Un Colloque international sur le roi numide Syphax (202-250 av.-J.C.) se tiendra en « septembre prochain » à Ain Temouchent, a annoncé dimanche à Skikda le Secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad.
Placé sous le thème : « Le royaume des Massaessyles (Numidie occidentale), Syphax et le traité de Siga (202 a-JC) », le colloque réunira des chercheurs des universités nationales et étrangères pour débattre de l’histoire et des vestiges de la Numidie occidentale sous le souverain Syphax, a indiqué M. Assad au siège de la direction de la Formation professionnelle en marge de sa visite entamée la veille dans la wilaya.
Cette rencontre sera une opportunité pour relancer la recherche dans cette région et faire un bilan sur les travaux anciens et modernes consacrés aux cités et au territoire de ce royaume, a-t-il expliqué, proposant au président de l’APC de Skikda l’installation d’une statue à la mémoire de Jugurtha à l’instar de celle de Massinissa qui sera érigée « prochainement » à Alger.
Le SG du HCA avait annoncé samedi la mise en service du numéro vert 1066 pour la généralisation de l’utilisation de la langue amazighe en marge d’une conférence sur « Tamazight en Algérie, état des lieux et perspectives » tenue au Palais de la culture à l’occasion du 23ème anniversaire de la création du Haut commissariat à l’Amazighité. APS
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Signée le 20 mars 2018, par arrêté présidentiel, il est mis en place la Commission de réflexion sur la réforme du secteur de la pharmacie au Bénin. Elle est composée de 15 membres. La commission a été instituée en application des dispositions des articles 3 et 4 du décret 2018-106 du 30 mars 2018 portant sur la mise place d'une commission de réflexion sur la réforme du secteur de la pharmacie au Bénin. Ladite commission est présidée par le Garde des Sceaux, Joseph Djogbénou.
(Voir Arrêté)
Après sa charge à Michaëlle Jean Secrétaire générale de la l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) il y a quelques mois, le Professeur Topanou revient avec la même institution. Cette fois ci, c'est le soutien du président français Emmanuel Macron à la candidature rwandaise au secrétariat général de l'organisation qui le sort de ses gonds. L'ancien garde des sceaux du Bénin Prudent Victor K. Kouassivi Topanou Maitre de conférences de science politique, affirme que ce soutien vient signer l'acte de décès de la Francophonie. Lisez cette tribune à nous parvenue.
Le soutien d'Emmanuel MACRON à la candidature rwandaise au poste de Secrétaire général de l'OIF : La fin de la Francophonie
Tout le monde souhaitait le départ de Michaëlle Jean pour sa gestion catastrophique sur les plans politique, financier et symbolique de l'OIF. Moi aussi je le souhaitais. Et plus encore depuis qu'elle a limogé abusivement le Professeur Kako Nubukpo pour « manquement à l'obligation de réserve », ce qui en fait dissimulait très mal un limogeage pour « délit d'opinion ». Elle n'avait pas eu le flair nécessaire pour comprendre que les sorties médiatiques de ce dernier épousaient très largement les aspirations profondes de cette jeunesse de l'Afrique francophone qu'elle était pourtant censée, en partie, de par ses fonctions, faire rêver. Pour autant, la remplacer par une candidate rwandaise, c'est vider la Francophonie de sa substance, non seulement en reniant toutes les valeurs communes qui structurent les relations entre la France et les pays francophones depuis 1990, à savoir la démocratie et la langue française en partage (I) mais aussi en donnant aux pays africains francophones une raison supplémentaire de quitter la zone CFA (II).
I / La dictature plutôt que la démocratie
Les relations franco-africaines sont marquées, depuis bientôt trente ans, par des valeurs démocratiques communes. En Juin 1990, à la désormais historique conférence de la Baule, le Président François Mitterrand avait solennellement posé ce qu'il convient d'appeler la « conditionnalité démocratique » qui consiste à lier l'aide française aux efforts de démocratisation. Ce fut dur et tout le monde le savait. Face aux plaidoyers pathétiques de certains Africains, il y a eu la Conférence de Chaillot qui a légèrement desserré l'étau : « la conditionnalité démocratique », oui « mais chacun à son rythme ». Depuis lors, le long et difficile apprentissage démocratique des pays africains francophones suit son cours avec plus ou moins de réussite. Ce long et difficile apprentissage a connu son apogée avec la Déclaration de Bamako du 3 Novembre 2000. Tout le monde sait aujourd'hui que la démocratie est la règle et la dictature, fut-elle éclairée ou de développement, l'exception.
C'est au tout début de ce long et difficile apprentissage (Avril-Juillet 1994) que survint le génocide rwandais qui a fait le lit de la dictature de Paul Kagamé devenue aujourd'hui, apparemment aussi pour la France d'Emmanuel MACRON, un modèle alternatif à promouvoir. Et pourtant, c'est un modèle singulier que l'on ne peut et l'on ne doit, pour rien au monde, promouvoir. Car le modèle rwandais, c'est d'abord un génocide pour lequel on tient la France pour partiellement responsable et coupable, même si in fine ce sont les Rwandais eux-mêmes qui, dans un élan de bestialité, se sont entretués ; c'est ensuite remplacer le français par l'anglais dans l'éducation nationale et en faire une langue officielle ; c'est enfin, instaurer une dictature.
