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Diplomacy & Defense Think Tank News

Royaume-Uni, La Chambre des Lords amende encore la loi de retrait

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Les Lords ont infligé au gouvernement britannique un nouveau revers le 23 avril, en votant pour que la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne soit conservée dans la loi britannique, à l'occasion de l'examen d'un texte de loi sur le Brexit. Ils ont également refusé à une nette majorité d'octroyer au gouvernement des pouvoirs élargis pour amender les lois après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Royaume-Uni, Accord britanno-gallois sur la législation post-Brexit

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le 24 avril les gouvernements britannique et gallois sont parvenus à un accord sur leurs compétences législatives respectives après le Brexit. À l'inverse, le gouvernement écossais refuse le compromis proposé par Londres.

Royaume-Uni, Démission de la ministre de l'Intérieur

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
La ministre britannique de l'Intérieur Amber Rudd a présenté sa démission le 29 avril après plusieurs scandales entourant le traitement des immigrés par ses services.

Slovaquie, Nouvelle ministre de l'Intérieur

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Denisa Sakova a été nommée le 24 avril par le Premier ministre slovaque Peter Pellegrini au poste de ministre de l'Intérieur. Issue du parti Smer (centre gauche), elle remplace Thomas Drucker, qui a démissionné suite aux manifestations qui ont suivi l'assassinat en février du journaliste Jan Kuciak.

Slovénie, Sommet du Processus de Coopération de l'Europe du Sud-Est

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le 24 avril, le Premier ministre slovène Miro Cerar a accueilli ses homologues pour le Sommet du Processus de Coopération de l'Europe du Sud-Est, à Brdo pri Kranju afin d'évoquer l'avenir de la région des Balkans.

Slovénie, Réunion des ministres des transports

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le 26 avril à Ljubljana, lors de la conférence "TEN-T Days" sur le transport, la Commissaire européenne aux transports Violeta Bulc a rencontré les ministres pour évoquer les projets de transports ferroviaires, routiers et maritimes transfrontaliers.

Suisse, Quelles relations futures avec le Royaume-Uni?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le 25 avril, le Conseil fédéral suisse s'est exprimé sur des relations futures avec le Royaume-Uni suite au Brexit : il entend garantir les droits et les obligations réciproques qui lient les deux pays au-delà même de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Par ailleurs, concernant la période de transition, le Conseil fédéral a adapté sa stratégie "Mind the Gap" adoptée en 2016 : durant cette période, les droits et les obligations actuels doivent continuer de s'appliquer dans les relations bilatérales entre les deux pays.

Eurostat, Déficit et dette ont baissé en 2017

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le déficit ainsi que la dette publique se sont réduits en 2017 par rapport à 2016 dans l'Union européenne et dans la zone euro. Le ratio du déficit public par rapport au PIB a baissé dans l'Union, de 1,6% à 1% et dans la zone euro de 1,5% en 2016 à 0,9% en 2017. Le ratio de la dette publique par rapport au PIB a reculé dans l'Union de 83,3% à 81,6% et dans la zone euro de 89% à 86,7%.

Etudes/Rapports, Classement mondial de la liberté de la presse 2018

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Reporters Sans Frontières a publié son classement annuel pour 2018 sur la liberté de la presse dans le monde le 25 avril. L'Europe reste un territoire où la presse est relativement libre, en particulier dans les pays scandinaves qui se placent en tête de classement. Cependant, certains pays africains et sud américains se placent devant la France, en 33e position et l'Italie, 46e sur 180 pays.

Culture, Exposition Bacon-Giacometti à la Fondation Beyeler

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
La Fondation Beyeler, en collaboration avec la Fondation Giacometti, réunit une centaine d'œuvres d'Alberto Giacometti (1901–1966) et de Francis Bacon (1909–1992) lors d'une exposition jusqu'au 2 septembre à Riehen. L'exposition fait dialoguer les travaux de ces deux artistes majeurs du XXème siècle, qui, aussi différents qu'ils puissent paraître, offrent de surprenants points communs.

Culture, "Nymphéas" au musée de l'Orangerie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Jusqu'au 20 août, le musée de l'Orangerie à Paris propose à ses visiteurs une exposition inédite. Cette dernière s'arrête, à travers une sélection de quelques œuvres tardives de Monet et une vingtaine de grandes toiles d'artistes américains, sur la rencontre entre la redécouverte des grandes décorations du maître de Giverny et la consécration de l'École abstraite new-yorkaise.

