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Afrique

R. Gbadamassi se dit prêt à répondre de ses actes devant la justice

24 Heures au Bénin - Mon, 05/21/2018 - 11:59

Reçu sur l'émission sociopolitique Carte sur table de ce dimanche 20 Mai 2018, Rachidi Gbadamassi, Député à l'Assemblée Nationale, s'est prêté aux questions des journalistes de Océan FM. Comme de ses habitudes, l'ancien maire de Parakou a abordé plusieurs sujets d'actualité :
Gouvernance de Patrice Talon, affaire des 15 milliards de Lionel Zinsou, législatives de 2019, scandale du nouveau siège en construction de l'Assemblée nationale, la bataille avec Boni Yayi dans la 8ème circonscription électorale, l'opposition politique.
L'élu de la 8ème circonscription électorale a d'abord fait le tour de la gestion de Patrice Talon au cours des deux dernières années. Pour lui, le Bénin a su choisir le président qu'il fallait. Contrairement à la gouvernance du pays ces dernières années notamment avant l'avènement de Patrice Talon, le chef de l'Etat n'est pas attaché au pouvoir. Il pense développement. Avant d'agir, Patrice Talon réfléchit. Ce qui n'est pas la même chose, il y a quelques années. « Les autres agissent avant de réfléchir. Le mode de gouvernance est diamétralement opposé », souligne-t-il. Il agit selon lui, avec patience sans agitation. « Le Président Patrice Talon n'aime pas la pression. Quand il est convaincu que quelque chose est à l'avantage du peuple, il n‘hésite pas d'aller au bout››, rappelle Rachidi Gbadamassi qui invite le chef de l'Etat à ne pas baisser les bras. Il faut que les populations le portent en triomphe en 2021, soutient-il. Opinant sur la question de la lutte contre la corruption, il pense que c'est nécessaire pour le développement du pays. Le député confirme que « le vrai peuple est avec le Président Talon ». « Ce qui me plaît en lui, c'est son courage », affirme-t-il. Il surfe sur l'exemple du découpage territorial en rappelant : « les Présidents Kérékou et Yayi n'ont pas pu mais en 6 mois, Talon l'a fait ». « Sans subventions, le chef de l'Etat a porté la production de coton de 200.000 à 600 .000 tonnes. Patrice Talon, c'est le garant des finances publiques », se réjouit-il. Il revient sur la situation des intrants qui soulage les producteurs aujourd'hui. « Les intrants coûtaient 25.000 francs avant l'avènement de la Rupture. Les paysans avaient l'argent en main, mais n'en trouvaient pas », avoue-t-il. Il confirme avec joie que « les intrants sont disponibles et surtout à 11.000 francs ». Ce que saluent les populations du nord.

Une autre face

« Avec la lutte contre la corruption qui se mène depuis l'avènement de la Rupture, notre pays est devenu crédible aux yeux du monde et des partenaires internationaux », confie le député. Rachidi Gbadamassi reste convaincu que c'est la meilleure méthode qu'utilise le chef de l'Etat pour arriver à bout de cette lutte. Il s'agit selon lui, d'une gangrène qu'il faut anéantir. Il appelle à ce que Patrice Talon ne laisse aucun dossier en suspens. Selon l'honorable, « le gouvernement doit vite programmer certains dossiers d'escroquerie tels que ICC, Maria Gleta, Machines agricoles et bien d'autres qui ont fait perdre des milliards au pays. « S'il ne prend pas ses responsabilités, les amis d'en face vont retourner le peuple contre lui ». Le député ne s'extirpe pas du lot puisqu'il ajoute : « même si Rachidi Gbadamassi est impliqué dans un dossier, je suis prêt à répondre ». Ancien défenseur de Boni Yayi sous la refondation, le député de Parakou pense que c'est un scandale ce qui s'est passé avec la construction du siège de l'Assemblée nationale. Il n'entend pas que l'on peut fait perdre autant de sous au pays. « Je suis révolté, c'est scandaleux », se désole-t-il. Il indique par ailleurs, « je suis confus quand on me dit que 70 milliards ont été investis dans la construction de l'aéroport de Tourou ». Pour lui, Talon ne fait pas de la lutte sélective contre la corruption contrairement à ce que racontent les gens. « Yayi Boni a rétrogradé deux magistrats dans ce pays et pourtant Talon n'a rétrogradé aucun magistrat ». « Personne ne peut nous compter l'histoire de ce pays », a-t-il martelé.

