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Défense

(B2 Pro) L’OTAN cherche le cap nord

Bruxelles2 - Thu, 10/24/2019 - 08:30
(B2) La réunion entre les ministres de la Défense de l'OTAN s'ouvre dans une atmosphère plutôt inédite. Personne ne connait ni le point de départ ni le point d'arrivée. Ce qui, dans une machinerie aussi bien huilée, que l'Alliance atlantique est surprenant. On se croirait à l'Union européenne... Cette réunion était normalement prévue pour se […]

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Une formation pour 35 officiers d’état-major du G5 Sahel en Mauritanie

Bruxelles2 - Thu, 10/24/2019 - 00:42

(B2) Une formation de 36 officiers s’est achevée fin septembre au collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie)

Les instructeurs du cours : Barkhane, EUTM, EUCAP Sahel Niger, EUCAP Sahel Mali avec l’expert en défense régionale du RACC.

Ces 35 (ou 36 selon les sources) officiers d’état-major venus des cinq pays du G5 Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali Niger et Tchad) ont reçu une formation conjointe préalable au déploiement sur différents aspects : la planification et la conduite des opérations militaires, la gestion des crises dans le cadre de la force conjointe, la prise en compte des aspects des droits de l’homme et du droit international.

Le cours d’une durée de trois semaines a été animé par l’unité régionale de conseil et de coordination de l’UE pour le Sahel (RACC) avec le soutien de formateurs venus des trois missions de l’UE au Sahel civiles (EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger) comme militaires (EUTM Mali) et de l’opération française ‘Barkhane’. L’organisation conjointe d’un cours unifié pour les officiers d’état-major est « une première » assure-t-on côté européen. Elle marque « une étape importante ».

(NGV)

NB : L’Union européenne a mis près d’un mois pour sortir un communiqué… et encore en anglais. Cherchez l’erreur !

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L’armée européenne…

Bruxelles2 - Thu, 10/24/2019 - 00:31

(B2) « L’ Armée européenne : y penser toujours , n’en parler jamais ? » c’est le thème du Grand entretien des ‘Ateliers de la Citadelle’ cette année auxquels j’ai la joie de participer ce jeudi (24 octobre) à Lille.

Organisés par Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité, ils se déroulent ce jeudi 24 octobre dans la Citadelle de 8h30 à 13h. autour du général d’armée Benoit Puga, grand Chancelier de la Légion d’Honneur, de l’amiral (2s) Alain Coldefy ancien major général des armées, et de Louis Gautier, ancien secrétaire général de la défense nationale.

 

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L’OTAN est-elle toujours une organisation politique ?

Bruxelles2 - Wed, 10/23/2019 - 13:05

(B2) L’Alliance atlantique a connu des crises, graves, dans le passé. Ce qui se passe aujourd’hui avec l’offensive turque non concertée dans le nord-est de la Syrie est hors de proportion

Les ministres de la Défense tenteront de s’accorder sur la Turquie. Réunion (difficile) ce jeudi au siège de l’Alliance à Bruxelles (© NGV / B2)

Une rupture politique et militaire au sein de l’Alliance

Qu’un pays membre de l’OTAN (Turquie), avec le consentement d’un autre (USA) — tous deux membres principaux de l’Alliance — interviennent dans une zone sensible, désorganisant la stratégie patiemment construite par les Alliés dans la zone, est assez extraordinaire. Que cela se fasse sans aucun délai ni discussion préalable entre les Alliés, en particulier ceux présents sur le terrain au sein de la coalition contre Daech est encore plus étonnant. Rajoutez à cela des Américains, dont la ligne politique est difficile à cerner et erratique (1). Et vous avez un cocktail inédit qui suscite bien des interrogations sur la fiabilité de l’Alliance.

Rendre les armes à la Russie : quel paradoxe

Le premier résultat de cette intervention est d’ores-et-déjà visible. Le seul interlocuteur international valable dans la zone, au niveau politique comme militaire, devient Moscou. Les USA ont ainsi réussi à placer la Russie, l’ennemi héréditaire, la raison d’être de l’OTAN, dans une position incontournable tant au plan politique que militaire, sur un de ses principaux champs d’action : le Moyen-Orient et le Golfe. Vladimir Poutine peut se réjouir. Il n’a plus besoin de manœuvrer. En désertant le champ de bataille, les Alliés lui offrent la victoire sans combattre. Magnifique. Un retrait tactique = une défaite stratégique.

