Un train à destination d’Alger a percuté, hier à 6h30, un véhicule utilitaire de marque Renault Express au passage à niveau de Beriane (point kilométrique PK 37) dans la commune de Boufarik, à 17 kilomètres au nord de Blida.
Heureusement pour les deux passagers qui étaient à bord du véhicule et qui en sont sortis avec des blessures plus ou moins graves mais sains et saufs. Le véhicule, quant à lui, il a été fortement endommagé.
A noter que les victimes ont été évacuées par les éléments de la Protection civile vers l’hôpital de Boufarik.
M. B.
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L’UE «regrette profondément» la décision des Etats-Unis de réimposer mardi des sanctions contre l’Iran, et a annoncé hier l’entrée en vigueur ce mardi 7 août d’une législation pour protéger les entreprises européennes présentes dans ce pays.
«Nous regrettons profondément la réimposition de sanctions par les États-Unis, en raison du retrait de ce dernier du Plan d’action global conjoint (JCPOA, le nom officiel de l’accord nucléaire iranien)», ont déclaré les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, les trois pays de l’UE impliqués dans la conclusion de l’accord conclu en 2015, dans un communiqué conjoint avec la cheffe de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini.
«Nous sommes déterminés à protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l’Iran (…) C’est pourquoi le statut de blocage mis à jour par l’Union européenne entre en vigueur le 7 août», ont précisé les signataires de la déclaration de l’UE.
La loi dite «de blocage» a été adoptée par l’Union en 1996 pour contourner les sanctions américaines contre Cuba, la Libye et l’Iran, mais n’avait jamais été utilisée. Son actualisation a été approuvée par les ministres des Affaires étrangères de l’UE le 16 juillet.
Elle interdit aux entreprises européennes de se conformer aux effets extraterritoriaux des sanctions américaines, sous peine de pénalités fixées par chaque Etat membre.
«Je ne suis pas en mesure de dire si nos efforts vont suffire, mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter que l’accord sur le nucléaire avec l’Iran ne meurt, car les conséquences seraient catastrophiques pour tous», avait averti Federica Mogherini le 16 juillet. «L’exercice est difficile, car le poids des Etats-Unis dans l’économie mondiale n’est pas négligeable», avait-elle reconnu.
La Banque européenne d’investissements (BEI) a de fait renoncé à soutenir les investissements européens en Iran car, comme toutes les banques de l’UE,elle doit lever des capitaux sur les marchés, selon son président Werner Hoyer.
De même, la plupart des grands groupes européens vont se retirer d’Iran car «leurs financements et leur actionnariat sont en partie américains», ont expliqué les responsables européens.
Les échanges entre l’UE et l’Iran sont faibles. L’UE a acheté pour 10 milliards d’euros de produits iraniens en 2017, dont 9 milliards de produits pétroliers, et a vendu à l’Iran pour 10 milliards d’euros de biens, essentiellement des produits de chimie et de pharmacie et des biens d’équipements, selon la Commission européenne.
L’UE et «les autres parties au JCPOA (NDLR: la Chine et la Russie) se sont engagées à travailler, entre autres, à la préservation et au maintien de canaux financiers efficaces avec l’Iran et à la poursuite des exportations iraniennes de pétrole et de gaz.
Sur ces questions, comme sur d’autres sujets, notre travail se poursuit, y compris avec les pays tiers intéressés à soutenir le JCPOA et à maintenir des relations économiques avec l’Iran», ont précisé les Européens.
Le secteur de l’énergie sera touché par la seconde vague des sanctions américaines en novembre et la Commission européenne fera des propositions «fin septembre» pour permettre à l’UE de poursuivre ses achats de pétrole iranien, a indiqué à l’AFP une source européenne proche du dossier.
L’Iran exporte 3,8 millions de barils de pétrole par jour. 20% sont achetés par l’UE et 70% par la Chine et d’autres pays d’Asie, d’après les chiffres de l’UE.
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Les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya de Annaba, activant dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de crime et de banditisme, ont réalisé, ce dernier dimanche, une importante saisie de kif traité dans la localité de Chaïba, commune de Sidi Amar.
