Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a annoncé, mardi à Alger, le déroulement en janvier prochain d’une rencontre nationale sur les « états généraux » du sport algérien.
« C’est une rencontre nationale prévue lors de la première semaine de janvier 2019, pour traiter de la situation générale du sport algérien, aussi bien dans les disciplines collectives qu’individuelles. Un rendez-vous qui va nous permettre de réfléchir comment gérer au mieux le sport en Algérie et réfléchir également comment il le sera à l’avenir », a indiqué le premier responsable du département ministériel au cours d’une allocution prononcée au Centre de presse du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Mohamed Hattab s’exprimait à l’occasion de la réception du document final relatif au Symposium sur le renouveau du football algérien, tenu les 11 et 12 décembre 2017.
« Cette initiative est unique en son genre dans l’histoire du football national. Les recommandations prises à l’issue du symposium vont certainement servir la discipline et la remettre sur les bons rails pour un meilleur avenir. C’est une étape importante et incontournable », a indiqué Hattab.
De son côté, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, a vanté le document final, le qualifiant de « guide » de toutes les actions qui seront menées par l’instance fédérale.
The post Sport: une rencontre nationale sur les « états généraux » en janvier prochain appeared first on .
«En 2018, 80 journalistes ont été tués, 348 sont actuellement en détention et 60 sont otages. Des chiffres en hausse qui traduisent une violence inédite contre les journalistes», indique l’ONG internationale.
« Alors que 2017 avait été une année moins meurtrière que les précédentes pour les journalistes, 2018 inverse cette tendance, avec 80 journalistes (incluant les professionnels et les non-professionnels ainsi que les collaborateurs de médias) tués dans le monde.
Parmi eux, 63 journalistes professionnels ont été tués en 2018 contre 55 l’an dernier, soit une hausse de 15 % », fait observer la même source.
Le nombre de journalistes non professionnels a lui aussi augmenté, 13 morts contre 7 l’an dernier, selon la même source. Selon RSF, plus de la moitié des journalistes tués en 2018, ont été sciemment visés et assassinés.
Avec 15 morts, l’Afghanistan est cette année le pays le plus meurtrier pour le journalisme, suivi par la Syrie (11) et le Mexique (9), pays en paix le plus dangereux pour les journalistes.
The post 80 journalistes tués en 2018 appeared first on .
Les clubs des deux Ligues professionnels ont beau à se plaindre du manque du nerf de la guerre. Tout au long des saisons, leurs responsables ne cessent de lancer des appels de détresse sollicitant les autorités locales et publiques pour venir à leur secours. Mais l’attitude de ces mêmes dirigeants au cours des périodes de recrutement contrastent complètement avec l’état de leurs trésoreries respectives.
En effet, ils n’hésitent pas à offrir des salaires faramineux aux joueurs ciblés sans pour autant avoir des garanties pour honorer leurs engagements. Un document de la LFP ayant trait aux salaires attribués aux joueurs des deux Ligues professionnelles met à nu les carences de la gestion financière des clubs algériens. Ces derniers, qui sont constamment à bord de l’asphyxie, se permettent le luxe d’attribuer des salaires de plus de 300 millions de centimes à certains joueurs. En tout, ils sont quelque 30 joueurs de Ligue 1 à percevoir des salaires dépassant les 300 millions. Ces 30 joueurs représentent tout simplement 8% de l’ensemble des effectifs des formations de l’élite. Et quand on sait qu’aucun de ces joueurs très rémunérés ne figure dans la liste du sélectionneur national, Djamel Belmadi, l’on se demande vraiment où va notre football au moment où les présidents des clubs qui ont montré pour la énième fois leurs limites, s’accrochent toujours à leurs postes. Ce n’est pas tout, puisqu’ils sont aussi 29 joueurs, soit 7% des effectifs, à toucher entre 250 et 300 millions mensuellement, alors que ceux percevant 200 et 250 millions, sont au nombre de 56 (14%). Idem pour ceux qui perçoivent entre 150 et 200 millions, tandis qu’ils sont 79 joueurs obtenant entre 100 et 150 millions, et 142 joueurs (36%) touchant moins de 100 millions.
En Ligue deux, les joueurs les mieux nantis perçoivent entre 200 et 250 millions, et ils sont deux éléments uniquement (1%), suivis par 25 joueurs (6%) qui touchent entre 150 et 200 millions, puis 56 joueurs (14%), bénéficiant d’un salaire entre 100 et 150 millions, et enfin 311 éléments (79%) à percevoir moins de 100 millions mensuellement.
