Quelques jours auparavant, à savoir le 30 décembre 1997, la wilaya de Relizane avait était le théatre d’un terrible massacre. Le 4 janvier, la région est de nouveau prise pour cible par des assaillants, ce sont précisément les communes de Had Chekala, Ramka et Ain Tarik qui furent rasées pendant cette nuit.
Le lendemain aucun chiffre n’a été communiqué, de façon officielle le bilan été de 117 morts, mais les médias en comptent plus de 300 morts. Suite à cette terrifiante tragédie, les massacres se poursuivent le lendemain, dans le hameau de Sidi Maâmar, où 62 personnes tombent sous les haches et les sabres des tueurs.
L’horreur domine la région, des corps décapités, déchiquetés, en partie brûlés, des maisons saccagées et incendiées ; animaux saignés, vergers dévastés, arbres brûlés. Les rescapés se retrouvent dans l’obligation d’ensevelir dans l’urgence leurs morts, dans des fosses communes et fuir rapidement cet enfer.
Ainsi, les familles abandonnent leurs chaumières, en emportant avec elles ce qu’elles peuvent. Et en essayant de retrouver un refuge chez leurs parents, ou en déplaçant vers la périphérie dans les grandes agglomérations.
De ce fait, aucune enquête n’a été établie par les autorités; dix ans après la Cour pénale de Relizane informe que cinq accusés, jugés par contumace, étaient membres du groupe Al-Ahoual dirigé par Antar Zouabri. Ils seront ainsi condamnés à mort en octobre 2009.
En 2006, le chef du gouvernement au moment de ces massacres Ahmed Ouyahia, déclare que le massacre de Ramka et Had Chekala aurait causé 1 000 victimes, un chiffre nettement supérieur à celui annoncé au moment des faits: « Nous avons caché la vérité, parce qu’on ne dirige pas une bataille en sonnant le clairon de la défaite. Ceux qui faisaient les massacres collectifs ne le faisaient pas pour massacrer, mais pour faire lever la communauté internationale contre nous », informe Ahmed Ouyahia. D’après le journal el-Khabar, le bilan des victimes des trois jours de massacres s’élève au minimum à 1 400 morts.
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Albert Camus est naît le 7 Novembre 1913, à Mondovi en Algérie, c’était un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il a été journaliste militant engagé dans la Résistance française. Deuxième enfant de Lucien Camus, ouvrier agricole et de Catherine Sintes, une jeune servante d’origine espagnole. Son père se retrouve mobilisé pendant la première guerre mondiale et meurt lors de la Bataille de la Marne. Albert Camus ne connaîtra pas son père, sa mère s’installe alors à Belcourt, un des quartiers pauvres d’Alger.
Grâce à l’aide de son instituteur M. Germain, Albert Camus a pu obtenir une bourse et ainsi poursuivre ses études au lycée Bugeaud d’Alger. Il y découvre le football et la philosophie, grâce à son professeur Jean Grenier. Il est atteint de la tuberculose, une maladie qui plus tard, l’empêchera de passer son agrégation de philosophie.
Durant son parcours, Albert Camus proteste vivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d’Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, il prend la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience.
Albert Camus ressent une grande douleur quant à la situation algérienne, ce qui l’incite à prendre position, dans l’Express, à travers plusieurs articles où il précise qu’il vit ce drame comme un « malheur personnel ». Il ira d’ailleurs à Alger pour lancer un appel à la réconciliation. Ses œuvres principales sont : « L’Etranger », « La Peste », ou encore « Le Mythe de Sisyphe ».
Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature en 1957, il meurt le 4 janvier 1960, à l’age de 47 ans dans un accident de voiture.
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Un bébé âgé de 03 mois environ a perdu la vie le vendredi 28 décembre dernier à Hèvié-Sogan dans la commune d'Abomey-Calavi suite à la détonation d'un pétard professionnel.
