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Diplomacy & Defense Think Tank News

Bye-bye regional implementation, hello variable geometry

The EU-Kenya agreement to implement the Economic Partnership Agreement originally planned with the entire East African Community unties the Gordian knot between its supporters and opponents among African countries in the short term, but has long-term consequences beyond the divergence of tariffs towards the EU, writes Frederik Stender.

Bye-bye regional implementation, hello variable geometry

The EU-Kenya agreement to implement the Economic Partnership Agreement originally planned with the entire East African Community unties the Gordian knot between its supporters and opponents among African countries in the short term, but has long-term consequences beyond the divergence of tariffs towards the EU, writes Frederik Stender.

Bye-bye regional implementation, hello variable geometry

The EU-Kenya agreement to implement the Economic Partnership Agreement originally planned with the entire East African Community unties the Gordian knot between its supporters and opponents among African countries in the short term, but has long-term consequences beyond the divergence of tariffs towards the EU, writes Frederik Stender.

Et le vrai, vrai talon d’Achille de l’Europe est…

IRIS - Fri, 13/08/2021 - 10:26

L’Europe compte proportionnellement moins de start-ups que les États-Unis. Comment expliquer ce décalage ? 

Il convient d’abord de rappeler que le succès économique ne se mesure pas par le nombre de start-ups. La plupart des start-ups ne vont nulle part et font faillite au bout de quelques années. La Silicon Valley n’est pas un système à l’efficacité absolue de ce point de vue, et le gâchis de ressources financières et humaines y est considérable du fait de ce manque d’organisation. Malgré les imperfections (majeures) de ce système, c’est l’intégration entre ces nouvelles entreprises, les géants des divers secteurs, les universités et les agences gouvernementales qui donne aux Etats-Unis une force de frappe technologique encore impressionnante au XXIème siècle. Quels que soient les déséquilibres qui accablent le pays, les compétences de pointe y sont inlassablement préservées et développées, par le jeu de cette intégration et d’une fluidité des parcours entre diverses institutions. Les startupers qui réussissent sont assez loin des clichés vides de contenu technologique rabâchés en France. Les nouvelles entreprises qui réussissent aux Etats-Unis sont typiquement lancées par des gens d’une quarantaine d’années ou plus ayant une expérience riche au sein de grandes institutions privées comme publiques et de véritables compétences en sciences (dures). Par ailleurs l’aspect financier est essentiel puisque les start-ups, au-delà de l’exubérance de certaines grandes opérations, parviennent en général, aux Etats-Unis, à se financer à hauteur de leur potentiel technologique.

Pourquoi un manque de startups nuit-il nécessairement à l’économie mais aussi à l’influence des Etats face au reste du monde ? 

L’important réside dans le développement des nouvelles technologies, qui s’agrègent la plupart du temps aux technologies existantes. Le modèle économique qui met les start-ups sur un piédestal repose sur l’idée que cette innovation doit venir de nouvelles structures, qui vont supplanter les anciennes. Dans les secteurs qui réussissent à l’échelle nationale, les choses sont bien plus complexes en réalité. Les nouvelles entreprises sont essentielles mais s’inscrivent, quand elles réussissent sur le plan technologique, dans un environnement bien plus riche de recherche et d’innovation. Les grandes entreprises, quand elles sont une véritable force de frappe technologique, ne disparaissent pas mais jouent progressivement un rôle différent, plus discrets, comme c’est par exemple le cas d’IBM aux Etats-Unis, géant historique qui reste une entreprise très importante du secteur informatique. L’idée que l’on se fait souvent en France du modèle des start-ups, qui sortiraient de nulle part et s’épanouiraient par milliers, sur la base de concepts marketing saugrenus, pour faire vibrer le monde de demain dans une économie par ailleurs en état de pétrification, n’entretient qu’un lien très diffus avec la réalité technologique mondiale.

Fait-on, en Europe et en France, ce qu’il faut pour faciliter l’émergence de startups ? Que faudrait-il faire pour améliorer la situation ? 