H. S.
The post Selon un document de la LFP: 30 joueurs de la Ligue 1 perçoivent plus de 300 millions de cts par mois appeared first on .
Le tirage au sort des deux compétitions européennes interclubs de football : Ligue des champions et Europa League, effectué ce lundi à Nyon (Suisse) a donné lieu à deux confrontations opposants des internationaux algériens encore en lice avec leurs clubs respectifs.
En Ligue des champions, Manchester City de l’ailier Riyad Mahrez a hérité de la formation allemande de Schalke 04 du milieu défensif Nabil Bentaleb. Si Man City est en train de réaliser une première partie de saison époustouflante sous la conduite de l’Espagnol Pep Guardiola, le club de la Ruhr traverse, en revanche, une mauvaise passe en Bundesliga, occupant la 13e place au classement. L’autre international algérien présent en C1, Yacine Brahimi, affrontera avec son club portugais le FC Porto les Italiens de l’AS Rome, auteur la saison précédente d’une «remontada» historique en quarts de finale face au FC Barcelone (aller : 4-1, retour : 3-0). En Europa League, le Stade rennais (Ligue 1 française) des deux défenseurs Ramy Bensebaini et Mehdi Zeffane affrontera l’équipe espagnole du Bétis Séville où évoluent le défenseur Aissa Mandi et le milieu offensif Ryad Boudebouz.
Le club andalou a confirmé son redressement en Liga en alignant trois victoires de rang. La formation turque de Fenerbahçe des deux attaquants Islam Slimani et Yassine Benzia aura fort à faire face aux redoutables russes du Zénith Saint-Pétersbourg. Galatasaray (Sofiane Feghouli) et Naples (Faouzi Ghoulam et Adam), reversés en Europa league suite à leur élimination en Ligue des champions, seront opposés respectivement aux Portugais de Benfica Lisbonne et aux Suisse du FC Zurich. Les 8e de finale de la C1 se joueront en février (aller : 12,13, retour : 19,20 février), idem pour les 16es de finale de l’Europa league (aller : 14 février, retour : 21 février).
The post Compétitions européennes interclubs : Deux affiches entre internationaux algériens appeared first on .
Une quinzaine d’apiculteurs, issus des communes de la wilaya de Médéa participent à la 5è foire du miel, qui se tient jusqu’au 24 du mois courant, sous le thème «développement des produits de la ruche et de l’agriculture de montagne pour la promotion et la consommation du produit local».
Une gamme variée de miel, obtenu à partir de différentes essences végétales, telles que le jujubier, le chardon, l’oranger, le tilleul, l’acacia, le Thym, l’eucalyptus ou le romarin, est exposée à l’occasion de cette foire du miel, organisée au stade «Si-Hamdane», centre-ville de Médéa.
Organisée conjointement par la Direction des services agricoles (Dsa) et la chambre de l’agriculture, cette manifestation économique à pour but de promouvoir le produit mellifère local, vulgariser les vertus nutritives du miel ou de ces dérivés, de faire connaître également cette activité auprès du grand publics, notamment le processus de fabrication et de production de ce produit, ainsi que les opportunités qu’offre cette filière aux jeunes désireux d’intégrer le secteur agricole, a appris auprès des organisateurs. Outre l’incitation du consommateur à inclure le produit de la ruche dans son régime alimentaire, même en petite quantité, mais de manière régulière, eu égard à ces vertus avérées, les organisateurs espèrent, à travers cette foire, élargir l’effectif des producteurs au moyen de la vulgarisation du dispositif d’aide et de soutien à la filière mis en place par les pouvoirs publics, ont-ils signalé.
Des rencontres-débats sont programmées, durant la durée de cette manifestation, pour expliquer aux jeunes intéressés par cette activités des mécanismes de financement, d’accompagnement et de formation auxquels ils pourront avoir accès, a-t-on ajouté. L’essor de la filière mellifère dépendra, a-t-on indiqué, de sa capacité à drainer plus de consommateurs des produits de la ruche, en proposant des produits de qualité et à des prix abordables, de se moderniser, d’être en mesure de concurrencer les produits d’importation et, surtout, attirer de nouveaux investisseurs capables de contribuer au développer de la filière. Le potentiel apicole de la wilaya de Médéa est constitué d’environ 38 000 ruches, pour un nombre total de 1 400 apiculteurs et une production annuelle qui avoisine les deux mille quintaux, selon les estimations fournies par la direction des services agricoles (DSA).
The post 5e Foire du miel à Médéa : Une opportunité pour attirer plus de consommateurs appeared first on .
