CONSTANTINE – Le nombre de décès signalés sur les routes de Constantine durant l’année 2018 a baissé par rapport à l’année 2017, a indiqué la responsable de la cellule de communication et des relations publiques auprès de la sûreté de wilaya, le lieutenant Fairouz Debbache.
En marge d’une campagne de sensibilisation ciblant les conducteurs des véhicules de catégorie poids lourd, la responsable a précisé dimanche que les accidents recensés sur les axes routiers de Constantine ont fait 22 morts contre 28 morts déplorés en 2017.
Durant l’année 2018, il a été enregistré 330 accidents de la route occasionnant 426 blessés contre 320 accidents signalés en 2017 et ayant fait 441 blessés, a ajouté le lieutenant Debbache, mettant l’accent sur l’importance des campagnes de sensibilisation au profit des conducteurs dans la lutte contre les accidents de la route.
Selon la même source, le facteur humain demeure la première cause d’accidents de la route signalés, ajoutant que les infractions relevées par les services de sûreté durant 2018 sont relatives à l’excès de vitesse et le non respect de la distance de sécurité.
De sa part le lieutenant Abdelfateh Khantit a précisé que cette campagne de sensibilisation ciblant les conducteurs de poids lourds lancée par la sûreté de wilaya à partir d’un barrage de contrôle fixe à proximité du pont Boubarbara à l’entrée de la cité El Menia, au chef lieu de wilaya, englobe orientations et conseils relatifs aux règles de sécurité, de la conduite et du stationnement sur la voie publique.
Le responsable, qui a insisté sur l’importance du contrôle quotidien des véhicules poids lourds, a indiqué que les infractions enregistrées pour ce genre d’engins ont trait à l’absence de documents des véhicules et des marchandises entre autres.
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MILA- Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a indiqué, dimanche à Mila, que les investigations approfondies menées par les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont permis « de récupérer tous les objets subtilisés vendredi dernier dans le musée national des antiquités et des arts islamiques ».
En marge d’une visite dans cette wilaya, lors de son passage au site archéologique romain de la région de Ferdoua, dans la commune de Sidi Merouane (Nord de Mila), le ministre a précisé à la presse que les biens, des épées et des pistolets datant de la période de la résistance populaire, ont été volés par des individus qui avaient incendié une aile du musée national, profitant de la marche pacifique de vendredi dernier.
M.Mihoubi a souligné que l’incendie qui avait ciblé le musée n’a touché que l’aile consacrée aux arts islamiques, d’autant que des éléments de la protection civile « sont intervenus à temps, avant que les flammes ne se propagent à d’autres ailes » de la bâtisse.
Le ministre de la Culture a également ajouté que l’aile endommagée a été fermée pour rénovation.
Le Musée public national des antiquités et des arts islamiques avait fait l’objet, vendredi, d’actes de vandalisme qui ont ciblé certains de ses pavillons en y volant un nombre d’objet de valeur après avoir mis le feu dans des locaux administratifs causant la destruction de documents et de registres, selon le ministère de la Culture.
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ALGER- La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, prendra part, à partir de lundi à New York, aux travaux de la 63e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, a indiqué, dimanche, un communiqué du ministère.
Les travaux de ladite Commission se tiendront, cette année, sous le thème « Les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles », précise-t-on de même source.
La ministre présentera, lors de cette session qui s’étalera jusqu’au 16 mars, les réalisations accomplies par la femme algérienne dans les domaines politique, économique et social, ainsi qu’une communication, au nom des délégations arabes participantes, en sa qualité de présidente de la 38e session de la Commission de la femme arabe, poursuit le même communiqué.
Mme Eddalia présentera également une communication, au nom de la délégation africaine, sur les meilleurs pratiques et défis nationaux ayant trait à « l’autonomisation de la femme et lien avec le développement durable », conclut la même source.
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Des magistrats et des greffiers ont rejoint, ce lundi matin, la protestation des avocats contre le cinquième mandat, devant la Cour de justice de Béjaïa.
«J’appréhende déjà les intimidations qu’on pourrait subir de la part du ministère de la justice, mais je dis que le silence en cette période historique est synonyme de trahison contre la nation…», a clamé un magistrat à l’aide d’un haut-parleur au début du rassemblement.
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Pour la quatrième année consécutive, Ooredoo prend part au Salon North African Petroleum Exhibition & Conferences (NAPEC 2019) dans sa 9ème édition, qui se tient du 10 au 13 Mars 2019, au Centre des Conventions Mohamed Benahmed à Oran.
Ce salon regroupe des opérateurs et professionnels, nationaux et étrangers, du secteur pétrolier et gazier ainsi que des fournisseurs de produits et services en relation avec le secteur des hydrocarbures.
Ooredoo marque sa participation à ce 9ème NAPEC avec un stand où des commerciaux de Ooredoo Business sont présents pour répondre et proposer aux visiteurs professionnels les différentes solutions et offres innovantes de Ooredoo adaptées à leurs besoins.
A travers sa participation à ce grand rendez-vous économique régional, Ooredoo réaffirme, son engagement pour le développement du secteur économique national.
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Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a affirmé, hier, que des attaques cybernétiques étaient à l’origine de la panne massive qui avait privé d’électricité presque tout le pays, accusant des «extrémistes de l’opposition» d’avoir utilisé des hautes technologies dont seul le gouvernement américain dispose, ont rapporté des médias locaux. Lors de son discours samedi à Caracas, M. Maduro a accusé les adversaires politiques du pays d’avoir attaqué son système d’alimentation électrique en utilisant des armes de haute technologie, dont seul le gouvernement américain dispose, ont ajouté les mêmes sources.
S’exprimant à l’occasion d’un rassemblement de ses partisans à Caracas, le président vénézuélien a souligné que «les extrémistes de droite de l’opposition sont les auteurs et les exécuteurs de ces attaques contre le pays». A ce propos, il a précisé que cette cyberattaque, perpétrée sur l’une des installations de production d’énergie du pays, a empêché les autorités vénézuéliennes de rétablir l’alimentation rapidement.
