ALGER- La Banque d’Algérie s’attèle à l’élaboration d’un nouveau régime juridique qui permet aux banques publiques de commercialiser des produits de la finance islamique, a indiqué jeudi à Alger le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia.
En réponse à une question orale, lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), sur les raisons du gel de l’émission de produits islamiques dans les banques publiques, le ministre a déclaré que « dans le souci de répondre à la demande des citoyens, la Banque d’Algérie s’attèle actuellement à la mise en place d’un nouveau régime sur le financement alternatif ou la finance islamique, visant à encadrer l’activité des fenêtres des produits financiers islamiques au niveaux des banques publiques ».
Le ministre a précisé, à l’adresse de Mme Fatima Saidi du Mouvement de la Société pour la paix (MSP), que le nouveau régime prendra en charge la séparation entre l’activité bancaire conventionnelle et l’activité des fenêtres islamiques en matière comptable, organisationnelle et administrative ainsi qu’en matière d’application et de respect de règles prudentielles.
Estimant que la publication de ce nouveau régime dans le journal officiel contribuera à l’élargissement des produits islamiques sur le marché bancaire algérien, il a ajouté que la loi de finance 2018 a introduit une disposition portant émission de « sukuk », un nouveau produit bancaire qui encouragera également les produits bancaires islamiques en Algérie.
M.Raouia a fait état, en outre, de la mise en place au niveau de son département d’un groupe de travail pour l’élaboration d’un cadre juridique organisationnel qui aidera à élargir les transactions financières islamiques, notamment en émettant des emprunts souverains et la création de mutuelles d’assurance et de réassurance.
Soulignant, par ailleurs, que la formation des personnels à la maitriser de la commercialisation et la promotion des produits bancaires islamiques constitue la priorité des institutions bancaires, le ministre a indiqué que les pouvoirs public oeuvrent à l’élaboration d’une stratégie visant à tirer profit de l’expérience internationale en matière de formation dans le domaine de la finance islamique.
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que des institutions britanniques activant dans le domaine de la finance islamique ont été contactées en vue de tirer profit de leurs expériences, précisant qu’une délégation de la banque islamique se rendra prochainement en Algérie pour définir les premières mesures nécessaires de façon à assurer le cadre approprié pour proposer ces nouveaux produits financiers.
A une question du député Ahcène Aribi (parti de l’Union Ennahda-Adala-Bina) sur « les dépassements » enregistrés en matière de dédouanement des véhicules importés, M. Raouia a précisé que le dépôt des cartes jaunes relevait des services de wilaya (service de carte grise), assurant que la direction des douanes ne peut, en aucun cas, autoriser l’entrée d’un véhicule importé non dédouané en Algérie.
The post La BA prépare la commercialisation des produits de la finance islamique par les banques publiques appeared first on .
Le média russe a loué les efforts de l’Algérie et de la Turquie, qui ont remporté une réelle victoire à l’Onu en faveur des Palestiniens, en faisant adopter cette résolution et avoir réussi à bloquer l’amendement proposé par les Etats Unis contre le Mouvement de la résistance palestinienne Hamas lors de la séance du vote.
S’appuyant sur le texte publié sur le site internet de l’Organisation internationale, l’agence a souligné que cette résolution a dénoncé le « recours excessif, disproportionné et aveugle à la force par les forces israéliennes » contre les palestiniens, tout particulièrement dans la bande de Ghaza.
Le texte adopté à l’Assemblée générale de l’Onu a déplore, selon la même source, « l’utilisation de balles réelles contre des manifestants civils, y compris les enfants, ainsi que contre le personnel médical et les journalistes ».
Le document exige « d’Israël qu’il s’abstienne de tels actes et qu’il se conforme à la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949″, a ajouté le média russe.
Le Secrétaire général de l’Onu est prié, selon le texte de la résolution, de présenter des propositions sur les moyens de garantir la sécurité, la protection et le bien-être de la population civile palestinienne se trouvant sous occupation israélienne et en particulier, des recommandations relatives à un mécanisme de protection internationale ».