Le combat de l'opposition

Réitérant son soutien indéfectible chef de l'Etat, Rachidi Gbadamassi, lance la pierre dans le camp des opposants au régime. Il invite l'opposition à agir dignement puisque selon lui, « ceux qui font de l'opposition à Talon sont pour la plupart dans un combat personnel avec le Président ». Il ajoute que ces derniers n'ont pas le droit aujourd'hui de dire qu'ils défendent le peuple. Selon lui, « Soglo défend son fils Léhady et non le peuple ». Invitant Soglo et Tevoedjré à devenir des personnes ressources qu'on peut consulter, l'ancien transfuge des G13 estime que « la coalition de Djeffa est une coalition de circonstance pour défendre des intérêts personnels ». Il n'a pas hésité à marquer un coup à son ancien leader avec qui il a battu campagne pour les présidentielles de 2016. « Celui qui me fait le plus pitié, c'est le président Ajavon », martèle-t-il. Rachidi Gbadamassi dira que « la solution pour le Président Ajavon d'accéder à la magistrature suprême, c'est de faire la paix avec sa conscience et ensuite se réconcilier avec le Président Talon ». Il reste confiant que ceux qui l'entourent ne sont pas honnêtes car il soutient que « les gens veulent le sucer ». Pour lui, « Ajavon n'a pas sa place avec eux ». S'invitant dans la réconciliation entre les deux personnalités, l'ancien maire de Parakou dira : « je souhaite que le Président Talon accepte les excuses sincères de son ami Sébastien Ajavon. « Je sais ce qui s'est passé et je pourrai vous dire qui a trahi qui ? », confie-t-il.

Le retour de Yayi sur la scène

Le retour de Boni Yayi sur la scène politique n'émeut pas du tout l'élu du peuple. L'ancien leader politique de la 8ème comme un volte face, trouve en Yayi, le mal du peuple béninois. D'abord, la relation entre l'homme d'affaires devenu politique, Ajavon et Boni Yayi n'est pas bonne à voir, selon lui. Soutenant qu'il a reçu beaucoup de coups venant de Boni Yayi à cause de son soutien à Ajavon, Rachidi Gbadamassi affirme : « je sais ce que Yayi Boni pense de Ajavon (...). Je peux vous dire qui entre Ajavon et Yayi celui qui a trahi (...). Après Dieu, je suis le seul qui sait ce qui s'est passé entre les deux hommes lors des élections présidentielles de 2016 ».
Pour le député, « Talon et Yayi, c'est deux choses différentes ». Il explique qu'au temps de Yayi, « quand tu as besoin de quelque chose, il suffit de descendre sur le terrain un week-end, mobiliser la foule et le lendemain, le président passe poser la première pierre ou vous fait appel ». Tel n'est pas le cas aujourd'hui avec Talon puisque lui ne veut pas le populisme. « Il faut lui faire toucher du doigt la réalité au lieu d'aller rassembler la foule et marcher », fait-il remarquer.

Pèle mêle

Le dossier qui lui tient à cœur depuis quelques semaines a été abordé. Selon Gbadamassi, « dans cette affaire de EBOMAF, il y a violation de l'article 75 de la constitution. Je savais beaucoup de choses qui se passaient ». Il explique que c'est « pour respecter la justice, j'ai dû stopper ma seconde intervention devant la presse ». Pour lui, « il y a un problème de morale et d'éthique qui se pose ». Et en cela, il confie que « c'est l'image du Bénin qui est atteint quand un opérateur économique porte plainte contre un premier ministre et son président ». Pour la question relative au bureau du Cos Lépi, Gbadamassi pense que c'est « l'informaticien de haut niveau Janvier Yahouédéhou qui a été élu à la tête de l'institution ». Il reste confiant de la qualité de l'homme et sa formation de base pour conduire à bien et sans difficulté le processus de correction de la Lépi. Quant au choix fait du côté des futurs membres de la Cour constitutionnelle, il pense que c'est « l'homme qu'il faut à la place qu'il faut notamment avec la présence de Joseph Djogbénou ». Concernant la gestion de la municipalité de Parakou, Rachidi Gbadamassi n'a pas hésité à féliciter le maire Charles Toko. « C'est inédit ce qui se passe dans la commune de Parakou », avoue-t-il. Selon lui, « si Charles Toko n'était pas né, il fallait l'inventer ». Car dira-t-il, « il a réussi là où nous avons échoué. Quand je vois aujourd'hui ce qu'il fait, j'ai les larmes aux yeux, des larmes de joie. Je demande au gouvernement de l'accompagner davantage ». Rachidi Gbadamassi n'a pas occulté le dossier de faux médicaments qui a amené le député Atao en prison. Pour lui, « nous sommes collègues avec Atao mais nous ne voulons pas être complices ». Dans la même dynamique, il pense que chacun devra répondre de ses actes dans n'importe quel dossier dans lequel son nom est cité. Gbadamassi invite le peuple à la sérénité et à accompagner le chef de l'Etat dans sa vision de révéler le Bénin.

