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Diplomacy & Defense Think Tank News

« L’insuffisance de la coopération énergétique en Afrique est d’ordre politique »

IRIS - Fri, 22/12/2017 - 11:37

Pourquoi le défi énergétique est-il au coeur du développement du continent africain? Comment le relever? Francis Perrin, expert des questions énergétiques à l’OCP Policy Center, insiste sur la nécessité d’une réelle coordination politique au niveau continental.

Si l’Afrique dispose d’énormes ressources provenant de ses sous-sols qui regorgent d’énergies fossiles, et d’un excellent potentiel dans le domaine des énergies solaires et hydrauliques, le continent reste pourtant profondément empêtré dans son déficit énergétique, avec 600 millions de personnes qui n’ont toujours pas d’accès à l’électricité.

Plus que jamais donc, l’approvisionnement en énergie devient un chantier prioritaire pour l’Afrique, à l’heure où la demande pour le continent progresse de 9% tous les ans. En marge des Atlantic Dialogues organisés par l’OCP Policy Center à Marrakech du 13 au 15 décembre,Telquel.ma a rencontré Francis Perrin, spécialiste des problématiques énergétiques à l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), et chercheur-associé à l’OCP Policy Center. Pour lui, si la diversité des situations énergétiques en Afrique n’est pas forcément un obstacle, la coopération énergétique entre pays africains a encore des progrès à faire.

Comment la diversité des situations énergétiques des pays impacte-t-elle les relations entre les pays et les régions d’Afrique?

Le continent africain compte 54 pays et ceux-ci sont évidemment très différents à de multiples égards, y compris du point de vue énergétique. Ces différences portent sur leurs dotations en ressources, leur mix énergétique, leur caractère d’exportateur ou d’importateur, l’importance de leur consommation, la croissance de la demande, le développement des infrastructures énergétiques, leurs relations avec les compagnies étrangères, leur classement respectif en matière de risques économiques et politiques, etc.

Cette diversité n’est pas en soi un obstacle à une coopération énergétique renforcée entre pays africains, car elle apporte de la complémentarité. Mais la coopération suppose la confiance. Le secteur énergétique étant hautement stratégique, les États ne seront pas disposés à dépendre d’autres États avec lesquels ils entretiennent des relations difficiles. Cela explique en grande partie l’insuffisance de la coopération énergétique en Afrique, même dans des régions pourtant relativement homogènes comme l’Afrique du Nord par exemple.

Certes, il y a le gazoduc Transmed, qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, et le gazoduc Maghreb-Europe, qui relie l’Algérie à l’Espagne en transitant par le Maroc, mais le potentiel de coopération énergétique dans cette région est très largement sous-exploité pour des raisons essentiellement politiques.

Dans le domaine énergétique, comme dans beaucoup d’autres, la coopération Sud-Sud n’est pas le réflexe le plus naturel. Les pays exportateurs d’hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) sont tournés d’abord vers le marché mondial en vue de valoriser leur production, en particulier l’Asie et l’Europe, plutôt que vers les marchés à l’intérieur du continent.

Si l’essor du continent africain dépend en grande partie de sa problématique énergétique, comment l’Afrique peut-elle relever ce défi?

Le défi du changement climatique est essentiel, mais il y a également d’autres défis environnementaux très liés aux questions énergétiques en Afrique. On peut citer par exemple la désertification du fait de l’utilisation du bois de feu et l’impact négatif sur la santé des populations de la consommation de certaines formes de biomasse traditionnelle.

Les défis de l’insuffisance de l’offre sont majeurs. Selon la BP Statistical Review of World Energy, la consommation d’énergie primaire du continent était de 440 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2016 sur un total mondial de plus de 13 milliards de tep, soit à peine plus de 3%. Le développement du continent impliquera une très forte augmentation de sa consommation énergétique en valeur absolue et par habitant.

Autre point crucial, plus de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Les défis énergétiques du continent incluent également la transition énergétique et le financement des projets et des infrastructures.

