Les députés de l'Assemblée Législative de Transition (ALT) se sont réunis ce mardi 20 juin 2023 en séance plénière pour examiner le projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso. Celle nouvelle loi vient remplacer celle de 2008.
Présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, cette plénière a connu la présence d'une forte délégation gouvernementale dont le ministre d'État chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié et du ministre en charge de l'urbanisme et des questions foncières, Mikaïlou Sidibé.
Après la présentation des différents points constituants ce projet de loi par la commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), commission affectataire du dossier pour le fonds, les députés ont passé en revue l'ensemble des 106 articles répartis dans 8 chapitres de ce projet de loi.
À l'issue des avis émis par les autres commissions parlementaires, les amendements et recommandations, les 70 votants du jour ont, à l'unanimité, adopté ce présent projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso malgré une abstention observée à l'adoption de l'article 58.
Comme innovations majeures de ce projet de loi, la promotion immobilière a été redéfinie et exclut dorénavant les promoteurs immobiliers privés des opérations d'urbanisme, notamment le lotissement ou la restructuration. Il y a aussi l'interdiction de vente des terrains nus (parcelles). [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Lefaso.net
La ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane, a rendu une visite de courtoisie à la direction générale de La Poste Burkina Faso ce mardi 20 juin 2023, à Ouagadougou. Après avoir suivi avec attention une présentation, elle a visité le Centre national de traitement du courrier et l'agence principale.
Durant la présentation, il a été rappelé que La Poste BF a été créée le 21 novembre 1994. Il faut noter qu'en 2022, on a enregistré 118 agences sur tout le territoire national. On compte 109 correspondants postaux et 1087 agents toutes catégories confondues. On dénombre six millions de visiteurs par an. Le chiffre d'affaires en 2022 est estimé à 28 436 846 219 de FCFA. Un bilan jugé satisfaisant quand on sait que le chiffre d'affaires est en progression.
La Poste BF utilise ses fonds pour jouer sa partition sociale. En effet, il a été confié à la ministre qu'en 2022, des infrastructures sociales ont été réalisées : un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) à Kaonghin dans le Plateau-central, un centre de production de beurre de karité à Sidéradougou dans les Cascades, ainsi que deux ronds-points à Banfora. A cela, s'ajoute la réfection de la maison des jeunes de Manga, dans le Centre-sud.
En dépit des acquis, il a été souligné à Aminata Zerbo/Sabane les difficultés rencontrées. Il s'agit entre autres de la fermeture de 26 agences, du coût élevé des projets de transformation numérique et du coût lié à l'extension du réseau. Comme perspective, elle a été mise au parfum des différentes stratégies établies dans le cadre des défis de La Poste BF. Ce sont : le plan stratégique et opérationnel de digitalisation, le manuel de suivi évaluation, le plan de communication interne et externe sur le plan stratégique de digitalisation.
Faire du numérique un atout au lieu d'une faiblesse
Aminata Zerbo/Sabane a confié qu'il était nécessaire pour elle d'encourager les agents qui sont au four et au moulin pour la bonne marche de La Poste BF malgré les multiples défis. « Je suis heureuse de ce que j'ai pu voir de l'engagement des travailleurs dans leurs missions qui est d'être l'interface entre l'administration et nos populations même les plus reculées et entre le reste du monde et nous. La Poste a été touchée par le vent du numérique dans ses services traditionnels. Elle a donc entrepris une mutation pour faire du numérique une opportunité au-delà de ce que cela a pu apporter comme bouleversement dans son fonctionnement. La Poste reste un instrument de développement, d'inclusion des populations et de la dématérialisation. Elle joue un rôle important dans le développement du E-commerce. Nous travaillons pour faire des agences de La Poste BF, des maisons citoyennes où les populations pourront bénéficier d'accompagnement pour accéder aux services dématérialisés », a-t-elle notifié.
Des dires de son directeur général Ibrahima Saba, dans sa nouvelle stratégie, La Poste BF souhaite adopter une approche plus offensive en matière de marketing afin d'être plus proche de la clientèle. Il a souligné que cette visite vient à point nommé. « Cela nous montre à quel point nous sommes au cœur de la stratégie de transformation digitale. Le numérique est une occasion pour nous d'améliorer nos processus et nos procédés. Nous pourrions gagner en efficacité en les numérisant. Ensuite, au niveau des produits offerts à la clientèle, cela va nous permettre de toucher un public plus large », a-t-il signifié.
Il a précisé qu'à court terme, des spots publicitaires vont tourner en boucle pour mieux rapprocher les clients de La Poste BF.
SB
Lefaso.net
L'engagement citoyen des jeunes et des femmes de Gaoua était au cœur d'un atelier de réflexion, organisé par l'association Jeunesse espoir d'Afrique ce lundi 19 juin 2023. L'objectif est d'impliquer davantage les jeunes et les femmes dans la vie politique.