La situation est de nature diverse en Europe. L’Allemagne s’est enfermée, du fait de sa focalisation ultra-exportatrice notamment, sur des technologies en voie de dépassement comme les véhicules diesel et a le plus grand mal à prendre le virage de l’électrique par exemple ou de la digitalisation. Pour autant le pays s’efforce de préserver ses compétences scientifiques, même s’il manque une certaine dynamique d’innovation et de projection dans les nouvelles technologies. Le succès de BioNTech montre que le pays en est encore capable grâce à la préservation du savoir scientifique.

La situation en France est plus préoccupante et relève davantage d’une forme de micro-révolution-culturelle, si l’on considère la destruction des compétences technologiques. Les discours politiques s’affrontent de plus en plus violemment mais communient dans un mélange de formalisme politologique aux accents gérontocratiques et de vide scientifique, entretenant le sacrifice depuis trois décennies, génération après génération, de scientifiques et de gens aux compétences diverses, en vertu du rituel apocalyptique de la « gestion de crise ». La confiscation du débat public et la mise sous tutelle des institutions publiques et privées par ces milieux spécialisés dans le verbiage politologique, sous couvert « d’intelligence économique », qu’ils soient pseudo-socialistes, pseudo-libéraux ou pseudo-souverainistes, et par leurs innombrables vassaux, aura déclassé la réflexion technologique et les compétences qui la nourrissaient.

 

Propos recueillis par Atlantico.

Eine heikle Mission: Die Fregatte »Bayern« zeigt Flagge im Indopazifik

SWP - Thu, 12/08/2021 - 16:41

Anfang August ist die Fregatte »Bayern« in Richtung Indopazifik aufgebrochen. Mit der Mission will die Bundesregierung Verantwortung für den Erhalt der »regelbasierten internationalen Ordnung« übernehmen. Hintergrund sind unter anderem Chinas Gebietsansprüche im Südchinesischen Meer, die der Ständige Schiedshof in Den Haag 2016 für völkerrechtswidrig erklärte. Die unausgesprochene Kritik an der Volksrepublik wird allerdings durch die unglückliche Route des deutschen Kriegsschiffs massiv geschwächt. Denn diese führt die Fregatte auch über den völkerrechtlich äußerst umstrittenen US-Militärstützpunkt Diego Garcia.

Diego Garcia, die größte Insel des Chagos-Archipels im Indischen Ozean, gehörte einst zur britischen Inselkolonie Mauritius. Im Jahr 1965 wurde sie völkerrechtswidrig zu einer separaten Verwaltungseinheit umgewandelt, um dort den Bau eines britischen Militärstützpunktes zu ermöglichen. London erklärte den gesamten Archipel zum militärischen Sperrgebiet und deportierte die Bewohner nach Mauritius und auf die Seychellen. Auf der Militärbasis sind seither überwiegend US-Soldaten stationiert. Das Vereinigte Königreich hat die Insel bis 2036 an die USA verpachtet.

Verstoß gegen das Selbstbestimmungsrecht der Völker

Seit den 1980er Jahren versucht Mauritius die Souveränität über den Chagos-Archipel wieder zu erlangen. In einem Gutachten stufte der Internationale Gerichtshof (IGH) 2019 den Anspruch Londons auf den Archipel als völkerrechtswidrig ein und rief die UN-Mitgliedstaaten dazu auf, an der Dekolonisierung mitzuwirken. Eine mit großer Mehrheit verabschiedete Resolution der UN-Generalversammlung forderte daraufhin den Rückzug der »kolonialen Verwaltung«. Die meisten europäischen Staaten enthielten sich ihrer Stimme, darunter auch Deutschland. Das Gutachten und die Resolution sind zwar rechtlich nicht bindend. Sie haben jedoch auf normativer Ebene durchaus Signalwirkung. 2021 schloss sich der Internationale Seegerichtshof (ISGH) in Hamburg in einem Urteil der Einschätzung des IGH an. Daneben geht es aber auch um grundlegende Menschenrechte: Auf Diego Garcia befand sich nachweislich ein US-Gefangenenlager, in dem mutmaßliche Terroristen gefangen gehalten, verhört und gefoltert wurden. Bis zur Aufdeckung durch Medienrecherchen 2003 war das Lager anders als zum Beispiel Guantanamo Bay komplett geheim.

