Le Port Autonome de Cotonou continue de renforcer la sécurité et la sûreté de navigation à travers la dotation de quatre bouées de type moderne et de très haute sensibilité, visibles pour les radars des navires.
Il s'agit de trois bouées de balisage et une bouée océanographique destinées à assurer le balisage en mer et à la collecte des données océanographiques et météorologiques.
Selon les responsables du Port Autonome de Cotonou, ces types de bouées dotées de puissants capteurs destinés à signaler les alertes en cas de besoin, sont rarement comptés parmi les équipements disponibles dans les autres ports de la sous-région.
Grâce au partenaire ENABEL, 02 pilotes et 02 capitaines de remorqueurs sont admis en formation dans les simulateurs du Port d'Anvers.
Quant aux équipements électriques du port, ils seront optimisés pour fournir désormais une puissance de 30MW, au lieu de 20MW initialement prévu.
Le Port Autonome de Cotonou s'est engagé à assurer le meilleur service aux navires qui accostent à Cotonou.
A.A.A
Le parquet malien a affirmé que l’ancien Premier ministre de l’ex-Président Ibrahim Boubacar Keita, Boubou Cissé, reste toujours introuvable, alors que les autres personnes accusées dans un nébuleux dossier, comme l’activiste Mohamed Youssouf Bathily « Ras Bath », le directeur général du PMU Vital Robert Diop, ou encore Mamadou Koné et Souleymane Kansaye, ont eux […]
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Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a signé le décret présidentiel portant promulgation de la nouvelle Constitution, qui a été adoptée par référendum populaire le 1er novembre dernier, et qui prendra effet immédiatement, a annoncé, hier vendredi 1er janvier 2021, son bureau. A peine rentré d’Allemagne, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, multiplie les actions. Après avoir […]
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CHRONIQUE
Musique : Angélique Kidjo n'a pas dit la vérité
Le titre a été modifié par la rédactionAngélique Kidjo est une star planétaire de la musique d'origine béninoise dont le talent fait l'unanimité partout dans le monde. Ses prises de position en faveur de l'Afrique fait d'elle l'un des porte-voix du continent sur la terre. Angélique Kidjo est simplement une figure emblématique qui est convaincue des maux de notre continent qui, pour elle, sont savamment planifiés par l'Occident qui ne cherche qu'à appauvrir notre continent au profit des pays du nord. Elle a souvent appelé les Africains à la prise de conscience et à l'union pour surmonter toutes les difficultés de l'heure de l'Afrique. Angélique Kidjo s'est forgée une personnalité grâce à la musique qui fait d'elle l'une des plus fortes célébrités du monde. Elle est très sollicitée et écoutée même par les dirigeants des plus grandes puissances de la planète. Elle a quitté son pays, le Bénin, en 1983, pour la France dans le but d'exercer une carrière internationale.
La musique dans la vie des Béninois
J'ai suivi dans la nuit du dimanche 27 décembre 2020 la diffusion d'un spectacle de Angélique Kidjo sur TV5 Monde Afrique enregistré à Mulhouse en France sans le public à cause du Covid-19. L'artiste Angélique Kidjo était splendide, éblouissante avec une voix impeccable et stridente comme à l'accoutumée sur scène. Mais j'ai été surpris d'entendre Angélique Kidjo dire au cours de ce spectacle qu'elle a quitté le Bénin parce que le régime révolutionnaire avait interdit la pénétration des musiques étrangères dans son pays et qu'on écoutait que des chansons en l'honneur à la dictature en place à l'époque. Certes, le Bénin a connu, dans son parcours, le régime militaro-marxiste dirigé en 1972 par le commandant Mathieu Kérékou. C'était l'époque du parti unique et de la pensée unique, une période assez difficile pour les Béninois car les causes du retard du pays sur les plans économique et infrastructurel jusqu'à nos jours proviennent de cette période. Paradoxalement, c'était sous le régime dictatorial que le Bénin a connu les activités culturelles et surtout musicales les plus florissantes de son histoire. La capitale économique du Bénin, Cotonou, était devenue dans les années 70 et 80 la plaque tournante de la musique africaine bien avant Abidjan. La Satel avait eu l'idée d'implanter à Cotonou un studio d'enregistrement de huit (08) pistes, l'unique en Afrique centrale et de l'ouest. Ce studio faisait drainer des artistes comme Éboa Lottin, Dina Bell, Isidore Tamwo, Ékambi Brillant, Sam Fan Thomas, Pierre Tchana, Eko Roosvelt etc. tous des Camérounais qui profitaient de leur séjour pour offrir de beaux spectacles aux mélomanes béninois. Les Congolais des deux rives de bousculaient également à Cotonou. Je peux citer Franco et son orchestre OK Jazz, Monseigneur Rochereau Tabu Ley avec tout son groupe Afrisa international, Abéti Massikini et ses Tigresses, Zaïko Langa Langa, Mpongo Love, Sam Magwana et sa bande Africa All Stars composée de Lokassa Ya Bongo, Shimita, Dizy Madjèkou sans oublier Pépé Kallé et son groupe Empire Bakuba, Suzy Kasséya etc. Ces derniers venaient s'établir pendant plusieurs années à Cotonou où ils jouaient de la musique congolaise avec les orchestres béninois Poly Rythmo, Black Santiago, Les volcans et les sympathiques de Porto-Novo avant de s'envoler pour les USA via Lomé, Abidjan et Paris. Pamelo Mounka, Pierre Moutouari, Serges Essou, Papa Wemba, Évoloko Joker, Tchico Tchicaya, Kanta Nyboma, Théo Blaise Kounkou ne manquaient pas le rendez-vous de Cotonou. Il faut dire que les Congolais y venaient le plus souvent pour des spectacles. De même, Myriam Makeba, Manu Dibango, Fela Anikulapo Kuti, Aïcha Koné ont plusieurs fois offert gracieusement des spectacles dans les années 70 et 80 au président Mathieu Kérékou au Hall des Sports devenu plus tard Hall des Arts et au Palais des Sports de Cotonou. La musique afro cubaine était aussi très prisée à l'époque au Bénin. C'est ainsi que des artistes comme Johnny Pacheco, Celia Cruz, Roberto Torres, Lyda Lynda, Oscar D' Leon au cours d'une tournée africaine étaient venus se produire au Stade de Cotonou 2 (Stade René Pleven). Les artistes haïtiens Claudette & Ti Pierre, Coupé Cloué étaient également à Cotonou pour des concerts exceptionnels en 1982. Le 02 septembre 1983, le public de Cotonou avait eu la chance de découvrir sur scène au Hall des Sports de Cotonou la dame aux reins de roseau Tshala Muana avec la danse Mutuashi. Depuis, toutes les filles cherchaient à l'imiter comme Isbath Madou. L'année suivante en 1984, Mbilia Bel débarquait à Cotonou avec Tabu Ley et l'Afrisa international de retour d'une tournée époustouflante au Canada et aux USA.
En 1982, le morceau "Thriller" et "Billy Jeans" de Michael Jackson envahissaient tous les jeunes du Bénin qui voulaient adopter non seulement l'habillement, la coiffure et la démarche de la méga star de la pop music, mais surtout se livraient à la contorsion de Break dance et de Smurf, de nouvelles danses inventées par des jeunes Noirs aux USA. C'est ainsi que Lionel Richie, Boby Brown, Sydney etc. étaient devenus populaires auprès des jeunes béninois.
En 1983, le morceau "Madiana" du groupe antillais Kassav' était sur toutes les lèvres au Bénin et en 1984, c'était l'apothéose avec la chanson " Zoukla sessa médicament ma nuni" du même groupe Kassav'. Le groupe antillais a multiplié d'autres succès comme "Rété", "Siwo", "Pa bisoin palé", "Wep wep wep" etc. Cette influence de Kassav' sur le public béninois a été amoindri par l'arrivée fracassante du nouveau roi du Soukouss Aurlus Mabélé avec son "Washiwa". Ses compagnons Jean Baron, Mav Cacharel, Ti Jean, Rémy Salomon, Daly Dimoko, Kanda Bongo Man, Diblo Dibala, Yondo Sister venaient trottiner régulièrement sur les scènes de Cotonou.
La musique, une priorité du régime marxiste
Beaucoup de personnes pouvaient se poser la question de savoir comment les Béninois arrivaient-ils à être au parfum de toute l'actualité musicale des autres pays surtout les sorties de disques malgré le règne sans partage du système révolutionnaire de la pensée unique tournée par le marxisme léniniste ? Il faut faire savoir que le régime dictatorial de Mathieu Kérékou faisait du développement de la culture et surtout de l'art musical une de ses priorités pour assurer un essor harmonieux du pays. Tous les artistes du monde entier pouvaient fouler la terre du roi Béhanzin sans visa, sans titre de séjour et sans contrôle. Le chanteur français Jacques Higelin et le Béninois Nel Oliver avaient partagé la scène au Palais des Sports à Cotonou vers la fin des années 80. Au cours de la même décennie, le chanteur italien Quinto Di Roco était à Cotonou pour un inoubliable concert. Bembeya Jazz international et Les Amazones de Guinée, un orchestre composé exclusivement des femmes gendarmes du pays du président Ahmed Sékou Touré venaient dans les années 70 et 80 à Cotonou pour égayer les mélomanes béninois. La radio nationale, La Voix de la Révolution (Ortb), l'unique radiodiffusion de l'époque, pouvait diffuser des musiques étrangères de Nana Mouskouri, de Mireille Mathieu, de Johnny Halliday, de toute la mélodie française sans restriction, de Julio Iglesias, de Bob Marley, de James Brown, de Boney M., de Jimmy Cliff, ou du séné-gambien Laba sosséh sans oublier King Sunny Ade, de Obey ou de Prince Nico Mbarga. Les magasins tels que Albarika Store, Mélo-disco, Sono-disco étaient implantés sur tout le territoire béninois pour vendre les disques de tous les artistes du monde sans distinction aucune. Je ne sais pas à quel moment le régime révolutionnaire de Mathieu Kérékou interdisait la musique étrangère aux Béninois dont a parlé Angélique Kidjo lors de ce concert. Je suis persuadé qu'elle s'est trompée de pays et d'époque. Nous pouvons aisément dénoncer avec véhémence les affres et les dérives totalitaires du système marxiste léniniste prôné par le Général Mathieu Kérékou. Mais il est indéniable de reconnaître que c'était sous ce régime que la culture s'était véritablement exprimée depuis l'école jusqu'à la vie active. Nous pouvons ne pas aimer ce régime, mais nous devons avoir l'honnêteté de reconnaître certains de ses mérites. C'est aussi le devoir de chaque citoyen béninois.
Jean-Discipline Adjomassokou
Le Pr Kamel Djenouhat, président de la société algérienne d’immunologie revient sur l’efficacité du vaccin contre le coronavirus Spoutnik V, choisi par l’Algérie. Dans un entretien accordé au quotidien Liberté, le Professeur en immunologie a d’abord expliqué quelques points sur le choix de ce vaccin. « C’est déjà un point rassurant du fait que la conservation […]
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Les éléments de la Protection Civile de la wilaya de Mostaganem ont découvert sept (7) sans vie dans un état avancé de décomposition au niveau de la plage des trois frères dans la même wilaya. Dans un communiqué rendu public, la Direction de la Protection Civile de la wilaya de Mostaganem a indiqué que sept […]
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Depuis quelques semaines, le débat politique au Bénin est polarisé autour de la question de parrainage. Tous les acteurs politiques ou presque, toutes les organisations de la société civile ou presque y donnent de la voix et il ressort, pour l'essentiel, de ces prises de position qu'il faut supprimer le parrainage parce qu'il serait exclusif. Et pourtant, il n'en est rien et nous y reviendrons. Ce qui est en cause ici et qui dépasse le simple débat sur le parrainage, c'est la critique, ou plutôt l'une des critiques fondamentales de la démocratie béninoise et celle de son système partisan.
En effet, tout le monde sait, d'une part, qu'il ne peut y avoir de démocratie sans un système partisan viable et, d'autre part, que toute crise de la démocratie est d'abord et avant tout une crise du système partisan. Il en découle qu'une démocratie ne peut s'accommoder durablement d'une crise de son système partisan. Or, tout le monde sait que le système partisan béninois et donc la démocratie béninoise étaient structurellement en crise depuis trente ans et qu'il fallait les réformer au plus tôt.
Ce besoin de réforme a d'ailleurs été régulièrement exprimé, depuis plusieurs années, par les acteurs politiques majeurs de ce pays, du Président Mathieu Kérékou au Président Patrice Talon en passant par le Président Boni Yayi, le Président Adrien Houngbédji et bien d'autres. C'est le Président Mathieu Kérékou qui le premier a parlé du « Bénin du futur » débarrassé de ses tares.
En succédant au Président Mathieu Kérékou, le Président Boni Yayi a repris les mêmes critiques en parlant, durant son premier mandat, de « Changement » et durant son second mandat de « Refondation ». Il est sans doute le Président qui est allé le plus loin dans la critique de la culture démocratique développée par les acteurs politiques Béninois ces trente dernières années. Il a parlé de « démocratie pagailleuse et nescafé » qu'il faut à tout prix réformer et c'est à partir de ce moment que le débat sur la « dictature du développement » a fait son entrée dans le lexique politique béninois. Ce débat tendait à soutenir maladroitement que le développement était incompatible avec la démocratie et qu'en conséquence, il fallait prioritairement travailler à développer le pays avant de penser à le démocratiser.
Ni lui ni le Président Mathieu Kérékou n'auront réussi à changer significativement le cours des choses durant leurs deux mandats respectifs. Pour lui, le changement supposait un changement individuel et personnel de chaque Béninois tandis que pour le Président Mathieu Kérékou, c'est la responsabilité de ceux qu'il traitait abusivement « d'intellectuels tarés qui se comportent comme des étrangers dans leur propre pays » qui est en cause. Il faut dire qu'en réalité, au Bénin, les intellectuels (terme au demeurant auquel on donne tous les sens, des plus justes au plus injustes) sont les mal aimés de la société sur lesquels les politiques rejettent trop souvent et trop facilement leurs responsabilités. Car en définitive, la responsabilité de la gouvernance d'un pays dans un régime démocratique incombe d'abord et avant tout, au Peuple souverain lui-même qui choisit librement ses gouvernants, ensuite aux élites politiques que le peuple distingue et honore en les désignant et enfin seulement, aux intellectuels pour autant que le Peuple et les élites politiques veuillent bien les écouter.
Au total, toutes ces prises de position témoignaient d'un désir collectivement exprimé de changer le cours des choses ; les quatre seules questions non élucidées étaient celles de savoir, quand commencer, par où commencer, dans quelle direction aller et jusqu'où chaque acteur était prêt à renoncer à ses privilèges acquis ces trente dernières années. C'est le jeu démocratique qui apportera les réponses à ces questions étant entendu que c'est à celui que le Peuple aura choisi, qu'incombera cette responsabilité. Nous tenterons et, sans aucune prétention à l'exhaustivité, de décrire dans une première partie, la situation tant dénoncée par tous, à savoir la symptômes de la faiblesse structurelle du système partisan béninois (I) avant de rappeler pour mieux le préciser dans une seconde partie, l'esprit des réformes engagées depuis 2018, à savoir le renforcement du système partisan (II).
I / La faiblesse structurelle du système partisan béninois
La crise du système partisan peut s'analyser autour de trois grandes problématiques, à savoir, d'abord, le caractère ethnique et régional des partis politiques, ensuite, l'incapacité des partis politiques à gagner une élection présidentielle et enfin, la pauvreté du travail de l'opposition.
En effet, en ce qui concerne le caractère ethnique et régionaliste des partis politiques béninois, ils avaient la réputation d'être, au mieux, des partis régionalistes et au pire, des partis ethniques ; aucun d'eux n'avait une dimension nationale. En effet, leur rayonnement ne dépassait guère la zone d'origine de leur Président fondateur (départements pour les plus ambitieux et communale, voire ethnique pour les moins ambitieux).
Tous les observateurs et analystes de la vie politique béninoise étaient unanimes pour reconnaître que le PRD avait pion sur rue dans le département de l'Ouémé, le MADEP dans le département des Plateaux, le PSD dans les départements du Mono et du Couffo, la RB dans les départements du Zou et de l'Atlantique, pour ne citer que ceux-là. Par contre, ce que l'on ne disait pas assez, c'est que si ces partis se sont réduits à une dimension ethnique et départementale, c'est parce que face aux coûts prohibitifs des activités politiques, d'une part, et à l'absence de financement public de la vie politique, d'autre part, les Présidents fondateurs des partis qui supportaient seuls la quasi-totalité des frais de fonctionnement de leurs partis étaient contraints de faire des choix stratégiques de fiefs dans lesquels ils investiraient prioritairement.
En ce qui concerne l'incapacité des partis politiques béninois à remporter une élection présidentielle, il convient de relever qu'aucun grand nom de la politique béninoise n'a jamais réussi à remporter une élection présidentielle avec son parti, qu'il s'agisse d'Adrien Houngbédji avec le PRD, d'Amoussou Bruno avec le PSD, de Nicéphore Dieudonné Soglo avec la RB en 1996 et 2001 et d'Albert Tévoédjré, pour ne citer que ceux-là. A contrario, le candidat Nicéphore Dieudonné Soglo de 1991 et les candidats Mathieu Kérékou et Boni Yayi ont gagné avec la complicité de certains partis politiques. Quant au candidat Patrice Talon en 2016, il a gagné contre eux puisqu'aucun grand parti connu ne l'avait soutenu au premier tour. Cette particularité négative de la démocratie béninoise avait, sans conteste, un impact aussi bien sur la gouvernance politique que sur la gouvernance économique du pays.
Sur le plan de la gouvernance politique, à défaut de conquérir le pouvoir d'Etat et de gérer le pays, les partis politiques se sont transformés en micro entreprises pour capter les rentes de l'Etat. Les acteurs politiques ont développé des pratiques que nous avions qualifiées, par ailleurs, de pratiques d'Etat-gâteau, chacun apportant un soutien politique au régime en place contre de fortes récompenses en numéraires, en fonctions nominatives et/ou en marchés publics. Ils exerçaient un véritable chantage sur les régimes en place qui se terminaient parfois en crises ouvertes avec la prise d'ordonnances prévues pour les circonstances exceptionnelles par l'article 68 de la Constitution.
Sur le plan de la gouvernance économique, pour l'immense majorité des Béninois et des acteurs politiques, l'Etat n'est qu'un immense gâteau à parts multiples et infinies auquel il faut absolument accéder au moins une fois dans sa vie pour prendre sa part. Cette culture de l'Etat fondée sur une conception péjorative fait le lit de la corruption comme mode unique de redistribution équitable de la richesse nationale, du peu ou pas d'égard pour le bien public et de rapports exécrables, voire vicieux de voleurs à receleurs entre gouvernants et gouvernés. L'exemple du siège inachevé de l'Assemblée nationale à Porto-Novo, pour des raisons évidentes de corruption sans qu'aucun régime n'arrive à le démêler, suffit à lui-seul à illustrer cette conception de l'Etat.
En ce qui concerne ensuite le travail de l'opposition ces trente dernières années, il est de qualité plus que douteuse. En effet, l'opposition politique a eu pour habitude de disparaître au lendemain des élections -qu'elles soient communales, législatives ou présidentielles- pour ne réapparaître qu'à la veille de l'élection suivante. De même, la dimension intellectuelle du travail de l'opposition a toujours été faible si ce n'est quasi inexistante de sorte qu'aucune élection (présidentielle et plus encore législatives ou communales), n'a jamais été remportée sur la base d'un programme. Le débat sur l'option idéologique comme condition de création ou non de parti politique est à cet égard révélateur. Par ailleurs, l'opposition n'a quasiment jamais été portée par des partis sur la base de programmes alternatifs mais par des individus sur la base d'intérêts particularistes. Ce qui a abouti à une très forte individualisation, voire à une très forte personnalisation du débat politique avec le risque de transformer durablement l'Etat en un instrument de vengeance au lieu d'être un outil au service de l'intérêt général. Au total, le travail de l'opposition démocratique n'a presque jamais été valorisé ces trente dernières années, les acteurs politiques préférant la transhumance pour rester en contact permanent avec l'Etat-gâteau plutôt que de se battre pour un Statut substantiel de l'opposition. C'est tout ceci et bien d'autres encore qu'il importait de réformer.
II / Le renforcement du système partisan ou l'esprit des réformes
Créer un système partisan solide avec des partis politiques forts ayant une dimension nationale et capables de conquérir, d'exercer et de conserver le pouvoir politique, tant aux niveaux national, communal que local, sur la base de programmes alternatifs, tel est l'esprit des réformes politiques entreprises depuis 2018. C'est pourquoi, il convient de rappeler que dans la forme, le critère de parrainage ne doit pas être pris et traité isolément comme c'est le cas actuellement, mais plutôt comme un élément d'un ensemble cohérent de mesures qui concourent à la réalisation de l'esprit des réformes. Cet ensemble est composé de cinq séries de mesures relatives au durcissement des conditions de création des partis politiques, aux conditions d'éligibilité aux fonctions électives, au financement public de la vie politique, au statut de l'opposition et à l'institutionnalisation des élections générales.
Pour ce qui concerne la première série de mesures relatives au durcissement des conditions de création des partis politiques, elles sont contenues dans la Charte des partis politiques. Désormais, pour créer un parti, il ne suffira plus d'avoir dix membres fondateurs par département (120 membres) mais quinze par commune, soit 1155 membres fondateurs. De même, il est exigé l'ouverture d'un siège dans toutes les communes du pays. Ces dispositions garantissent que le parti sera présent dans toutes les communes du pays, ce qui est de nature à renforcer sa dimension nationale. Par ailleurs ces dispositions rendent prohibitifs les coûts d'entretien des partis de sorte à dissuader les fondateurs aventuriers de partis politiques.
La deuxième série de mesures porte sur les critères d'éligibilité aux fonctions électives et sont contenues dans le Code électoral. Pour prétendre désormais aux fonctions de conseillers communaux et municipaux, il faut non seulement que le parti présente des candidats dans toutes les circonscriptions électorales du pays mais en plus il faut qu'il recueille 10% des suffrages sur le plan national. Cette dernière disposition fait que l'on peut très bien être élu dans une circonscription électorale mais que, faute pour le parti de recueillir 10% sur le plan national, l'on perde le bénéfice de son siège : c'est bien ce qui est arrivé, entre autres, aux candidats PRD et UDBN dans de nombreuses communes lors des dernières élections communales de 2020. Le raisonnement qui sous-tend cette disposition que certains ont taxé, parfois à raison, d'anti-démocratique, est d'avoir des partis véritablement nationaux représentant au moins 10% des suffrages à l'échelle nationale, ce qui laisse théoriquement et formellement de la place pour dix partis dans le paysage politique du pays.
Il en est de même pour les élections législatives ; non seulement les 10% de suffrages au plan national sont exigés pour être éligibles au partage des sièges mais en plus les alliances de partis pour prendre part aux élections législatives sont désormais formellement proscrites. La finalité ici aussi est très claire, c'est le renforcement du caractère national des partis politiques et ces dispositions contribueront, à n'en point douter, à réduire l'élan créateur de partis fantaisistes car à quoi servirait-il à l'avenir de créer un parti à un coût prohibitif si on sait que l'on ne pourra jamais réunir 10% des suffrages sur le plan national.C'est dans le même ordre d'idée que le parrainage a été institué comme critère pour prendre part à la présidentielle et c'est, toutes proportions gardées, l'équivalent des 10% de suffrages exprimés sur le plan national pour être éligible au partage des sièges des conseillers communaux, municipaux et de députés. Il faut réunir au moins 10% du collège des parrains composés des Députés et des Maires. Désormais et dans l'hypothèse la plus pessimiste, on ne pourra avoir plus de dix candidats à une élection présidentielle. Certes, on peut considérer que 10%, c'est trop élevé mais il est clair qu'à l'avenir, on peut penser à un élargissement du collège des parrains et l'ouvrir à tous les conseillers communaux et municipaux élus en même temps qu'on réfléchirait à un relèvement corrélatif du pourcentage des parrains qui pourrait passer de 10% à 15, voire 20%.