Culture, Exposition Gabriele Münter au musée d'art moderne danois

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le musée Louisiana présente une exposition sur la peintre allemande du XXe siècle Gabrielle Münter du 3 mai au 19 août. 130 de ses œuvres du temps de l'expressionnisme allemand sont exposées, plusieurs d'entre elles n'ayant jamais été présentées au public.

Culture, Exposition Martha Stettler à Berne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 30/04/2018 - 02:00
Le Kunstmuseum de Berne présente du 4 mai au 29 juillet une rétrospective consacrée à l'artiste Martha Stettler (1870-1945), rattachée à l'impressionnisme tardif. L'artiste cofonda notamment à Paris l'Académie de la Grande Chaumière qu'elle dirigea pendant quarante ans. Ce fut également la première femme suisse à exposer à la Biennale de Venise en 1920.

Interview mit DFB-Präsident Grindel: "Das letzte große Lagerfeuer"

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 30/04/2018 - 00:00
Reinhard Grindel hat mit dem Symbolbild die Integrationskraft des Fußballs herausgestellt. Im Interview spricht er auch über die Schattenseiten des Ballsports.

Les fonctionnalités supplémentaires sur votre téléphone fixe sans fil

RMES - Sat, 28/04/2018 - 10:36

De nos jours, les téléphones fixes sans fil sont omniprésents dans les foyers, mais surtout dans le monde professionnel : dans les entreprises, les boutiques, les cliniques, etc. Malgré l’apparition des téléphones portables, ils continuent à connaître un grand succès. C’est notamment grâce au fait que les constructeurs fabriquent des téléphones de plus en plus modernes à la pointe des nouvelles technologies. Cette fois-ci, nous allons voir les fonctionnalités supplémentaires ajoutées par les constructeurs, mais avant, essayons de connaître quelles sont les fonctionnalités de base d’un téléphone fixe sans fil.

Allez faire un  tour sur ce site pour acheter votre telephone fixe sans fil.

Qu’est-ce qu’un téléphone fixe sans fil ?

Au cas où vous ne le saurez pas encore, un téléphone fixe sans fil utilise la technologie DECT (Digital Enchanced Cordless Telecommunication) pour marcher. Grâce à cette technologie de téléphonie sans fil, vous pouvez téléphoner dans un local tout en restant mobile. Une base transmet des signaux à un combiné afin de vous permettre d’émettre ou de recevoir des appels. Certains de ces appareils peuvent avoir une portée de 300m. Donc, un téléphone fixe sans fil est composé en générale d’une base et d’un ou plusieurs combinés. En effet, certaines bases peuvent être associées à plusieurs combinés à la fois. C’est très pratique pour ceux qui habitent une grande maison avec plusieurs chambres ou dans une entreprise avec plusieurs collaborateurs. Bien qu’il ne nécessite pas l’utilisation de câblages, le téléphone fixe sans fil est destiné uniquement à un usage sédentaire.

Face à l’évolution de la technologie et les demandes des utilisateurs de plus en plus exigeants, mais aussi à la concurrence des autres appareils, les constructeurs ont ajouté des fonctionnalités supplémentaires aux téléphones fixes sans fil. Nous allons voir quelques-uns de ces fonctionnalités ajoutées.

à Lirez également : Où acheter son spa gonflable ?

Les fonctionnalités supplémentaires d’un téléphone fixe sans fil

Voici quelques exemples des fonctionnalités que les constructeurs ont ajoutées pour rendre le téléphone fixe sans fil plus pratique :

-Tout d’abord, pour des raisons écologiques, la plupart de ces appareils ont été conçus pour être de plus en plus économiques en termes de consommation d’énergie. Il s’agit surtout de réduire le rayonnement produit par l’appareil. Certains de ces appareils réduisent leurs consommations de 60 %.

-Pour un usage domestique, certains appareils sont dotés d’une fonctionnalité écoute-bébé. Placé près du berceau du bébé, celui-ci vous prévient quand l’enfant a besoin de vous ou lorsqu’il s’est réveillé.

-Certains appareils vous permettent aussi des réglages de confidentialité. Ainsi, vous pouvez filtrer et bloquer les appels non-désirés.