La maïsiculture dans la wilaya de Ouargla ouvre de larges perspectives, confortées par les nombreuses expériences réussies dans le développement de ce segment cultural à forte incidence économique, selon la direction locale des Services agricoles (DSA).
La DSA s’emploie à étendre la surface dédiée à cette culture stratégique, eu égard à ses retombées positives, notamment en matière d’alimentation du bétail, a signalé le chef de service de la vulgarisation agricole à la DSA, Brahim Korichi. Il a fait état, dans ce cadre, d’une stratégie de développement de cette filière à travers la région par l’adoption de mécanismes en direction des agriculteurs, dont l’attribution de terres dans le cadre de la concession agricole, le soutien et l’accompagnement des maïsiculteurs, notamment en matière d’acquisition d’équipements d’irrigation sous-pivots, la réalisation de forages et la mise à leur disposition de semences et intrants nécessaires.
Les efforts s’orientent vers l’intensification des campagnes de vulgarisation liées à l’extension des surfaces consacrées à la maïsiculture, l’encouragement et l’orientation des agriculteurs sur cette culture menée notamment au niveau des régions de N’goussa, Hassi-Benabdallah, Gassi-Touil (Hassi-Messaoud) et Remtha (Rouissat), a-t-il précisé. M. Korichi a fait part de la coordination en cours avec les services spécialisés et les exploitants agricoles ayant montré des signes de réussite dans cette filière sur de vastes superficies, pour mener des opérations de sensibilisation en direction des agriculteurs à la lumière de ces expériences réussies, et de les initier aux techniques de développement de cette plante, dans ses différentes phases, jusqu’à la récolte.
Pour le chef de service de la vulgarisation à la DSA, l’adhésion des agriculteurs et des opérateurs permettra un développement accru de cette filière et la réalisation de quantités importantes d’aliments destinés au bétail et à l’aviculture, la réduction des couts, notamment pour les aviculteurs de cette région disposant actuellement de deux unités avicoles à grandes capacités de production.
Expériences réussies de développement de la maïsiculture dans la région
L’expérience du développement de la maïsiculture menée par une exploitation agricole privée établie dans la région de N’goussa (20 km Nord d’Ouargla), constitue un modèle «réussi » au regard des vastes superficies cultivées, en cycle alternatif, entre la maïsiculture et la céréalière, a indiqué M. Korichi. L’exploitation en question a réalisé, au titre de la campagne de moissons-battages ayant pris fin en novembre dernier, un rendement de 35 tonnes/hectare de maïsiculture fourragère, soit 4.450 bottes, sur une superficie ensemencée de 130 ha, a-t-il précisé. La commune de Hassi-Benabdallah était la première à introduire cette nouvelle filière avec une expérience menée à l’intérieur des palmeraies, dans de petits carrés, avant de gagner du terrain dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole tendant à réduire les importations et accroitre la production céréalière.
La région de Gassi-Touil, dans la commune de Hassi-Messaoud, offre de perspectives prometteuses pour étendre la surface dédiée à la maïsiculture, à la faveur de l’abondance de la ressource hydriques susceptible de permettre le développement de ce genre cultural nécessitant une moyenne de 4.000 à 5.000 m3 d’eau lors du cycle agricole, s’étalant de juin-juillet à la période de récolte prévue pratiquement entre novembre et décembre, a-t-on expliqué à la DSA. Les agriculteurs de la région de Remtha, dans la commune de Rouissat, autre lieu d’expérience de ce segment, se sont eux, par contre, heurtés au manque de maitrise technique avant d’abandonner cette filière. Offrant de vastes surfaces dédiées au développement de la céréaliculture, blé dur, blé tendre, orge et luzerne, la région de Gassi-Touil s’est également lancée, la saison écoulée, dans l’expérimentation de la maïsiculture sur une surface de 30 ha au niveau d’une exploitation privée, qui a ensuite donné lieu à un rendement de 25 tonnes/ha.
La wilaya d’Ouargla recèle d’importantes potentialités et divers facteurs de développement des filières agricoles, avec ses ressources hydriques abondantes et ses vastes étendues arables susceptibles de permettre à la région, à court et moyen termes, de concrétiser des projets réussis dans le développement de la culture de maïs.
The post Développement de la maïsiculture : Des perspectives prometteuses à Ouargla appeared first on .
Les clubs des Championnats d’Algérie de Super-Division (messieurs) et Nationale Une (dames) de volley-ball, qui s’étaient dit prêts à entamer la compétition après plusieurs semaines de contestation, ont une nouvelle fois décidé de boycotter le championnat après la publication d’une nouvelle formule de compétition par la Fédération algérienne (FAVB).
