You are here

Afrique

Mali : Problème de santé publique au Mali : focus sur une maladie silencieusement mortelle

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 08:47
Au Mali si une maladie connait une recrudescence fulgurante, faisant de nombreuses victimes en catimini, c’est bien le cancer. Le cancer est un mal occasionné par la transformation des cellules qui deviennent anormales tout en se proliférant de façon excessive. Lesquelles cellules déréglées finissent parfois par former une masse qu’on appelle tumeur maligne.

Ainsi, dans notre pays, tous les spécialistes du domaine de la santé s’accordent à reconnaitre l’expansion inquiétante de cette grave et dangereuse maladie. Selon le registre national de 2020, sur 100 patients consultés 40 avaient le cancer. A en croire également l’étude statistique de l’agence internationale de recherche sur le cancer le Mali compte de nos jours plus de 13.000 nouveaux cas de cancer. Lors de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre les cancers, le 4 février 2018, l’ex ministre de la santé Samba Sow sonnait le tocsin en affirmant que les femmes sont les plus touchées (cancers du col utérin, du sein, de l’estomac, du foie et du colon rectum), tandis que chez les hommes il existe une prédominance du cancer du foie, de l’estomac, de la prostate, de la vessie du colon et du rectum.

Ce constat amer conduit l’interrogation suivante : Pourquoi le développement brusque et inopiné de cette maladie ?

Si l’on s’en tient à l’analyse des oncologues, qui sont les spécialistes en étude des tumeurs cancéreuses, on se rend aisément compte que les facteurs de risque et causes favorisant l’accroissement du cancer sont inhérents à nos conduites : tabagisme, consommation excessive d’alcool et d’autres drogues, alimentation peu déséquilibrée, surpoids et obésité, etc., sans compter les vecteurs génétiques.

Il est plus qu’évident qu’au moins 70% de la population malienne sont affectés par au moins l’une des causes énumérées. C’est pourquoi, les autorités s’évertuent à endiguer cet énième problème qui bourgeonne au Mali, en initiant certaines mesures pour obvier à cet autre problème de santé publique : subvention gratuite de certains médicaments anti cancéreux, cures de chimiothérapie, radiothérapie, consultations, scanner (l’imagerie), quoique les bilans entre chaque chimiothérapie restent payants. Mais en réalité beaucoup de déficiences estampillent ces mesures étatiques en ce sens que le plus souvent, lors des chimiothérapies, il est de coutume qu’une insuffisance de stock vienne entraver la cure et contraindre ipso facto les patients à mettre la main à la poche pour se procurer les produits budgétivores manquants à la pharmacie. Ce qui constitue un véritable bémol.

Sur un autre plan, le cancer, perçu comme une maladie du blanc ou du riche, est méconnu du grand public. Aussi, les difficultés liées au diagnostic tardif de la maladie explique son taux de mortalité élevé. Selon le témoignage d’un sexagénaire, qui dit avoir sillonné cliniques et hôpitaux sans connaitre la raison de son mal, son échographie avait montré une anomalie au niveau du colon et l’interprétation des docteurs voltigeaient entre inflammation intestinale, gaz intestinal, problème d’appendice etc. Il a donc fallu un scanner à 100.000 FCFA et une biopsie pour découvrir qu’il s’agissait d’un cancer du côlon à son début. Et, depuis cet homme financièrement aisée a bénéficié d’une bonne prise en charge qui a abouti à une intervention chirurgicale et une chimiothérapie de 7 mois. La rémission de son cancer lui a ainsi couté environ 3.000.000 FCFA. Mais cette habitante de Diatoula n’a pas eu la même chance. Souffrant d’un cancer de sein, elle était dépourvue de soutien financier parmi les membres de sa famille pour la prise en charge des frais médicaux : trois (3) mois de chimiothérapie pour réduire la taille de la tumeur cancéreuse, puis une intervention chirurgicale avait une autre chimiothérapie d’au moins 8 mois. La bonne dame de 46 ans s’est finalement résignée à se rabattre sur la médecine traditionnelle. Nombreux sont ces cas au Mali, mais jusqu’à preuve du contraire les guérisseurs traditionnels n’ont jamais réussi à stopper la progression de cette maladie qui ronge à petit feu ses victimes jusqu’à la mort.