Un sabordage politique

Le second effet de l’intervention est plus imperceptible. La colère gronde dans les cercles feutrés de l’organisation euro-atlantique. Cette action constitue, en effet, une brèche au concept même de l’Alliance qui s’affirme comme une entité politique, solide, organisée, indestructible. Sa crédibilité est en jeu, au niveau européen comme mondial. Les questions qui se posent sont fondamentales. A quoi sert de montrer ses muscles à la Russie si on facilite son action aux portes de l’Europe ? Qui pourra faire confiance demain à des alliés qui tournent casaque du jour au lendemain ? Les Alliés eux-mêmes seront-ils prêts à suivre les yeux fermés les Américains demain dans une coalition ? (2). L’OTAN ne va-t-elle pas être contrainte de se replier sur sa zone historique : l’Europe ? L’organisation n’est-elle pas condamnée en fait à errer sans but politique, comme un coq à qui on aurait coupé la tête ?

Une réflexion interne nécessaire

Dire que « l’OTAN est morte » comme le proclame l’ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attalli, c’est aller vite en besogne. La force d’attraction et d’inertie de l’organisation euro-atlantique demeure car elle n’a pas d’équivalent ni de remplaçant. Mais ce qui est sûr c’est qu’en quelques jours, les États-Unis et la Turquie ont effacé les gains occidentaux depuis la chute du mur en 1989, mettant en évidence les faiblesses et la friabilité de l’Alliance. Les Européens vont devoir, très vite, réfléchir à ce qu’ils veulent faire. Sont-ils prêts à investir l’OTAN pour en faire ‘leur’ organisation ? Sont-ils prêts à se doter, en parallèle, eux-mêmes de certains instruments de puissance, au moins au plan politique ? Ce n’est pas gagné…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Une singulière différence avec la crise de 2003

L’OTAN n’en est pas à sa première crise importante. Elle avait vécu une crise similaire à l’été 1974 avec le coup d’état grec à Chypre, suivie de l’intervention militaire turque (3). Mais cela semble si loin : presqu’un demi-siècle. La crise de 2003 est plus récente, quand les USA et une partie des alliés sont partis en Irak détruire le régime de Saddam Hussein et qu’une autre partie emmenés par les franco-allemands ont refusé. Un véritable schisme. Entre Alliés, les mots étaient durs. La bataille était rude, mais sur le plan politique et diplomatique. Il n’y avait pas un pays de l’Alliance qui combattait l’autre indirectement sur le terrain. Français et Allemand avaient simplement refusé de participer à une action militaire qu’ils jugeaient contraire au droit international et à leurs intérêts. Ils ne s’étaient pas alors rangés militairement du côté de Saddam…

  1. Le gouvernement américain est passé en quelques jours d’une autorisation donnée à la Turquie d’intervenir en Syrie, à la menace de représailles féroces si elle continuait son offensive, accompagnée d’une demande aux Alliés de sanctions importantes, puis à une médiation de cessez-le-feu (temporaire) et une demande faite aux Alliés d’assister la Turquie.
  2. L’échec américain à constituer une coalition maritime contre l’Iran dans le détroit d’Ormuz est un signe avant-coureur de cet état des lieux. Lire : L’opération américaine dans le détroit d’Ormuz : comme un goût d’échec diplomatique
  3. Crise qui entraîne (entre autres) la mise en place d’un embargo militaire contre la Turquie par les États-Unis et le retrait de la Grèce de l’Alliance.

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(B2 Pro) Carnet (23.10.2019). Confidentiels (COPS. Combattants étrangers. Double usage). PESC (Rapport annuel PSDC. Sanctions. Palestine). Offensive turque en Syrie (Embargo et OTAN. Zone de sécurité AKK. Droit international Maas, Langström. Russie...

Bruxelles2 - Wed, 10/23/2019 - 12:35
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(B2 Pro) MFF 2021-2027 : une première discussion entre Chefs pour voir

Bruxelles2 - Wed, 10/23/2019 - 11:00
(B2) Pas d'annonce chiffrée à l'issue de la première discussion politique entre les leaders européens réunis en sommet sur le budget à long terme de l'Union. Mais ce n'était pas l'objectif. En revanche, chacun sait maintenant qui veut quoi Pendant deux heures, en fin de matinée, vendredi (18 octobre), dans le bâtiment Europa, siège du […]

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(B2 Pro) Beaucoup de pays européens se tournent maintenant vers Haftar (Entretien avec Abdulhadi Iahweej)

Bruxelles2 - Wed, 10/23/2019 - 09:39
(B2 - exclusif) Depuis quatre ans, la Libye a deux gouvernements. L'un siège à Tripoli, sous la direction de Fayez al-Sarraj, et est reconnu par la communauté internationale. L'autre, illégitime aux yeux de l’UE et de l'ONU, est mené par le maréchal Haftar, et s'appuie sur le parlement de Tobrouk. Abdulhadi Ibrahim Iahweej est le […]

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(B2 Pro) Offensive turque en Syrie : la clause de solidarité de l’OTAN (article 5) peut-elle jouer ?

