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Diplomacy & Defense Think Tank News

Misstrauensvotum erfolgreich: Und die kirgisische Demokratie lebt!

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 17/05/2018 - 13:04
Wer glaubt, das traditionsbewusste Nomadenvolk Kirgisistans autoritär beherrschen zu können, hat es nicht leicht im „weißen Haus“, dem Parlament und Präsidialamt in der Hauptstadt Bishkek.

« Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive » – 3 questions à Pierre Conesa

IRIS - Thu, 17/05/2018 - 12:57

Pierre Conesa, spécialiste des questions géopolitiques, a occupé différentes fonctions au ministère de la Défense. Il est maître de conférences à Sciences Po et à l’ENA. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive », aux éditions Robert Laffont.

Hollywood est donc essentiel dans la constitution de l’opinion publique américaine ?

Je ne m’intéressais qu’à la façon dont Hollywood traite du rapport avec « l’Autre », l’étranger, celui qui n’est pas de droit, membre à part entière de la société américaine : ce pouvait être le « Noir », ou les « peaux rouges », mais aussi les « Hispaniques » ou les « Jaunes ». Hollywood les traite tous comme des « sous-hommes » (ennemis cruels, serviteurs, simplets, combattants perfides…). Pour moi, ce ne sont pas les excellents films produits par Hollywood, ceux que nous voyons, qui forment l’opinion américaine, ce sont les mauvais, produits en quantité : les 2700 westerns, les 1500 films représentant le Mexicain comme un personnage transpirant (le Greasy), au rire sardonique, ou les 100 films consacrés au « Jaune » cruel (le docteur Fu Manchu d’abord Mandchou, puis Chinois et enfin Tibétain…) avant de laisser la place au Japonais, au Coréen puis au Chinois aujourd’hui… C’est une sorte de bizutage pour avoir ensuite le droit d’accéder à d’autres rôles, tout en devant attendre encore un certain temps pendant lequel le héros du film est encore un acteur blanc grimé. Je cite un certain nombre de documentaires faits par un arabo-américain ou un sino-américain qui démonte tous les stéréotypes dont leur communauté a souffert. Les Français y ont eu droit aussi, pendant le French Bashing. Aujourd’hui, l’ennemi est « l’arabo-irano-terroristo-nucléaro-musulman ». C’est l’ennemi « busho-trumpien » !
Les États-Unis sont un pays qui n’a pas de ministère de l’Education nationale et donc pas de « récit national » officiel comme le fut l’Histoire de Michelet pour la France de la IIIe république. C’est Hollywood qui a assumé ce rôle. D’autre part, les États-Unis sont un pays fermé sur lui-même : la moitié des parlementaires n’a pas de passeport. Donc les mauvaises productions hollywoodiennes ont constitué et constituent encore la fenêtre sur le monde.

Comment se fait-il que le mass shooting soit absent des scénarios contrairement au terrorisme ?

Hollywood produit des films extrêmement critiques sur la société américaine ou sur la vie politique à Washington. Mais dès qu’il s’agit du rapport avec un ennemi ou une menace, la machine déraille ! Des films montrant la capacité des forces de police et de sécurité ou des services d’espionnage contre les terroristes sont nombreux. C’est de la propagande : je rappelle que les deux dernières interventions militaires américaines (Irak et Afghanistan) ont été des catastrophes, que la CIA a mis 10 ans à retrouver Ben Laden, et on attend toujours de savoir qui a commandité l’assassinat de Kennedy.

Il reste aussi des sujets tabous qu’Hollywood ne tente même pas d’aborder comme les mass shooting. Au XX° siècle, les guerres ont causé moins de morts américains que les morts par armes à feu et les mass shooting, ces tueries anonymes, font une moyenne de 30 000 morts par an. Pourquoi ce manque ? Pour ne pas heurter la puissante National Riffle Association (NRA) ?

« Elephant » de Gus Van Sant (2003) sur le massacre de Colombine (1999) produit par la chaine HBO n’eut qu’une « sortie fantomatique » aux États-Unis. « American Yearbook » (2004) ne fut pas distribué ; « Beautiful Boy » (2010) ; « Heart of America » (2002) ; « Hello Herman » (2012); « Home Room » (2002) ; « The Only Way » (2004), tous ces films qui évoquent le sujet n’ont eu que des diffusions confidentielles. « Bowling for Columbine » de Michael Moore est un documentaire plus qu’un film et il n’a dû son succès qu’à la Palme attribuée à Cannes.

Comment expliquer que le cinéma américain représente 90 % des recettes cinématographiques de la planète pour seulement 15 % des films produits ?

Le cinéma est considéré aux États-Unis comme un secteur de production plus que comme une activité culturelle et fait dès lors partie des domaines que les autorités américaines veulent ouvrir au libre marché dans les négociations de l‘OMC. On se souvient que dans les accords Blum/Byrnes, signés en 1946, juste à la fin de la guerre, le prêt accordé par Washington à la France était conditionné par l’ouverture des écrans français aux 2700 films américains tournés pendant la guerre. Or ces films décrivaient la réalité d’un pays, les États-Unis, qui n’avaient pas connu la guerre sur son territoire alors que les productions françaises étaient principalement centrées sur l’Occupation, la Résistance, les tueries et les privations. Le succès des films américains d’après-guerre auprès d’un public qui avait envie de souffler fut aussi commercial.