L’implication de tous (Etat, professionnels de la santé, citoyen lambda) est ainsi vivement souhaitée pour d’abord sensibiliser à travers les campagnes d’informations en vue d’expliquer à la population que le cancer n’est pas synonyme de condamnation à mort car c’est souvent la perception des patients à l’annonce de la maladie. Il faudra également un cadre approprié dédié à ce problème sanitaire plus que nocif et surtout l’établissement convenable et effectif d’une subvention gratuite pour les traitements trop couteux qu’impose le cancer.

 

Ousmane T Diakité

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : 50e conseil des ministres de l’Ohada : Le ministre Mohamed Sidda Dicko promet d’honorer la présidence malienne

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 08:46
« Je ne ménagerai aucun effort pour un franc succès du mandat qui a été confié au Mali », a promis le ministre de la Justice lors de la 50ème session du Conseil des Ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui s’est tenue du 22 au 25 mars 2021 à l’Hôtel Radisson Collection de Bamako. Étaient présentes, les délégations des États membres suivants, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad par son ambassadeur, puis par visioconférence les ministres Gabonais et du Tchadien. Aux abonnés étaient les délégations de la Guinée Équatoriale, des Comores, de la République Démocratique du Congo ainsi que du Togo. En plus des partenaires techniques et financiers de l’organisation, des responsables de ses institutions, notamment le Secrétaire Permanent de l’OHADA, le Premier vice-Président de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) ainsi que le Directeur Général de l’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) ont également honoré de leur présence le tout premier conclave de la présidence malienne. S’y ajoutent, par ailleurs, es qualité observateurs, les représentants de la République Française, de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), l’Union Africaine des Huissiers de Justice (UAHJ), l’Union Internationale des Huissiers de Justice (UIHJ), la Pan African Federation of Accountants (PAFA), la Commission des Nations Unies pour le Droit Commercial International (CNUDCI).

Au menu, l’examen et adoption du projet de budget des institutions pour l’exercice 2021 ainsi que les activités normatives novatrices destinées à actualiser la législation OHADA et de l’adapter aux évolutions économiques contemporaines.  Le projet de budget de l’OHADA, au titre de l’exercice 2021, est ainsi équilibré en ressources et en emplois à 7,661 milliards, soit une hausse de 15,2% par rapport à l’année précédente. Cette hausse s’explique par la contribution des PTF qui passe de 1.887.000. 000 FCFA en 2020 à 2.854.658.200 FCFA en 2021.

La session s’est également penchée sur la relecture de plusieurs textes de l’Ohada, notamment le mode et procédure judiciaire.

Placée sous sa présidence, le président de la transition, Bah N’Daw, également président en exercice de la Conférence des chefs d’états et du gouvernement de l’Organisation, dans son allocution d’ouverture, a rassuré les différentes délégations de l’engagement du Mali à faire tout pour relever les défis qui s’imposent au rayonnement de l’OHADA. « Sous mon mandat, je ferai tout son possible pour que l’OHADA soit un vrai outil de d’intégration entre les pays membres, a promis Bah N’daw avant d’exhorter le conseil à faire des propositions et recommandations pertinentes pour le bien-être de l’organisation.

Quant au président du conseil des ministres de l’Ohada, Mohamed Sidda Dicko, il a rassuré ses homologues de ne manager aucun effort pour donner un franc succès au mandat qui a été confié au Mali.

Pour sa part, le secrétaire permanent de l’organisation a attiré l’attention du Conseil des Ministres pour qu’il prenne les mesures appropriées pour que les Etats membres s’acquittent régulièrement et à bonne date de leurs contributions au budget de l’OHADA, afin de donner aux organes et aux Institutions les moyens de leur bon fonctionnement. L’Ohada, selon lui, met à la disposition de ses Etat membres des instruments juridiques simples et modernes, facilite les échanges commerciaux, attire les investissements et assure la promotion de l’arbitrage et de la médiation, comme instrument de règlement des différends commerciaux et d’investissement.  « Cet outil précieux et très envié à travers le monde doit être préservé pour l’intérêt de nos pays respectifs », a-t-il indiqué.