G. A.

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Le Bénin plus fort que la Gambie

24 Heures au Bénin - Mon, 05/21/2018 - 11:58

Les Ecureuils du Bénin ont dominés hier dimanche, au stade René Pleven de Cotonou, les Jeunes Scorpions de la gambie par le score 2-0. Battus 1-2 au match aller, les Ecureuils se qualifient donc pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la Can Niger.

Ils avaient besoin juste d'un but sans en encaisser pour décrocher leur billet pour la suite de la compétition. Mais les poulains de Valère Houandjinou ont mieux fait. Conscients de la tâche qui les attendait, les Ecureuils sont rapidement entrés dans le jeu en multipliant les actions offensives. Ils trouvent le chemin des filets dès la 14 ème minute grâce à un but de Samson Akinyoola.
Face à une équipe gambienne qui se sent en danger, les locaux tiennent bon. Les jeunes scorpions malgré les effort n'ont pas réussir à violer la cage du dernier rempart béninois très en forme ce dimanche soir.
Au retour des vestiaires, les visiteurs tentent d'imposer leur rythme de jeu mais suite à une erreur défensive, ils encaissent très tôt le 2 ème un but du même Samson Akinyoola visiblement très réaliste. A 2-0 les gambiens n'avaient d'autres choix que de multiplier les actions offensives. Mais ils n'ont pas pu passer avant la fin du temps réglementaire, la ligne du dernier rempart béninois bien inspiré et sauvé à la 83 ème par la barre transversale. Malgré leur domination les jeunes scorpions s'inclinent au coup de sifflet final par le score de 2 buts à 0 significatif de l'élimination de la compétition. Perdant 2-1 à l'aller, les Ecureuils ont réussi à se qualifier pour le tour suivant. Ils auront pour adversaire, le Ghana, vainqueur de l'Algérie 2-0 au match retour (0-0 à l'aller en Algérie).

Ce que les entraîneurs ont dit :

Valere Houandinou, sélectionneur des Ecureuils « Je suis heureux pour cette qualification. La Gambie, c'est une bonne équipe qui travaillait depuis, nous, nous venons de commencer avec la jeunesse, on a fait ce qu'on peut. (...) Pour ce qui est de notre prochain adversaire le Ghana, Je ne connais pas encore l'équipe du Ghana, on en parler après... ».

Matarr Mboye, sélectionneur de la Gambie « Félicitation aux joueurs béninois. Nous nous sommes bien défendus. Malheureusement, on a eu des occasions que nous n'avons pas su concrétiser. Nous sommes passés à côtés c'es bien regrettable et j'assume l'entière responsabilité. ».

Marcel HOUETO

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Un atout pour la liberté religieuse

24 Heures au Bénin - Mon, 05/21/2018 - 11:43

Le chef de l'État, Patrice Talon a clairement professé sa foi, lors de sa visite au Vatican le vendredi 18 mai 2018. Même si le doute persiste dans la matière grise des béninois au regard de ce qui se passe dans le pays, c'est déjà un atout pour préservation la liberté religieuse au Benin.

