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Afrique

Niger, Guinée, Côte d'Ivoire : trio de tête de la reprise pour la Banque mondiale

Jeune Afrique / Economie - Thu, 01/04/2021 - 11:14
Moins dépendants des matières premières et relativement épargnés par la nouvelle vague de coronavirus, les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest devraient dépasser les 6 % de croissance en 2021.
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Afro-club, le hit des platines avec DJ P2N et Pson Zubaboy, Vlay’S et Burna Boy

RFI /Afrique - Thu, 01/04/2021 - 10:57
Le mois d’avril est arrivé avec son lot de sonorités afro-urbaines emmenées par les artistes Burna Boy, DJ P2N & Pson Zubaboy, Gyakie & Omah Lay, Amee, Vector, M.I. Abaga & Pheelz et enfin Angelique Kidjo & Yemi Alade.
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Football: la CAN au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

RFI /Afrique - Thu, 01/04/2021 - 10:47
La prochaine Coupe d’Afrique des nations masculine de football (CAN 2021), prévue au Cameroun, aura lieu du 9 janvier au 6 février 2022, a indiqué la Confédération africaine de football (CAF) dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi. Le tirage au sort de la phase finale, qui permettra de connaître la composition des six groupes, se déroulera, lui, le 25 juin 2021.
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Côte d'Ivoire, Sénégal, Congo… Anciens d'Air Afrique, que sont-ils devenus ? (5/6)

Jeune Afrique / Economie - Thu, 01/04/2021 - 10:29
" Il était une fois Air Afrique " 5/6. La retraite pour les uns, une belle carrière pour d'autres, la galère pour beaucoup. D'Yves Roland-Billecart à Marcel Kodjo, en passant par les quelque 4 000 salariés en poste lors de la faillite, où se trouvent les protagonistes vingt ans plus tard ?
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500 millions USD de la Banque mondiale pour améliorer l'accès aux infrastructures et aux services à Kinshasa

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/04/2021 - 10:23

Dans un communiqué publié le 30 mars, la Banque mondiale annonce avoir approuvé un financement de 500 millions de dollars américains en faveur du Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine à Kinshasa. Le projet est dénommé «Kin Elenda». 

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En RDC, les sénateurs s’en vont en guerre contre l’Inspection générale des finances

RFI /Afrique - Thu, 01/04/2021 - 10:21
Une commission a été mise en place pour interpeller son responsable, Jules Alingete. Selon cette commission, il aurait eu tort de dire que des personnes accusées de mauvaise gouvernance ont trouvé refuge au Parlement pour bénéficier des immunités parlementaires. Une correspondance devra être adressée au président de la République afin d'autoriser la Chambre haute à interpeller l’inspecteur général.
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RDC : 29 civils tués et 50 enlevés dans des attaques attribuées aux ADF à Beni

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/04/2021 - 10:14

Vingt-neuf civils ont été tués et cinquante autres enlevés au cours des attaques attribuées aux combattants ADF les 30 et 31 mars dans les villages de Moliso, Beu-Manyama et Musangwa dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. 


D’après des sources sécuritaires et de la société civile, avant de s’attaquer aux populations civiles, les assaillants avaient également pris d’assaut une position des militaires du 2101e régiment de l’armée congolaises basés dans cette zone. 

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Tshuapa : le gouverneur réclame une assistance pour les victimes des affrontements meurtriers de Monkoto

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/04/2021 - 10:06



Le gouverneur de la province de la Tshuapa, Pancrace Boongo lance un appel pour une assistance d’urgence aux victimes des affrontements meurtriers qui ont opposé en janvier des membres des communautés bantous et pygmées dans le territoire de Monkoto.

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CAF-C1 : victoire obligatoire pour Mazembe et V.Club pour continuer d’espérer

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/04/2021 - 10:03



Les deux clubs congolais engagés en Ligue de champions de la CAF doivent remporter leurs matches de la cinquième journée de la phase de pools pour continuer à espérer une qualification en quarts de finale.

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Université Joseph Ki-Zerbo : L'UFR-SEA rend hommage à sept enseignants-chercheurs admis à la retraite

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 10:00

Un hommage a été rendu ce mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph Ki-Zerbo, au personnel de l'Unité de formation et de recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA). Admis à la retraite, sept enseignants-chercheurs ont vu leur mérite reconnu après de "bons et loyaux" services rendus à la nation.

