You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Agences européennes, Nouvelles règles de sécurité alimentaire dans l'Union

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le règlement sur la transparence et la durabilité de l'évaluation des risques de l'Union dans la chaîne alimentaire est devenu applicable le 27 mars. La proposition de règlement avait été lancée en 2018 et faisait suite à une initiative citoyenne européenne. Les nouvelles règles couvriront un large éventail de produits et renforcera la fiabilité, l'objectivité et l'indépendance des études soumises par l'industrie à l'Autorité européenne de sécurité des aliments. A compter de juillet 2022, les Etats membres seront représentés au sein de son conseil d'administration.

Allemagne, Suspension de la ratification du plan de relance européen

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le 26 mars, la Cour constitutionnelle allemande a suspendu la ratification de la décision sur les ressources propres de l'Union, préalable au lancement du plan de relance européen. Le texte venait d'être ratifié par le Bundestag le 25 mars et le Bundesrat le 26 mars. Un recours a été déposé par un groupe de 2 200 citoyens allemands qui s'opposent à l'endettement commun des Etats membres de l'Union pour financer le plan. La Cour allemande a décidé que, dans l'attente de sa décision en référé, le texte "ne devait pas être paraphé par le chef de l'Etat".

Bulgarie, Expulsion de deux diplomates russes

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le 22 mars, en pleine campagne électorale pour les élections législatives du 4 avril, la Bulgarie a déclaré deux diplomates russes "persona non grata", et leur a donné 72 heures pour quitter le pays. Cette décision est une conséquence directe du démantèlement d'un réseau d'espionnage russe le 19 mars, au sein du ministère de la Défense. Le tribunal militaire a précisé que le réseau aurait réussi à transmettre des informations sensibles portant atteinte à la sécurité de la Bulgarie et de l'Union européenne.

Slovaquie, Démission du Premier ministre

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le 28 mars, le Premier ministre slovaque, Igor Matovic, a annoncé qu'il quittait ses fonctions, et que son remplaçant serait le ministre des Finances, Eduard Heger. Depuis le 22 mars, les ministres du Travail, de l'Économie, de la Justice, de l'Éducation et des Affaires étrangères avaient démissionné après la décision prise, le 1er mars, d'acheter 2 millions de doses du vaccin russe Spoutnik V, qui n'est pas encore autorisé par l'Agence européenne des médicaments.

Ukraine, Sanctions contre 3 députés européens (ID, FR) et 23 Russes

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le 23 mars, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky a adopté par décret des sanctions pour une durée de 3 ans à l'encontre de trois députés européens, membres du groupe Identité et Démocratie (ID) : les Français Virginie Joron, Jean-Lin Lacapelle et Philippe Olivier pour s'être rendus en 2020 en Crimée, illégalement annexée par la Russie, sans l'autorisation du gouvernement ukrainien.

Conseil de l'Europe, Leendert Verbeek élu président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Lors de la 40e session du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, le Néerlandais Leendert Verbeek a été élu Président pour deux ans et demi. Il a appelé à une augmentation du financement du Congrès pour lui permettre de mener à bien sa mission de protection des droits de l'homme et du citoyen, de préservation de la démocratie et de sécurité.

Conseil de l'Europe, Appel à la révision du Code pénal espagnol

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
La commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a demandé aux autorités espagnoles, le 22 mars, de réviser le Code pénal afin de renforcer les garanties existantes du droit à la liberté d'expression. Cette révision devrait aussi permettre aux tribunaux espagnols de rendre des décisions conformes à l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme. La commissaire s'inquiète de l'absence de définition claire de la notion d'apologie du terrorisme et de la multiplication des condamnations prononcées à l'encontre d'artistes pour des paroles de chansons controversées.

Conseil de l'Europe, Le Portugal doit lutter plus efficacement contre le racisme

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
La Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a exprimé le 24 mars sa préoccupation concernant le racisme et la discrimination présente au Portugal. Elle a appelé les autorités portugaises à mettre en oeuvre un plan d'action contre la haine raciale, notamment contre les Roms et les personnes d'ascendance africaine. La Commissaire rappelle aux responsables politiques, qu'ils ne doivent pas contribuer à la propagation de ce discours haineux, que ce soit en y participant ou en le tolérant. Enfin, la Commissaire appelle le pays à combattre plus efficacement la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.

Conseil de l'Europe, Avis de la Commission de Venise sur 10 pays

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
La Commission de Venise du Conseil de l'Europe a publié le 23 mars, 13 avis adoptés lors de sa session plénière, portant sur la Biélorussie, la Bosnie-Herzégovine, l'Espagne, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Moldavie, le Monténégro, la Russie et l'Ukraine. Elle recommande au Monténégro de ne pas "politiser" les réformes du ministère public en cours, à l'Espagne de réviser la loi sur la sécurité des citoyens, et se félicite de certaines améliorations apportées en Ukraine par la réforme de la Cour constitutionnelle. Par ailleurs, les experts ont aussi adopté un avis sur les amendements constitutionnels en Russie, ainsi que sur le projet de loi modifiant la loi relative au Conseil supérieur des juges et des procureurs en Bosnie-Herzégovine.