L'engagement citoyen des jeunes et des femmes demeure faible, malgré la forte proportion que ces deux entités occupent au sein de la population, rappelle la secrétaire exécutive genre, de l'association Jeunesse espoir d'Afrique, Adjaratou Tall. Ce cadre d'échanges a permis aux participants de trouver des pistes de solutions pour accroître la participation des femmes et des jeunes à la gestion de la cité et de la chose publique.
L'approche est appréciée par la secrétaire générale de l'Association pour la promotion féminine de Gaoua, Viviane Palé. « Cela permet de rappeler la responsabilité de tout un chacun, du moment que nous avions sur la table des jeunes et des femmes. Et nous échangeons sur des problèmes qui nous sont similaires, et ensemble des pistes de solution seront proposées ».
Dans la même dynamique, le président du conseil régional de la jeunesse, Seydou Da, apprécie les thèmes abordés. « Ce genre de cadre nous permet de renforcer nos capacités en matière de participation citoyenne, de participation politique des jeunes et des femmes, afin qu'ils puissent savoir qu'être jeune c'est pouvoir aussi être candidat à une élection, se faire élire, aspirer à occuper de hautes fonctions. J'ai appris plus sur les droits civils et politiques des jeunes, les formes, les types d'engagement, les objectif poursuivis ».
« Au Burkina Faso, les jeunes représentent 77,07 % de la population. Mais malheureusement ces jeunes-là ne participent pas énormément à l'ancrage démocratique du Burkina », regrette Adjaratou Tall.
Pour illustrer ses propos, la secrétaire générale de l'Association pour la promotion féminine de Gaoua, Viviane Palé ajoute que « l'implication des femmes et des jeunes dans les questions politiques est faible. Avec la 5e législature, au niveau de la région du Sud-ouest, aucune femme n'a été élue comme maire. Mais quand on regarde la participation des femmes aux votes dans la plupart des communes, on voit que plus de 50% de femmes ont participé au vote. Il n'y avait aucune femme élue au conseil régional. Il y a un problème de mon point de vue ».
Cette tribune est un échange pour savoir qu'elles sont les facteurs réels qui freinent la participation des femmes et des jeunes à la vie politique, et proposer des solutions concrètes pour arriver à une situation où les jeunes seront effectivement des acteurs de prises de décisions », explique Adjaratou Tall.
Pour les organisateurs, cet atelier contribue à améliorer la participation responsable des jeunes et des femmes pour un renforcement de la paix en vue d'une inclusion durable dans le jeu démocratique au Burkina Faso.
Boubacar TARNAGDA
Lefaso.net
Gaoua
Il s'est tenu ce mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou, un atelier national consacré au lancement du Projet de sécurisation des droits fonciers collectifs des femmes en milieu rural au Burkina Faso (PDFCOF), une initiative de la Plateforme des champions des tenures foncières et forestières (TENFOREST). D'un montant évalué à environ 600 millions de francs CFA, ce projet pilote sera implanté dans six communes que sont Banfora, Cassou, Garango, Pô, Sanou et Toussiana. La cérémonie de lancement a été présidée par le directeur général du foncier, de la formation et du monde rural, Seydou Kouanda, représentant le ministre de l'agriculture.
Au Burkina Faso, la femme est très souvent dépossédée de la terre qu'elle a pourtant fortement contribué à restaurer au prix de multiples efforts, pour se voir octroyer d'autres terres plutôt dégradées et non favorables à la production agro-sylvo-pastorale. Pourtant, il est établi que nos textes favorisent l'accès sécurisé des femmes au foncier. Mais qu'en est-il de l'effectivité de ces textes sur le terrain ?
Selon le rapport d'achèvement du Millenium Challenge Account d'octobre 2014, concernant les aménagements du Sourou, sur 13 600 demandes d'établissement d'attestations de possessions foncières rurales (APFR) enregistrées dont 1234 demandes portées par des femmes, 738 APFR ont été délivrées dont seulement 68 au profit des femmes, représentant un taux de 9,21%. C'est dans ce contexte peu reluisant en matière d'accès sécurisé des femmes à la terre que le Projet de sécurisation des droits fonciers collectifs des femmes en milieu rural au Burkina Faso (PDFCOF) a été initié par la Plateforme des champions des tenures foncière et forestière (TENFOREST).
D'un montant estimé à 1 200 000 dollars (soit environ 600 millions de francs CFA) entièrement financé par l'ONG suédoise The Tenure Facilite, ce projet vise « à aider les femmes à avoir accès aux documents de sécurisation foncière au Burkina Faso », selon la chargée des questions du genre, du changement climatique et tenures à la TENFOREST, Françoise Sanou. D'une durée de deux ans (juin 2022-mai 2024), la phase pilote couvre six communes du Burkina Faso que sont Banfora, Cassou, Garango, Pô, Sanou et Toussiana. « Dans ces six communes, il y a des groupements de femmes productrices qui ont été identifiés. Elles sont représentées ici à travers les responsables de communes », a indiqué Mme Sanou. Au bas mot, 200 organisations de femmes productrices rurales seront touchées par le présent projet qui devrait, à terme, permettre de sécuriser au moins 3 000 hectares de terres au profit de ces dernières. Cela va contribuer à la réduction des inégalités dans l'accès sécurisé à la terre.