Bruxelles2 - Wed, 10/23/2019 - 07:20
(B2) La question se pose déjà dans les couloirs de l'Alliance atlantique à Bruxelles. Quelle pourrait être la réaction de l'OTAN si la Turquie demande à faire jouer la clause de solidarité de l'Alliance ? Une question qui n'est pas pure théorie Que dit la clause de solidarité ? Mieux vaut lire attentivement le texte […]

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La faute lourde des Occidentaux et de l’OTAN en Syrie (Emmanuel Macron)

Bruxelles2 - Tue, 10/22/2019 - 17:05

(B2) Le président français Emmanuel Macron ne mâche pas ses mots sur l’intervention turque en Syrie comme sur le fonctionnement de l’Alliance atlantique

E. Macron, lors de sa conférence de presse au sommet européen, le 18 octobre (crédit : Conseil Européen)

Il l’a exprimé de façon assez vive à Bruxelles lors de la conférence de presse clôturant le sommet européen vendredi (18 octobre) dans l’après-midi. « Je considère ce qui s’est passé depuis plusieurs jours est une faute lourde, de l’Occident et de l’OTAN dans la région » a souligné le président français interrogé par un journaliste. « J’ai découvert par tweet que les États-Unis décidaient de retirer leurs troupes et de libérer la zone, comme tout le monde. »

La crédibilité de l’OTAN compromise

Le futur à long terme de l’OTAN est en jeu, car l’offensive « affaiblit durablement notre crédibilité pour trouver des partenaires sur le terrain, qui se battront à notre côté, en pensant qu’ils sont protégés durablement » et surtout, « cela interroge aussi le fonctionnement de l’OTAN ». Le manque de communication entre Alliés est un problème. « Il est important que nous puissions nous réunir et nous coordonner, au moins entre les trois Européens (1) et la Turquie. »

La victoire de la loi du plus fort

« Aujourd’hui, dans la région, ceux qui sortent gagnants par la loi du plus fort […], ce sont la Russie, la Turquie et l’Iran. Je ne suis pas sûr que cela ait été exactement l’élément stratégique qui était le plus pertinent, ni pour l’Europe, ni pour les USA. »

Tous les combattants en Syrie ne sont pas du PKK

Il y avait sans doute de bonnes raisons à la Turquie« Je respecte tout à fait la lutte contre le PKK et les terroristes. Je l’ai toujours dit au Président Erdogan. […] Mais beaucoup des forces démocratiques syriennes, et des combattants de la liberté, [comme] des combattants anti-Daech sur le terrain n’étaient pas du PKK. »

Ramener la Turquie à des positions raisonnables

Pour Emmanuel Macron, il faut « essayer non seulement de comprendre, mais de voir où la Turquie veut aller et comment la ramener à des positions plus raisonnables, qui permettent d’articuler sa sécurité intérieure et ses objectifs de sécurité intérieure avec aussi le respect de notre agenda et la juste solidarité qui est au sein de l’OTAN. »

L’autonomie stratégique européenne plus que jamais nécessaire

Le président français en tire une leçon pour l’Europe. « Nous ne pouvons plus être les partenaires minoritaires d’autres, mêmes si ce sont nos alliés, c’est tout ». Pour continuer à exister, l’Europe a besoin « d’une véritable autonomie, d’une Europe de la Défense véritable, c’est ça redevenir une puissance stratégique ».

(NGV – CG)

(1) Le président pense certainement à la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Lire aussi :

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Dissuasion : Macron devant l’obstacle de son prochain discours

Blog Secret Défense - Tue, 10/22/2019 - 12:05
Le budget des Armées prévoit 25 milliards d’euros entre 2019 et 2023 pour le renouvellement de la dissuasion nucléaire française.
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(B2 Pro) Élargissement : Un rendez-vous manqué de l’Europe avec elle-même (Entretien avec Andrej Plenković)

Bruxelles2 - Tue, 10/22/2019 - 08:55
(B2) Pour la Croatie qui va prendre les rênes de l'Union européenne au 1er semestre 2020, le refus des 28 à dire 'Oui' à l'ouverture des négociations avec deux pays voisins des Balkans est un coup dur. Mais son Premier ministre, dans un entretien à B2, ne perd pas espoir. Il compte sur le sommet […]

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Pourquoi devenir militaire ?

Aumilitaire.com - Mon, 10/21/2019 - 20:11
Une affiche, un spot TV, un annonce sur les réseaux sociaux, l’armée recrute et le fait savoir ! Mais pourquoi devenir militaire ? Pour devenir un homme ? Pour les grands espaces ? Focus sur cet avenir militaire possible ! Les armées recrutent : une opportunité ! Chaque année les armées recrutent plus de 26.000 […]
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(B2 Pro) Les combattants étrangers en Syrie : combien sont-ils ? D’où viennent-ils ?