Um auf der langen Reiseroute von Karatschi in Pakistan nach Perth in Australien die Nachversorgung der Fregatte »Bayern« so einfach wie möglich zu halten, mag ein sogenannter Bunkerstopp auf Diego Garcia durchaus Sinn ergeben. Das Anlaufen des Hafens eines NATO-Verbündeten ist ohne größeren diplomatischen Aufwand möglich; vereinfachte Verfahren erleichtern den Erwerb von Kraftstoff und Lebensmitteln. Ein Hafenbesuch in Sri Lanka oder Indonesien wäre mit deutlich höherem Aufwand verbunden.

Eine alternative Route ist möglich

Den klaren operativen Vorteilen steht jedoch der gewichtige Nachteil in Bezug auf die normativen Ziele der Mission gegenüber. Bleibt es bei der geplanten Route, ließe sich mit Blick auf die Verteidigung der regelbasierten Ordnung und des internationalen Rechts eine gewisse Doppelmoral kaum von der Hand weisen. Aus der offenen Weigerung Londons, der UN-Resolution und dem IGH-Urteil Folge zu leisten, folgt, dass durch Besuche des Archipels der völkerrechtlich mindestens problematische Status quo wenn nicht offen unterstützt, so doch de facto akzeptiert würde. Ein derartiges Vorgehen würde sowohl der IGH-Stellungnahme wie auch dem ISGH-Urteil zuwiderlaufen. Zudem würde dem chinesischen Narrativ einer selektiven Auslegung der aus Sicht Pekings ohnehin westlich-dominierten internationalen Ordnung Vorschub geleistet. In einer Zeit, in der im Kontext der sich weiter verschärfenden sino-amerikanischen Großmächterivalität internationale Normen und Regeln zunehmend in Frage gestellt werden, ist all dies sicherlich nicht im strategischen Interesse Deutschlands.

Der Bunkerstopp auf Diego Garcia ist nicht alternativlos. Eine Änderung der Route wäre zwar mit höherem Aufwand verbunden. Sie würde aber das eigene Interesse an einer regelbasierten, auf dem Völkerrecht beruhenden internationalen Ordnung unterstreichen. Ein mögliches Ergebnis einer Evaluation der derzeitigen Routenplanung könnte wie folgt aussehen: Kein Bunkerstopp auf Diego Garcia und darüber hinaus eine Fahrt der Fregatte »Bayern« dichter als bisher geplant vorbei an den von China errichteten und völkerrechtlich umstrittenen künstlichen Inseln im Südchinesischen Meer. Letzteres wäre weniger eine militärische Machtdemonstration gegenüber China, sondern, im Zusammenhang mit der Umfahrung Diego Garcias, ein Zeichen zugunsten einer Stärkung des Geltungsanspruchs des Völkerrechts. Deutschland würde zeigen, dass es bereit ist, diesem auch dann zu entsprechen, wenn es den eigenen kurzfristigen operativen Interessen wie auch den Erwartungen von Partnerländern ein Stück weit widerspricht.

Suspension des expulsions vers l’Afghanistan : « Les renvoyer les exposerait à des dangers »

IRIS - Thu, 12/08/2021 - 09:08

Les Afghans qui seraient renvoyés dans leur pays risquent-ils leur vie ? La France n’avait pas d’autres choix que d’arrêter les expulsions ?

Les renvoyer les exposerait à des dangers, notamment s’ils sont renvoyés dans leurs provinces d’origine, où les talibans sont maîtres. Les talibans considèrent tous ceux qui ont collaboré avec les occidentaux, ou qui sont liés d’une manière ou d’une autre à ces pays, comme des traîtres. Mais quelques jours après la décision du gouvernement français, plusieurs pays européens dont l’Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas ont écrit au commissaire européen pour dire qu’il fallait continuer à renvoyer les déboutés du droit d’asile afghans pour ne pas encourager l’arrivée d’autres réfugiés. Je pense qu’il faudrait que l’Union européenne, prenne une position commune, une position défendable par l’ensemble des pays.