Aujourd’hui, seules la France et la Corée s’opposent à Washington exactement pour les mêmes raisons. Mais la grande force d’Hollywood est l’extraordinaire créativité des scénaristes qui sont capables de raconter n’importe quelle histoire en prenant toutes les libertés du monde avec la réalité historique et en faire un magnifique film. Je cite l’exemple du film « Argo » contre lequel les protestations sont venues du Canada, car tout le travail a été fait par l’ambassadeur canadien pendant la révolution islamique à Téhéran, alors que l’agent de la CIA, joué par Ben Affleck, n’a passé qu’une demi-journée à Téhéran. Mais on ne peut pas faire un film comme cela à Hollywood.

Même remarque pour le combattant américain : les États-Unis n’ont jamais connu la guerre sur leur territoire et les guerres modernes ont toujours été médiatisées par le cinéma. C’est le seul cinéma qui peut se permettre de faire un film (« Rambo 2 ») dans lequel un ancien combattant du Vietnam, revenant dix ans après la fin de la Guerre, tue seul 76 Vietnamiens. Jamais la France n‘aurait pu faire un film comme cela sur la guerre d’Algérie.

Vous remarquerez que Sylvester Stallone, qui n’a jamais fait la guerre, ne souffre pas du syndrome post-traumatique. On vient d’ailleurs d’apprendre qu’il rempile avec sa bande de sexagénaires dans « The Expendables » 6 ou 7, bande de joyeux compagnons qui ravagent régulièrement des pays mythiques opprimés par un sanglant dictateur… Dans « The Expendables 2 », c’est le Népal où un groupe armé impossible à reconnaitre a eu le tort d’enlever Schwarzenegger. La bande de joyeux vandales se déplace ensuite en Bulgarie pour libérer des femmes et des enfants esclaves dans une mine puis en Albanie pour une autre tâche humanitaire et enfin dans un des pays d’Asie centrale (le Kazakhstan).

Les spectateurs américains eux-mêmes ne sont pas dupes des films pleins d’hémoglobine et de super-héros puisqu’un site délivre chaque année l’Oscar du film le plus meurtrier.

Comment le cas George Soros met l’UE au pied du mur

IRIS - Thu, 17/05/2018 - 10:33

La Fondation Open Society (OSF), créée par George Soros, vient de l’annoncer : suite au projet de loi du gouvernement de Viktor Orban contre les ONG qui viennent en aide aux migrants, elle quitte la Hongrie où elle était implantée depuis plus de trente ans pour Berlin. Un tournant pour cette organisation, un test pour l’Europe.

Née de la volonté d’un milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros, et installée notamment en Hongrie depuis 1984, afin de promouvoir les valeurs démocratiques et libérales – initialement pour limiter l’influence du communisme –, OSF regrette « la politique de répression croissante » à son encontre dans le pays. Un projet de loi prévoit en effet que toute organisation travaillant avec des migrants devra être contrôlée par le ministère de l’Intérieur hongrois et que toute organisation bénéficiant de financements étrangers sera taxée à 25 %. Ces mesures sont dirigées contre la fondation Soros en raison de son soutien aux ONG de défense des droits de l’Homme et des réfugiés, qui figure parmi ses activités.

Plus globalement, le cosmopolitisme et l’ouverture sur le monde sont pointés du doigt par le pouvoir hongrois. Soros est décrit comme un ennemi de la « nation hongroise ». Avec lui, estime en effet Orban – qui, lorsqu’il était étudiant à Oxford et engagé contre le communisme, avait bénéficié d’une bourse d’une des fondations Soros –, on « apprend que l’immigration illégale ou les ‘gender studies’, c’est bien. » Le premier ministre fait ici référence aux financements qu’OSF accorde à certaines universités à Budapest.

Le retour en arrière sur les droits des femmes, en Hongrie, procède lui aussi d’un projet politique traditionnaliste et nationaliste, parfaitement fantasmé : perpétuer la population blanche en supprimant l’immigration. On observe la même chose en Pologne ou aux États-Unis, par exemple.

Depuis 2016, Fidesz, le parti de Viktor Orban au pouvoir, harcèle et diffame l’OSF et George Soros. Complotisme et antisémitisme en sont les ressorts. Pendant la dernière campagne électorale, des milliers d’affiches présentaient Soros avec une mine grimaçante et ce commentaire : « 99 % des Hongrois sont contre les immigrants. Ne laissons pas Soros rire le dernier. » Une autre, via un montage, montrait le milliardaire manipulant une marionnette. L’image du juif manipulateur, qui « tire les ficelles » dans l’ombre est un vieux cliché antisémite des années 1930-40. Soros, qui a fui la Hongrie occupée par les nazis quand il était enfant, s’est dit très choqué par cette iconographie.