OTAN, Réunion des ministres des Affaires étrangères

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Les ministres des Affaires étrangères de l'OTAN se sont réunis les 23 et 24 mars pour examiner le programme de l'Alliance avec l'initiative OTAN 2030, qui va s'adapter aux nouveaux défis sécuritaires. Ils ont souligné leur volonté de renforcer les partenariats pour assurer la sécurité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et ont discuté de la situation en Afghanistan. Rejoints par leurs homologues finlandais et suédois, dont les pays sont partenaires mais non-membres de l'OTAN, et par le Haut représentant de l'Union, ils ont aussi discuté des activités de déstabilisation menées par la Russie.

Publications, Brexit: Aspects juridiques des négociations 2016-2020

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Ancien jurisconsulte du Conseil européen et du Conseil des Ministres de l'Union européenne, directeur général du service juridique du Conseil, Jean Claude Piris, membre du comité scientifique de la Fondation vient de publier une étude sur les aspects juridiques des négociations 2016-2020 liées à la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne (Brexit).

Etudes/Rapports, Rapport sur l'efficacité de l'instrument SURE

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
La Commission a publié le 22 mars le premier rapport sur l'efficacité de l'instrument SURE pour protéger les emplois et les revenus touchés par la pandémie. Selon le rapport, SURE a aidé de 25 à 30 millions de personnes et 2,5 millions d'entreprises touchées par la pandémie. Plus de 90% du budget total de 100 milliards € a déjà été alloué.

Culture, Passions mythologiques à Madrid

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le musée du Prado à Madrid propose jusqu'au 4 juillet l'exposition "Passions mythologiques: Titien, Véronèse, Allori, Rubens, Ribera, Poussin, Van Dyck, Velazquez". Elle propose de découvrir une sélection de 29 peintures mythologiques réalisées en Europe aux XVIe et XVIIe siècles.

Culture, Visite virtuelle de la collection Jablonka

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le musée Albertina de Vienne propose jusqu'au 5 avril de découvrir, par l'intermédiaire d'une visite en ligne planifiée ou d'une visite virtuelle autonome en 3D, la collection Jablonka. Rassemblée par le marchand d'art allemand Rafael Jablonka, il s'agit de l'une des collections d'art américain et allemand les plus prestigieuses des années 1980. Environ 110 peintures, sculptures et œuvres sur papier ont été sélectionnées permettant ainsi de découvrir la grande diversité de la collection.

Culture, Exposition sur Jan Cybis

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le grand Théâtre-Opéra de Varsovie propose jusqu'au 30 juin une exposition sur le peintre polonais Jan Cybis, figure éminente du groupe de coloristes polonais partis à Paris dans les années 1930, et surnommés les Kapistes. En attendant la réouverture au public, l'exposition est proposée en ligne et en réalité virtuelle.

Culture, Sas de déconfinement artistique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Rendre l'art contemporain accessible à tous, depuis la rue... C'est ce que propose la Collection Lambert d'Avignon. Toujours fermé au public pour cause de pandémie, ce lieu culturel a créé La Loggia, espace d'exposition temporaire situé dans une vitrine donnant rue Violette. Chaque semaine, des oeuvres de la collection sont ainsi présentées aux badauds qui peuvent les admirer depuis la rue. Chacune de ces expositions-capsules permet de regarder sous un nouveau jour les artistes de la Collection ou de découvrir des œuvres jamais montrées dans les salles du musée

Culture, E-visite sur les grandes femmes artistes

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le musée Städel de Francfort présente les 3, 5 et 10 avril, une visite guidée en ligne des grandes œuvres de femmes artistes, telles que Lotte Laserstein, Ottilie W. Roederstein et Cindy Sherman. La visite propose de découvrir pourquoi les positions féminines dans l'art sont restées relativement inexplorées pendant des siècles.

Culture, Expo sur la soie à Florence

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Le musée Salvatore Ferragamo de Florence présente l'exposition "Soie", disponible en ligne, qui rend hommage à Fulvia Ferragamo, qui a lancé dans les années 1970 la production continue d'accessoires en soie avec des motifs personnalisés caractérisés par des impressions faites à Côme avec des objets décoratifs exclusifs, en particulier des fleurs et des animaux exotiques formés par un patchwork de fleurs.

Bicentenaire Napoléon, Napoléon et la religion

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 29/03/2021 - 02:00
Dans Napoléon et Jésus, Marie-Paule Raffaelli-Pasquini démontre l'importance dans l'imaginaire napoléonien de la figure du Christ et de son ambition d'unir l'humanité autour d'un idéal commun. Napoléon et les cultes, de Jacques-Olivier Boudon, explore les rapports ambigus qu'entretenait Bonaparte avec l'Église catholique. L'intérêt d'étudier la politique religieuse de Napoléon Bonaparte, tient à ce qu'elle a servi de modèle à une grande partie des États passés sous la domination française entre 1800 et 1815.

