilaya, et a procédé à la mise en service et au lancement de plusieurs projets. Dans la localité de Draâ Ben-Khedda d’où il a entamé sa visite, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière a procédé à l’installation du service de radiothérapie au Centre de lutte contre le cancer, un projet qui devait, selon les délais impartis, être déjà fonctionnel depuis plus de trois ans, mais dont les travaux se sont finalement éternisés, comme d’ailleurs la quasi-totalité des projets structurants lancés dans la région.

Il aura fallu attendre l’approche de l’échéance présidentielle pour voir les autorités de tutelle redoubler d’efforts et mettre toute la pression nécessaire pour que ce projet, qui a coûté la bagatelle de près de 400 milliards de centimes, devienne enfin opérationnel. Mais en dépit de tous les efforts déployés, le projet n’était, en réalité, pas encore tout a fait prêt pour entamer ses activités hier. Des discussions engagées sur les lieux par le ministre et les responsables locaux, il ressort que ce centre n’est même pas encore doté d’un statut juridique qui lui permet d’être budgétisé pour le moment.

La question sera bientôt tranchée par le Conseil du gouvernement, a indiqué le ministre. Toutefois, campagne pour le cinquième mandat de Bouteflika oblige, le ministre n’a d’autre choix que de procéder à sa mise en service de manière hâtive. Toujours dans la perspective de donner à la population de cette région abandonnée l’impression que le gouvernement s’occupe de sa misère et de ses préoccupations, le ministre s’est rendu dans la région de Bouzeguène où il a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation de l’hôpital de 60 lits qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive en raison de l’énorme retard enregistré dans son lancement.

Le ministre a ensuite pris la route pour Aïn El-Hammam où il a également procédé à la pose de la première pierre d’un second hôpital de même dimension. Le ministre devait ensuite inspecter le projet d’un troisième hôpital lancé aux Ouadhias, puis réunir, en séance de travail, tous les cadres locaux de ce secteur en souffrance. À rappeler que la semaine dernière, c’est la ministre des Postes et des Technologies du numérique, Imane Houda Faraoun, qui s’est rendue dans cette région où elle a procédé à la réouverture de deux bureaux de poste fermés pour des raisons de sécurité.

Moins d’une semaine auparavant, c’est encore le ministre de l’Habitat, Abdelwahid Temmar, qui a effectué une visite de deux jours dans cette wilaya où il a procédé au lancement de plusieurs projets dont un pôle de 4 000 logements à Bouzeguène et annoncé plusieurs nouveaux projets.

Samir LESLOUS

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Des écrivains s’expriment sur la littérature algérienne au model 2019: Une évolution marquée par des thématiques sociétales

Tue, 02/12/2019 - 21:42

Lors de ce 25e Maghreb des livres qui s’est tenu du 8 au 10 février, plusieurs auteurs étaient présents à cette édition, à l’instar d’Amin Zaoui ou encore Tassadit Yassine, qui ont profité de cette occasion pour s’exprimer sur la place de la littérature algérienne.

Les vastes espaces de l’Hôtel de Ville de Paris ont accueilli du 8 au 10 février 2019 un grand nombre d’écrivains, éditeurs, conférenciers, journalistes et visiteurs venus découvrir les nouveautés de la deuxième édition du Maghreb-Orient des livres (et la 25e du Maghreb des livres). Les littératures syrienne, palestinienne, libanaise, égyptienne, algérienne, tunisienne, marocaine, etc. ont donné lieu à des échanges entre auteurs, conférenciers, journalistes et public. L’engouement est visible devant des milliers d’ouvrages exposés où le livre algérien se taille la part du lion. C’est dans cette ambiance livresque que nous avons sollicité quelques auteurs pour donner leur avis sur la littérature algérienne.

Pour Farida Belkacem (sœur de l’ancien patron de presse Kamel Belkacem), ingénieure agronome et écrivaine, “la littérature algérienne se fraie un chemin parmi les grands. Des écrivains sont en train de porter la littérature algérienne aux sommets de la littérature mondiale, comme Yasmina Khadra, Boualem Sansal, Kamal Daoud… Cette littérature permet aussi à la femme de s’exprimer de plus en plus depuis Assia Djebar jusqu’à Rabia Djelti, Ahlem Mostaghenemi, Maïssa Bey et d’autres. Sur la question de la langue, si la littérature arabophone est plus prolifique, celle d’expression française a cependant un avenir en Algérie, car beaucoup de jeunes apprennent cette langue qui est considérée comme un moyen d’ouverture sur le monde”.

Sur cette question, le romancier Boualem Sansal estime que “la littérature algérienne est en train d’exploser, que ce soit en Algérie ou à l’international, en France, en Allemagne, en Norvège… Il y a un processus nouveau qui voit des jeunes gens et jeunes filles de 20 ans qui écrivent. Cette littérature perce et gagne ses galons. Elle a évolué sur tous les plans : qualité, thématiques, management de la chose parce qu’une carrière littéraire, ça se travaille. Partout, j’entends dire que la littérature algérienne évolue bien, réussit et se vend très bien”.

Quant à la chercheuse et écrivaine Tassadit Yacine, elle considère que “la littérature algérienne évolue, prend un autre visage, car il y a plus de liberté d’expression qu’il y a une dizaine d’années par exemple. De plus en plus d’auteurs s’expriment librement par rapport au religieux, aux femmes, aux langues et  c’est positif, car avant, les choses étaient non dites ou feutrées. La thématique a évolué. Pour les écrivains des années 1950, le combat était contre la colonisation ; aujourd’hui, ils écrivent sur leur temps et sont plus directs.

En plus des littératures arabophone et francophone, celle d’expression amazighe est en train d’émerger et il faut attendre que ça se décante pour apprécier”. Selon Amin Zaoui, “si la poésie recule un peu, le roman avance, cela signifie que les narrateurs, les producteurs de textes, essaient de témoigner et investissent le champ social pour en exprimer les évolutions et les bouleversements. La forme arabophone de cette littérature a connu aussi une évolution significative à partir des années 2000 et la thématique essentielle tourne autour de la tragédie de la décennie noire. Elle est aussi caractérisée par l’arrivée de beaucoup d’écrivaines.