Il faut appeler un chat, un chat. Le Rwanda n'est rien d'autre qu'une dictature avec quelques réussites économiques que beaucoup d'autres pays démocratiques aussi connaissent qu'il s'agisse du Botswana, du Ghana, du Sénégal, de la Côte-d'Ivoire et de beaucoup d'autres encore. C'est vrai, qu'une partie très intéressée de la doctrine s'évertue à faire accroire, sans trop convaincre, l'idée qu'il y aurait une démocratie formelle et une démocratie substantielle et que la deuxième serait en toute chose préférable à la première. Et toujours selon cette partie très intéressée de la doctrine, la première serait en œuvre dans les pays africains francophones et la seconde serait en œuvre au Rwanda. La Chine qui est une réussite économique ne demande à personne à être appelée « démocratie substantielle » ; elle assume son statut de pays dictatorial.
Dès lors, choisir Louise Mushikiwabo, c'est enterrer trente ans de long et difficile apprentissage démocratique, c'est promouvoir le contre-modèle. Et si en définitive, pour établir des relations équilibrées avec la France jupitérienne d'Emmanuel MACRON et obtenir d'elle un poste aussi symbolique et politique que celui du Secrétariat général de l'OIF il faut suivre le modèle rwandais, alors les pays africains francophones savent à quoi s'en tenir.
Mais en même temps, il est permis de penser qu'ils tiennent-là une occasion rêvée de prendre une vengeance symbolique sur la France en désignant leur propre candidat qu'ils soutiendront tous, jusqu'au bout, comme un seul homme. Même si à titre personnel, je ne les crois pas capable d'une telle prouesse, il me semble que c'est pourtant la seule, solution, pour eux, d'éviter l'inconfortable situation dans laquelle ils risquent de se retrouver de devoir choisir entre Michaëlle Jean et Louise Mushikiwabo. Et il est juste surprenant que ce choix diplomatique intervienne quelques temps seulement après la vive polémique, jamais connue par le passé, sur le CFA et qui a contraint plusieurs officiels (Présidents de la République et Ministres) aussi bien Français qu'Africains à prendre position publiquement.
II / Une raison supplémentaire de quitter la zone CFA
Maintenant que le soutien de la France à cette candidature rwandaise est officiel, elle donne aux pays africains francophones une raison de plus de quitter la zone Franc. En effet, il est juste indécent pour les pays africains francophones de subir ainsi qu'ils le font depuis les indépendances une OPA hostile sur leurs économies à travers l'enfer du CFA pour ensuite se faire refuser les postes diplomatiques qui leur revient. Car après le coup de Michaëlle Jean par François Hollande, et celui de Louise Mushikiwabo par Emmanuel Macron, il y a de quoi désespérer les pays africains francophones !!!
Dans ces circonstances la question du CFA revient dans toute sa dimension symbolique. En effet, les pays membres de la zone CFA ne sont pas, du fait de leur monnaie, plus prospères économiquement que le Nigéria, le Ghana, le Rwanda ou l'Afrique du Sud qui ont chacun leur monnaie nationale. Et pourtant, ces pays éprouvent une fierté, justifiée ou injustifiée, à dire qu'ils ont leur monnaie propre. Ils éprouvent un sentiment national à dire qu'ils ont travaillé dur ensemble pour avoir cette monnaie ; qu'ils ont été responsables ensemble. Les nouvelles générations des pays de la zone CFA veulent souffrir ensemble et grandir ensemble ; elles veulent s'assumer et être vertueux et responsables ensemble : c'est tout. Ne pas le comprendre et leur permettre de le vivre, c'est faire preuve de myopie et courir le risque d'éclatement ultérieur de violence incontrôlée. Si la France réussit à faire élire sa candidate Rwandaise au poste de Secrétaire générale de l'OIF, ce serait la fin de la conditionnalité démocratique, de la langue française comme une référence commune et dans ces conditions, il ne restera plus aux pays africains francophones qu'à sortir du CFA et à remplacer le français par l'anglais et pourquoi pas comme le Rwanda adhérer au Commonwealth. Dès lors, ils retrouveront leur pouvoir symbolique de négociation et pourront exiger et obtenir de la France ce qu'elle leur refuse aujourd'hui.
Que faudra-t-il à la place du CFA ? Pourquoi pas des monnaies nationales le temps d'une transition avant d'aller vers des monnaies sous-régionales comme par exemple une monnaie commune puis unique pour les pays membres de la CEDEAO ? Il n'y a absolument aucune raison d'avoir peur des monnaies nationales et ceux qui prédisent le « scénario catastrophe » ne sont que des oiseaux de mauvais augure.
