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Afrique

Obsèques de Marie-Frère Soleil : Le président du Faso reconnaissant du mérite d'une combattante de la liberté

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 12:46

Le Burkina Faso a décoré, à titre posthume, une combattante de la liberté, Maire-Soleil Frère, épouse Minoungou, décédée dans la nuit du 18 au 19 mars 2021. C'était le jeudi 25 mars 2021 au cimetière de Durbuy, le village natal de ses parents où les obsèques de la professeure-chercheuse ont réuni parents, amis collègues et anciens étudiants.

Malgré un contexte sanitaire particulier, l'ultime hommage de Marie-Soleil Frère a réuni du monde à Durbuy, village situé à 125 km de Bruxelles. Au rang des invitées, l'ambassadeur-représentant adjoint du Burkina Faso en Belgique, Oumarou Borro, agissant au nom du chef de la diplomatie du Burkina à Bruxelles, Jacqueline Zaba qui est en mission, et Thierry Hot, le conseiller spécial du président du Faso, envoyé spécial pour l'occasion.

La spécialiste des medias africains que nous pleurons, de l'avis de l'ambassadeur adjoint, a marqué de son empreinte la presse et la communication du Burkina Faso et bien plus pour ne pas recevoir, en ce moment douloureux de sa disparition, les hommages des plus hautes autorités de son pays d'adoption. « Notre compatriote et défunte s'est investie non seulement dans la création de cadres structurels mais également dans la recherche qui ont favorisé l'épanouissement du journalisme, aussi bien au Burkina Faso que dans toute l'Afrique francophone.

Le père de l'enseignante a affirmé que sa fille a vécu utile.

En témoigne sa contribution à la création du Département communication et journalisme à l'université de Ouagadougou, du Centre national de Presse Norbert Zongo, ses nombreuses publications d'articles et d'ouvrages sur les médias et le journalisme en Afrique, son rôle majeur et régulier dans les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) cette belle tribune de la promotion de la communication et de l'information », a énuméré le diplomate Ganou.

En reconnaissance de son action pour le Burkina et l'Afrique, le président du Faso a élevé Marie-Soleil, à titre posthume, au rang d'Officier du mérite des arts, de la culture et de la communication.

L'ambassadeur adjoint représentant, Oumarou Ganou assisté de Thierry Hot remet la médaille à la défunte, Marie-Soleil.

De leur côté, les étudiants de l'université de Ouagadougou, par la voix de Thierry Hot, ont salué la mémoire d'une formatrice hors pair prématurément arrachée à leur affection.

Visiblement impacté par la douleur, l'époux de l'illustre disparue, le célèbre metteur en scène Etienne Minoungou, a tenu à honorer les dernières volontés de la défunte, en assurant une mise en scène intense en émotions de ses obsèques. Profondément attachée au Burkina Faso, sa seconde patrie et à sa culture, Marie-Soleil a souhaité des obsèques où traditions et modernité font ménage.

Les notes musicales du pays des hommes intègres, dont celles de la guitare de Tinga en fond sonore et du célèbre flutiste Burkinabè, Simon Winse, renvoyaient aux cérémonies au Faso. Et que dire des moments de danse individuelle -avec le célèbre Seydou Boro- et collective inspirée des funérailles des anciens en Afrique que Marie-Soleil la Burkinabè a souhaité, en dépit de son âge relativement jeune…

Dépôt médaille

Mais les moments les plus intenses demeurent ces textes que la défunte littéraire affectionnait tant et dont la lecture a été donnée par son mari sur fond de musique lyrique. Des moments qui ont poussé l'émotion à son comble.

Au chapitre des témoignages, le père de Marie-Soleil a remonté des souvenirs d'une fille qui a tout de suite aimé l'école. « A trois ans, en voyant partir ta sœur ainée, tu as exigé d'aller avec elle à l'école. Ta mère, croyant jouer sur tes sentiments te demanda : mais avec qui vais-je rester si tu prends toi aussi le chemin de l'école ? Et toi de répondre : le chat ! », se souvient papa Frère, nostalgique et plein d'amertume. Son brillant parcours académique et sa carrière exceptionnelle ne sont donc pas le fruit du hasard.