Bruxelles2 - Mon, 10/21/2019 - 17:00
[caption id="attachment_95152" align="alignnone" width="960"] (crédit : Gouvernement français)[/caption] (B2) La récente offensive de la Turquie en Syrie a remis la question des combattants 'étrangers' en haut de l'actualité. Combien sont-ils exactement ? La question est encore plus cruciale aujourd'hui qu'hier... 1200 Européens détenus Il y aurait donc au moins 1200 Européens — dont une majorité d'enfants — actuellement détenus en Syrie et en […]

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(B2 Pro) Migrations. L’autosatisfaction n’est pas de mise, alerte la Commission européenne

Bruxelles2 - Mon, 10/21/2019 - 14:30
(B2) En rendant son dernier rapport d’avancement sur la mise en œuvre de l’agenda européen en matière de migration, le 16 octobre, la Commission européenne a dressé un bilan, positif, de l'action entreprise depuis « quatre ans », mais aussi lancé une dernière alerte : « L’autosatisfaction n’est dès lors pas de mise [...] La […]

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(B2 Pro) Vice procédural sur un contrat d’aide alimentaire au Zimbabwe. Le non-versement de la subvention justifié (Tribunal)

Bruxelles2 - Mon, 10/21/2019 - 08:40
(B2) Le Tribunal de l'UE a rejeté le 10 octobre, le recours de l'ONG allemande Help – Hilfe zur Selbsthilfe, défendue par le cabinet Hengeler (Vera Jungkind et Frederic Geber) visant à obtenir le versement d'une subvention de l'Office européen d'aide humanitaire (ECHO) au Zimbabwe. L'élimination de règle du prix bas pour des raisons d'efficacité L'ONG […]

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Les forces spéciales françaises, britanniques et US évacuées de Kobane

Bruxelles2 - Sun, 10/20/2019 - 23:41

(B2) Les forces spéciales américaines, britanniques et françaises ont été « forcées d’abandonner une base avancée d’opérations (FOB) [dans le nord-est de la Syrie] et de filer vers un aérodrome au sud de Kobane, quelques heures à peine après que les forces russes aient saccagé une base de sous-traitants américaine abandonnée à proximité » indique le Daily express.

Par ailleurs, une cinquantaine de Britanniques, dont des forces spéciales des SAS, ont « été piégés dans une cimenterie de Kobane » de Lafarge reconquise par les Kurdes et utilisée pour organiser des opérations conjointes contre les combattants de l’État islamique (Daech). Les projets d’évacuation des soldats avec des avions C-130 Hercules ont « dû être suspendues après des affrontements entre les forces kurdes et les milices pro-turques » indique le quotidien britannique populaire.

(NGV)

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Les Algériens de France

EGEABLOG - Sun, 10/20/2019 - 13:02

J'ai publié, dans la revue italienne Limes, un article qu'ils m'avaient demandé pour leur numéro de juin consacré à l'Algérie. Je ne vais pas poster ici la version italienne (voir I mille volti degli Aglierini di Francia) mais le texte français d'origine, plus accessible au lecteur français.

Semaine après semaine, le renouvellement des manifestations à travers l’Algérie a relancé l’intérêt pour ce pays maghrébin. Cependant cet intérêt n’a pas donné lieu à une mobilisation médiatique en France, comme si les Français regardaient d’un air distant ce pays, ancienne colonie qui au fond ne compterait plus, tant elle s’est enfermée dans un nationalisme ombrageux. Dans le même temps, des signes ont montré que les « Algériens de France » s’étaient quant à eux mobilisés, que ce soit par des manifestations répliquant place de la République celles d’outre-Méditerranée, ou par les voyages de ceux retournant régulièrement à Alger pour descendre dans la rue. Autant de réactions qui varient de la négligence à l’implication la plus passionnée et qui illustrent des relations ambiguës, complexes et entrecroisées entre les deux pays et leurs deux peuples. Au point que l’expression « Algériens de France », pourtant utilisée abondamment, recouvre une réalité malaisée à définir, tant on ne sait pas ce que sont ces « Algériens de France », ni si l’expression désigne la même chose à travers l’histoire, ni même si elle a pareil sens en France ou en Algérie. Or, la question est extrêmement sensible tant elle croise des lignes de passion politique qui ont traversé et traversent encore notre pays, qu’il s’agisse de la guerre d’indépendance algérienne, de l’immigration ou de la place de l’islam et de ses variantes radicales. C’est pourquoi ce texte doit l’apprécier sous un triple regard : démographique, politique et géopolitique.

Des immigrations algériennes

Les Algériens de France sont d’abord le résultat de vagues successives d’immigration (1).