En revanche, nous garderons jalousement notre démocratie. Nous ne l'avons pas choisie parce que la France le voulait. Nous nous y sommes engagés par le biais de la conférence nationale de février 1990, soit quatre mois avant la conférence de la Baule de juin de la même année. Et nous l'avons fait parce que nous avons expérimenté un régime dictatorial marxiste-léniniste qui a conduit notre État à la faillite totale. Ce fut un choix consensuel et endogène et, pour cela, nous ne serons prêts à le tronquer contre aucune dictature, ni celle dite abusivement « éclairée » ou de « développement ». C'est tout cela que vient nous rappeler cruellement le soutien d'Emmanuel MACRON à la candidature de Louise Mushikiwabo.
*Par Topanou Prudent Victor K. Kouassivi*
*Maître de conférences de Science politique*
*Ancien Garde des Sceaux du Bénin*
Le député Orden Alladatin était l'invité de l'émission Zone Franche de Canal 3, ce dimanche 27 mai 2018. Le député du parti Alternative citoyenne a donné son avis sur certains faits d'actualité, la gestion du pouvoir par Patrice Talon et bien d'autres sujets.
La question de la lutte contre la corruption a attiré l'attention de l'honorable Alladatin. La gestion de ce fléau par le chef de l'Etat est pour ce dernier, une gloire. Au sujet de la levée de l'immunité de certains députés indexés dans des affaires de scandales financiers, le député se dit rassuré que les dispositions iront jusqu'au bout. « Je ne sais pas s'il aura tempête. C'est quelque chose demandée par les populations depuis longtemps », confie-t-il. La lutte contre la corruption lancée par le chef de l'Etat, « il fallait que cela aboutisse ». En ce qui concerne la procédure enclenchée contre les députés, suite à la demande de levée d'immunité sollicitée par le procureur, Orden Alladatin soutient que « c'est dans l'ordre normal des choses. Nous allons apprécier. S'il faut que les mis en cause aillent se faire écouter pas la justice, nous le ferons ». Selon lui, « il y une commission qui a commencé par écouter les mis en cause et après ils vont déposer un rapport qui sera soumis à la plénière. La commission a été mise en place de façon spécifique et va traiter le dossier de façon spécifique››. « Nous sommes dans un milieu hautement politique et quand on entend les membres du BMP (Bloc de la Majorité Présidentielle, ndlr), le problème ne se pose pas », soutient-il. Pour lui, c'est difficile de voir que « tout le monde s'étonne que les affaires dans lesquels on s'est plaint qu'on revienne sur ces affaires. Moi, je crois qu'il faut le faire parce que personne n'ignore ce qui s'est passé sous le mandat de Boni Yayi et il faut qu'on accorde l'opportunité à la justice de faire son travail ». Le député martèle que « nous sommes des Béninois et nous avons vu la manière scabreuse avec laquelle, ils ont géré les affaires du pays dans un passé récent. Je souhaiterais que les amis qui sont en cause puissent aller laver leur honneur ». Tant que le juge n'a pas parlé, dira-t-il, « je peux avoir des soupçons mais ce n'est pas avéré. Il faut que les gens aillent se faire écouter. Peut-être qu'ils ont des choses à dire. Il faut qu'on lève leur immunité et qu'ils aillent se confier à la justice ».
Des initiatives diverses
« Je ne savais pas que le bâtiment était dans cet état. Je ne pouvais pas savoir que l'on puisse le faire avec tant de désinvolture, tant de médiocrité, tant de méchanceté », se désole Orden Alladatin, par rapport au scandale du chantier du nouveau siège du parlement. Il ajoute : « Je ne savais pas que les travaux ont été si gravement galvaudés ». Il s'est dit être dans un état de choc lorsque les images ont été projetées. « Personne ne savait que le siège était dans cet état de décrépitude. Quand on a géré avec tant de médiocrité, il faut que la population en générale prenne la mesure pour réclamer les sanctions », affirme-t-il. « C'est totalement irresponsable ce qui est fait. Le gouvernement n'a pas encore pris de décision. Il va prendre les décisions pour savoir ce qui sera fait », explique-t-il. « Parfois, nous accusons le gouvernement de ne pas nous montrer ces images. Le gouvernement ne met pas l'accent sur les désastres du genre. Je recommande au gouvernement de le faire davantage », suggère Ordener Alladatin. Aussi souhaite-t-il que d'autres affaires soient portées sur tapis. « J'ai recommandé au gouvernement d'aller faire des enquêtes sur les logements sociaux. Pour ce qui est du siège de l'assemblée, les responsabilités sont situées. Il faut aller montrer les dessous de ce genre de scandale », propose-t-il.