La session a été sanctionnée par une série d’actes dont les motions adressées au président de la Transition de la République du Mali, président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement et à Paul Biya, Président de la République de Cameroun, pour leur engagement indéfectible et leur soutien à l’Organisation, ainsi qu’au président du conseil des ministres de l’Ohada Mohamed Sidda DICKO, pour son engagement et la constance de sa disponibilité. Le secrétaire permanent et le personnel de l’Ohada ont quant à eux mérité une motion de félicitations pour leurs dévouement et sacrifices pour la cause de l’Organisation.

 

Amidou Keita

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Mali Mining Event autour « du code minier » : Mohamed Cherif Haidara propose « la création d’une société de patrimoine minier »

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 08:44
Lancé dans le but de créer et de fédérer une synergie entre les parties prenantes du secteur minier, Mali Mining Event a tenu la 2e édition de ses activités, le 25 mars 2021. Pour la circonstance, l’initiateur du projet, l’entreprise T-Mak S.A.R.L, a organisé, sous l’égide du ministre des mines, de l’énergie et de l’eau et du président de la Chambre des mines, un panel de haut niveau animé par Mohamed Cherif Haidara du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, Mme Fatoumata Latyfa Traoré, directrice commerciale de ETASI et Me Ibrahim Sory Berthe, Avocat Satis Partners. Objectif : offrir une opportunité pour la valorisation des réalisations de l’industrie extractive, contribuer à l’amélioration du climat des affaires et promouvoir les investissements pour révolutionner le secteur minier. Autour du thème « le contenu local : moteur de croissance pour le développement économique local », les panélistes se sont exprimés sur le code minier de 2019, notamment son point phare qui est le contenu local qui traite l’ensemble des activités axés sur le développement des compétences locales.

En tant que sous-traitant local, Fatoumata Latyfa Traoré estime que ce code est une opportunité de développement, de formation et d’expertise pour les sociétés maliennes. Et pour cause, le contenu local, selon elle, permet d’avoir sa part du marché dans les mines.

Quant au président du CSDM, Mohamed Cherif Haidara, il a préconisé la création d’une société de patrimoine minier avec comme objectif de porter les actions de l’Etat dans toutes les sociétés et veiller sur le contenu local. Le président de la Diaspora a en outre attiré l’attention des autorités sur la nécessité de mettre l’accent sur la formation en ouvrant des écoles de formation. M Haidara a néanmoins déploré l’exportation massive de l’or brut aux fins de raffinement à l’extérieur. Selon lui, en effet, il existe dans l’or d’autres métaux comme l’argent, le cuivre et le zinc, qui pourraient profiter à l’économie malienne. Il en a profité pour proposer au ministre de raffiner l’or malien sur place pour créer de la valeur ajoutée en termes d’emplois et de revenus. Il s’agit, a-t-il expliqué, de réaliser une des ambitions de la transition qui est de «faire briller l’or pour les Maliens» et permettre au Mali d’être coté à la bourse pour lever des fonds et financer une mine 100% malienne.

Face aux ardeurs nationalistes de M. Haidara, Me Berthé, après avoir rappelé que le Mali a signé des accords et traités, a mis en garde les autorités de s’aventurer sur le terrain. Il a par contre préconisé de revisiter les taxes d’importations dans le code.

Sur la présence d’exploitants sur le terrain qui frustre les sous-traitants, M. Hairada de la CSDM l’assimile à une anarchie propre à la quasi-totalité des pays africains, tandis que Me Berthé s’interroge sur la teneur dissuasive des mesures pour y mettre un terme. Et Mme Mme Fatoumata Latyfa Traoré de plaider quant à elle pour une application sans complaisance de la loi. À titre d’exemple, le président de CSDM, qui exerce dans le domaine minier dans plusieurs pays de la sous-région, suggère de s’inspirer de la Guinée Conakry, un voisin Guinéen qui a su révolutionner son secteur minier et s’approprier ses mines.