Contacté par l’APS, le porte-parole de l’Amicale des présidents de club, Farès Kabla, a indiqué qu’il leur était «impossible d’entamer la compétition avec une formule qui n’a pas été approuvée, ni lors du Collège technique, ni lors du Bureau fédéral, encore moins lors de l’assemblée générale». «Avec sa décision, la FAVB fait tout pour ne pas entamer la compétition. Même la répartition des équipes dans les deux groupes n’est pas logique. J’avais déjà déclaré qu’on était prêts à jouer, mais pas le mardi, il y a beaucoup de choses à remettre dans l’ordre après une très longue intersaison», a ajouté le président du NC Béjaïa. La FAVB a publié samedi sur son site officiel une nouvelle formule de compétition pour le Championnat d’Algérie de Super-Division (messieurs), avec deux groupes (Centre-Est et Centre-Ouest), histoire d’alléger les dépenses des clubs, en proie à une grave crise financière, alors que la formule initiale regroupait tous les clubs dans une seule poule avec l’objectif d’avoir, dans quelques années, un championnat de huit équipes seulement.
Kabla a également fait savoir que deux clubs, à savoir le GS Pétroliers et le NR Bordj Bou-Arréridj, se présenteraient mardi sur le terrain, alors que les autres boycotteront une nouvelle fois la reprise de la compétition. «Si on joue c’est sans pressions, si on ne joue pas c’est sans pressions aussi. On n’est pas responsables de cette crise financière, on ne veut pas entrer en conflit avec le ministère de tutelle qui tente de nous aider, mais ça reste insuffisant», a-t-il conclu. Réunis vendredi dernier à Tichy (Béjaïa), les présidents des 24 clubs composant les Championnats masculin et féminin s’étaient dit prêts à entamer la saison 2018-2019 vendredi prochain mais sous conditions. Pour rappel, cela fait plusieurs semaines que les présidents de clubs ont décidé de boycotter l’entame des championnats jusqu’à la satisfaction de leurs revendications par la tutelle.
La Fédération algérienne de volley-ball a tenté à plusieurs reprises de désamorcer la crise, en vain. Elle a même essayé de mettre les clubs devant le fait accompli en programmant la journée inaugurale des championnats mais le GSP, parrainé par Sonatrach, s’est retrouvé tout seul sur le terrain, avant de rallier la cause des «contestataires» à qui, il apporte désormais son soutien.
The post Championnats d’Algérie de volley-ball : Les clubs refusent d’entamer la compétition avec une nouvelle formule appeared first on .
Le gouvernement français a entamé, dès lundi, une course contre la montre, en mettant en musique ses décisions, pour une sortie de crise des «gilets jaunes» avant la fin de l’année, afin que les mesures prises soient palpables dès janvier 2019.
Le Premier ministre Edouard Philippe a commencé par détailler lundi, les mesures sociales qu’avait annoncé le président Emmanuel Macron en direction du mouvement des «gilets jaunes», qui connaît depuis un recul en matière de mobilisation. C’est dans ce contexte jugée «favorable» aux yeux du gouvernement que le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, veut démanteler les blocages et l’occupation des ronds-points par les «gilets jaunes», considérés, avec les réseaux sociaux, comme sources de départ de la mobilisation et de la contestation. Toujours aux yeux du gouvernement, cette crise doit connaître son dénouement avant que d’autres contestations ne viennent se greffer à la mobilisation des «gilets jaunes» qui s’est transformée, ces derniers jours, en un mouvement politique brandissant ainsi des revendications politiques allant dans le sens de la participation démocratique horizontale au lieu et place de celle verticale.
Il y a lieu de rappeler que les secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur ont déjà lancé leurs mouvements de protestation, où lycéens et étudiants, en bloquant les établissements, réclament du gouvernement de renoncer à des décisions concernant notamment la réforme du Bac ou l’augmentation des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers. Lundi également, le syndicat Alliance Police Nationale a appelé à une «journée noire» pour mercredi, afin de protester contre le budget 2019, adopté jeudi par l’Assemblée nationale française, pour les forces de sécurité, en baisse de 62 millions. Eprouvées par les mobilisations des «gilets jaunes» et sûrement impactées par les revendications sociales du mouvement, les forces de sécurité engageront mercredi un «Acte I» de leur mobilisation et ne devront intervenir que «lors des appels d’urgence», selon un communiqué.