LES FONDATIONS ÉTASUNIENNES EN EUROPE : UNE RELATION SÉCULAIRE

Dès le début du XXe siècle, de grandes fondations étasuniennes ont élaboré une stratégie d’expansion en Europe. Afin d’asseoir leur suprématie géopolitique sur le vieux continent, les États-Unis ont fondé ce soft power sur l’éducation et la culture. Créées par des chefs d’entreprise, ces fondations visaient à la diffusion des principes « universalistes » de libéralisme, politique et économique, et des idéaux de démocratie.

Dans la tradition de l’ « expert », issue du XIXe siècle, qui est depuis à l’œuvre dans les nombreux think tanks à tous les niveaux de l’échiquier politique aux États-Unis, le soutien à la science et aux chercheurs devait renforcer l’influence géopolitique et économique américaine. Parfois, l’adaptation aux contextes nationaux, en Europe, a été difficile. Des centres de recherche ont vu le jour, des bourses d’études ont été décernées, des milliers de livres ont été achetés et des colloques ont été organisés à la pelle. Pour autant, rien ne s’est fait ex nihilo ; les fondations se sont appuyées sur des structures et des réseaux existants, mais en ont souvent modifié les modes de gouvernance.

Ainsi, dans l’entre-deux guerres, la fondation Rockefeller a financé l’école d’infirmières (au féminin à l’époque) et la faculté de médecine de Lyon et a veillé à la bonne santé des ouvriers et des militaires à côté de la grande bourgeoisie locale, ainsi que les sciences économiques à la London School of Economics. Le savoir est un prétexte à une forme de contrôle social, et la recherche empirique, un auxiliaire du politique et du business, notamment au moment de la crise de 1929.

Après la Seconde Guerre mondiale, les fondations Ford, Soros et Rockefeller ont été très actives pour refonder la pensée, la société et les institutions démocratiques en Europe et lutter contre l’influence marxiste. Loin d’avoir « américanisé » l’Europe comme on le dit parfois, ces fondations ont, pendant des décennies, nourrit des intérêts réciproques bien compris, comme le montre par exemple l’historien Ludovic Tournes dans le livre qu’il a dirigé, L’argent de l’influence (Autrement, 2010).

L’EUROPE DÉMUNIE MAIS SURTOUT AFFAIBLIE

La décision de la fondation OSF de quitter Budapest marque incontestablement un tournant, alors que l’Europe est aujourd’hui, de nouveau, gagnée par la montée des nationalismes. La Commission européenne a fait savoir qu’elle considérait ce départ comme un symbole du recul des libertés et de la démocratie en Hongrie. Mais que peut-elle faire concrètement ?

Alors que la Hongrie a signé, comme les 27 autres pays-membres, plusieurs traités garantissant le respect de l’État de droit, l’indépendance de la justice et la protection des minorités, l’UE manque d’outils juridiques pour répliquer. Pour autant, elle envisage aujourd’hui des sanctions inédites contre la Pologne où les médias sont muselés et le système judiciaire n’est plus indépendant. La Commission européenne a laissé entendre qu’elle pourrait lancer une procédure privant la Pologne de son droit de vote… ce qui n’arrivera pas car il faut l’unanimité des États-membres et que la Pologne sera soutenue, au moins, par la Hongrie.

Une autre possibilité serait la suppression de certains fonds européens destinés à la construction d’infrastructures, par exemple. L’UE, qui est par ailleurs explicitement attaquée par Orban pour son « soutien aux migrants » (sic), se penchera-t-elle sur le cas hongrois ? Envisagera-t-elle de revoir ses textes pour mettre en place des procédures de rétorsion contre les gouvernements qui multiplient les politiques anti-démocrates ? C’est un véritable test de la capacité de l’Europe à défendre les valeurs humanistes et de paix qui sont au fondement de sa construction.

Le problème est qu’ailleurs, en Italie, en Autriche et même en France, Orban jouit d’une certaine admiration. La récente couverture du magazine Valeurs actuelles en est une illustration : une photo de Soros s’accompagne du titre : « Le milliardaire qui complote contre la France. Révélations sur Georges Soros, le financier mondial de l’immigration et de l’islamisme. » Et dans le magazine, on peut lire que son but est de déstabiliser l’Occident, déjà affaibli par un afflux d’immigrants. Une littérature qui rappelle une autre époque, mais qui se vend très bien. Dans tous les pays européens.

Tackling Barriers to Women’s Meaningful Participation in Negotiating Peace

European Peace Institute / News - Thu, 17/05/2018 - 04:29
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An evening discussion among peacebuilders was held at IPI, May 16, 2018, on women’s meaningful participation in negotiating peace and the implementation of peace agreements.

The meeting, convened by UN Women and IPI, brought together internationally recognized peacebuilders, officials from the United Nations, diplomats, and representatives of civil society. The event was held as part of an Expert Group Meeting (EGM) convened by UN Women in preparation for the Secretary-General’s annual report on women, peace and security, expected in October.