 

Amidou Keita

Source : Le Challenger

Categories: Afrique

Mali : Les Aigles locaux reçus le par le président Bah N’Daw : Pluie de reconnaissances sportives à Koulouba

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 08:43
Le président de la Transition, Bah N’DAW a reçu, le jeudi 25 mars 2021 à Koulouba, l’Equipe nationale locale de football ayant participé à la phase finale du CHAN qui s’était déroulée du 16 au 07 février 2021 au Cameroun. C’est dans une ambiance pleine de solennité qu’un vibrant hommage a été aux vices champions du dernier CHAN, en présence notamment de plusieurs acteurs sportifs dont le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, le président du Comité national olympique et sportif (CNOS) Habib Sissoko, le président de la Fédération malienne de football (Femafoot), Mamoutou Touré «Bavieux» et bien évidemment le sélectionneur des Aigles locaux, Nouhoum Diané et ses joueurs.

La cérémonie était l’occasion pour les Aigles locaux de recevoir le témoignage et la reconnaissance de la nation malienne pour leur belle performance lors du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), Cameroun 2020 où le Mali s’est classé deuxième de la compétition.

Le président de la Transition en a aussi profité pour magnifier singulièrement, au nom de la Nation, l’artiste Modibo Koné dit Askia Modibo pour sa belle chanson emblématique « les Aigles » ainsi que tous les acteurs ayant contribué au succès de l’équipe nationale au Cameroun.

«Il est à noter que les résultats et les belles performances de notre équipe nationale locale est le fruit des efforts conjugués de toute une chaîne d’acteurs à savoir : l’Etat, le Comité national olympique et sportif du Mali, la Fédération malienne de football, l’encadrement technique et les joueurs», a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, avant de remercier le président de la Transition pour les inlassables accompagnements de tous les jours pour le développement du sport en général et en particulier lors du séjour de l’équipe nationale locale au Cameroun.

« Aussi, besoin est-il de rappeler ici, excellence monsieur le président, que vous avez joué toute votre partition dans ces performances. Vous avez pleinement assuré votre rôle de « 12ème homme », votre rôle de père de la nation, votre rôle de soutien moral et psychologique à ces jeunes ambassadeurs. Je voudrais à ce titre reconnaitre et saluer vos messages d’encouragement après chaque match quelle que soit l’issue. Ces messages ont toujours été considérés comme étant une source de motivation et de reconnaissance de la nation tout entière à ses vaillants fils. Nous sommes très honorés et chanceux d’avoir un chef de l’Etat qui ne ménage aucun effort pour la réussite et le développement du sport dans toutes ses composantes », a-t-il ajouté. « J’encourage la fédération malienne de football à travers son président Mamoutou Touré désormais membre du conseil de la FIFA à continuer dans cette dynamique pour que nos équipes nationales de football soient plus compétitives à apporter des trophées pour le bonheur des adeptes du ballon rond. Merci aux aigles locaux pour cette participation honorable au Cameroun qui a émerveillé l’ensemble du peuple malien ».

Le président de la Transition Bah N’Daw a félicité pour sa part les joueurs et leur encadrement pour leur brillant parcours au CHAN et témoigné le sentiment de fierté et de reconnaissance aux efforts remarquables qui ont conduit au succès de l’équipe nationale. Bah N’Daw n’a pas omis de féliciter Mamoutou Touré dit Bavieux pour son élection au Conseil de la FIFA et l’a assuré de son accompagnement.

Ousmane CAMARA

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Front social : Les syndicats de l’éducation déterrent les haches de guerre

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:12
Les autorités de la transition ont-ils grillé des arachides pourris en nommant des syndicalistes aux CNT ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs, après le retrait de la synergie des syndicats de l’éducation de l’atelier national de validation des termes de références devant aboutir à la tenue d’une conférence sociale sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée par le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, le 27 mars 2021, à la Bourse du Travail.