«Aujourd’hui, nous avons rétabli l’approvisionnement en électricité sur 70% du territoire du pays, mais à midi une autre cyberattaque contre une des installations qui jusqu’à présent fonctionnait parfaitement a été menée. C’est pour cette raison que tous les progrès que nous avons réussi à réaliser à la mi-journée ont été interrompus», a-t-il fait savoir, ont poursuivi les mêmes sources.
Le président vénézuélien a ajouté, en outre, avoir donné instruction au gouvernement de garantir l’approvisionnement en nourriture de la population en cas de panne d’électricité, de fournir une assistance aux hôpitaux et de garantir la distribution d’eau potable par citernes. La panne d’électricité a débuté jeudi soir et a affecté la quasi-totalité du Venezuela, même si le courant est revenu partiellement vendredi dans certains quartiers de Caracas. La Société nationale de l’électricité (Corpoelec) a affirmé qu’un sabotage avait paralysé la plus importante centrale électrique du pays, celle de Guri, dans le sud, qui fournit au Venezuela 80% de son énergie électrique.
Dénonçant sur son compte Twitter une «guerre électrique», le président Nicolas Maduro a pointé du doigt la responsabilité des Etats Unis. Le début de la crise au Venezuela date de fin janvier, lorsque l’opposant Juan Guaido s’est autoproclamé «président en exercice» de ce pays touché par une crise économique, reconnu immédiatement par le président américain, Donald Trump.
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fatma-Zohra Zerouati, a fait part, hier au Palais des expositions (Safex), lors de la cérémonie de clôture de la deuxième édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables (Sieera), d’appels à projets pour la création de plus d’entreprises dans le secteur.
Ces appels à projets seront publiés en ligne sur le site web du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, du 30 mars au 30 mai 2019, et sont destinés aux opérateurs et professionnels, universitaires et chercheurs, mais aussi à la société civile. «Les portes de notre département sont ouvertes à tous les porteurs d’idées qui proposent des projets innovants. La stratégie nationale du secteur d’ailleurs développe de nouveaux mécanismes concentrés sur la recherche scientifique et technologique», assure-t-elle, précisant que ces appels à projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale à l’horizon 2035.
Dans le premier appel à projets, les intéressés sont appelés à proposer des projets pour le déploiement des énergies renouvelables dans les régions isolées, enclavées, dans le sud du pays surtout. Ces projets doivent porter un cachet social et économique pour l’alimentation de ces régions en électricité à partir du renouvelable, au profit des consommateurs mais aussi de l’irrigation agricole et pour le traitement de l’eau. Le deuxième appel à projets doit servir, quant à lui, à l’économie circulaire et à la valorisation des déchets dans le cadre du développement local et durable. «On souhaite des projets pilotes dans l’économie circulaire et la création de nouvelles filières dans ce créneau. La collecte, le tri, la transformation et la valorisation des déchets… », a-t-elle expliqué. Dans ce contexte, elle a appelé le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mourad Zemali, à introduire de nouveaux métiers dans l’environnement et les énergies renouvelables et ce, en réponse à une demande de plus en plus croissante de la part des jeunes investisseurs dans ce secteur.
Evoquant la deuxième édition du Sieera, qui a regroupé 140 exposants entre nationaux et étrangers, avec la participation de 7 pays, Zerouati a signalé que, durant les trois premiers jours de ce Salon, sous le slogan «Des énergies renouvelables hors réseau au service du développement durable au sud algérien et les zones enclavées», 205 conventions ont été signées entre les participants nationaux et étrangers privés et publics. «A la fin de cette journée de clôture, on s’attend à ce que le nombre de conventions signées soit renforcé, atteignant probablement les 300. On ne s’attendait pas, en fait, à la signature d’autant de conventions. On tablait sur une cinquantaine de conventions tout au plus», confie-t-elle, indiquant que 1 300 réunions de travail se sont déroulées tout au long de cette édition entre les professionnels.
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Par Houria Moula et Meriem Kaci
D’une seule voix, les étudiants et les enseignants des universités du pays se sont élevés, hier, contre la décision du ministre de tutelle Tahar Hadjar d’avancer les vacances de printemps, initialement prévues le 21 mars au 10 avril 2019.
Depuis les premières heures de la matinée des rassemblements ont été improvisés à l’intérieur des campus universitaires à Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Oran, Skikda et Béchar, pour ne citer que ces wilayas, suivis parfois de réunions extraordinaires auxquelles ont pris part enseignants et étudiants. D’ores et déjà, ces actions exprimaient un refus de quitter l’université, accusant Tahar Hadjar de vouloir étouffer la dynamique populaire pour le changement du système, en renvoyant chez eux les étudiants. Par sa mobilisation, la famille universitaire se réapproprie son espace.
Cette révolte vient s’ajouter à la déclaration sans ambages du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) (aile Abdelhafidh Milat), dans la soirée de samedi, appelant au départ de Hadjar. Réuni en session extraordinaire, le Cnes a rejeté cette décision qualifiée d’« illégitime et non justifiée » et qui, de surcroît « n’est basée sur aucune considération scientifique ». Le syndicat « demande le départ du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dont le maintien constitue un danger pour l’université algérienne», pouvait-on lire dans le document. La démarche du ministère de tutelle a été faite «sans la moindre concertation avec les partenaires sociaux», s’insurge le Cnes. Ce qui prouve, a-t-il dit, «l’échec dans la gestion du secteur et la tentative de politisation de l’université en l’éloignant du rôle qui lui sied ».
A Alger, l’atmosphère était tendue hier matin. Dès la matinée, les étudiants se sont rassemblés devant la faculté des Sciences de l’information et de la communication, rejetant «les vacances forcées» de Hadjar. Les protestataires ont dénoncé une décision «politicienne» du ministre qui tend à les empêcher de dénoncer le cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Pour eux, il s’agit d’une démarche «anti-pédagogique». De leur côté, les étudiants et enseignants de l’Université Alger 2 ont tenu une réunion d’urgence, à l’issue de laquelle ils ont exprimé leur «mécontentement» quant à une décision «irresponsable». Une décision par laquelle la tutelle « tente d’empêcher la famille universitaire de participer au mouvement populaire pacifique», disent-ils, affirmant leur détermination «à rester dans l’université jusqu’au 21 mars 2019».
