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Afrique

Appel des oulémas a un 3e mandat du président mauritanien

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 12:33
Editions Le Pays - Abdel Aziz cédera-t-il aux sirènes des Raspoutine ? Alors que l’on était tenté de donner le bon Dieu sans confession...
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La Mauritanie veut renforcer sa législation contre la fraude sur l’électricité

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 12:30
Apanews - Le gouvernement mauritanien a adopté, jeudi en Conseil des ministres, un projet de loi relatif à la définition des conditions de...
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Mauritanie: des partis de la majorité en révolte contre une nouvelle législation

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 10:35
Le360 - L’Union des partis des forces de la majorité démocratique (UPFMD), un regroupement de 17 formations politiques alliées au président...
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Mourabitounes : Les U-23 reprennent du service !

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 09:54
Rim Sport - L’équipe nationale Espoir de Mauritanie va effectuer un stage à Tunis à partir du jeudi 31 mai prochain. Durant ce regroupement en...
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Réseaux sociaux et moteurs de recherche : souriez, vous êtes violés !

24 Heures au Bénin - Fri, 05/25/2018 - 09:42

(Par Aliou TALL)

Quand on parle de viol, on pense plutôt à un acte de pénétration sexuelle par la violence, la contrainte ou la surprise. Quid de l'acte de pénétration forcée dans votre intimité numérique ? Vu l'ampleur et la gravité des immersions forcées dans notre vie privée, et l'usurpation de nos données personnelles par les réseaux sociaux et les moteurs de recherche, il y lieu de légiférer contre ce que j'appelle le « viol numérique ». Le règlement européen sur la protection des données, entré en vigueur ce 25 mai 2018, est un coup timide contre les graves atteintes à notre vie privée.

L'intimité de l'internaute impunément violée par les réseaux sociaux et les moteurs de recherche.
Facebook, Whatssap, Instagram, Twitter, Snapchat, Google, Yahoo, Bing, etc. Ces réseaux et moteurs de recherche s'activent constamment à vous dépouiller de votre intimité pour faire leurs business. Quand Mark Zuckerberg, responsable de Facebook, a été auditionné par les autorités américaines et européennes sur le viol numérique dont ont fait l'objet des millions d'utilisateurs de Facebook, sa seule défense a été : Je suis désolé. Alors que Facebook a déjà été sanctionné par les Etats-Unis, par l'Europe et par la CNIL en France (Commission nationale de l'informatique et des libertés), pour sa gestion préjudiciable de nos données personnelles.
Tout ce que vous écrivez sur le moteur de recherche de Google, votre âge, votre sexe, votre domicile, vos habitudes de consommation, vos choix vestimentaires, vos publications sur Facebook, tous vos commentaires, vos photos, vos vidéos, vos mentions « J'aime », les personnes avec lesquelles vous échangez, les publications sur lesquelles vous cliquez et celles que vous partagez, votre position géographique et vos trajets, peuvent être collectés pour mieux vous contrôler. Vos données sont aussi vendues à des développeurs d'applications et à d'autres sites web. Une fois entre leurs mains, le réseau qui les a vendues en perd le contrôle. L'acquéreur de vos données personnelles peut en faire ce qu'il veut, notamment en vous matraquant avec des offres ou en les revendant à son tour. Lundi vous cherchez un aspirateur sur Google, mardi votre ordinateur et votre Smartphone son infestés d'offres de vente d'aspirateurs par des fenêtres Pop-up et des bannières qui vous agressent numériquement. Google va même plus loin. Si votre email est sur Gmail, Google s'est donné la liberté de lire vos courriers pendant longtemps. Ce que vous recherchez ou regardez sur Youtube est aussi exploité par Google pour mieux vous tracer et vous « vendre » à des publicitaires. Nous sommes vulnérables !

Les droits de l'internaute timidement protégés par le RGPD.
Aux Etats-Unis le Dollar vaut mieux que votre vie privée. Les géants du Web sont américains, et les Etats-Unis sont délibérément laxistes sur la protection des données personnelles. Or, avec leur ubiquité et leur immatérialité, les réseaux du web traversent facilement les frontières. Par conséquent, le laxisme américain sur la protection de nos données affecte tout internaute, quel que soit son pays de résidence, s'il a accès à Google, Facebook, Amazon, Twitter, etc. Ce constat a amené l'Europe à adopter un Règlement Général sur la Protection des Données, dit RGPD, qui entre en vigueur aujourd'hui 25 mai 2018. Jusqu'ici, il n'existait pas une réglementation générale adaptée. Et la jurisprudence en la matière est presque inexistante. Pour les géants du Net, internet est comme un Far-West aux pépites d'or, ou le pouvoir appartient aux amis du Shérif et aux cowboys rapides au pistolet. Le RGPD vient mettre un peu d'ordre dans cette jungle.
L'article 6 du RGPD exige des opérateurs du Net qu'ils sollicitent votre consentement avant toute collecte ou utilisation commerciale. Dorénavant, les sous-traitants de la gestion de vos données personnelles s'engagent, et ont une responsabilité contractuelle et quasi-délictuelle sur tout dommage qu'ils vous auront causé dans l'exploitation de vos données, conformément aux dispositions de l'article 28 du RGPD. Les articles 15 et suivants du RGPD prévoient des droits destinés à protéger votre vie privée : le droit d'accéder gratuitement et de rectifier vos données à caractère personnel ; le droit de limiter leur traitement ou de les effacer ; le droit à leur portabilité, et le droit à une réclamation auprès d'une autorité de contrôle de la protection des données, comme la CNIL en France. Une prérogative importante, le droit à l'oubli, est consacré le RGPD. Il vous permet de décider du sort qui sera réservé à vos données personnelles après la mort. Ainsi, vous pouvez décider de l'effacement de vos données collectées par Google et de la suppression de votre compte Facebook avec son contenu, après votre mort.