Yeleen, la fille ainée de Marie-Soleil lisant un poème de sa propre composition dédié à sa défunte mère

Mme Minoungou était très dynamique et passionnée et l'Université Libre de Bruxelles (ULB) où elle officiait en qualité d'enseignante-chercheuse ne tarit pas d'éloges et d'hommages envers la défunte. La voix étouffée par l'émotion, le professeur Julien Pierre, prenant la parole au nom de la rectrice, a souligné la compétence et l'abnégation de celle que nous pleurons tous. Et fort de cela, l'ULB a décidé de rebaptiser le prix d'excellence qui récompense le corps professoral du nom de Marie-Soleil Frère.

Seydou Borro, conformément à la derrière volonté de l'illustre disparue a dansé en sa mémoire

Marie-Soleil laisse derrière elle, deux filles.

Jérémie NION
Attaché de presse ambassade du Burkina en Belgique

Categories: Afrique

Niger : Une tentative de coup d'État échoue à Niamey

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 12:31

Au Niger, la présidence a essuyé des tirs d'armes lourdes dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 mars 2021. Des sources de notre confrère France 24 annoncent une tentative de coup d'État dans le pays.

Ces événements interviennent après que la Cour constitutionnelle du pays a validé la victoire de Mohamed Bazoum au second tour de l'élection présidentielle le 21 mars dernier. Il a obtenu 55,66% des voix contre 44,34 pour son challenger Mahamane Ousmane. Ce dernier conteste les résultats.

La proclamation des résultats avait occasionné des violences le 21 février 2021. Le nouveau président Mohamed Bazoum devrait prendre fonction le 2 avril prochain.

Lefaso.net

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Rumeurs sur les reformes du Bac et du BEPC : La direction régionale des enseignements du Centre donne des éclaircissements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 12:30

Des rumeurs font cas de la suspension du second tour au Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC). Il est aussi question de test avant d'accéder à l'université après le baccalauréat. En réalité, ces informations sont "fausses". Le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire du Centre a rassuré que le second tour est toujours maintenu au BEPC dans un communiqué en date du mardi 30 mars 2021.

Au niveau du baccalauréat, l'organisation confiée au ministère de l'Education nationale est juste une situation d'adaptation aux normes avec les programmes d'enseignement au niveau de l'espace UEMOA. Communiqué !

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Covid-19 : Les pharmaciens du Centre outillés sur les moyens thérapeutiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 12:30

Le conseil régional de l'Ordre des pharmaciens du Centre a organisé une session de formation sur la lutte contre le Covid-19 au Burkina Faso à l'endroit des pharmaciens de la région. Ladite session a vu la participation de deux communicateurs, Dr Brice Bicaba, directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et coordonnateur du comité sectoriel de santé, et Dr Henri Ouédraogo, de l'Institut de recherche en sciences de la santé. C'était ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou.

Dr Brice Bicaba, directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), premier à intervenir, a échangé avec les pharmaciens autour de l'organisation de la lutte contre le Covid-19 au niveau du Burkina Faso, de la situation épidémiologique de la pandémie au niveau mondiale et dans le contexte du Burkina Faso, de la manière dont le pays a réagi pour faire face à la pandémie, des différentes stratégies de riposte, des différents stades par lesquels le pays est passé, et aussi des leçons et perspectives à envisager pour la suite.

Dr Henri Ouédraogo, Pharmacien-biologiste à l'IRSS

Quant à la situation actuelle de la maladie au Burkina Faso, il fait savoir qu'elle a évolué et s'est stabilisée. « De manière globale, il faut dire que la situation a évolué et s'est stabilisée. Depuis fin janvier, nous avons noté après la vague de décembre, où les cas ont diminué de manière notable, une relative accalmie. Mais, nous devons rester vigilants et observer les mesures barrières », a-t-il indiqué.

Aujourd'hui, le CORUS travaille à intégrer les différentes stratégies et les nouvelles thérapeutiques dont la vaccination, fait savoir Dr Bicaba. « Nous avons un plan d'introduction du vaccin qui est en cours et nous sommes en train de travailler activement pour que cela soit d'actualité lorsque le vaccin sera disponible », a-t-il mentionné.