Le chef de l'État Patrice Talon continue de marquer son peuple. Critiqué par ses compatriotes sur beaucoup de points notamment sa foi religieuse, Patrice Talon vient de marquer un grand coup. " Je veux bien être fils de tous les courants religieux, toutes les pensées religieuses y compris même celles qui font des compétitions. Je suis né Catholique, je vis ma foi et je suis pratiquant. Il se fait que je suis président de la République, donc de tous les Béninois ". C'est difficile à comprendre mais c'est une réalité. Plusieurs personnalités au Bénin ont des difficultés à professer leur foi au regard de tous les cercles dans lesquels ils se trouvent. Mais aujourd'hui même si on doute de lui, le président de la République vient de montrer au peuple qu'il croit au Christ et qu'il y demeure ferme dans sa foi. Sans ébranler sa foi chrétienne, Patrice Talon montre qu'il est difficile de prendre position à travers les schismes qui s'observent au Bénin depuis peu. En disant ouvertement que cela fait partie de l'humanité, le chef de l'État, garant de la constitution béninoise, révèle sa volonté de préserver la liberté religieuse au Bénin. Il n'est pas question que la foi divise son peuple bien qu'il soit d'un bord. Cette volonté se traduit dans ses actes avec les différents pas qu'il a posés. Même si telle ou telle religion le réclame, Patrice Talon réitère au souverain pontife sa foi chrétienne sans s'en dérober.

Un autre atout

L'engagement de Patrice Talon à préserver la liberté religieuse au Bénin tout en professant sa foi chrétienne dans l'Eglise Catholique Romaine, ne doit frustrer aucunement le peuple. Il montre dans ce cas que chacun est libre d'adorer ce qu'il veut sans écorcher la foi de l'autre. C'est aussi un pan de la paix au Bénin. Les multiples religions qui cohabitent dans le pays doivent déjà se réjouir que le chef de l'État ne penche pas sur l'un et délaisse l'autre. Sa profession de foi ne doit aussi mettre en mal notre engagement à l'accompagner. Dieu qui est le Père de tout le monde sait la mission à lui assigner. Tout le peuple doit déjà se réjouir de son engagement à préserver dans cet environnement multi-religieux, la paix sociale et le dialogue interreligieux. Les religions doivent cesser de se voir en ennemies et laisser leur foi se réaliser. Si le Dieu des chrétiens reste triomphant, il agira. Si c'est celui des religions endogènes qui leur est favorable qu'ils l'invoquent comme la solution à leur problème. Même si c'est le dieu autoproclamé qui est le vrai, que ceux qui l'adorent, continuent à l'invoquer pour leur gloire. Ce qui reste incontournable, c'est qu'il doit avoir un qui triomphe de tous. Patrice Talon est garant de la liberté religieuse et de la paix en tant que président de la République. En professant sa foi tout en préservant celle de chacun des Béninois est gage de Paix. Il est important que chacun invoque sa foi pour qu'il ne se dérobe pas de sa mission. Que la politique ne l'enivre pas de manière à préserver les intérêts des unes contre les autres.

G. A.

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Sébastien Ajavon assigne l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme (Part 2)

24 Heures au Bénin - Mon, 05/21/2018 - 10:44

Sébastien Ajavon assigne l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme. Votre journal relaie la Plaidoyerie des parties

Voir en ligne : JbwFczKN-hs
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Le CERMF condamne toute candidature rwandaise à la présidence de l'OIF

24 Heures au Bénin - Mon, 05/21/2018 - 01:13

Selon les dernières informations disponibles, la candidature du Rwanda à la présidence de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) semble se confirmer. Par ailleurs, cette probable candidature semble bénéficier du soutien d'un certain nombre de pays, dont ferait partie la France.

Le CERMF condamne toute éventuelle candidature rwandaise à la présidence de l'OIF pour les deux simples raisons suivantes :

un pays anglophone ne peut être élu à la présidence de l'OIF ;

un des régimes les plus totalitaires de la planète ne peut être élu à la présidence de l'OIF.

En effet :

le régime rwandais est une des quatre pires dictatures du continent africain, qui sont au degré « zéro » en matière de liberté d'expression (avec l'Égypte, l'Érythrée et le Swaziland) ;

le régime rwandais est probablement le seul au monde avec celui de la Corée du Nord à avoir pour habitude de faire assassiner ses opposants même en pays étranger ;

le dictateur rwandais est de facto au pouvoir depuis 1994 (officiellement depuis 2000) et a modifié la constitution du pays en 2015 afin d'être en mesure de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034, soit 40 années de règne. Le totalitarisme du régime rwandais a d'ailleurs une influence directe sur nombre de pays africains de la région qui sont en train de revenir sur le processus de démocratisation qu'ils avaient amorcé. Encouragés, inspirés et « rassurés » par l'« exemple » rwandais.

enfin, rappelons que le président rwandais est responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de civiles dans l'est de la RDC voisine dans les années 1990 et 2000.