Qui ne contrôle pas le réseau, sera contrôlé par le réseau.
La course aux « J'aime », la construction d'une e-célébrité ou l'élan d'un cyber-narcissisme, amènent beaucoup d'internautes à divulguer massivement leur vie personnelle ou familiale sur les réseaux sociaux. Certains vont même jusqu'à s'inventer des vies ou des compétences qui n'existent que dans leurs fantasmes. En agissant ainsi, ils prennent le risque de compromettre l'inviolabilité de leur vie privée, et de favoriser les atteintes à leur e-réputation. En se déshabillement numériquement et publiquement, ils offrent leur intimité à des opérateurs qui vont la monnayer. Quand vous postez une photo sur les réseaux sociaux sans prendre la précaution d'écraser les données dissimulées (Sous « propriétés » dans Windows, ou en numérisant préalablement la photo imprimée), n'importe quel internaute ou développeur peut accéder aux données temporelles et de géolocalisation de votre photo. En croisant ces informations avec vos autres publications sur les réseaux sociaux, les programmes d'intelligence artificielle peuvent dresser un e-portrait-robot de vous, que vous ne maîtrisez plus, et qui sera commercialisé sans votre consentement. Nous gagnons donc à contrôler ce que nous publions, et comment nous publions sur les réseaux sociaux. Sinon les réseaux sociaux contrôlent et abusent de notre vie privée numérique.
Les grands délinquants financiers cherchent des paradis fiscaux pour blanchir leur argent ou ne pas payer d'impôts. Les géants du Net, eux, feront du « forum shopping » pour implanter leurs serveurs dans des pays aux législations laxistes, ou inexistences sur la protection des données personnelles. L'Afrique, très en retard dans ce domaine, est dans leur ligne de mire. Les internautes africains ne sortiront pas de sitôt de leur vulnérabilité numérique. Un internaute à Bamako n'ira pas en Californie pour introduire une procédure contre Facebook ou Twitter, qui auraient violé sa vie privée. Toutefois, il peut les attaquer devant la justice malienne. Pour ce faire, il va s'appuyer sur l'applicabilité directe et l'invocabilité du droit matériel européen par les justiciables. Le juge malien pourra sanctionner Facebook ou Twitter sur la base de l'effet direct du RGPD et de la focalisation du litige sur le for malien. En Afrique, seuls l'internaute lui-même et la justice peuvent s'opposer au viol numérique. Les gouvernements, préoccupés par la conquête et la conservation du pouvoir, resteront encore inertes pour des décennies.

Aliou TALL,
Président du Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen
(RADUCC)
Email : raducc@hotmail.fr

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La nutrition constitue aujourd'hui un problème de santé et surtout de développement

24 Heures au Bénin - Fri, 05/25/2018 - 09:23

Nombreuses sont les femmes qui nourrissent de mieux en mieux leurs enfants et le reste de leur famille grâce aux conseils reçus lors de séances socio-éducatives sur la nutrition. Toutefois, le problème demeure et nécessite toujours un accompagnement.

Paniquée par les signes que présente sa fille depuis quelques jours, Huguette Bognon s'est rapprochée du centre de santé de Ganvié pour une consultation afin de comprendre ce qui ne va pas. Mais après diagnostic, le médecin lui conseille de se rapprocher du Centre d'éducation et de récupération nutritionnelle (CERN). Avertie de l'état de santé dégradant de sa fille Rita, âgée de 3 ans, elle a suivi les conseils du médecin. « Depuis deux semaines, je constate que ma fille maigrit alors qu'elle mange très bien », confie-t-elle à l'agent social du CERN. Après une longue discussion, l'assistante sociale découvre que Rita souffre d'insuffisance nutritionnelle. Elle se renseigne sur la situation que vit la famille afin de prodiguer à Huguette les conseils nécessaires à la bonne alimentation non seulement de l'enfant mais de toute la famille. Un mois après cette séance, la santé de l'enfant s'est nettement améliorée et Rita a retrouvé son équilibre suite à la régularisation de son alimentation.
Huguette Bognon est loin d'être un cas à part. De nombreuses femmes bénéficient tous les mois de divers conseils sur le plan nutritionnel dans les localités d'Abomey-Calavi, Zinvié et Ganvié pour le mieux-être de leur famille. « À chaque fois que j'accouche, je reçois des conseils pour mieux alimenter mes enfants. Et quand je mets cela en pratique, mes enfants ne souffrent pas souvent de certaines maladies surtout d'anémie », témoigne Joseline Bossa. Mère de trois enfants, elle est fière de voir sa progéniture bien portante, malgré ses maigres moyens pour survenir à leurs besoins. « Mon enfant a souffert de problèmes nutritionnels mais depuis que j'ai commencé avec les séances éducatives, je sais comment il faut nourrir ma famille chaque jour. Il y a quelques mois, c'étaient la bouillie le matin et la pâte le soir. On variait les mets seulement en période de fête », appuie Louise Ahossi, vendeuse de poissons à Sô-Ava. « Les séances que nous faisons apportent beaucoup de choses dans la vie de toutes les femmes qui y participent. Avant, il était rare que les assistantes sociales se réjouissent de telle ou telle autre femme quant à la bonne santé de ses enfants. Mais aujourd'hui, à chaque pesée, on a constaté une nette amélioration dans l'équilibre des enfants », renchérit Joseline.