«L’université est la propriété du peuple, des étudiants, des enseignants et fonctionnaires et non une propriété que l’on gère selon les désirs et humeurs », écrivent-ils encore, non sans oublier de déclarer leur « adhésion » au mouvement populaire pacifique. A l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou l’image n’était pas différente. Outre le rassemblement des étudiants devant le rectorat, une assemblée générale a été organisée en présence de tous les chefs de département. L’ensemble des présents a exprimé son attachement au calendrier initial des examens et congés. La veille Ahmed Tessa, recteur de l’Ummto, a expliqué qu’à « Tizi Ouzou, il y a beaucoup de retard » et que « ce qui prime c’est la pédagogie ». « On ne peut travailler en fonction de facteurs autres que la pédagogie », a-t-il déclaré. Ajoutant : «Nous sommes sur le terrain et nous sommes des enfants du peuple. On ne peut pas cacher le soleil avec un tamis ; les problèmes doivent être traités de façon objective et rationnelle ».
A Skikda, les étudiants et les enseignants de l’université 20-Août sont carrément sortis dans la rue en organisant une marche pacifique pour dénoncer la décision de Tahar Hadjar. Ceux de l’université Mohamed-Khider de Biskra ont tenu une réunion à l’issue de laquelle ils ont exprimé leur « attachement à appartenir au mouvement populaire rejetant le 5e mandat ». L’arrêté n°220 du ministère avançant les vacances au 10 mars au lieu du 21 du même mois «est une insulte contre la famille universitaire», regrettent-ils. Plus loin, les présents se sont entendus à « laisser les portes de l’université ouvertes », appelant par la même «à des sit-in le 21 mars à 11h». A Mila, à Béchar, à Oran et à Béjaïa, des rassemblements ont été organisés devant les rectorats pour dénoncer et rejeter ladite décision.
Par ailleurs, les jeunes progressistes du RCD ont dénoncé dans un communiqué un « acte illégal » qui démontre « le peu de considération porté par le pouvoir à la communauté universitaire qu’il compte chasser des campus universitaires pour la couper de la contestation populaire». A cet effet, ils appellent l’ensemble des étudiants à ne pas quitter les campus universitaires.< Les élèves dans la rue ! Par Wafia Sifouane Alors que tous les regards étaient tournés, hier, vers les étudiants qui ont décidé de défier Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur, en rejetant les vacances anticipées décrétées par son département, ce sont les élèves des lycées, collèges et écoles primaires qui ont créé la surprise en investissant, tôt le matin, les rues de la capitale et de nombreuses villes du pays en scandant des slogans politiques hostiles au pouvoir !
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ce sont des centaines de jeunes enfants et d’adolescents, libérés par leurs établissements respectifs pour cause de grève générale, qui ont marché hier à Alger et dans d’autres grandes villes suscitant ainsi l’incompréhension et la stupeur des gens en raison de leur jeune âge. A Didouche-Mourad, ils étaient nombreux à occuper la rue, et ce dès 8h du matin, heure officielle du début des cours. Même scénario à Oran et Mostaganem comme dans plusieurs autres villes du pays, où la majorité des écoles primaires ont fermé leurs portes. De nombreux parents d’élèves se sont d’ailleurs empressés d’aller récupérer leurs enfants par crainte d’un éventuel dérapage.
Heureusement, certains responsables d’établissement scolaire ont su faire preuve de sagesse en gardant les élèves sur place même si ces derniers se sont fortement révoltés. Des élèves plus téméraires ont boycotté l’école de leur plein gré en refusant d’entrer en classe. Alors que l’Intersyndicale de l’Education nationale avait appelé à une marche nationale le 13 mars, de nombreux travailleurs du secteur ont décidé autrement en répondant favorablement à l’appel à une grève nationale de cinq jours lancé par certains syndicats, à l’image de la Confédération nationale des forces productives. Des élèves, dont la majorité ne dépasse pas 16 ans, ont envahi les grandes artères de la capitale scandant des slogans anti-5e mandat à la stupeur des passants.
Dans une tentative de contrer l’appel à une grève générale, la ministre de l’Education nationale avait sommé, par le biais d’une note, les directeurs d’établissement scolaire ainsi que les inspecteurs d’être obligatoirement présents sur les lieux de travail et cela du 10 au 21 mars. Cependant, la majorité a décidé, hier, d’ignorer la note et de suivre l’appel à la grève au détriment des élèves. Le Conseil national autonome des personnels du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), l’un des syndicats les plus influents du secteur, s’est dit «étonné» et «choqué» par l’image des enfants en train de manifester alors qu’ils étaient censés être à l’école. «Les syndicats de l’éducation n’ont absolument aucun lien avec ce qui s’est passé, la place des élèves est à l’école et non pas dans les rues. Les responsables qui ont libéré les enfants doivent assumer leurs responsabilités.
La seule action de protestation à laquelle nous avons appelée est une marche pacifique le 13 mars, les enseignants sont priés de rester dans leurs établissements car nul n’a le droit de priver les enfants de leur droit à la scolarité», a estimé Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste. Un avis partagé par Kamel Nouari, activiste dans le secteur de l’éducation, qui n’a pas hésité à dénoncer l’irresponsabilité de certains directeurs d’établissement. «Je suis vraiment peiné par l’instrumentalisation de jeunes enfants à des fins politiques. Les élèves qui sont sortis aujourd’hui ne sont même pas en âge de comprendre ce qui se passe. Leurs parents sont responsables d’eux ainsi que les directeurs des établissements scolaires qui n’auraient jamais dû les libérer», a souligné Nouari. Il a appelé les directeurs des établissements à garder les élèves en classe même en cas de grève. «Libérer les enfants en dehors des horaires règlementaires est une mauvaise idée.