En avant pour la réduction des inégalités
Cependant, la réussite de ce projet, de l'avis de Mme Sanou, nécessite l'adhésion et l'implication de tous les acteurs et parties prenantes. Elle a, entre autres, cité les représentants des services techniques déconcentrés de l'Etat dans les chefs-lieux des provinces concernées, des autorités des collectivités territoriales, des autorités coutumières et religieuses ainsi que les leaders locaux mais aussi les départements ministériels dont ceux de l'agriculture, du genre, de l'économie, des droits humains, de l'administration territoriale.
« De sa bonne exécution et de ses performances dépendra sa poursuite au profit d'autres collectivités locales. Ne soyez donc pas un obstacle, mais une solution pour ouvrir cette opportunité à d'autres communes », a plaidé le représentant du ministre de l'économie, Seydou Kouanda, après avoir réitéré l'engagement de la direction générale de la sécurisation foncière en milieu rural à soutenir la mise en œuvre dudit projet. Par ailleurs, M. Kouanda a salué l'initiative du PDFCOP et relevé qu'elle va contribuer à l'application de la politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural adoptée par le gouvernement par décret en date du 4 septembre 2007.
La sécurisation des droits fonciers collectifs comporte plusieurs avantages pour les femmes. Un avis partagé par M. Kouanda. « Une fois que les femmes auront la certitude qu'elles sont en sécurité sur les terres, il est indéniable qu'elles s'emploieront davantage à renforcer les capacités productives en vue de meilleurs rendements et une plus grande production. En outre, les documents de sécurisation foncière à titre collectif leur ouvriront sûrement les guichets des institutions financières pour un accès à la finance inclusive. Elles pourront aussi capter des appuis d'autres partenaires soucieux d'investir sur des espaces sécurisés », a-t-il détaillé.
En rappel, créée en juillet 2011, TENFOREST regroupe plus de 36 organisations-associations de femmes, organisations paysannes, organisations non gouvernementales qui mènent des actions concrètes de plaidoyer dans le domaine du genre, du changement climatique et des tenures foncière et forestière.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Inspiration divine sur un fond de créativité qui prend pied dans la culture, celle Moaga, on ne peut que l'affirmer à l'observation d'un fait : une tente toute dédiée à la Sainte Vierge Marie est en train de sortir de terre au sein de l'Hôpital Saint Paul VI. C'est la matérialisation d'une idée qui veut faire dans l'inculturation. C'est tout un symbole, ce haut lieu de prières, avec des formes de calebasses, surélevé du sol, où fidèles et sympathisants trouveront un espace propice, accueillant, recueillant et attrayant pour prier, et implorer les grâces auprès de Celle qui les materne.
Pourquoi la calebasse ?
Ce chef d'œuvre artistique qui va trôner dans l'espace réservé à l'aumônerie, et qui sera visible dès les portes du service des urgences va à n'en pas douter, drainer des dizaines et des dizaines de personnes en quête d'une intimité avec la Sainte Vierge Marie. Ce cadre très parlant, tant par son attrait que par son symbole local ne pourra qu'aider chacun à vivre des instants spirituellement intenses.
Evoquant un des rôles de la calebasse dans notre culture, le responsable de la Commission Diocésaine de la Santé et Aumônier de l'Hôpital Saint Paul VI, l'Abbé François de Sales NARÉ qui en est l'initiateur explique : « La calebasse a une grande signification culturelle dans notre milieu. Récipient qui recueille la subsistance telle que la farine et l'eau, elle fait écho à ce dicton : « Biig tar ma a tar zoom », ce qui signifie en français que l'enfant qui a une mère peut disposer de farine quand il le veut. La calebasse renvoie aussi à la mendicité « bonsgo, bons wamde », et notre recours à Marie pour qu'elle intercède en notre faveur ; Marie qui obtient de son Fils des grâces pour les frères et sœurs souffrants et qui les lui demandent ».
Le promoteur explique davantage que « nous approchons de notre Seigneur et notre Dieu, Médecin des corps et des âmes par notre maman Marie, avec une calebasse vide de quelque chose (la santé, la foi, la maternité, la paix, la force, le courage dans la mission à l'Hôpital Saint Paul VI auprès des malades, etc…). Notre Dame du Perpétuel Secours saura nous les obtenir de Dieu par son Fils Bien aimé Jésus-Christ comme aux noces de Cana en Galilée ».
Après l'approbation verbale du Cardinal Philippe OUEDRAOGO pour la réalisation de la tente, la fondation en béton armé a été posée le 15 avril 2023 ; la pause de la première pierre est intervenue le 29 mai 2022, soit un an avant, lors de la célébration du Jubilée d'argent de l'aumônerie. Cet écart de temps entre la pose de la 1e pierre et le lancement des travaux est dû à la mobilisation modeste des ressources financières et matérielles nécessaires à l'édification de l'ouvrage empreint de créativité. Les besoins estimés à 10,7 millions de francs CFA sont à moitié couverts, mais les travaux ont commencé pendant que la quête du financement se poursuit.