Quant à la littérature d’expression amazighe, elle est sortie du folklore, du conte, de la poésie pour investir les thématiques sociétales”. Enfin, l’universitaire, présidente de la CICLM (Coordination internationale des chercheurs sur les littératures maghrébines), Jeanne F. Vernier, nous a indiqué que “la littérature algérienne émerge de façon remarquable ces dernières années et aborde des sujets qui étaient tabous, il y a peu de temps, comme les évolutions sociétales, la sexualité, ou encore les revendications liées à la liberté en général. C’est une littérature très vivante qui mérite d’être découverte par le public”.

A. B.

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 » L’hommage à mon fils  » de Mustapha Azeggagh: Un opus sous le signe de l’amour et de l’amitié

Tue, 02/12/2019 - 21:38

Il s’appelle Mustapha Azeggagh. Il a l’âge de la sagesse et l’élégance du sénior qui s’habille avec distinction. Tellement si beau qu’on aurait dit qu’il sort d’un écran de cinéma, eu égard à son physique d’un jeune premier. Natif de Béjaïa, Mustapha Azeggagh s’est fabriqué sa première guitare à l’aide d’un bidon de carburant d’autrefois et d’un manche en bois qu’il a hérissé de fils métallique.

Devenu grand, Mustapha Azeggagh rangea ses ciseaux de coiffeur et débarqua au Havre, en Normandie, où il s’intégra aux ouvriers d’usine de l’Hexagone. Et aux heures de loisirs de ses dimanches, Mustapha Azeggagh humanisa les cafés-bars du répertoire de Slimane Azem (1918-1983), de cheikh El-Hasnaoui né Mohamed Hemana Khelouat (1910-2002) et d’autres pionniers de la chanson kabyle qui chantaient par isefra “l’hif” (misère) de la première génération d’émigrés en France.

Ceci dit, et à “tafsut” (printemps) de sa vie, Mustapha Azeggagh a repris sa A thagitarthiw (ma guitare) à qui il a fait le serment de fidélité. Et de l’amour qu’il voue à sa guitare s’est écrit et composé l’opus d’une douzaine de titres qu’il dédie à son fils mais aussi à sa Yema âazizen felli. Autant de chansons qu’il a écrites et composées il y a plus de quarante ans et qu’il a dépoussiérées pour le mélomane en quête du beau. C’est qu’il y a de la joie à l’écoute d’Assa Tameghra où la mielleuse orchestration de l’archet du violoniste Razik Amoura s’enthousiasme aux youyous de la joie.

C’est l’idéale osmose née des cordes de la mandole de Belkacem Besaa lorsqu’elles saluent le retour de l’enfant prodigue à Tamurt Dzaïr. Autre mélodie, celle qu’offre le banjo de Sid-Ali Ounahi lorsqu’il est à l’accord de la guitare-ténor de Hmanou Benay Fadel, notamment dans l’interprétation de L’ghurba (l’exil) que Mustapha Azeggagh dédie à ses pairs de “lâabad el-ghafline”. Ces inconscients qui s’engluent ainsi dans les rets d’un Paris des plaisirs et jusqu’à oublier leurs familles et leurs repères.

C’est dire le plaisir qu’offre l’écoute du CD (éd. Yen Music) de Mustapha Azeggagh qu’il a réalisé au studio New Harmonie. Si jeune d’esprit, Mustapha Azeggagh a du talent qu’il prête aux thèmes de l’amitié mais aussi de l’amour au son du piano d’Issaïden.

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69e édition de la Berlinale: Des films qui témoignent de l’état du monde

Tue, 02/12/2019 - 21:34

     La chasse à l’Ours d’or est lancée depuis le 7 février dans le nouveau quartier Potsdamer Platz, où seront programmés pas moins de 400 films inscrits dans les diverses sections du festival.

Berlin. Le ciel est capricieux. Les festivaliers sont affairés à découvrir les dernières productions cinématographiques, à négocier les achats de film ou à visiter les curiosités touristiques situées autour des lieux où se déroule la 69e édition de la Berlinale qui se tient du 7 au 17 février, dans le nouveau quartier Potsdamer Platz.

Le festival s’y est installé depuis 2000 alors que l’endroit, à la frontière de deux villes savourant la réunification, était encore désert et boueux. Aujourd’hui, les bâtisses en verre se rivalisent, les hôtels de luxe se toisent, les vitrines lumineuses s’alignent et les nombreuses salles de cinéma se concurrencent. Cette spectaculaire transformation, la ville la doit surtout au populaire directeur du festival, l’Allemand Dieter Kosslick, 70 ans, qui signe cette année sa dernière édition. Après 18 ans de règne, il passe le flambeau à une direction bicéphale, à partir de l’an prochain. Pour son final, il a tenu à rendre hommage aux femmes dont la Danoise Lone Scherfig qui a ouvert la compétition avec The Kindness of strangers dans lequel joue entre autres Tahar Rahim.

Dix-sept films dont 7 signés par des femmes sont en lice pour l’Ours d’or, alors que quelque 400 films sont au programme dans les diverses sections du festival berlinois. L’actrice française Juliette Binoche, qui avait reçu le prix d’interprétation à Berlin en 1996 pour Le Patient anglais, préside le jury. Les festivaliers vivront tout au long du festival avec l’attente de savoir qui succédera aux deux dernières lauréates successives, à savoir la réalisatrice roumaine Adina Pintilie, pour Touch me not et la Hongroise Ildiko Enyedi pour Corps et âme.