Répondre à des défis d’une telle ampleur implique une très forte volonté politique, des stratégies énergétiques nationales bien conçues, mises en œuvre avec constance sur le long terme, une coopération internationale et régionale beaucoup plus significative qu’aujourd’hui, la constitution des capacités stratégiques, institutionnelles et de gestion appropriées, la formation d’hommes et de femmes dans le secteur énergétique, et la capacité des pays à attirer les investissements requis.

Le Maroc met en oeuvre une stratégie énergétique ambitieuse de 52% d’énergie renouvelable à horizon 2030, dont la réalisation avance bien. Malgré cela, le taux de dépendance énergétique stagne autour de 95%. Comment expliquer ce taux si élevé? Le poids et l’influence du Maroc en Afrique dépendent-ils de son indépendance énergétique?

Le Maroc a effectivement une stratégie très ambitieuse en matière d’énergies renouvelables – en particulier le solaire et l’éolien -, et d’efficacité énergétique. Ces programmes donnent de fort bons résultats. Cela dit, avec ces énergies renouvelables, on produit surtout de l’électricité. Le marché des transports reste dominé de façon écrasante par les carburants pétroliers et ce sera encore le cas pendant longtemps.

Sur les neuf premiers mois de 2017, la facture des importations énergétiques du Maroc était de 50,5 milliards de dirhams, selon les statistiques de la Bank al-Maghrib, contre 39,3 milliards pour 2016.

Cette hausse de plus de 28% en un an est surtout la conséquence de la forte augmentation des prix du pétrole. Rappelons que le déficit commercial du Maroc était de 140 milliards de dirhams entre janvier et septembre 2017. Cette situation ne peut pas changer rapidement.

En termes de sécurité, d’équité et de durabilité énergétiques, l’Afrique est à la traîne. Le Maroc par exemple est classé 80e sur 125 pays selon l’indice World Energy Trilemma 2016. Pourquoi est-il nécessaire de prendre en compte ces indicateurs dans la transition énergétique africaine?

Le World Energy Trilemma a été mis au point par le Conseil mondial de l’énergie (CME), qui est basé à Londres et qui regroupe des représentations professionnelles dans plus de 90 pays. Reconnu par les Nations unies, le CME a créé cet indice qui permet de tenir compte de trois dimensions clés liées au secteur énergétique: la sécurité, l’équité et la durabilité (soutenabilité environnementale).

La première renvoie à la capacité des fournisseurs d’énergie à satisfaire la demande existante et future, la seconde à l’accessibilité à l’énergie (accessibilité physique et financière) et la troisième au développement de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables et non carbonées.

Pour 2017, parmi les dix pays les mieux classés figurent neuf pays européens et la Nouvelle-Zélande. Sur 125 pays, 15 sur les 20 derniers sont en Afrique subsaharienne. Le CME souligne que la question clé pour cette région est l’accès à l’énergie puisqu’en 2014 près de 65% de la population de l’Afrique subsaharienne n’avaient pas accès à l’électricité.

Du fait de l’absence de réseau électrique national desservant la quasi-totalité de la population, comme c’est le cas dans les pays développés, le CME met l’accent à juste titre sur l’indispensable développement des solutions hors réseau et la place que les énergies renouvelables peuvent occuper dans cette évolution.

Tout indice, et tout classement sont évidemment discutables et critiquables, car il est redoutablement difficile de tenter de synthétiser et de quantifier des réalités aussi complexes. Mais l’intérêt de cet indice est de souligner que les pays doivent s’efforcer de trouver un équilibre entre ces trois dimensions capitales. L’Afrique, notamment la partie subsaharienne, en est encore très loin.

Make America Safe Again : Donald Trump präsentiert neue US-Sicherheitsstrategie

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 11:28
Die neue US-Sicherheitsstrategie analysiert Risiken und formuliert Antworten. Amerikas Stärke beruht auf militärischer Überlegenheit und Wohlstand zu Hause. Meinungsunterschiede in der US-Administration sind offensichtlich.