Teresa Whitfield, Director of the Policy and Mediation Division at the United Nations Department of Political Affairs; said that the meeting built upon the work these stakeholders have undertaken thus far to explore what makes women’s participation “meaningful” in the context of negotiating peace. She reminded participants that the Secretary-General’s report last year unequivocally stated, “inclusive processes should be the rule, not the exception.”

The EGM participants have worked to support joint strategizing to overcome the persistent barriers to inclusion, representation, and meaningful participation. The international community must continue to articulate ways of moving beyond words to action in implementation of women, peace and security commitments, she said.

The conversation was seen as one of the preliminary steps on the “collective road” to 2020, the year in which the landmark Security Council resolution 1325 will observe its 20th anniversary.

Ms. Whitfield moderated a panel discussion between Jean-Marie Guéhenno, President & CEO of the International Crisis Group, and member of the UN Secretary-General’s High-Level Advisory Board on Mediation; and Rosa Emilia Salamanca, Director, Institute for Social and Economic Research and Action. Ms. Salamanca addressed inclusivity in the Colombian peace process and gender-sensitive peace agreements.

Overarching themes that emerged from the discussion included the need for meaningful participation of women in decision-making positions in all efforts to end conflict, including formal peace negotiations, as well as power sharing, disarmament and ceasefire arrangements, humanitarian access agreements and implementation mechanisms; women in leadership roles in negotiation teams; delivering on the commitment to civil society inclusion in mediation processes; the essential role of international community in the transition phase to support the implementation of gender-relevant provisions; and the importance of gender sensitive provisions in agreements for gender responsive implementation.

IPI Vice President Adam Lupel, and Paivi Kannisto, Chief, Peace and Security Section, UN Women delivered the opening remarks.

Fair Play: The Recent Common Agricultural Policy and Its Limited Effect on Development

SWP - Thu, 17/05/2018 - 00:00

Once again, we have the same old story: The negotiations on a new financial framework for the European Union (EU) will also influence the Common Agricultural Policy (CAP). Critics of the CAP are increasingly using its development policy (side) effects in the debate: European subsidies would promote poverty and food insecurity in developing countries through cheap European exports and destroy prospects for those populations, especially for young people in rural areas. But is this accusation justified, and what implication does it have for the future CAP?

Amérique latine, Proche-Orient et Jérusalem. Perseverare diabolicum ?

IRIS - Wed, 16/05/2018 - 15:48

Deux pays d’Amérique latine, le Guatemala et le Paraguay, ont accompagné l’ambassade des États-Unis, délocalisée de Tel-Aviv à Jérusalem. Le Honduras pourrait adopter une décision identique. Avec la Hongrie, la Roumanie, la République tchèque et le Togo, ces deux pays latino-américains ont donné une apparence de légitimité internationale au geste unilatéral de la diplomatie nord-américaine.

On comprend les motivations d’États qui en respectant le droit international, ont plus à perdre qu’à gagner. Modestes, ils n’ont de toute manière aucun droit à la parole sur les grands sujets qui divisent la paix et les équilibres du monde. Modestes, ils ont besoin quel qu’en soit le prix de la bienveillance des puissants. Le Guatemala, tout comme le Honduras, ont beaucoup de ressortissants en situation précaire aux États-Unis.

Le Paraguay est traditionnellement ouvert au mieux-disant. Comme d’ailleurs les pays d’Amérique centrale. En reconnaissant Taipei comme seul représentant légitime de la Chine, ces derniers bénéficient d’une aide appréciée en provenance de Taïwan. Le parlement d’Asuncion, théâtre d’affrontements politiques, incendié en 2017, avait été financé par la coopération de la Chine nationaliste. Israël a usé des mêmes instruments pour tenter de renverser les amitiés d’un continent ayant basculé côté palestinien. Le président paraguayen s’est rendu à Buenos Aires pour rencontrer Benjamin Netanyahou, en 2017.

Ces États sont par ailleurs en sympathie idéologique avec les autorités actuelles des États-Unis et d’Israël. Ils partagent avec Donald Trump et Benjamin Netanyahou leur hostilité à l’égard de tout ce qui de prés ou de loin se définit comme progressiste. Ils s’appuient, quelle que soit l’authenticité de la référence affichée, sur la Bible pour fixer leurs grandes orientations politiques. Donald Trump a fait bénir la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem par deux pasteurs pentecôtistes. Le chef d’État actuel du Guatemala, Jimmy Morales, est un prédicateur évangéliste. Jérusalem revêt donc pour l’un comme pour l’autre une dimension qui va bien au-delà de la Cité terrestre.

Le calcul ou le choix du cœur fait par les présidents Jimmy Morales du Guatemala et Horacio Cartes du Paraguay rappelle celui qui en 2003 avait été fait par Dominicains, Guatémaltèques, Honduriens et Salvadoriens. Ils avaient accepté de servir de caution internationale à l’expédition punitive de George W. Bush en Irak. Quelques dizaines de soldats centraméricains avaient donc accompagné plusieurs dizaines de milliers de militaires nord-américains en Irak. Le jeu en valait-il la chandelle ? Au vu du statut actuel des résidents de ces pays aux États-Unis, menacé d’expulsion et traité en ce qui concerne le Salvador « de pays de merde » par Donald Trump, la question mérite d’être posée.