L'initiative de la Tente à Marie émane de la vision de l'Aumônier dès sa prise de fonction en septembre 2019, celle de donner une âme spirituelle au monde de la santé, à l'Hôpital Saint Paul VI, au cours de la mission d'évangélisation à lui confiée. Un de ses premiers constats a été la dégradation avancée de la chapelle, cachant en plus une grotte construite à l'arrière et à même le sol, non éclairée la nuit, où même des reptiles étaient parfois aperçus.
Il s'est alors fixé l'objectif de changer cette situation pour « faire de l'espace, un haut lieu spirituel qui, à moyen terme deviendra pour les employés et les usagers de cet Hôtel Dieu qu'est l'Hôpital Saint Paul VI, un haut lieu de spiritualité visible, attrayant, maternant et propice à la méditation et à la prière ».
Les travaux lancés le 15 avril dernier constituent un grand pas dans la réalisation de cet objectif qui s'accompagne de créativité et d'innovation. L'infrastructure, même à moitié réalisée, ne pourra que persuader les plus sceptiques de l'irrésistibilité d'un lieu dédié à la Sainte Vierge Marie, que beaucoup seront pressés de voir achevé pour profiter des précieuses grâces mariales.
Françoise Kaboré
Le procès Vincent Dabilgou a repris son cours au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, ce mardi 20 juin 2023. Dès l'entame de l'audience, les conseils de Jean Gabriel Séré ont relevé le fait que des pièces introduites par l'ex ministre des transports et de la mobilité urbaine sont fausses.
Pour eux, il s'agit d'une manœuvre de l'ex ministre pour clouer au pilori leur client. Ils demandent à ce propos que le tribunal se prononce sur le traitement réservé à ces pièces, avant que les hostilités ne se poursuivent.
Pour les avocats de Vincent Dabilgou, il n'en est rien car c'est le prévenu lui même qui a fourni ces documents au ministre, juste après sa prise de fonction. "M. le président, il ne faudrait pas qu'on s'attarde sur des choses qui sont claires. Hier, à la barre, Jean Gabriel Séré lui même a indiqué qu'il a remis des documents relatifs aux sociétés dans lesquelles il a des intérêts au ministre. On vous montre des documents signés par vous même en votre qualité de Président directeur général (PDG) et il se plaint. S'il pense que certaines pièces sont fausses, il peut le signaler pour que nous les écartons du dossier" ont-ils relevé.
Ces pièces en question sont de deux ordres. La premiere est relative à la société de Jean Gabriel Séré qui se trouve à Bangui. La deuxième est liée à son train de vie qui, selon Vincent Dabilgou, "était supérieur à ses revenus."
Appelé à la barre pour plus d'éclaircissements, Jean Gabriel Séré reconnaît certes avoir remis des documents au ministre après que celui-ci l'ait interpellé. Cependant, le contenu des pièces produites dans ce procès précis sont non seulement fausses mais aussi de sources douteuses. "Je me rappelle très bien de ce que j'ai dit hier et je le répète. J'ai dit que courant 2021, j'ai remis des copies de contrats de mon entreprise au ministre. Il m'a dit qu'il aurait entendu que j'ai un train de vie supérieur à ce que gagne. J'ai donc fourni des documents pour justifier mon train de vie. Je n'ai pas dit que je lui ai donné des Registres de commerce et de crédit mobilier (RCCM) et des factures de mon entreprise. Cela me choque d'autant plus que ce sont des documents qui étaient contenus dans ma tablette qui a été volée dans ma voiture. Si vous lisez bien les pièces qui ont été produites, il est clairement écrit que ma société a Bangui a été créée en 2010. Pourtant, c'est en 2018 qu'elle a été créée. En plus de cela, je suis surpris que dans ma propre société on dise que je suis PDG, alors que j'en suis le gérant" a t'il détaillé.
Pour le procureur, ce type de situation recommande des professionnels qu'ils sont de se référer à la loi qui, elle, précise qu'en cas de production de fausses pièces, l'audience devrait être suspendue jusqu'à ce que les autorités compétentes se prononcent sur le faux. Toutefois, au stade auquel ce procès est arrivé, surseoir à cette audience n'est, de ces dires, en aucun cas la meilleure des solutions. "Nous suggérons que ces pièces soient écartées. Le ministère public se chargera de réserver une suite aux documents qui ont été produits" a-t-il souligné.
L'audience est pour l'instant suspendue, en attendant que le tribunal se prononce sur ce qui sera fait de ces pièces qui font stagner le procès.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Ce mardi 20 juin 2023 se tient à Ouagadougou, un atelier de formation sur les itinéraires techniques pour la production fourragère au cours de la campagne 2023-2024. Cette formation a lieu dans le cadre du projet d'amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l'utilisation de la téléphonie mobile et de l'imagerie satellitaire MODHEM+/DDC) financé par la direction du développement de la coopération suisse et mis en œuvre par l'organisation néerlandaise de développement SNV et ses partenaires.