La mise en place du Cos-Lépi et la suite du processus d'actualisation de la liste électorale n'a pas manqué au débat. « Je sais qu'il y a une décision de la Cour qui demande au Cos-Lépi qu'ils ont à travailler jusqu'en fin juin », affirme-t-il. Pour lui, « le code électoral fixe le délai. Et ils vont statuer sur ça ». Le député ne voit pourtant pas l'urgence en la matière. « Qu'on ne soit pas menacé par les élections et que la Cour fasse injonction, c'est ça qui pose problème », dit-il. Quant à savoir si la Ravip sera utilisé pour extraire la liste électorale, Orden Alladatin pense qu'on en est pas encore là. Pour lui, « une liste électorale, c'est la liste des Béninois en âge de voter et qui jouissent de leur droit ». Mais il pense que « le Ravip ex nihilo ne peut pas servir. Des gens se sont enregistrés à Natitingou, et autres. Vous n'êtes pas arrimés à un bureau. Le Ravip n'est pas un instrument d'élection ». Il estime qu'on peut extraire la liste mais la question ne pourra venir de lui. Seuls tous les députés pourront en décider. La relecture de la loi électorale a été abordée par le député. Il soutient que des amendements nécessaires seront faits par rapport à cette loi. Sur les rumeurs relatives à la suppression de la CENA, le député pense que si les représentants du peuple jugent opportun que cela se fera. En ce qui concerne l'organisation des élections par le ministère de l'intérieur, « c'est une question de confiance sinon le ministère est bien outillé pour le faire. On fera des discutions et ce sera dans l'intérêt du peuple ? », fait-il savoir.
Des actions indispensables
Le système partisan et la création de grand bloc politique reste pour le député une avancée pour la démocratie. Pour lui, « on devrait faire un séminaire sur la charte des partis politiques. Si le groupe de la majorité n'avait pas fait de proposition, on aurait fait le séminaire avec des sujets innovants. Comme il y avait une proposition, cela a servi d'outils de discussions. Il ne faut pas faire de la fixation là-dessus, c'est des projections ».
Il déclaré que « les questions qui ont dérangé, c'est le nombre de personnes fondateurs. Il s'agira pour la commission de voir ce qui est raisonnable et corriger. Il y a beaucoup de consultations sur ça. Il y aura des consultations qui se feront et in fine et quand on aura écouté tout le monde, c'est le parlement qui décidera ». Mais pour le moment la commission des lois travaille sur la question. « Les critères de sélection pour bénéficier de financement public, le quota de représentativité par département, l'agence qui a en charge de suivre les partis politiques... ne seront pas du reste. « Si nous tenons à ces réformes, il faut qu'on parvienne à faire diligence puisqu'on ne doit pas toucher à la loi six mois avant les élections. Il y a cet engouement partagé pour que nous fassions des concessions, pour que nous votions cette loi importante pour le pays », explique le député de la seizième. Il n'a pas manqué de parler de son parti et les perspectives pour les prochaines élections. Elu dans la seizième circonscription électorale, le député pense qu'il y aura les coalitions pour les prochaines élections. En ce qui concerne les conflits d'intérêt sur certaines actions du chef de l'Etat, Orden Alladatin pense que « Bénin control n'est pas dans les appels d'offres, les fournitures de bureau et autres ». Il soutient que « c'est très bien de préciser ancienne structure puisque le président a eu à dire qu'il se démarque de ses affaires. Il a dit comment la démolition va se faire ». Le député a démontré l'importance de Bénin control dans l'économie nationale. Il est revenu sur l'obligation de la reprise des activités de Bénin control. Il n'a pas manqué de donner son avis sur la suspension du journal Nouvelle Tribune. Le député estime qu'il s'agit de libertinage qu'il faut combattre de la part du journal. Même s'il estime que la Haac est celle du gouvernement Yayi, Orden Alladatin estime qu'il s'agit d'outrage au chef de l'Etat. Le député appelle chacun à faire son travail dignement.
Giscard AMOUSSOU
Une mission conjointe conduite par le Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané, et celui de l'énergie, Monsieur Dona Jean-Claude Houssou, s'est rendue les 24 et 25 mai 2018 dans les départements des Collines et de la Donga. La délégation est allée sur les sites de Fita (Dassa-Zoumé), Té-Foungou et Kokohou (Pélébina-Djougou) dans le cadre du projet PANA Énergie. Un projet de renforcement de la résilience du secteur de l'énergie aux impacts des changements climatiques au Bénin.
Cette mission a un double objectif. Visiter et réceptionner des sites de reboisement et ensuite mettre en service des hangars, des mini-centrales solaires photovoltaïques résilients à Fita (Dassa-Zoumé), Té-Foungou et Kokohou (Pélébina-Djougou) grâce au projet PANA Energie.
Dans le village de Fita situé à près d'une quinzaine de kilomètres de la ville de Dassa-Zoumè, c'est un domaine de 100 ha sur les 400 disponibles qui a été reboisé. Dans le cadre de ce projet, ce village a également bénéficié d'un système innovant photovoltaïque résilient composé de 7 lampadaires solaires et un kiosque solaire à but multiple doté d'un congélateur, d'un écran de télévision, 200 lampes avec un ban de charge et de 100 prises pour les portables.
Dans l'arrondissement de Pélébina, commune de Djougou, c'est 400 ha de terre reboisés sur les 12.000 ha disponibles à Té-Foungou. Aussi, le village de Kokohou s'est vu doter du même système photovoltaïque résilient comme à Fita, mais cette fois-ci avec 10 lampadaires solaires.