Dr Nédié Nao, président du conseil régional de l'Ordre des pharmaciens du Centre

Le Pharmacien-biologiste, Dr Henri Ouédraogo, de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), a axé sa présentation sur les moyens thérapeutiques mis en place pour la prévention de la pandémie. A ce titre, comme il le dit si bien, « nous avons abordé les questions relatives à la PCR, l'introduction des tests rapides et diagnostics au niveau du Burkina et aussi parler de l'importance des tests du diagnostic sérologique ; nous avons de même abordé la question de la vaccination, puisque le vaccin est en train de se déployer un peu partout en Afrique ; le Burkina n'a pas encore ses doses, mais ces doses-là vont arriver bientôt. », a-t-il déclaré.

Dr Brice Bicaba, Directeur du CORUS

Pour lui, il était temps que l'on donne un certain nombre d'informations aux pharmaciens qui sont sollicités par la population dans leurs officines pour des renseignements. « Si eux-mêmes ils n'ont pas l'information juste, il est un peu difficile de donner la bonne information », a-t-il ajouté. Aussi a-t-il laissé entendre, au regard des questions qui lui ont été posées, qu'il fallait organiser la session de formation.

« La pandémie est toujours d'actualité, et nous, dans notre plan d'action 2021, on a fait initier cette formation pour mettre à niveau les pharmaciens de notre région sur l'organisation de la lutte à ce stade, le plan de l'évolution et les nouvelles thérapeutiques en prélude à l'introduction du vaccin », a avancé Dr Nédié Nao, président du conseil régional de l'Ordre des pharmaciens du Centre pour justifier la tenue de la session de formation.

Correspondance Particulière

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Journée de redevabilité de la commune de Dassa : Des résultats qui parlent d'eux-mêmes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 12:00

Le samedi 27 mars 2021, le maire de la commune de Dassa (province du Sanguié) a fait le bilan quinquennal des activités du conseil municipal à travers une journée de redevabilité. Laquelle journée a vu la présence de ses partenaires techniques et financiers, du haut-commissaire de la province du Sanguié, de certaines élites de la commune ainsi que la population de Dassa.

C'est sous le thème « développement local et implication citoyenne : bilan et perspectives » que s'est tenue la journée de redevabilité et d'interpellation citoyenne de la commune de Dassa. Après le mot de bienvenue du chef du village marquant le début de la cérémonie, place est laissée au maire de Dassa, Jean Golbert Bayili, de faire la présentation du bilan sur la gestion des cinq années écoulées.

A l'entendre, cette activité marque un arrêt et une introspection sur la gestion de la commune tant au niveau du fonctionnement, des investissements et par domaine d'activités. Pour le maire de Dassa, les taux moyens de réalisation du budget prévisionnel des cinq dernières années pour le fonctionnement et l'investissement du conseil municipal de Dassa sont respectivement de 101,60% et de 81,72%.

La population de Dassa ne s'est pas fait raconter l'évènement

Quant aux domaines d'activités, le maire Jean Golbert Bayili a indiqué que tous les domaines qui nécessitaient une intervention ont été touchés. « En termes de satisfaction nous avons pu réaliser un certain nombre d'infrastructures dans le domaine de l'éducation et de la santé. Ces réalisations ont pu augmenter de façon significative le taux brut de scolarisation au primaire qui était de 89,91% en 2016 à 98,8% en 2020, soit une augmentation de neuf points de pourcentage sur la période 2016-2020, et le taux d'accès aux services de santé dont le nombre de formations sanitaires qui était d'un CSPS en 2016, est passé à trois en 2020.

Au niveau de l'agriculture, la réalisation des jardins maraîchers au profit des coopératives et groupements de femmes a contribué à améliorer quantitativement et qualitativement la production agricole dans la commune. Mais il y a certain nombre de domaines où l'impact n'est pas encore visible. C'est notamment au niveau de l'aménagement du territoire dans lequel le projet de lotissement débuté en 2019 est toujours en cours », a souligné Jean Golbert Bayili.

Le maire de Dassa, Jean Golbert Bayili

Des difficultés rencontrées

En plus de cela, le maire a énuméré un certain nombre de difficultés rencontrées durant les cinq dernières années. Au nombre de ces difficultés, il a souligné l'insuffisance du personnel pour le bon fonctionnement de la mairie, la faible mobilisation des ressources financières, le faible niveau des ressources propres, la lourdeur administrative dans la procédure de passations des marchés publics entravant certains investissements. Il ajoute aussi qu'il y a une non effectivité du transfert de certaines compétences et ressources, notamment les ressources humaines, financières et matérielles, et aussi les difficultés de collaboration avec certains partenaires de la chaine de la dépense.