Intervenant sur information faisant état de la présence de 23 kilos de kif traité dans cette localité, les policiers de la PJ ont pu, à travers des investigations poussées, arriver aux détenteurs de cette quantité destinée à alimenter le marché local de ce poison.
Cette opération a non seulement permis aux éléments de la PJ de Annaba la saisie de la totalité de la quantité de kif traité, mais également l’arrestation de trois individus mis en cause dans ce trafic. Ces derniers seront présentés à la justice pour répondre de leur acte.
A. Bouacha
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Les autorités syriennes ont approuvé la création d’un comité chargé d’organiser le retour de plus de cinq millions de réfugiés établis hors du pays en guerre, une décision qui fait suite à une initiative russe.
Selon un communiqué publié lundi par l’agence de presse officielle syrienne Sana, le gouvernement a approuvé lors de sa dernière réunion «la création d’un comité de coordination pour le retour des déplacés (établis) à l’étranger».
Il sera chargé, entre autres, «d’intensifier les contacts avec les pays amis dans le but de faciliter le retour» des réfugiés syriens qui sont environ 5,6 millions selon l’ONU. La Russie alliée avait appelé le mois dernier la communauté internationale à aider au retour en Syrie des réfugiés chassés par le conflit même si ce dernier se poursuit dans quelques régions.
Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump avaient récemment évoqué ce sujet lors d’un sommet à Helsinki, mais l’ONU a indiqué ne pas être impliquée dans ces discussions. Le comité, présidé par le ministre de l’Administration locale et de l’Environnement, Hussein Makhlouf, sera formé de représentants de plusieurs ministères et d’autres organes étatiques, a rapporté Sana.
Déclenchée en 2011, la guerre en Syrie a fait plus de 350 000 morts et contraint des millions de personnes à l’exode. La Turquie accueille le plus grand nombre de Syriens enregistrés par le Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), soit plus de 3,3 millions. Viennent ensuite le Liban (moins d’un million) et la Jordanie (650 000). Selon le HCR, seuls 13 000 réfugiés sont retournés en Syrie au cours des six premiers mois de l’année 2018. Les Nations-Unies et des ONG de défense des droits de l’Homme ont mis en garde à plusieurs reprises contre des retours forcés des réfugiés syriens, vers un pays dévasté par une guerre destructrice et meurtrière. Mais selon Sana, la création d’un comité officiel syrien pour le retour des réfugiés confirme le retour de la sécurité dans le pays. Damas, soutenue par Moscou, a enchainé, à un rythme particulièrement accéléré depuis le début de l’année, les victoires face aux terroristes, les chassant de l’ensemble de la capitale et de ses environs ainsi que du sud du pays.
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Ce dimanche soir, la musique a pris le dessus sur la crainte de voir le festival de la musique et de la chanson oranaises perturbé par des «personnes» qui voudraient imiter ceux ayant manifesté à Ouargla ou bien à Sidi-Bel-Abbès pour empêcher le déroulement de ce type de soirées sous prétexte que l’argent dépensé pourrait servir à l’utilité publique. Le dispositif policier assez important mis en place aux alentours du TRO aura fini par dissuader toute tentative de gâcher la fête.
Prévu du 5 au 9 août 2018, l’inauguration de la 11e édition du festival de la musique et de la chanson oranaises a eu lieu au Théâtre régional d’Oran, Abdelkader-Alloula (TRO) en rendant hommage à titre posthume au chanteur et artiste célèbre Ahmed Wahby (1921-1993).
Présent en tant que représentant du ministre de la Culture, Ismaïl Oulebssir n’a pas éludé la question de l’heure autour des derniers incidents survenus pour empêcher la tenue de soirées festives, sous prétexte que l’argent dépensé pourrait servir à des projets d’utilité publique.
«Ce festival se tient dans des circonstances particulières où la scène artistique et culturelle assiste à un genre d’amalgame entre des revendications socio-économiques et l’acte culturel qui se tient dans le cadre d’un service public qui assure au citoyen le droit à la culture.». L’intervenant tout en rappelant les propos du ministre de la Culture rappelle que ce dernier poursuivra son soutien à la culture à travers tout le territoire national et ceci, dit-il, «selon les moyens mis à disposition, des moyens qui d’ailleurs, ont été réduits de manière assez importante s’adaptant avec la situation financière que traverse le pays».