Tout en restant dans l’esprit de la présence féminine au festival, parmi les films en concours pour l’Ours d’or et les plus remarqués cette année, il y a justement Mr Jones de la Polonaise Agnieszka Holland qui dresse le portrait de Gareth Jones, journaliste gallois qui a dénoncé la famine dans l’Union soviétique sous le règne de Staline, en 1933. Le reste des films est dominé par ceux qui témoignent de l’état du monde. Le Chinois Wang Xiao-shuai avec So long, my son livre une longue fresque historique de son pays ; le Brésilien Wagner Moura, avec Marighella, revisite la dictature militaire dans son pays à travers le destin tragique d’un activiste ; l’Italien Claudio Giovannesi dans Piranhas explore la pègre napolitaine qui connaît un rajeunissement inquiétant, et enfin l’Allemand Fatih Akin dans The Golden Glove explore la violence humaine à travers l’histoire vraie d’un tueur en série hambourgeois.

Ce dernier, se disant partisan justement de montrer de la violence crue et ne cherchant pas à plaire, a secoué les festivaliers. L’autre sujet phare de cette édition est la dénonciation de la pédophilie. Il est présenté surtout à travers Grâce à Dieu de François Ozon qui est le seul Français en compétition. Le film parle des présumés abus sexuels attribués au père Preynat, que le cardinal de Lyon, Philippe Barbarin, a prétendument couvert. En France, la défense du père accusé demande déjà le report du film tant que le procès n’a pas eu lieu. Le réalisateur de Huit femmes se défend d’avoir fait un film à charge.

“La plupart des gens qui attaquent le film ne l’ont pas encore vu, donc c’est plus des attaques de principe je pense”, a réagi François Ozon lors d’une conférence de presse à Berlin. Malgré l’accalmie et le recul du terrorisme, le cinéma ne semble pas oublier ce sujet. Cette année, il revient à travers L’Adieu à la nuit du Français André Téchiné, avec Catherine Deneuve en grand-mère qui découvre que son petit-fils veut rejoindre le groupe État islamique. Pendant ce temps, contrairement au festival de Cannes, la Berlinale trouve un terrain d’entente avec Netflix qui participe à la chasse à l’ours berlinois avec Elisa and Marcela de l’Espagnole Isabel Coixet.

Pour rappel, depuis 2008, Potsdamer Platz n’a jamais été autant animé qu’en ce début de semaine. Les projections se succèdent, le ciel continue de pleurer et les dizaines de shuttles-bus tournent autour des sites où le marché se tient pour déposer ou prendre les nombreux acheteurs, vendeurs et festivaliers. Les ours sont visibles partout dans les vitrines de souvenirs. Mais les plus prisés, ceux en or, seront attribués en fin de semaine.

T. H.

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Assassinat de Jamal Khashoggi: Donald Trump fuit ses responsabilités

Tue, 02/12/2019 - 21:29

        Le président américain continue de protéger le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, malgré les rapports qui le mettent en cause dans cette affaire.

Le dossier de l’assassinat de Jamal Khashoggi est toujours ouvert au niveau du Sénat américain, dont les membres demeurent dans l’attente de la réponse du président des États-Unis, Donald Trump, dans le respect de la loi que les sénateurs démocrates et républicains ont activée le 10 octobre une loi, laquelle donne 120 jours au locataire de la Maison-Blanche pour trancher cette question. Ainsi, un sénateur républicain haut placé a critiqué l’administration Donald Trump sur son incapacité à fournir sa réponse sur le meurtre du journaliste saoudien.

Il s’agit du président de la Chambre des affaires étrangères, Michael McCaul, qui s’est dit “profondément troublé”, avant d’ajouter que “toutes les personnes impliquées dans ce crime horrible doivent être identifiées et tenues pour responsables”. “J’appelle l’Administration à se conformer immédiatement aux exigences de la loi et à fournir au Congrès les informations requises”, a-t-il martelé. Rappelons que les membres du Congrès cherchent à déterminer si le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane était à l’origine du meurtre de Khashoggi. Pendant ce temps, les autorités saoudiennes annoncent qu’elles ne savent toujours pas où se trouve le corps démembré du journaliste Jamal Khashoggi, malgré l’arrestation des agents venus de Riyad pour l’assassiner à Istanbul.

C’est ce qu’a affirmé dans un entretien diffusé dimanche le ministre d’État saoudien aux Affaires étrangères Adel al-Jubeir. À la journaliste de la chaîne américaine CBS qui lui demande où se trouve le corps, le ministre Adel al-Jubeir répond, dans cet entretien enregistré vendredi : “Nous ne savons pas.” Il a ajouté que le procureur saoudien chargé de ce dossier attend encore certaines informations de la Turquie. “Nous enquêtons toujours”, a répondu Adel al-Jubeir à la journaliste qui lui demandait pourquoi les agents saoudiens en détention n’avaient pas pu dire où se trouvait le corps.

Ceci étant, on apprend que l’interlocuteur saoudien du prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane, lorsqu’il avait affirmé en 2017 qu’il irait jusqu’à utiliser “une balle” contre le journaliste Jamal Khashoggi si ce dernier ne cessait pas ses critiques contre le royaume, a été désigné ambassadeur aux Emirats arabes unis. Selon le média Bloomberg, il s’agit de Turki Aldakhil, l’ancien patron de la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya. Sa nomination au poste d’ambassadeur intervient, ajoute la même source, dans le cadre d’un mouvement global de désignation de nouveaux ambassadeurs, rapporté par l’agence de presse officielle saoudienne SPA.

Merzak Tigrine

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Dans un rapport de son conseil de sécurité: Sombre constat de l’Union africaine sur le Sahel et la Libye

Tue, 02/12/2019 - 21:26

L’UA veut organiser sa propre conférence internationale sur la Libye en 2019, où l’instabilité politique et sécuritaire est aussi alimentée par la situation chaotique qui prévaut dans les pays du Sahel.

La situation sécuritaire en Libye et dans le Sahel inquiète fortement l’Union africaine qui a élaboré un rapport des plus sombres, ont rapporté les agences de presse à Addis-Abeba, où l’organisation panafricaine a tenu dimanche et lundi son 32e sommet. Outre le constat de la situation sécuritaire “tendue” à Tripoli, le lancement d’une offensive armée dans le sud de la Libye constitue un motif à inquiétude au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’UA qui affirment que “dans cette région des groupes extrémistes et des gangs criminels opèrent librement”.

