Réunis à Cotonou dans le cadre du Colloque international sur les avancées scientifiques en santé sexuelle et reproductive (CIAS-SSR), des jeunes venus de 13 pays ont fait des recommandations pour une meilleure santé sexuelle et reproductive en Afrique. Les assises ouvertes mardi 28 octobre 2025, se sont achevées ce mercredi 29 octobre.
Cotonou, la capitale économique du Bénin a accueilli le Colloque international sur les avancées scientifiques en santé sexuelle et reproductive. Les échanges riches et inspirants ont mobilisé pendant deux jours, les professionnels de la santé, les chercheurs, les décideurs politiques et les partenaires techniques et financiers autour d'un objectif commun : Améliorer la santé sexuelle et reproductive en Afrique à travers des approches innovantes et fondées sur les preuves, contribuant ainsi à la réalisation des ODD 3 et 5. Les assises ont été également l'occasion pour les participants, de partager leurs connaissances et expériences, de renforcer les capacités, de mobiliser les ressources et les engagements pour la transformation durable de la SSR sur le continent.
La présidente du Conseil d'administration de l'Association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), Alexandrine CODJOVI ANTONIO a félicité les jeunes participants pour la qualité et la richesse des débats menés lors des différentes sessions. Au nom de l'ABPF, elle a exprimé sa gratitude au gouvernement du Bénin et aux structures co-organisatrices du colloque qui pour elle, ne doit en aucun cas être perçu comme la fin d'un événement, mais plutôt, « le point de départ décisif d'une nouvelle phase d'action ». « Si nous avons eu l'audace de faire des choix pendant ces journées, ils nous incombent désormais d'avoir la persévérance de les implémenter sur le terrain, même face à l'adversité et au contexte changeant de la coopération internationale. Continuons donc de mobiliser les financements avec conviction et de plaider inlassablement pour l'intégration pleine et entière des droits de la santé sexuelle et reproductive dans toutes les politiques et développements », a exhorté la présidente du Conseil d'administration de l'ABPF.
Avant de clôturer les travaux du colloque, le secrétaire général du ministère de la santé, Ali IMOROU BAH CHABI, a promis transmettre « fidèlement » les recommandations formulées au ministre de la santé. Dans son intervention, il a mis l'accent sur quelques recommandations. Il s'agit de :
– la recommandation sur la nécessité de renforcer la vulgarisation des lois élargissant les conditions d'accès à l'avortement sécurisé et celle portant disposition spéciale de répression des infractions commises à raison du sexe des personnes, et de la protection de la femme en République du Bénin ;
– le renforcement des capacités des ressources humaines ;
– le renforcement des équipements et une meilleure organisation des services de santé sexuelle et reproductive ; et
– la nécessité d'accélérer la mise en œuvre de l'assurance maladie obligatoire au Bénin et la santé communautaire.
Pour chacun de ces thèmes, le secrétaire général a recommandé aux comités scientifiques d'élaborer des notes de politique basées sur des données scientifiques, et sur ce qui marche ailleurs. « Collectivement, nous travaillerons à traduire les recommandations de ce colloque en actions concrètes et à garantir que chaque avancée scientifique bénéficie aux populations sans discrimination », a exhorté Ali IMOROU BAH CHABI.
« Droits et santé sexuelle et reproductive : accélérer les progrès vers l'atteinte des ODD 2030 en Afrique », c'est le thème principal du colloque auquel ont pris part, 361 jeunes venus de 13 pays à savoir le Bénin, Belgique, le Burkina Faso, le Cameroun, le Canada, la France, la Guinée, le Mali, le Niger, la RDC, le Rwanda, le Sénégal. Il a été conjointement par l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) et l'Agence belge de développement (Enabel), en partenariat avec plusieurs organisations nationales et internationales, ce colloque réunit chercheurs, experts en santé, jeunes leaders, partenaires techniques et financiers.
F. A. A.
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La deuxième édition du Forum National de la Femme sur la Santé et l'Environnement (FNFSE) s'est ouverte ce jeudi 30 octobre 2025 à l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA) d'Abomey-Calavi.
Sous le thème : « Leadership féminin pour une santé durable et un environnement sain à l'heure du digital », le Forum National de la Femme sur la Santé et l'Environnement (FNFSE) réunit, du 30 au 31 octobre 2025, femmes leaders, institutions publiques et autres acteurs. Organisé par le Consortium des ONG ADCEJ et JVE Bénin, le forum bénéficie de l'appui actif de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS). Plus qu'un simple partenaire, la SGDS participe pleinement aux activités prévues : panels, expositions, reboisement et marche de plaidoyer. Une manière concrète de traduire son engagement en faveur d'un environnement plus propre et d'une société plus responsable.
Mariam Logbo, coordonnatrice du FNFSE, a fait savoir, à l'ouverture, que « ce Forum n'est pas seulement un cadre d'échange, il est une plateforme d'engagement, un lieu d'inspiration et un appel à l'action collective ». Elle a souligné le rôle central des femmes dans la construction d'un avenir durable, particulièrement à l'heure du digital. Pour elle, la femme d'aujourd'hui est « leader, innovatrice, chercheuse et influenceuse du changement ».
''Femmes d'impact, voix du changement'', ''L'avenir a un visage : celui des femmes qui agissent'', sont entre autres les slogans repris en choeur par les participantes à l'ouverture du Forum.
Pour Maëlle Saih, représentante de l'ONG Jeune Volontaire pour l'Environnement (JVE Bénin) et chargée des partenariats du FNFSE, le forum « doit être un point de départ pour des actions concrètes, des synergies durables et un réseau vivant de femmes engagées ». Elle a insisté sur la nécessité d'une continuité entre les éditions afin de consolider les acquis et d'amplifier l'impact du mouvement féminin pour la santé et l'environnement.
Procédant à l'ouverture des travaux, Vital Gbaguidi, le président de l'Association pour le Développement Culturel et l'Epanouissement de la Jeunesse (ADCEJ) a rappelé que la femme reste « le lien vital entre la nature et la vie ». Il a plaidé pour une approche intégrée des politiques publiques afin d'impliquer les femmes à chaque étape des initiatives de santé et d'environnement. « En donnant à la femme la place qu'elle mérite, nous construisons un avenir plus juste et plus durable pour nos enfants », a-t-il affirmé.
Le panel inaugural a mis l'accent sur les atouts féminins et les outils numériques à mettre à contribution pour être des actrices du développement durable. Les femmes doivent innover, selon les conférenciers.
Le FNFSE 2025 se poursuit jusqu'au vendredi 31 octobre à l'IITA. Au programme : conférences thématiques, expositions, reboisement collectif et marche de plaidoyer.
M.M.