Le représentant du ministère de la Culture assure et rassure que sa tutelle «veille à rationaliser les dépenses et à préserver l’argent public».
Après ces propos de la «politique culturelle», place à la musique et pas des moindres, des notes musicales du terroir oranais. C’est sous la direction du maestro Kouider Berkane que l’orchestre a accompagné des artistes connus à Oran versant dans le genre oranais traditionnel tels que Maâti El Hadj et Djahida, ou encore l’un des premiers lauréats des premières éditions de ce festival Ada Ayda qui ont brillamment repris des chansons inoubliables de l’un des plus célèbres des artistes oranais Ahmed Wahby. Le public présent était plus que ravi et séduit.
Une trentaine d’artistes animeront les soirées de la 11e édition du festival de la musique et de la chanson oranaises, il s’agit notamment de Houari Benchenet, Souad Bouali, Baroudi Benkhedda, Maâti El-Hadj, Djahida Youcef, Khaldi Abdelkader et bien d’autres.
Cette édition sera marquée par une plus large participation des troupes artistiques investies dans la chanson bédouine et la poésie populaire, ont indiqué les organisateurs. S’agissant du concours du meilleur artiste, ce dernier a attiré une vingtaine de candidats dont 9 ont été sélectionnés.
Les meilleures prestations seront récompensées à l’issue de cette édition après évaluation par le jury présidé par Bey Bekkaï.
Amel Bentolba
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Au moins cinq membres des forces de sécurité du Cameroun, quatre gendarmes et un policier, ont été tués dimanche dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a appris hierœπ l’AFP de source sécuritaire et auprès de témoins.
A Esu, village du Nord-Ouest situé près de la ville de Wum, quatre gendarmes ont trouvé la mort dans l’attaque d’une brigade locale de gendarmerie, selon une source proche des services de sécurité dans la région.
«L’attaque s’est produite le matin (de dimanche) et de nouvelles recrues ont été surprises par des sécessionnistes», a indiqué cette source en précisant qu’il y avait également eu des «blessés» dont elle n’a pas précisé le nombre. Les habitants d’Esu ont fui à la suite de l’attaque, selon l’un d’eux.
«Beaucoup ont préféré gagner la brousse par peur, certains tentent de se rendre dans la ville de Bamenda», chef-lieu du Nord-Ouest, a-t-il affirmé.
A Mutengene, près de Buea, chef-lieu du Sud-Ouest, un officier de police, Ekah Njume, a été assassiné à son domicile par des inconnus, selon des témoins. L’information a été confirmée lundi par la presse locale. La sécurité dans les deux régions anglophones du Cameroun s’est considérablement dégradée depuis fin 2017
Plus de 80 membres des forces de sécurité ont perdu la vie depuis le début du conflit qui a également entraîné le déplacement d’environ 195 000 Camerounais fuyant les violences, dont quelque 34 000 ont trouvé refuge au Nigeria voisin.
Les combats et les attaques de groupes armés contre les forces de sécurité y sont devenus presque quotidiens. Les séparatistes, divisés entre divers petits groupes, réclament la création d’un Etat anglophone indépendant.
Ce conflit de plus en plus violent en zone anglophone et la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord du pays risquent de perturber le scrutin présidentiel prévu le 7 octobre. Le président Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, est candidat à un septième mandat consécutif.
Ses partisans estiment qu’il est le mieux à même de répondre à la crise anglophone, ses opposants l’accusent d’en être responsable.
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4 aubergines, 3 tomates, 2 oignons, 1 gousse d’ail, 1 fromage de chèvre (ou autre), 10 cl de crème liquide. Assaisonnement : sel, poivre, chapelure, tabasco (facultatif)
Crème d’aubergines :
Cuire environ 30 minutes les aubergines entières dans une plaque avec un fond d’eau à four moyen. Veiller à ce que le fond d’eau reste pendant la cuisson. Puis les peler. Suer à l’huile d’olive les oignons, les tomates, l’ail et les aubergines coupées grossièrement. Continuer la cuisson à couvert afin de faire ressortir l’eau de la végétation. Puis laisser réduire jusqu’à obtention d’une purée. Mixer,laisser refroidir et assaisonner de façon relevée.