En effet, selon la déclaration de la synergie lue par son porte-parole, Ousmane Almoudou, ce refus se justifie par la non implication des syndicats de l’éducation dans l’élaboration desdits termes de référence. De leur analyse, l’objectif principal de ces termes est l’harmonisation des grilles, une exigence d’un syndicat de la place qui, « a remué terre et ciel pour empêcher l’application de l’article 39. », ont-ils indiqué.

Rappelant par ailleurs les dispositions de l’article 39 selon lesquelles « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale », les syndicats d’enseignants accusent le gouvernement d’être passé par des astuces et malices pour se soustraire à ses responsabilités.

Autre motif soulevé est le contenu de la loi de finances récemment voté par le CNT.  En effet, selon la synergie des syndicats d’enseignants, le gouvernement y a confirmé son jeu malicieux et trompeur. Apparemment informés par leurs militants qui siègent au CNT, selon les syndicalistes de l’éducation « aucune ligne n’est prévue dans ce budget pour une éventuelle augmentation en cas d’application du procès-verbal que l’Etat et le CNPM. »

Par conséquent, les syndicalistes, après avoir signifié aux autorités de la Transition leur disponibilité à faire les mêmes sacrifices qu’en 2019-2020 sous le régime défunt, ont appelé leurs militants à la mobilisation pour défendre ce qu’ils appellent un droit chèrement acquis et pour lequel certains de leurs camarades et collègues ont laissés la vie.

Autant dire que les enseignants pourraient aller gonfler les rangs du M5 RFP, qui tente ces derniers temps de récupérer l’ensemble des frustrations de la République pour régler ces comptes avec les autorités de la transition qu’il taxe d’usurpatrice de lutte.

Amidou Keita

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Tour du Mali de Cyclisme : Le ministre Ag Attaher se réjouit d’une double réussite

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:11
Le cycliste malien, Issiaka Coulibaly, a remporté la 9è édition du Tour du Mali, dédié à la paix. En cinq étapes de la compétition, les cyclistes ont couru une distance de 559 km. Au décompte final de temps, celui du Mali a remporté haut la main la compétition au classement général individuel. Issiaka Coulibaly est crédité d’un chrono de 11h 31 mn 22 secondes. Il s’empare du coup du Maillot jaune décerné au premier du classement général, vainqueur de la compétition. Le cycliste de l’équipe A du Mali, Seydou Djiré, s’est adjugé la deuxième place avec un chrono de 11h 31 mn 51 sec contre 11h 32 mn 43 sec pour le Burkinabé Souleymane Koné (11h 32 mn 43 sec), troisième de la compétition. Le classement par équipe est dominé par l’équipe A du Mali (34h 38mn 26 sec) devant le Burkina Faso (34h 38 mn 30 sec) et l’équipe C du Mali (34h 40 mn 02 sec). Le Burkinabé Bachirou Nikiéma a remporté le Maillot blanc du meilleur sprinteur tandis que le Malien Seydou Djiré s’est emparé du Maillot rouge de la combativité.

L’édition 2021 de ce Tour du Mali s’est déroulée du 23 au 27 mars derniers dans notre pays. Au Total, 53 cyclistes du Mali, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Sénégal, du Maroc, de Guinée et de Mauritanie se sont affrontés sur une distance globale de 559 km. La première étape du Tour de la Paix 2021 s’est déroulée entre Bamako et Koulikoro (100km). Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Moussa Ag Attaher, en a donné le coup d’envoi en roulant lui-même pendant quelques minutes avec les cyclistes professionnels. Cette étape a été remportée par Sidiki Diarra de l’équipe A du Mali devant les Burkinabés Bachirou et Nikiéma et Paul Daumont. La deuxième étape a été courue le 24 mars entre Dio et Kita (62 km), avec les Burkinabés Paul Daumont et Bachirou Nikiéma et l’Ivoirien Abou Sanogo comme tiercé gagnant. La troisième étape, le 25 mars, entre Bamako et Bougouni, distance de 141 km a été remportée par le Burkinabé Bachirou Nikiéma devant Yaya Diallo de l’équipe A du Mali et Bréhima Coulibaly de l’équipe B du Mali. Quant à la quatrième et avant dernière étape, le 26 mars, entre Bougouni et Niéna (130 km) elle sera décisive dans le décompte final. Souleymane Koné du Burkina Faso gagne cette étape devant Issiaka Coulibaly de l’équipe C du Mali et Seydou Djiré de l’équipe A du Mali. Arrivé 18è de la course, Sidiki Diarra perd le Maillot jaune au profit d’Issiaka Coulibaly.