Les talibans se rapprochent de Kaboul, ils sont à 150 kilomètres de la capitale et les négociateurs proposent un accord de partage du pouvoir aux talibans, en échange de la fin des violences. Est-ce réaliste ?

Si cette proposition vient du gouvernement de Kaboul ce sera une nouveauté. Cette éventualité existait : Antony Blinken, secrétaire d’État aux affaires étrangères américaines a envoyé, il y a à peu près trois mois, un plan de paix et de négociations qui exigeait la mise en place d’un gouvernement provisoire. La situation est telle que le gouvernement de Kaboul doit négocier de manière sérieuse et être prêt à partager le pouvoir avec le mouvement des talibans. Pour l’instant, les talibans sont prêts au partage. Mais on ne peut pas faire confiance à un mouvement islamiste très fondamentaliste qui a le pouvoir militaire sur le terrain. L’ensemble des pays voisins, y compris le Pakistan, qui a été la base arrière des talibans depuis toujours, les pousse à éviter de prendre le pouvoir par la force. Dans ce cas, l’Afghanistan entrerait dans une nouvelle période de guerre, une guerre civile inter-ethnies qui déstabiliserait encore le pays.

Après vingt ans de présence étrangère, le retrait des troupes américaines de l’Afghanistan sera définitif le 31 août. Ces vingt années n’ont servi à rien ?

Non, absolument à rien. Dès 2008 je préconisais des négociations avec les talibans, alors qu’il y avait eu 150 000 soldats américains et d’autres pays de l’OTAN en Afghanistan, et que les talibans n’avaient pas la même force qu’aujourd’hui. Dès cette époque, on voyait que les talibans étaient imbattables sur le plan militaire dans un pays extrêmement compliqué. Malheureusement, Barack Obama n’a pas écouté le conseil de Joe Biden, qui était alors vice-président.

Propos recueillis par France info.

The “Axis of Resistance”

SWP - Thu, 12/08/2021 - 02:00

Since 2011 the Islamic Republic of Iran has significantly extended its influence in the Middle East. The expansion reached its apex in 2018. It has since entered a new phase in which Tehran, despite not suffering any strategic military setbacks, is hitting a wall. Iran’s biggest fundamental problem is that a majority of its allies in Lebanon, Syria, Iraq and Yemen are primarily military and terrorist actors. They frequently succeed in armed confrontations. Yet they are subsequently incapable of ensuring political and economic stability. The best option for German and European policymakers is a strategy of containment so as to put an end to Iran’s expansion in the four countries mentioned above, but also to acknowledge in the short term that Tehran and its allies are in a position of strength. Part of such a containment strategy would be to impose the most far-reaching isolation and sanctions possible on Iran’s armed partners. This includes adding Lebanese Hezbollah, the Hezbollah Battalions, Asa’ib Ahl al-Haqq and other militias loyal to Iran, including their leaders, to all relevant terrorism lists. Should Iranian institutions and actors involved in its policy of expansion in the Middle East also be listed as terrorists? The close ties between the Quds Corps – which is in charge of Iran’s policy towards its Arab neighbours – and unequivocally terrorist organisations such as Lebanese Hez­bollah suggest that this step is necessary.

Die Logik von Verteidigungshilfe für die Ukraine

SWP - Thu, 12/08/2021 - 02:00

Die jüngste Debatte über eine mögliche Verteidigungshilfe Deutschlands für die Ukraine ist von Relevanz, was die Bemühungen angeht, den gegenwärtigen Stillstand im Minsker Prozess wie im Normandie-Format zu überwinden und einer Lösung im Konflikt um den Donbas näherzukommen. Sie betrifft aber auch weitergehende Fra­gen zur Rolle der Bundesrepublik in Europa und ganz allgemein in der internationalen Sicherheitspolitik. Dabei geht es um die Fähigkeit Deutschlands, sich auf Situa­tio­nen einzustellen, in denen andere Länder bereit sind, Konflikte militärisch zu lösen. In diesem Sinne passt die Diskussion auch zu den Überlegungen für eine stär­ker geo­politisch ausgerichtete EU. Der Bundesregierung bietet sich hier ein Weg, der gewalt­samen Veränderung bestehender Grenzen aktiver entgegenzutreten und so ihrem Engagement für die Sicherheit und Stabilität Europas mehr Nachdruck zu verleihen.