Et d’expliquer, dans le même rapport sur l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, qu’“Al-Qaïda et ISIS (l’autoproclamé État islamique ou Daech, ndlr) font partie de ces groupes, qui sont impliqués dans des incidents de kidnapping et de meurtres et sont aussi impliqués dans la contrebande et le trafic.
Leurs opérations vont au-delà des frontières de la Libye et embrasent les pays voisins et toute la région”.

Même s’il se félicite des efforts fournis, aux niveaux régional, continental et international, pour sortir la Libye de la crise, le rapport de l’UA estime qu’il est nécessaire de travailler davantage. Ainsi, il suggère à la Commission africaine “d’accélérer les efforts pour organiser une conférence internationale à Addis-Abeba en 2019 sous les auspices de l’UA et de l’ONU pour aborder la question de la réconciliation en Libye”, a rapporté l’APS. Le même constat et sentiment d’inquiétude est à relever dans les déclarations du commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, Smaïl Chergui, concernant la situation sécuritaire dans la région du Sahel et qui alimente, en partie, le climat d’instabilité en Libye et les filières d’immigration clandestine en partance vers l’Europe.

“Le terrorisme est en progression dans le Sahel”, a déclaré M. Chergui lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’UA. M. Chergui a insisté sur “la montée en puissance des groupes terroristes agissant dans le nord du Burkina Faso, frontalier avec le Mali, où les populations isolées sont confrontées presque quotidiennement à des attaques criminelles et terroristes”, a rapporté l’AFP.

“Les mouvements terroristes se multiplient, s’acharnent sur les populations civiles et les institutions de ces pays”, a-t-il ajouté, mettant également l’accent sur les violences meurtrières engendrées par les tensions interethniques et intercommunautaires autour des points d’eau et de zones de pâturage. La combinaison des attaques avec des conflits interethniques ainsi que des conflits entre communautés pastorales et agricoles “entraîne un niveau sans précédent de violence”, a déploré M. Chergui, expliquant encore que “le Sahel connaît une situation sans précédent en matière de défi sécuritaire”.

Le diplomate algérien estime que la réponse à apporter au terrorisme n’est pas seulement militaire, mais elle est aussi d’ordre socioéconomique.
“Il ne faut pas uniquement une réponse militaire et sécuritaire, il faut aussi s’assurer que personne n’est laissé pour compte en termes de développement, d’engagement politique et de justice”, a-t-il souligné, assurant qu’“il faut donner des emplois aux jeunes quand c’est possible”.

Lyès Menacer

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Journée d’étude «(Re)lire l’œuvre de Rachid Mimouni», aujourd’hui à Guelma / Amel Maafa «Une volonté de faire découvrir nos écrivains»

Tue, 02/12/2019 - 21:12

Par Sara Kharfi

Dans cet entretien, la coordinatrice de la Journée d’étude «(Re)lire l’œuvre de Rachid Mimouni» et maître de conférences au département des lettres et de langue française de l’université 8-Mai-1945 de Guelma, revient sur cet événement prévu aujourd’hui à partir de 9H. Elle évoque également l’œuvre de l’auteur de «l’Honneur de la tribu», ses dimensions «dénonciatrice et littéraire» et son actualité.

 Reporters : Vous êtes la coordinatrice de la Journée d’étude « (Re)lire l’œuvre de Rachid Mimouni ». Comment cet événement a été pensé et mis en place ?

Amel Maafa : La journée d’études autour de l’œuvre de Rachid Mimouni a été le résultat d’un constat que je trouve assez intéressant à soulever. Nos étudiants, pourtant en master littérature, ne lisent plus ou très peu et ne connaîssent pas les auteurs algériens, à l’exception de quelques noms plus ou moins médiatisés. Une volonté de faire découvrir nos écrivains est donc née en espérant réunir le plus possible d’étudiants,  ou, pourquoi pas, tout passionné de littérature, autour d’œuvres aussi variées que riches. Ainsi, l’idée de départ était d’organiser une série de journées d’études étalées sur plusieurs années en optant tout d’abord pour des noms plus ou moins connus. Cette année, notre choix était porté sur l’œuvre de Rachid Mimouni. Pour la simple raison que c’est l’auteur que je connais le mieux puisque j’ai fait une thèse sur toute son œuvre romanesque.

Lire les romans de Mimouni était pour moi un plaisir que je voulais absolument partager. Je suis passée alors à l’action en rédigeant un appel à communications. Quoi de plus fascinant que d’inviter des chercheurs à une rencontre pour une (re)lecture commune d’une œuvre foisonnante et riche. Il fallait juste choisir le jour de la rencontre et ce fut un choix de cœur.
En effet, la date de la mort de l’auteur était très symbolique. Mimouni, qui a toujours décrit l’Algérie dans ses textes, est mort loin de son pays. Mais, pour nous, lecteurs, il vit à travers son écriture et il revit à travers chaque lecture.

Qu’en est-il du  
programme ?
A partir des propositions reçues, nous avons pu répartir les communications en deux parties bien distinctes. La première session est un travail essentiellement porté sur le texte de Mimouni. Les participants usent d’approches critiques diverses pour faire une lecture avec un regard différent. La première communication portera sur la notion du héros mimounien, la seconde sur le rapport entre histoire et Histoire, la troisième posera le concept de l’identité au centre de tous les questionnements dans un roman marquant, celui du « Fleuve détourné ». La dernière communication proposera comme référence théorique celle du prophète Weberien en faisant un parallèle assez intéressant avec le texte de Mimouni.