«Malgré nos appels répétés au président de la République, d’annoncer un plan d’urgence pour les forces de sécurité, à ce jour rien n’est encore annoncé», a indiqué le syndicat de police, dont sa première journée d’action a été nommée «Fermons les commissariats».
Mercredi, les policiers engagent un «Acte I» de leur mobilisation
C’est dans un contexte où le feu peut prendre à la maison à tout moment, que le président Macron, dont la popularité ne finit pas de chuter (23 % seulement des Français satisfaits), a annulé son déplacement pour mardi, à Biarritz (Pyrénées-Orientales) où il lancera la présidence française du G7. Il restera à Paris pour réunir des ministres et des acteurs économiques dans le but d’organiser la grande concertation nationale annoncée dans le cadre des mesures liées à la crise des «gilets jaunes». Pour ce débat qui doit durer jusqu’au 1er mars, il a inscrit à l’ordre du jour quatre grands thèmes, à savoir la transition écologique, la fiscalité, l’organisation de l’État et la démocratie et citoyenneté. Le dossier de l’immigration a été rajouté au menu, a-t-on indiqué.
Dans cette course contre la montre, le Premier ministre a assuré lundi, dans un entretien au journal Les Echos, que la hausse pour les salariés au salaire minimum (Smic) prendra effet dès le 5 février, indiquant que le gouvernement va élargir le nombre de foyers éligibles, qui passera de 3,8 millions à 5 millions. Sur le plan politique, pour répondre aux «gilets jaunes», Edouard Philippe s’est «favorable» à leur revendication d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC), précisant que «c’est un bon sujet du débat que nous allons organiser partout en France». Pas de réaction pour le moment des «gilets jaunes». Par ailleurs, les commerçants ne cachent pas leur désolation quant au manque à gagner, en matière de chiffre d’affaires, suite aux différentes mobilisation et blocages des «gilets jaunes» durant les cinq week-ends qui ont précédé la période des achats pour les fêtes de fin d’année.
Selon le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), les cinq week-ends de méventes ont coûté deux milliards d’euros au secteur du commerce, affichant le désespoir de pouvoir les récupérer d’ici à la fête de Noël. La perte d’activité pour les commerces est estimée en moyenne de -25 %, avec des pointes à -50, -70, (et) dans certains endroits -90%, selon des chiffres officiels. Pour leur part, les exploitants des autoroutes ont indiqué que les dégâts causés par le mouvement des «gilets jaunes» sont estimés en «dizaines de millions d’euros». Dans ce contexte délicat, dans lequel le gouvernement tente sa sortie de crise, des observateurs estiment que l’heure est à l’apaisement immédiat et dans les jours à venir le gouvernement devrait expliqué d’où il puisera le financement de ses mesures de sortie de crise.
The post Mouvement des «Gilets jaunes» en France : Course contre la montre pour une sortie de crise appeared first on .
L’université du 20-Août 1955 de Skikda a remporté, dans la soirée de samedi, le prix du meilleur court-métrage, à l’issue de la 5ème édition du Festival national du court-métrage, organisée par la direction des œuvres universitaires de Batna-Bouakal.
Le court-métrage «Nadji», qui s’est distingué lors de cette édition, parmi une pléiade de 30 films en lice, raconte l’histoire d’un enfant vivant dans une région enclavée, nourrissant l’espoir que ses rêves, devançant de loin son âge, soient réalisés sans pour autant vivre son enfance et en profiter comme ses semblables. Ce court métrage a également remporté le prix du meilleur scénario, tandis que le court-métrage «Edhayae» de l’université de Médéa a décroché celui de la meilleure musique. Quant au prix du meilleur montage, il a été accordé à la résidence universitaire Ain El Bey de Constantine pour son œuvre ‘’Akher Forssa’’, alors que le prix de la meilleure image a été décerné à la résidence universitaire Mustafa Benboulaid de Batna pour son film ‘’Nouta’’.
La cérémonie de clôture de cette 5 ème édition a été accueillie par la résidence universitaire des «Frères Abou Djerra», du 13 au 15 décembre, sous le slogan «Le septième art avec une passion estudiantine», a été dédiée à la mémoire de Mahieddine Bouzid dit ‘’Mehiou’’dans une ambiance joyeuse caractérisée par une forte présence d’étudiants. Selon le commissaire du festival, Slimane Boualek, directeur des úuvres universitaires (Batna- Bouakal), cette édition a vu la participation de 30 courts-métrages sélectionnés sur un total de 72 úuvres transmises au commissariat du festival, parmi lesquels 20 films ont concouru pour remporter les différents prix du jury, alors que les 10 autres ont concouru pour décrocher le prix du public. Il a aussi souligné que l’objectif de cet événement est de valoriser la créativité des étudiants et de découvrir les jeunes talents dont regorgent les universités.