Fachtagung in Moskau zu Medien und Kommunikation: Medien als Garant für eine pluralistische Gesellschaft

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 10:58
„Die Medien garantieren die Pluralität einer Gesellschaft“ – mit dieser Feststellung hat Professor Heinrich Oberreuter die Quintessenz eines medien- und kommunikationspolitischen Dialogprogramms der Hanns-Seidel-Stiftung in Moskau treffend zusammengefasst. Was selbstverständlich klingt und zumindest in Deutschland über Jahrzehnte hinweg kaum in Frage gestellt wurde, wird angesichts des nachlassenden Vertrauens vieler Bürger in die Medien zuletzt immer häufiger diskutiert.

Vivre ensemble – Des débats pour mieux s’entendre

Fondapol / Général - Fri, 22/12/2017 - 09:41

Ouest-France organise Vivre Ensemble, les premières assises nationales de la citoyenneté qui se tiendront les vendredi 19 et samedi 20 janvier 2018 à Rennes au Couvent des Jacobins, nouveau centre des congrès de Rennes Métropole. Vivre Ensemble : cette formule, devenue la pierre angulaire de nombreux discours politiques, est parfois contestée. Pourquoi l’évidence – on ne peut pas faire autrement […]

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„Wo aber Gefahr ist, wächst das Rettende auch!“ – Neujahrsansprache 2030 der Bundeskanzlerin

Berlin, 31.12.2029
Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger, an der Schwelle zu den dreißiger Jahren möchte ich einen Blick zurück auf das Jahr 2015 werfen. Damals hatte eine meiner Vorgängerinnen zusammen mit den Staats- und Regierungschefs aller Länder der Erde einen Aktionsplan „für die Menschen, den Planeten und den Wohlstand“ beschlossen, der auch „den universellen Frieden in größerer Freiheit festigen“ sollte: Die 2030 Agenda für nachhaltige Entwicklung. Im selben Jahr hatte man sich auch verständigt, den Anstieg der Erderwärmung unter 2° zu halten. Im Jahr 2015 verzeichneten wir aber auch einen bis dahin einmaligen Zustrom von Flüchtlingen. Vielen mag dies wie eine verblasste Erzählung aus anderer Zeit erscheinen. Immer öfter aber fragen mich junge Menschen, warum damals nicht entschlossener gehandelt wurde. Warum wir erst durch schwere Krisen gehen mussten. Ich bin froh, dass wir im September beim Nachhaltigkeitsgipfel am neuen Sitz der Vereinten Nationen in Hongkong eine wohl optimistische Bilanz ziehen werden. Im Jahre 2019 endete der erste Überprüfungsgipfel zur 2030 Agenda in einem Fiasko. Die USA hatten sich nach ihrem Ausstieg aus dem Klimaabkommen auch der 2030 Agenda weitgehend verweigert. Die Europäische Union war nach dem Schock der Europawahlen diplomatisch gelähmt. Gleichzeitig fanden sich die Länder Afrikas nicht bereit, den Gipfel mit Leerformeln zu retten. Dieser Rückschlag blieb nicht ohne Auswirkungen auf andere Bereiche. Die Umsetzung des Klimaabkommens und das Welthandelssystem gerieten ins Trudeln. Auch bei uns verflog der Zauber des Anfangs bei der Umsetzung der 2030 Agenda. Wahlen in kurzen Abständen führten