Sept enseignants-chercheurs de l'Unité de formation et de la recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA) vont désormais faire valoir leur droit à la retraite. Ce sont : Moussa Ouattara, professeur titulaire de Mathématiques ; Lonngin Somé, professeur titulaire de Mathématiques ; Oumarou Sié, professeur titulaire d'informatique ; Lucien Désiré Bonou, professeur titulaire de Chimie ; Abdouraman Bary, Maitre de conférences en Chimie ; Dieudonné Joseph Bathiébo, professeur titulaire de Physique ; Nouffou Ouédraogo, enseignant à temps plein de physique. En plus d'eux, il y a Thioyé Serge Marie Constant, Technicien de laboratoire de Chimie. Leurs mérites ont été reconnus cet après midi du mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph KI-Zerbo, à travers une journée d'hommage.

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, a indiqué que cette cérémonie permet à son département de vivre les plus beaux moments de son existence

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, prenant la parole, a tenu a remercié le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maiga, pour avoir accepté de patronner cette cérémonie. Pour lui, la présence de son conseiller technique, sur les terres « des sciences pures et dures », rehausse à plus d'un titre la « Maison mère des mathématiques, de la physique, de la chimie et de l'informatique ». « Vous permettez à l'UFR-SEA de vivre un des plus beaux moments dans son existence et mieux, vous permettez aux élus de ce soir d'être au firmament de la satisfaction d'avoir servi leur pays », a-t-il déclaré.

Pour le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé (à gauche), être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce

Cette initiative a été saluée à juste titre par l'ensemble des retraités de l'UFR-SEA. Ce n'est pas le Pr Moussa Ouattara qui dira le contraire. Ancien ministre de l'Enseignement supérieur, il a pris la parole au nom du groupe pour témoigner sa gratitude aux initiateurs. « Merci pour cette initiative qui nous a rassemblés et qui nous permet de savoir qui a été admis à la retraite la même année que nous », a-t-il remercié. A l'endroit de leur ministre de tutelle, Pr Ouattara a exprimé sa gratitude car cela confirme sa considération pour les structures éducatives et le personnel admis à la retraite.

Le conseiller technique du ministère de l'Enseignement supérieur, Dr Serge Diabouga, a déclaré que les enseignants-chercheurs constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè

« Comme j'aime à le dire, être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce que le Tout-Puissant nous accorde », a lancé d'entrée, le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Aliou Cissé, parrain de la cérémonie. A l'en croire, magnifier les devanciers est un devoir impérieux pour eux s'ils souhaitent à leur tour bénéficier d'un peu d'égards au soir de leur carrière. « L'Université est fière de vous tout comme l'UFR-SEA l'est actuellement. Vous avez formé des étudiants qui, aujourd'hui, ont pris la relève. Vous avez influencé de multiples orientations professionnelles voire des choix de vie », a exalté le parrain qui termine en disant que son institution n'a qu'un seul mot à leur endroit : merci.

Le présidium

D'après le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, représenté par son conseiller technique, Dr Serge Diabouga, les enseignants-chercheurs, qu'on le veuille ou non, constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè et il n'est pas juste qu'ils partent à la retraite comme si on veut s'en débarrasser. Paraphrasant Amadou Ampaté Bâ, Dr Diabouga a indiqué que les ainés admis à la retraite sont pour eux des bibliothèques que la raison scientifique commande d'entretenir avec le plus grand soin. « C'est pourquoi je félicite l'UFR-SEA pour son dynamisme et son regard sans cesse projeté vers les anciens, les doyens et les maîtres », a-t-il souligné.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Conseil national de sécurité alimentaire : Le nouveau président du comité technique, Yassia Kindo, prêt à relever les défis

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 09:30

Ce mercredi 31 mars 2021 se tient à Ouagadougou, la 3e session du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA) de l'année 2021. Cette session est la dernière du président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano, qui cède sa place au nouveau président Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation.

Après pratiquement deux ans passés à la tête du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA), Dr Lamourdia Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation. A en croire M. Thiombiano, arrivé à la tête du CT-CNSA alors qu'il connaissait quelques difficultés, son principal défi a été de travailler à le redynamiser.