Le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, face à la population, a rappelé l'objectif du Président Patrice Talon et de son gouvernement qui est de réduire les conséquences des changements et de la vulnérabilité climatiques pour le secteur énergétique au Bénin. 《 Si nous avons un village parmi les 5 villages de la phase pilote où désormais l'éclairage est effectif, 200 ménages ont de la lumière, le village a la télévision, les vaccins disponibles, il y a donc une vie sociale qui s'organise autour de ce centre>>. Il a aussi remercié le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) qui ont été pour ce projet des partenaires stratégiques du Bénin.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a, pour sa part, indiqué que le secteur de l'énergie est aujourd'hui caractérisé par la prédominance de l'utilisation traditionnelle de biomasse et la difficulté d'accès des ménages aux énergies modernes. 《Je voudrais que ce joyau soit entretenu, soit porté comme un bijou de famille. C'est pour cela que la gestion doit prendre toute une dimension à laquelle je voudrais que chacun d'entre vous s'engage à y contribuer>>, a-t-il ajouté avant d'inviter les populations à soutenir les actions du Président Patrice Talon et son gouvernement.
Madame Jeanne Josette Acacha Akoha, Directrice de cabinet du Ministre du Cadre de vie et du développement durable a été très émue d'apprendre que les femmes participent fortement au reboisement dans ces différentes localités. Elle les a encouragées à continuer dans ce sens.
《Les mini centrales solaires photovoltaïques qui vont nous être présentées ont l'avantage de cumuler plusieurs fonctions. Non seulement elles fournissent des services énergétiques à la communauté à la base mais également contribuent à réduire la vulnérabilité de ces populations face aux effets négatifs du changement climatique>>, a indiqué Monsieur Siaka Coulibaly, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Représentant Résident du PNUD au Bénin avant d'inviter les populations à faire un bon usage des joyaux.
Les populations, les autorités politico-administratives et têtes couronnées ont remercié le Chef de l'État pour les efforts qu'il fournit pour leur bien-être quotidien. Elles ont pris l'engagement de veiller au bon usage de ces infrastructures.
Étaient également présents à ces différentes manifestations, Monsieur Raoul S. Armand Dakehoun, Directeur de cabinet du ministre de l'énergie, Monsieur Bitayo Amine Kaffo, Directeur Général de l'Energie, des représentants du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), du ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche.
FINAFA H.
Par J. Boukraa,
En perspective de l’attribution de 400 logements sociaux au profit des mal-logés de Haï Chahid Mahmoud et Hassi Benokba, le wali a instruit les responsables de la daïra de Bir El Djir, pour assainir les listes des bénéficiaires et ce, avant la fin du mois en cours, a-t-on appris de sources proches de la wilaya d’Oran. Nos sources indiquent qu’il s’agit de 300 logements pour les habitants de Haï Chahid Mahmoud et 100 autres pour les habitants de Hassi Benokba.Cette opération intervient quelques jours après l’attribution de 434 logements sociaux, réalisés au pôle urbain de Belgaid.
Ces logements ont été attribués aux familles d’un bidonville à Sidi El Bachir, détentrices de pré-affectations. Ce quota entre dans le cadre du programme des 1.250 logements publics locatifs destinés aux habitants de la commune de Bir El Djir. Cette importante opération de relogement profitera aux bénéficiaires des pré-affectations dans la commune de Bir El Djir. Les bénéficiaires doivent payer une redevance de 30.000 DA et 6 mois de loyer. La commune de Bir El Djir a déjà connu, le mois de février, une opération de distribution de 167 logements sociaux, à la cité 4.400 logements de Belgaïd.
Pour rappel, près de 12.000 logements sociaux seront livrés avant la fin de l’année, en cours et 6.000 unités seront bientôt distribuées. Parmi ces logements, un quota de 490 unités, dans la commune de Béthioua. Selon l’Office de promotion et de la gestion immobilière (OPGI), ces logements publics locatifs seront attribués à leurs bénéficiaires, le mois de juillet prochain, suite aux instructions du wali. Les entreprises de réalisation ont été exhortées à respecter les délais de livraison de ces logements. Elles ont été instruites et informées que le responsable de l’exécutif ne pardonnera aucun retard, dans les travaux. Ces logements sont répartis sur le chef-lieu de la commune (350 logements) et la localité de Araba (140 unités).
La commune de Bethioua a, déjà, connu en début du mois, une opération de distribution de 93 logements sociaux, au lieu-dit Ararsa’, dans le cadre des opérations de lutte contre l’habitat précaire. Cette opération a permis l’élimination d’un bidonville érigé dans cette localité et la récupération d’une importante assiette foncière.
Plusieurs mesures ont été prises pour faire face aux entraves, particulièrement en ce qui concerne les programmes de LPL (logements sociaux). La priorité, pour les autorités locales et les services concernés, est de régler les problèmes de retard dans l’achèvement des chantiers des logements sociaux.
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Par R. N.