Selon les témoignages, le bébé de sexe féminin s'est d'abord évanoui avant de perdre la vie sur le chemin de l'hôpital.
Le père éploré rapporte que ce ne sont pas les enfants qui ont allumé l'explosif, mais plutôt un adulte, le frère aîné de son propriétaire, a-t-il précisé. A l'en croire, l'auteur de la détonation du pétard aurait reconnu avoir allumé l'explosif. Mais la mort dans l'âme, il s'est résigné en renonçant à toute action de poursuite de l'auteur du drame pour des raisons de bon voisinage.
Il urge que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires de mise en œuvre des textes interdisant l'utilisation et la commercialisation des pétards.
F. A. A.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 1998, la terreur s’abat sur plusieurs petits villages de Ramka et Had Chekala (à Relizane) complètement isolés du monde.
Avec plus de 1000 morts, ce fut l’un des massacres les plus horribles. Des criminels sans foi ni loi se sont acharnés durant plus de quatre heures sur les villageois, les exécutions se succède à un rythme sauvage. On décapite, on mutile, on égorge. Ni les enfants et les femmes ne sont épargnés.
Peu nombreux, ceux qui ont eu la chance d’abandonner leurs maisons, en passant toute une nuit glaciale sur des arbres, dans des grottes, ou carrément allongés à même le sol, faisant les morts, ont pu sauver leur vie.
21 ans après, le doute plane encore sur les auteurs du massacre. Et les interrogations des familles et de l’opinion publique restent les mêmes…
Massin.A
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La représentation nationale de l'organisation internationale Direct Aid Bénin continue avec sa campagne chirurgicale contre la cataracte. Et la horde de malades présente au siège de l'organisation à Cotonou témoigne de la réalité des faits. Ils sont nombreux à se bousculer pour bénéficier des soins offerts gratuitement par Direct-Aid Bénin. Les malades de la cataracte ayant bénéficié d'une opération chirurgicale gratuite la semaine écoulée, ont été conviés à une séance de contrôle. Aussi, subissent-ils un diagnostic d'étape en vue d'un traitement définitif de cette maladie des yeux. L'organisation internationale Direct-Aid profite de cette occasion pour offrir de nombreux médicaments aux bénéficiaires de l'opération du traitement de la cataracte. Des lunettes sont offertes à plusieurs autres patients. Cette énième action de l'ONG koweïtienne à caractère humanitaire, social et de développement, témoigne de sa ferme volonté à lutter contre le triangle de la terreur à savoir l'ignorance, la pauvreté et la maladie.
G.A.
Le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a procédé à l'installation ce jeudi 03 janvier 2019, des membres de la Commission béninoise des droits de l'homme (Cbdh). Au nombre de 11, ces membres ont fait le serment de garantir les droits humains avec loyauté partout où besoin sera.
Selon la directrice de l'administration pénitentiaire, des droits de l'homme et de la promotion des droits humains (Dappdh), Inès Hadonou, l'installation de cette Commission est une occasion de renforcer le cadre institutionnel et juridique pour la protection des personnes vulnérables.
Fier d'avoir installé les membres de la Cbdh, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum s'est réjoui que le Bénin se mette en conformité avec les traités internationaux sur les droits de l'homme. Il a pour finir, renvoyé les 11 membres à leur nouvelle mission.
L'installation solennelle des membres de la Cbdh, souligne-t-on, consacre le début de la mise en œuvre de leurs cahiers de charge. Ils travailleront pour le rayonnement des droits de l'homme au Bénin, se rendre dans les contrées du pays si nécessaire pour y défendre les droits des marginalisés.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Président de la République Patrice Talon dans son message de vœux à la nation, le 31 décembre 2018, avait déclaré qu'au cours de l'année 2019, « Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012 ». Le chef de l'Etat n'a pas tardé de joindre l'acte à la parole.