Crème de fromage :
Ecraser le fromage de chèvre et le mélanger avec la crème liquide. Dressage dans l’assiette : réaliser des quenelles de crème d’aubergines puis des quenelles de crème de fromage et les disposer harmonieusement dans l’assiette.
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«Si l’on veut casser les prix du mouton, lutter contre les intermédiaires et les spéculateurs dans le marché de l’ovin de l’Aïd el-Adha et qu’on permette aux citoyens d’acheter un mouton en bonne santé et moins cher, qu’on nous désigne des endroits avec des contrôles pour permettre aux éleveurs de vendre directement aux consommateurs.»
«Les éleveurs sont prêts à venir en nombre, notamment à Alger pour écouler leur production directement aux citoyens. Le gain par tête se situe en 8 000 et 16 000 dinars. La maîtrise de la commercialisation dans la capitale est extrêmement importante. Elle a, en effet, un impact considérable sur les autres régions du pays.»
C’est l’essentiel du message que voulait faire passer Bouzid Salmi, chargé de la communication auprès de la Fédération nationale des éleveurs qui a coanimé une conférence de presse au siège de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) du président Hadj-Tahar Boulenouar.
Le président de l’ANCA avait convié la presse pour discuter des préparatifs de la fête de l’Aïd el-Adha, mais le débat a tourné essentiellement autour du mouton. Le représentant des éleveurs insiste sur le rôle des pouvoirs publics pour écarter les spéculateurs du circuit de la vente du mouton d’autant plus que la disponibilité est importante.
Selon Salmi, elle se situe entre 29 et 30 millions de têtes que détiennent environ 600 000 éleveurs. «J’ai fait un tour dans quelques marchés d’Alger où j’ai constaté que les prix sont excessivement élevés parfois complétement aberrants. Par ailleurs, c’est vraiment anormal qu’un spéculateur, qui ne fait aucun effort durant toute l’année gagne de 10 000 à 15 000 dinars sur un mouton alors que l’éleveur qui active dans des régions très difficiles et dans des conditions extrême ne gagne que très peu.» Selon lui la désignation en urgence des endroits aux alentours des grandes villes participera à la baisse des prix qui sera bénéfique aux familles.
Le mouton de l’Aïd est un marché, rappelle le conférencier, qui tourne autour de 4 millions de têtes. Malheureusement, c’est autant de peaux de moutons jetées. Salmi préconise le retour aux expériences passées (2015 et 2016) précisant que «dans ces endroits, les vétérinaires pourraient contrôler la bonne santé du cheptel. Elles (les autorités) n’autorisaient à s’y installer que les éleveurs et bien entendu, elles doivent entourer ces endroits d’un minimum de sécurité puisque des montants importants y circulent.»
Pour l’occasion, le représentant des éleveurs algériens n’a pas manqué de fustiger les «gens installés dans des bureaux à Alger» qui importent de la viande et cassent les éleveurs du pays. De plus, il s’étonne que la viande ovine soit vendue à 1 500 voire 1 800 dinars le kilo dans certains endroits d’Alger durant le Ramadhan alors que la même viande est écoulée à moitié prix dans des villes de l’intérieur du pays.
Flambée du poulet inflation à vitesse grand V
De son côté, le président de l’ANCA, Hadj-Tahar Boulenouar, a expliqué les raisons de la récente flambée du poulet qui est écoulé entre 400 et 410 dinars le kilo. D’après lui, il y a au départ un déficit en production annuelle.
Il explique : «Les besoins de l’Algérie sont estimés entre 450 et 500 000 tonnes/an. Or, notre pays ne produit qu’une quantité comprise entre 350 et 400 000 tonnes/an. De plus, comme c’est l’été la production habituelle a diminué car les éleveurs prennent moins de risques en été durant lequel le taux de mortalité est élevé. Mais le facteur le plus important de cette augmentation du prix chez le vendeur de volaille est le coût des intrants et des aliments qui est en constante augmentation. Le poussin coûte désormais 120 dinars l’unité.»
Le poulet était le produit refuge des familles à faibles revenus. Mais il s’éloigne de plus en plus de ces familles terrassées par l’inflation. Ces deux responsables ont fait beaucoup d’efforts pour expliquer comment ramener le prix du mouton vers le bas, un soutien indirect aux familles algériennes. Il y a cependant un handicap qui leur est impossible de franchir : l’érosion du pouvoir d’achat des ménages algériens. Et pour cause, la valeur économique des 50 000 dinars de 2016 – le prix d’un bon mouton en 2016 — a, probablement, diminué de 50%.