« Nous remercions et demandons aux partenaires de continuer à nous appuyer par des projets structurants. Nous attendons de la population également des appuis. Qu'elle s'imprègne de ce qui se passe et qu'elle sache que tout ce qui est réalisé, est à leur bénéfice », a-t-il ajouté.

La troupe de Danse de Dassa

Les partenaires présents ont profité de cette occasion pour remercier le conseil municipal de cette invitation et les appuis multiformes dont ils bénéficient sur le terrain, et ont renouvelé leur engagement à accompagner la commune pour son développement économique et social.

Pour la coordinatrice départementale des femmes de Dassa, Mme Bacyé née Kanssono Assana, cette journée revêt une dimension particulière. C'est une grande reconnaissance aux partenaires pour leurs actions de bienfaisance et à la population pour sa confiance accordée au maire et au conseil municipal. « C'est en toute humilité et avec beaucoup de fierté que nous assistons à cette journée de redevabilité. Avec la tenue de cette journée en 2019 nous avons appris beaucoup de choses, mais avec la maladie à corona virus en 2020 elle n'a pas eu lieu. Donc c'est vraiment un réel plaisir pour nous d'y prendre part aujourd'hui parce qu'elle nous apporte beaucoup d'éclaircissement sur la gestion de la commune ainsi que les difficultés qui y vont avec. Nous remercions du fond du cœur le maire ainsi que le conseil municipal pour leur disponibilité à nous accompagner et à tenir compte de nos doléances », a exposé Mme Bacyé.

La coordinatrice départementale des femmes de Dassa, Mme Bacyé née Kanssono Assana

La population invitée à prendre soin des infrastructures

D'autres participants ont intervenu pour féliciter le conseil, tout en souhaitant force et courage au conseil municipal et ses partenaires. Ils ont émis le vœu que ceux-ci leur viennent en aide pour la promotion des femmes de la commune de Dassa. Et le haut-commissaire de la province du Sanguié, Paul de Romuald Ouédraogo, d'abonder dans le même sens, en exhortant la population de Dassa à « prendre soin des infrastructures réalisées par le conseil municipal durant ces cinq années à la tête de la commune ».

Car pour lui, ces infrastructures n'appartiennent pas désormais aux partenaires, ni au maire, ni au conseil municipal mais plutôt à la population qui doit dorénavant se préoccuper de leur bonne gestion.

En marge de cette cérémonie de redevabilité, il y a eu la prestation musicale avec la troupe de danse de Dassa et un sketch de la troupe théâtrale de Réo sur la participation citoyenne au développement, à la gouvernance locale et la redevabilité.

P.O
LeFaso.net

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Forum des As : « Kabila, porte-parole de l’opposition » ?

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 11:40


Qui sera le porte-parole de l’opposition ? Est-il possible d’avoir les élections en 2023 sans les réformes ? Quid des écoles fictives ? Les journaux et sites internet congolais tentent de répondre à ces préoccupations, dans leurs livraisons de mercredi 31 mars 2021.

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Clôture du mois de la femme : la ministre du Genre appelle les femmes à rester mobilisées

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 10:10


La ministre d’Etat et ministre du Genre Béatrice Lomeya appelle toutes les femmes à rester mobilisées dans la lutte pour leurs droits en dépit de la clôture ce 31 mars des activités du mois de mars dédié à la défense des droits de la femme à travers le monde.  

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Niger : «situation sous contrôle» après des tirs entendus près du palais de la présidence

RFI /Afrique - Wed, 31/03/2021 - 10:06
Des tirs nourris ont été entendus durant cette nuit du 30 au 31 mars, à Niamey, au Niger, dans le quartier administratif proche du palais de la présidence. Selon des sources sécuritaires, c'est « une tentative de coup d'État » a été rapidement maitrisée par la Garde présidentielle à deux jours de la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum.
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Ituri : la MONUSCO facilite le dialogue entre les FARDC et la communauté de Bira

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 10:01


Dans le cadre de la recherche des solutions pour pacifier l’Ituri, la section des Affaires civiles de la MONUSCO réunit depuis le lundi 29 mars des leaders communautaires Bira.  