IPI MENA and Partners Call to Empower Young Women in the Region

European Peace Institute / News - Wed, 11/08/2021 - 21:04

Event Video 

On August 11, 2021, IPI MENA hosted an online discussion entitled “Empowerment of Young Women in the MENA Region,” attended by leading women from across the MENA region, as well as officials and diplomats. The event, held on the occasion of International Youth Day, called for invigorated efforts to empower young women in the region and around the world.

IPI MENA Policy Analyst Dalya Al Alawi opened the event by emphasizing the adversely gendered impact the pandemic has had on women in all aspects of life, but particularly within the various economic, social, and political conexts of the region.

IPI MENA Research Assistant Eliza Cheah highlighted the need for cooperation across all levels of the multilateral system. She emphasized the need “to change the prejudices and social norms, to remove all the obstacles, and provide women with the best access in all spheres,” in order to achieve the Sustainable Development Goals by 2030.

H.H Sheikha Intisar Al Sabah of Kuwait, Founder of Intisar Foundation, explained the various creative tools that are used by her foundation, especially dramatherapy, in the context of conflict as well as peacebuilding. She said its impact at the community level as an engaging and non-stigmatized activity helps women build confidence and express themselves, supporting their ability to cope with problems. She stated the key role of women in cementing the societies’ fabrics, adding that fully involving women would generate sustainable peace in the Arab World.

H.E Sheikha Deena bint Rashid Al Khalifa, Assistant Secretary-General of Bahrain’s Supreme Council for Women (SCW), listed her country’s efforts to empower women and girls by ensuring their rights, especially in the context of the COVID-19 pandemic, which enabled the SCW to uphold the gender balance in response to the challenges of the pandemic and beyond. She noted that “Bahrain was able to maintain the percentage of women in the labor force at 53%,” which enabled the economic participation to spike.

University Professor Olfa Soukri, former Vice-President of the Global Parliamentary Network of the World Bank and IMF, and former Tunisian Parliament member, regretted how the pandemic has exacerbated the disproportionate challenges women have had to face, and as a former lawmaker, she reiterated the role that her colleagues have in creating a framework to protect gender equality. She called on all young women and men to be engaged citizens, and “be committed to promoting women’s empowerment.”

Ms. Diana Fadel, Founder of Foundation Diane for “civic awareness & eco-sustainable development,” decried the barriers that women are up against, especially within the context of multiple crises facing Lebanon now. She underscored the importance of providing girls and young women with the option to make their own choices in the world of work and home. Referring to the perception that, “behind every successful man there is a woman,” the honorary member of the Women Leaders Council of Lebanon said that women should be acknowledged as standing equally beside men.

Lt. Colonel Ratih Pusparini of Indonesia’s National Defense and Security Agency said as the first woman peacekeeper officer from Indonesia, her presence as a woman in the UN’s peace forces enabled contingents to “win the hearts and minds of local people,” as in most conflict settings, those disenfranchised are usually women, youth, and elderly. She said “with our various backgrounds, we can encourage the younger generations, to follow our steps and do more.”

French Ambassador Jerome Cauchard referred to UN Women’s “Generation Equality Forum,” held in Paris last month, that launched a five-year plan worth $40 billion in commitment to the women’s agenda. He stressed that education is always the starting point for change. In the same vein, Ms. Yusra Mouzughi echoed the importance of education, as the President of Bahrain’s Royal University for Women, and the equal need to plant the same messages of women empowerment in boys, as it is to girls. She referred to RUW’s research center created in partnership with the UNESCWA and SCW, as a valuable resource and platform for IPI and other partners to explore.

Before closing the discussion, IPI MENA Director Nejib Friji reiterated how such platforms are the first steps in connecting like-minded individuals and entities to wider networks. He stressed IPI’s commitment to women’s development, and called for all experiences and recommendations, beyond speeches, and be put into action to make a real impact in the region, and across the multilateral system.