Les directeurs des écoles devraient réfléchir à comment occuper ces élèves au lieu de les laisser sortir manifester, ce qui n’est pas une action de leur âge», a-t-il ajouté. De son côté, le Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (Cela) a estimé que le mouvement des élèves n’est qu’une «suite logique au mouvement de grève générale initié par la société» et que les lycéens sont tout à fait aptes à comprendre les enjeux d’une telle action. «Les lycéens sont aujourd’hui conscients de ce qui se passe dans le pays. Tout comme les étudiants, ils sont sortis pour se faire entendre, ce qui est tout à fait à leur honneur», a estimé Idir Achour. Il a néanmoins regretté le mimétisme.
«C’est aux parents de rester vigilants mais aussi aux responsables des écoles. Libérer de jeunes écoliers est une très mauvaise idée. Nous sommes dans une situation délicate où les choses peuvent rapidement dégénérer. Des parties tentent de tirer les ficelles qui mèneront vers l’impasse, c’est pour cela que nous devons rester prudents», a-t-il dit.
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Le premier ministre Ahmed Ouyahia serait actuellement hospitalisé au niveau de l’hôpital militaire d’Aïn Naadja, rapporte le quotidien arabophone El bilad dans sa version en ligne.
Selon les informations d’El Bilad, Ouyahia aurait été victime de ces problèmes de santé suite à la pression qu’il subit depuis quelques semaines.
Par ailleurs, le quotidien n’a pas pu contacter le premier ministre, et le téléphone de son collaborateur serait injoignable depuis hier dimanche.
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C’est définitivement terminé pour les Lakers. Les Angelinos ont perdu dans la nuit de samedi à dimanche contre leur rival historique, les Boston Celtics, à la maison la nuit dernière (107-120). Et ils ont perdu pour la fin de saison Brandon Ingram et Lonzo Ball, deux des principaux lieutenants de LeBron James.
Les Los Angeles Lakers n’y sont plus en cette fin de saison: LeBron James et ses coéquipiers ont subi une cinquième défaite consécutive face à Boston (107-120). Distancés dans la course aux play-offs, diminués par les blessures de Brandon Ingram (épaule), Lonzo Ball (cheville) et Kyle Kuzma (cheville), les Lakers ont offert à leur public un spectacle médiocre face à leur rival historique de la conférence Est. Sans ambition sportive avant l’été, la franchise californienne a désormais les yeux tournés vers l’été, où elle espère recruter une deuxième star pour épauler LeBron James.
80e triple-double en carrière pour le King
Limité à 28 minutes de temps de jeu samedi, James en a tout de même profité pour réussir le 80e triple-double (trois catégories de statistiques à dix unités et plus) de sa carrière avec 30 points, 12 passes décisives et 10 rebonds. Mais les performances individuelles du triple champion NBA peinent à masquer la faiblesse collective et le manque d’envie des Lakers, qui n’ont remporté que 2 de leurs 10 derniers matches. «C’est difficile, mais je savais dans quoi je m’embarquais», a réagi James, qui a manqué 17 matches cette saison après une blessure aux adducteurs. «Je ne m’attendais pas à être absent cinq semaines à un moment crucial de la saison. Je ne m’attendais pas non plus à ce que l’autre cerveau de l’équipe, Rajon Rondo, soit absent cinq semaines et demi. On s’est tous les deux blessés au même moment et ça a affecté notre équipe», a-t-il poursuivi.
Pour la première fois depuis 2005, James ne devrait pas participer aux playoffs. Les Celtics, portés par Kyrie Irving (30 points), Marcus Smart (16 points) et Marcus Morris (16 points), ont contrôlé la rencontre, faisant la différence au retour des vestiaires. Après des succès à Golden State et Sacramento, Boston enchaîne une troisième victoire d’affilée lors de son «road trip» californien, qui s’achève lundi face aux Los Angeles Clippers. Les Celtics sont 5e de la conférence Est avec 41 victoires et 26 défaites, tandis que les Lakers restent 11e (30 v-36 d) mais accusent désormais sept victoires de retard sur la 8e place, la dernière qualificative pour les play-offs.
Portland recolle au podium, Sacramento garde espoir
Sacramento conserve en revanche un mince espoir de participer aux play-offs après son succès 102 à 94 contre New York grâce notamment aux 30 points de De’Aaron Fox. Avec 33 victoires et 32 défaites, les Kings sont 9e à l’Ouest, à trois matches et demi du 8e, San Antonio. Portland, qui a battu la lanterne rouge Phoenix 127 à 120, est à la lutte pour une place sur le podium de l’Ouest. Les Trail Blazers sont 5e (40v – 26d), mais comptent le même nombre de victoires que Houston, 3e, et Oklahoma City, 4e. Avec 40 points et 16 rebonds, Karl-Anthony Towns a été le principal artisan de la victoire en prolongation de Minnesota face à Washington 135 à 130. Le pivot des Timberwolves a toutefois dû quitter le parquet en fin de quatrième quart-temps après s’être blessé au genou.
Dans la conférence Est, Toronto, qui ne jouait pas samedi, a profité de la victoire de Milwaukee à Charlotte (131-114) pour assurer sa place en play-offs. Les Bucks, déjà qualifiés, ont eux décroché leur 50e victoire de la saison face aux Hornets et consolident leur place de leader à l’Est (50v-16d). Malmenés jusqu’à la pause, les joueurs de Mike Budenholzer ont accéléré après la reprise pour empocher un troisième succès en quatre affrontements avec Charlotte cette saison. Le phénomène grec Giannis Antetokounmpo a inscrit 26 points et pris 12 rebonds, et Brook Lopez a ajouté 25 unités. Brooklyn a fait un pas supplémentaire vers les play-offs en dominant Atlanta 114 à 112. Les Nets, qui n’ont plus participé à la phase éliminatoire de la NBA depuis 2015, sont 7e avec 35 victoires et 33 défaites.
Les résultats de samedi
Milwaukee – Charlotte 131 – 114
Portland – Phoenix 127 – 120
Minnesota – Washington 135 – 130 a.p.