Le savoir-faire

Malgré le caractère sacré de l'alimentation, il est à constater au vu des statistiques que le déficit en matière de nutrition reste important. Elle constitue aujourd'hui un problème majeur dans bien de familles au Bénin. Il s'agit d'un problème médical et social à la fois. Le déficit nutritionnel est à la base de plus de 50% des décès d'enfants de moins de cinq ans. À travers une enquête démographique et de santé menée en 2012, 58% des enfants de 6 à 59 mois sont atteints d'anémie avec une prévalence de 60,6% en milieu rural. Mais pour la nutritionniste Danielle Pliya Tévoèdjrè, « une information de veille permettra de mieux répondre aux craintes des populations qui redoutent une alimentation malsaine ». « L'éducation constitue la meilleure stratégie de prévention de la malnutrition et même de la réhabilitation », martèle Gertrude Vieyra, responsable chargé des séances socio-éducatives à la Fondation Regard d'Amour. « Plusieurs enfants ont été récupérés grâce à ces séances dans la cité lacustre de Ganvié comme à Zinvié », ajoute-t-elle. La Fondation Regard d'Amour contribue à la santé des femmes enceintes, en particulier des enfants à risque de malnutrition ayant une insuffisance pondérale ou un retard de croissance. Le conseil nutritionnel constitue aujourd'hui le seul moyen adéquat pour permettre aux femmes de mieux nourrir leurs enfants. « On profite souvent des séances de vaccination pour donner des conseils aux femmes sur comment il faut nourrir les enfants. Quant aux adultes, ce sont surtout les femmes enceintes ou celles qui allaitent qui bénéficient de nos conseils. Nous leur indiquons selon leur alimentation quotidienne ce qu'il faut associer pour une alimentation équilibrée », explique Mireille Kounaké, aide-soignante, au centre de santé de Gbéhoué, village situé à 70 km à l'Ouest de Cotonou. Selon Gertrude, « les séances sont effectuées chaque mois en période de vaccination. Si une mobilisation fréquente peut être faite afin d'ioder les femmes dans ce sens, c'est aussi un plus pour le bien-être de tous », estime la conseillère. Compte tenu de cette situation, ces séances doivent être régulièrement appuyées par les municipalités. Spécialiste en santé humaine, Josias Ahamidé confirme que « l'éducation nutritionnelle est très capitale pour un bon équilibre sanitaire ».

Éducation et sensibilisation

Quels types de difficultés nécessitent l'apport des élus locaux ? Anicet Sèmèvo Sangnidjo, ingénieur agronome nutritionniste relativise à travers ses réflexions. Selon lui, « la complexité du champ, la diversité croissante des produits, la multiplicité des sources d'information rendent le choix alimentaire plus complexe ». Une éducation est donc inévitable avec l'élaboration de guide nutritionnel. Toute chose que Léocadie Atindéhou, assistante sociale de formation juge indispensable. Mais elle trouve que l'action indispensable est l'éducation et la sensibilisation. Selon Gertrude, « il faut sensibiliser les populations puisque certaines femmes estiment que la tradition refuse de manger certains mets avant que les enfants n'aient un certain âge. Ce qui constitue un frein pour la croissance de certains enfants », se désole-t-elle. Il faut noter aussi les difficultés relatives à la mobilisation des femmes. « Les femmes n'acceptent souvent pas se rendre volontairement dans les centres de promotion sociale pour les conseils quand elles n'espèrent rien en retour. Ce qui fait qu'il est important d'organiser ces activités à travers les villages pour inciter nous, femmes, à mieux alimenter notre famille », soutient Huguette Bognon. « Les femmes bénéficiaient il y a quelques années de dons de farines composées que nous offrent les ONG et le centre de promotion social de Comé afin d'aider les familles pauvres à alimenter leurs enfants. Tout cela n'existe plus et le seul canal pour les conseils, ce ne sont que les jours de vaccination où on retrouve beaucoup de femmes », confie Mme Kounaké. L'autre problème est l'absence de nutritionniste dans les systèmes sanitaires au Bénin. Un facteur qui aggrave la situation en matière de nutrition puisque les populations ignorent l'importance et le rôle des nutritionnistes pour le bien-être de la personne. Pour la spécialiste en nutrition Danielle Pliya Tévoèdjrè, « l'Etat béninois perd environ 900 milliards FCFA par an du fait de la malnutrition ». Elle appelle donc les élus locaux, associations et autres groupements des diverses localités à une éducation à but non lucratif pour la culture d'une alimentation saine. L'apport des communes serait d'une utilité sans ambages puisque l'État a déjà montré ses limites en matière de couverture et de personnel sanitaires. Pour régler ce problème nutritionnel au Bénin, il est nécessaire d'organiser de manière continue des séances éducatives en vue d'accompagner les familles à contribuer au bien-être non seulement des enfants mais aussi de la famille toute entière selon les responsables rencontrés. Hippocrate, le père de la médecine affirmait il y a quelques décennies : « Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture ». Un homme éduqué sur sa nutrition mangera mieux et tombera beaucoup moins malade.