Une présidence rwandaise de l'OIF aurait donc pour conséquences :

de disqualifier totalement l'OIF en matière de langue française et de francophonie ;

de disqualifier totalement l'OIF en matière de démocratie et de droits de l'homme.

…et donc d'ôter à l'OIF le peu de crédibilité qui lui reste encore (elle qui, pour ce qui est du premier point et contrairement au Commonwealth, compte de nombreux pays ne partageant pas la langue officielle de l'organisation, et qui, de surcroît, ne respectent aucun de leurs engagements).

Par ailleurs, un soutien français à une probable candidature du régime rwandais à la présidence de l'OIF aurait également pour conséquences :

de discréditer la diplomatie française en matière de langue française et de francophonie ;

de discréditer la diplomatie française en matière de démocratie et de droits de l'homme.

Enfin, le CERMF condamne fermement la visite prochaine du dictateur rwandais à Paris et sa rencontre prévue avec le président français. Par ailleurs, et malgré une forte propagande officielle (digne d'une compagne permanente de marketing), il convient de rappeler que le Rwanda demeure un des pays les plus pauvres du continent (environ 720 dollars par habitant, soit moitié moins que la moyenne subsaharienne). Et ce, alors même que c'est un des pays en développement les plus massivement aidés au monde depuis une vingtaine d'années, proportionnellement à sa population et grâce à ses relations particulièrement étroites avec certaines grandes puissances étrangères qui avaient aidé les dirigeants actuels du pays à multiplier, à partir de l'Ouganda, les attaques meurtrières au Rwanda dans les années qui précédèrent le génocide, avant de prendre le pouvoir (1,090 milliard de dollars par an en moyenne sur la période triennale 2014-2016 selon l'OCDE).

Ilyes Zouari

Président du CERMF (Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone)

www.cermf.org/communiques

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Raphael Edou en appelle à la responsabilité de l'Etat

24 Heures au Bénin - Sun, 05/20/2018 - 23:26

Invité dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce Dimanche 20 Mai 2018, l'ancien ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Edou a déclaré qu'il ne faut pas dire que les communes ne gèrent pas bien. Pour lui, il est de la responsabilité de l'Etat de veiller à la bonne gouvernance des fonds publics au niveau des communes. « Il faut transférer les ressources tel que c'est prévu et veiller sur la bonne gestion. Cela veut dire que les indicateurs de gestion sont mis en place avec des mécanismes de suivi rigoureux », a précisé l'ancien ministre. Pour lui, aujourd'hui, on ne peut pas affirmer que les maires, les élus gèrent pas bien les ressources, mais font des efforts. Se référant à l'esprit et à la définition même de la décentralisation, il a affirmé que c'est « le lieu par excellence pour tout citoyen de participer aux actions publiques locales ». A ce niveau, poursuit-il, nous sommes tous dans la mal gouvernance. Selon Raphaël Edou, ce que le gouvernement devrait faire, c'est de prendre tous les cas de mal gouvernance, d'afficher tous les tableaux et d'ouvrir le débat. « Quand vous faites des ciblages et vous n'ouvrez pas le débat à tout le monde, là, on ne peut pas comprendre », a-t-il renchéri.