Aus der Not geboren: Nord- und Südkorea nähern sich wieder an

SWP - Wed, 11/08/2021 - 17:18

Als der südkoreanische Staatschef Moon Jae-in vor seinem Treffen mit US-Präsident Joe Biden im Mai die Agenda für sein letztes Amtsjahr vorstellte, bezeichneten sie einige Beobachter als idealistisch, manche gar als illusorisch. Moon hatte neben der Corona-Krise und der wirtschaftlichen Erholung auch über die Aussöhnung mit Nordkorea gesprochen. In der Tat hatten sich die Beziehungen beider Länder nach einer Entspannungsphase 2018 und 2019 spürbar verschlechtert. Neben dem Scheitern des zweiten Gipfeltreffens zwischen dem nordkoreanischen Machthaber Kim Jong Un und dem damaligen US-Präsidenten Donald Trump nahm Nordkorea auch die wiederholten Ballonaktionen, mit denen südkoreanische Aktivistinnen und Aktivisten unter anderem die Menschenrechtssituation in Nordkorea anprangerten, zum Anlass, alle Kommunikationsverbindungen zu trennen und das innerkoreanische Verbindungsbüro in Kaesong zu sprengen.

Ende Juli verkündete das Präsidialamt in Seoul jedoch, dass Moon Jae-in und Kim Jong Un bereits seit April 2021 wieder in direktem Kontakt stehen. In ihrem Briefaustausch haben beide vereinbart, das Vertrauen zwischen den zwei Seiten wiederherzustellen und die Beziehungen zu verbessern. An dem symbolträchtigen Datum des 27. Juli, dem 68. Jahrestag der Unterzeichnung des Waffenstillstandsabkommens zur Beendigung des Koreakriegs, gaben Nord- und Südkorea bekannt, dass sie sich auf die Wiederherstellung aller innerkoreanischen Kommunikationskanäle geeinigt haben. Seither findet ein täglicher Austausch über die wiedereröffnete Hotline zwischen beiden Staatschefs statt.

Warum Nordkorea wieder mit Südkorea spricht

Für die Moon-Administration ist die Wiederaufnahme der Kommunikation mit Nordkorea ein Kernbestandteil ihrer auf Einbindung und Kooperation abzielenden Nordkoreapolitik, die der südkoreanische Präsident trotz zahlreicher Widerstände und Herausforderungen auch in seinem letzten Amtsjahr voranzutreiben versucht. »Ich sehe das verbleibende Jahr als letzte Gelegenheit, von einem unvollkommenen Frieden zu einem unumkehrbaren zu kommen«, sagte er im Mai in einer Ansprache anlässlich seines vierjährigen Amtsjubiläums. Ob dies gelingen wird, hängt nicht zuletzt auch davon ab, welche Ziele Nordkorea mit der Wiederaufnahme des Dialogs verfolgt. Zwar hat es sich abgesehen von einer Meldung der staatlichen Nachrichtenagentur KCNA nicht explizit zu seinen Motiven geäußert. Die Entwicklungen der vergangenen Monate lassen jedoch darauf schließen, dass nicht der Wunsch nach innerkoreanischer Aussöhnung, sondern die prekäre wirtschaftliche Situation in Nordkorea hinter der jüngsten Annäherung steht.

Wie ernst die wirtschaftliche Lage in Nordkorea ist, belegen nicht zuletzt wiederholte Äußerungen Kim Jong Uns. So räumte er im April 2021 in einem beispiellosen Schritt ein, dass sein Plan zur wirtschaftlichen Entwicklung des Landes gescheitert ist. »Das Ziel der fünfjährigen nationalen Wirtschaftsentwicklungsstrategie wurde in fast allen Sektoren weit verfehlt«, zitierte die KCNA aus seiner Eröffnungsrede auf dem achten Kongress der Partei der Arbeit Koreas. Im Rahmen einer Gedenkfeier an den Koreakrieg im Juli 2021 attestierte er, dass die Covid-19-Pandemie und die internationalen Sanktionen eine »Krise des Elends« ausgelöst hätten, die in ihrer Dramatik dem Konflikt in den 1950er-Jahren in nichts nachstünden. Ende Juli meldete die südkoreanische Zentralbank, dass Nordkoreas Wirtschaft im Jahr 2020 den stärksten Rückgang seit 23 Jahren erlitten hat. Und nach Angaben des Welternährungsprogramms fehlen dem Land rund 860.000 Tonnen Lebensmittel.