Atlanta – Brooklyn 112 – 114
LA Lakers – Boston 107 – 120
New York – Sacramento 94 – 102
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Les activités commémoratives de la 25e année de la disparition du dramaturge Abdelkader Alloula, ciblé par les balles des terroristes un funeste 10 mars 1994, avant de succomber à ses blessures le 14 mars 1994, ont débuté samedi dernier au Théâtre régional d’Oran (TRO) avec la présentation d’une nouvelle reprise de la pièce «El-Adjwad» (les généreux) proposée par la compagnie artistique locale Istijmem.
Plusieurs jeunes comédiens, dont Rihab, la fille du regretté dramaturge, sont distribués dans cette production en partenariat entre le TRO et la Fondation Abdelkader-Alloula. La mise en scène est signée Jamil Benhamamouch, neveu d’Alloula, qui a choisi d’ouvrir sur une chanson au rythme du reggae, inaugurant ainsi l’œuvre qui explore la société avec humour en prenant prétexte des conditions professionnelles de ses personnages. Plusieurs anciens compagnons d’Alloula, présents à la représentation, se sont félicités de la reprise d’ «El-Adjwad » par la troupe Istijmem, à l’instar du comédien Abdelkader Belkaïd qui campa un rôle dans la première version, en 1985, et d’Azri Ghaouti qui fut metteur en scène-assistant du regretté dramaturge, rapporte l’APS.
«Arlequin valet des deux maîtres» le 16 mars à Oran et le 20 mars à Alger
Les activités de cette commémoration seront clôturées le 16 mars au TRO par la générale de la nouvelle version de la pièce «Arlequin valet des deux maîtres», mise en scène par Ziani Cherif Ayad d’après une adaptation du dramaturge Mohamed Bourahla, basée sur le texte d’Alloula, a indiqué le directeur du TRO. Il est à noter que la pièce sera présente du 20 au 22 mars sur les planches du Théâtre national d’Alger (TNA). Le montage de la pièce avait été entamé en novembre dernier au TNA au titre de la première phase des répétitions qui se sont poursuivies au début de ce mois de mars au TRO. Alloula avait traduit et mis en scène l’œuvre originale de l’Italien Carlo Goldoni (1707-1793), qui lui valut un franc succès en 1993.
Lors de la conférence de la présentation de cette coproduction à Alger, le directeur du TRO Mourad Senouci avait expliqué que les motivations de l’adaptation par Alloula, à l’époque de cette pièce, sont toujours d’actualité. La première raison est qu’en 1993, le monde entier célébrait le bicentenaire de Carlo Galdoni, Alloula avait alors estimé, au moment où l’Algérie était isolée du reste du monde, qu’«en tant qu’Algériens nous faisons partie de l’humanité et c’est de notre droit de participer à cette célébration comme tous les théâtres du monde». Deuxièmement, Alloula avait aussi écrit que, dans le contexte sanglant de l’époque, il était important que face à la haine, il fallait semer l’amour, la thématique centrale de la pièce, dans le cœur de la jeunesse, en estimant qu’«en 1993, on vit le sang et la discorde, en opposition, on propose l’amour».
Le troisième point mis en exergue par Alloula est le fait que la jeunesse n’avait pas de pièces divertissantes spécialement destinées pour elle et il est important d’offrir à ces jeunes des pièces de qualité qui leur parlent. C’est dans le même esprit, surtout du troisième point soulevé par Alloula, que le directeur du TRO avait ainsi expliqué que cette situation perdure aujourd’hui, car il y a très peu de créations théâtrales destinées à la jeunesse. Ainsi, il avait affirmé que «cette tranche d’âge qui vit, soit la préadolescence ou l’adolescence, est une tranche d’âge importante où se construit la personnalité des générations futures et qui n’a accès qu’à des divertissements où la réflexion est absente. Il est important que l’on puisse offrir des pièces de qualité qui leur sont spécifiquement destinées, où il s’agit de développer, partager et échanger des idées».
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La crise politique algérienne induite par la donne nouvelle, celle de la rue et le déferlement des Algériens exprimant des revendications politiques, suscite toujours des réactions d’attentisme, voire d’embarras parmi les partenaires traditionnels de l’Algérie.
Un expert de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) a qualifié la situation en Algérie de «phénomène démocratique ordinaire et pas inquiétant», à l’image de ce qui s’observe dans plusieurs pays européens dont l’Italie, a rapporté l’APS.
Pour cet expert «la situation n’est pas alarmante, d’autant que l’Algérie a des institutions et un régime démocratique permettant au peuple de choisir ses dirigeants via les urnes», ajoute cette source. Voilà pourquoi, estime-t-il, la conjoncture actuelle en Algérie ne peut être comparée à celle vécue par la Libye du temps de Kadhafi. Pour les experts de l’Otan l’Algérie reste un pays plutôt stable de par ses structures étatiques et ses institutions. En Algérie il y a des élections, «on peut ne pas être d’accord avec le processus, mais il y a une certaine démocratie en Algérie», considère-t-on. La situation de tension politique actuelle ? «Il y a une dialectique démocratique, d’ailleurs après les manifestations les gens nettoient les rues à Alger, en Europe ce n’est pas le cas». Pour l’Otan la stabilité de l’Algérie est très importante pour la région. «L’Algérie est capable de gérer les défis auxquels elle est confrontée», a soutenu l’expert.
La crise politique algérienne induite par la donne nouvelle, celle de la rue et le déferlement des Algériens exprimant des revendications politiques, suscite toujours des réactions d’attentisme, voire d’embarras parmi les partenaires traditionnels de l’Algérie. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a mis en garde hier contre les risques que posent, selon lui, les manifestations dans «des Etats de la région». «Actuellement, dans des Etats de notre région, les gens parlent de la situation économique et des conditions (de vie), et ainsi, ils gâchent leur pays, le conduisent à sa perte», a déclaré Sissi sans citer les noms des Etats en question. La Commission européenne avait appelé, de son côté au respect «de la liberté d’expression et de réunion» en Algérie. «Plusieurs candidats ont soumis leur candidature», avait constaté la porte-parole de l’UE, «il appartient maintenant au Conseil constitutionnel algérien de confirmer leur conformité par rapport à la Constitution et la loi électorale».