« Au moment où notre équipe prenait les commandes du CT-CNSA en mai 2019 en tant que président, le dispositif national de sécurité alimentaire comme vous le savez, traversait une crise sans précédent. Des difficultés liées essentiellement à la gouvernance avait par moment réduit son efficacité à traiter de façon diligente les questions d'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Cette situation s'était soldée par ailleurs par l'effritement de la confiance vis-à-vis de nos partenaires qui avaient suspendu en grande partie leur participation aux activités du CT-CNSA », a-t-il relevé.

Une vue des participants à la 3e session du CT-CNSA de l'année 2021

Mais comme il le reconnait, grâce aux efforts de chacun des membres statutaires, le CT-CNSA a pu être redynamisé et a engrangé des résultats probants dont entre autres la restauration du dialogue au sein du CT-CNSA, la tenue régulière des sessions, l'adhésion de nouveaux partenaires, la conduite des opérations de réponse à la situation alimentaire, etc. « Les acquis sont des acquis collectifs. Le principal acquis a été de redynamiser ce cadre de concertation qui est vraiment unique au niveau de la sous-région. C'est un cadre dans lequel se retrouve les partenaires et l'Etat pour discuter des défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et apporter aussi des solutions sur le plan opérationnel en termes de réponse par rapport aux personnes vulnérables », a indiqué le président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano.

Dr Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, qui doit relever de nombreux défis pour que le CT- CNSA joue pleinement son rôle. « Le président sortant a relevé la relecture des textes du dispositif, la dynamisation du système d'information, il y a aussi le fait de pouvoir rendre ce cadre encore plus opérationnel en apportant plus d'accompagnement financier et aussi plus de matière du point de vue réflexions pour orienter les acteurs.

Yassia Kindo, nouveau président du CT-CNSA

Le bras technique du CT-CNSA, qui est le système d'alerte précoce, produit régulièrement deux fois par an la situation sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La dernière session vient de se tenir et nous allons au cours de la présente session, examiner et valider les résultats sur la situation. On va regarder la charte d'intervention, on va aussi examiner les appuis que la CEDEAO avait apportés en termes de prêt de céréales et comment le dispositif se met en place », a laissé entendre le président entrant, Yassia Kindo.

Pour relever ces défis, il peut compter sur le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment le co-président du CT-CNSA, le Représentant de la FAO, Dauda Sau. Il réaffirme l'engagement des partenaires techniques et financiers à accompagner le gouvernement dans sa quête de sécurité alimentaire au profit des populations.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Burkina Faso : La CNDH à l'ère du numérique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 09:30

En vue de rapprocher, d'une part, la Commission nationale des droits humains (CNDH) des populations et de rendre visibles ses actions et, d'autre part, faciliter sa saisine par les porteurs de réclamations à travers les TIC, l'institution s'est dotée d'un site internet (cndhburkina.bf) et mis en place un numéro vert gratuit : 80 00 12 94. La cérémonie qui consacre le lancement officiel de ces outils de visibilité et d'accessibilité a eu lieu ce mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou, sous la présidence du président de l'institution, Kalifa Rodrigues Namoano, et en présence de l'ambassadeur de l'Union européenne, Wolfram Vetter, et du directeur pays de l'association du Barreau Américain-Initiative pour l'Etat de droit, Alain Kisombwe.

La création du numéro vert gratuit de la Commission nationale des droits humains (CNDH) ainsi que le site internet (cndhburkina.bf) participent à l'opérationnalisation de l'institution, selon son président, Kalifa Namoano. En effet, la CNDH est une institution publique indépendante de promotion, de protection et de défense des droits humains au Burkina Faso avec une possibilité légale de créer des antennes régionales. Malheureusement, déplore M. Namoano, jusque-là elle n'a aucune antenne régionale.

Pour mener à bien sa mission, le président estime qu'il est de bon ton que la CNDH soit accessible à la population et plus visible. C'est dans cette logique d'innovation des services que s'inscrit cette cérémonie officielle de lancement et de campagne de vulgarisation du site web et du numéro vert gratuit. Après avoir exprimé sa satisfaction, M. Namoano a relevé que ces nouveaux outils permettront le renforcement des capacités de l'institution afin d'assumer pleinement son mandat.