G. A.

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Trois questions à Souleymane Breihim, activiste politique : "Les acteurs politiques de Rosso doivent placer les intérêts de leur ville avant leur intérêt personnel"

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 09:12
Le Calame - Souleymane Breihim est un des nombreux cadres dynamiques de Rosso. Président de la ligue régionale de football du Trarza, il est bien...
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Jeunes Leaders Scientifiques Africains : Le Dr. Abdoulaye Sidiki BA sélectionné

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 08:29
RMI Info - Dans sa préface de l’ouvrage de son disciple le professeur Theophyle OBENGA ( cf L’Afrique dans l’antiquité : Egypte...
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Création de deux groupes armés communautaires dans le centre du Mali

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 08:00
VOA Afrique - Deux groupes d'autodéfense ont été récemment créés dans le centre du Mali pour défendre respectivement les populations...
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Implantation de l’UPR au Hodh El Gharbi : couacs et tendances

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 07:30
Le Calame - Les opérations d’implantation des Unités de Base (UB) de l’UPR, le parti au pouvoir, se sont achevées, tant bien que mal, dans...
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En Afrique, le fardeau de la corruption freine la transformation économique, affirme Sanussi II Lamido

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 05/25/2018 - 07:00
Mauriweb - Mobiliser les ressources domestiques pour financer l’industrialisation du continent L’Afrique et la Corée veulent ouvrir de...
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Guterres promet l’appui de l’ONU à l’UA pour forger une « Afrique pacifique et prospère »

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 05/25/2018 - 06:03
A l’occasion de la Journée de l’Afrique (25 mai), le chef de l’ONU appelle toutes les nations à soutenir l’idée d’une « Afrique pacifique et prospère » en appui à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) et à l’engagement de l’organisation panafricaine de « faire taire les armes ».
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Agoué, une destination touristique menacée de disparition

24 Heures au Bénin - Fri, 05/25/2018 - 01:42

La ville historique d'Agoué, le plus grand et plus peuplé arrondissement de la commune de Grand-Popo, située à 110 km de Cotonou et servant de frontière terrestre avec le Togo voisin par Hilla-Condji, regorge de vestiges anciens qui font d'elle une ville à forte potentialité touristique.

Royaume d'Agoué aujourd'hui arrondissement d'Agoué, a une histoire atypique. « Aux XVII et XVIIIème siècles, des travailleurs Ané, originaires d'Elmina, région aurifère de l'actuel Ghana, sont chassés de leur pays par les invasions Achanti. Ils s'installèrent alors sur la partie de la côte appartenant au roi de Tado et fondèrent Aného, signifiant littéralement « la maison des Ané », aujourd'hui Anécho », raconte Edouard Akpaka, natif du milieu qui aurait appris l'histoire de sa grand-mère.
« La traite des Noirs était alors prospère. Les Ané travaillèrent pour le compte des trafiquants portugais, anglais et hollandais. Mais en 1821, une guerre civile éclata à Aného. Elle met aux prises les trois chefs Ané : Komlangan, Lawson et Francisco de Souza. Komlangan ayant perdu cette guerre, s'enfuit vers l'Est et fonda Agoué en 1823, en face d'Agouégan, sur une bande de sable qui sépare la lagune de la mer. Il y installa son fétiche Adjigo, importé d'Accra et protecteur de la tribu Ané. Il sera rejoint plus tard par ses partisans d'abord, puis de nombreux autres affranchis du Brésil, de Cuba, des Antilles, et de Sierra-Leone le rejoignent surtout à partir de 1835, avec Joachim d'Almeida alias Zoki Azata », poursuit-il.
« Ago yé ya » qui signifie littéralement « Voici enfin la berge » sera abrégé en « Agoè », aujourd'hui francisé Agoué. Cette cité connaîtra alors une prospérité grâce au commerce et à l'installation des missionnaires.
« Avant, comme me l'ont dit mes grands-parents, Agoè a eu des moments de prospérité. La traite négrière a fondamentalement enrichi Agoué, puis après le commerce de l'huile de palme et d'arachide », se souvient Ekoua Johnson, une ancienne de la ville, âgée de 80 ans.
« En 1868, Agoué, la ville la plus considérable des Popo, comptait déjà près de 8.000 habitants dont plus de 80 Européens. Enfin, en 1874, Agoué a connu une autre ascendance dans son histoire avec l'installation des missionnaires qui y fondent une école qui devient très vite une pépinière des fonctionnaires. L'A.O.F (Afrique Occidentale Française) y trouvera ses futurs cadres. En 1883, Agoué devient la capitale religieuse du Dahomey d'alors, actuel République du Bénin, et elle le restera jusqu'en 1901 », retrace Richard Toyi, un dignitaire de la localité. Il raconte l'histoire de sa ville avec une telle passion et précision dans les dates qu'on aurait cru qu'il a écrit tout un livre sur le sujet.
« J'ai fait des recherches et j'ai lu beaucoup d'articles écrits par les premiers prêtres catholiques », confie-t-il avant de continuer. « Malheureusement, cette gloire qu'a connue Agoué ne va pas durer dans le temps. Trois facteurs fondamentaux ont irrévocablement conduit cette ville à la décadence.