Le responsable des plaidoyers de l'Associations nationale des communes du Bénin Ancb, Stanislas Hounkanlin, invité lui aussi dans l'émission, a martelé que les textes ont prévu la mise en place d'un fonds pour financer un peu le fonctionnement des communes. Une volonté qui s'est matérialisée selon lui, à travers la création du Fadec qui est aujourd'hui la seule structure financière pour drainer les ressources vers les communes même si à la date d'aujourd'hui, toutes les attentes des communes ne sont pas encore comblées. En 2018, c'est moins de 5% voire 4% des recettes budgétaires de l'Etat qui ont été envoyées vers les communes, a informé Stanislas Hounkanrin alors que selon les différentes études réalisées au niveau de l'Ancb pour voir la proportionnalité des charges qui incombent aux communes et les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ces compétences sont estimées au-delà de 10%. Dans la sous-région, en l'occurrence dans l'espace Uemoa, poursuit le responsable des plaidoyers de l'Ancb, c'est indiqué qu'il fallait mettre au moins 15% des recettes budgétaires de l'Etat à la disposition des communes pour leur permettre d'avoir suffisamment de ressources pour mettre en œuvre les compétences.
L'ancien préfet des départements du Zou et des Collines, Armand Maurice Nouatin, a déploré les écarts de comportement, les écarts de langage de certains maires qui se croient tout permis et se croyaient tout permis du fait de leur élection à la tête d'une commune. Regrettant ces écarts, il a souligné qu'il fallait quelque part ne pas en tenir compte. Pour lui, la tutelle a des principes et se conçoit selon la loi, en deux grandes fonctions à savoir, une fonction d'assistance et de conseil à la commune, de soutien des actions de la commune et d'harmonisation de ces actions avec celles de l'Etat, et un rôle de contrôle de la légalité des actes pris par le maire. La tutelle en principe ne devrait pas servir de bâton pour frapper le maire, a rappelé l'ancien préfet.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Patrice Talon accueilli à Ryad

24 Heures au Bénin - Sun, 05/20/2018 - 23:18

Arrivée du Président de la République S.E.M Patrice Talon ce samedi 20 mai 2017 à Riyad (Arabie Saoudite) sur invitation de Sa majesté le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud , pour prendre part au Sommet islamo-arabo-americain qui est prévu pour démarrer demain dimanche 21 mai 2017.

La délégation conduite par le Président de la République est entre autre composée du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Monsieur Aurélien Agbenonci et du Ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané.

Le Président de la République S.E.M Patrice Talon a été accueilli à son arrivée à riyad par le Prince muhammad bin Abdelraman , député-maire de la ville de riyad.

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Sahara occidental : le chef de l'ONU met en garde contre toute action susceptible de modifier le statu quo

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Sun, 05/20/2018 - 00:39
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré samedi suivre de près l'évolution de la situation au Sahara occidental et a mis en garde contre toute action susceptible de modifier le statu quo.
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RDC : à ce stade, l'épidémie d'Ebola n’est pas une urgence de santé publique internationale (OMS)

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 05/18/2018 - 21:19
Convoqué par l’OMS, le Comité d’urgence du règlement sanitaire international (RSI) a conclu vendredi que l’épidémie d’Ébola en RDC ne constitue pas pour le moment une urgence de santé publique de portée internationale. Le Comité met toutefois en garde contre le risque élevé de propagation.
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Condamnation à mort de Noura Hussein : l’ONU exhorte le Soudan à garantir ses droits

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 05/18/2018 - 20:44
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a exhorté vendredi les autorités du Soudan à garantir la protection et les droits de Noura Hussein Hammad Daoud, condamnée à mort par un tribunal soudanais la semaine dernière.
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Centrafrique : des milliers de civils fuient les violences pour se réfugier au nord de la RDC (HCR)

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Fri, 05/18/2018 - 17:08
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’inquiète de la nouvelle vague de déplacement de civils centrafricains vers le nord de la République démocratique du Congo (RDC), où 7.000 réfugiés centrafricains sont arrivés en moins d’une semaine.
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Offensive lusophone en RCA

Afrique-défense (Blog) - Thu, 01/11/2018 - 07:41
Le Portugal s’investit de nouveau pour la paix en RCA. Alors que le pays fournit déjà un contingent de commandos au sein de la MINUSCA, il renforce sa participation au sein de la mission européenne (EUTM) en République centrafricaine (RCA) qui vise à aider à la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACa) Le contingent portugais provient de la Brigade d'intervention (BrigInt) et du Régiment d'artillerie antiaérienne n°1 (RAAA1) de Queluz. 
Il s’agit donc de 40 militaires dont 27 de l’armée de terre, 7 de la force aérienne et 4 de la marine. Ils avaient suivi à compter du mois de novembre 2017, une formation spécifique pour ce déploiement opérationnel. Ces spécialistes de la formation rejoindront la mission armée par 12 pays de l'UE et des partenaires tels que la Bosnie Herzégovine, Serbie et Géorgie. 
Le général de brigade Hermínio Maio, va commander la mission EUTM et les 170 militaires pendant le premier semestre 2018. Il en sera le quatrième commandant, de cette opération lancée en 2016, après notamment le Belge Herman Ruys (de janvier à juillet 2017) et l'Espagnol Fernando García Blázquez (depuis juillet 2017).