Inquiétude embarrassée
L’embarras de la France officielle vis-à-vis de ce qui se déroule en Algérie semble également apparent. La relation entre les deux pays étant telle que l’effervescence en Algérie semble suivie avec inquiétude. Il faut laisser le processus électoral se dérouler en Algérie, «pays souverain» dont la stabilité est «essentielle», avait déclaré, le 6 mars dernier, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Alors que les médias français consacrent désormais de larges plages à la situation en Algérie, sur le plan officiel, l’heure est à l’observation embarrassée. «Je constate aussi que les manifestations sont restées pacifiques et que les forces de sécurité ont apporté une réponse mesurée», avait considéré le ministre français. «Je souhaite vraiment que cet esprit de responsabilité puisse perdurer et que le peuple algérien trouve les voies de sortie de cette crise», avait ajouté Le Drian, pour qui «ce qui se passe en Algérie a des liens directs et un fort retentissement en France».
Le chef de la diplomatie française a aussi décrit l’Algérie comme un «pays clé en Afrique et en Méditerranée». «C’est pourquoi la stabilité, la sécurité et le développement de l’Algérie sont tout à fait essentiels et, c’est dans cet esprit, que la France appréhende cette échéance cruciale en Algérie», avait-t-il déclaré. Les Etats-Unis semblent, de leur côté, dans une posture d’observation. Washington avait réagi la semaine passée par la voie du porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino, aux manifestations. La position des Etats-Unis semble toutefois plus tranchée que celle de l’Union européenne ou encore la France. «Les Etats-Unis soutiennent le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement», avait déclaré le responsable américain. «Nous observons les manifestations en Algérie et nous allons continuer à le faire», avait-t-il fait savoir.
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11h12 : les avocats observent un sit-in devant la cour d’Alger à Hussein Dey (Alger), sous les acclamations des passants.
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Pas moins de 101 milliards USD ont été alloués, durant les dix dernières années à l’exploitation des ressources en hydrocarbures, a indiqué dimanche à Oran, le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni.
« Pour l’exploitation des ressources en hydrocarbures, l’Algérie, et à travers le groupe pétrolier national Sonatrach, a alloué, durant les dix dernières années pas moins de 101 milliards USD pour l’ensemble des activités de la chaine pour produire 2.031 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) d’hydrocarbures », a souligné M. Guitouni à l’ouverture de la 9ème édition de la conférence-salon internationale sur l’industrie pétrolière et gazière en Afrique du Nord (NAPEC 2109).
« L’activité exploration-production, dont nous comptons aller beaucoup loin, a consommé, à elle seule, 76% du montant global de ces investissements, soit 76,8 milliards USD », a-t-il ajouté, relevant que les investissements dans les hydrocarbures en Algérie, ont atteint pour l’année 2018, les 9,9 milliards USD.
Ainsi, et au titre de la stratégie de Sonatrach à l’horizon 2030, la compagnie ambitionne, selon le ministre, l’amélioration des taux de récupération des gisements en exploitation.
S’agissant de la chaine de l’aval pétrolier, le ministre a indiqué que « l’objectif principal est d’améliorer davantage les capacités de traitement de pétrole brut, qui sont passées, suite au programme de réhabilitation de l’outil national de raffinage, de 22 millions de tonnes en 2008 à 30 millions de tonnes actuellement ».
Parmi les attentes de la stratégie de Sonatrach 2030, le ministre prévoit la réalisation d’un apport supplémentaire de 68 milliards USD du chiffre d’affaires et l’augmentation à 50% des exportations du gaz en autres.
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Les travaux du 4e congrès de l’Association algérienne des routes ont été clôturés, dimanche à Alger, avec comme résultante, une cinquantaine de recommandations émanant des différents experts et opérateurs économiques du secteur des routes et infrastructures routières ayant participé à cette rencontre de deux jours.
Organisée par l’Association algérienne des routes, cette rencontre qui s’est tenue samedi et dimanche, a enregistré la participation d’environ 1.000 professionnels activant dans le domaine, a-t-on ainsi appris lors de la cérémonie de clôture.
Ayant comporté plusieurs panels et ateliers de discussion sur des thématiques axées notamment sur la sécurité, les infrastructures routières ainsi que sur les ouvrages d’art, des recommandations ont été relevées par l’assistance et qui vont alors être « listées et transmises aux départements ministériels chargés respectivement, de l’énergie, des mines, des transports et des travaux publics pour étude ».
Ainsi, pour ce qui est de la thématique de la sécurité routière, il a été mis en exergue par le commission en charge de ce volet au sein de cette rencontre, la nécessité d’introduire dans les cahiers des charges des travaux publics l’utilisation des bitumes modifiés notamment pour des terrassement situés dans des zones à topologie chahutées (fortes pentes, carrefours…).
De même, la nécessité de réaliser de « bonnes maturations dans les études » notamment géotechniques a été relevée par ces experts qui conseillent également de confier les études géotechniques de stabilité et de glissement de terrain à des laboratoires spécialisés.
Pour ce qui est de la commission chargée de se pencher sur le volet « route saharienne et sécurité routière », elle recommande de trouver la solution pour orchestrer, créer et faciliter les échanges commerciaux entre les pays membres du comité du projet de la route transsaharienne qui, précise-t-on sur place, » s’en trouve très avancé ».
En outre, cette même commission préconise de « favoriser les études d’exploitation des matériaux locaux en utilisant les différentes méthodes de traitement et d’amélioration et encourager aussi la réalisation des planches d’essais expérimentales pour vulgariser ces études ».
Concernant les recommandations de la commission chargée du volet « technique et environnement », elles ont porté notamment sur la nécessité de vulgariser l’utilisation des géotextiles dans la réalisation des routes et ouvrages d’art et en proposer un guide technique.
Ceci, outre la nécessité d’encourager la production locale des géotextiles et leurs intégration dans les marchés publics ainsi que la nécessité de donner de l’importance aux études environnementales dans le cadre des études des tracés routiers et « les confier à des bureaux spécialisés en la matière ».
Quant au volet « routes », la commission, qui en était en charge dans le cadre de cette rencontre, a recommandé la mise en œuvre d’un cahier des charges spécifique à la signalisation routière verticale et horizontale dans le cadre des avis d’appels d’offres.