Le présidium

Afin de rassurer les populations, il a annoncé que les plaintes qui sont soumises à la CNDH sont traitées de façon confidentielle. Ainsi, les populations pourront soit poser leurs plaintes de façon anonyme ou en déclinant leur identité. Une procédure minutieuse est mise en place pour la circonstance. « Lorsqu'on reçoit effectivement les plaintes, la première des choses de la commission, c'est de vérifier la véracité des faits. Parce que le contexte est tel qu'on ne doit pas se laisser aller par moments par certaines dénonciations qui ne sont pas forcément fondées. Le rôle de la commission, c'est de pouvoir enquêter, avant de faire des recommandations et même de porter plainte s'il le faut », a expliqué M. Namoano.

Des représentants d'OSC ont pris part à la cérémonie

Concernant la durée de traitement d'un dossier, elle dépend de la complexité de l'affaire. Plus elle est complexe, plus il faudrait procéder à des vérifications terrain, à des rencontres avec les différents acteurs en fonction de leur disponibilité. C'est du moins ce qu'a confié le président de la CNDH.

La cérémonie de lancement a été une aubaine pour lui de lancer un appel à toute la population à s'approprier le site web, non seulement en le visitant chaque fois que de besoin, mais aussi en formulant des recommandations et suggestions pour son amélioration et pour une mise en œuvre efficiente et efficace des missions de la commission. La conception du site web et la création du numéro vert ont été possibles grâce à l'accompagnement de l'Union européenne, à travers le projet « Appui à la CNDH pour la mise en œuvre de ses missions en matière de promotion et de protection des droits humains ».

L'ambassadeur de l'Union européenne a souhaité pleins succès à ces initiatives de communication

Pour l'ambassadeur de l'UE, Wolfram Vetter, le lancement de ces moyens de communication est une étape importante dans le renforcement des capacités de la CNDH, cependant d'autres défis aussi importants restent à relever. Il s'agit, entre autres, de la mise à jour permanente des informations du site, de son enrichissement par les résultats des interventions, la mise à disposition d'informations sur le contenu et le sens des droits humains.

M. Vetter a en outre souligné l'accompagnement de l'Union européenne dans le domaine des droits de l'homme. Il a réitéré l'engagement de l'institution auprès de l'Etat burkinabè et de tous les acteurs nationaux pour faire avancer la question des droits humains, qui bénéficient du reste d'un cadre juridique et institutionnel qui a connu des améliorations importantes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Proget « Renforcement des capacités des agences de l'Eau » : Le comité national de suivi tient sa deuxième session

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 09:25

En vue d'améliorer ses actions pour l'atteinte des objectifs dans les délais impartis du projet, le Comité national de suivi du projet « Renforcement des capacités des agences de l'eau du Gourma et du Liptako et des CLE (comités locaux de l'eau) pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau » a tenu sa 2e session, le mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou. Les participants venus des différentes zones d'intervention du projet se prononceront sur ses performances à travers l'examen du rapport d'activités des deux ans du projet et formuleront des orientations pour la suite des activités.

Après deux ans de mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités des agences de l'eau du Gourma et du Liptako et des CLE pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau », le Comité national de suivi du projet a marqué un arrêt pour faire le bilan des réalisations et se donner de nouvelles orientations pour les années à venir, soit 2021-2022. Ce projet est exécuté par un consortium composé de WaterAid, les Agences de l'Eau du Liptako (AEL) et du Gourma (AEG), et de l'Association Eau, Développement et Environnement (AEDE).

Il vient en soutient au Programme national de gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), qui a pour objectif stratégique de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques. Ainsi, le Comité national dudit projet a réuni les acteurs des différentes zones d'interventions du projet autour de sa 2e session à Ouagadougou ce mercredi 31 mars 2021. Selon la représentante du directeur pays de Water-Aid, Léocadie Ouoba, cette deuxième session donne l'occasion aux membres du comité de se prononcer sur les performances du projet à travers l'examen du rapport d'activités de l'an 2 et les résultats préliminaires de l'évaluation à mi-parcours.