À l’inverse, les voisins du Guatemala, comme ceux du Paraguay, ont manifestement gardé un prudent silence. Ou ont rappelé de façon discrète leur soutien à la légalité internationale, au respect des engagements accordés en 1993, par Israéliens et Palestiniens. Tous du Brésil au Salvador, en passant par le Chili et l’Uruguay ont considéré qu’ils n’avaient rien à faire dans une querelle dépassant leurs intérêts ou leurs sympathies immédiates. Qui plus est beaucoup ont dans leur population des communautés d’origine juive – en Argentine et en Uruguay -, syro-libanaise – en Argentine, au Brésil, au Pérou -, ou même palestinienne au Chili.

Pour autant, en ces temps d’incertitudes alimentées par l’imprévisibilité du président nord-américain, et son agressive politique commerciale et migratoire, toutes les coopérations sont les bienvenues. Benjamin Netanyahou a donc été bien reçu à Bogota, comme à Buenos Aires et Mexico en septembre 2017. La vice-présidente argentine, Gabriella Michetti, s’est rendue en Israël début 2018. Le président panaméen, Juan Carlos Varela, est attendu dans les prochains jours. Les affaires ont donc pris un tour plus dynamique. Des réseaux culturels et universitaires d’accompagnement se sont mis en place afin de pérenniser ces rapports. Les liaisons aériennes directes suspendues en 2001 ont été rétablies en avril 2018.

Quant aux évangélistes de toute nationalité, du Brésil au Costa Rica, de la Colombie au Pérou, portés par des vents politiques favorables, ils sont à l’affût pour faire avancer en Amérique latine la cause de la Palestine juive. La fraternité évangéliste du Honduras a signalé au président Juan Orlando Hernandez que « l’histoire biblique comme l’universelle, nous disent que Dieu bénit toute nation qui bénit Israël ». Le président du groupe d’amitié Brésil-Israël, Jony Marcos, un député évangéliste, s’est félicité publiquement de Donald Trump : « La communauté évangéliste du Brésil voit d’un très bon œil la décision de Trump. (..) Jérusalem a toujours été la ville sainte des Juifs et des Chrétiens ».

Toutes choses laissant ouvertes bien des portes par ailleurs. Le Paraguay qui suit bien des chemins de Damas, en parallèle, a signé il y a quelques semaines plusieurs accords économiques avec le Qatar.

ELIAMEP becomes Coalition Partner to Debating Security Plus 2018

ELIAMEP - Wed, 16/05/2018 - 15:24

Debating Security Plus (DS+) is a unique global online brainstorm that aims to yield concrete recommendations in the area of peace, security and defence. Gathering several thousand participants from around the world, it is the only platform that permits a truly global whole-of-society consultation providing innovative recommendations for some of the world’s most pressing security challenges.

For the sixth time, the 2018 brainstorm will bring together senior international participants from the military, national governments, international organisations and agencies, along with voices from NGOs and civil society, business and industry, the media, think-tanks and academia. Their involvement in our security policy brainstorm will help bridge the gaps between experts and citizens, and their recommendations will aim to inform the implementation of the EU Global Strategy, as well as the policies of national governments and other international institutions as they shape their approaches to peace, security and defence.

From 19 June, 09:00 CEST to 20 June 20:00 CEST, the international security community will debate challenges and policy solutions relating to six different themes. The discussions will be moderated by leading international think-tanks and organisations that will steer discussions towards concrete recommendations.

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Les élections présidentielles au Venezuela : un jeu à somme nulle

Institut Montaigne - Wed, 16/05/2018 - 12:42
Les élections présidentielles au Venezuela : un jeu à somme nulle Institut Montaigne mer 16/05/2018 - 12:42

Dans un contexte de crise politique, économique et sociale majeure, les Vénézuéliens sont appelés aux urnes dimanche 20 mai prochain, afin d’élire leur président de la

FRANCE : COMBATTRE LA PAUVRETÉ DES ENFANTS

Fondapol / Général - Wed, 16/05/2018 - 12:15

C’est un fait désormais bien établi et une information souvent répétée : en France, 20 % des enfants sont comptés comme pauvres. Les pouvoirs publics expertisent et expérimentent en direction de ces quelque 3 millions de mineurs vivant dans des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Depuis l’élection d’Emmanuel […]

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Populismus weltweit : Ein Führungs- und Politikstil gefährdet Demokratie und Pluralismus

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 10:31
Der Begriff des Populismus ist in aller Munde, wenn es um die Beschreibung von Argumentations- und Handlungsweisen von Politikern geht. Doch was macht eigentlich den Populismus im Kern aus? Im Entwicklungspolitischen Forum richtet die Hanns-Seidel-Stiftung den Blick nach Afrika, Asien und Lateinamerika, um dem globalen Phänomen auf den Grund zu gehen.