Cette édition, dont le coup d’envoi a été donné par le directeur général des œuvres universitaires, Farouk Bouklikha, en présence du directeur général des œuvres universitaires pour le Nord, de Tunisie, Hacène Fari, a vu également la participation de plusieurs artistes de cinéma, de théâtre et des musiciens de Batna et de plusieurs wilayas du pays qui ont animé des ateliers pour les étudiants intéressés par le cinéma et l’audiovisuel. Selon le président du Comité d’information et de programmation du festival, Salah Djerri, les recommandations adoptées au terme de cette manifestation portent, dans leur ensemble, sur «la nécessité de convier les étudiants réalisateurs à prêter plus d’attention à la trame du film, en leur permettant également de bénéficier de sessions de formation pour relever le niveau de leurs œuvres».
The post Festival national universitaire du court-métrage à Batna : Skikda remporte le prix de la meilleure œuvre appeared first on .
Ils menacent de descendre dans la rue, dans la Capitale même, si aucune décision n’est prise d’ici là en vue d’une réintégration dans leurs postes de travail respectifs au sein du groupe public de l’électricité et du gaz (Sonelgaz).
En effet, ils sont 11 syndicalistes à faire appel, via un communiqué de soutien signé par trois organisations syndicales de l’entreprise, au président de la République et son Premier ministre à intervenir en leur faveur à l’effet qu’ils puissent retrouver leurs emplois. Faisant de cette revendication une cause commune, le Snateg, le SNT Energie et le SNSI «dénoncent» la situation dans laquelle se sont retrouvés les syndicalistes licenciés par Sonelgaz d’autant plus qu’aucune mesure judiciaire n’a été prise à leur sujet depuis maintenant deux longues années.
Selon le même document qui porte en bas le sceau des trois filiales syndicales, le ministère du Travail,- pour ne pas dire qu’au lieu de défendre la cause des travailleurs-, a soutenu la direction de l’employeur dans sa décision de les exclure. Un département ministériel qu’ils disent être «pour beaucoup dans cette mesure qui appauvrit les familles des syndicalistes et a fait recours à une politique de peur à l’effet de faire reculer les travailleurs sur leurs revendications…», pouvait-on lire sur ce communiqué rédigé en langue arabe.
Et devant ce qui s’apparente à un silence observé par la direction de Sonelgaz et le ministère du Travail sur leur cas, les trois syndicats s’en remettent au président de la République et son Premier ministre pour intervention «urgente» en leur faveur.
C’est-à-dire, «exiger de Sonelgaz et du ministère du Travail», de leur faire respecter la loi à l’effet de les réintégrer dans leurs postes de travail, les dédommager après deux ans sans débouchés, le tout sans «conditions ni atermoiements», expliquent-ils dans leur requête. Faute de quoi, menacent-ils, les trois syndicats aussi bien que ces mêmes travailleurs licenciés vont descendre dans la rue pour une action de protestation qu’ils comptent organiser dans la capitale Alger. Dans la foulée, ils lancent un appel à tous les employés de Sonelgaz de leur venir en appui pour qu’ils puissent retrouver leurs postes de travail. Il convient de noter que les noms et prénoms des 11 syndicalistes licenciés, ainsi que leurs fonctions au sein des différentes filiales de Sonelgaz, ont été rendus publics dans une liste jointe à ce communiqué.
Farid Guellil
The post Le président et le gouvernement saisis: 11 syndicalistes licenciés de Sonelgaz réclament leur réintégration appeared first on .
Dans le cadre du dossier de placements hasardeux des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) à la Banque internationale du Bénin (Bibe), une banque en faillite au moment des faits, Laurent Mètongnon, précédemment président du Conseil d'Administration de la Cnss et ses coaccusés seront devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce jeudi 20 décembre 2018.
Après le report de l'audience du jeudi 15 novembre dernier, Laurent Métongon et ses co-accusés ont été condamnés à 5 ans de prison ferme. Une nouvelle audience va s'ouvrir ce jeudi 20 décembre 2018 devant les juges de la CRIET pour connaître davantage de ce dossier.