Léocadie Ouoba, représentante du directeur pays de Water-Aid

Des actions de renforcement des capacités

Selon Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau ( SP-GIRE), président du comité national de suivi du projet, durant les deux ans de mise en œuvre, le projet a renforcé les capacités des agents de l'eau et des communes locales dans les deux espaces du Gourma et du Liptako. Ils ont reçu un accompagnement en matériel pour le renforcement de leur mobilité. Un certain nombre d'outils de gestion ont été élaborés en partenariat avec Water-Aid pour permettre aux agences d'être plus opérationnelles sur le terrain. A cela s'ajoutent des actions de formation et de sensibilisation qui ont été faites à l'endroit d'un certain nombre d'usagers pour une meilleure gestion des ressources en eau.

En matière de droits humains, des actions ont été menées pour permettre aux populations et aux acteurs de faire en sorte qu'ils aient la prise en compte desdits droits pour ne laisser quelqu'un de côté ; ainsi que la mise en place des comités locaux de l'eau en vue de la mobilisation et de la sensibilisation, et permettre aux gens de prendre un certain nombre de responsabilités par rapport aux actions de protection des ressources en eau. Car, selon Moustapha Congo, la question de la protection des ressources en eau doit susciter encore plus de réflexion. En témoigne le thème de la journée mondiale de l'eau de cette année : « La place de l'eau dans nos sociétés et comment la protéger ».

Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau, président du comité national de suivi du projet

Concernant la mise en œuvre du projet et les défis sécuritaires, Moustapha Congo a indiqué que l'expérience de WaterAid a permis d'accompagner les CLE (comités locaux de l'eau) et les agents dans la mise en œuvre des activités. « Cela constitue une forte contribution parce qu'ils ont réadapté et réajusté leur intervention sur le terrain en tenant compte des défis sécuritaire et sanitaire », a-t-il indiqué.

Des innovations

Au titre des innovations, on peut citer, selon Léocadi Ouoba, le renforcement des capacités de l'ensemble des acteurs ; l'approche basée sur les droits humains qui est abordée avec l'ensemble des acteurs en vue de faire ressortir l'eau comme un droit humain ; la mise en place des CLE (comité locaux de l'eau). « A ce niveau, l'ensemble des membres du conseil travaillent à introduire quelques astuces dans le processus de mise en place des CLE pour les rendre plus performants. Ils sont formés sur les droits humains, sur l'élaboration de leur plan d'action et de la gestion budgétaire », déclare-t-elle.

A ces innovations vient s'ajouter l'implication des bénéficiaires en vue d'organiser les communautés pour qu'il y ait un répondant au niveau de chaque village en matière de gestion des ressources en eau. Consciente que des efforts énormes restent à déployer eu égard aux difficultés qui transparaissent dans le bilan, Léocadi Ouoba a souhaité que les orientations qui sortiront de cette session puissent permettre de les surmonter.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Cameroun: une organisation de défense des droits de l'homme exige la libération de 7 journalistes

RFI /Afrique - Thu, 01/04/2021 - 09:07
Il y a un an, plus de 80 organisations de défense des droits de l’homme et de la presse avaient signé un appel à l’attention de plusieurs présidents africains, leur demandant de libérer les journalistes détenus dans des prisons souvent surpeuplées et dont les prisonniers sont souvent vulnérables à la Covid 19. Au Cameroun, le Comité de protection des journalistes (CPJ) relance le président Paul Biya.
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Santé : Le ministre Charlemagne Ouédraogo visite le dispositif de surveillance Covid-19 à Koloko, frontière du Mali

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 09:00

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a entrepris du 26 au 28 mars 2021, une tournée dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades en vue de toucher du doigt les réalités sur le terrain. Ainsi, le dimanche 28 mars dernier, il s'est rendu à Koloko, à la frontière Burkina Faso/Mali, où il a pu visiter le dispositif de surveillance Covid-19.

Cette visite du point d'entrée de Koloko était la dernière étape de sa tournée dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. Là, le ministre de la Santé et sa délégation ont pu visiter les dispositifs de surveillance épidémiologique, offert par le Projet de préparation et de riposte au Coronavirus, sur financement de la Banque mondiale. Cependant, la mise en service de ces dispositifs n'est pas encore effective, car les entreprises en charge des travaux ont déguerpi les lieux. Pour Charlemagne Ouédraogo, cet acte est inadmissible et il n'est pas passé par quatre chemins pour exprimer son mécontentement.