Malgré la victoire du Burkinabé Paul Daumont lors de la cinquième et dernière étape (Bamako-Siby-Bamako) devant les Ivoiriens Souleymane Traoré et Kouamé Antoine Kouadio, le Malien Issiaka Coulibaly, arrivée 15è de cette course, garde le Maillot jaune du leader de la compétition.

La cérémonie de clôture s’est déroulée samedi 27 mars sur le Boulevard de l’Indépendance. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, a estimé que l’édition 2021 du Tour de la Paix a été une réussite. « C’est avec une immense joie et satisfaction que nous avons clôturé cette 9ème édition du Tour du Mali- Tour de la paix 2021 avec une large victoire pour notre pays. Ce grand rendez-vous du vélo au Mali après trois longues années d’absence a été une franche réussite et satisfaction en terme d’innovation et de résultat », a déclaré Mossa Ag Attaher avant de se réjouir de la performance des cyclistes. « Notre Equipe nationale s’empare des Maillots jaune et vert avec deux athlètes sur le podium notamment Issiaka Coulibaly et Seydou Djiré respectivement premier et deuxième du tournoi suivis de Souleymane Koné du Burkina Faso. Le maillot rouge revient à notre athlète Seydou DJIRÉ pour sa combativité pendant le tournoi et le maillot blanc à Bachirou Nikiéma du Burkina Faso. Le grand mérite vous revient ici chers Aigles, pour avoir donné cette grande joie et satisfaction au peuple malien. Je salue ici l’esprit de fair-play et de fraternité qui a marqué ce tournoi », a-t-il indiqué.

Il a remercié par la même occasion les plus hautes autorités du pays pour leur accompagnement inlassable pour la réussite du Tour du Mali, la Fédération malienne de cyclisme ainsi que tous ses partenaires qui ont accompagné cette grande fête du vélo. Il a également rendu un hommage au Pr Dioncounda Traoré, ancien président par intérim du Mali et président d’honneur de la Fédération malienne de cyclisme ainsi que tous les anciens ministres, gouverneurs, chefs de services qui étaient présents et témoins de cette grande victoire.

 

Ousmane CAMARA

Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Décès de Babani Sissoko : Sora s’en est allé

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:10
L’homme d’affaires,  Foutango Babani Sissoko, plus sous le nom de Baba Sora est décédé, le dimanche 28 mars dernier, à Bamako des suites d’une longue maladie. Originaire de la commune de Diaba, cercle de Kéniéba dans la Région de Kayes, Baba Sora était connu pour sa fortune sur laquelle les plus folles théories ont circulé quant à son origine dans les années 90.

Cette fortune  proviendrait selon  la BBC  de  la Banque islamique de Dubaï où  Baba  Sora aurait empoché, en 1995, plus de plus 242 millions de dollars (plus de 130 milliards de Fcfa) sous forme de prêt. Ce prêt aura été  obtenu par abus de confiance, souligne  une enquête de la BBC.

Devenu riche, très riche, l’enfant de Dabia (près de Kéniéba, Région de Kayes), avait également une réputation de philanthrope. En effet, de nombreux témoignages louent sur les réseaux sociaux sa « générosité », notamment, envers les griots et les artistes. Il fit la prouesse jamais vue au Mali en reconstruisant intégralement son village. La compagnie aérienne qu’il a créée porte de nom de « Dabia ». Des dons aux joueurs, aux maliens de l’extérieur en détresse, aux pauvres qui formaient une file indienne devant son domicile, aux griots et autres laudateurs, aux réalisations dans son village natal Dabia et bien d’autres, Baba Sora aura partagé avec tout le Mali sa richesse sans compter.