dazu, dass die Deutsche Nachhaltigkeitsstrategie nicht fortgeschrieben wurde und die Energiewende vor den Braunkohlerevieren zum Stehen kam. Die politischen Parteien erschöpften sich in wahltaktischen Manövern und waren nicht in der Lage, die 2030 Agenda als Innovationsmotor zu verstehen. Stattdessen stieg der Problemdruck. Anfang der zwanziger Jahre lösten Extremwetterereignisse weltweit gewaltige Fluchtbewegungen aus. Zeitgleich mit dem Rückgang des Welthandels wurden die Folgen der Digitalisierung der Arbeitswelt spürbar. Mit den Digitalen Ludditen entstand eine militante globale Bewegung von Maschinenstürmern. Ungleichheiten und Spannungen nahmen zu. Die Verzweiflung führte aber nicht nur zu Resignation und Gewalt. Immer mehr Menschen nahmen die Umgestaltung ihrer Welt in die eigenen Hände: Zuhause, in ihren Dörfern und Städten, in ihren Unternehmen und Verbänden. Diese Bewegung hat gerade in vielen Teilen Afrikas, der Heimat meiner Eltern, zu einer deutlichen Verbesserung der Lebensverhältnisse geführt. In Deutschland konnte durch Absprachen zwischen Einzelhandel und Verbrauchern die Nahrungsmittelverschwendung halbiert werden. Unsere Ernährung wurde nicht nur gesünder und kostengünstiger, sie belastet heute auch weniger die Böden und Gewässer in anderen Teilen der Welt. Auch die Integration der zweiten Flüchtlingswelle und die damit einhergegangene Wiederbelebung alter Industriegebiete und ländlicher Räume ist in erster Linie ein Erfolg von Ihnen, den Bürgerinnen und Bürgern. In Europa merkte diese Bewegung aber bald, dass Vergleichbares in Bereichen wie Verkehr oder Energie nur gelingen würde, wenn sich die Regierungen aus der Gefangenschaft von Konzernen befreiten und eine kreative ökologische und soziale Marktwirtschaft erlaubten. In kurzer Zeit löste diese Bürgerbewegung eine Veränderung der Parteienlandschaft aus, bei der Einheit, Erneuerung und nachhaltige Entwicklung Europas zusammen gedacht wurden. Aus vielen Wahlen gingen breite Koalitionen des Aufbruchs hervor. Auch international hellte sich das Klima auf, nachdem in den USA ein Bündnis fairer und grüner Städte eine unabhängige Bewerberin ins Präsidentenamt getragen hatte. Im Jahr davor hatte ihr Vorgänger noch den Austritt der USA aus den Vereinten Nationen vollzogen, nachdem dort auf Initiative der damals neugewählten chinesischen Regierung die Schutzverantwortung für Menschen und Erde beschlossen worden war. Wo Regierungen versagen, kümmert sich heute der umgestaltete VN-Sicherheitsrat nicht nur um gefährdete Bevölkerungsgruppen, sondern auch um bedrohte Tropenwälder. Ein Beschluss zur Schließung der letzten Kohlekraftwerke der Welt ist in Vorbereitung. Heute können wir mit Zuversicht in das neue Jahrzehnt schauen. Wenn wir Kurs halten, wird gutes Leben für alle möglich, in größerer Freiheit und im Einklang mit den Schätzen und der Schönheit unserer Erde. Ich danke Ihnen für Ihren Einsatz auf diesem Wege und wünsche Ihnen ein gesundes und glückliches Jahr 2030.