Le ministre à l'écoute des forces de sécurité du poste de frontière de Koloko

« Les délais d'exécution des travaux sont dépassés et les gens ne s'en fichent pas mal. Quand on va commencer à les poursuivre, ils diront que le ministre de la Santé est méchant. Ce sont des partenaires qui nous aident, ce ne sont pas des fonds publics. C'est l'aide au développement et on n'arrive pas à faire en sorte que très rapidement, ça soit au service du peuple. Ce n'est pas normal. Voici que le personnel est sous des tentes de fortune au lieu d'occuper des infrastructures dignes de ce nom, mais qui restent inachevées par l'action de nos entreprises locales. Il faut qu'on change, sinon à quel moment nous allons développer le pays. (…) Nous allons faire le point une fois à Ouagadougou, et s'il y a des poursuites nous allons les engager. Il faut que les responsabilités soient situées de sorte à ce qu'on puisse utiliser correctement ce qu'on nous donne », a-t-il regretté, le ton contrarié.

Le ministre exprime son mécontentement par rapport à la non mise en service des dispositifs de surveillance Covid-19

Le ministre inaugure le Centre médical de Koloko

Après cette étape, le ministre de la Santé a aussi procédé à l'inauguration du Centre médical (CM) de Koloko. L'infrastructure est construite depuis 2016 et n'était pas encore occupée par les agents de santé. Ce n'est qu'en début d'année 2021, que le personnel a commencé à occuper les lieux. A en croire le ministre, bientôt le médecin va rejoindre son poste et ça sera une équipe forte de dix personnes pour offrir des soins aux populations de Koloko.

Les dispositifs de surveillance Covid-19 à Koloko offerts par la Banque mondiale

« Nous avons visité les infrastructures qui sont des infrastructures complètes avec des logements pour le personnel, un laboratoire, un dispensaire et un dépôt pharmaceutique. Nous avons vu que ce centre fonctionne déjà avec l'appui des collectivités territoriales. Nous avons vu que la sécurité accompagne également les agents de santé, en les encadrant et en assurant leur sécurité. Nous les avons félicités et encouragés dans cette collaboration pour que les agents de santé soient suffisamment rassurés, afin d'occuper les locaux pour offrir des soins de qualité aux populations », a-t-il indiqué.

La coupure du ruban marquant l'inauguration du Centre médical de Koloko

Aussi, le ministre a constaté l'effectivité de la politique de gratuité des soins dans ce centre de santé. Il dit avoir pris bonnes notes en ce qui concerne les différentes préoccupations des agents. Il promet de faire en sorte que, progressivement, ces insuffisances puissent être comblées afin de mettre le personnel dans les meilleures conditions pour qu'il puisse offrir des soins aux populations.

La représentante de l'OMS au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama

Pour l'infirmier chef de poste du Centre médical de Koloko, Inoussa Sawadogo, la visite du ministre est à saluer. Cependant, il a saisi cette occasion pour lui soumettre des doléances. « Nous sommes à la frontière et il y a beaucoup de nos confrères maliens qui viennent pour les consultations. Par mois, on peut avoir environ 500 patients qui viennent du Mali. (…). Les difficultés ne manquent pas. Les locaux sont finis depuis 2016 et n'étaient pas occupés, ce qui fait que les termites ont rongé beaucoup de nos matériels, notamment les placards et les portes isoplanes. Il n'y a pas suffisamment de lits pour les patients et nous sommes confrontés à un manque d'eau courante et de clôture afin que les agents puissent travailler dans les conditions de sécurité », a-t-il dit.

La photo de famille du ministre avec le personnel du Centre médical de Koloko

Cette visite a été suivie par la représentante de l'OMS au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama. Durant toute la tournée du ministère, elle a été l'un des témoins privilégiés de ce qui se fait au niveau de ces différents centres de santés dans les Hauts-Bassins et les Cascades. « Nous avons pu apprécier les efforts qui sont faits sur le terrain, l'engagement du personnel de santé, leurs motivations surtout et la participation des collectivités territoriales qui entourent les centres de santé. J'ai été également témoin privilégiée des insuffisances qu'on a pu relever. Et de retour à Ouagadougou, nous allons faire le point de ces insuffisances et nous allons voir avec le ministère de la Santé, comment y trouver des réponses. Avec les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé dont je suis le porte-parole, nous allons jouer notre partition pour l'amélioration de ces insuffisances », a-t-elle rassuré.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) : La 3e édition fait la part belle aux opportunités offertes par les innovations technologiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/04/2021 - 09:00

Le vice-président de l'Assemblée nationale, Nestor Batio Bassière, a procédé, le mercredi 31 mars 2021, à l'ouverture de la 3e édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) organisée par le club estudiantin pour l'innovation et le développement durable. Une cérémonie co-présidée par les représentants des ministres en charge de l'Enseignement supérieur ; de la Jeunesse, et du président de l'université Joseph Ki-Zerbo. Cette édition 2021 est placée sous le thème « Innovations technologiques et entrepreneuriat : quelles opportunités pour les jeunes ».