-Il y en a aussi qui vous permettent de créer un profil sonore personnalisé pour une meilleure qualité d’écoute.

-Vous pouvez aussi rencontrer sur le marché des combinés qui sont montés sur pied de façon à vous permettre à émettre ou à recevoir des appels mains libres. Ainsi, vous pouvez continuer à travailler tout en ayant une conversation téléphonique.

-N’oublions pas aussi la fonctionnalité Bluetooth qui vous permet de connecter votre téléphone fixe sans fil avec d’autres appareils.

Ce sont là quelques-unes seulement des nombreuses fonctionnalités dont vous pouvez bénéficier lors de l’utilisation de votre téléphone sans fil.

Moon Jae-in, la discrète victoire

IRIS - Fri, 27/04/2018 - 18:51

Beaucoup se demandent qui est le véritable vainqueur du sommet historique qui s’est tenu entre les deux présidents coréens. La plupart pensent qu’il s’agit du leader nord-coréen, Kim Jong-un, quand d’autres avancent que c’est plutôt le président américain, Donald Trump.

Personne, ou presque, ne cite le président sud-coréen, Moon Jae-in, pourtant grand architecte et réel vainqueur, même s’il eut l’intelligence de ne pas se mettre en avant, afin de laisser les deux autres protagonistes tirer la couverture à eux.

Kim Jong-un remporte une double-victoire : une reconnaissance internationale et un sommet avec le président américain, que ni son père ni son grand-père n’avaient pu obtenir. Il pourra s’en prévaloir auprès de sa population. Il capte la lumière.

D. Trump récupère à son profit un succès qui ne lui doit pourtant rien, sauf de ne pas l’avoir torpillé. Il va pouvoir arguer que ses menaces ont payé et permis de faire céder le dirigeant nord-coréen, que sa stratégie du fou, « Retenez-moi ou je fais un malheur », est la base de cet accord autant inattendu qu’inespéré.

Mais qui a insisté pour que restent ouvertes les voies de communication avec la Corée du Nord, alors que K. Jung-un et D. Trump se menacent mutuellement de bombardements atomiques et comparent la taille de leurs boutons nucléaires ? Qui eut l’audace de prendre ses distances avec le protecteur américain qui apparaissait en réalité plus comme une menace ? Qui n’a pas cédé à la tentation des déclarations belliqueuses qui satisfont les opinions, mais peuvent mener à la catastrophe… ? C’est bien le président sud-coréen, Moon Jae-in, qui a poursuivi la politique de sunshine policy, lancée par son mentor, Kim Dae-jung.

Il a prouvé que la voie diplomatique n’était pas celle du renoncement, mais celle qui apporte des solutions. Que va donner cet accord ? Il ne faut pas tomber dans un optimisme excessif. La signature d’un traité de paix entre les deux Corée serait un résultat en soi hautement appréciable, qui permettrait de mettre fin au dernier conflit hérité de la guerre froide. Cette situation rappelle la résolution de la crise de Cuba : Kennedy était présenté comme le vainqueur, car il avait obtenu le retrait des troupes soviétiques, quand le véritable gagnant était en fait Khrouchtchev, considéré comme le vaincu, qui avait permis de sanctuariser le régime cubain. Mais les deux ensemble avaient permis d’éloigner le spectre d’une guerre nucléaire.

Par contre, deux autres perspectives, si elles sont évoquées, resteront lointaines. D’abord, personne ne souhaite la réunification : Kim Jong-un, parce qu’il perdrait le pouvoir et Moon Jae-in parce qu’elle ruinerait son pays. Cette perspective constitue donc un horizon plus que lointain, mais son annonce a au moins le mérite de calmer le jeu. Kim Jong-un peut espérer une aide économique que la Corée du Sud sera prête à lui offrir en échange d’une baisse des tensions. Ainsi, tout le monde apparaît gagnant. Est-ce pactiser avec une dictature ? C’était déjà le reproche fait par les « faucons » quand Nixon et Kissinger ont lancé leur politique de détente avec l’URSS. Cette dernière fut plus payante que les agressivités de la guerre froide.