Primo, le royaume d'Agoué a été victime de son isolement naturel. En effet, après le déclin du trafic de la traite des Noirs, le commerce n'a pu prospérer à cause de manque de voie naturelle (voie navigable) vers l'intérieur du pays. De plus, en 1873, une épidémie de variole a fait environ 1.500 victimes faisant fuir les commerçants. Secundo, la 1ère convention franco-allemande de 1885 n'a pas du tout été favorable à Agoué.

Le 15 avril 1885, Agoué devient protectorat français sur demande du roi. La même année, le 24 décembre, les Français cèdent aux Allemands Anecho et Porto-Séguro (connu aujourd'hui sous le nom d'Agbodrafo, un canton du Sud Togo dans la région maritime) en échange de quelques comptoirs en Guinée. Cette cession a été désastreuse pour Agoué et son annexion en 1894 à la colonie du Dahomey n'aura rien changé à la convention : la ville est plus que jamais isolée. Enfin tertio, la 2ème convention franco-allemande de 1897 viendra clouer davantage la ville jadis florissante d'Agoué. Car, dans cette nouvelle convention une partie du royaume d'Agoué (la rive droite du Mono, de Tokpli à Agbannaken, le Nord de la lagune, de Agbannaken à Agouégan et Agokpamé) sera cédée à l'Allemagne », ajoute-t-il.


« Selon ce que j'ai appris de l'histoire, c'est cette convention franco-allemande qui fait que Agoué s'est trouvée amputée de la partie qui lui donnait ses richesses, c'est-à-dire que Agoué est isolée de tous les villages situés derrière la lagune d'où elle tire ses produits agricoles. La ville d'Agoué est française et toutes ses fermes sont allemandes. D'où la création de deux douanes, une allemande à Agouégan et l'autre française à Agoué et même la disparition de ces douanes après la défaite de l'Allemagne en 1918, n'a pas arrêté la décadence de la ville. Ses habitants s'expatrient alors au profit des grandes villes et des pays voisins », renchérit Innocent Sylvey, enseignant et natif d'Agoué.

Ce passé glorieux inscrit Agoué parmi les villes historiques du Bénin et lui confère des atouts certains pour le développement du tourisme.

« Yêkê-Yêkê », la fête des retrouvailles

« La fête des retrouvailles Yêkê-Yêkê, serait dérivé d'un adage ‘'Yaka- yo kin'' qui se traduit littéralement par ‘'c'est dans le désordre qu'on s'est servi et gratuitement'', est une fête traditionnelle qui date de très longtemps. Elle est le symbole de la réconciliation entre les frères Guin et Akamu après une guerre ethnique les opposant. A la fin de cette guerre, les frères ennemis se sont retrouvés autour de la même table, et se sont réconciliés. Ils décidèrent alors du retour de tous les frères exilés d'où la naissance de Epé-Ekpé, signifiant littéralement ‘'nouvel an''. Cette réconciliation ne sera pas de longue durée. Car, en 1660, une nouvelle guerre ethnique éclata entre les frères Akamu et Guin. Cette nouvelle donne entraîna l'exode des Guin et Mina vers l'Est. Mais en quittant le Ghana, le chef de guerre Ayih du clan Tougban prit sur lui le trône royal et fut suivi par les clans Adjigo, Ahouandjigo Ela, Dégbénousimpé, Adangbé, Akangban, Kéta, et Yadou », explique Richard Toyi.

Mais au cours de leur exode, Ayih et ses alliés ont fait un arrêt à Zinwla dans la préfecture des Lacs (Togo). « C'est à Zinwla que le trône convoité fut caché dans le fleuve en 1662 afin d'empêcher l'ennemi de s'en emparer. En 1663, ils fondèrent le royaume des peuples Guin à Glidji (Togo) et le premier roi fut sa majesté Foli Bébé. Malgré les séquelles de la guerre, les Guin ont toujours célébré le « Epé-Ekpé » en mémoires des leurs qui ont perdu la vie au cours des combats. Et pour cultiver davantage l'esprit de confiance mutuelle, la fête a été réimplantée. Elle inaugure le nouvel an chez les Guin et sert de point de retrouvailles », ajoute-t-il.

Et depuis des lustres, le Yêkê-Yêkê est célébré chaque année suivant des étapes ancestrales précises. « Aujourd'hui, cette fête ancestrale va au-delà d'une simple fête de retrouvailles. Cette fête annuelle qui fait revenir au village tous les enfants d'Agoué et leurs amis représente un atout touristique certain. Car plusieurs activités culturelles et cultuelles sont menées offrant des tableaux artistiques impressionnants.
La mairie de Grand-Popo et même le Bénin devraient tirer de grands profits de cette fête vielle de plus de trois siècles et demi », estime Donatien Folly, fils d'Agoué. Mais, la fête de Yêkê-Yêkê ne saurait être seule source d'attrait touristique pour la ville d'Agoué.

Les atouts d'une ville à valoriser

Station balnéaire, et fort de la richesse de son histoire, Agoué regorge de beaucoup de vestiges devant faire d'elle une destination touristique au Bénin. « Agoué est une ville qui devrait drainer des touristes de tous genres vu son histoire. Par exemple, c'est ici à Agoué que les tout premiers missionnaires catholiques ont atterri. Donc, la toute première Eglise catholique du Bénin est construite ici à Agoué. Même si cette première bâtisse est détruite, l'histoire retient que c'est ici que la première église est construite. Et la preuve est que les tombes de ses premiers prêtres sont encore des témoins palpables », confie Reine Mededjisso, fidèle catholique et fille d'Agoué.
La mission catholique d'Agoué est ainsi un « musée » qui draine des curieux qui veulent en savoir sur l'histoire de cette ville.

« Agoué est une belle ville, même si elle semble être abandonnée par ses enfants. Les atouts touristiques sont nombreux. On y trouve le ‘'chemin des esclaves'' à Zomayi. C'est la voie qu'empruntaient les esclavagistes dans l'ancien temps. Au cimetière catholique, vous y verrez la tombe de Sylvanus Olympio, le premier Président du Togo (assassiné lors du coup d'État du 13 janvier 1963, ndlr) qui a d'ailleurs sa maison ici à Agoué », rappelle Abel Todedjrapou pour montrer la richesse touristique de sa ville natale.
« A part les anciennes bâtisses témoignant d'un passé glorieux de notre ville, des bâtisses comme la première mosquée, les constructions datant des années 1600 ou 1700, le palais royal et autres, il faut noter que Agoué est un carrefour pour toutes les divinités, un autre facteur pour attirer les touristes », vante Edouard Akpaka.
« Chez nous à Agoué, nous avons toutes les danses folkloriques animées par plusieurs groupes. Nous avons le Agbadja, le Goumbé, le Gota, le Boulian, pour ne citer que celles-là. Bref, les différentes danses folkloriques qu'on peut trouver au Bénin ou au Togo se retrouvent ici à Agoué », précise dame Atanley, une native de la localité.
Cette diversité de danses est une conséquence directe de la diversité des divinités. « La divinité que nos ancêtres ont implanté ici, c'est Adjigo. Et l'arbre mystique qui l'incarne est toujours là. Mais à côté, nous avons plusieurs autres provenant du Togo, du Ghana, du Nigéria et bien sûr du Bénin. Ainsi, nous avons des divinités comme le Sakpata, le Zangbéto, le Tchaba, le Sakouma, le Trôn, le Egou, le Egoungoun, le Ganbada, le Dan, le Oro et autres. Et tous les couvents de ces divinités sont animées surtout en période de Yêkê Yêkê », ajoute-t-elle.
Agoué, bien que menacée de disparition par l'avancée vertigineuse de la mer, reste une destination touristique incontestable.

Cokou Romain AHLINVI

Erosion côtière à Agoué :Une ville en voie de disparition

Les dégâts causés par l'érosion côtière dans la ville d'Agoué sont incalculables. Il y a une vingtaine d'années, la mer se situait à un peu moins de deux kilomètres de l'Eglise Catholique communément appelée ‘'Fadahomè''. Et la plage était verdoyante remplie de filaos et de cocotiers et garnie d'habitations. Aujourd'hui, ce ne sont que des reliques de ces arbres que vous verrez avec la disparition quasi-totale des habitations offrant ainsi un spectacle désolant et piteux.

La mer a tout avalé. Des centaines de maisons, de vastes étendues de cocoteraies… Elle ne laisse rien sur son passage. Certes, jusque-là aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée. Mais les dégâts matériels sont énormes.
« Moi, quand j'étais au CE2, j'avais ma plantation de cocotiers qui s'étend sur des hectares du côté de la mer devant nos habitations et cocoteraies. Et même pour les pêcheurs, nous construisions des hangars sur la plage. C'est pour dire qu'il y avait suffisamment d'espace entre la mer et nos habitations. Mais aujourd'hui, tout se retrouve dans la mer et vous-mêmes, vous pouvez voir l'espace entre nous et l'océan. A peine dix mètres et les éclaboussures des grandes vagues atteignent même nos concessions », a déploré le conseiller communal, Saïbou Soumanou, pêcheur de profession et natif d'Agoué. Nombreuses sont les habitations qui sont englouties pas l'océan obligeant des centaines de ménages à se déplacer continuellement.
« Nous avons déjà perdu trop d'habitations du fait de l'avancée de la mer et tout récemment nous avons dû trouver de place à plus d'une quarantaine de ménages victimes des affres de l'océan », a rappelé M. Soumanou.
Lentement mais inévitablement, cette avancée va effacer Agoué de la surface de la terre. Il y a 20 ans, la plage se situait à un peu moins de deux kilomètres de la voie bitumée. Aujourd'hui, elle n'est plus qu'à 500 mètres environ de la Route inter-Etats Cotonou-Lomé, la seule qui traverse la ville et qui dessert tous les pays de la sous-région. Et même de cette voie, on peut apercevoir les vagues de la mer dans leurs mouvements menaçants.
C'est dire que d'ici cinq à dix ans, à en croire les riverains, la voie bitumée sera dans la mer. C'est la preuve que la situation est extrêmement grave quand on sait que l'arrondissement d'Agoué, le plus grand et le plus peuplé de la commune de Grand-Popo qui s'étant de Nicoué-Condji jusqu'à Hilla-Condji (frontière Bénin-Togo), se situe entre l'océan et un bras du fleuve Mono. De l'autre côté de la voie inter-Etats, il faut à peine décompter un kilomètre et demi par endroit pour atteindre le fleuve. La situation est plus que critique. Lentement mais sûrement, la mer avance, rongeant peu à peu la ville d'Agoué.
Du côté de Hilla-Condji, tout un village est déjà englouti par l'océan tout récemment. Ce qui a une fois encore fait sortir les populations de leur gong et elles ont manifesté leur colère contre le mutisme des autorités.
Le gouvernement actuel pense remédier à la situation avec le projet de protection de la côte. La réalisation de projet permettra de sauver de la disparition Agoué ou ce qui en reste de son patrimoine.