A travers un communiqué, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni, informe les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin qu'il sera procédé au paiement des rappels de pensions issus de la revalorisation des indices. Ceci en application du décret nº 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d'un coefficient de revalorisation des indices de traitement des Agents de l'Etat.
Selon le calendrier établi, le mois de janvier 2019 est prévu pour le paiement des rappels de l'année 2011 et celui de mars au paiement des rappels de l'année 2012.
Le ministre de l'économie et des Finances a profité de cette occasion pour souhaiter à tous les pensionnés du Fonds National des Retraites du Bénin, une bonne et heureuse année 2019.
Akpédjé AYOSSO
Ce jeudi 03 janvier 2019 marque le 10 ème jour d'audience dans le cadre du procès ICC-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo. Les débats ont repris sous l'ordre du président de la Cour, Cyriaque Edouard Dossa.
A l'entame de l'audience, le procureur spécial a pris la parole pour avoir des clarifications auprès du témoin Pépin Adjovi, ancien directeur départemental Ouémé de la police nationale sur une rencontre du haut commandement avec le chef de l'Etat.
Le procureur spécial apprend que le 17 juillet 2010, le chef de l'Etat a eu une rencontre avec le haut commandement au palais de la présidence avec plusieurs responsables de l'Armée dont le prédécesseur du DDPN Adjovi.
« J'ai été appelé par le directeur général de la Police nationale qui m'a informé que le président de la République veut nous voir », a répondu Pépin Adjovi. S'agissant du sujet de la rencontre, le directeur départemental Ouémé de la police nationale renseigne que le président de la République a d'abord échangé avec le garde du corps. « Il lui a posé des questions sur l'affaire ICC-Services et sur Tégbénou », a-t-il précisé.
Pépin Adjovi a avoué également que les informations fournies à l'ex président Yayi en ce qui concerne l'implication des militaires dans le scandale n'étaient pas exactes.
Interrogations sur les 27 milliards de FCFA chez Emile Tégbénou
La Cour poursuit avec des questions relatives aux 27 milliards de FCFA qui auraient disparu du domicile du sieur Emile Tégbénou.
Me Olga Anassidé, après une question de cas pratique demande à Pépin Adjovi de savoir si selon lui, dans l'hypothèse où c'est le garde du corps qui a révélé l'existence des coffres, est-ce c'est pendant que les coffres sont vides ou quand ils sont pleins que les gens iront à son domicile. Pour Pépin Adjovi, « si il a des intentions malveillantes, c'est lorsque les coffres sont remplis qu'il donnera l'information ».
A la question de savoir pourquoi les procès-verbaux (PV) ne mentionne pas la présence des coffres contenant une forte somme d'argent, le DDPN répond : « Je ne suis pas membre de la Commission. Je n'ai même pas vu les (PV) », a-t-il précisé.
Me Quenum cherche à comprendre si c'est lors la première perquisition, Pépin Adjovi a vu les coffres-forts dans la Cour. « À la première perquisition, je n'avais pas fait attention à la présence des coffre forts dans la cour du domicile de Émile Tégbénou », a-t-il déclaré.
Justifiant qu'il n'a plus souvenance exacte des faits qui remontent à 8 ans, Pépin Adjovi soutient qu'il était présent au moment où les coffres ont été éventrés mais ne sais pas si c'était lors de la première perquisition.
Des documents trouvés chez Tégbénou font état des fortes sommes, et des reçus d'achat de machines à forage. Au regard des recettes, Me Gbaguidi pose la question au DDPN pour savoir si selon lui, l'on ne peut trouver que 3 millions dans les coffres.
« Rien ne dit que toutes les recettes sont parties dans les coffres. Elles peuvent avoir servi à payer les épargnants. Rien ne les prouve », a déclaré Pépin Adjovi tout en rassurant que le sieur Tégbénou a assisté à toutes les perquisitions.