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Annie Bambe : « Ceux qui torpillent la gratuité de l’enseignement de base sont contre la promotion des droits de la femme »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 09:17


« Ceux qui torpillent la gratuité de l’enseignement primaire sont contre la promotion des droits de la femme », a déclaré mardi 30 mars à Kinshasa, Annie Bambe Cikunda, coordinatrice de la Coalition Beijing+25. Selon elle, la gratuité de l’enseignement a permis à des millions de petites filles d’intégrer le circuit scolaire.  

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Pour le FCC, la proposition de participer au gouvernement Sama Lukonde est une « humiliation qui ne vaut pas la peine »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 09:11



La proposition de participer au gouvernement Sama Lukonde est tout simplement « une humiliation qui ne vaut pas la peine », a déclaré, Alain-André Atundu, communicant du Front commun pour le Congo (FCC). Dans un échange, avec la presse mardi 30 mars à Kinshasa, M. Atundu a ajouté que cette proposition est moralement inacceptable pour sa plateforme. 

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Nord-Kivu : l’ONG « Tukinge Mayatima » sollicite l'assistance pour 300 orphelins de Beni

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 09:03



La responsable de l’orphelinat "Tukinge Mayatima", Kabuo Maliro, sollicite la compassion des bonnes volontés afin d’assister trois cents orphelins de Kasindi-Lubiriya dont les parents avaient été massacrés dans cette localité du territoire de Beni, à la frontière avec l’Ouganda. Elle a lancé ce cri d’alarme mardi 30 mars à Radio Okapi. 

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Décès du Colonel ZONGO Yamba Daniel : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 08:30

Sa Majesté le Naaba Sonré de Boulsa
Le Daporé Naaba de Boulsa,
Les grandes familles
Zongo, Zidouemba, Soudré, Sawadogo, Ouiminga, Kaush à Boulsa, Kaya, Tougouri, Ouagadougou, Côte d'Ivoire, France, Espagne, Londres, Allemagne, USA ;
Les familles alliées,

Yaméogo, Kiétéga, Kologo, Téné, Koala, Tapsoba à Ouagadougou, Koudougou, Nabdgo, Tchériba, Ziniaré, Munich ;
La Veuve madame Zongo née Yaméogo W. Diane Sylvie ;
Les enfants Windata Miki, Jean De Dieu, Sandra Carine, Inès Bienvenue, Gloria Marie Stella ;
Ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père, époux, beau-frère, oncle, neveu, cousin, et grand-père,
le Colonel ZONGO Yamba Daniel,

Décès survenu le vendredi 26 mars 2021 à Ouagadougou.
Ils vous informent qu'une veillée de prière aura lieu le lundi 5 avril 2021 à 20 heures au domicile familial à Ouagadougou à Pissy.
L'absoute aura lieu le mardi 6 avril 2021 à 9 heures à l'église Christ Roi de Pissy suivie de l'inhumation le même jour au cimetière de Municipal de Gounghin.

Union de prières

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Décès de BANSE BOUKOUZI ALFRED : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 08:30

Les grandes familles :
BANSE, GOUBA, GOULLA, YABRE, BONSA à Zabré, Doun, Ouagadougou, Abidjan et Italie,
La grande famille KABORE à GORGO, KOUPELA et OUAGADOUGOU
La grande famille NARE à POUYTENGA, YARGO et OUAGADOUGOU
Les familles alliées :
VIHO, GOUEM, GOULLA, SORGHO, KABORE, AKOUWANDAMBOU, OUEDRAOGO, NANA, SANGO, GAMBO, GOUBA, BONSA, BOUSIM
La famille du feu GOUBA Zimbra à YANGOU

Monsieur GOULLA Marc
Madame BANSE Rosalie
Colonel GAMBO Léonard

Les enfants, les petits fils et arrières petits fils,
Remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont soutenus spirituellement, moralement, matériellement et financièrement lors de la maladie, du décès le 31 octobre 2020 et de l'inhumation le 5 novembre 2020 de :
BANSE BOUKOUZI ALFRED

Précédemment Conseiller des affaires économiques à la retraite
Ancien directeur de cabinet du Ministre de la Justice
Ancien député
Ancien directeur général de l'OFNACER
Ancien directeur général de la société SOULGA
Les remerciements vont en particulier :