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Minusca: le Brésil envoie une mission de reconnaissance en République centrafricaine

Afrique-défense (Blog) - Tue, 01/09/2018 - 19:37
Au mois de décembre, la future participation du Brésil à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République  Centrafricaine a été annoncée. Cette contribution devrait s’élever à 750 militaires. Au regard de l’effectif annoncé, il s’agira sans doute d’un bataillon d’infanterie dont l’arrivée sera particulièrement appréciée. 
Au mois de novembre, le conseil de sécurité a autorisé le renforcement de la MINUSCA à hauteur de 900 militaires. Il porte ainsi l’effectif maximal autorisé à 11650 militaires, dont 480 observateurs militaires et officiers d’état-major, 2080 policiers, dont 400 agents de police, et 108 responsables des questions pénitentiaires. Brasilia cherche à maintenir sa visibilité dans les opérations de paix de l'ONU après son retrait d’Haïti et montre son intérêt accru pour l'Afrique. Le Brésil accepte de participer à une opération de maintien de la paix dont il n’aura pas le commandement. 
Dans les années 90, le pays avait participé avec des troupes à la mission de vérification des Nations unies en Angola (UNAVEM). Il déploie régulièrement quelques observateurs au sein de missions en terres africaines. Le Journal Officiel brésilien a publié le 09 janvier, un décret autorisant le déploiement d’une mission d’observation composée de 10 officier des Forces Armées pour la reconnaissance de la zone d'opérations de la MINUSCA dans les villes de Bangui, Bambari et des localités adjacentes.  Cette mission devrait se dérouler entre le 21 janvier et le 3 février. Elle sera de haut niveau car composée d’un contre-amiral, de deux généraux de brigade, de trois colonels, deux capitaines de vaisseaux, d’un capitaine de la corvette et d’un capitaine de l’armée de l’air. Un déploiement pourrait être envisagé avant avril 2018.  Photo d'illustration http://www.ccopab.eb.mil.br
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Le Nigeria renforce sa marine

Afrique-défense (Blog) - Mon, 01/08/2018 - 20:38

Le site Mer et Marine annonce que deux patrouilleurs du type FPB 72 construits par la société OCEA sont en cours d’acheminement vers le Nigeria. Les deux patrouilleurs baptisés Gongola et Calabar sont du type FPB 72. Ces bâtiments armés par une dizaine de marins sont longs de 24 mètres pour une largeur de 5.8 mètres. Ils sont capables d'atteindre 35 nœuds et de franchir 600 milles à 12 nœuds. 
Le Nigeria utilise depuis 2012 trois patrouilleurs d’un même modèle numérotés P175 « OKPOKU », P176 « BOMADI » et P177 « BADAGRY ». En septembre 2017, le constructeur des Sables d’Olonne avait livré les P185 « SHIRORO » et P186 « OSE ». En 2013, le P101 « DORINA » qui est un modèle FPB 98 MKI, de 32 mètres a rejoint la flotte pour combattre la piraterie dans le golfe de Guinée. Le pays a aussi commandé un FPB 110 MKII de 35 mètres. Le constructeur français a récemment annoncé aussi que les Philippines avaient commandé quatre patrouilleurs du même type (FPB72).  Photo Ocea
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Les États-Unis veulent aussi fournir des équipements aux Forces armées centrafricaines