La Corée du Nord va-t-elle dénucléariser son pays de manière effective et surtout vérifiable ? Rien n’est moins sûr. Pourquoi se débarrasserait-elle de son assurance vie au moment où une éventuelle dénonciation de l’accord nucléaire iranien souligne les limites de la crédibilité des engagements américains ? K. Jong-un peut très bien s’engager théoriquement à dénucléariser, sans le faire complètement. Mais, il peut s’appuyer sur les exemples des puissances nucléaires officielles qui, selon le Traité de non-prolifération entré en vigueur en 1970, s’engagent à négocier de bonne foi les accords de désarmement, pouvant conduire au désarmement nucléaire général et complet. Bref, les calendes coréennes.

Mais, au-delà de ces limites, dans un monde où les catastrophes se succèdent, apprécions la simple joie d’une crise potentiellement catastrophique mise en sommeil.

An American in Paris: Strobe Talbott’s View on a Frenchman in Washington

Institut Montaigne - Fri, 27/04/2018 - 15:55
Un Américain à Paris, un Français à Washington : Strobe Talbott commente la visite d’Etat d’Emmanuel Macron Institut Montaigne ven 27/04/2018 - 18:43

Strobe Talbott, ancien président de la Brookings et Visiting Fellow à l’Institut Montaigne, a suivi depuis Paris la visite d’Emmanuel Macron à Washington.

Frappes occidentales en Syrie : quel défi pour la diplomatie française ?

IRIS - Fri, 27/04/2018 - 15:45

Des frappes par missiles ont été menées dans la nuit du vendredi 13 avril par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, en guise de riposte à l’utilisation d’armes chimiques contre des civils à Douma, imputée au régime de Bachar Al-Assad. Des dizaines d’hommes et de femmes ont été massacrés par l’attaque au gaz sarin le 7 avril dernier, accuse la ministre française des Armées, « en totale violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ». Une opération « limitée » et « proportionnée » qui a ciblé trois sites liés au programme de production et de mise au point d’armes chimiques du régime syrien, dans la banlieue de Damas et la région de Homs. Cette intervention est ainsi jugée « juste » et « légitime » par les trois États ayant participé aux frappes. La Ligue arabe a, à son tour, apporté sa caution à l’intervention occidentale, lors du 29e Sommet tenu en Arabie Saoudite, pays qui cherche également à rallier les pays arabes contre l’Iran et contre les rebelles Houthis au Yémen.

Cette intervention militaire, qualifiée de « mission accomplie » par le président Trump et ses alliés français et britanniques, invite pourtant à s’interroger tant sur sa légitimité morale et juridique que sur les enjeux géostratégiques qui en découlent. Sur le plan moral, ces frappes limitées – qui ne visent pas l’armée du régime – ne protègent en rien les civils face à la répression du régime syrien qui dure depuis 2011. L’intervention pourrait même provoquer un durcissement du régime syrien contre les milices rebelles (groupes de combattants et les civils) et les populations qui les soutiennent. Pourquoi alors avoir attendu sept ans pour agir ?

Du point de vue du droit international, les trois États – américain, britannique et français – justifient leurs frappes par le recours à la résolution 2118 des Nations unies qui exige l’élimination en Syrie de « tous les équipements et matières liés aux armes chimiques » et prévoit des mesures en cas de non-respect par le régime syrien de ses obligations, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies[1]. Pourtant, il reste difficile de défendre la légitimité d’une action militaire menée sans l’aval du Conseil de sécurité, d’autant que la question de l’attribution de l’utilisation des armes chimiques par le régime syrien contre des civils à Douma reste peu fondée.

En effet, si Donald Trump accuse ouvertement Bachar Al-Assad d’avoir recouru à l’attaque chimique, Emmanuel Macron était moins affirmatif. Lors de son interview télévisée du dimanche 15 avril, le président français déclare avoir eu des preuves concernant l’utilisation du chlore qui, ajoute-t-il, « pouvait être attribuée au régime syrien » : une formulation nuancée révélatrice du doute sur l’origine de l’attaque chimique.

Sur le plan stratégique, le président Macron justifie les frappes par un objectif : celui de réacquérir une certaine crédibilité vis-à-vis des Russes, afin de pouvoir renégocier le processus de paix en Syrie. La coalition occidentale entend ainsi montrer à Poutine qu’il ne sera plus le seul maître du jeu dans la crise syrienne. Ainsi, au moment où l’armée du régime syrien est en train de gagner du terrain, les frappes occidentales interviennent moins pour protéger les populations que pour empêcher une éventuelle solution de paix qui serait trop favorable à Bachar Al-Assad et à ses alliés russes et iraniens.