Dans une allocution prononcée lors du conseil fédéral d’information, le premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), tenu hier à Tizi Ouzou, a réitéré l’appel du parti à «toutes les forces sociales et politiques» pour «préserver l’Etat social en opposition à l’Etat libéral que le régime est en train d’imposer au peuple algérien», considérant que le pays «fait face à l’un des moments les plus décisifs de son histoire» marqués par une «crise multidimensionnelle, politique, économique, sociale, culturelle et environnementale».
Il a rappelé que sur le plan politique, le «problème de légitimité des institutions ne date pas d’aujourd’hui» et que les «élections n’ont jamais permis l’émergence d’institutions réellement démocratiques représentatives de la population».
«Le pouvoir, qui a fait du Parlement une chambre d’enregistrement, est en passe de le transformer en une caserne, piétinant la liberté d’expression et étouffant toutes les voix qui lui sont discordantes. Le FFS rejette avec vigueur le projet du règlement intérieur tel que proposé devant l’Assemblée populaire nationale», a-t-il déclaré.
Le FFS estime «qu’au lieu de donner plus de prérogatives aux députés pour exercer leur pouvoir de contrôle sur le gouvernement», le projet de règlement intérieur de l’APN «propose plusieurs articles verrouillant la libre expression des députés lors des séances plénières, et excluant la langue amazighe des travaux de l’Assemblée, en violation de la Constitution».
Sur le plan économique, «le pays ne parvient pas encore à assurer son développement», a-t-il ajouté, estimant que «s’en remettre au secteur privé étranger n’est pas la solution car cela constitue une hypothèque pour son indépendance et à terme pour sa souveraineté».
Sur le plan social, le FFS considère que «le pays ne dispose plus de ressources suffisantes pour assurer un niveau de vie décent à une population croissante et une protection sociale des plus démunis».
Seule la société «fait bouger les lignes», grâce à la mobilisation des «syndicats, des associations», au moment où le «pouvoir fait tout pour que les choses restent en place», affirme le FFS par la voix de son premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani. «Tout est figé en haut, mais tout bouge en bas. A nous donc d’accompagner ces hommes et ces femmes qui, par le bas, font bouger les lignes», dit-il. «Notre parti a accompagné, et accompagnera toujours, les forces du changement, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications légitimes», ajoute M. Hadj Djilani.
Dans son allocution, le premier secrétaire du FFS a insisté sur la nécessité de «préserver l’Etat social en opposition à l’Etat libéral».
«Désormais, tenir un discours à la fois libéral et social ne devrait tromper personne. Avoir un pied dans le pouvoir, un autre dans l’opposition, c’est de l’opportunisme politique. Les citoyens ne sont plus dupes, il faut choisir son camp», a-t-il déclaré.
Le FFS affirme qu’il continuera à agir pour «l’ouverture du champ politique, médiatique et associatif, gangrené par la multiplication de groupuscules téléguidés par le pouvoir qui poussent à la pollution du débat politique et la démission d’une partie des élites de la société». «Nous continuerons à agir et à conjuguer nos efforts avec les acteurs autonomes politiques, économiques et sociaux, en vue de l’ouverture d’un véritable débat démocratique. Nous continuerons à œuvrer inlassablement pour créer les conditions nécessaires à la reconstruction du consensus national».
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Par R.N.
Un incendie s’est déclaré, vendredi, dans l’établissement hospitalier public spécialisé Mère-Enfant Bachir Bennacer’, au centre-ville d’El-Oued, à cause d’une étincelle électrique dans une chambre et sans faire de victimes, a-t-on appris des sources médicales. L’incendie, qui s’est déclenché à 16h30, a touché le rez-de-chaussée et le 1er étage, provoquant une panique chez les malades et leurs accompagnateurs. «Le pavillon de la Médecine et la Chirurgie des nouveau-nés contenait 9 enfants sous contrôle médical et 9 femmes gardes malades», a affirmé la direction de l’EHS.
Le wali de la wilaya d’El-Oued, M. Abdelkader Bensaid s’est déplacé sur les lieux pour s’enquérir de l’ampleur des dégâts occasionnés par cet incendie et des opérations de nettoyage pour la réhabilitation des pavillons endommagés. Il convient de souligner que les malades hospitalisés dans cet établissement ont été transférés dans l’établissement public de santé Ben Omar El-Djilani’ de Chatt.
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Le gisement de pétrole de Hassi-Messaoud a été abordé au cours des discussions, révèlent nos sources.
La compagnie nationale Sonatrach et le géant pétrolier américain Exxon Mobil mènent des discussions assez soutenues depuis quelque temps. Des discussions qui ne concernent pas que le rachat de la raffinerie d’Exxon Mobil en Italie par Sonatrach, a-t-on appris d’une source proche de la partie américaine.
À l’issue de plusieurs rounds de discussion, qui se sont tenus aux États-Unis et à Alger, les deux parties ont convenu de conclure un accord global portant sur plusieurs domaines de l’activité pétrolière. En premier lieu, sur ce qui constitue le cœur du métier des deux groupes pétroliers : l’exploration et l’exploitation de gisements. Il est clair que, compte tenu de son poids, Exxon Mobil s’attend à ce que Sonatrach lui permette d’accéder à un gros gisement pétrolier ou gazier.