Les PV non signés par le sieur Tégbénou
Les procès-verbaux (PV) de perquisition ne portent pas la signature du sieur Emile Tégbénou. Interrogé sur ce fait, le commissaire Dieudonné Lissagbé affirme que les PV transmis à la justice sont bien signés alors que sur les documents ce n'est pas le cas. A l'examen de la Cour, les signatures ne sont même pas identiques sur les documents.
« Les PV ont été signés par mon adjoint le commissaire Assani Latifou et un autre collaborateur commissaire divisionnaire Isaac Hounkpè et je croyais qu'ils faisaient bien le travail. (...) même si je ne suis pas là, je crois que mon adjoint et le commissaire divisionnaire Hounkpè doivent faire signer les PV par Tégbénou », a-t-il expliqué. « Je m'étonne de constater que les PV envoyés au tribunal ne sont pas signés par Monsieur Émilie Tégbénou », a ajouté le commissaire Dieudonné Lissagbé en charge de la Brigade Économique et Financière au moment des faits.
Cette situation de non signature du PV par le sieur Tégbénou a suscité l'indignation du procureur spécial.
Variation du nombre de coffres-forts dans la Cour de Tégbénou
Alors que Pépin Adjovi soutient avoir vu deux coffres-forts dans le Cour de Tégbénou lors de la perquisition, le commissaire Lissagbé donne une autre version. Ce dernier ayant conduit les perquisitions pense que c'était un seul coffre-fort qui se trouvait dans la Cour du sieur Emile Tégbénou. Il ignore également si les coffres forts ont été ouverts au cours de la première perquisition.
Grégoire Ahizimé à la barre
Après la suspension de l'audience pour quelques minutes, pour des raisons techniques, la Cour a appelé à la barre Grégoire Cocou Ahizimé, coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Ce dernier qui n'a pas répondu présent à l'appel de la Criet depuis l'ouverture du procès ICC-Services, est apparu quelques jours plus tard.
« Je suis nommée à partir du mois de mars 2008 et j'ai quitté les services le 09 juillet 2010 suite à mon arrestation à la présidence de la République », a dit indiqué dans sa présentation.
Après avoir expliqué les attributions de la cellule en matière de surveillance, l'ex coordonnateur déclare avoir eu connaissance de l'existence de la structure ICC-Services par rumeur fin 2008.
Grégoire Ahizimé a révélé avoir informé en mai 2009, par fiche l'ex ministre Soulé Mana Lawani suite à une enquête de ses services. Aucun retour ne lui est parvenu avant le remplacement du ministre Lawani par Idriss Daouda.
Le coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées dit aussi avoir informé le nouveau ministre Daouda.
Grégoire Ahizimè apprend qu'il a convoqué les responsables de ICC-Services pour une séance de travail à travers une correspondance en date du 30 septembre 2009.
Dans cette correspondance de convocation, Grégoire Ahizimé demandait aussi que la structure puisse lui fournir des renseignements sur les données statistiques de leur activité de collecte et d'épargne sur toute l'étendue du territoire. Aux dires de l'ex coordonnateur, il n'a jamais reçu ces statistiques.
Lors de la rencontre qui s'est tenue le 06 octobre 2009, le sieur Ahizimé a fait comprendre aux promoteurs qu'ils exercent dans l'illégalité est les a suggéré de baisser leurs taux d'intérêts. Par la suite Grégoire Ahizimé leur a fait des propositions de deux cabinets pour l'obtention d'agrément.
Cependant, Grégoire Ahizimé annonce qu'il a fait part des suggestions au ministre à travers des fiches envoyées à ce dernier. Après plusieurs mois sans réponse, explique-t-il, le ministre l'informe de sa décision de porter plainte contre la structure. Une plainte qui a été portée par lui, puisque le ministre avait refusé de le faire.
La Cour après une discordance des différentes parties sur le moment d'information du ministère de l'Economie, retient mai 2009 comme la période où le ministre a été informé de l'existence de ICC-Services.