Afin d'accroître la productivité animale et agricole des (agro) pasteurs et agriculteurs, le projet MODHEM+/DDC mise sur l'amélioration en quantité et en qualité de la production fourragère des zones et aires de pâture. Pour ce faire, le projet prévoit la restauration et la régénération des zones et aires de pâture sur 900 hectares. Pour atteindre cet objectif, un atelier de concertation a eu lieu à Ouagadougou le 25 mai 2023 au cours duquel les participants composés entre autres, des directeurs régionaux de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, des chefs de services des aménagements pastoraux et productions végétales, des chefs de zones d'appui technique d'élevage, des chefs de zones pastorales, etc. ont défini la stratégie à dérouler au cours de la campagne 2023-2024.
A l'issue de la rencontre, les participants ont par ailleurs suggéré une formation des acteurs sur les itinéraires techniques des variétés concernées afin de permettre un meilleur suivi des activités liées à la production fourragère dans la zone d'intervention du projet.
Et c'est ce à quoi répond l'atelier de formation qui se tient ce 20 juin 2023. Au cours de cet atelier de formation, il s'agira de présenter aux participants, les différents itinéraires techniques des variétés concernées, d'échanger autour de l'itinéraire technique de chaque variété pour une meilleure compréhension et appropriation en vue d'une application adéquate sur le terrain. Ce sera aussi l'occasion de distribuer des semences et intrants aux participants, conformément à la planification prévue par localité concernée par la production fourragère et de définir les prochaines étapes. « Les chefs de zones d'appui technique sont beaucoup plus proches des producteurs et peuvent mieux les encadrer. Donc l'objectif c'est de faire en sorte qu'ils aient les rudiments nécessaires pour mieux encadrer les producteurs pour faciliter cette production fourragère », a précisé Kassoum Ouédraogo, coordonnateur du projet MODHEM +/DDC.
Boukary Guira, chef de service des espaces et aménagements pastoraux de la région du Centre-sud, est l'un des participants à cette formation initiée par SNV. Il en attend beaucoup. « Nous sommes à cette formation pour acquérir des rudiments qui vont nous permettre d'aller sur le terrain et accompagner les producteurs. Dans le cadre du projet MODHEM+, notre région a été une région pilote. Grâce à MODHEM+, on a pu obtenir une quantité de fourrage et cette année avec cette formation et avec l'appui en semences fourragères, on pourra accompagner les éleveurs à obtenir encore plus de fourrage, ce qui permettra d'avoir une grande quantité de lait et de viande », a-t-il laissé entendre.
Dr Souleymane Ouédraogo, chercheur à l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) est l'un des formateurs du jour. Il se dit ravi de partager ses connaissances en production fourragère avec les acteurs de terrain. Il rappelle surtout que l'élevage est un pan important de l'économie burkinabè et doit de ce fait, bénéficier de plus d'égards d'où les recherches qui sont menées sur le sujet. « J'ai compris très tôt que l'élevage pastoral sera confronté à ce problème de fourrage. C'est vrai que nous avons hérité d'un système d'élevage dans la savane qui se régule avec la jachère et les feux de brousse. Mais vu l'intensité avec laquelle on a exploité les ressources, la savane ne se renouvelle pas, la flore également, donc il faut produire des fourrages (…) Il y a beaucoup d'alternatives possibles, de la production fourragère pure jusqu'au double usage. De plus en plus, la recherche agricole est en train de créer des variétés qui permettent à la fois de délivrer des résidus de bonne valeur nutritive pour nos animaux tout en produisant du grain pour la consommation humaine. On a beaucoup d'options et, normalement, chacun pourra trouver l'option qui convient à sa situation pour développer ces productions fourragères qui sont sources de résilience du système pastoral », a indiqué Dr Ouédraogo.
En rappel, le projet MODHEM+/DDC a pour objectif de contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales dans un contexte de changement climatique et de crise sécuritaire.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Fada N'Gourma, dans la région de l'Est, a un nouveau directeur, en la personne de Salifou Lougué. Il a été nommé par décision n°23-784/DG/SG/DRH du 2 juin 2023 par le directeur général en remplacement de Moussa Démé, en poste depuis 2018. Il a été officiellement installé dans ses fonctions le lundi 19 juin 2023 par le conseiller technique du directeur général, Vital Guigma, au cours d'une cérémonie très sobre.
Salifou Lougué préside désormais à la destinée de la CNSS de Fada N'Gourma, dans la région de l'Est. Il a été nommé par décision n°23-784 DG/SG/DRH-du 2 juin 2023 comme directeur régional de la CNSS de Fada N'Gourma. Cette décision de la direction générale, a précisé le conseiller technique du directeur général, Vital Guigma, obéit « simplement » au principe de mobilité interne des managers de la CNSS pour insuffler une dynamique positive de travail.
En tant que manager agile, M. Guigma a enjoint au nouveau directeur régional de faire en sorte que durant sa mission, la direction régionale de Fada soit caractérisée par sa souplesse, sa réactivité et l'innovation pour réduire les délais de traitement des dossiers. Avant de procéder à l'installation de Salifou Lougué, il a aussi rendu hommage à Moussa Démé, directeur régional sortant, pour le travail accompli avec abnégation et dévouement dans la résilience et pour les innovations apportées dans la gestion des services rendus aux partenaires sociaux durant les cinq années environ de service qu'il a passé a Fada N'Gourma.
« Malgré tout ce qu'on a comme contexte sécuritaire difficile, je pense qu'on a pu atteindre quelque chose de concret en termes de résultats. Comme j'aime le dire, la collaboration humaine est toujours entachée d'incompréhensions. C'est donc l'occasion pour moi, de présenter avec modestie, mes mots d'excuse. Je dis félicitation à mon frère Salifou Lougué et je lui souhaite une bonne mission à la direction régionale de Fada et surtout une bonne mission à l'Est. Je suis toujours disponible, on sera toujours ensemble. Pour tout besoin, je serais à côté. Je ne quitte pas la CNSS, je quitte juste Fada », a déclaré le directeur sortant. Il a aussi mis à profit cette occasion pour témoigner sa gratitude à la direction générale, au secrétariat général pour les conseils « avisés » reçus dans le cadre de la gestion au quotidien de la CNSS Fada et au personnel, parce que, a-t-il fait savoir, sans eux, pas de directeur régional.
De l'optimisation des cotisations sociales de la CNSS
Le directeur régional entrant, Salifou Lougué, mesure l'ampleur de cette responsabilité. Il s'est engagé dans un premier temps à améliorer la qualité des prestations servies aux assurés. Dans un second temps, M. Lougué s'est engagé à optimiser les cotisations sociales de l'institution. « Je m'engage également à travailler avec l'ensemble de mes collaborateurs parce que pour réussir, il faut travailler dans un environnement sain où tout le monde est impliqué. A l'endroit de mes collaborateurs je leur demande d'avoir un esprit d'équipe et de privilégier la communication », a-t-il ajouté. Il n'a pas terminé sans dire merci au directeur sortant pour le travail abattu.
Faut-il le rappeler, le nouveau directeur régional de Fada N'Gourma, a intégré la CNSS en janvier 2010 en tant qu'aide-comptable. Il a gravi les échelons en occupant successivement de janvier 2013 à juin 2016, la fonction d'aide-comptable à l'agence de Dori, dans la région du Sahel. De juin 2016 à janvier 2017, il a été nommé caissier à l'agence de Dori. De janvier 2017 à décembre 2018, M. Lougué a été mis en position de stage à l'Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale.
De janvier 2018 à avril 2018, il est remis en activité à la direction des ressources humaines en qualité de directeur de sécurité sociale. Il occupera le poste de chef de service de prestations extérieures à la direction centrale, d'avril 2018 à février 2021. Avant sa nomination à la direction générale de Fada N'Gourma, Salifou Lougué était le directeur régional de Dédougou, dans la Boucle du Mouhoun, depuis février 2021.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
La Fondation Orange Burkina Faso offre des infrastructures socio-éducatives à la population de Kotédougou qui est l'un des villages rattachés à la commune de Bobo-Dioulasso. L'inauguration des ouvrages est intervenue le vendredi 16 juin 2023. L'infrastructure comporte trois salles de classe avec un bureau et un magasin, un foyer, un bureau de l'état civil, un forage, des latrines et des lampadaires solaires.
La Fondation Orange Burkina Faso s'est inscrite depuis des années dans un souci permanent de faire reculer l'analphabétisme au pays des hommes intègres à travers plusieurs actions. C'est pour ainsi améliorer les conditions de travail des enseignants et d'apprentissage des enfants, et aussi pour répondre à la demande de la population de Kotédougou, que la Fondation Orange Burkina Faso a décidé de la construction de ces infrastructures sociales et scolaires.
Le projet de construction comprend un bloc de trois salles de classes avec un bureau et un magasin, un foyer, un bureau de l'état civil, un forage et des lampadaires solaires. L'implantation du bâtiment est faite suivant l'orientation nord-sud et conforme au plan de masse pour tenir compte du mouvement du soleil et des vents dominants. Les ouvertures sont sur les façades nord et sud. Les eaux pluviales seront évacuées par épandage naturel.
En plus de ces infrastructures, la Fondation a décidé de construire des latrines modernes au sein de cet établissement, lesquelles latrines n'étaient pas présentes dans le projet. « A la fin du projet, nous nous sommes rendus compte qu'il y avait un problème d'assainissement qui se posait. C'est pourquoi nous avons décidé de réaliser ces latrines sans que la population nous le demande », a expliqué le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, Ibrahim Hema. A côté de tout cela, la fondation a offert également une école numérique à Kotédougou qui est composée de tablettes, d'ordinateurs, d'outils de projection et bien d'autres matériels informatiques au profit de l'état civil. Le coût du financement s'élève à plus de 115 millions de FCFA.
A en croire le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, Ibrahim Hema, ce projet qui a été le rêve de l'Association pour le développement de Kotédougou s'inscrit dans le cadre du concept « Village Orange ». Ce concept est un programme qui consiste en l'installation d'un ou de plusieurs points d'eau potable, d'un centre de santé de premiers soins et d'une école dans chaque village ayant identifié ces trois axes comme essentiels pour le développement local. « Le concept Village Orange essaie de résoudre trois problématiques. Il s'agit de l'accès à l'éducation à travers la construction ou la réhabilitation de salles de classe ; l'accès à l'eau et l'assainissement à travers la réalisation de forages et de latrines pour les élèves et les habitants de la localité et également un projet santé que nous développons à travers aussi la réalisation ou la réhabilitation ou l'équipement de box de santé primaire », a-t-il fait savoir.
Ainsi, le village Orange de Kotédougou est parti d'un rêve de l'Association pour le développement de Kotédougou qui, à la suite d'un appel à projets, a soumissionné. Ce rêve exprimait le souhait de voir la localité dotée d'infrastructures scolaires qui puissent apporter un souffle nouveau au système éducatif dans ce village. Selon Charles Guillaume Millogo de l'association, le projet demandait la réalisation de salles de classe, un état civil et des forages. Au regard donc de la pertinence du projet, le dossier a été retenu parmi une vingtaine de candidatures ainsi que deux autres dans la région du Centre-est.
Une fois le projet validé, la fondation a procédé à un appel à candidature pour choisir les entreprises, afin d'exécuter ce Village Orange à Kotédougou. Pour Charles Guillaume Millogo, cette inauguration marque l'aboutissement du projet. Tout en exprimant ses sentiments de joie et de satisfaction, il ne manque pas de mots pour exprimer sa gratitude à la Fondation Orange Burkina Faso qui, dit-il, a rendu le rêve réel.
Une épine de moins du pied du ministère de l'Education nationale
La cérémonie d'inauguration s'est tenue en présence de la population en effervescence de la localité et une forte communauté éducative avec à sa tête le directeur de cabinet du ministère de l'Education nationale, Dr Souleymane Coulibaly, représentant son ministre. Selon lui, ces infrastructures vont contribuer à renforcer l'offre éducative et à améliorer les conditions d'apprentissage et d'enseignement à Kotédougou. C'est pourquoi, au nom du ministre de l'éducation nationale, il a exprimé sa gratitude à la Fondation Orange Burkina Faso et l'encourage à poursuivre dans cette dynamique. Car, dit-il, « c'est à travers ces initiatives que nous allons pouvoir véritablement promouvoir une éducation de qualité, accessible à tous les enfants ».
Par ailleurs, il a affirmé que la construction de ces infrastructures est une grosse contribution à la mise en œuvre de la politique de l'éducation du ministère en charge de l'éducation nationale. Dr Coulibaly a sollicité l'implication de tous les enseignants, les parents d'élèves, les élèves et les autorités, afin que ces infrastructures scolaires puissent offrir, non seulement un cadre sécurisé aux enfants, mais aussi une formation de qualité qui leur permettra de disposer des compétences nécessaires pour leur future insertion socio-professionnelle.
Il faut rappeler que la Fondation Orange Burkina Faso a pour objet de soutenir tout projet visant à la valorisation des efforts de développement humain, en particulier dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la culture. En étroite harmonie avec les gouvernements, les ONG, les institutions et autres acteurs privés agissant dans le domaine du mécénat, elle a fait de l'accès aux soins des malades du rein et la promotion de l'enseignement scientifique les axes majeurs de ses actions. A ce jour, ce sont plus de deux milliards de FCFA investis dans l'éducation au Burkina Faso, 75 écoles numériques, deux lycées scientifiques et 300 bourses d'études offerts aux scolaires. En plus de cofinancer le centre d'oncologie pédiatrique du CHU Yalgado, la fondation a réalisé un service de néphrologie et d'hémodialyse au CHUR de Ouahigouya.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le personnel de la Société GECAUMINE SA a le profond regret de vous annoncer le Décès de son Directeur Général Philippe COMPAORE dans la nuit du 19 au 20 Juin 2023 à Paris.
Le Programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.
Union de prière !
Aux environs de 8h, ce mardi 20 juin 2023, un incendie s'est déclenché dans une petite station d'essence au secteur 5 de la ville de Koudougou, province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest.
Selon des riverains, l'incendie s'est déclenché au moment où un camion-citerne était en train de ravitailler ladite station.
Alertés, les sapeurs-pompiers accompagnés de la police se sont déportés sur les lieux pour tenter de maîtriser le feu.
Pour le moment, aucune perte en vie humaine. Selon certains riverains, un pompiste aurait été blessé et conduit à l'hôpital.
A l'heure où nous quittions les lieux, (10h) l'incendie n'avait toujours pas été totalement maîtrisé.
Prince Omar
Lefaso.net
AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA CONDUITE DES ETUDES TECHNIQUES DE REALISATION D'INFRASTRUCTURES DANS LES COMMUNES FRONTALIERES DE DANDERESSO (MALI) - SINDO (BURKINA FASO) ET DE KOLOKO (BURKINA FASO) - FINKOLO (MALI) (Prolongation de délai de dépôts des dossiers)
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.
Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche d'un consultant ou bureaux d'études pour la réalisation des études techniques en vue de la construction des infrastructures.
Objectif de la mission : Réaliser des études d'Avant-Projet Sommaires et Détaillées (APS/APD) des infrastructures ci-dessus désignées.
Les missions sont détaillées dans les termes de référence.
Allotissement
Pour la réalisation des études techniques, les missions ont regroupées en sept lots répartis suivant deux axes :
AXE 1 : FINKOLO-KOLOKO.
Lot 1 : Infrastructures socioéconomiques (Marché, magasin, poulailler)
Construction de Marché au profit des populations transfrontalières dans le village de Heremakono, commune de Finkolo ;
Construction d'infrastructures pour renforcer la production agricole des femmes (Magasin de stockage) dans le village de Missidougou, commune de Finkolo ;
Construction d'infrastructure pour l'élevage commun des volailles au profit des femmes dans le village de Sifarasso, commune de Koloko.
Lot 2 : Infrastructures agropastorales (Piste à bétail)
Construction de pistes à bétails pour canaliser la transhumance entre les communes de Koloko et de Finkolo.
Lot 3 : Infrastructures hydrauliques (Retenue d'eau)
Construction d'infrastructure pour disponibiliser l'eau pour le maraîchage et le breuvage des animaux (retenue d'eau) dans la commune de Sintasso, commune de Koloko.
AXE 2 : SINDO-DANDERESSO
Lot 4 : Infrastructures de franchissement
Aménagement de deux ouvrages de franchissement entre les communes de Danderesso et de Sindo.
Lot 5 : Bâtiments
Construction d'un bâtiment de transformation des produits locaux dans la commune de Sindo
Lot 6 : Aménagement de plaines
Aménagement de 40 ha plaines, des espaces cultivables dans tous les villages concernés entre les communes de Danderesso et de Sindo.
Lot 7 : Infrastructures hydrauliques
Protection des berges des marigots dans tous les villages concernés entre les communes de Sindo et de Danderesso.
La description des lots et l'ensemble des conditions et exigences sont prévus dans les termes de référence complets.
Les candidats à cet appel ne peuvent soumettre leurs dossiers de candidature que pour deux (02) lots au plus.
Les bureaux d'études intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
Dates de dépôt des offres
Initialement prévue pour le 16 juin 2023, la date limite de réception des offres a été reportée au 30 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
L'ouverture des plis se fera le vendredi, 30 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de de l'ouverture d'une session de formation certifiante en ligne en Conseil, Études et Recherche en gestion
Objectif
Formation pratique par la recherche, ce certificat vise à développer les capacités et compétences des auditeurs à mener, de façon autonome, des travaux de recherche de type académique ou à délivrer des prestations d'étude et de conseil en sciences de gestion.
Public cible
Consultants ou futurs consultants, Analyste et chargés d'études, Enseignants chercheurs ; Managers ; Dirigeants, Étudiants, Etc.
Organisation de la formation
Le certificat est organisé en 6 modules de 150 au total et se déroule en ligne à partir de notre propre plateforme de formation à distance. Le contenu indicatif de la formation est le suivant :
Fondamentaux en Sciences de gestion
Conduite d'un projet de recherche
Méthodologie quantitative
Méthodologie qualitative
Métier de consultant : démarches, outils et méthodes
Soumission et exécution Projet de recherche/ Projet d'études/ Mission de conseil
Équipe de Formateurs
La formation est coordonnée par les Professeurs Lirassê AKOUWERABOU et Mamadou TOE, Maitres de conférences en Sciences de gestion, Enseignants-chercheurs
L'équipe de formateurs est constituée d'enseignants chercheurs et de consultants internationaux du Burkina Faso, Togo, Sénégal, Canada et Cameroun
Calendrier de la session
Inscription : jusqu'au 15 juillet 2023
Période de cours : soir et week-end
Début des cours : 24 juillet 2023
Conditions de recrutement
Le certificat est ouvert aux candidats ayant le niveau BAC + 2 au moins. Il est délivré aux candidats ayant validés les modules avec une moyenne générale de 12 au moins.
Coût de la formation
Pour cette session, le coût de la formation est exceptionnellement fixé à :
450 000 f cfa pour les candidatures individuelles
500 000 f cfa pour les candidatures institutionnelles
Nb : les frais de formation pour les candidats individuels sont payables en 3 tranches
Inscription
Le formulaire de candidatures est disponible à travers le lien suivant
https://forms.gle/JD9VCM11c3KymQAU9
Pour plus d'information sur nos offres de formation, Merci de visiter notre site Web
www.lecagei.com
Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com