Eine Version dieses Textes ist in der Frankfurter Rundschau erschienen.

Academy of Athens gives award to ELIAMEP

ELIAMEP - Fri, 22/12/2017 - 04:42

Following the publication of ELIAMEP White Book on Greek Foreign Policy, Defence and Security, the Academy of Athens gave an award to the Foundation. President of ELIAMEP, Professor Loukas Tsoukalis received the prize on 21 December 2017.

Professor Loukas Tsoukalis said after the ceremony:

‘This prize is a great honor and recognition of ELIAMEP’s work in the last 30 years. Congratulations to all his members, associates and friends’.

Handeln für eine bessere EU-Handelspolitik

SWP - Fri, 22/12/2017 - 00:00

Die EU-Handelspolitik stand in den letzten Jahren vor allem wegen der Abkommensprojekte TTIP und CETA im Zentrum einer generellen Globalisierungs- und Europakritik. Insbesondere neu in Handelsabkommen verhandelte Themen wie Regulierungszusammenarbeit und Investorenschutz lösen Sorgen nicht nur in der Zivilgesellschaft, sondern auch unter politischen Akteuren aus.

Bei genauerem Hinsehen sind es aber weniger die Handelsabkommen selber oder die vermeintliche Dominanz des Verhandlungspartners, die die vorgebrachte Kritik rechtfertigen, als vielmehr die Schwächen der eigenen europäischen Entscheidungsverfahren. Die EU muss eine neue Handelspolitik etablieren, die wieder Vertrauen und Unterstützung genießt. Dazu bedarf es einer Reihe von Maßnahmen: Die EU sollte die Parlamente stärker einbinden, die Bürger intensiver beteiligen – bis hin zu echten direkten Mitentscheidungsrechten – und vor allem mehr Transparenz zulassen. Auf diese Weise ließe sich der aktuellen Welle des Protektionismus eine Handelspolitik entgegensetzen, die jenseits des brüchig gewordenen allgemeinen Wohlfahrtsversprechens, das mit Handelsabkommen lange Zeit verknüpft war, demokratisch besser legitimierte Lösungen in diesem Politikfeld findet.

Reforming the Eurozone without a “Grand Bargain”

SWP - Fri, 22/12/2017 - 00:00

Emmanuel Macron’s success in the French presidential elections in May 2017 has given fresh impetus to the debate on reforms in the eurozone. However, since there is no consensus on fiscal or political integration, the reforms will be limited. Long-discussed ideas, such as extending the tasks of the European Stability Mechanism (ESM), a finance minister for the eurozone or the creation of new stabilization instruments within the European Union’s Multiannual Financial Framework (MFF), will probably dominate the agenda. In addition, negotiations to find a successor for Mario Draghi, President of the European Central Bank (ECB), will be conducted over the next two years. Although the main elements of the new EU reform package will be brokered between France and Germany, both countries must take account of the specific challenges faced by Italy.

So nah und doch so fern

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Die mit dem sogenannten Brexit-Referendum ausgelöste Entscheidung Großbritanniens, die EU zu verlassen, hat Europa erschüttert. Wie konnte es dazu kommen? Welche internen Brüche und Widersprüche liegen dem Abstimmungsergebnis zugrunde? Welche Erwartungen, Sorgen und teilweise auch Ängste sind mit der nun anstehenden Trennung verbunden? Und welche Perspektiven kann es für eine zukünftige Beziehung geben?

Scheiternder Staat

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Dass es den Vereinigten Staaten und ihren Verbündeten nach dem Sturz des Gaddafi-Regimes nicht gelungen ist, in Libyen für stabile Verhältnisse zu sorgen, hat Ex-US-Präsident Barack Obama einmal als größten Fehler seiner Amtszeit bezeichnet. Tatsächlich versinkt das Land immer weiter im Chaos. Nun soll der Aktionsplan des neuen Sondergesandten der Vereinten Nationen für Libyen, Ghassan Salamé, den Friedensprozess wiederbeleben. Gelingt dies nicht, droht die Sicherheitssituation weiter zu eskalieren – mit weitreichenden Folgen auch für die Nachbarländer und Europa.

Auf dem Weg in die Marabukratie?

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Senegal gilt als stabile Demokratie und Beispiel für religiöse Toleranz in Westafrika. 90 Prozent der Senegalesen sind Muslime und in einer der vier Bruderschaften des Landes organisiert. Diese prägen seit jeher das politische, wirtschaftliche und soziale Gefüge des Landes. Seit Jahren werden die Bruderschaften politisch einflussreicher.

Regionalwahlen in Katalonien: Zwei Sieger und zwei Verlierer

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Der Separatismus wird fortbestehen, solange es nicht gelingt, einen neuen gesellschaftlichen Konsens zu bilden, der den regionalen Nationalismus überwindet.

Die Zukunft der deutsch-amerikanischen Beziehungen (III): Sicherheitspolitik

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Die Wahl Donald J. Trumps zum Präsidenten der Vereinigten Staaten von Amerika hat die internationale Politik in Aufruhr versetzt. Was bedeutet die Wahl für die deutsch-amerikanischen Beziehungen? Der Arbeitskreis Junge Außenpolitiker der Konrad-Adenauer-Stiftung macht in drei zusammenhängenden Papieren Vorschläge, wie die deutsche Politik agieren sollte. In diesem dritten und abschließenden Papier werden Thesen zur künftigen amerikanischen Außen- und Sicherheitspolitik formuliert und Empfehlungen für deutsche Entscheidungsträger ausgesprochen.