Au chef de ZABRE
Au chef de DOUN
Au chef de WANDA
A l'honorable Député Alfred ZANZE, Vice-Président à l'Assemblée Nationale
A Monsieur le Maire et le conseil municipal de Zabré
Au Secrétaire Général du ministère des Sports
A SEM le Président Jean-Baptiste OUEDRAOGO et le personnel de la Polyclinique Notre Dame de la Paix
Au curé et aux chorales St Michel, Ste Cécile, St André Kagwan de la Paroisse de kologh - Naba

A la coordination St kizito de OUIDI
Au CCB st Paul de OUIDI
Au personnel de BCEAO à OUAGADOUGOU
Au Personnel de la CEB de OUAGA n°10
Au Directeur Général de GESMA INTERNATIONAL et son personnel
A l'ordre des pharmaciens à OUAGADOUGOU
Au personnel de la BAD à OUAGA et à ABIDJAN
Au personnel des caisses populaires de OUAGA

Au personnel de Splendide Hôtel
Au bureau du Syndicat National des Travailleurs de l'Administration Scolaire
Aux voisins et jeunes du quartier OUIDI
A l'Association des retraités de OUAGADOUGOU
A l'Association YOUKOUMA DOUN WANDA
Au Catéchiste de Youngou
Au CCB de Doun
Aux nombreux parents, amis, collègues et connaissances.

Dieu le pourvoyeur de toute chose, comblera chacun à la hauteur de ses attentes !

« Dieu soit loué »

Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier !

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RDC : pas de retrait en vue de la MONUSCO aux Kivus et Ituri

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 31/03/2021 - 08:25


« Nous ne sommes pas encore au stade d'envisager le retrait de la MONUSCO des provinces des Kivus et l’Ituri », a affirmé la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita. Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, mardi 30 mars, elle a expliqué que des « défis extrêmement graves en matière de sécurité, de protection et humanitaire demeurent dans ces provinces.»

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Rabankhi Abou-Bâkr Zida : « Une population qui n'arrive pas à décoder le message de ses autorités ne peut participer pleinement au développement »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 01:25

Les responsables du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, ont échangé ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou avec les représentants du système des Nations-Unies au Burkina. Objectif, partager avec ces partenaires internationaux, les « visions 2025 » du département en matière de communications.

Ces visions sont inspirées des échanges que le premier responsable du département, Ousséni Tamboura, a eus avec les acteurs du domaine, du public et du privé, ainsi que des sorties de découverte du secteur.

Vue de participants des agences du système des Nations-Unies.

C'est pour partager ce référentiel avec les représentants du système des Nations-Unies au Burkina que les responsables du ministère ont initié ce cadre d'échanges. La rencontre a consisté en un exposé des visions du ministère, suivi d'échanges avec ces partenaires. Ainsi, la présentation de ce référentiel, faite par la directrice générale des études et des statistiques sectorielles, Batouré Lamizana, situe d'abord le contexte marqué par l'insécurité depuis 2015 et la pandémie du COVID-19, montre ensuite les acquis de la mise en œuvre du PNDES (Plan national de développement économique et social), les insuffisances avant de dresser les défis à relever sur la période 2021-2025. Ce qui justifie ces visions.

La directrice générale, Batouré Lamizana, présentant les visions 2025 du ministère

Selon le ministre Ousséni Tamboura, il ne s'agit pas d'une table-ronde de bailleurs de fonds, mais plutôt d'une rencontre qui vise à regarder dans la même direction.

La représentante-résidente du système des Nations-Unies au Burkina, Metsi Makhetha, a, elle, salué d'abord cette première pour le gouvernement, synonyme de leadership et d'engagement à élever le niveau de la communication.
De son avis, le contexte du Burkina implique trois aspects sur lesquels il faut rester présent pour accompagner le pays : la situation d'urgence du fait de l'insécurité (nécessite le renforcement de la présence des partenaires du système des Nations-unies), la nécessité de garder les liens sur les actions de développement et le besoin de promouvoir et d'accompagner la cohésion sociale.

Le ministre Ousséni Tamboura et la représentante-résidente du système des Nations-Unies.

« La communication est vitale pour engager les actions de développement », relève-telle au passage. Metsi Makhetha a donc mis l'accent sur l'importance de la communication pour le développement et pour le changement de comportements en faveur de la dynamique du développement.