Elles existent très tôt, alors même que les trois départements algériens sont sous administration directe de la métropole. On distingue ici plusieurs vagues de cette immigration des populations autochtones et musulmanes (2) (à distinguer donc des colons), vers la métropole. La première vague, de 1905 à 1913, envoie une dizaine de milliers de personnes dans des emplois de main d’œuvre industrielle. Lors de la Première Guerre mondiale, 80.000 travailleurs algériens et 170.000 soldats viennent en métropole. Après la guerre, la France rapatrie 250.000 d’entre eux vers les colonies. Mais l’immigration reprend dès 1920 jusqu’à 1939, puis à nouveau à l’issue de la Seconde Guerre, jusque 1954, notamment pour accompagner la reconstruction et les Trente glorieuses.

Le flux s’interrompt à l’occasion de la Guerre d’Algérie (1954-1962). La fin de celle-ci (accord d’Evian) organise le « rapatriement » qui n’est pas à proprement parler une immigration mais constitue incontestablement un mouvement migratoire d’ampleur. En effet, les populations en question sont pour la plupart de nationalité française (depuis la loi de 1870 pour les juifs, celle de 1889 pour les Européens et celle de 1947 pour les musulmans). Toutefois, il faut bien distinguer les Pieds-Noirs et les Harkis (3) : l’administration française demande en effet à ces derniers une reconnaissance de nationalité. Entre 1962 et 1965, environ un million de Français d’Algérie arrivent en France (dont 100.000 juifs et 45.000 harkis).

Simultanément à ces rapatriés, une immigration algérienne proprement dite se développa dès 1962, elle aussi en plusieurs vagues. Entre 1962 et 1982, la population algérienne vivant en France passe de 350.000 à 800.000 personnes, principalement des travailleurs venus fournir de la main-d’œuvre à la croissance industrielle des Trente Glorieuses. A partir de 1980, les allers et retours ne sont plus possibles et les Algériens travaillant en France veulent y rester : ils font donc venir leur famille. Les entrées sont désormais principalement le fait du regroupement familial même si d’autres phénomènes ont lieu : soit la fuite de la guerre civile au cours de la décennie noire des années 1990, soit des commerçants illicites entre les deux rives (trabendo) soit même des immigrés clandestins (harragas).

Combien sont-ils ?

Il est difficile de connaître avec précision le nombre de ces Algériens de France.

En 2012, selon une estimation de l’INSEE, les immigrés algériens et leurs enfants (au moins un parent né en Algérie) étaient 1.713.000. Selon d’autres spécialistes, le nombre de résidents d’origine algérienne peut être estimé à 4 millions dont deux millions de binationaux. Enfin, Michèle Tribalat, dans une étude de 2015 (4), estime à 2,5 millions les personnes d’origine algérienne sur trois générations : 737.000 immigrés, 1,17 millions de descendants de 1ère génération, 565.000 descendants de deuxième génération. Sur trois générations, ces personnes représentent donc 4,6 % de la population française. Cette étude inclut donc les harkis et leurs descendants mais exclut les descendants des rapatriés.

Les chiffres les plus récents de l’INSEE datent de 2015 (5) : Il y aurait ainsi en France 6,2 Millions d’immigrés (nés à l’étranger) dont 3,8 millions de nationalité étrangère et 2,4 millions de binationaux. 12,8 % seraient nés en Algérie soit 793.000 (486.000 de nationalité algérienne, 307.000 binationaux).

Les descendants de harkis seraient aujourd’hui entre 500.000 et 800.000. Les descendants de pieds-noirs seraient quant à eux au nombre de 3,2 millions en 2012.

Si l’on conjugue toutes ces études, en additionnant les Français d’origine algérienne et ceux ayant des origines pied-noir, on obtient le chiffre de 5,7 millions de personnes ayant des racines directes en Algérie.

Mais ces chiffres ne doivent pas cacher que ces différentes origines et statuts, mais aussi les différences entre les références chronologiques (vagues d’immigration, générations de 1er, 2ème ou 3ème rang), rendent impossible l’unité des réactions de ces différentes populations. Aussi l’expression « Algériens de France » est-elle trompeuse en ce qu’elle suggère une homogénéité et donc la similitude des comportements.

Liaisons historiques

En effet, les Algériens en France ont très tôt eu un rôle dans l’accession à l’indépendance. En 1926, de jeunes immigrés algériens créent, du côté de Nanterre, l’Etoile nord-africaine, premier mouvement indépendantiste algérien. Messali Hadj, son leader, le transforme en Parti du peuple algérien en 1937 puis en Mouvement National Algérien à partir de 1954. Après la Seconde Guerre mondiale, les revendications nationalistes montent en puissance pour aboutir au déclenchement de la guerre d’Algérie (on parle en Algérie de « Révolution algérienne ») en novembre 1954.