Toutes les critiques sur le parrainage ne sont donc pas fondées ; d'abord, celle sur sa nature exclusive : non seulement tout critère est nécessairement exclusif par nature mais aussi il y aura toujours quelqu'un pour se plaindre d'une réforme qui entre en vigueur à un moment ou à un autre. Lorsqu'en 1990, la Constitution était adoptée, tous ceux qui nourrissaient encore le rêve d'être candidats et qui avaient déjà 70 ans ou n'avaient pas encore 40 ans ont pu se plaindre d'un critère exclusif. Ce sentiment d'exclusion a encore été ravivé en 2015 quand l'envie de candidature du Ministre d'Etat Komi Koutché s'était heurtée à ce même critère d'âge contenu dans l'article 44 de la Constitution mais pour autant, cela n'avait donné droit à aucun débat sur la nature exclusive de la Constitution. Ensuite, le parrainage n'interdit pas les candidatures indépendantes, comme certains ont pu le laisser accroire mais, c'est vrai, il les rend plus contraignantes toujours dans l'esprit de la réforme. Enfin, seule la critique de ce qu'il convient d'appeler « les pratiques du parrainage » peut sembler légitime. L'absence d'une loi fixant très clairement les conditions d'application du parrainage peut inquiéter les acteurs politiques mais ce qui pourrait les inquiéter encore plus, c'est la « pratique » qui pourrait très bien être en décalage total avec une loi prévue à cet effet. C'est pourquoi, il urge d'observer minutieusement la première application de cette règle pour en tirer tous les enseignements et ainsi en codifier ultérieurement les seules bonnes pratiques.
La troisième série de mesures porte sur le financement public des partis politiques ; elles sont d'ordre constitutionnel et légal (article 5 nouveau de la Constitution et Charte des partis politiques). Désormais, le financement des partis politiques ne pèsera plus sur les seuls Présidents fondateurs et ils ne seront plus l'objet de manipulation de la part de leurs bailleurs privés. Les partis politiques qui seront éligibles auront ainsi les moyens d'agir sur toute l'étendue du territoire national. Au minimum trois milliards de francs CFA seront consacrés aux activités politiques en République du Bénin et ce montant est appelé à s'accroître.
La quatrième série de mesures porte sur le statut de l'opposition et relève du domaine de la loi. Le fait pour les partis politiques d'avoir le sentiment que tant que l'on est dans l'opposition sa voix ne compte pas a facilité ce qu'il est convenu d'appeler « la transhumance politique » qui consiste pour les acteurs politiques de « retourner leur veste » à chaque changement de régime pour espérer rester en contact avec le « gâteau » (l'Etat) pour « prendre leur part ». Cette pratique politique a largement contribué à jeter le discrédit sur la classe politique béninoise et à accentuer la crise du politique et de la démocratie. Avec un Statut de l'opposition, même imparfait, la vie démocratique garantissant la pluralité d'opinions n'en sera que plus galvanisée, plus redynamisée et plus revitalisée.
La cinquième et dernière série de mesures porte sur les élections générales ; elles sont d'ordre constitutionnel et légal. Désormais, à partir de 2026, toutes les élections auront lieu au cours de la même année dite « année électorale », laissant ainsi quatre années et demie sur cinq pour travailler, sans relâche, au développement du pays. Les élections législatives et communales auront lieu le deuxième dimanche du mois de Janvier et le premier tour de la présidentielle le deuxième dimanche du mois d'Avril de l'année électorale. Cette inversion du calendrier électoral qui fait passer les législatives et les communales avant la présidentielle est un formidable tremplin pour les partis politiques car celui qui aura gagné les législatives et les communales aura fatalement, comme par effet de domino, un avantage réel sur la présidentielle trois mois plus tard.
Au total, les réformes du système partisan n'ont pas pour finalité d'exclure mais de renforcer le système partisan et il faut se réjouir de ce que mutatis mutandis, les acteurs politiques commencent par en accepter les règles. En effet, après avoir adhéré, dans un premier temps, aux règles de renforcement des conditions de création des partis politiques puis, dans un second temps, aux critères d'éligibilité au partage des sièges de conseillers communaux et de Députés, la dernière étape à franchir dans un troisième temps, c'est d'adhérer au principe de parrainage étant entendu que ni le statut de l'opposition encore moins le financement public de la vie politique ne souffrent, pour l'heure, d'aucune contestation.
En 2021, la vague des réformes politiques aura abouti et il faudra attendre les dix, voire vingt prochaines années pour en voir le plein effet. A l'horizon 2030, la vie politique béninoise sera dominée par cinq grands partis au maximum avec une alternance au pouvoir construite autour de programmes qui trahiront des influences idéologiques certaines. Et qui sait, ces réformes produiront peut-être un effet inattendu, celui d'amener les Béninois à travailler enfin ensemble, à passer d'une logique individualiste à une démarche collective pour le développement du capital social du pays : qu'entre temps, ces réformes suscitent des remous et fassent des dégâts collatéraux est dans l'ordre normal des choses.