Sa vie a également été marquée par un passage sur la scène politique. Baba Sora a été maire de la commune de Dabia et député à l’Assemblée nationale pendant 12 ans entre 2002 et 2014. Il avait 79 ans. Son histoire restera une légende qui sera longtemps contée.

MS

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Polémique autour du DDR : la CPA accuse, Zahabi récuse

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:08
C’est une nouvelle polémique autour du processus de DDR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertin/réintégration). Selon Mouhamed Ousmane Ag Mouhamedoune, secrétaire général de la CPA, membre du comité de suivi de l’accord, le président de la Commission DDR veut s’immiscer dans les affaires de son mouvement. « Tout le monde s’est plaint un moment du fait qu’il s’invite lui-même dans le problème interne des mouvements du point où il va jusqu’à faciliter la fragmentation, et même la scission, la division des mouvements. Et là ça touché la CPA. Depuis des années il tente de créer un doublon de mouvement », explique Mohamed Ousmane qui menace de se retirer du DDR.

Le Président de la Commission DDR Zahabi Sidi Ould Mouhamed rejette ces accusations. Il reproche au secrétaire général de la CPA de vouloir intégrer des combattants non éligibles au DDR. « Il a fait une liste de 70 personnes pour la réinsertion socio-économique dans le cadre du partage de quota récent de la réinsertion. Et nous avons procédé à la vérification dans la base des données, nous avons trouvé qu’il n’y a que 5 personnes éligibles et que tous les autres étaient des nouvelles personnes ». Il ajoute que le problème a été déjà tranché lors d’une réunion de haut niveau.

En février dernier, plus de 300 ex-combattants de la CMA, de la Plateforme et d’autres groupes adhérant au processus de paix sont arrivés à Bamako en provenance de Kidal, Gao et Tombouctou. Ces derniers devraient intégrer l’‘armée reconstituée après quelques semaines de formation.

La Rédaction

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Célébration du 26 mars 1991 : Les acteurs font le bilan

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:07
En trente années de démocratie, le Mali a connu plus de coups d’état que d’alternance. Le pays est, depuis près de 10 ans confronté dans une des plus graves crises de son histoire. Pour Ibrahima Kébé, membre de l’Association Faso Kanu, une organisation de la société civile, les vraies aspirations profondes des Maliens ne sont pas prises en compte après 30 ans de démocratie. « Jusqu’à preuve du contraire, les Maliens ont soif de la vraie démocratie et du développement ». Même s’il reconnaît que des acquis ont été enregistrés, M. Kébé, pense que « la gestion politique a été gangrénée par la corruption, le népotisme et la gabegie ». Des maux qui ont pourtant été les éléments déclencheurs de la révolution de mars 1991, martèle-t-il.

Maître Mountaga Tall, président du parti CNID-Faso-Yiriwaton est un des acteurs majeurs de la lutte démocratique Mali. Il estime que les principales dérives de l’ère démocratique découlent de la mauvaise gouvernance. « Les élections n’ont jamais été bonnes au Mali, la corruption que nous avons combattue de toutes nos forces n’a pas permis d’atteindre les objectifs », souligne l’avocat qui affirme que les responsabilités sont partagées entre la classe politique, la société civile et les militaires. Selon lui, il est urgent de refonder le Mali à travers des assises nationales de la refondation.

L’homme politique et l’acteur de la société civile conviennent que tout n’a pas été négatif. Selon eux, des acquis sont à préserver. Et les défis actuels du pays ne doivent pas faire perdre cela de vue.

Pour des observateurs, après trente ans de démocratie, le bilan reste « mitigé ». Certes, la démocratie est en marche au Mali, toutefois, d’énormes défis restent à lever. Il s’agit notamment des insuffisances liées au système éducatif et judiciaire.