Cokou Romain AHLINVI

Des adeptes des divinités Guin d'Agoué Adjigo

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Restrictions à l’importation : La nouvelle liste élargie à 877 produits

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 01:37

La nouvelle liste a été modifiée et élargie à 877 produits interdits à l’importation, publiée ce jeudi,  au lieu de 851 que comportait l’ancienne mai. Le décret exécutif stipule que «la liste des marchandises soumises à la suspension temporaire à l’importation, citée à l’annexe du décret exécutif N° 18-02, du 7 janvier 2018, susvisé, est remplacée par la liste annexée au présent décret».

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La ville chinoise de Tianjin va mettre en place un fonds d’intelligence artificielle

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 01:16

La ville portuaire de Tianjin, dans le nord de la Chine, a annoncé son intention de mettre en place un fonds d’une valeur de 100 milliards de yuans (16 milliards de dollars) pour soutenir l’intelligence artificielle industrielle, a annoncé l’agence de presse officielle Xinhua. La Chine vise à devenir un chef de file mondial en matière d’intelligence artificielle d’ici 2025. Tianjin versera les fonds dans des secteurs en développement tels que les robots intelligents et le matériel et les logiciels. Un montant de 30 milliards de yuans sera consacré pour des appareils intelligents et des mises à niveau intelligentes pour les industries traditionnelles. Sun Wenkui, vice-maire de Tianjin, a promis un soutien financier allant jusqu’à 30 millions de yuans pour chaque institution de recherche scientifique, que ce soit au niveau provincial ou national, qui s’installe à Tianjin. Tianjin va également mettre en place un fonds distinct d’une valeur de 10 milliards de yuans pour promouvoir la fabrication intelligente, a ajouté Xinhua, mais n’a pas précisé de calendrier pour la mise en place du fonds.

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La Chine approuve la vente de Toshiba Memory à Bain Capital

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 01:11

Toshiba Corp a annoncé jeudi dernier que le régulateur chinois avait approuvé la vente, pour 18 milliards de dollars, de Toshiba Memory, son activité mémoires, à un consortium américain dirigé par Bain Capital, une société américaine de capital-investissement. Le consortium Bain a remporté l’année dernière une longue et très controversée bataille pour l’achat de Toshiba Memory, le deuxième producteur mondial de puces NAND de mémoires flash. «Toutes les approbations antitrust ont été reçues et nous sommes impatients de conclure cet investissement», a déclaré Bain Capital dans un communiqué cité par Reuters. «Le consortium dirigé par Bain Capital s’est engagé à faire d’importants investissements en capital pour aider au développement et à la croissance de la technologie des semi-conducteurs.» Toshiba a déclaré dans un bref communiqué qu’il s’attend à ce que l’opération soit conclue le 1er juin. Toshiba a mis en vente cette filiale après que des milliards de dollars de dépassements de coûts dans son unité nucléaire de Westinghouse l’ont plongée dans une crise. L’examen prolongé de cette vente avait alimenté les spéculations que Toshiba pourrait abandonner le projet et poursuivre des plans alternatifs tels qu’une introduction en Bourse pour l’unité. L’approbation du consortium Bain pourrait faire naître l’espoir que Pékin donnera également le feu vert au projet de Qualcomm de racheter pour 44 milliards de dollars son concurrent NXP Semiconductors. Le consortium de Bain Capital comprend le fabricant de semi-conducteurs sud-coréen SK Hynix, Apple Inc, Dell Technologies, Seagate Technology et Kingston Technology.