Le gisement de pétrole de Hassi-Messaoud a été abordé au cours des discussions. “La compagnie américaine a la conviction que l’Algérie recèle encore d’importantes richesses dans le gisement géant de Hassi-Messaoud et à la périphérie, voire dans le bassin d’Amguid-Messaoud”, a laissé entendre la même source.
Hassi-Messaoud recèle 7 milliards de tonnes de pétrole, dont 20% seulement ont été consommés Sur quoi pourrait porter ce partenariat avec Sonatrach dans ces gisements du Sud-Est algérien. Il faut savoir que Hassi-Messaoud recèle 7 milliards de tonnes de pétrole, dont 20% seulement ont été consommés.
Sonatrach est intéressée par l’amélioration du taux de récupération de ce champ qui est loin d’être optimal. Si on améliore d’un point son taux de récupération, c’est comme si on découvrait un nouveau gisement, soit l’équivalent de 500 millions de barils, soutiennent d’anciens P-DG de Sonatrach qui ont eu à gérer ce champ. Cette optimisation passe nécessairement par la conclusion d’un partenariat. Pour plus d’une raison, Hassi-Messaoud a été toujours écarté de la liste des gisements à ouvrir au partenariat dans ce domaine précis de l’amélioration du taux de récupération. Il ne faut pas oublier que Sonatrach a déjà permis l’accès d’une grande compagnie à un gros gisement dans le cadre de la loi 86-14.
Il s’agit du champ pétrolier de Rhourde Baguel, confié à la multinationale BP. Cette compagnie devait porter la production de 25 000 barils à 100 000 barils/jour de pétrole grâce à l’amélioration du taux de récupération du champ. Pour dépasser ces considérations, les deux compagnies pourraient s’entendre sur un partenariat technique pour augmenter la production de ce gisement géant. Ce qui constituera une première. Mais plusieurs spécialistes doutent qu’un accord puisse être trouvé concernant ce champ. Par ailleurs, l’accord global ne se limitera pas à l’engagement d’Exxon sur un gisement ou plusieurs gisements conventionnels mais s’étendra à ceux recelant des ressources non conventionnelles, a ajouté la même source. À l’issue de ces discussions, il a été convenu également qu’Exxon accompagne Sonatrach dans la confirmation du potentiel de gaz de schiste algérien, considéré comme le troisième dans le monde. Cet accord comme on l’a vu porte également sur la pétrochimie. Outre le rachat de la raffinerie Augusta en Italie, Exxon Mobil pourrait remporter le marché portant réalisation et exploitation d’un grand projet pétrochimique en Algérie.
Il faut savoir enfin que les discussions se poursuivent entre les deux compagnies. Un dernier round s’est tenu très récemment à Alger, a ajouté la même source. Les deux parties, au terme de ces discussions, ont convenu de conclure ce grand deal une fois promulguée la nouvelle loi sur les hydrocarbures, soit vraisemblablement en 2019.
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À 92 ans, le président tunisien Béji Caïd-Essebsi, le plus vieux dirigeant du monde en exercice, saura compter sur le soutien de son parti Nidaa Tounes s’il entend se présenter à un second mandat en 2019, a révélé le leader de cette formation dans une interview publiée mardi dans le magazine Middle East Eye. « C’est au congrès [du parti, nldr] de choisir [un candidat à la présidentielle de 2019, nldr], mais nous donnerons l’avantage au Président de la République s’il veut se représenter », a indiqué Hafedh Caïd-Essebsi, leader de Nidaa Tounes et fils du Président, en avouant ne rien savoir sur les intentions de ce dernier.
Hafedh Caïd Essebsi réagissait à la question de savoir si son parti, associé au pouvoir avec les islamistes d’Ennahda, soutiendrait Rached Ghannouchi, président de ce parti, s’il se présentait à la Présidentielle de 2019. La gérontocratie semble avoir de beaux jours devant elle en Tunisie.. « Ceux qui doivent le [Rached Ghannouchi, ndlr] soutenir, ce sont les gens de son parti. Nous aussi nous allons présenter un candidat », a affirmé le président de Nidaa Tounes dans la même interview.À un an et demi de la prochaine élection présidentielle, les deux premières forces politiques du pays se mettent « discrètement » en ordre de bataille. Le parti Nidaa Tounes a renoncé, depuis des mois, au consensus impopulaire et contre nature noué avec Ennahda, déclarant se replacer, plutôt, en situation « concurrentielle ».
De son côté, et sans se distancier de Nidaa Tounes, le parti islamiste Ennahda accélère sa mutation « civile », depuis le tournant idéologique de l’été 2016. à son chef Rached Ghannouchi, qui s’affiche depuis un moment en costume cravate, on prête même des ambitions présidentielles, que l’intéressé n’a pas souhaité confirmer…. Ni infirmer! Seule certitude, pour l’instant: Ennahda n’observera pas la neutralité comme c’était le cas en 2014. D’où, entre autres, l’hypothèse d’une candidature commune avec Nidaa Tounes. Pour Adnane Limam, ancien professeur de Droit et spécialiste du mouvement Ennahda« La candidature de Rached Ghannouchi aux présidentielles de 2019 est une éventualité destinée à mettre la pression sur le camp adverse ou à servir de monnaie d’échange; elle ne doit jamais, au grand jamais, être envisagée comme étant une option sérieuse ou réellement susceptible d’être mise en œuvre » analyse Adnan Limam pour Sputnik.
Tant le contexte international que la certitude, sur le plan interne, d’une levée de boucliers contre sa candidature, s’y opposeront, détaille Limam. Tout autre, en revanche, est la situation de Béji Caïd Essebsi, au regard de ces deux facteurs, nonobstant ses 92 ans. Une ineptie, toutefois selon certains, pour cette Tunisie qui a connu, en décembre 2010, un soulèvement populaire porté par des jeunes aspirant au changement.Pour Abdejlil Bouguerra, historien tunisien, les ressorts de ce paradoxe sont à trouver dans une crise de leadership chez la jeune classe politique.
« Aujourd’hui, il y a clairement un retour aux anciens symboles, ce qui est paradoxal dans une société dont l’écrasante majorité est constituée de jeunes. Cet engouement s’explique par le fait que la nouvelle génération n’a pas encore trouvé sa voie. Elle patauge, piétine, ne sait pas quelle revendication mettre en avant, quel défi pourrait être rassembleur, comme a pu faire la génération de 1938 en portant au-devant la revendication d’un Parlement.
Par ailleurs, cet engouement est symbolisé par des gens comme Béji Caïd Essebsi qui ont fait partie de la génération qui a fondé l’État national. C’est ce qui explique aussi le retour de Bourguiba, alors qu’il avait été oublié un moment », avait déclaré cet universitaire tunisien dans une précédente interview avec Sputnik. Premier Président élu au suffrage universel direct dans un scrutin transparent et démocratique, Béji Caïd Essebsi n’a jamais connu de crise sérieuse de popularité, en dépit de contestations sociales qui émaillent le pays depuis 4 ans. Élu en décembre 2014 au terme d’un second tour houleux face au sortant Moncef Marzouki, il est aussi, depuis la démission en novembre dernier du Zimbabwéen Robert Mugabe, le plus vieux dirigeant en exercice au monde. La Constitution du 27 janvier 2014 qui l’autorise à briguer un deuxième quinquennat ne fixe pas, en revanche, de limite d’âge à l’exercice de la fonction présidentielle.The post Tunisie : Le parti présidentiel soutiendra Caïd Essebsi, 92 ans, s’il veut rempiler appeared first on .
Le président américain Donald Trump a indiqué samedi que les choses « avancent très bien » vers un sommet le 12 juin à Singapour avec le dirigeaient nord-coréen Kim Jong Un. « Ca avance très bien. On vise le 12 juin à Singapour. Ca n’a pas changé », a dit M. Trump à la Maison Blanche durant une rencontre avec un prisonnier américain rentré au pays après avoir été libéré par le Venezuela.
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Suite à une décision du gouvernement algérien le magazine « Jeune Afrique » ne se vend plus dans les kiosques algériens depuis le 23 avril. Les fidèles lecteurs du magasine s’interrogent sur l’absence du magasine en Algérie.
Les membres du magasine « Jeune Afrique » sortent du silence, et expliquent les raisons de cette absence en Algérie: «Ceci ne relève pas de notre choix, mais d’une décision qui nous a été imposée par le gouvernement algérien sans concertation et sans consultation. Fin mars, notre distributeur sur place reçoit une notification du ministère algérien de la Communication dans laquelle il lui est demandé de ne plus importer Jeune Afrique ainsi que d’autres titres édités par Jeune Afrique Media Group (The Africa Report et La Revue). Seul un quota de 350 exemplaires de JA, destiné aux diverses institutions, est autorisé à l’importation». En ajoutant : «Cette décision de mettre un terme à l’importation de la presse ne concerne pas uniquement nos publications. Elle touche de nombreux titres internationaux comme Le Monde, Le Figaro, Afrique Magazine, Paris Match, L’Equipe ou Le Canard Enchaîné. Mais contrairement à Jeune Afrique qui reste absent des kiosques, nos confrères sont toujours disponibles chez les buralistes d’Alger et ailleurs. Pourquoi ? Mystère», «L’argument qui justifie cette décision: les autorités algériennes, nous dit-on, entendent faire des économies en devises en supprimant ou en limitant drastiquement l’importation de la presse internationale. Sous couvert de l’anonymat, un conseiller au ministère de la Communication nous explique : « Il n’y a aucune censure qui frappe Jeune Afrique, rassure-t-il. En raison de la politique d’austérité imposée par la crise, le gouvernement a décidé de serrer la vis sur les importations. Aucun secteur n’est épargné, la presse étrangère est donc concernée. C’est une mesure temporaire peut être levée à un moment opportun. »
LDJ. Sarah
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