La deuxième session est beaucoup plus ouverte où le comparatisme est l’outil par excellence des chercheurs qui ont opté pour une lecture assez originale en mettant en évidence des liens éventuels entre Mimouni et d’autres auteurs tels que Kamel Daoud ou Tahar Djaout. Une autre intervenante a choisi de travailler sur l’adaptation cinématographique de «l’Honneur de la tribu» réalisée par Mahmoud Zemmouri. La dernière intervention est celle de deux doctorantes qui se sont penchées sur un sujet d’actualité, «qu’en est-il de la traduction des romans de Mimouni ?» Nous aurons aussi le plaisir d’écouter le Pr. Ahmed Cheniki nous raconter les détails de son entretien (presque) imaginaire avec Rachid Mimouni. J’aimerai souligner l’importance de cette conférence, puisque Ahmed Cheniki était un des rares journalistes à réaliser un entretien avec l’auteur.

Nous terminerons notre journée d’études avec la présentation d’une association qui œuvre pour l’épanouissement de la recherche en littérature maghrébine, la Coordination internationale sur la littérature maghrébine (Ciclim). Lors de cette conférence, nous présenterons la revue « Expressions Maghrébines » ainsi que Limag, la première banque de données dans le domaine, une référence incontournable de tout chercheur/étudiant qui s’intéresse à la littérature maghrébine. Un travail énorme accompli par le Pr. Charles Bonn.

Vous présenterez une communication intitulée «Texte de fiction ou récit historique ? La circularité du temps dans l’œuvre romanesque de Rachid Mimouni »…

Tout à fait ! Il faut dire que je n’ai pas encore finalisé ma communication mais je peux vous dire les grandes lignes. Ma réflexion est basée sur une citation de Roland Barthes (dans «le Degré zéro de l’écriture» : «[…] l’écriture, libre à ses débuts, est finalement le lien qui enchaîne l’écrivain à une histoire, elle-même enchaînée.» La référence au monde extérieur et à la fiction est assez évidente dans le texte de Mimouni. Elle apparaît comme nécessaire dans la construction même de l’univers romanesque. Le texte fournit entre ses lignes des marques précises de lieu, de temps, parfois accompagnés de noms propres, des dates et des faits très exacts permettant ainsi la vérification.

L’objectif premier de l’auteur n’est pas de copier les réalités politiques, économiques ou sociales, mais de les dénoncer et de les critiquer. L’histoire se lie par conséquent à l’imaginaire romanesque. Où est donc l’histoire dans la fiction de Mimouni ? Comment peut-elle se développer dans un récit reposant sur une fiction, produit de l’imaginaire d’un auteur qui a vécu une période difficile de l’Algérie nouvelle ? Dans ma communication, je tenterai de répondre à ces questions et d’éclaircir ainsi le rapport souvent ambigu entre la fiction et l’histoire chez Rachid Mimouni.

L’intitulé de la Journée d’étude suggère-t-il que l’œuvre de cet écrivain n’a pas été ou pas suffisamment bien lue ?

Oui, comme nombre d’autres écrivains algériens (Nabil Farès, Mourad Bourboune…), Mimouni n’est pas suffisamment lu. Quand j’ai commencé à rédiger ma thèse de doctorat, il n’y avait que très peu de documentation sur l’œuvre de Mimouni qui reste inaccessible à l’étudiant/lecteur algérien puisque publiée à l’étranger. Je pense aussi que toute œuvre a besoin de lecture et de relecture puisque les approches évoluent et varient tout comme les regards portés au texte diffèrent d’une personne à une autre. D’ailleurs, je salue le travail énorme de beaucoup de jeunes chercheurs qui s’intéressent de plus en plus au texte maghrébin, en général, et algérien, en particulier.

Dans le même document, il est mentionné que son œuvre a été «longtemps mise sous silence». Pourquoi, selon vous ?

L’œuvre de Mimouni dérangeait, titillait le politique, dénonçait l’état d’une Algérie post-indépendante. A travers son écriture, il mettait à nu   toutes les tares politico-sociales présentes à une époque où il valait mieux ne pas critiquer le système (années 70-80). Des romans étaient censurés, ce qui a obligé l’auteur à publier en France. Et ceci rendait son roman inaccessible.

Vous évoquez aussi les dimensions «dénonciatrice et littéraire» de l’écrivain, pourriez-vous nous dire de quelle manière  se conjuguent-elles ?

Dans son œuvre, Mimouni emploie un discours qui prend forme dans le présent et s’ouvre sur le passé dans une atmosphère de remise en cause. Des thèmes socio-politiques dominent, misère, souffrance, identité, errance, violence, conflit entre classes sociales, tradition/modernité, femme, religion… Une sorte de métamorphose du réel et de son éclatement s’établit, engendrant une multiplicité des espaces et des temps et provoquant la présence d’un monde caractérisé par un discours qui portent surtout des termes relatifs à la violence, à l’absurde et à la désillusion.

Tout y est pour appuyer un sentiment de prise de conscience d’un état de dégradation des valeurs dans une société censée avoir un avenir radieux après plus d’un siècle de colonisation. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Un sentiment de désenchantement s’installe tout au long des romans de Mimouni.
Ce même sentiment que l’on trouve encore aujourd’hui dans des romans plus contemporains.

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Chems-Eddine Chitour, auteur de «Histoire de l’Algérie, de la résilience à la quête de la modernité» : «Mon ambition est de construire un récit national sans rien occulter»

Tue, 02/12/2019 - 21:11

Nadir Kadi

L’ouvrage «Histoire de l’Algérie, de la résilience à la quête de la modernité», du professeur Chems-Eddine Chitour, publié aux éditions Chihab, connaît depuis sa sortie en octobre dernier un grand engouement auprès des lecteurs. Un succès renouvelé à l’occasion de la vente-dédicace qu’il a animée, samedi dernier, à la Librairie générale d’El Biar. A cette occasion, il aborde ici ses motivations à l’écriture de cet ouvrage, de près de 500 pages, qui relate plus de 3 000 ans d’histoire du pays.
Le professeur Chems-Eddine Chitour  nous annonce également qu’il travaille actuellement sur un nouvel ouvrage consacré aux apports des femmes dans l’histoire algérienne…