Die jüngste Wiederaufnahme der Kommunikation mit Südkorea, die nach Angaben des südkoreanischen Geheimdienstes auf das Ersuchen Kim Jong Uns erfolgte, könnte daher darauf abzielen, Hilfe von der internationalen Gemeinschaft zu bekommen. Nicht nur ist sich Pjöngjang der Haltung der südkoreanischen Regierung bewusst, die wiederholt Hilfsangebote an den Norden machte. Auch dienten die innerkoreanischen Beziehungen Nordkorea wiederholt als »Sprungbrett« zur Wiederaufnahme der Beziehungen mit den USA. So ist die Annäherung des Nordens nach Angaben des südkoreanischen Geheimdienstes auch mit der Erwartung verbunden, dass Seoul eine proaktive Rolle bei der Wiederbelebung der Beziehungen zwischen Nordkorea und den USA spielt. Hierfür spricht auch, dass Südkoreas stellvertretender Vereinigungsminister Choi Young-jun im September eine Reise nach Washington plant, »um einen Konsens über die Nordkorea-Politik zu erzielen, nachdem die innerkoreanischen Kommunikationslinien wiederhergestellt wurden«, wie ein Sprecher des Wiedervereinigungsministeriums betont. Nordkorea testet, ob Diplomatie sowohl mit Südkorea als auch mit den USA funktioniert, insbesondere im Hinblick auf Ausnahmeregelungen von den internationalen Sanktionen für die innerkoreanische wirtschaftliche Zusammenarbeit, für die sich auch Südkorea einsetzt.

Keine grundlegende Änderung in Sicht

Die Wiederherstellung der Kommunikationskanäle zwischen Nord- und Südkorea ist zweifelsohne zu begrüßen. Gleichwohl bleiben die grundlegenden Herausforderungen auf der koreanischen Halbinsel bestehen. So zum Beispiel die Abhängigkeit der innerkoreanischen von den US-Nordkorea-Beziehungen und unterschiedliche Vorstellungen zur Lösung der Nuklearfrage. Es gibt also noch viele Hürden auf dem Weg zu einer Wiederaufnahme von Verhandlungen – sowohl zwischen Seoul und Pjöngjang als auch zwischen den USA und Nordkorea. Dabei scheint Nordkorea nicht aus einem politischen Willen zur Aussöhnung, sondern vielmehr aufgrund seiner akuten Notlage zu handeln. Dies öffnet einerseits zwar Räume für Kooperationen. Andererseits ist vor diesem Hintergrund die Dauerhaftigkeit dieser Kommunikationsinitiative in Frage zu stellen. Die anstehenden Militärübungen zwischen den USA und Südkorea werden die Belastbarkeit des gegenwärtigen Dialogs auf die Probe stellen. Die nächsten Wochen werden daher entscheidend dafür sein, ob es zu diplomatischen Fortschritten zwischen Pjöngjang, Seoul und Washington kommt oder ob die Kommunikation zwischen Nord- und Südkorea wieder eingestellt wird.

Afghanistan : pourquoi l’avancée des talibans semble-t-elle inarrêtable ?

IRIS - Wed, 11/08/2021 - 15:27

Quels sont les événements qui ont conduit les talibans à repartir à l’offensive ?

En décembre 2018, le président américain Donald Trump, pressé de pouvoir « ramener les boys à la maison » avant la prochaine échéance présidentielle de novembre 2020, annonce qu’il va retirer la moitié de ses troupes dans les trois mois, c’est-à-dire 7 000 soldats environ. A ce moment-là, les talibans comprennent que le rapport de force est en leur faveur, puisque le seul souci du président est alors d’en finir à tout prix avec cette désastreuse aventure américaine de presque vingt ans en Afghanistan.

En février 2020, les Américains et les talibans signent à Doha, au Qatar, un accord fixant les conditions et le calendrier précis du retrait des troupes. Les conditions sont clairement au seul avantage des talibans, qui ne s’engagent à presque rien, sauf ne pas attaquer les forces étrangères dans le processus de retrait. Le gouvernement afghan est d’ailleurs absent de l’accord.