Die Zukunft der deutsch-amerikanischen Beziehungen (II): Multilaterale Zusammenarbeit

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Die Wahl Donald J. Trumps zum Präsidenten der Vereinigten Staaten von Amerika hat die internationale Politik in Aufruhr versetzt. Was bedeutet die Wahl für die deutsch-amerikanischen Beziehungen? Der Arbeitskreis Junge Außenpolitiker der Konrad-Adenauer-Stiftung macht in drei zusammenhängenden Papieren Vorschläge, wie die deutsche Politik agieren sollte. In diesem zweiten Papier geht es um die Weiterentwicklung multilateraler Zusammenarbeit anhand der Beispiele Gesundheit, Klima und VN-Reform.

Die Zukunft der deutsch-amerikanischen Beziehungen (I): Handelspolitik

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
Die Wahl Donald J. Trumps zum Präsidenten der Vereinigten Staaten von Amerika hat die internationale Politik in Aufruhr versetzt. Was bedeutet die Wahl für die deutsch-amerikanischen Beziehungen? Der Arbeitskreis Junge Außenpolitiker der Konrad-Adenauer-Stiftung macht in drei zusammenhängenden Papieren Vorschläge, wie die deutsche Politik agieren sollte. In diesem ersten Papier geht es um die Handelspolitik und europäische Antworten auf amerikanischen Protektionismus.

Filmseminar mit Dennis Gansel: Courage in einem diktatorischen System

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 22/12/2017 - 00:00
„Napola – Elite für den Führer“ hieß der Filmbeitrag, den das Institut für Politische Bildung am Samstag, den 10. Dezember 2017, im Konferenzzentrum München einem interessierten Teilnehmerkreis vorstellte. Der Regisseur und Drehbuchautor Dennis Gansel, der zwölf Jahre in München gelebt und an der Hochschule für Fernsehen und Film (HFF) studiert hat, war aus Berlin angereist.

Regionale Migrationsgovernance: Impulse für eine nachhaltige internationale Migrationsarchitektur

Die globale Migrationsgovernance ist in einer Phase des Umbruchs. Dafür gibt es zwei wesentliche Ursachen: Zum einen besteht eine Zweiteilung zwischen einem internationalen Flüchtlingsregime und einem (Arbeits-) Migrationsregime, die angesichts „gemischter“ Wanderungen problematisch ist. Zum anderen ist speziell die globale Migrationssteuerung durch fehlende normative Standards und eine institutionelle Fragmentierung gekennzeichnet. Diese Missstände sollen im Rahmen der derzeit zu verhandelnden Global Compact for Migration und des Global Compact on Refugees behandelt werden. Eine entscheidende Frage ist, welche Rolle regionale Zusammenschlüsse von Staaten in einer zukünftigen globalen Migrationsarchitektur spielen werden. Denn grenzüberschreitende Flucht- und Migrationsprozesse finden überwiegend innerhalb von Regionen statt. Die regionale migrationspolitische Zusammenarbeit findet derzeit in drei Formaten statt, mit jeweils unterschiedlichen inhaltlichen Schwerpunkten: 1) Migrationssteuerung von Regionalorganisationen (z.B. ECOWAS oder I-GAD); 2) regionale Konsultationsprozesse (Regional Consultative Processes – kurz: RCPs) und 3) interregionale Kooperationsprozesse (z.B. Khartoum- und Rabat Prozesse). Erfahrungen aus Afrika zeigen: Auf regionaler Ebene wurden wegweisende Normen bspw. in der Personenfreizügigkeit oder im Flüchtlingsrecht hervorgebracht. Das liegt nicht zuletzt an einigen Vorteilen regionaler Migrationsgovernance gegenüber globalen Formaten. So lassen sich eher gemeinsame Interessen finden, regionale Besonderheiten können besser berücksichtigt werden, und auch die Formulierung einer entwicklungsfördernden und kohärenten Migrationspolitik fällt im regionalen Kontext tendenziell leichter. Allerdings ist die Umsetzung der Normen teils defizitär. Zudem werden insbesondere die Agenden interregionaler Kooperationsformate oftmals stark von wirtschafts- und sicherheitspolitischen Interessen westlicher Geberländer beeinflusst, wodurch der Schutz von Rechten für Flüchtlinge und Migranten in den Hintergrund zu geraten droht und regionale Anliegen überlagert oder gar unterminiert werden. Daher bedarf es in Ergänzung zu regionaler Migrationsgovernance auf globaler Ebene verbindliche, universelle Mindest­standards in Form völkerrechtlich verankerter Rech­te und Schutznormen für Flüchtlinge und Migranten. Gleich­zeitig sollte die regionale Ebene gestärkt werden. Denn sie kann wichtige Impulse für die Ausweitung von Schutznormen und die Umsetzung geordneter, sicherer und regulärer Migrationsbedingungen liefern. Die Staatengemeinschaft muss dies in den Verhandlungen zu den globalen Compacts berücksichtigen. Die Beiträge der deutschen und europäischen Entwicklungspolitik sollten sich auf folgende Bereiche konzentrieren: -    Ausbau von Kapazitäten: Die Regionalorganisationen sollten in allen (und nicht nur sicherheitsrelevanten) Bereichen finanziell und technisch unterstützt werden. -    Austausch fördern: Dieser sollte zwischen regionalen Organisationen und globalen Akteuren und mit zivilgesellschaftlichen Akteuren gestärkt werden. -    Einfluss erhöhen: Die Rolle von Regionalorganisationen bei der Umsetzung, Erfolgsbeobachtung und Überprüfung der Compacts muss vorangetrieben werden. _____________________________ Anne Koch: Research division “Global Issues”, Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP)
Benjamin Etzold: Bonn International Center for Conversion (BICC)