Le Front de libération nationale (FLN) crée des régions militaires (des wilayas) pour conduite son combat. A ce titre, la Wilaya 7 est la branche française du FLN, sous le nom de Fédération de France du FLN, qui va sensibiliser la communauté algérienne en France et en Europe. Les premières années, il s’agit de prendre l’avantage sur l’autre mouvement nationaliste, le MNA (Messali Hadj) ce qui entraîne des règlements de compte meurtriers (on parle de 4.000 morts) afin notamment de collecter « l’impôt révolutionnaire ». En 1961, elle organise des manifestations durement réprimées (plusieurs dizaines de morts). Simultanément, des Français, en général des intellectuels de gauche, soutiennent le mouvement indépendantiste (cf. le réseau Jeanson ou encore ce qu’on a appelé les « porteurs de valise »).

Les Algériens en France ou les Français soutenant les Algériens ont donc joué un rôle important au cours de la guerre d’Algérie. Le souvenir en a laissé des traces dans l’histoire politique mais il s’est estompé, notamment en France, au point qu’il n’agit plus aujourd’hui comme une référence dans le débat public. Quasiment deux générations ont passé et les passions d’hier se sont globalement apaisées. D’autres ont pris le relais.

Nouveaux malaises

En juillet 1998, la France gagnait la coupe du monde de football. Certains, prenant appui sur la figure de Zinedine Zidane, parlait de France black-blanc-beur, y voyant le triomphe d’une France multiculturelle et intégrée. En 2001, le premier match de football entre la France et l’Algérie, joué au stade de France, au même endroit que la finale trois ans plus tôt, renversait cette hypothèse : Lors de la diffusion des hymnes nationaux, de nombreux sifflets se firent entendre au cours de la Marseillaise et le match fut arrêté à la 76ème minute, alors que le terrain était envahi par des milliers de supporters. Les « jeunes de banlieues » avaient ainsi démontré leur piètre attachement à leur pays de nationalité, la France. Étaient-ce des Algériens de France ? ou plutôt des Français de France aux racines algériennes ? En tout cas, cela révélait le trouble identitaire de nombreux segments de la population française.

Ces matchs montraient le malaise d’une partie de la population immigrée et notamment celle d’origine algérienne. Quelques années plus tard, la série des attentats terroristes à Paris renforçait cette impression : en effet, la plupart d’entre eux furent commis par des citoyens français, même si leur origine immigrée (et pour le coup, pas spécialement algérienne) leur donnait souvent un point commun. Le malaise quittait le terrain de l’immigration pour aller vers celui de l’islam et notamment de ses versions extrémistes.

Incidemment, cela posait la question de l’organisation de l’islam de France. Ainsi, la Grande mosquée de Paris est juridiquement indépendante mais reste traditionnellement liée, culturellement et culturellement, à l’Algérie. Cependant, la Grande mosquée de Paris perd de l’influence dans la représentation de musulmans de France (alors qu’elle avait une primauté traditionnelle), notamment au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM). Alors que l’islam algérien avait traditionnellement eu le plus d’influence en France, voici qu’il est désormais minoritaire.

Algérien de France ou Algérien en France ?

Ces différents points montrent un trouble. Pourtant, ce trouble ne semble pas propre aux seuls Algériens de France puisque ces questions d’identité traversent le pays (et même l’ensemble des pays d’Europe). En 2007, juste arrivé au pouvoir, Nicolas Sarkozy décide de créer un ministère de l’identité nationale (intitulé exact : ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire). Cela illustre la difficulté de ce nouveau thème politique de l’identité.

Il ne s’agit pas ici d’écrire une nième dissertation sur le sujet : tout a été dit de ces identités multiples, défiées par les conditions contemporaines de la mondialisation qui intensifie les échanges et les mélanges, qu’il s’agisse des cultures, des idées ou des personnes. Cette intensification est géographique mais elle constitue également une accélération, qui laisse moins de temps à la sédimentation, à l’accoutumance et à l’apaisement. Enfin, un certain relativisme occidental accélère cette dissolution des identités, qu’elles soient nationales, régionales ou individuelles. Le refus de la norme sociale rend plus difficile l’intégration.

S’agissant des immigrés et spécialement des Algériens, on peut également pointer les attitudes différentes entre ceux de première génération, qui ont encore les références de leur pays d’origine, et ceux de deuxième et de troisième génération, pour qui ces références sont plus éloignées et donc fantasmées ou reconstruites.

Nombreux sont les témoignages de ces beurs algériens « retournant » au bled (même à l’occasion de leur premier voyage), qui rêvent beaucoup de ce voyage et sont finalement très déçus de ce qu’ils vivent : il y a un choc culturel intense entre la représentation et la réalité, sans même parler de l’accueil qui leur est réservé et qui n’est pas toujours bon.