Abachi L.
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Le Conseil national des programmes a du pain sur la planche. Il se penche sur les apprentissages et les méthodes d’apprentissage. Un dossier des plus lourds au regard des défis à relever en la matière. Les résultats des différentes études sont sans appel : les compétences des apprenants sont souvent très limitées. La mémorisation en est la principale raison.
Session ordinaire du Conseil national des programmes. Ses membres ont présenté le rapport d’étape du plan d’action du relatif à l’évaluation des domaines des compétences en matière de la culture mathématique, la culture scientifique et la compréhension de l’écrit.
En assistant à la clôture des travaux, la ministre de l’Education a insisté sur «les efforts à fournir pour améliorer les méthodes d’enseignement et d’apprentissage et une détermination précise des niveaux de compétences à atteindre dans tous les paliers scolaires».
Crise d’apprentissage
Il s’agit essentiellement de prendre en charge les compétences manquantes chez les élèves en difficulté. Les membres du Conseil national se penchent essentiellement sur les connaissances notamment en sciences, en mathématiques, en technologie, en langues et en matière de sciences sociales. Les rapports en la matière sont alarmants. Les résultats d’une enquête élaborée dans le cadre du programme PISA mettent le doigt sur les difficultés rencontrées par les élèves des différents paliers.
L’enquête s’est intéressée aux compétences non scolaires des élèves en ne faisant pas appel à ce qu’ils font de mieux, à savoir apprendre par cœur, mais à d’autres compétences telles que l’esprit de synthèse et la capacité d’élaborer des hypothèses.
Les résultats sont sans appel : l’échantillon concerné par ladite enquête s’est avéré avoir beaucoup de lacunes en mathématiques, incapables d’élaborer une hypothèse scientifique. Ce que font le mieux les apprenants, c’est apprendre et restituer leurs leçons telles que apprises sans faire d’efforts particuliers. Nouria Benghabrit affirmait le jour de la restitution de cette enquête que l’école était aujourd’hui face à «une crise d’apprentissage». Comment en sortir ? En misant sur la formation des enseignants notamment, affirmait la ministre de l’Education pour qui les méthodes d’apprentissage doivent connaître une évolution.
Le Conseil à la rescousse
Les membres du Conseil des programmes ont justement pour mission d’initier la réflexion sur les meilleures méthodes afin de transformer les élèves de simples récepteurs à de véritables acteurs au cours de leurs cursus. Son installation est intervenue en application du décret exécutif n°15-307 du 6 décembre 2015 fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil national des programmes, lequel définit le Conseil comme une «instance nationale compétente pour émettre des avis et faire des propositions au ministère de l’Education nationale, sur toutes les questions liées aux programmes, méthodes, horaires et moyens d’enseignement». Il a pour mission de proposer la conception générale des enseignements, la formulation des objectifs généraux de l’enseignement à partir des finalités de l’éducation. Il est présidé par Cherifa Ghetas, universitaire spécialisée dans la didactique de la langue arabe, et composé de deux responsables de l’administration centrale du ministère de l’Education nationale en charge des enseignements, de l’inspecteur général du ministère de l’Education nationale, de deux praticiens dans le domaine de la pédagogie, du directeur général de l’Institut national de recherche en éducation (INRE), du directeur de l’Observatoire national d’éducation et de formation (Onef), du président du Conseil national d’éducation et de formation (CNEF), des présidents des groupes spécialisés, de cinq membres parmi les universitaires spécialisés dans les langues, les sciences de l’éducation, les sciences humaines et sociales, les sciences exactes et expérimentales et la technologie, les arts et l’éducation physique et sportive et des experts relevant des institutions, outre un expert du Conseil supérieur de la langue arabe, un expert du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), un expert du Haut Conseil islamique (HCI), un expert du Centre national d’études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954. Ils ont la lourde tâche de faire aboutir une réforme qui a trop longtemps souffert des hésitations des uns et des autres.