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Le «proxy advisor» ISS ne soutient pas les propositions de Zuckerberg aux investisseurs

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 01:09

Les investisseurs de Facebook ont refusé d’appuyer cinq directeurs dont le directeur général Mark Zuckerberg et ont voté en faveur des propositions d’actionnaires visant à améliorer la réponse de l’entreprise de médias sociaux à des problèmes tels que l’ingérence et le harcèlement électoraux. Dans son rapport, la société de conseil en vote par procuration, connue sous le nom d’ISS, a écrit que Facebook «a été quelque peu sensible pendant la controverse (de Cambridge Analytica, ndlr), mais les actionnaires devraient continuer à surveiller de près les questions de confidentialité des données». Selon une copie des recommandations citée par Reuters, ISS a également suggéré aux investisseurs de voter «pour» des propositions d’actionnaires appelant la société à étudier la création d’un comité de conseil sur la gestion des risques et à faire des rapports sur les controverses de gestion de contenu. Les deux propositions non contraignantes ont pour but d’aider Facebook à résoudre les controverses, notamment quant à la gestion des données sur les clients et à la protection de la vie privée. Facebook a exhorté les investisseurs à voter contre les deux résolutions, affirmant que ses approches actuelles en matière de gestion des risques et de normes communautaires sont adéquates. La société ISS a déclaré que les investisseurs devraient retirer leur soutien à Zuckerberg et au chef de l’exploitation Sheryl Sandberg, citant des préoccupations sur les procédures de nomination du conseil d’administration. Le cabinet de conseil a suggéré que Facebook créé un comité formel pour nommer les candidats au conseil, afin d’assurer la responsabilité du conseil et d’accroître la transparence et les communications avec les actionnaires. Il a également recommandé de retirer le soutien à trois membres du comité de rémunération, évoquant des préoccupations à ce sujet, y compris sur les coûts de sécurité pour Zuckerberg, «qui ont augmenté de manière substantielle sans explication claire».

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Ethereum première crypto-monnaie, le bitcoin en 13e position selon un indice chinois

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 01:07

Selon l’indice du Centre chinois pour le développement de l’industrie de l’information, Ethereum est le premier blockchain public dans l’espace de crypto-monnaie, avec un score global de 129,4, tandis que celui de bitcoin, la monnaie virtuelle originale, est classé 13e avec une note de 88. Ce premier indice mensuel d’évaluation, créé et publié par le Centre chinois pour le développement de l’industrie de l’information, dépendant du ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information à Beijing, évalue la capacité technologique, l’utilité de l’application et la capacité d’innovation du projet de la monnaie virtuelle. L’indice, qui comporte 28 projets blockchain avec leurs crypto-monnaies correspondantes, sera mis à jour tous les mois. Ethereum, dont la devise s’appelle éther, a obtenu un score global de 129,4. Il est devenu le fondement de nombreuses offres initiales de monnaies virtuelles, dans lesquelles les start-up créent leurs propres devises numériques et les vendent aux investisseurs pour générer du financement pour leurs projets. Les projets de blockchain Steem, Lisk, NEO et Komodo ont respectivement pris les deuxième, troisième, quatrième et cinquième places avec des notes de 115,9, 104,8, 103,0 et 101,5. Fondé il y a près de 10 ans, le bitcoin a obtenu une note de 88 et s’est classée au 13e rang. La Chine, qui était le déposant le plus actif des demandes de brevets blockchain l’année dernière, considère généralement cette technologie comme un domaine d’innovation actif et attend des blockchains publics et des applications décentralisées qu’elles deviennent des parties importantes de l’économie future.

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Le RGPD sera-t-il un bug ?

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 01:04

Après le passage informatique à l’an 2000, le monde numérique se prépare à l’entrée en vigueur demain du Règlement général sur la protection des données-RGPD (GDPR, pour General Data Protection Regulation, en anglais). Il s’agit du nouveau cadre juridique européen régissant le traitement et la transmission des données à caractère personnel dans l’espace numérique de l’Union européenne (UE). A partir du 25 mai, l’UE exigera donc que toutes les entreprises opérant ou desservant les 512 millions de citoyens de l’Union soient conformes aux dispositions du RGPD, qui remplacent celles de la directive de 1995, si elles souhaitent opérer dans les Etats membres de l’UE soit directement, soit en tant que tierce partie. Le RGPD s’applique à toute entreprise, personne, autorité publique, organisation caritative et à but non-lucratif ou autre entité qui utilise internet, à partir de n’importe quel endroit de la planète, pour collecter des données de manière centralisée auprès des personnes basées dans les pays de l’UE. Ces entités ne doivent en aucun cas effectuer des profilages d’internautes et surtout continuer à ignorer leurs droits numériques comme le droit à l’oubli, le droit à la vie privée, le droit à l’effacement des données, le droit au déréférencement des résultats des recherches en ligne et le droit à la vie privée. Ces entreprises sont également dans l’obligation de désigner nominativement un représentant responsable du traitement et de la transmission de données, de s’assurer que les personnes «numériquement» mineures aient bien reçu l’aval de leurs parents ou tuteurs avant de générer des données sur leurs sites web ou applications mobiles, et d’adopter des règles internes destinées à prévenir contre toute utilisation d’une information numérique qui permet d’identifier une personne physique, directement ou indirectement. Dans une telle situation, l’entité doit récolter au préalable un consentement écrit, clair et explicite de l’usager avant toute utilisation de ses données personnelles. En cas de non-respect des nouvelles règles juridiques de l’UE, l’entité peut se voir infliger des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros, soit 4% du chiffre d’affaires annuel d’une compagnie. Finalement, les 261 pages du RGPD symboliseront une avancée «sans précédent» sur le chemin de la protection de l’information personnelle de l’internaute. Mais, la gestion sécurisée des identités numériques et des accès à la toile sur le terrain digital reste une opération bien plus délicate. Attendons de voir ce qui se passera dans les semaines et mois à venir…
F. F.

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