Birmanie : les chantiers ardus de Aung San Suu Kyi

IRIS - Wed, 16/05/2018 - 10:21

Entre Inde, Chine, Bangladesh et Thaïlande[1], démocratie et régime post-junte militaire, fascination et incompréhension, hostilités et velléités de paix, la Birmanie de ce printemps 2018 suscite une foule de sentiments contraires. Les affrontements du week-end dernier intervenus dans l’Etat de Shan opposant un groupe ethnique armé[2] et l’armée nationale, la redoutable ‘tatmadaw’, viennent les renforcer de manière peu favorable. 

Déjà aux prises avec la grave et sensible crise humanitaire en Arakan et le sort ténu de la communauté rohingya[3] massivement réfugiée au Bangladesh, la Birmanie et son pouvoir hybride[4] contre nature témoignent à cette occasion de la pluralité des écueils, contentieux et défis à gérer parallèlement, ce, moins d’une dizaine d’années après l’entame (2010) d’une complexe transition démocratique[5]. L’occasion de porter un regard synthétique sur quelques-uns des principaux ‘’chantiers’’ du moment pour ceux en charge du destin national birman.

Combats dans le Nord et l’Est, ou le mythe de la réconciliation nationale

À l’instar des événements déplorés ce week-end près de la localité frontalière de Muse[6], une centaine de combattants ethniques de la Ta’ang National Liberation Army (TNLA) ont attaqué  des positions tenues par les forces gouvernementales (causant 20 morts, en majorité des civils), mais également des combats se poursuivant entre la tatmadaw et une noria de groupes ethniques armés (GEA[7]) en divers autres points[8] du territoire, les hostilités violentes, leur lot de conséquences sur le quotidien (plusieurs centaines de milliers de réfugiés), ne font guère montre d’essoufflement. Une situation inquiétante largement imputable à la volonté de l’armée régulière « d’en finir » avec certains GEA réfractaires, qui agit comme un puissant frein à la réconciliation nationale prêchée par le gouvernement civil.

Un processus de paix au point mort

L’administration démocratique a beau le répéter via sa charismatique porte-voix Aung San Suu Kyi[9] depuis sa prise de fonction voilà deux ans en avril 2016, le laborieux processus de paix engagé par l’ancien Président Thein Sein (administration précédente, 2011-16) n’a guère avancé, bien au contraire. Face à des minorités ethniques (1/3 des 55 millions de Birmans…) pour le moins réservées sur l’autorité toute relative du gouvernement civil (et sans expérience) et sceptiques quant à l’agenda véritable de l’armée (plus présente sur les lignes de front qu’à la table des négociations…), l’administration issue des urnes oppose son envie sincère de paix et ses bonnes dispositions, sans suffire ni convaincre.

 

L’Arakan, les Rohingyas et l’opprobre international

C’est peu dire que le drame humanitaire poussant à la fin de l’été 2017 plusieurs centaines de milliers de Rohingyas à fuir précipitamment l’État de l’Arakan (ouest du territoire birman) et à trouver refuge au Bangladesh a brutalement[10] reformaté – en la dégradant sévèrement – l’image extérieure du régime, alors même que ce dernier s’était progressivement sorti ces dernières années, en déroulant un processus de transition démocratique (restant certes à achever), de l’ornière dans laquelle un demi-siècle de junte militaire et de répressions (politiques, démocratiques, ethniques) l’avait confiné.

Adressées aux autorités, les critiques internationales dénonçant les contours d’une opération contre-insurrectionnelle (menée par l’armée, sur laquelle le gouvernement civil n’a aucune autorité) de toute évidence entachée d’exactions, de violences et de drames inexcusables, ont semble-t-il davantage ébranlé Aung San Suu Kyi que le chef des armées, l’inflexible senior-général Min Aung Hlaing, dont le crédit auprès de la population nationale – laquelle ne montre que fort peu d’empathie pour les « Bengalis[11] » – s’est très sensiblement renforcé suite à ces événements.

Net coup de froid avec l’Occident / ONU

Les gouvernements et opinions publiques des États où la population est majoritairement de confession musulmane se sont montrés très critiques à l’encontre des autorités civiles et militaires birmanes pour leurs responsabilités dans la tragédie humanitaire en Arakan. Aussi, hier encore adulée dans la totalité des capitales européennes et nord-américaines ayant longtemps soutenu (de loin) son combat dans l’opposition à la junte, invitée vedette des grands forums dédiés à la démocratie et aux droits de l’Homme, Aung San Suu Kyi y trouve aujourd’hui porte close et mâchoire serrée. Un revers de fortune des plus difficiles à imaginer il y a seulement un an, un coup dur sur la résiliente Dame de Rangoun.

Pékin ou l’improbable retour en grâce

Au contraire d’un pan de la communauté internationale dont le courroux s’est bien abattu sur le pouvoir birman depuis l’automne 2017, les principales capitales asiatiques, de Pékin à Tokyo en passant par New Delhi et Séoul, se sont au contraire empressées de confirmer leur soutien à la capitale birmane Naypyidaw. Pékin, très impliquée depuis une trentaine d’années dans les ‘’affaires birmanes’’ tant économiques, qu’industrielles, mais également ethniques et politiques – trop au goût de nombre de Birmans au point de susciter un fort ressentiment sinosceptique -, a affiché publiquement une solidarité de tous les instants ou presque[12], jusque dans la médiation entre les groupes ethniques armés et la belliqueuse tatmadaw. La Chine s’est ainsi replacée tout en douceur dans les petits papiers des autorités birmanes, une véritable aubaine sur laquelle elle entend bien capitaliser…

Développement économique, croissance, investissements directs étrangers

Après deux années d’exercice du pouvoir, l’administration de la Ligue nationale pour la Démocratie (LND), portée initialement par un soutien populaire aussi ample que ses attentes étaient déraisonnables, est redescendue de son petit nuage, contrainte à la modestie par la lecture de son bilan sujet à plus d’interrogations que de satisfecit, au niveau du processus de paix et de la réconciliation nationale, mais pas uniquement. Pour l’homme de la rue de Mandalay ou de Pathein comme pour l’homme d’affaires de Rangoun ou Sittwe, les performances et orientations économiques de ‘’l’administration Suu Kyi’’ déçoivent pour leur flou, leur insuffisance et leur légèreté. Certes, la croissance économique nationale n’a pas plongé depuis que les couleurs rouge et or de la LND flottent sur les 70 000 villages de la nation (PIB + 7,2% lors de l’année fiscale 2017-18). Mais déjà mise à mal par quelques maux quasi rédhibitoires (corruption, risque politique élevé, expertise technique limitée, infrastructures désuètes, etc.), l’attractivité de la Birmanie en matière d’investissements directs étrangers (IDE[13]) semble pâtir et du manque de solidité du programme économique porté jusqu’alors par la LND, et par les incidences de la crise en Arakan.

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Il serait possible d’ajouter à ces dossiers centraux l’avenir incertain (à deux ans du prochain scrutin général) de la très fragile relation armée / gouvernement civil, les velléités de modification de la Constitution de 2008[14] défendues par la LND et une partie de l’opinion, ou encore la nécessité pour Naypyidaw de rétablir des rapports apaisés avec les États-Unis[15] et l’ONU.

La feuille de route de la première administration civile démocratiquement élue depuis les années 1960 se perd dans les difficultés. Nombre d’écueils sont à dessein dressés par une omnipotente caste de généraux désireuse d’étirer le plus longtemps possible dans le temps le processus de transition démocratique en cours. Face à ces oppositions aux conséquences négatives multiples, il parait de bon aloi d’encourager la communauté internationale à ne pas prolonger plus que nécessaire son blâme, ni durcir au-delà du raisonnable sa politique de sanctions à l’endroit d’un gouvernement démocratique dont on aura bien compris, en ces terres exposées à un nationalo-bouddhisme virulent comptant autant de moines que de militaires, qu’il n’est guère le seul dépositaire de l’autorité.

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[1] Ajoutons, pour être exhaustif, une petite ouverture terrestre vers le Laos (240 km de frontière commune).

[2] On en dénombre une vingtaine au niveau national.

[3] Les ‘’Bengalis’’ pour une majorité de Birmans.

[4] Associant depuis avril 2016, dans une alchimie incommode, un gouvernement démocratiquement élu aux couleurs de la Ligue nationale pour la démocratie (LND ; parti politique d’Aung San Suu Kyi, l’ancienne opposante et prix Nobel de la paix) – et l’influente tatmadaw sur qui le gouvernement ne dispose d’aucune prise décisive.

[5] Après un demi-siècle ininterrompu de junte militaire, dès 1962.

[6] Nord-est du pays, dans l’État Shan, face à la province chinoise du Yunnan.

[7] Seuls 10 des 21 groupes ethniques armés ont paraphé l’accord national de cessez-le-feu (NCA) d’octobre 2015 avec le gouvernement.

[8] cf. dans les États Kachin (nord), Karen et Mon.

[9] Officiellement ‘’simple’’ Conseillère d’État et ministre des Affaires étrangères ; dans les faits, la véritable cheffe de l’État.

[10] La violente opération contre-insurrectionnelle engagée fin août dans le nord de l’Arakan par l’armée fait suite à l’attaque coordonnée le 25 août 2017 d’une trentaine de postes de police et d’une base militaire par plusieurs centaines d’assaillants rohingyas sous les ordres d’une organisation radicale, l’Arakan Salvation Rohingya Army (ARSA), dont les liens sont avérés avec plusieurs entités djihadistes internationales.

[11] Une communauté ‘apatride’ – selon Naypyidaw (capitale birmane) – originaire du sous-continent indien et de foi musulmane, à qui le statut de minorité officielle (il en existe 135 dans ce pays…) n’est pas accordé.

[12] Déplacement en Birmanie du ministre chinois des Affaires étrangères en novembre 2017, ‘’navette’’ très régulièrement effectuée (cf. septembre et décembre 2017 ; février 2018) vers Naypyidaw et Rangoun par l’envoyé spécial du gouvernement chinois, Sun Guoxiang.

[13] Ces capitaux nécessaires notamment au financement des infrastructures (routes, électricité, énergie, eau, pont, ports, aéroports, etc.), souvent antédiluviennes dans la Birmanie d’aujourd’hui.