Par Topanou Prudent Victor
Maître de Conférences de Science politique
Faculté de Droit et de Science Politique
Université d'Abomey-Calavi
Par une décision en date du 07 octobre 2020, le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a accordé la grâce présidentielle à certains détenus.
Au nombre de 123, les bénéficiaires de la grâce du chef de l'Etat selon l'information publiée par le site Banouto avaient été condamnés à des « peines correctionnelles ou criminelles par une décision devenue définitive des cours et tribunaux de la République du Bénin au 31 juillet 2020 ».
Parmi eux, 05 ont été condamnés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à des peines allant de 24 à 36 mois d'emprisonnement ferme. Il leur est reproché des faits « d'abus de confiance, faux en écriture privée de commerce ou de banque, vol de numéraire, enregistrement frauduleux de données à caractère personnel, usage de faux attestation de travail, abus de fonction, complicité de fraude fiscale et gestion frauduleuse de société », renseigne la même source.
Cette grâce présidentielle a été accordée aux détenus à l'occasion de la célébration de la fête nationale, et le décret pris en octobre dernier.
F. A. A.
La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a annoncé, ce samedi, 2 janvier, que la reprise du transport par train est prévue pour demain. La SNTF a indiqué que le transport par train reprendra à compter de ce dimanche, 3 janvier, et ce en application des instructions du Premier Ministre, Abdelaziz Djerad, dans le cadre […]
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Le Président américain, Donald Trump, continue de contester le résultat de l’élection du 3 novembre dernier et a appelé ses partisans à se joindre à un grand rassemblement à Washington le 6 janvier prochain. Moins de trois semaines avant son départ de la Maison Blanche, le Président américain, Donald Trump, continue de rejeter le résultat […]
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La décision du gel de l’importation des véhicules de moins de trois ans, annoncée par le ministre de l’Industrie, continu de susciter les réactions. Pour des membres de la commission des finances et du budget de l’APN, cette décision est anticonstitutionnelle, d’autant que la mesure est incluse dans la loi des finances 2020. Selon eux, […]
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(Par Roger Gbégnonvi)
Masqués, nous sortons de 2020. Masqués, nous entrons en 2021. Inhumain. Et le bon sens nous commet à la tâche de rétablir l'humain. Hors masque. En proximité et convivialité. Nous réhumaniser de toute urgence, alors même qu'épidémiologistes et infectiologues ne nous promettent pas pour les douze mois à venir les roses de Sainte Thérèse de Lisieux, mais les épines de la couronne de douleur du Christ en croix. Pire qu'en 2020. Il nous faut donc cultiver une détermination hors norme pour entrer en réhumanisation, alors même que le laboratoire burkinabé qui, après moult essais cliniques réussis, vient de certifier l'efficacité et l'innocuité de l'Apivirine, subit les foudres de la Grande Médecine et de la Grande Pharmacie avec menace de poursuites judiciaires. Parce que le Bénin avec son Apivirine pour contrer la pandémie, Madagascar avec son Covid-Organics pour contrer la pandémie, font sourire les savants au long cours, au motif que « de la Galilée, il ne sort point de prophète » (Jn., 7/52), et qu'on ne saurait ajouter foi aux trouvailles de ces bantoustans accusés d'office de chanter faux, alors même qu'ils chantent sans doute juste avec leurs potions nouvelles et scientifiques émanées de la phytothérapie millénaire des bonnes grands-mères d'Afrique. Mais les Béninois peuvent se révéler surprenants. Voilà un peuple qui, alors même que ses poulaillers atteignent rarement la taille d'une niche ou d'une voiture 2CV, tient pour intelligent et sensé, quand on a perdu un cheval, d'aller le chercher aussi dans le poulailler, sous prétexte que, en situation de détresse, l'on ne sait pas à l'avance où se cache le salut.
Or donc, il est au Bénin un bourgeon d'espérance pour notre réhumanisation en 2021 : c'est une enquête scientifique voulue par l'autorité compétente, et dont les résultats sont scellés afin que les Béninois ne se lassent pas sur le chantier mondial des gestes-barrières déshumanisants. L'enquête révèle que 75% des Béninois testés positifs au Covid-19 travaillent sous climatiseur et roulent souvent en voitures climatisées ; ils vivent donc en vase clos refroidi. De ce fait, dit-on, ces mal-ensoleillés accuseraient un important déficit en vitamine D, fournie à profusion par le soleil accueilli à ciel ouvert, à l'air libre. Cette vitamine D serait, dit-on, un antidote puissant au Covid-19. Assertion confortée par le fait que, depuis le mois de décembre 2020, avec l'arrivée de l'harmatan et son vent sec et froid qui atténue de beaucoup les ardeurs du soleil, le Covid-19 connaît un regain de vie dans le Département du Borgou où l'harmatan se fait plus glacial qu'ailleurs au Bénin. L'on dit aussi que, dans l'hémisphère nord de la planète, l'hiver serait propice au Covid-19 à cause de la raréfaction du soleil. Il est dès lors possible d'établir que le soleil, protecteur de toute vie sur la terre, est capable d'en découdre avec le Covid-19, destructeur de la vie de l'homme. De par sa teneur en vitamine D seulement ou en quelque chose d'autre encore ? Chercher et trouver.