Selon Me Aboubacar Baparapé, un des avocats de la défense, au terme de la décision de la première instance, la Cour d'Appel devrait se saisir de ce dossier et juger en dernier ressort étant donné que les avocats de la défense ont fait appel. Le premier juge a déjà jugé Laurent Métongnon et consorts, a-t-il précisé. « La CRIET reprend pour quoi faire ? Est-ce à dire que la CRIET va revenir sur la décision de la première instance ? Ou elle va considérer la décision de la première instance comme inexistante ? Et reprendre et les condamner à 20 ans cette fois-ci ? », s'est interrogé l'avocat.
F. A. A.
Les magistrats et autres acteurs de la justice se sont retrouvés, les17 et 18 décembre 2018, à Grand-Popo dans le cadre de la validation de l'avant-projet du « Guide de déontologie du magistrat ».
Les assises ont été présidées par le Garde des sceaux, ministre de la justice.
« La justice est l'un des piliers essentiels de l'État de droit. Les magistrats, détenteurs du pouvoir de juger, assument en effet, des responsabilités quant à la liberté, l'honneur, la sûreté et les intérêts matériels de ceux qui vivent sur le territoire de la République. Ce rôle fonde les exigences que chacun peut avoir à leur égard.
Le comportement professionnel du magistrat ne peut dès lors être laissé à sa discrétion. Il est déterminé par la loi et obéit aux exigences de sa fonction », indique le préambule du guide élaboré. L'avant-projet du Guide de déontologie du magistrat a été étudié et adopté au cours de cet atelier ayant réuni les membres du comité d'élaboration du document sous la coordination de l'Inspection générale des services judiciaires et du Conseil supérieur de la Magistrature.
Le ministre de la Justice et de la Législation, Garde des sceaux, Séverin Quenum, souligne que l'importance de doter les magistrats d'un guide se justifie par le souci constant et contemporain d'indépendance du pouvoir judiciaire et de probité du juge. Le Conseil supérieur de la Magistrature, se servira de ce document comme un référentiel, d'une part et d'autre part une norme pour les magistrats. Ce sera aussi un guide pour les apprenants de l'Ecole de formation des professions judiciaires. Séverin Quenum, souligne que l'élaboration de ce guide pourrait être un code de déontologie en conformité avec les axes 1 et 2 du premier pilier du Programme d'actions du gouvernement qui visent le renforcement de la démocratie et l'Etat de droit. Il dit son satisfécit aux magistrats ayant œuvré pour l'élaboration du document. Le ministre de la justice pense que la notion de manquement au devoir, à l'honneur ou à la délicatesse du magistrat ne procède pas seulement du guide. Il estime qu'il est nécessaire de référer aussi à la jurisprudence en la matière. Me Quenum annonce qu'il sera aussi élaboré un guide pour les officiers et les greffiers.
« C'est un document très important », a indiqué le chef projet d'appui à la Justice. Rodrigue Adohinzin n'a pas manqué de saluer tous les participants pour dira-t-il, ''avoir marqué l'histoire par votre collaboration''.
G.A.
Intervenant, hier, lors d’une Journée parlementaire, organisée par la Commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement, sous le slogan «Le foncier agricole entre concession et partenariat : réalité et perspectives».
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a révélé que le secteur de l’Agriculture réalise, aujourd’hui, une valeur productive annuelle de plus de 3 200 milliards de DA et sa contribution est de 12% au Produit intérieur brut (PIB), affirmant ainsi que cette production couvre, désormais, la majorité des besoins alimentaires de la population et approvisionne le marché local de manière régulière et abondante en produits agricoles et alimentaires de base et exporte même l’excédent de certains produits vers des marchés internationaux.
Lors de son discours, le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouzghi, a expliqué, par ailleurs, que la promotion de la politique de développement agricole et rural nécessitait de continuer à augmenter la production et d’encourager les investissements en fournissant les conditions nécessaires pour assurer l’agriculteur dans son activité et sur ses terres, tout en évoquant ainsi les efforts du secteur dans le cadre de la reconversion du droit de jouissance perpétuelle, accordé depuis l’année 1987 aux exploitations agricoles, en droit de concession, en application de la Loi N° 10-03 fixant les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles au profit de plus de 200 000 exploitations agricoles, soit une superficie globale de 2,5 millions d’hectares.
Bouazghi a assuré aussi qu’il a été procédé à la régularisation de la situation de 180 000 agriculteurs, soit un pourcentage de 96%, une opération devant être achevée à la fin de l’année en cours.
D’autre part , il a ajouté que des mesures ont été prises pour recenser les terres agricoles abandonnées et non exploitées et relancer les comités techniques au niveau des wilayas, en vue de leur restitution et redistribution : «Cette opération a permis, à ce jour, de récupérer plus de 350 000 hectares», a-t-il fait observer, précisant ainsi que le secteur œuvre également à valoriser les terres agricoles relevant des biens privés estimés à 5,7 millions d’hectares pour gagner l’enjeu d’efficacité économique et hisser les capacités de production nationales.