What lies behind Turkey’s withdrawal from the Istanbul Convention?

SWP - Mon, 29/03/2021 - 00:30

Turkish President Recep Tayyip Erdoğan issued a decree in the early hours of March 20 withdrawing Turkey from the Council of Europe (CoE) Convention – dubbed the Istanbul Convention – on preventing and combating violence against women and domestic violence. The treaty sets comprehensive standards for protecting women against all forms of violence. The withdrawal prompted widespread protests from women’s groups and an uproar on social media criticising that it signals a huge setback for women’s rights in a country with high rates of gender-based violence and femicides: Just in 2020, at least 300 women were murdered. Following the public outrage over the withdrawal, government representatives unconvincingly responded that women’s rights are guaranteed in national laws, and that there is no need for international laws. The Directorate of Communications defended the decision with the claim that the Convention was »hijacked by a group of people attempting to normalize homosexuality«, and that this is incompatible with the country’s social and family values. Turkey was the first state to ratify the Istanbul Convention and became the first to pull out. What lies behind the withdrawal?

Erdoğan’s political rationale: To remain in power at all costs

In August 2020, officials in the Justice and Development Party (AKP) signalled that Turkey was considering withdrawing from the Istanbul Convention after religious conservatives and various Muslim orders began an intense lobbying effort against the Convention, lambasting it for damaging »traditional Turkish family values«. Although they claimed that the treaty destroys families and promotes homosexuality, conservative women’s groups supporting the AKP defended it. The row even reached Erdoğan’s own family, with two of his children becoming involved in groups on either side of the debate. Due to these internal tensions within the AKP and the symbolic achievement with the reconversion of the Hagia Sophia, the debate was postponed.

Although recent opinion polls had shown that 84 per cent of the Turkish public opposed withdrawing from the Istanbul Convention and a great majority of conservative women are in favour of it, President Erdoğan decided to pull out of the treaty, thereby disregarding not only the international law anchored in the constitution but also the legislative power of the parliament. This move comes amid significantly eroding support for President Erdoğan and his informal alliance with the ultra-nationalist Nationalist Action Party (MHP). The withdrawal from the Convention gives Erdoğan three political advantages that will help him retain power.

First, Erdoğan and his AKP aim to re-energize their conservative voter base, which has been dissatisfied with the economic downturn – a reality that has only been exacerbated by the corona pandemic. The AKP government cannot curb the high level of inflation, and unemployment and poverty rates remain high. Leaving the Convention is a symbolic gesture to his base, but it will bring short-term relief, as did the reconversion of the Hagia Sophia.

Second, with a potential electoral defeat in mind, Erdoğan is looking for new allies. He thus made an overture in January 2021 to the Islamist Felicity Party (SP), which is in oppositional alliance with secularist, nationalist, and conservative parties. With its 2.5 per cent of the vote in the 2018 parliamentary elections, the SP shares the same Islamist roots as the AKP and is popular among ultraconservative voters, who enthusiastically back the withdrawal from the Istanbul Convention. In his meeting with the SP, Erdoğan used the withdrawal as a bargaining chip for a possible electoral alliance in the future. He is not only aiming to strengthen his own voting bloc, but also to break the oppositional alliance, which has increasingly gained confidence since its success in the 2019 local elections and been effective in challenging Erdoğan’s increasingly authoritarian rule.

Third, to bolster his image as a wilful leader, the Turkish president has intensified the level of repression by suppressing democratic civil society organisations that dare to challenge his rule. This time, he has targeted women’s rights advocates, who are constantly criticising the government for not strictly implementing the protective measures of the Istanbul Convention.

Political conditionality as a necessary European reaction

While increasing the level of repression in domestic politics, Ankara intensified its diplomatic charm offensive to reset Turkey’s relations with the European Union (EU). Against this background, Brussels should not only condemn the decision but revise its EU-Turkey agenda by imposing political conditions regarding human rights and the rule of law, which have once again been breached with Ankara’s withdrawal from the Convention. This approach is necessary for two reasons. First, Brussels can send a motivating message to democratic segments of civil society and the opposition by underlining that the Istanbul Convention is an issue of human rights, and that its sole purpose is protecting women from violence rather than undermining Turkey’s national values and traditions. Second, calling Ankara out is also in Europe’s own interest. The withdrawal can have spillover effects on other member states of the CoE. Considering the latest attempts by the Polish government to replace the Istanbul Convention with an alternative »family-based« treaty that also finds support in other Central European governments, the backlash against women’s rights in Europe is not a myth, but rather a reality.

This text was also published at fairoberserver.com.

Pages