[14] Rédigée par la plume de constitutionnalistes aux ordres de l’armée, avec pour souci central de préserver l’influence et l’autorité des hommes en uniforme, fut-ce dans une logique de transition démocratique graduelle.

[15] Et plus particulièrement avec une administration républicaine aujourd’hui guère birmanophile, à des lieues de l’intérêt que lui portait la Maison-Blanche alors démocrate, lors des deux mandats de Barack Obama (2009-2017).

Trump lleva su Embajada a Jerusalén: ¿Dónde está la transacción?

Real Instituto Elcano - Wed, 16/05/2018 - 08:40
Comentario Elcano 29/2018 - 16/5/2018
Haizam Amirah Fernández

Parecería que en este caso Trump hizo un “gran trato” a cambio de nada. Simplemente, ignoró todas las voces que le recomendaron no hacerlo o, al menos, hacerlo en otras condiciones más equilibradas y un contexto de avances hacia la resolución del conflicto.

Das Milizenkartell von Tripolis

SWP - Wed, 16/05/2018 - 00:00

Im März 2016 traf die Einheitsregierung (GNA) in Tripolis ein. Seitdem hat eine Handvoll lokaler Milizen einen Großteil der libyschen Hauptstadt unter ihre Kontrolle gebracht. Nominell sind diese Gruppen regierungstreu, tatsächlich aber haben sie sich die Regierung untertan gemacht. Dabei wandelten sie sich zu kriminellen Netzwerken, die in Politik, Wirtschaft und Verwaltung operieren. Die Plünderung staatlicher Ressourcen – ein Wesensmerkmal der politischen Ökonomie Libyens – kommt nun einem engeren Kreis von Personen zugute als zuvor. Akteure, die von diesem Kartell ausgeschlossen sind, bilden Allianzen, um die Kräfteverhältnisse in Tripolis gewaltsam zu verändern. Neue Sicherheitsarrangements für die Hauptstadt sind dringend nötig, um neue Konflikte abzuwenden und den Boden für eine politische Lösung zu bereiten.

PuB-Netzwerktreffen: Mehr als nur ein Update

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 00:00
CDU-Generalsekretärin Annegret Kramp-Karrenbauer berichtet beim Netzwerktreffen in Berlin über ihre Zuhör-Tour und das neue Grundsatzprogramm der CDU.

Szenarien und Handlungsoptionen: Reicher Kongo, armer Kongo

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 00:00
Sollte man die humanitäre Katastrophe nicht in den Griff bekommen, führt dies zu mehr Flucht und Vertreibung. 20 der 26 Provinzen sind von Gewalt betroffen.

In Hamburg nichts Neues?: „Antikapitalistischer Krawall” und seine gesellschaftliche Wahrnehmung

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 00:00
Der gesellschaftliche Grundkonsens gegenüber dem Rechtsextremismus funktioniert, gegenüber linksextremer Gewalt findet sich jedoch große Akzeptanz. Eine Analyse

Italien: Fünf-Sterne-Bewegung und Lega verhandeln weiter

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 00:00
Seit mehr als 70 Tagen ringt Italien um eine neue Regierung. Es handelt sich bislang um die zweitlängsten Verhandlungen in der Geschichte des Landes.

In Hamburg nichts Neues?

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 16/05/2018 - 00:00
Beim G20-Gipfel in Hamburg im vergangenen Sommer kam es zu erheblichen links motivierten Ausschreitungen. Nicht zum ersten Mal ließ sich dabei feststellen: Während der gesellschaftliche Grundkonsens gegenüber dem Rechtsextremismus funktioniert, findet sich gegenüber linksextremer Gewalt bis weit in die Mehrheitsgesellschaft hinein Akzeptanz. Wie diese gesellschaftlichen Mechanismen funktionieren und wie sie von Linksextremisten aktiv befördert werden, sind Gegenstand der Analyse.

How Peacekeeping Policy Gets Made: Navigating Intergovernmental Processes at the UN

European Peace Institute / News - Tue, 15/05/2018 - 22:18

Partnerships are critical to effective UN peacekeeping, particularly in New York, where the Security Council, the Secretariat, and member states examine proposed reforms and seek consensus on the direction of peacekeeping. Yet throughout the nearly seventy-year history of UN peacekeeping, relations among key stakeholders have frequently fractured due to their often diverging interests. These differences have been compounded by member states’ limited access to information on the roles and responsibilities of different UN bodies in taking forward peacekeeping reforms.

This paper examines the intergovernmental processes and partnerships that support and guide the development of UN peacekeeping policy to identify what needs to be considered to build consensus on its future direction. The paper offers several recommendations for the Secretariat, member states, and other stakeholders to strengthen the value and outcomes of intergovernmental processes, as well as the partnerships that guide the formulation of UN peacekeeping policy:

  1. Foster understanding of UN peacekeeping challenges and the policymaking process.
  2. Strengthen consultation mechanisms.
  3. Demonstrate leadership and identify a shared vision.
  4. Improve information sharing, reporting, and accountability.
  5. Encourage awareness of challenges in the field among stakeholders in New York.

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