De même, a-t-il poursuivi, le secteur agricole a bénéficié, depuis 2000, de montants colossaux dépassant les 3 000 milliards de DA destinés à l’exécution des programmes de développement déjà tracés.
Mehdi Isikioune
The post Sur 200 000 domaines agricoles concédés: L’État récupère 350 000 hectares non-exploités appeared first on .
Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a condamné quatre individus, âgés entre 27 et 36 ans à la réclusion criminelle à perpétuité, et à 10 ans de prison ferme pour homicide volontaire avec préméditation d’un jeune de la wilaya de Chlef, exerçant comme fellah dans la localité des Issers, à l’est de Boumerdès.
Les faits liés à cette affaire criminelle remontent au mois de juillet de l’année 2017 lorsque les services de la Gendarmerie nationale étaient informés de la présence du corps d’un jeune homme, découvert dans un puits au village dit «Torfa» (Issers).
L’enquête déclenchée a abouti à l’arrestation des auteurs du crime crapuleux. Des traces de blessures et d’écorchures ont été découvertes sur le corps de la victime, prouvant qu’il a reçu des coups et qu’il a tenté de résister à ses agresseurs. Selon les investigations menées par les enquêteurs dans cette affaire, une altercation verbale aurait éclaté entre les suspects et la victime, alors qu’ils étaient en état d’ébriété. En plus des agressions verbales, les inculpés ont tenté d’agresser sexuellement la victime. Après cette dispute enflammée, la victime a pris la fuite vers une forêt voisine, où les suspects l’ont poursuivi, ont fini par l’attraper avant de le rouer de coups et de le jeter dans un puits, le laissant pour mort après l’avoir trainé sur une distance de plus de 270 mètres.
Dans son réquisitoire, le procureur a requis la peine capitale à l’encontre des accusés. Accablés par les preuves de leur implication dans le crime avec préméditation, les deux principaux accusés ont été condamnés à perpétuité et les deux autres complices à 10 ans de prison ferme.
B. K.
The post La victime, rouée de coups, traînée par terre, jetée dans un puits et laissée pour morte: Perpétuité pour les assassins d’un jeune fellah à Boumerdès appeared first on .
Après plus de 20 ans d’absence du sol carolo, Air Algérie fait son grand retour. Le vol inaugural qui a atterri mardi à 13 h 30 à Charleroi comptait à son bord une centaine de passagers parmi lesquels une délégation d’officiels comprenant le directeur général d’Air Algérie Alleche Bakhouche ainsi que Son Excellence Monsieur Pierre Gillon, ambassadeur belge en Algérie.
Ceux-ci ont signifié de leur présence toute l’importance qu’ils donnent au bon fonctionnement de la ligne Charleroi-Alger ainsi qu’aux excellentes relations entretenues par les deux pays et même particulièrement avec la Wallonie.
La compagnie algérienne active depuis 1962 propose d’ores et déjà deux vols par semaine les mardis et dimanches au départ de Charleroi tout en conservant ses trois vols au départ de Bruxelles. La nouvelle ligne constitue immanquablement une entrée de choix vers l’Afrique.
Les prévisions de cette nouvelle liaison annoncent pas moins de 19 000 sièges disponibles par an.
Si les jours et les horaires des vols sont déjà arrêtés, la compagnie propose plusieurs tarifs offrant différents services avec un prix d’appel de 166 euros TTC aller-retour. Pour le directeur général d’Air Algérie, c’est le prix qui séduira le plus les passagers.
Avec quelque 10 000 algériens dans la région, la collaboration vise aussi à attirer les touristes du nord de la France : « Dans la pratique, ce sont essentiellement les tarifs qui intéressent notre clientèle du Maghreb et la ponctualité. II était temps pour nous de nous développer un peu sur la Belgique. C’est aussi une question de rationalisation des coûts. Cela n’est pas la même chose que l’on soit à Charleroi ou à Bruxelles. Avec les trois vols de Bruxelles, nous comptons des vols presque tous les jours. »
Si le cœur était à la fête, l’ambiance était aussi aux remerciements sincères.
L’arrivée d’Air Algérie sur le sol carolo est un énième challenge remporté par Jean-Jacques Cloquet à quelques jours de son départ pour Pairi Daïza.
F.Ng.The post Le retour d’Air Algérie à l’aéroport de Charleroi appeared first on .