N. I.
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Le FLN souhaiterait relancer l’Amicale des Algériens en Europe, l’une de ses organisations satellites disparue à la fin des années 80, indiquent des sources informées. L’idée, suggérée par un député de l’émigration, n’avait cependant pas bénéficié d’un soutien en haut lieu.
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En termes de volume, les quantités importées d’Algérie par l’Italie se sont établies, sur les six premiers mois de l’année en cours, à 6,48 milliards de m3, contre 7,49 milliards de m3, durant le premier semestre de l’année écoulée.
Dans un environnement où règne une compétition accrue pour vendre son gaz, Sonatrach perd du terrain en Italie, ses exportations gazières marquant le pas. Et, à l’heure qu’il est, elle semble avoir du mal à marquer des points, dans cette compétition, à revenir dans la course, à montrer qu’elle est meilleure que ses principaux concurrents sur ce marché que sont la Russie, la Libye et le Qatar.
En chiffres, les importations italiennes de gaz en provenance d’Algérie, enregistrant une forte baisse durant le premier semestre de l’année en cours, ont reculé d’environ un milliard de m3.
Cela représente, en proportion, 13,5% par rapport à la même période de l’année 2017, selon un communiqué diffusé par ENI, un groupe énergétique italien fortement présent en Algérie. Il y est ainsi mentionné qu’en volume, les quantités importées d’Algérie se sont établies, sur les six premiers mois de l’année en cours, à 6,48 milliards de m3, contre 7,49 milliards de m3, durant le premier semestre de l’année écoulée. Il en résulte ainsi une diminution de l’ordre de 1,01 milliard de m3. Quid des autres fournisseurs ? Pour la Russie et la Libye, la baisse est de moindre ampleur que celle relative aux exportations algériennes. Elle est de l’ordre de 0,57 milliard de m3 pour le premier, et de 0,58 milliard de m3 pour le second.
Pour le moment, c’est le Qatar qui tient le haut du pavé sur le marché gazier italien. Sa part d’exportation a été augmentée de 200 millions de m3.
En résumé, la Russie a exporté, au premier semestre 2018, 13,29 milliards de m3 vers l’Italie, l’Algérie 6,48 milliards de m3. Elle demeure ainsi le deuxième fournisseur en gaz de l’Italie, après la Russie. Il y a quelques années, l’Algérie était le premier fournisseur en gaz de l’Italie couvrant entre 32 et 37% de ses besoins domestiques, contre près de 29% pour la Russie. Et, ces volumes étaient appelés à augmenter dans le cadre du projet Galsi, un gazoduc devant relier l’Algérie à la Sardaigne.
Ce pipeline, important sur le papier, a été cependant mis en veilleuse pour des raisons que seuls les deux pays connaissent. Mais qu’en sera-t-il des perspectives ? Les contrats gaziers à long terme liant l’Algérie à l’Italie expireront en 2019. Et, l’Italie devrait enregistrer un déficit en gaz de l’ordre de 14 milliards de m3, après cette date.
Les deux pays ont déjà commencé à renégocier certains de ces contrats à long terme. Ils mènent les discussions dans un contexte différent de celui ayant prévalu lors de la signature de ces contrats. Aussi, la partie italienne veut poser un préalable dans ce processus, celui de ne pas lier le prix du gaz aux cours du pétrole.
Elle n’a pas l’intention de les annuler mais de les remplacer par des contrats différents dont le prix sera révisé, sans indexation au prix du pétrole. En résumé, les contrats d’approvisionnement en gaz à long terme, signés il y a 20 à 25 ans, devraient être renégociés dans un délai convenable n’excédant pas cinq ans.
Youcef Salami
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Par Zakaria ZEMRI
Ils vont sensibiliser les éleveurs aux dangers de cette maladie, ainsi que les conseiller sur les mesures préventives à prendre.
La totalité du cheptel bovin algérien sera vaccinée contre la fièvre aphteuse. C’est ce qu’ont déclaré les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. 2 millions de têtes seront vaccinées dès que la commande de vaccins sera réceptionnée. L’attente ne peut plus durer tant la fièvre aphteuse est une maladie contagieuse, qui peut se répandre vite. 1200 vétérinaires du secteur public, ainsi que 9000 autres du secteur privé, c’est-à-dire un total de 10200 vétérinaires, ont été mobilisés afin de sensibiliser les éleveurs aux dangers de cette maladie, ainsi que pour les conseiller sur les mesures préventives à prendre. Parmi ces mesures, enduire les étables de chaux, ainsi que de mettre de l’eau de javel aux accès de ces dernières.
Cette année, ce sont cinq wilayas qui sont concernées par cette maladie, à savoir les wilayas de Tipasa, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Sétif. Le virus en question est de type O, dont la présence est nouvelle en Algérie. C’est la première fois que la fièvre aphteuse de type O y est découverte, ce qui laisse penser que l’épidémie de cette année n’a rien à voir avec les précédentes, à noter celles de 2014 et 2017. Mais grâce à la prise de conscience des professionnels du secteur, l’épidémie est bien plus contenue cette année que pour les années précédentes. C’est grâce, notamment à l’expérience et au niveau de conscience supérieure quant à cette maladie des professionnels du secteur. Les campagnes de sensibilisation, qui sont encore en cours, portent leurs fruits. Les éleveurs sont plus conscients et plus prudents. L’épidémie de 2014, qui avait fait beaucoup de dégâts, n’a pas été oubliée. Les mouvements de cheptel sont très réduits et l’importation de bovins suspendue jusqu’à maîtrise de la maladie. Surtout que les premiers foyers découverts l’année dernière concernaient du bétail importé d’Europe. Les éleveurs évitent les marchés de bétail pour éviter toute contamination et signalent aux services vétérinaires tout cas suspect.
Les marchés s’en trouvent désertés. Ils préfèrent perdre une tête de bétail plutôt que l’ensemble du troupeau. Surtout que les services concernés ont ordonné l’abattage de toute bête suspectée de contamination, et ce jusqu’à réception des 2 millions de vaccins commandés. Il ne faut pas céder à la panique pour autant. La maladie se transmet extrêmement rarement à l’humain. Le virus étant sensible aux acides gastriques humains, elle ne se contracte pas à la consommation de viande infectée. La prudence reste de mise, mais les choses semblent bien parties grâce à l’action conjointe des éleveurs et vétérinaires.
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Les choses s'annoncent bien du côté du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi). Après des travaux intellectuels, les membres de l'organe entrent dans une nouvelle dynamique. L'organisation prochaine d'un atelier de validation du processus d'actualisation du fichier électoral à publier au plus tard le 15 janvier 2019, sera l'étape suivante de la procédure.
Les membres du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi) s'engagent dans une nouvelle dynamique. Celle de la phase pratique des activités. À la suite des travaux préparatoires et intellectuels, il organise dès la semaine prochaine, l'atelier de validation et d'appropriation du processus technique d'actualisation du fichier électoral.
Cette rencontre vise à évaluer et tirer les leçons nécessaires des expériences du passé pour une actualisation idoine de la Lépi en vue des échéances législatives de 2019. Il sera question pour les acteurs de finaliser la stratégie et le mode opératoire de l'actualisation du fichier électoral. Aussi, examineront-ils tous les projets de documents et assurer leur adéquation avec les standards en la matière puis les lois qui régissent l'actualisation du fichier électoral. Ils vont aussi se familiariser avec l'ensemble des documents pour une réelle appropriation.
Au terme de l'atelier, commencera réellement les travaux d'actualisation de la liste électorale. Ce séminaire entre dans le cadre des activités traditionnelles de l'institution depuis quelques années. L'organisation de cet atelier situera chacun sur le programme devant permettre la finalisation et le dépôt de la liste dans les mois à venir.
Le Cos-Lépi a jusqu'au 15 janvier 2019 pour déposer la liste comme prévu par les textes en vigueur.
Le budget prévisionnel de l'institution est évalué à 4 milliards de FCFA. Mais il n'a pas encore reçu le quitus du gouvernement pour que les choses entrent réellement dans leur phase active. Cet atelier permettra certainement de sauter les verrous pour l'approbation du budget de l'organe.
L'atelier regroupera d'importants acteurs dont les techniciens de l'Agence nationale de traitement (Ant), des membres du gouvernement, des députés à l'Assemblée nationale, des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) et des partenaires techniques et financiers engagés dans les élections politiques au Bénin.
Giscard AMOUSSOU