Pour la France, les conséquences risquent d’être diplomatiquement lourdes. D’abord, la décision prise par le président Macron de façon unilatérale a exacerbé les tensions non seulement au sein du Parlement français, qui n’a pas été consulté, mais surtout du Parlement européen, accentuant ainsi les divisions au détriment de la construction d’une politique étrangère commune de l’Union européenne. En endossant la politique américaine, Paris risque de perdre en plus sa crédibilité de médiateur au Moyen-Orient, notamment vis-à-vis de l’Iran et de certains pays arabes en désaccord avec la politique saoudienne.

Il importe de rappeler la fureur qu’avait suscitée l’intervention occidentale – France, Royaume-Uni, États-Unis – en Libye en 2011 contre le régime de Kadhafi, considérée comme une trahison par la communauté internationale, qui avait initialement donné mandat pour une intervention limitée dans le seul but de protéger les civils (en accord avec la résolution 1973). La difficulté d’obtenir un consensus à l’ONU pour une intervention destinée à la protection des civils en Syrie est en partie liée à l’erreur commise dans la gestion de la crise libyenne.

L’intervention militaire, visant à pousser Poutine à infléchir sa position sur le dossier syrien, risque d’encourager d’autres actions militaires conduites par d’autres pays de la région, comme l’Arabie Saoudite ou Israël, contre le Hezbollah au Liban ou contre le régime de B. Al-Assad en Syrie, induisant ainsi une escalade de la violence dans la région. De plus, le choix de Paris de rallier la politique de Washington pourrait renforcer la détermination de Trump de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien. Rappelons que la sortie de Washington aura un impact considérable sur les entreprises françaises et européennes en raison de l’extraterritorialité des sanctions américaines.

D’ailleurs, l’intransigeance du président américain s’est confirmée lors de la visite officielle d’Emmanuel Macron à Washington. Le président français a non seulement échoué à convaincre son homologue américain de rester dans l’accord, mais il a défendu lui-même, lors de la conférence de presse, la nécessité d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien. Ce nouvel accord inclurait l’arrêt des activités balistiques et l’endiguement de l’influence iranienne dans la région, en plus du renforcement du contrôle sur le programme nucléaire ; autrement dit, l’annulation de l’actuel traité.

C’est la conséquence que redoute l’ambassadeur d’Iran à Paris, Delfi Abolghassem, qui a rappelé lors d’un entretien le 6 avril, que les relations diplomatiques et économiques entre Téhéran et l’Union européenne étaient bonnes et en nette évolution, dans la lignée du processus déterminé par l’accord. L’ambassadeur a néanmoins regretté les pressions américaines qui poussent l’UE à l’hésitation. L’UE, ajoute-t-il, doit rester ferme vis-à-vis de ses engagements envers l’Iran et « les entreprises européennes ont besoin d’être protégées par les gouvernements européens contre les sanctions américaines »[2]

Concernant les missiles balistiques, l’ambassadeur iranien a répondu que le système s’inscrivait dans une logique purement défensive en rappelant le droit de l’Iran à renforcer sa défense, d’autant que des pays rivaux de la région continuent à s’armer. L’Iran, dit-il, est prêt à dialoguer avec l’Arabie Saoudite pour construire la paix dans la région, mais il ne renoncera pas à son projet balistique pour se défendre en cas d’agression, rappelant l’expérience de la guerre Iran-Irak au cours de laquelle les Occidentaux avaient été jusqu’à soutenir Saddam.[3]

En somme, le président Macron s’engage sur un autre défi, celui de convaincre l’UE et les autres pays signataires de l’accord, principalement la Russie et la Chine, d’adhérer à sa proposition d’un nouveau traité.

 

 

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[1] Conseil de sécurité, « Le Conseil de sécurité condamne l’emploi d’armes chimiques en Syrie, qu’il qualifie de « menace contre la paix et la sécurité internationales » https://www.un.org/press/fr/2013/CS11135.doc.htm. [consulté le 17 avril 2018]

[2] Abolghassem DELFI. Entretien, (26 avril 2018).

[3] Ibid.

 

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