Selon le secrétaire général du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, cette rencontre se veut certainement la première de plusieurs autres pour approfondir des aspects avec les agences spécialisées du système des Nations-Unies dans l'élan de partenariats avec soit le ministère soient des structures du ministère (chacune en fonction de son centre d'intérêt et de son agenda).

Photo de famille

« La communication, telle qu'envisagée, ne consiste pas à donner seulement l'information à la population, mais de faire en sorte que l'information soit quelque chose qui puisse apporter un plus à la vie de la population. Une population qui n'arrive pas à décoder le message de ses autorités ne peut pas participer pleinement au processus de développement. Il s'agit donc de faire en sorte que la population ne soit pas simple consommatrice de l'information, mais qu'elle soit avertie, consciente, éveillée et à même de participer en toute connaissance de cause au processus de développement de son pays », décline le secrétaire général, Rabankhi Abou-Bâkr Zida.

O.L
Lefaso.net

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Burkina Faso : 200 points de vente de céréales ouverts pour soutenir les personnes vulnérables

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 01:20

Le ministre de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, a procédé, le mardi 30 mars 2021 à Korsimoro (province du Sanmatenga, région du Centre-Nord), au lancement officiel de l'opération de vente de céréales au profit des personnes vulnérables. Au total, ce sont 40 000 tonnes de céréales réparties dans 200 points de vente qui seront mises à la disposition des ménages vulnérables à un prix subventionné de 6 000 francs CFA le sac de 50 kg de maïs. Cette opération va coûter à l'Etat burkinabè environ 11 milliards 163 mille francs CFA.

L'opération de vente de céréales à prix subventionné découle du plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables des zones déclarées déficitaires à l'issue de la campagne agricole. Selon Salifou Ouedraogo, ministre de l'Agriculture, bien que la campagne agricole ait été assez bonne avec un excédent de plus de 100 000 tonnes, certaines zones présentent des risques d'insécurité alimentaire ou de malnutrition.

Boutique SONAGESS.

Les points de vente de céréales à prix subventionné vont donc permettre aux personnes vulnérables vivant dans ces zones, mais aussi sur l'ensemble du territoire national, de pouvoir se nourrir convenablement. En plus de ces 200 points de vente officiellement lancés ce jour, d'autres boutiques seront ouvertes en fonction des risques d'insécurité alimentaire qui seront constatés, a laissé entendre Salifou Ouédraogo. Il a précisé que cette année, les points de vente seront prioritairement installés dans les zones d'accueil des déplacés internes pour permettre à ceux-ci de pouvoir s'acheter des vivres.

Amadé Belem, directeur général de la SONAGESS.

Expliquant le mécanisme de fonctionnement des points de vente, le directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS), Amadé Belem, a affirmé que chaque boutique sera ravitaillée mensuellement avec 40 tonnes de maïs. Il reviendra au maire de la commune concernée et au conseil municipal de procéder à la répartition des céréales par village, car ayant mieux connaissance des personnes vulnérables vivant dans la communauté.

Une liste sera alors établie et chaque personne vulnérable pourra acheter un sac de 50 kg de maïs à 6 000 F CFA, sur présentation de sa carte nationale d'identité. Il faut noter qu'une personne vulnérable ne peut acquérir plus d'un sac par mois. Le directeur général de la SONAGESS a rassuré qu'un stock de 40 000 tonnes de céréales a été fait, dans le but d'éviter les ruptures et d'assurer la continuité de l'approvisionnement.

Habibou Pafadnam, ravie d'avoir pu s'acheter un sac de maïs.

Venue acquérir un sac de maïs, Habibou Pafadnam ne cache pas sa joie. A l'en croire, l'opération tombe à pic car elle vient les soulager du difficile accès aux céréales, dont les prix sur le marché sont au-dessus de leurs bourses. « Sur le marché, le sac de 100 kg coûte un peu plus de 22 000 F CFA, alors que lorsque nous payons deux sacs du maïs subventionné, nous avons les 100 kg et à un prix très raisonnable. Nous sommes très contents », a-t-elle déclaré.