Pendant quatre jours (31 mars au 3 avril 2021), la place Joseph Ki-Zerbo, de l'université du même nom, bougera au rythme de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO), édition 2021, avec une batterie d'activités prévues. Au programme, la formation de 500 jeunes dans différents métiers dont le marketing digital ; des compétitions inter-établissements en débats d'art oratoire, en dictée, culture générale, slam et en humour. A cela s'ajoutent des expositions de différents produits par les incubateurs. Une opportunité qui est leur offerte pour promouvoir leurs produits et se faire connaître.

Le présidium

Tour à tour, patron de la cérémonie comme président et parrains se sont relayés au pupitre pour féliciter et encourager les organisateurs de la FUSO qui est une tribune offerte aux jeunes de pouvoir peaufiner leurs projets et de se faire accompagner. Pour ce faire, le vice-président de l'Assemblée nationale, patron de la cérémonie, Nestor Batio Bassière, dans sa prise de parole est revenu sur l'importance du thème choisi pour cette 3e édition à savoir « innovations technologiques et entrepreneuriat : quelles opportunités pour les jeunes ».

Coupure du ruban de l'ouverture de la 3e édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou

Selon lui, ce thème permet de changer d'approches en promouvant l'entrepreneuriat dans le milieu estudiantin. « A notre temps quand on partait à l'école, c'est pour devenir fonctionnaire de l'Etat mais quand on fait le point aujourd'hui de ceux qui ont eu le courage d'entreprendre, ils sont devant. C'est dire que devenir quelqu'un demain n'est pas forcement attendre de l'Etat même si l'Etat à la responsabilité de créer forcement les conditions pour permettre à la jeunesse d'entreprendre », enseigne-t-il.

Vue des participants

Il fait savoir aux jeunes que chacun d'eux a cette capacité de pouvoir mettre en œuvre sa vision de développement et c'est en cela qu'il pourra réaffirmer sa disponibilité à les accompagner à pouvoir, non seulement sensibiliser mais également susciter une prise de conscience pour que cette jeunesse soit l'avenir. Le vice-président de l'Assemblée nationale a exhorté les jeunes à se battre et à poser les bonnes questions aux autorités afin de trouver les bonnes réponses. Il les a invités à d'abord compter sur eux-mêmes, parce qu'ils ont la capacité et que le gouvernement est prêt à les accompagner dans la réalisation de leurs projets.

Le Vice-président de l'Assemblée nationale et patron de la cérémonie visite les stands d'expositions des incubateurs

Inadéquation entre les modules enseignés et les besoins du marché

Le président du club estudiantin pour l'innovation et le développement, Bernabé Gansonré, a fait savoir ce pour quoi la FUSO a été créée. Selon ces dires, c'est l'inadéquation entre les modules enseignés et les besoins du marché de l'emploi, l'insuffisance de politiques d'accompagnement de projets probants ainsi que des inventions technologiques et start-up qui ont été les éléments catalyseurs qui ont prévalu à la mise en place de la FUSO. C'est pourquoi, dit-il, elle se veut être le tremplin de la valorisation du potentiel de créativité des élèves, étudiants et des jeunes, tout en impactant positivement leur environnement et celui des autres.

Bernabé Gansonré, président du club estudiantin pour l'innovation et le développement

Parlant du choix du thème, M. Gansonré a indiqué qu'il a été choisi pour déceler les opportunités que les nouvelles technologies offrent aux jeunes afin d'impacter positivement leurs activités et à explorer d'autres voies. Il les encourage également à l'entrepreneuriat en milieu scolaire et universitaire et à croire à leur potentiel.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Slateafrique - Thu, 01/04/2021 - 08:50

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