Reporters : Quelles sont les  motivations qui vous ont poussé  à écrire cet ouvrage abordant plus de  trois mille ans de l’histoire de l’Algérie ?
Chems-Eddine Chitour : Ce livre est en fait le résultat d’une réflexion qui remonte à plus de trente ans et entre dans la même logique que mon premier ouvrage édité chez Casbah, en 1999, intitulé «Le passé revisité». Nous traversions, à cette époque, une période très difficile et j’ai estimé qu’il fallait montrer aux Algériens qu’ils ont une identité, que les difficultés que nous connaissions n’étaient qu’une étape. Il fallait donner un espoir, expliquer qu’au vue de l’expérience à travers l’histoire, il y avait malgré tout des raisons d’espérer. Ensuite, j’ai réalisé un second ouvrage sur le passé culturel de l’Algérie. Mon ambition a été de construire un récit national, montrer les différents aspects de notre histoire sans rien occulter. Nous ne devons plus construire l’Histoire avec des vides.

L’écriture de l’histoire a toujours été une question sensible, est-ce pour dénoncer son instrumentalisation ?

Pendant longtemps on a voulu résumer l’histoire de l’Algérie aux huit ans de la Révolution. Aussi glorieuse soit-elle, elle n’est qu’une étape de l’histoire algérienne. On parle parfois de l’Emir Abdelkader, mais de façon presque clandestine, cependant, personne ne parle, par exemple, d’Ahmed Bey, l’un des défenseurs de la nation algérienne. Quant à moi, je ne suis pas historien, mais les 800 références de l’ouvrage  sont vérifiables. Ce que je propose dans une première étape est une déconstruction de ce que l’on nous a appris, que ce soit du fait du colonialisme ou des pouvoirs à partir de 1962. Parfois, il faut dire « non, cela ne s’est pas passé de cette manière », mais, en même temps, c’est un travail qui ne doit pas être fait de façon « nihiliste », il faut à chaque fois donner une lecture alternative, une reconstruction.

Selon vous, quelle est l’explication derrière ces différences de « lectures » ?  Est-ce de simples interprétations ou, au contraire, une volonté d’orienter l’histoire ?

Je dirais que c’est aussi une sorte d’amnésie volontaire, on ne parle pas de tel ou tel fait qui pourrait choquer ou déranger quelqu’un. Au contraire, l’histoire nous impose de tout dire,  d’être un honnête messager. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut étudier les références et questionner les sources. Les réunir permet de construire une histoire cohérente, le récit national. En fait, il faut se dire que toutes les nations ont leurs récits. Pour les Américains, par exemple, ils estiment qu’ils ont une « destinée manifeste », que Dieu leur a permis d’être sur terre pour un certain objectif. En France, l’histoire a des marqueurs, et Jeanne d’Arc et son histoire en sont certainement l’une des plus claires.
Et quelle serait le marqueur de l’histoire algérienne ? Peut-être cette « résilience » que vous évoquez dans votre ouvrage ?
Je parle de résilience parce que cette terre a connu et subi dans son histoire huit envahisseurs. Nous avons connu les cultes barbares, la venue des Phéniciens ensuite, les croyances monothéistes, le judaïsme, le christianisme… L’Algérie a d’ailleurs donné trois papes, a enfanté Saint Augustin… Ce que je veux dire, c’est que l’Algérien n’a  pas à rougir de son histoire. L’on ne peut pas considérer que notre passé n’est pas exceptionnel et  nous avons  droit de cité.

A la lecture, on comprend également que l’Histoire peut aussi être une arme entre les mains de la politique, avant, mais aussi après l’Indépendance ?

L’une des premières décisions du maréchal B. Clauzel aura été de casser les biens habous. Cela avait tari les sources de revenus des mouderres (éducateurs) et, de ce fait, brisé le système éducatif. Ensuite, ce qu’a fait la colonisation était, je dirais, de « bonne guerre », ils sont venus pour substituer le peuple de toutes les façons possibles, même en utilisant le christianisme. Mais, le plus gros problème est que nos élites politiques, après 1960, se sont en quelque sorte fait la même chose. Ils nous ont écrit un récit – qui ne tient pas- basé sur le mensonge. Il y a des dossiers qu’il faudra bien rouvrir, notamment celui du nombre réel de  moudjahidine… Dans le livre, je donne 50 000 comme ordre de grandeur.

Vous dénoncez à ce titre des « errements », des erreurs récurrentes. Avons-nous une difficulté ou une impossibilité à apprendre de l’Histoire ?

Il y a deux choses qu’il faut se dire. Dès le départ, nous avons fait fausse route en préférant la légitimité du canon à celle des neurones. C’est comme cela que nous avons bâti un récit basé sur la « force ». Et l’autre chose est que nous avons eu des intellectuels qui ont cautionné cela, ce qui a aidé ce système de pensée à perdurer. Et nous sommes tous fautifs. Je croyais en une Algérie du futur. Je me disais que malgré tout, malgré un récit pas totalement exact, les choses finiraient par se redresser, mais force est de constater que 57 ans plus tard, ce n’est pas le cas. Et le plus grand de nos échecs est certainement le système éducatif.

Votre ouvrage « résume » plus de 3 000 ans d’histoire de l’Algérie, vous avez nécessairement fait des choix. Une suite est-elle en chantier ?

En fait, je travaille, actuellement, sur un ouvrage visant à expliquer que le fil directeur de la résilience en Algérie a été  la femme algérienne. Notre histoire est en fait articulée autour d’elle. L’ouvrage abordera la douleur des Algériennes.
C’est, je dirais, une histoire en creux. Quand on lit les récits des femmes qui parlent de l’invasion en 1830, ce sont des histoires poignantes qui nous donnent une lecture indirecte de ce qui s’est passé. Leurs récits permettent de jalonner l’histoire du pays. Je parlerais des battantes, des Tin Hinan jusqu’à Djamila Bouhired. Mais la lutte ne se fait pas seulement avec un fusil, les femmes ont aussi été sur le front du développement, de la science et de l’éducation.