En revanche, les Américains s’engagent au nom de ce gouvernement absent à libérer 5 000 prisonniers talibans et, au nom des 39 pays de la coalition internationale, à retirer toutes les forces étrangères actives en Afghanistan sous commandement de l’Otan. Enfin, les Etats-Unis s’engagent aussi à demander à l’ONU d’approuver cet accord, ce qui sera fait dix jours plus tard, par le vote de la résolution 2513.

Ainsi, lorsque Joe Biden arrive au pouvoir, il essaie bien de tergiverser, mais il ne peut plus rien renégocier. Dans son communiqué officiel du 14 avril, il annonce, dépité, le retrait total sans autres conditions. Il obtient juste un délai supplémentaire pour retirer l’ensemble de ses troupes d’ici le 11 septembre au lieu du 1er mai initialement prévu.

Quelle est la stratégie adoptée par les talibans ?

Ils n’ont pas fait la même erreur qu’en 1994-96, lorsqu’ils menaient une guerre de conquête du pays en proie depuis quatre ans à la guerre civile. A cette époque, ils avaient d’abord conquis toutes les zones pachtounes dans le Sud et l’Est – à l’origine, les talibans étaient tous d’ethnie pachtoune – avant de prendre le pouvoir à Kaboul. Puis, ils ont essayé de prendre le Nord, où vivent principalement des Ouzbeks, Turkmènes, Tadjiks, mais n’avaient que partiellement réussi à cause de la résistance de l’Alliance du Nord dirigée par Rachid Dostum et le commandant Massoud.

Pour cette fois-ci, ils avaient préparé de longue date le terrain en obtenant d’importantes défections ouzbèkes et tadjikes venues gonfler leurs propres rangs, et se sont ainsi rendus maîtres en moins de trois mois de la quasi-totalité des districts du Nord et de l’Ouest.

Il y a des endroits où il y a des combats acharnés, mais dans 80% des cas, l’armée afghane rend les armes sans résistance. Dimanche dernier, les talibans se sont emparés de la ville de Zarandj, une commune de 200 000 habitants à la frontière avec l’Iran, sans que l’armée ne montre la moindre opposition. On a pu voir des talibans parader ensuite dans des Humvees [véhicules de transport militaire américains], donc on voit bien qu’ils récupèrent des moyens que les Etats-Unis avaient mis à disposition de l’armée afghane.

Pourquoi le gouvernement afghan est-il si impuissant face à cet ennemi ?

Après la réduction du nombre des troupes étrangères en 2014, en gros de 150 000 soldats à moins de 20 000, la lutte contre les talibans s’est faite essentiellement par voie aérienne. Mais les Américains se sont bien gardés de transmettre leur haute technologie et leurs systèmes sophistiqués de guidage. L’armée afghane est désormais incapable d’entretenir l’aviation laissée par les Américains et les capacités de l’armée de l’air sont déjà très diminuées.

L’armée afghane pâtit également des actions menées par la coalition, son image n’est pas forcément bonne auprès de la population. Ces dernières années, selon les rapports de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua), la majorité des victimes civiles ont été tuées par les opérations aériennes des armées afghane et américaine.

Résultat, dans les zones tribales pachtounes, des chefs de tribus encouragent les soldats à ne pas se faire tuer pour rien, à rendre les armes.

Le 9 août, Ashraf Ghani a ainsi invité au palais présidentiel des « seigneurs de la guerre » – ces anciens chefs moudjahidines qui ont combattu avec succès l’armée soviétique et qui ont pour la plupart entretenu des milices privées – et s’est engagé à leur fournir des armes pour combattre les talibans. Mais ces chefs de guerre n’ont rien à voir les uns avec les autres, ne forment pas une force nationale homogène et leurs intérêts personnels et leurs propres parcours ne sont que rarement compatibles. En 1992, c’est dans un contexte similaire que l’Afghanistan avait sombré dans une guerre civile épouvantable.

 

Propos recueillis par Elisa Lambert pour France info.

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