Afrique-défense (Blog) - Sun, 01/07/2018 - 13:46

Alors que la Russie a créé la surprise en voulant soutenir de manière massive Bangui ; les États-Unis annoncent vouloir fournir des équipements pour un montant de 7 milliards de francs CFA ou 12,7 millions de dollars. Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis en Centrafrique il s’agira de programmes de formation concernent la maintenance des véhicules et du matériel de communication. Il y aura aussi des cours d’anglais qui permettront à certains membres de l’armée de suivre des formations supplémentaires aux États-Unis, 
Les armes russes sont destinées à équiper les deux bataillons déjà formés par l'EUTM RCA. Un troisième bataillon est en cours de formation et sera opérationnel courant 2018. Le gouvernement centrafricain a réceptionné à compter du 19 décembre, la première livraison d’armes promise par la Russie comprenant des fusils d'assaut, des pistolets et des lance-roquettes RPG. Les livraisons se poursuivront en février et en avril 2018. Il y aurait dans cette donation environ 900 pistolets, 5200 fusils d’assaut, 140 fusils de tireurs d’élite, 270 RPG et 20 canons antiaérien. La Russie fournira aussi des millions de munitions pour les différentes armes fournies. D’autres pays ont déjà fait des dons comme la France depuis des années et la Chine en octobre. 
La Russie a aussi proposé d’entraîner l’armée centrafricaine à l’utilisation de ces armes, un projet qui doit encore recevoir un feu vert de l’ONU et qui pourrait entrer en concurrence avec les actions déjà conduites par la communauté internationale comme EUTM RCA, toutes les actions conduites par la MINUSCA et des pays comme la France.  Photo EUTM RCA
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La Zambie va recevoir deux C27J Spartan en 2018

Afrique-défense (Blog) - Sun, 01/07/2018 - 08:44


La Zambie sera le troisième pays africain à mettre en service le C27J Spartan. La compagnie italienne Alenia  Aeronautica avait annoncé en 2015 la signature d’un contrat pour un pays africain. Selon le journal “Lusaka Times”, le général de division David Muma commandant adjoint de la force aérienne zambienne (ZAF), a indiqué que  deux C-27Js seraient livrés au cours du premier trimestre 2018. L'appareil peut transporter une charge maximale de 11 tonnes,60 passagers ou 46 parachutistes équipés.
Le C-27J Spartan a été construit jusqu’à présent à 82 exemplaires. Actuellement il est utilisé par les pays suivants:  l’Australie, (10 avions), les États-Unis (21 dont 14 utilisés par les garde-côtes et 7 par le commandement des forces spéciales), l’Italie (12), la Grèce (8), la Roumanie (7), la Maroc (4), le Mexique (4), la Bulgarie (3), la Lituanie (3), le Pérou (4), le Tchad (2). La Slovaquie attend la livraison de deux appareils.
La force aérienne zambienne utilisait jusqu’à présent des avions de transport chinois des types Harbin Y-12 et Xian MA60 ainsi que des Buffalo. Son chef d’état-major annonçait le 27 décembre 2017 dans le Zambian Mail que la ZAF était sur le point de déployer sa première unité d’aviation au sein d’une mission des Nations unies.  Photo Leonardo
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L'armée sud-africaine a commandé trois canons automoteurs T5-52

Afrique-défense (Blog) - Sat, 01/06/2018 - 10:03

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Denel a révélé que l'armée sud-africaine a commandé trois « plates-formes d’artillerie », qui devraient certainement être des obusiers automoteurs du type T5-52. Ce canon monté sur camion a été développé par Denel Land Systems et le premier prototype a été révélé en 2002. Il s'agit d'un concurrent africain de l'obusier français CAESAR. Le T5-52 est équipé du canon du G5 de 155 mm et 52 calibres. La partie mobilité est fournie par le Tatra 8x8 T815 qui donne une autonomie de 600 kms. La pièce tire à une distance maximale de 42.5 kilomètres et en tir direct jusqu’à 3000 mètres. 
Denel devrait fournir ces équipements à l'armée sud-africaine en remplacement de six G5 vendus aux Émirats arabes unis en 2014.
Source : defenceweb.co.za  /photo Denel. Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Calibri",sans-serif; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-language:EN-US;}
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Meilleurs voeux pour 2018

Afrique-défense (Blog) - Sat, 01/06/2018 - 09:42
Meilleurs vœux à tous pour l'année 2018   Reprise progressive des activités de ce blog  Chutes de Calendula Angola
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Somalie: l'ONU et ses partenaires se félicitent de l'élection des présidents et vice-présidents des deux chambres du Parlement fédéral

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Mon, 01/23/2017 - 06:00
Les Nations Unies, l'Union africaine, l'Union européenne, l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), l'Éthiopie, l'Italie, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis ont félicité les parlementaires somaliens pour avoir élu les présidents et vice-présidents des deux chambres du Parlement fédéral.
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Pour le Père Jacques Hamon (et les victimes de Saint-Étienne-du-Rouvray)

Amadou Amath Blog - Wed, 07/27/2016 - 12:01
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