L’élargissement de l’OTAN et la Russie : promesse tenue ?

IRIS - Thu, 21/12/2017 - 11:37

Les Américains et leurs alliés ont-ils promis aux Soviétiques qu’ils n’étendraient pas les frontières de l’OTAN, lors du processus de réunification de l’Allemagne ? Depuis près de vingt-cinq ans, les Russes affirment qu’ils ont été « trahis« . De leur côté, les Occidentaux ont toujours nié avoir jamais fait une telle promesse. Ce dialogue de sourds aurait pu se poursuivre indéfiniment si le National Security Archive, basé à la George Washington University, n’avait pas publié des documents diplomatiques déclassifiés américains, soviétiques, allemands, britanniques et français, livrant une version des faits plus nuancée.

Le 18 mars 2014, dans un discours prononcé devant la Douma, pour mieux justifier l’annexion de la Crimée, Vladimir Poutine soulignait les humiliations qu’avaient fait subir les Occidentaux à la Russie, en pointant notamment les promesses non tenues par l’Ouest dans les années 1989-1991. Une promesse en particulier : celle de ne pas élargir l’OTAN au-delà des frontières de l’Allemagne réunifiée. Depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’Ouest a toujours nié avoir fait de telles promesses. D’ailleurs, en toute logique, jamais les Occidentaux n’auraient pu accepter la continuation de facto de la division de l’Europe. D’autant que, depuis 1975, la Charte d’Helsinki garantissait à tout pays le droit de choisir sa propre alliance.

Or, les documents révélés par le National Security Archive semblent démontrer qu’à de multiples reprises, les principaux représentants des Etats membres de l’OTAN ont garanti à Gorbatchev que la zone atlantique ne s’étendrait pas plus avant en direction du territoire russe. Dès le mois de décembre 1989, lors du sommet de Malte, le président George H.W. Bush assurait son homologue soviétique qu’il ne tirerait pas avantage des révolutions en Europe de l’Est pour nuire aux intérêts de l’URSS – même si, à cette époque, ni Bush ni Gorbatchev ne pouvaient raisonnablement s’attendre à ce que la RDA s’effondrât et que la réunification allemande fût aussi rapide.