Elle a aussi prescrit de former des techniciens en signalisation verticale et horizontale ainsi que de développer des moyens de transports collectifs et durables dans un cadre stratégique à long terme afin de réduire l’usage des véhicules personnels et désengorger les routes.
Pour la commission chargée d’étudier l’aspect « encouragement à l’export », elle prône de participer davantage aux manifestations économiques organisées dans les pays africains pour se faire connaitre (les opérateurs algériens du secteur) par les principaux bailleurs de fonds de ses pays en présentant de bonnes offres de service.
Elle préconise également de « constituer un fichier d’experts nationaux et internationaux qui pourraient être consultés dans le cadres des appels d’offres », et ce, entre autres recommandations énoncées à l’occasion de la clôture du Congrès.
Organisé sous le thème « la route, un patrimoine commun », le 4e Congrès de l’Association algérienne des routes a été ouvert par le ministre des Travaux publics et des Transports par intérim, M. Abdelwahid Temmar.
A l’ouverture de ces travaux, M. Temmar avait mis l’accent sur le facteur de la qualité dans la réalisation des routes dans le but de réduire le montant des enveloppes consacrées à leur entretien.
A noter que le réseau national routier, qui était long de 104.000 Km en 1999, s’étend aujourd’hui sur 128.000 km, soit 24.000 km de nouvelles routes réalisées, tandis que les autoroutes sont passées de 637 km à plus de 45.000 km actuellement.
S’agissant des ouvrages d’art, leur nombre est passé de 3.900 unités en 1999 à plus de 10.563 unités actuellement. De même pour les tunnels au nombre de 20 actuellement contre 7 en 1999.
Ces réalisations seront renforcées dans un proche avenir avec d’autres qui contribueront à la consolidation des infrastructures du pays, l’augmentation de la densité du réseau routier, l’amélioration de l’attractivité du territoire ainsi qu’un renforcement du réseau routier à la faveur de l’achèvement des programmes en cours.
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L’enquête se poursuivait lundi pour déterminer pourquoi le Boeing 737 flambant neuf d’Ethiopian Airlines s’est écrasé dimanche au sud d’Addis Abeba, faisant 157 morts, une tragédie marquée en Ethiopie par un jour de deuil national.
L’enquête a été ouverte dés l’après-midi du dimanche par des enquêteurs de l’Agence éthiopienne sur les lieux du crash pour récolter le maximum de débris et d’indices et trouver les boîtes noires de l’appareil, ce qui n’a pas encore été fait, selon une source au sein de la compagnie.
Le PDG d’Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, a confirmé que l’enquête serait menée conjointement par des enquêteurs éthiopiens et américains.
L’organisme américain chargé de la sécurité dans les transports (NTSB) a annoncé l’envoi d’une équipe d’inspecteurs chargés d’apporter leur aide dans l’enquête. Ces enquêteurs devraient être prochainement rejoints par une équipe technique de Boeing.
Ethiopian Airlines a annoncé lundi qu’elle avait immobilisé tous ses Boeing 737 MAX à la suite du crash. « Ethiopian Airlines a décidé d’immobiliser toute sa flotte de Boeing 737 MAX à dater d’hier 10 mars, jusqu’à nouvel ordre », a annoncé la compagnie dans un communiqué diffusé sur Twitter.
Le vol ET 302 avait décollé dimanche à 08H38 (05H38 GMT) d’Addis Abeba et il a disparu des radars six minutes plus tard.
L’appareil, un Boeing 737-800 MAX livré courant 2018 à la compagnie, était piloté par Yared Getachew (8.000 heures de vol à son actif) et avait fait l’objet d’une maintenance le 4 février.
Le Kenya était, lui, doublement endeuillé: avec 32 ressortissants à bord, c’est le pays le plus touché par la tragédie, et Nairobi est par ailleurs le hub régional des Nations unies, qui ont été durement affectées par la catastrophe.
Les victimes du crash étaient de 35 nationalités différentes, selon des chiffres provisoires de la compagnie. Celle-ci a notamment dénombré 32 Kényans, 18 Canadiens, 9 Ethiopiens, 8 Italiens, 8 Chinois, 8 Américains, 7 Français, 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Allemands et 4 Indiens. Un passager voyageait avec un passeport onusien.
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Les employés du complexe gazier de Oued Ezzine ont répondu à l’appel à la grève générale en ce 11 mars 2019. En effet, selon le site d’information Algérie-eco, les travailleurs sont en grève depuis ce matin.
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Le célèbre marché de gros de l’électronique de la banlieue d’Alger « El Hamiz » à son tour touché par la grève.
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Walid AÏT SAÏD
Les responsables de l’Alliance n’ont pas tari d’éloges sur l’Algérie et son peuple qu’ils qualifient de modèle dans la lutte antiterroriste et, désormais, dans le… pacifisme!
L’Otan compte sur l’Algérie et, pas seulement dans le domaine sécuritaire! Les 5 et 6 mars derniers, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord a aménagé une visite d’information pour une vingtaine de journalistes algériens. Dans ce cadre, les hauts responsables de l’Alliance n’ont cessé de répéter que l’Algérie était un partenaire des plus stratégiques. Aussi, ils n’ont pas tari d’éloges sur notre pays, notamment en ce qui concerne son expérience en matière de lutte antiterroriste. «Les accords signés avec des partenaires hors Otan permettent aux membres de l’Alliance de bénéficier de l’expérience de ses partenaires et vice versa», nous a confié un haut cadre de cette organisation.
Dans ce sens, il a mis en exergue le fait que les membres de l’Alliance ont pu bénéficier de l’expérience algérienne dans ce domaine-clé. «Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme est devenue une priorité de l’Otan, l’expérience de l’Algérie, qui a pu vaincre seule ce fléau, nous a été bénéfique», ont souligné d’autres fonctionnaires de l’Otan. Ces derniers ont également mis en exergue la vision, chère à l’Algérie, consistant à ne répondre au terrorisme que par les armes! Ainsi, l’Otan connue pour être un «va-t-en guerre», assure vouloir diversifier sa stratégie contre ce fléau avec le dialogue, mais également en apportant des réponses d’ordre social et économique. Chose que la diplomatie algérienne prône depuis des années et avec un grand succès, notamment dans la crise malienne.