Selon Grégoire Ahizimé, la demande d'autorisation introduite par la structure ICC-Services a été rejetée le 04 janvier 2010 après traitement des services de la cellule de surveillance. Le dossier a été réintroduit puis rejeté une seconde fois.
223 millions de FCFA auraient été remis à Grégoire Ahizimé
Le sieur Emile Tgébénou avait confié lors de ses dépositions qu'il a remis 223 millions de FCFA à Grégoire Ahizimé. Ce dernier dément cette déclaration du promoteur de la structure ICC-Services. « Celui qui a reçu cette somme doit respirer la richesse », a-t-il martelé.
Grégoire Ahizimé a signalé avoir reçu un appel pour se présenter à la présidence de la République. Une fois là-bas, explique-t-il Tégbénou a dit qu'il lui a remis une somme de 223 millions de FCFA. Sur colère l'ex président Yayi Boni a instruit la police de l'envoyer en prison.
Toutefois, Grégoire Ahizimé a admis avoir reçu la somme de 3 millions, envoyée par Tégbénou pour frais du cabinet ayant travaillé sur le dossier de formalisation de ICC-Services. A cela s'ajoute une enveloppe de 5 millions envoyée par Guy Akplogan pour le solde du cabinet. Une déclaration qu'a attestée le promoteur Guy Akplogan.
Grégoire Ahizimé pense que les 223 millions de FCFA qu'évoque le sieur Emile Tégbénou est pour se venger dans la mesure où il a été l'auteur de la plainte portée contre la structure ICC-Services.
Emile Tégbénou soutient toujours sa déclaration selon laquelle 223 millions de FCFA a été remis au sieur Ahizimé. Il renseigne qu'il a payé contre décharge et fait savoir qu'il n'est pas certain si ledit document se trouve toujours chez lui.
Pamphile Dohou, appelé à se prononcer sur quelques faits
A la barre, Grégoire Ahizimé a affirmé que lors d'une discussion en prison avec Guy Akplogan, Pamphile Dohou et autres, le sieur Emile lui a lancé quelques propos en langue goun. « C'est toi qui connaît papier, c'est toi qui fait le cadre chevronné, on est ensemble avec tes patrons, ils n'ont rien dit, c'est toi qui porte plainte, on va rester ensemble en prison ici », aurait dit Emile Tégbénou, rapporté par le sieur Ahizimé.
« A la prison civile de Cotonou, on ne nous permettait même pas de rester ensemble. Moi j'étais dans un autre bâtiment (...), nous sommes très surveillés », se défend Emile Tégbénou qui contredit Grégoire Ahizimé.
Pamphile Dohou, directeur général de la structure ne se souvient pas avoir assisté à cette rencontre. Il en de même chez Guy Akplogan qui dit n'avoir pas souvenance de ladite rencontre.
Selon une déposition dont la Cour en a fait part, le sieur Ahizimé aurait demandé au sieur Dohou une somme de 10 millions pour se procurer d'un véhicule automobile. Un fait que Dohou a infirmé. « Non, Mr Ahizimé et moi on n'a jamais parlé d'une certaine somme pour que je lui achète un véhicule », a-t-il répondu.
Dans une déposition faite lors des enquêtes de la commission, Guy Akplogan a reconnu que son collaborateur le sieur Tégbénou a remis 223 millions à Grégoire Ahizimé pour obtention d'agrément de la structure ICC-Services.
Le patron de la structure dit ne pas avoir souvenance de ces détails. « Objectivement, il y a eu trop de déclarations qu'on a eu sur toute la ligne depuis 2010 qui n'étaient pas conformes à tout ce qu'on avait dit », a-t-il soutenu.
La Cour a instruit Grégoire Ahizimé à mettre à la disposition des parties les documents avec lesquels, il se défend dans le cadre du procès ICC-Services.
L'audience a été suspendue pour reprendre le vendredi 04 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO