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Diplomacy & Defense Think Tank News

Eurostat, Indicateurs Europe 2020 relatifs à l'emploi

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
En 2017, le taux d'emploi de la population âgée de 20 à 64 ans dans l'Union européenne s'est établi à 72,2%, en hausse par rapport à 2016 (71,1%). L'objectif de la stratégie Europe 2020 est d'atteindre un taux d'emploi total des 20-64 ans d'au moins 75% dans l'Union d'ici à 2020.

Eubaromètre, A quel point la vie est-elle juste dans l'Union, selon les Européens?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
D'après une nouvelle enquête, la plupart des Européens pensent que la vie est juste en général, mais ils sont préoccupés par la justice, les décisions politiques et les inégalités de revenus.

Etudes/Rapports, Réunion des ministres des finances du G20

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
Le 20 avril, les ministres des Finances du G20 n'ont pu lever totalement tout risque de conflit commercial. La réunion s'est achevée sur un constat de désaccord pour résoudre les tensions commerciales.

Etudes/Rapports, Rapport sur les principaux obstacles à l'intégration des migrants

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
Le 17 avril, la Commission et l'OCDE ont publié un rapport qui recense les principaux obstacles à l'intégration des migrants et apporte une réponse au moyen de recommandations stratégiques concrètes.

Etudes/Rapports, Opinions publiques : inquiétudes quant à la mondialisation

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
La fondation Bertelsmann a publié le 19 avril une étude sur la mondialisation qu'elle a menée dans douze pays. Celle-ci montre que dans les pays développés comme chez les émergents, les effets du libre-échange sont très massivement redoutés.

Culture, Canaletto au Musée de Rome

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
Le Museo di Roma propose jusqu'au 19 août une exposition des œuvres de Giovanni Antonio Canal (1697 -1768) connu sous le nom de Canaletto. Cette exposition célèbre le 250ème anniversaire de la mort du peintre vénitien en présentant des œuvres jamais exposées en Italie : 42 tableaux, dont des chefs-d'œuvre, 9 dessins, ainsi que 16 livres et documents d'archives.

Culture, "Hiéroglyphes - Dessins symbolistes 1890-1910" à Copenhague

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
Jusqu'au 12 août , la galerie nationale danoise propose une exposition intitulée "Hiéroglyphes - Dessins symbolistes 1890-1910" où les visiteurs sont invités à découvrir des œuvres d' artistes comme J.F. Willumsen, Johannes Holbek et Jens Lund, qui ont développé un nouveau langage visuel dans l'art à la fin du XIXe siècle.

Culture, Klimt : exposition numérique immersive à l'Atelier des Lumières

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 23/04/2018 - 02:00
L'Atelier des Lumières à Paris organise une exposition numérique inédite jusqu'au 11 novembre. Elle propose un parcours autour des représentants majeurs de la scène artistique viennoise, dont particulièrement Gustav Klimt. Les œuvres sont projetées et s'animent en musique pour offrir aux visiteurs une expérience immersive hors du commun.

Demonstrationswelle in Armenien: Massenproteste erzwingen Rücktritt des Premierministers

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 23/04/2018 - 00:00
Sersch Sargsyan, der vormalige Staatspräsident, war erst am 17. April 2018 von der Nationalversammlung zum neuen Regierungsoberhaupt gewählt worden.

Soziale Marktwirtschaft in der Europäischen Union

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 23/04/2018 - 00:00
Die Gründungsväter der Sozialen Marktwirtschaft hatten entscheidenden Anteil an der heutigen ordnungspolitischen Ausrichtung der Europäischen Union und schufen so die Grundlagen für die sozialen Errungenschaften des europäischen Binnenmarktes. Einige aktuelle Vorschläge der Europäischen Kommission für ein „Europäisches Sozialmodell“ stehen jedoch im Widerspruch zum durch die EU-Verträge garantierten Subsidiaritätsprinzip. Dr. Markus Pieper argumentiert in diesem Papier, dass die Einhaltung des Subsidiaritätsprinzips Grundvoraussetzung für eine funktionsfähige Sozialpolitik ist. +++ NUR ONLINE

Brasilien ein halbes Jahr vor der Wahl: Die größte Demokratie Südamerikas erlebt turbulente Zeiten

Konrad Adenauer Stiftung - Sun, 22/04/2018 - 00:00
Alle drei Gewalten geraten in der Öffentlichkeit immer mehr in Misskredit, was ein gefährliches Einfallstor für populistische und radikale Kandidaten öffnet.

« La complicité sociale dont bénéficiait l’ETA s’est dissoute »

IRIS - Fri, 20/04/2018 - 17:50

La Croix : Quelle est la portée de la demande de pardon publiée vendredi 20 avril par l’ETA ?

Jean-Jacques Kourliandsky : L’organisation n’a plus aucun écho au sein même du Pays basque. Elle comptait encore 1 000 activistes, selon le gouvernement espagnol, en 2000. Elle n’en avait plus qu’une cinquantaine lors du cessez-le-feu en octobre 2011. Dans ces conditions, rendre les armes, comme ils l’ont fait l’an dernier, était assez théorique, puisqu’il n’y avait plus grand monde pour s’en servir.

Progressivement, la complicité sociale dont bénéficiait l’ETA s’est dissoute. Le mouvement politique indépendantiste basque Batasuna a pris ses distances avec l’organisation avant de finalement rompre avec ETA. Batasuna a estimé que sa démarche vers plus d’autonomie avait plus de chances de porter des fruits que des bombes. Les attentats de Madrid, en 2004 – attribués dans un premier temps à l’ETA par le gouvernement Aznar – ont été un vrai choc pour les Basques. Ces attentats islamistes ont disqualifié aux yeux de tous les Espagnols le terrorisme d’où qu’il vienne. En ce sens, le succès actuel en Espagne du livre « Patria » de Fernando Aramburu est révélateur. Il raconte l’histoire de familles basques pendant l’époque du terrorisme.

Peut-on comparer le scénario basque à ceux de l’Irlande du Nord et de la Colombie ?

J-J. K. : En Colombie, la démobilisation des FARC a concerné 7 000 combattants. C’est loin d’être le cas pour l’ETA. En Irlande, le mouvement politique Sinn Féin a pu rompre sa subordination à l’IRA, grâce à l’appui des gouvernements britannique et irlandais. Cela a permis au Sinn Féin d’imposer la paix à l’IRA.

En Espagne, les contacts entre Batasuna et Madrid ont été interrompus avec l’arrivée au pouvoir en 2011 du Parti populaire de Mariano Rajoy. La démobilisation de l’ETA est due aux pressions combinées de Batasuna et du gouvernement basque. Celui-ci est le fruit d’une alliance entre les partis nationaliste et socialiste basques.

Le parti nationaliste basque joue la carte du compromis, dans le cadre espagnol, pour négocier plus d’autonomie. Actuellement ses députés à Madrid monnayent leurs votes en faveur du budget espagnol – déterminants pour la majorité de Mariano Rajoy – contre 500 millions d’euros d’investissements dans le Pays basque.

Comment les Basques vivent-ils la situation en Catalogne ?

J-J. K. : Au Pays basque, comme en Catalogne, le gouvernement espagnol refuse tout dialogue avec les acteurs locaux politiques. Les nationalistes catalans ont considéré que ce blocage leur permettait de violer la loi. Ils sont tombés dans le piège du gouvernement espagnol qui a demandé à la justice de juger les hors-la-loi. Ce pourrissement du dossier catalan a fabriqué de la sympathie pour Madrid dans le pays.

Le parti nationaliste basque, qui représente 37 % de l’électorat de la province, ne condamne pas le parti catalan mais n’est pas d’accord avec sa stratégie. En fait, ces Basques considèrent que l’indépendantisme est une idée du XIXe siècle. Ils jouent à fond la carte de l’Europe. Elle est pour eux une machine à fabriquer une autonomie plus large. C’est cette Europe qui a signé la disparition de la peseta pour l’euro. C’est elle qui a aboli les frontières avec Schengen.

 

Propos recueillis par Pierre Cochez pour la Croix

Fin de l’ère Castro : est-ce réellement un nouveau départ pour Cuba ?

IRIS - Fri, 20/04/2018 - 17:36

Cuba vit un moment historique. Unique candidat, le numéro deux du régime Miguel Diaz-Canel vient d’être élu par l’Assemblée nationale de l’île en tant président de Cuba. Cette transition marque la fin du pouvoir des frères Castro, Fidel puis Raoul, à la tête du pays depuis 1959. Le système de parti unique, dans lequel Raoul Castro reste cependant le Premier secrétaire général, interroge sur la marge de manœuvre du nouveau chef d’Etat, le castrisme ne semblant pas avoir donné son dernier mot. Pour nous éclairer, le point de vue de Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’IRIS.

Peut-on dresser un bilan des dix années au pouvoir de Raul Castro, marquant la fin de la génération historique de la révolution à la tête de l’État ?

Raul Castro a assuré une continuité évidente. Il a succédé à son frère Fidel Castro, sans toucher au gouvernement de parti unique. Cela étant, Raul Castro a durant sa présidence assoupli un certain nombre d’éléments, notamment dans le domaine des droits de l’Homme. Désormais, les Cubains peuvent avoir accès à internet et voyager à l’étranger. Dans le domaine économique, l’ancien chef d’État a favorisé le « secteur privé », sous l’appellation des personnes qui ont des activités personnelles en propre. Il a également favorisé l’accès à la terre, les terres en friche, pour des agriculteurs individuels et pour des coopératives. Il a assoupli le droit de propriété en donnant la possibilité de vendre son appartement.

L’événement marquant de ses années au pouvoir reste évidement le rétablissement des relations diplomatiques avec les Etats-Unis en 2014, confirmé par la visite de Barack Obama sur l’île en 2016.

Cela dit, il n’y a pas eu de changement fondamental dans le système politique cubain, et non plus une évolution clairement affirmée en direction d’une économie de marché, comme ont pu le faire le Vietnam et la Chine, tout en souhaitant préserver l’idéologie communiste.

Miguel Diaz-Canel va-t-il incarner une nouvelle ère ou simplement rester dans la continuité de ses prédécesseurs ? Que reste-t-il finalement de l’esprit révolutionnaire du Parti communiste cubain au sein de la population ?

Le nouveau président va se situer pour l’instant, et jusqu’à au moins 2021, dans la continuité de ses prédécesseurs. Le discours qu’a prononcé Miguel Diaz Canel, bien que né après la révolution et fêtant aujourd’hui son 58e anniversaire, aurait pu être prononcé par Raul Castro. Il devrait prendre la place de son prédécesseur au poste de Premier secrétaire général, Raul Castro souhaitant quitter la tête du parti unique en 2021. Dès lors, il sera opportun de voir à cette échéance si le nouveau président s’inscrit dans une continuité, qui est celle de maintenir l’essentiel du système en pratiquant des réformes économiques à la marge, ou s’il se révèle être un « Gorbatchev » cubain avec de profondes réformes. Pour les trois années à venir, il ne faudra pas s’attendre à quelque chose de fondamentalement nouveau de sa part.

Concernant la ferveur révolutionnaire, les Cubains participent toujours largement à la fête du 1er mai et à l’anniversaire de la révolution, mais cela relève plus du rituel social que d’une adhésion au régime, sans qu’il y ait pour autant une opposition massive à la figure des Castro, ou une remise en cause du processus révolutionnaire.

Quels sont les défis qui attendent Miguel Diaz-Canel ?

A l’heure actuelle, il ne faut pas s’attendre à une modification de la politique ainsi qu’à de grandes décisions de la part du nouveau président. Le pays est dirigé par une sorte de « consulat », Raul Castro restant le Premier secrétaire général du Parti communiste cubain (PCC). Cuba est un régime politique à parti unique, permettant au secrétaire général d’avoir un poids extrêmement important sur la politique du pays. Dès lors, Raul Castro garde les clés des grandes orientations politiques et donc une mainmise sur le futur proche de Cuba.

Les défis vont essentiellement être économiques durant le mandat de Miguel Diaz-Canel. En effet, la préoccupation de la majorité des Cubains n’est pas le changement du système politique, mais concerne davantage une amélioration de la vie quotidienne qui demeure difficile. Le nouveau président a eu un mot dans son discours au sujet de la vie des Cubains, souhaitant que son peuple puisse vivre mieux. Ce qui pose le redoutable défi de mettre un terme au double système monétaire. Au sein de la population, cette inquiétude s’illustre sous différentes formes. Avec la possibilité de sortir du pays qui n’existait pas avant 2013, il y aurait autour de 60 000 jeunes cubains qui quitteraient chaque année leur pays pour rejoindre leur famille, soit aux Etats-Unis, en Espagne ou bien en Amérique latine. Quant à ceux qui restent à Cuba, de nombreuses personnes ont deux professions, la seconde généralement liée au tourisme, pour assurer une vie convenable à leur famille. Les Cubains qui sont dans la plus grande difficulté sont ceux qui n’ont pas de famille à l’étranger qui puisse les aider financièrement, ou ceux qui ne connaissent pas de langues étrangères, les empêchant de bénéficier de la forte présence touristique à Cuba. Les retraités, bien que bénéficiant de cartes alimentaires privilégiées, sont les moins bien lotis, car cette aide ne leur permet pas de s’alimenter correctement les 30 jours du mois.

Dans ce contexte, le nouveau chef d’État va devoir faire des choix de partenariat diplomatique et économique. Il y a quelques temps, Cuba bénéficiait de livraisons de pétrole à des prix préférentiels du Venezuela, que Caracas est de moins en moins en mesure d’assurer. En 2014, La Havane a fait le pari d’une ouverture avec les Etats-Unis et l’arrivée massive de touristes. Ces espérances ont été refroidies depuis la présidence de Donald Trump. Le chef d’État nord-américain ne remet pas en cause le rétablissement des négociations diplomatiques, mais il ne souhaite manifestement pas faciliter la vie des Cubains. Le renforcement des relations avec les pays d’Amérique latine ou d’Europe s’avère également limité. Dès lors, l’option qui paraît la plus probable pourrait être un approfondissement des relations avec la Chine, une Chine affichant de nombreux intérêts dans cette région, et qui est de plus en plus déjà présente sur l’île.

La Ve République, revue et corrigée par Emmanuel Macron

Institut Montaigne - Fri, 20/04/2018 - 14:48
La Ve République, revue et corrigée par Emmanuel Macron Institut Montaigne ven 20/04/2018 - 14:48

Le huitième président de la cinquième République propose une vingt-cinquième révision de la constitution, et au-delà, car tout n’est pas constitutionnel dans ce projet de réforme, de nos institutions.

Diskussion in der Slowakei: #AllforJan – Wie schützen wir die Pressefreiheit in der EU?

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 20/04/2018 - 13:55
Mit dem Mord an Ján Kuciak und seiner Verlobten Martina Kušnírová wurde zum zweiten Mal innerhalb eines halben Jahres in einem EU-Land ein Journalist umgebracht. Im Oktober 2017 hatte es schon die maltesische Investigativ-Jouralistin Daphne Caruana Galizia getroffen, die über Korruption berichtet hatte.

Elections législatives en Hongrie : quelles leçons pour l'Union européenne ? Entretien avec Zsuzsanna Szelényi

Institut Montaigne - Fri, 20/04/2018 - 11:39
Elections législatives en Hongrie : quelles leçons pour l'Union européenne ? Entretien avec Zsuzsanna Szelényi Institut Montaigne ven 20/04/2018 - 11:39

Le 8 avril dernier, le parti de droite Fidesz est sorti gagnant des élections législatives hongroises pour la troisième fois consécutive, maintenant ainsi Viktor Orbán au pouvoir pour quatre années supplémentaires.

Eurozone Reform Risks Ending in Franco-German Acrimony

IRIS - Fri, 20/04/2018 - 11:08

As hopes of a broad Eurozone reform are fading, Europe is once again confronted with a complex political equation. Emmanuel Macron’s election last year was expected to usher in a new era of trust among member states, and especially between France and Germany. The story went that, while France would send the “right signals” to Berlin in terms of structural reforms, Angela Merkel would in return bypass her country’s aversion to risk sharing and accept the core of Macron’s proposals aimed at fixing the Eurozone’s flaws.

Last September’s federal election in Germany undoubtedly helped to derail those plans. Not only has the governmental crisis delayed European negotiations on these issues by several months, but the electoral surge of the far-right Alternative for Germany (AfD) has translated into increased pressure on the entire political spectrum, away from any commitment to bold European reforms. Despite the optimism that dominated European debates until recently, the horizon was, however, already far from clear, even before the election complicated the situation further.

French policy circles in particular tended to downplay Germany’s persistent financial taboos, which preclude decisive steps towards a substantial common budget or a genuine banking union with a joint deposit insurance, not even to mention debt pooling or the reviled notion of a “transfer union”. Macron had not even been installed as president that Wolfgang Schäuble, then Germany’s finance minister, voiced his opposition to any ambitious reform, as he was more concerned about the Eurosceptic turn he foresaw in his country. Though strict and inflexible in crisis negotiations, Schäuble remains a sincere, old-school European federalist, in his own way.

When countering Macron’s proposals, he at least bothered to advocate alternatives of symbolic significance, such as transforming the European Stability Mechanism into a “European Monetary Fund,” which could provide assistance even outside episodes of systemic crisis. During the coalition talks that were later taking place in Berlin, a majority of French commentators tried to stick to the faith that the coalition would put Europe (and Eurozone reform) first, under the impulse of Martin Schulz, until he finally had to throw in the towel. Yet, coalition parties, while perpetuating Schäuble’s overall stance and trying to strike a more consensual tone, now even seem to be backtracking on other minor concessions that he implied before the German election.

This is hardly surprising if one takes on board the diverging definition of the monetary union on either side of the Rhine. These differences were visible as early as the 1980s during early discussions of a single currency, in the already complex environment of the exchange rate mechanism (ERM). While the elites of France and Italy expected the ultimate cause of monetary and political unification to prevail, economies further diverged throughout the early phase of the euro in the 2000s, and defiance surged on all sides as a result of the euro crisis. Simultaneously, the very notion of a grand plan following the course of history has diverted attention from real economic trends and the worsening political divide both within and among European countries. Quite paradoxically, while convergence towards Germany was set as the ultimate goal of European cooperation, actual interest in the country, in its culture and its complex economic reality plummeted. On specific subjects like Eurozone reform, this contradiction resulted in overly optimistic assertions.

Although this confusion could have been avoided by means of a more realistic assessment, a wave of resentment seems to be setting in. While Emmanuel Macron convenes the public message that the European agenda remains unchanged, many among the advocates of a federal Europe à la française have already begun to express their disappointment and to fulminate against the German government’s lack of commitment. Optimism easily morphs into trepidation.

As a result of these tensions, tacit arrangements, for example over the appointment of Jens Weidmann as ECB President next year, could be put into question, and contentious issues related to trade imbalances could come to the fore. While the euro will remain an unfinished monetary union in the foreseeable future, new lines of cooperation will have to emerge, which will probably centre less on institutional constructs and more on investment, technology and other concrete steps aimed at making European economies converge on the upside.

On the Way to a Global Compact on Refugees

SWP - Fri, 20/04/2018 - 00:00

In December 2018, the United Nations General Assembly is due to adopt a “Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration” and a “Global Compact on Refugees”. These initiatives are intended to give new momentum to the international cooperation in refugee and migration policy. The first drafts are promising, but the “Zero Draft” for the Refugee Compact is not yet ambitious enough. With regard to the ongoing negotiations on the Refugee Compact, the German government should, in particular, submit proposals on how to strengthen the implementation of the Compact, how to improve the resettlement of refugees, and how to provide sustainable financial support to host countries.

China’s Global Connectivity Politics

SWP - Fri, 20/04/2018 - 00:00

European attitudes towards China and its Belt and Road Initiative are changing. While the People’s Republic under Xi Jinping is the only country in the world pursuing a global vision, distrust of China’s expanding influence is growing. As a consequence, the European debate about China is becoming increasingly emotional with interpretations fluctuating between alarmism and reassurance. Ideas about the ‘essence of China’ and expectations that the country should fit into the liberal order according to Western standards, however, threaten to limit Europe’s scope of action in dealing with the People’s Republic. In order to develop strategies for a confident German and European policy, China’s current global political approach should be considered systematically. Based on the features of China’s ‘connectivity politics’ (Konnektivitätspolitik), Germany and the EU could formulate policy options that go far beyond the realm of infrastructure.

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