Les voici donc obligés de construire une identité composite, à la fois algérienne et française, ou plus exactement Français d’origine algérienne (FOA), même si l’insertion dans la société française est difficile. Très souvent en effet, un FOA fait partie de la France périphérique, celle qui a du mal à joindre les deux bouts et qui s’est révélée aux yeux de tous lors de la manifestation des Gilets Jaunes. Et pourtant, les choses ne sont pas aussi simples : ainsi, on vit peu de beurs au sein de ces Gilets Jaunes, de même qu’on en vit peu lors des grandes manifestations à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo : signe d’une division qui demeure profonde et qui touche la France de l’immigration en général, et plus particulièrement celle d’origine maghrébine, et donc algérienne.

Retournements d’identité

Le cas des binationaux est symptomatique de ces difficultés. Ainsi, un grand débat public eut lieu en 2016 à propos de la déchéance de nationalité des terroristes. Rapidement, le sujet dériva vers la question des binationaux (pas seulement des Algériens). Or, il faut constater leur « double absence » (selon le mot du sociologue algérien Abdelmalek Sayad), ici et là-bas, particulièrement dans le cas des Algériens. Regardés avec suspicion par un certain nombre d’hommes politiques français, ils le sont également par les hommes d’Etat algériens qui dénoncent régulièrement le Hizb frança (le parti de la France), nouvelle cinquième colonne qui agirait cette fois non au profit de l’Algérie mais contre elle. « De ce point de vue, les récents débats contradictoires autour des articles 51 et 73 du nouveau projet de Constitution en Algérie sont bien la preuve que les binationaux ne constituent pas uniquement des victimes expiables dans l’ancien État colonial (la France) mais aussi des boucs-émissaires de l’État anciennement colonisé (l’Algérie). En effet, le pouvoir algérien a présenté récemment un nouveau projet de constitution afin de « démocratiser » et de « moderniser » les institutions politiques du pays. Or, parmi les réformes envisagées, l’une vise précisément à exclure les binationaux de certains mandats électifs et des postes à haute responsabilité engageant la souveraineté de l’État. L’argument principal avancé par les auteurs de la réforme est que la binationalité serait susceptible d’introduire un conflit d’allégeance entre l’État d’origine et l’État d’accueil » (6). Les binationaux sont donc soupçonnés d’être considérés comme peu fiables et pas assez loyaux.

Ils sont ainsi un peu des deux pays mais finalement, ils ne seraient d’aucun des deux ? Qu’y peuvent-ils, d’ailleurs, si le droit leur donne deux nationalités, sans qu’on leur ait demandé leur avis et même si beaucoup y trouvent un avantage ? En fait, « leur statut juridique et symbolique fait problème, en ce qu’il témoigne de la péremption des conceptions traditionnelles de l’État-nation territorial qui se combine paradoxalement à un retour en force des nationalismes fondateurs, ce que l’on pourrait appeler également les nationalismes primordiaux ». Les binationaux sont un problème géopolitique très contemporain.

Dans le même temps, on évoque parfois « les centaines de milliers d’Algériens vivant en Algérie mais ayant secrètement la nationalité française (7) ». Il y aurait ainsi des Algériens Français en Algérie même… Sont-ils Algériens de France ou autre chose ?

D’un autre point de vue, les pieds-noirs sont également des Algériens de France : Mais l’expression pied-noir étant jugée péjorative par certains d’entre eux, ils lui préfèrent l’expression de « Français d’Algérie ». Mais ces Français d’Algérie ne sont-ils pas également des Algériens de France, même si leur rapport avec l’Algérie indépendante est très différent de celui des FOA ?

Une normalisation en cours ?

Ainsi, ces parcours très variés montrent que l’expression « Algériens de France » est bien délicate à manier.

Et pourtant, l’observateur peut déceler une certaine normalisation. Le déroulé du hirak (Mouvement) algérien l’illustre. Ainsi, de nombreux binationaux se sont-ils rendus régulièrement à Alger pour participer aux manifestations, occasion pour eux de participer à la vie politique de leur pays, mais dans le sens d’un rapprochement de nature politique. En effet, l’attente d’une forme de démocratisation du régime semble réunir les deux rives.

Ainsi que nous l’avons montré (8), les Algériens (comme tous les Maghrébins) sont imprégnés de culture française et ils observent la vie politique, médiatique et sportive française quotidiennement, grâce aux télévisions par satellite et Internet. D’une certaine façon, ils vivent en France par procuration. Quant aux Algériens de France, ils représentent d’une certaine façon ceux qui prouvent qu’on peut y arriver, à l’instar des nombreux Français d’origine algérienne qui ont réussi (pour les personnalités récentes (9) : les footballeurs Zidane, K. Benzema, N. Fékir, les chanteurs K. Farah, Sheryfa Luna, les politiciens F. Amara, A. Begag, N. Berra, R. Dati, F. Lamzaoui, L. Aïchi, K. Delli, les acteurs M. Achour, A. Belaïdi, F. Khelfa, Smaïn, Ramzy, L. Bekhti, Dany Boon, Kad Merad, …). C’est d’ailleurs ce qui incite probablement les binationaux à se préoccuper de l’évolution politique de l’autre côté de la Méditerranée, car elle représente une évolution qui permet de réduire les distances entre les deux sociétés.