D’ailleurs, les responsables de l’Alliance ont avoué que les autorités algériennes sont en train de «guider» la vision africaine de l’Otan. «L’Algérie nous demande de ne pas se focaliser que sur le Nord de l’Afrique si l’on veut soigner le continent du terrorisme», ont-ils indiqué en soulignant que c’est ce que l’organisation est en train de faire en prônant une conception plus africaine. Cela n’empêche pas de faire de l’Algérie «LE» partenaire stratégique. L’Otan qui est accusée d’être en grande partie responsable de la prolifération des armes en Afrique après son intervention en Libye, fait savoir qu’elle travaille en étroite collaboration avec l’Algérie sur la question.
Néanmoins, cette collaboration ne porte pas que sur l’aspect militaire puisque des projets scientifiques figurent aussi dans le cadre du programme The Science for Peace and Security (SPS). Ce programme de coopération au service de la paix et de la sécurité repose sur trois thèmes fondamentaux: la science, le partenariat et la sécurité. L’Algérie a déjà validé deux projets. Le plus important d’entre eux est le «Terahertz» développé en collaboration avec l’armée algérienne, et ce, depuis octobre 2017.
Il s’agit de créer un système de haute technologie, dans le domaine de la détection par imagerie, dédié à la surveillance et la sécurisation optimales des frontières. «Cette technologie permettra de détecter des objets dangereux ou des explosifs et il aidera à protéger des lieux vulnérables contre les menaces terroristes comme des aéroports, des gares, des infrastructures critiques et des bâtiments officiels», souligne l’Otan.
Le second projet validé par le SPS concerne les villes intelligentes.
Il a été proposé par des universitaires algériens. Il a été lancé depuis quelques mois. Toutefois, sept autres projets civils et militaires sont encore à l’étude. «Ils devraient être validés prochainement», révèlent les responsables de cette institution qui fait les yeux doux à l’Algérie, mais pas seulement!
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Par Walid AÏT SAÏD
Le fief de l’ex- député et ex-ministre dissident Sid Ahmed Ferroukhi voulait faire entendre sa voix au chef d’état-major de l’ANP. Débriefe d’une journée des plus mouvementées…
Habituellement calme, la petite commune de Rouiba était, hier, en ébullition! Tout a commencé dès les premières heures de la matinée avec une grève des enseignants et des élèves des lycées et du secondaire. Une grève presque générale en réponse à l’appel anonyme de désobéissance civile. Celui-ci circule, depuis quelques semaines, sur les réseaux sociaux, afin de s’opposer au cinquième mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. Comme beaucoup de leurs camarades, à travers le pays, ces jeunes adolescents décident de gagner la rue.
Néanmoins, le contexte «rouibéen» est différent des autres, du fait que cette journée coïncidait avec la visite du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire et vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d’armée. Ahmed Gaïd Salah qui était attendu à l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingéniorat (Enpei) qui se trouve à l’entrée de la ville. L’information circule comme une traînée de poudre chez ces jeunes qui décident d’aller à sa rencontre. Reprenant les «Bouteflika makache 3ouhda Khamissa (Bouteflika il n’y aura pas de cinquième mandat)». Ou encore, «Djeich Chaâb khawa-khawa» (Armée et peuple des frères), ces bambins décident d’aller à la rencontre du chef d’état-major de l’ANP. «Nrouhou anchoufou Ami Salah» (on va aller voir Tonton Salah, Ndlr), lancent naïvement certains d’entre eux.
D’autres, qui se sont vu pousser des ailes, lancent à leurs camarades qu’il faut lui bloquer la route! Les services de sécurité qui font face à des collégiens et des lycéens décident de les partager en petits groupes, tout en encadrant leur marche. Cela dans le but de les contenir dans le centre et les empêcher d’aller du côté de l’école milliaire où il pourrait y avoir du grabuge. Des images à la fois mignonnes et loufoques s’ensuivent avec des policiers qui courent derrière ces mineurs, comme des moniteurs de colonie de vacances. Pendant ce temps-là, la zone industrielle de Rouiba, l’une des plus grandes du pays, bouillonne…
Des travailleurs ont décidé de faire grève. A l’image de ceux du complexe de l’Entreprise nationale des véhicules industriels (Snvi) et de Mercedes qui montre le tempo. Après le piquet de grève à l’intérieur de leur entreprise, ils décident eux aussi de sortir pour aller à la rencontre de Gaïd Salah. «On veut qu’il comprenne que les Algériens ne veulent pas du cinquième mandat. On compte sur lui pour faire passer le message au pouvoir», lancent des travailleurs déterminés. Ils prennent alors la route de la «zone», comme elle est communément appelée, pour aller au centre-ville et ensuite à l’Enpei. Mais les CRS sont là pour les bloquer.
Des petits affrontements sont signalés. Des gaz lacrymogènes sont lancés pour disperser la foule. Les travailleurs sont repoussés, mais bloquent la route où dans une ambiance bon enfant, ils font part de leur refus pour le cinquième mandat. Il en est de même pour les lycéens, dont certains, sortent sur l’autoroute et bloquent la circulation. Les services d’ordre sont débordés, surtout que les habitants de la ville improvisent des défilés «anti-cinquième mandat». Klaxons, youyous et slogans hostiles au pouvoir se font entendre. La situation revient à la normale dès que le convoi de Gaïd Salah quitte la ville.
Néanmoins, la majorité des magasins reste fermée à l’instar de la grande braderie de la ville ou du marché couvert. Des pancartes pour demander le départ du pouvoir actuel, sont même collées sur les devantures de magasins restés fermés. «On espère que Gaïd Salah et l’armée ont reçu 5 sur 5 notre SOS», résume tout ce beau monde. Voilà donc le débriefe d’une journée spéciale au fief de l’ex- député et ex-ministre dissident Sid Ahmed Feroukhi…
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