Les garanties ne se sont pas limitées à ce seul échange. Le 31 janvier 1990, dans un discours prononcé à Tutzing, en Bavière, le ministre des Affaires étrangères de RFA, Hans-Dietrich Genscher, déclarait que « les changements en Europe de l’Est et le processus de réunification ne [devaient] pas aller à l’encontre des intérêts sécuritaires de l’Union soviétique », exhortant même l’OTAN à exclure toute progression de l’Alliance atlantique vers l’est. Selon Genscher, même en cas de réunification, le territoire de l’ex-RDA serait doté d’un statut spécial qui exclurait toute intégration dans l’OTAN.

Cette idée fut codifiée dans le traité final, signé le 12 septembre 1990 (Traité de Moscou). Quant à celle de ne pas étendre les limites de l’OTAN en direction de l’URSS, elles ne figuraient pas dans le traité lui-même, mais de manière implicite (et c’est tout le problème) dans plusieurs « mémorandums », c’est-à-dire des comptes rendus de discussions entre les Soviétiques et leurs principaux interlocuteurs occidentaux, dans les années 1990-1991 : Genscher, mais aussi Helmut Kohl, le secrétaire d’Etat James Baker, Robert Gates (conseiller adjoint à la Sécurité nationale puis directeur de la CIA), George H.W. Bush, François Mitterrand, Margaret Thatcher, John Major, Manfred Woener, etc. Ces discussions avaient spécifiquement trait à la protection des intérêts sécuritaires soviétiques et abordaient sérieusement l’idée d’intégrer l’URSS dans les nouvelles structures européennes de sécurité.

Eu égard à ces engagements verbaux, Gorbatchev avait alors toutes les raisons d’être rassuré sur les intentions des Occidentaux. Le 9 février 1990, et à trois reprises, le Secrétaire d’Etat américain, James Baker, a affirmé devant Gorbatchev que l’OTAN ne chercherait pas à s’étendre vers l’est. Le 18 mai, il transmettait directement au président de l’URSS ses « neuf points », qui comprenaient : la transformation de l’OTAN, le renforcement des structures européennes, la non-nucléarisation de l’Allemagne et la prise en compte des intérêts sécuritaires soviétiques. Et Baker d’ajouter : « Avant de dire quelques mots sur la question allemande, je voulais souligner que nos politiques ne visent pas à séparer l’Europe de l’Est de l’Union soviétique. Nous avions cette politique auparavant. Mais, aujourd’hui, nous sommes résolus à bâtir une Europe stable, et à le faire avec vous. »

Au total, les documents dévoilés par le National Security Archive montrent que Gorbatchev a accepté la réunification de l’Allemagne et son intégration dans l’OTAN – alors qu’il pouvait opposer son veto –, en étant légitiment convaincu des bonnes intentions des Américains et de leurs alliés à l’égard de l’URSS. Certes, aucun document officiel n’assurait formellement le leader soviétique que l’Alliance atlantique n’étendrait pas son influence au-delà du territoire allemand, mais de nombreux comptes rendus de conversations allaient dans ce sens. A cet égard, le mémorandum russe de la visite des députés du Soviet suprême à Bruxelles, en juillet 1991, est éloquent : selon ce document, Manfred Woerner, le secrétaire général de l’OTAN, aurait lui-même affirmé aux députés « que le Conseil de l’OTAN et lui-même étaient contre l’extension de l’OTAN (13 membres de l’OTAN sur 16 soutiennent ce point de vue). » L’erreur de Gorbatchev a sans doute été de ne pas exiger la confirmation par écrit de ces engagements.

Bien entendu, l’élargissement de l’OTAN n’a été sérieusement envisagé qu’à partir de 1993 : ses partisans pourront bien dire que l’Union soviétique avait alors cessé d’exister, et que l’éclatement de la Yougoslavie laissait émerger des enjeux sécuritaires et stratégiques inédits, qui rebattaient les cartes de la géopolitique régionale. Néanmoins, la disparition de l’Union soviétique ne signifiait pas la rupture des engagements moraux pris par les membres de l’OTAN : la Russie ayant immédiatement été considérée comme l’héritière de l’Union soviétique, les promesses de l’OTAN vis-à-vis de l’URSS auraient dû naturellement bénéficier à la jeune Fédération de Russie.

 

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