Avez-vous une date pour la sortie de l’ouvrage ?

Normalement, la sortie se fera cette année pour le prochain Salon international du livre d’Alger.

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Education : Une nouvelle grève nationale à l’horizon

Tue, 02/12/2019 - 21:00
Selon des sources concordantes, le secteur de l’éducation nationale s’apprête à rentrer à nouveau dans une zone de turbulences après quelques semaines d’accalmie. Les six syndicats de ce secteur ont retenu le principe de recourir à une grève nationale et d’autres formes de protestation vers la fin de ce mois.

En effet, cette décision aurait été prise à l’issue de la réunion ce lundi des représentants des six syndicats de l’éducation dont le CNAPESTE qui a fini par rejoindre le mouvement après avoir pris ses distances lors de la grève du 21 janvier dernier. L’intersyndicale va se réunir à nouveau jeudi prochain pour fixer la date et les modalités pratiques  de la grève nationale en signe de protestations contre la non-prise en charge par la ministre de l’éducation des revendications qui lui avaient été soumises et dont les préoccupations socioprofessionnels figurent en bonne place.

Il est notamment question du «maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge, de «l’abrogation définitive» de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés». Les syndicats de l’éducation réclament «l’application immédiate» du décret présidentiel 266/14 qui devait permettre le classement des enseignants détenteurs de licences ou de DEUA dans la catégorie 12 de la grille indiciaire des salaires au lieu de la 11 actuellement, mais il n’a pas été appliqué alors qu’il date de septembre 2014.

L’intersyndicale réclame en outre «l’amélioration» de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base et non celui de 1989, la mise en place de «mécanismes qui restaurent l’équilibre et le pouvoir d’achat». Au plan pédagogique, les enseignants des trois paliers  demandent la «révision des programmes et méthodes d’enseignement» pour les adapter au niveau des élèves, notamment dans l’école primaire. De même qu’il souhaitent la «diminution du volume horaire à tous les paliers» avec la prise en compte de la «quantité de travail et des objectifs».

Ismain

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Rentrée professionnelle de février : 25.000 places réservées aux femmes aux foyers

Tue, 02/12/2019 - 20:44

Pour sa deuxième rentrée, session du mois de février, le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnelles réserve 25.000 places pour les femmes au foyer.

« C’est des formations de courte durée, de 2 à 3 mois, avec des horaires aménagés, 2 jours par semaines, destinées aux femmes qui n’ont pas un niveau scolaire. Elles visent à faire acquérir à ces femmes une qualification et des aptitudes à même de leur assurer la possibilité d’un travail productif pouvant contribuer à améliorer leur condition sociale et économique et créer leur propre projet professionnel », explique Hemama Nacib, chargée d’études et de projets au ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnelle, au micro de Nesrine Cherikhi de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.

La période des préinscriptions, en prévision de la rentrée de la session de février, de l’Enseignement et de la Formation professionnelle s’achève cette fin de semaine.

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Assassinat d’un étudiant à Ben Aknoun: « le suspect » toujours recherché

Tue, 02/12/2019 - 20:30

ALGER- Les recherches et les investigations se poursuivent pour identifier « l’auteur » ou « les auteurs » de l’assassinat, il y a deux jours, d’un étudiant dans sa chambre à la cité universitaire Taleb Abderrahmane 2 de Ben Aknoun, a déclaré mardi le chef de la sûreté de la wilaya d’Alger, le contrôleur de police, Mohamed Bettache.

Lors d’une conférence de presse animée au niveau du service de wilaya de la Sûreté publique à Bab Ezzouar (Alger) pour présenter le bilan des activités des différentes unités de la Sûreté de la wilaya d’Alger en 2018, le contrôleur de police Mohamed Bettache a fait savoir que « les recherches et les investigations se poursuivent pour identifier le suspect ou les suspects dans l’affaire de l’assassinat, il y a deux jours, d’un étudiant » dans sa chambre à la résidence universitaire Taleb Abderrahmane 2 de Ben Aknoun.

Depuis la perpétration du crime, les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont mobilisé tous les moyens humains et matériels pour arrêter les agresseurs « dans les plus brefs délais », a-t-il ajouté.

L’instruction est toujours en cours pour dénouer cette affaire sous la supervision du procureur de la République territorialement compétent, a -t-il précisé, affirmant que les médias seront informés au moment opportun des nouveaux éléments.

Pour rappel, les services de la protection civile d’Alger sont intervenus, dans la nuit de dimanche à lundi vers 22h30, pour transférer le corps sans vie d’un étudiant en troisième année de médecine, 21 ans, assassiné dans sa chambre à la cité universitaire Taleb Abderrahmane 2 de Ben Aknoun.

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Formation professionnelle: plus de 17.500 nouvelles places pédagogiques à Alger

Tue, 02/12/2019 - 20:28

ALGER- La direction de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger (DFP) a réservé plus de 17.500 nouvelles places pédagogiques en prévision de la prochaine rentrée professionnelle (session février 2019) au niveau des centres et instituts de formation professionnelle d’Alger, a indiqué, mardi, le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels, M. Zegnoun Ahmed.

 Le nombre de places pédagogiques ouvertes aux candidats désireux rejoindre le secteur de la formation professionnelle au titre de la deuxième session (février 2019), s’élève à plus de 17.500 places pédagogiques, dont près de 3.500 en formation résidentielle et plus de 8.500 en formation par apprentissage, soit 56% des places offertes, en sus de 656 places en cours de soir et 1.070 en formation par passerelle et 2160 places au profit des femmes au foyer, a indiqué M. Zegnoun à l’APS.

La DFP s’emploi à attirer les jeunes n’ayant pas réussi à poursuivre leur scolarité en les incitant à rejoindre les centres et instituts de la wilaya pour bénéficier d’une qualification professionnelle, relevant que près de 2.600 places pédagogiques dans différentes spécialités ont été réservées aux jeunes d’un niveau de scolarité moins de la quatrième année moyenne, dont 21.000 places par apprentissage et 460 places en mode par présence.

Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que plus de 300 postes de formation avaient été consacrés au profit des détenus de l’établissement pénitentiaire d’El-Harrach dans le cadre de la mise en œuvre de la convention signée entre les deux secteurs. Ces détenus bénéficieront d’une formation qualifiante en milieu fermé qui leur permettra d’obtenir des diplômes et de tirer ainsi profit des différents dispositifs d’emploi et de crédit.

Dans ce cadre, M. Zegnoun a fait état de l’introduction, pour la rentrée professionnelle de février, de nouvelles spécialités dans la nomenclature nationale de la formation professionnelle, à l’image de l’aménagement des espaces verts et de guide touristique local, précisant que les stagiaires dans ces nouvelles spécialités suivront une formation de 30 mois avant l’obtention d’un diplôme de technicien supérieur dans plusieurs spécialités dont l’aménagement et la restauration des vieilles bâtisses, l’écologie et la gestion des déchets et ce, pour  répondre aux besoins ressentis dans les différents projets au niveau de la wilaya d’Alger notamment dans les domaines du tourisme et de l’aménagement des vieilles bâtisses.

Selon la même source, ces spécialités techniques et de l’artisanat, nouvellement créées, sont de nature à aider les jeunes aussi à l’ouverture de nouvelles petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre des programmes de soutien aux projets juvéniles et de l’adaptation de la formation professionnelle aux besoins du marché du travail mais aussi aux spécificités locales notamment avec l’augmentation de projets et d’investissements (travaux publics, hôtellerie, tourisme, construction et

hydraulique).

Il a souligné, dans ce sens, la signature de conventions avec plus de 500 entreprises industrielles et de service pour permettre aux stagiaires d’accéder à des postes d’emploi permanents aussitôt le diplôme en main.

Le responsable a fait savoir en outre que les inscriptions de la 2e session (février 2019) ont débuté le 06 janvier dernier et se poursuivront jusqu’au 16 février en cours, ajoutant que la période de sélection et d’orientation s’étalera du 17 au 19 février en cours et que l’annonce des résultats finaux est prévue pour le 21 février.

La rentrée officielle pour les nouveaux stagiaires est prévue le 24 février, avec la possibilité de la prolonger de quelques jours pour laisser la chances aux jeunes de rejoindre les établissements de la formation professionnelle, a-t-il précisé.

Le secteur de la formation professionnel et de l’apprentissage de la wilaya d’Alger compte 48 centres de formation professionnelle, 11 instituts de formation spécialisés et 9 annexes qui assurent la formation au profit de plus de 50.000 stagiaires dans différentes spécialités.

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Accident de circulation: 49 morts et plus de 800 blessés à Alger en 2018

Tue, 02/12/2019 - 20:26

ALGER – Quarante-neuf (49) personnes ont trouvé la mort et 806 autres ont été blessées dans 754 accidents de la circulation enregistrés, en 2018, à Alger, a indiqué, mardi, le Chef de la sûreté de la wilaya d’Alger, le Contrôleur de police, Mohamed Bettache.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan annuel des activités de la sureté de la wilaya d’Alger, le même responsable a fait état d’une baisse de près de 12% des accidents de circulation (-98) par rapport à 2017, un recul du nombre de blessés qui est passé de 961 à 806 cas et une hausse du nombre de décès de 9 cas.

Le facteur humain demeure parmi les causes principales de ces accidents, avec un taux dépassant 96%, notamment les dépassements dangereux, l’excès de vitesse, le non-respect de la distance de sécurité et du code de la route, tandis que les véhicules et l’environnement représentent respectivement 0,26% et 0,13%, a-t-il relevé.

Pour ce qui est du bilan des unités de sécurité publique et de maintien de l’ordre, plus de 1.000 individus ont fait l’objet de poursuites judiciaires dans des affaires de vente illégale sur les routes et les espaces publics, en sus de recensement de 1245 parkings illégaux ayant donné lieu à la présentation de 1275 individus à la justice.

Par ailleurs, M. Bettache a annoncé la mise en service prochaine, par les services de la sûreté de la wilaya d’Alger, d’une brigade de sécurité qui dépendra, organiquement et opérationnellement, de la Sûreté de la circonscription de Dar El Beida,  et ce, dans le but de sécuriser  » La grande Mosquée d’Alger » à El Mohammadia.

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TRAGEDIE NATIONALE : Une Omra pour les familles des imams martyrs

Tue, 02/12/2019 - 19:55
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a supervisé, ce lundi à Alger, la cérémonie de départ des familles des imams tombés en martyrs durant tragédie nationale, à destination des Lieux-Saints de l’Islam pour accomplir les rites de la Omra.«Cette action est la première du genre depuis l’indépendance»,a pavoisé le ministre, cité par l’Aps. II a précisé  que cette initiative sera encadrée par l’Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), avec la participation des agences de voyage et de tourisme et des entreprises publiques et privées.  Mohamed Aïssa n’a pas  manqué  de mettre en avant «une  prise en charge par l’Etat des familles des martyrs du devoir national dont des imams et des agents de mosquées, à l’instar du reste des autres corps», dira-t-il. Et au ministre de rendre hommage «aux 114 imams tombés en martyrs pendant la décennie noire alors qu’ils défendaient les mosquées, refusant qu’elles servent de tribunes de destruction de l’Algérie, outre trois  martyrs du secteur des Affaires religieuses qui ont trouvé la mort, pendant la période s’étalant de 2016 à 2018», a-t-il rappelé, annonçant, encore, que «des boulevards de certaines villes algériennes seront baptisées du nom de ces imams martyrs victimes de la tragédie nationale», promet-il. Il faut savoir que la compagnie Air Algérie a consacré un vol spécial destiné au transport de ces familles, au nombre de 250 personnes, staff administratif et médical y compris, et venues de différentes wilayas du pays, vers les Lieux-Saints de l’Islam pour  l’accomplissement de la Omra. Nadine

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