Vers la cicatrisation …

La France se désintéresse de l’Algérie, écrivions-nous. Peut-être les évolutions en cours annoncent-elles un renouveau, activé par ces Algériens de France qui ont besoin, plus que d’autres, de réconcilier non seulement leurs racines mais surtout deux histoires si proches. Car au fond, beaucoup d’Algériens demeurent attachés à la France, tout comme il y a une part très importante de Français qui conservent des liens avec l’Algérie. Ces Algériens de France constitueront alors une richesse géopolitique permettant un rapprochement entre les deux pays que tout rapproche et que l’histoire a un temps éloigné.

Venant d’un « nulle-part identitaire », ils permettront une alchimie créatrice au profit des deux rives.

(1) Les éléments de cette partie sont tirés notamment de Wikipédia, de l’INSEE et de E. Blanchard, Histoire de l’immigration algérienne en France, La Découverte, 2018, 128 pages. (2) Jusqu’en 1947, les autorités parlent des « musulmans » qui sont des sujets français. On parle à la suite du statut de l’Algérie (adopté en 1947) de Français musulmans d’Algérie. Ils ne deviennent à proprement parler Algériens qu’à la suite de l’indépendance en 1962. (3) Les pieds-noirs désignent les Français d’ascendance européenne originaires d’Algérie. Les harkis sont les anciens musulmans combattants, auxiliaires ou supplétifs de l’armée française au cours de la guerre d’Algérie : on les désigne aussi de Français de souche nord-africaine. (4) Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 2011 », Espace populations sociétés, 2015/1-2. (5) https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212 (6) Vincent Geisser, « Une controverse peut en cacher une autre : Les binationaux suspects « ici et là-bas » ? », Migrations Société 2016/1 (N° 163), pages 3 à 12. (7) http://www.slateafrique.com/2063/en-france-la-binationalite-au-banc-des-accuses (8) « L’Algérie, le hirak et la France », Dossier stratégique n° 11, La Vigie, 18 mai 2019, accessible à https://www.lettrevigie.com/blog/2019/05/30/dossier-n-11-lalgerie-le-hirak-et-la-france-gratuit/ (9) Voir https://www.facebook.com/personnalitespubliquesdoriginealgeriennelapage/

Olivier Kempf

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Jean-Claude tire une larme pour son (peut-être) dernier sommet européen

Bruxelles2 - Sat, 10/19/2019 - 08:27

(B2 au Conseil européen) Le sommet européen qui s’est terminé vendredi (18 octobre), à Bruxelles, était le dernier auquel Jean-Claude Juncker assistait en tant que président de la Commission européenne. Une page tournée sur un quart de siècle de sa vie, au sein des institutions européennes

Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, lors de sa conférence de presse au Conseil européen, le 18 octobre 2019 (crédit : Conseil européen)

« Vous verrez que j’aurai été le seul à pouvoir dire avoir assisté à près de 150 conseils », a glissé Jean-Claude Juncker, lors de la conférence de presse de clôture de son « dernier sommet ». Précisément, c’était le 148e Conseil européen auquel il a assisté.

Par ces mots, le président de la Commission européenne a souhaité lui-même donner une trace plus personnelle dans sa dernière conférence de presse de sommet européen. Un président visiblement éreinté, par un sommet l’ayant « très déçu », sur le résultat de la discussion sur l’élargissement de l’Union européenne à la Macédoine du nord et l’Albanie, comme sur le cadre financier multiannuel.

S’adressant directement aux journalistes, il a alterné les rires et les larmes. Les rires en saluant « ceux qui [l’accompagnent] depuis des siècles ». « Je resterai fier jusqu’à la fin de ma vie d’avoir pu servir l’Europe », a-t-il réussi à conclure, dans un sanglot à peine étouffé.

(Emmanuelle Stroesser)

NB : un sommet qui ne sera pas peut-être pas le dernier si la Chambre des Communes s’avisait de ne pas ratifier l’accord sur le Brexit. Un sommet pourrait être alors programmé avant le 31 octobre date prévue du Brexit. Une date est déjà avancée celle de dimanche prochain, 27 octobre

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(B2 Pro) Les 28 en désaccord sur l’ouverture de négociations à la Macédoine du Nord et à l’Albanie rejetée à plus tard

Bruxelles2 - Fri, 10/18/2019 - 19:10
(B2 au Conseil européen) Deux jours après l'échec des ministres à se mettre d'accord sur une ouverture des négociations d'adhésion avec la Macédoine du nord et l'Albanie, les leaders des 28 réunis au sommet n'ont pas réussi à faire mieux.  Au terme de débats qualifiés de 'houleux' jusque tard dans la nuit de jeudi à […]

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