A terme, l'opération de vente de céréales à prix subventionné devra permettre le renforcement de la sécurité alimentaire de 114 285 ménages vulnérables.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Santé : Des leaders d'opinion outillés sur l'impact des interdits alimentaires sur la nutrition maternelle et infantile

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 01:15

Le ministère de la Santé en partenariat avec l'ONG Alive & Thrive a tenu un forum national des personnes ressources, des leaders coutumiers et religieux sur les interdits alimentaires et/ou idées reçues et leur impact dans la nutrition maternelle et infantile. C'était ce mardi 30 mars 2021 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, et a connu la présence du Larlé Naaba Tigré, champion national de la nutrition.

« Un enfant ne doit pas manger d'œuf, au risque de devenir voleur. » C'est l'un des interdits alimentaires les plus répandus. Pourtant comme le reconnait le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, le bénéfice nutritionnel de l'œuf n'est plus à démontrer. Comme cette idée reçue, ils sont nombreux, les interdits alimentaires qui jouent sur la nutrition maternelle et infantile.

Les leaders religieux et coutumiers appelés à s'engager pour de bonnes pratiques alimentaires

Selon les chiffres de l'enquête nationale nutritionnelle de 2020, ce sont 24,9% d'enfants qui souffrent de malnutrition chronique ou de retard de croissance et 8,1% de malnutrition aiguë. À en croire le ministre de la Santé, beaucoup de déterminants sont à l'origine de la malnutrition. À titre d'illustration, il relève les pesanteurs socio-culturelles qui entravent les pratiques optimales de l'allaitement maternel exclusif. « La situation que je viens de décrire nous interpelle à plus d'un titre sur la nécessité de renforcer l'approche communautaire de lutte contre la malnutrition à travers un plaidoyer et une communication plus accrue pour un changement social », a indiqué le ministre Ouédraogo.

Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé

Et c'est ce à quoi répond ce forum national qui se veut le lieu pour le ministère de la Santé, d'échanger avec les leaders d'opinion sur les interdits alimentaires et idées reçues qui impactent la nutrition maternelle et infantile et de promouvoir les bonnes pratiques de nutrition chez le nourrisson et le jeune enfant. « Nous souhaitons que les détenteurs d'enjeux ici présents puissent partager le même point de vue que le ministère de la Santé et qu'ils puissent nous aider au niveau de la communauté à faire en sorte que nous puissions mettre en œuvre les bonnes pratiques alimentaires », a laissé entendre le ministre.

Larlé Naaba Tigré, champion national de la nutrition

Le Larlé Naaba Tigré, champion national de la nutrition, qui a pris part à la cérémonie d'ouverture du forum, a indiqué que c'est une lutte de longue haleine pour vaincre les pesanteurs socio-culturelles qui entravent les bonnes pratiques nutritionnelles. Il réaffirme donc son engagement à continuer la sensibilisation pour le changement de comportement des populations aux côtés des autres leaders d'opinion.

Photo de famille

Un engagement salué par le directeur pays de l'ONG Alive & Thrive, Maurice Gerald Zafimanjaka. « La mobilisation sociale en faveur de la nutrition adéquate de la mère, du nourrisson et du jeune enfant, requiert l'adhésion et l'engagement de partenaires stratégiques tel le champion national en nutrition (le Larlé Naaba Tigré), ainsi que les leaders traditionnels, religieux et des personnes ressources », a-t-il laissé entendre.

Justine Bonkoungou
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Jakhasa, l'homme qui a su adapter le balafon au reggae

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 31/03/2021 - 01:10

Jakhasa, c'est Karim Sanou à l'état civil. C'est l'une des merveilleuses voix de la musique reggae au Burkina. Il est Marley d'or 2020, le trophée qui récompense les meilleurs défenseurs du style musical de Bob Marley. Sa particularité, c'est l'adaptation du balafon, un instrument traditionnel, au reggae. Cette fusion est appelée Reggae balafon.

Partout où il va, il fait la promotion de la culture de son pays. Pour l'homme et la musique, c'est une histoire d'amour et d'héritage. Il est issu d'une famille de griots. Il est l'auteur du tube à succès « enfants du pays ». Sa voix percutante se laisse écouter paisiblement. En vue de communier avec ses fans, il organise un concert le 8 avril 2021 au CENASA. A cette occasion, il nous a rendu visite le vendredi 26 mars 2021 pour en parler. Vidéo !

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