S'il avait été évident que l'ensoleillement des corps était le seul remède au Covid-19 et à ses mutations, le Bénin aurait donné le coup d'envoi de notre réhumanisation. Mais il reste vrai que les résultats de son enquête constituent une piste à explorer, sans doute, un bourgeon à observer, sans doute. Comme il reste vrai que la tâche à faire pour notre réhumanisation requiert de tout chercheur le décuplement du regard qui lui est, en principe, familier : « Creusez, fouillez, bêchez : ne laissez nulle place / Où la main ne passe et repasse », conseille aujourd'hui encore La Fontaine. La tâche de notre réhumanisation requiert de tout chercheur le décuplement de l'attention qui lui est, en principe, familière : « Ecoute les autres, /Même les plus ennuyeux et les plus ignorants. / Eux aussi ont quelque chose à dire », conseille aujourd'hui encore l'auteur inconnu de DESIDERATA. La seule tâche qui requière la réflexion et l'action de tous en 2021, c'est la réhumanisation de l'homme.
Le Nigeria aura pour l’année 2021, un budget record de plus de 28 milliards d’euros (18 216 milliards FCFA). Il a été validé jeudi par le Président Muhammadu Buhari. Il est supérieur à celui de l’année passée d’au moins 20%. Cette enveloppe permettra au plus gros producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne de relancer son […]
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Cela fait à peine quelques mois que l’album de Wizkid « Made In Lagos » est sorti et il fait déjà des vagues dans le monde entier. L’album, acclamé par des éloges, vient de remporter une autre énorme reconnaissance. Il figure parmi les « 12 meilleurs albums de 2020 » du Vogue britannique. Wizkid est […]
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L'opération d'enregistrement des données biométriques des citoyens dans le cadre de l'actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) connaît encore une petite rallonge de 03 jours. Le président du Conseil d'orientation et de supervision (Cos-Lépi), le député Gilbert Bangana a porté l'information à la connaissance du public dans l'après midi de ce jeudi 31 décembre 2020 à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a organisée au siège de l'institution à Cotonou.
Prévue pour s'achever ce samedi 02 janvier 2021, l'opération d'enregistrement des données biométriques des populations dans le cadre de l'actualisation du fichier électoral en vue de la prochaine présidentielle va se poursuivre jusqu'au 05 janvier prochain, a confié le président du Cos-Lépi. Cette rallonge de trois jours selon Gilbert Bangana, se justifie par l'engouement des populations à se faire enrôler, et la volonté de l'institution qu'il préside à donner la chance aux retardataires.
Profitant de l'occasion de cette rencontre avec les médias, le président de l'institution en charge de l'actualisation du fichier électoral au Bénin a précisé que l'opération ne concerne pas tout le monde. « Elle concerne uniquement les citoyens en âge et en situation de voter et dont les noms ne figurent pas sur la liste électorale », a-t-il précisé. Suivant les explications du président du Cos-Lépi, il faut être de nationalité béninoise, avoir 18 ans à la date du 11 avril 2021, jouir de ses droits civiques, et avoir été omis lors des « actualisations précédentes ».
Démarré le 20 décembre dernier, cette opération qui a déjà connu une rallonge de 72h va se poursuivra jusqu'au mardi 05 janvier.
Gilbert Bangana n'a pas manqué de rassurer les uns et les autres sur la qualité et la fiabilité de la liste. Pour cela, toutes les dispositions ont été prises, a-t-il confié.
F. A. A.
L'année 2020 a été marquée par la pandémie du Covid-19. En dépit de cette crise sanitaire, l'économie béninoise affiche une croissance élevée et une résilience admirable.
Dans son message de vœux de nouvel an 2021 aux Béninois le 31 décembre 2020, le président de la République a affirmé que « malgré la crise sanitaire et économique engendrée par la pandémie de Covid-19 ; les désagréments consécutifs à la fermeture par le Nigeria, de ses frontières toute l'année durant, notre économie affiche une croissance élevée et une résilience admirable ». Pour le président Patrice Talon, « c'est un motif de satisfaction collective ».
« C'est le signe que notre pays s'installe de plus en plus dans le cercle vertueux du sérieux, du travail bien fait et de la bonne gouvernance. Il se métamorphose qualitativement. Le rêve béninois prend ainsi corps progressivement grâce aux performances que nous réalisons dans tous les secteurs pour renforcer notre tissu économique et améliorer nos conditions de vie », a ajouté le chef de l'Etat.
Le taux de croissance économique au Bénin est estimé à 2,3% en 2020 contre une prévision initiale de 7,6%.
A.A.A