Par ailleurs, l’agence russe a relevé que l’amendement formulé par l’ambassadeur des Etats Unis Nikki Haley désignant nommément le mouvement Hamas comme « responsable de l’instabilité dans la bande Ghaza » n’a pas été retenu par l’Assemblée générale de l’ONU.
« La version finale du projet de résolution qui a été soumise au vote ne fait aucune référence au mouvement Hamas », a-t-elle écrit, soutenant que « la résolution appelle à l’instauration de nouvelles négociations pour la résolution du conflit israélo-palestinien en vue de parvenir à une paix
juste, globale et durable, fondée sur l’ambition d’une région ou deux états démocratiques, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, en paix, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ».
La résolution a été adoptée par 120 Etats pour, 8 contre (Australie, Etats-Unis, Iles Marshall, Iles Salomon, Israël, Micronésie, Nauru et Togo), et 45 abstentions.
Au moins 123 Palestiniens ont été tués et plus de 13.000 autres blessés ou intoxiqués au gaz par des tirs de l’armée d’occupation dans la bande Ghaza depuis le 30 mars dernier.
Le 14 mai dernier, plus de 60 Palestiniens ont été tués en une journée suscitant une vive condamnation internationale.
The post L’Algérie a remporté une victoire à l’ONU en faveur des Palestiniens appeared first on .
Le premier jour de l’Aid El Fitr, qui correspond au premier jour du mois de Chawal 1439 de l’Hégire, sera célébré ce vendredi 15 juin en Algérie. Le croissant lunaire a été observé dans la wilaya El Oued selon ENNAHAR.
La fête de l’Aid El Fitr sera également célébrée demain dans la majorité des pays arabes et musulmans.
The post L’Aïd el Fitr célébré ce vendredi en Algérie appeared first on .
.
Afin de permettre aux fidèles Musulmans partenaires du réseau de distribution de passer un bon mois de Ramadan, MTN-BENIN leur a offert des vivres (sacs de riz, bidons d'huile…). Non seulement, le réseau de téléphonie mobile a semé la joie dans le cœur des bénéficiaires mais a une fois encore prouvé son caractère d'entreprise citoyenne.
Le festival Tamazgha est produit par Sud Culture, une association créée par des passionnés de musique réunis autour d’un projet de valorisation de patrimoine musical et culturel nord-africain, en particulier berbère.
Entre mémoire des traditions et métissages actuels, le festival se déroule selon un concept d’expression partagée, mêlant professionnels et amateurs, musiciens et mélomanes, petits et grands.
Le festival illustre depuis sa création en 2006, une certaine volonté de rendre la culture accessible à tous, en offrant une programmation ambitieuse réunissant valeurs montantes et artistes confirmés.
PROGRAMMATION DU FESTIVAL TAMAZGHA #13
VENDREDI 22 JUIN 2018, à partir de 21h, deux concerts : TISDASS et MAJID SOULA
Au Théâtre de la Sucrière, 246 rue de Lyon 13015 Marseille
TisDass est le dernier né des artistes de rock Touareg en provenance du Niger. La signification du groupe veut dire « Piliers » en langue tamasheq, par ce nom, les piliers qui soutiennent la tente Touareg, TisDass s’inscrit dans la lignée des groupes de musique du désert qui se créent pour défendre leur culture et leur histoire
Dirigé par Kildjate Moussa Aldabé, originaire de Tchintabaraden Capitale de l’Azawad au Niger, le groupe a sorti son premier album intitulé « Yamedan » en décembre 2015 sur le label américain Sahel Sounds puis rééditer en juillet 2017 par l’association Burkina azza.
Moussa et ces musiciens Mossa Ag Ahataya (basse) et Mohamed Emoud (batterie, percussions) font partie de la grande famille des artistes de « Désert Blues », leur style se rapproche des groupes influents tel Toumast, Bambino ou encore Tinariwen.
Tisdass a su trouver son style avec des compositions et une voix portée haut par son leader. Un artiste complet qui a grandi aux sons d’Ali Farka Touré, Tinariwen ou encore Bob Marley.
Entre chansons roots et acoustiques et des titres plus rock, le concert de TisDass vous emmènera du désert de l’Azawad aux rues agitées de Niamey.
Majid Soula se révèle au grand public en 1980 avec la parution de son premier disque.
Artiste complet, Majid écrit, compose et interprète avec une facilité déconcertante en affirmant clairement une personnalité artistique propre. Novateur, tenace, passionné et discret, il enrichit et actualise sans cesse son univers musical, pour aboutir à de merveilleuses mélodies qu’on lui connaît aujourd’hui.
Sa musique se marie subtilement avec le rythme berbère, il en résulte alors des sonorités douces et reposantes voir mystiques.
Majid, c’est une voix d’une finesse et d’une élégance étonnante, avec une diction impeccable qui coule avec aisance. Il chante des poèmes d’amour, l’identité Amazigh, et chante aussi sur la vie sociale, la laïcité, etc …
Avec ses chansons tendres et pétillantes, il réussit le pari d’innover la musique kabyle sans altérer la substance essentielle du patrimoine ancestral.
« C’est la musique qui me cherche » avoue modestement Majid SOULA qui est inspiré au sens le plus profond du terme. Ainsi peut-il s’épanouir et laisser parler son âme.
SAMEDI 23 JUIN 2018, à partir de 21h : TAKFARINAS
Au Théâtre de la Sucrière, 246 rue de Lyon 13015 MARSEILLE
Artiste incontournable de la scène kabyle, Takfarinas est auteur, compositeur et interprète. En 2008, il était à l’affiche à Marseille dans le cadre de la 3ème édition du Festival Tamazgha et il sera de retour sur la scène marseillaise avec ce concert exceptionnel au Théâtre de la Sucrière à Marseille, pour la 13ème édition de notre festival.
Il est héritier de la musique traditionnelle kabyle et chaâbi, mais pour forger son style, il a aussi puisé dans la musique occidentale et orientale. Attaché à diverses influences, dans sa recherche artistique, il tient à valoriser la beauté de la tradition en la mêlant à des esthétiques modernes, et il accorde une attention particulière au travail vocal.
En 1988, Takfarinas va adjoindre à son mandole un deuxième manche grâce au travail du luthier algérois Rachid Chaffaa. Le premier manche est utilisé pour les sonorités les plus graves et le second pour les sonorités aiguës et douces. C’est avec cet instrument, et en collaboration avec Jean Claudric, qu’il réalise le double album Innid ih (« Dis-moi oui ») et Irgazen (« Les Hommes»). Cet album sera réédité sous le titre Salamat (« Paix »).
Sa rencontre avec le luthier Madjid Lahlou à Marseille, en 1998, lui permettra d’obtenir le tout premier mandole électroacoustique : c’est alors l’occasion pour Takfarinas de poursuivre sa touche innovante dans la musique kabyle, grâce à ce nouveau timbre.
Son dernier opus Lwaldine (« Hymne aux parents »), sorti il y a quelques années, en double album, était une manière novatrice de célébrer ses 30 années de carrière.
Takfarinas est porteur d’un message compris par les jeunes du monde entier. L’exil, la solitude, l’amour, la femme, l’espoir, la morale, la magie de l’art et la défense des peuples opprimés: tels sont les thèmes traités dans ses chansons. Le kabyle, sa langue maternelle, devient langue universelle.
Il travaille actuellement sur la production d’un nouvel album.
Avec la participation des Ballets Gouraya
Pratiques artistiques tout public, ateliers de Musique du monde et traditionnelle d’Afrique du Nord :
– Au Théâtre de la Sucrière pendant le Festival Tamazgha :
Vendredi 22 et samedi 23 juin de 20h à 21h15 : initiation aux rythmes berbères et nord-africains
– Au 15ème Art (nouveau lieu artistique, 178 av. de St Louis 13015) dispensés par l’artiste Nourredine Chenoud. Les mercredis et/ou samedis dès le mois de mai 2018
Ateliers ouverts à tous (enfants et adultes) : pratiques vocales, instrumentales, improvisations, initiation à l’écriture de chanson…
The post Festival Tamazgha #13 : 22 et 23 juin 2018, au Théâtre de la Sucrière à Marseille appeared first on .
Lancés le mardi 12 juin dernier, les travaux de l'atelier international sur le développement et le financement des énergies renouvelables ont été clôturés, ce mercredi 13 juin 2018, par le ministre de l'énergie et des mines, Dona Jean-Claude Houssou.
Au cours des travaux, les participants ont suivi un exposé de l'ancien ministre de l'environnement, de l'habitat et de l'urbanisme, Luc Gnacadja, qui a attiré leur attention sur la problématique des énergies renouvelables pour la satisfaction des besoins en service énergétique et la nécessité de contribuer à un développement durable, et quatre panels qui ont porté sur différentes thématiques. Trois groupes de travail ont été mis sur pieds pour réfléchir sur différents thèmes thématiques.
Les travaux des différents groupes ont permis de rédiger le rapport global sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin. Ce rapport a été lu par M. Gbodogbé, Secrétaire Général du Ministère de l'Energie.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou, en clôturant les travaux, a retenu en conclusion un code. Celui de ‘'2-3-4-16'' à savoir, 2 jours de réunion avec 3 groupes de travail, 4 panels et 16 recommandations. Avec ce code, « je veux que nous ouvrons la porte d'une révolution verte, efficace avec l'appui des autorités du gouvernement du Bénin », a exhorté le ministre de l'énergie. Il s'est engagé à mettre en place un comité plurisectoriel qui sera chargé de faire en sorte que les recommandations faites aujourd'hui, puissent avoir une suite.
F. A. A.
La retransmission sur écrans géants des matchs de Russie 2018 est interdite dans la commune de Bohicon, à cause des prochains examens nationaux. C'est ce qu'a annoncé le maire Luc Sètondji Atrokpo, dans un communiqué en date du 13 juin 2018.
L'installation d'écrans géants sur les lieux publics dans la ville de Bohicon, pour la diffusion des matchs de la Coupe du monde de football Russie 2018 est formellement prohibée jusqu'à la fin du mois d'août 2018. « A cette veille des examens de fin d'année scolaire, les élèves-candidats au CEP, BEPC, BAC, BTS..., au lieu de s'attrouper autour des écrans géants, ont plutôt besoin de réviser leurs cours longtemps perturbés par des grèves perlées », a précisé le maire dans le communiqué.
Tout en souhaitant plein succès à tous les candidats aux examens, Luc Atrokpo compte sur le sens de compréhension de toute la population de Bohicon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Au nombre des lois votées ces dernières semaines, ily a le code pénal qui suscite débat et interrogations au sein de la population de notre pays. Pour d'aucuns, ce code n'est que le bienvenu ; en ce sens qu'il permet au juge de s'appuyer sur des dispositions légales pour dire le droit par rapport à des faits et situations qui jusque là, ne sont pas formellement réglementés ou régis par la loi. Pour d'autres, c'est un code taillé sur mesure et dont certaines dispositions ne feront que compliquer l'existence à une catégorie de citoyens dans la République.
Des commentaires vont jusqu'à insinuer que c'est pour rendre la vie difficile à ceux qui se sont investis dans la vente de l'essence dite de contrebande et qui en tirent substantiellement leurs revenus, que des dispositions ont été insérées dans le dit code. Mais attention à se convaincre de cela. Car il ne faut pas opiner par rapport à cet aspect du débat sous l'emprise de l'émotion. Il faut dépasser cet état d'esprit, pour aller ou voir au delà d'une ou de quelques dispositions légales dans ce code. En effet, s'il est vrai que des décennies durant , ce commerce a permis à quelques-uns de nos compatriotes de survivre et non de vivre, il n'est pas moins vrai qu'il n'est que temps que l'État prenne ses responsabilités.
Et dans ce domaine précis, il n'y a que le parlement qui puisse jouer son rôle de légiférer, non pas pour faire mal au peuple, mais légiférer pour son bien. Il ne suffit que de constater avec amertume et désolation les incendies, les drames et les pertes en vies humaines causés par le commerce et la vente de l'essence dite de contrebande pour justifier les dispositions contenues dans ce code de loi y relatives. Faut-il alors continuer de s'apitoyer sur le sort de ceux qui interviennent dans ce secteur, qu'ils soient grossistes ou détaillants, pour voir mourir impuissants les nôtres de cancer, de ci ou de ça, de malformation due à ci ou à ça ou encore à d'autres maladies causées par cette qualité d'essence ?
Tout en ne perdant pas de vue, que brusquement, plus d'un million de nos compatriotes engagés dans ce secteur informel, se voient contraints d'abandonner leurs activités combien illégales, il faut bien les orienter autrement. Et les orienter autrement,c'est plaider pour leur reconversion, pour leur accompagnement par le gouvernement et par d'autres structures capables de leur redonner espoir ; ce qui pourra aider à éviter une éventuelle tension sociale qui pourrait advenir.
L'autre tension sociale à éviter, c'est celle que pourrait générer des dispositions d'un nouveau code électoral en gestation. Mais c'est déjà heureux qu'un séminaire parlementaire soit initié pour en débattre. Et il faut souhaiter que le contenu de ce code électoral envue, ne donne pas raison à ceux de nos compatriotes qui, avant même qu'il ne soit étudié et voté, pensent qu'il sera également taillé sur mesure, pour exclure d'avance certains potentiels candidats.
À ce sujet également, nous voulons croire qu'il ne s'agit que d'une suspicion dont il faut éviter les pièges. Il ne reste alors qu'aux députés législateurs et aux membres des institutions qui rendent obligatoires l'observance et l'application de nos différents textes et lois, de prouver leur bonne foi. Une bonne foi qui ne doit pas être prise à défaut par ceux qui craignent que des lois injustes et iniques sont votées au profit d'une minorité, pour régenter, dominer et brimer une majorité. (...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/768-tension-et-suspicion
Abbé Crépin M. Acapovi, Directeur de publication La Croix du Bénin
Dans le cadre du plan d'amélioration de la qualité de l'éducation dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire, le ministère organise, le samedi 16 juin prochain, une évaluation en vue de jauger le niveau intellectuel des enseignants et envisager au besoin, des renforcements de capacités à leur profit.
Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, les enseignants subiront trois épreuves. « Il y aura une correction en bonne et due forme et tout se fera dans l'anonymat total. Lorsque les notes seront connues, on saura qu'est-ce que chaque enseignant présente comme besoin en formation », a expliqué le ministre. Fière de cette évaluation, le Syndicat national des institutrices et instituteurs acteurs du développement pour une éducation de qualité au Bénin (Syniadeq-Bénin) suggère qu'il n'y ait pas d'arbitraire dans le processus. Arnaud Agbohounka, secrétaire général du Syniadeq-Bénin, a souhaité qu'il n'y ait pas de distension car, selon lui, il y a des enseignants qui depuis 10 ans, sont titulaires de la classe de CI. Il a également émis le vœu que les résultats ne soient pas publiés sur les réseaux sociaux.
Cette évaluation initiée par le ministère des enseignements maternel et primaire suscite déjà des inquiétudes dans le rang des enseignants. Plusieurs d'entre eux s'inquiètent des intentions réelles cachées derrière une telle initiative. Assisterait-on à des radiations après la proclamation des résultats ? C'est la grande question que beaucoup d'entre eux se posent.
F. A. A.