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Gao : 6 jeunes tués par une frappe, des djihadistes selon Barkhane, des chasseurs selon des locaux

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:05
Six jeunes ont été tués, jeudi dernier, dans le nord-est du Mali dans une frappe, décrite par la force française Barkhane comme visant des djihadistes alors que des notables locaux parlent de simples chasseurs tués alors qu’ils traquaient le gibier. C’est la deuxième fois en quelques mois qu’une intervention aérienne donne lieu à des versions aussi opposées de la part de l’armée française et de locaux. Six jeunes de Talataye, localité entre Gao et Ménaka, ont été enterrés jeudi après avoir été frappés depuis les airs, ont rapporté ces notables.

“Il s’agit là d’un groupe de jeunes, dont des mineurs, qui ont décidé de passer la journée en dehors du village de Talataye à bord de trois motos et armés d’un fusil de chasse, pour tirer des lapins et des perdrix”, selon une source locale. Quatre avaient moins de 16 ans, deux entre 18 et 20 ans, a-t-il dit. “Vers 10H30, des témoins alentour ont rapporté des explosions et affirment avoir vu des avions dans l’air. Impossible de savoir si c’est des avions français ou pas”, a-t-il dit. “Après, quand l’alerte a couru dans le village, il a été décidé d’envoyer des gens et un véhicule sur place pour récupérer les six corps et les inhumer au cimetière de Talataye vers 18H00”, a-t-il dit. Un conseiller communal a dit avoir vu un drone faire feu à l’ouest de Talataye. Deux autres notables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité ont fait état d’une frappe aérienne sur la foi de témoignages. Les trois notables ont tous décrit les jeunes comme des chasseurs partis à moto. La force antidjihadiste française Barkhane a de son côté publié dans la soirée un communiqué relatant une toute autre version de ce qui semble être le même évènement : le moment, en fin de matinée, et la localisation, à 60 km au nord d’Indélimane selon Barkhane, concordent. “Après une phase de renseignement et d’identification ayant permis de caractériser la présence et le regroupement de GAT” (groupes armés terroristes), Barkhane a “procédé à une frappe neutralisant” un tel groupe, a dit Barkhane. Elle ne précise pas les pertes humaines, mais indique que “trois motos ont été détruite

La Rédaction

Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Après 30 de démocratie au Mali : Quel bilan ?

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:04
les évènements du 26 mars 1991 (photo archives) Le 26 mars 1991, le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré renversait, par un coup d’Etat militaire, le Général Moussa Traoré au pouvoir depuis 23 ans. Cette rupture consacre l’avènement de la démocratie, et tout ce qui va avec, après l’adoption d’une nouvelle Constitution. Depuis, la date du 26 mars est commémorée pour rendre hommage aux martyrs. C’est devenu un rituel et les martyrs de 1991 ont eu droit, de la part du président de la transition, Bah N’daw, au traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au monument qui leur est dédié. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’institutions de la République, de membres du gouvernement et d’acteurs du mouvement démocratique. S’adressant à ses compatriotes depuis le monument symbolique des martyrs, le chef de l’Etat a expliqué qu’au-delà de ce rituel, la célébration du 26 mars est l’occasion pour «faire le bilan, une rétrospection de soi et une projection pour un Mali meilleur».

Pour l’ancienne garde rapprochée de Moussa Traoré, il était important d’aller s’incliner devant la mémoire de tous ceux qui ont payé de leur vie pour qu’aujourd’hui soit. Et selon lui, chaque Malien doit commémorer à sa juste valeur et se montrer digne du sacrifice ultime de tous ceux et de toutes celles qui nous ont quittés en mars 1991 en martyr.

 Que faut-il retenir de ses 30 années de démocratie ?

 Cité comme un exemple de démocratie, le Mali a perdu 11 places pour tomber au 111ᵉ rang des pays démocratique du monde. C’est du moins le contenu du dernier rapport annuel de Freedom House, qui mesure l’évolution des libertés publiques et de la démocratie dans le monde. Selon ledit rapport, le Mali passe de la catégorie des « régimes hybrides» à celle des «régimes autoritaires», tombant aussi dans la liste des pays «non libres» de Freedom House. Explication : « Le Mali n’a pas le plein contrôle de son territoire et l’insécurité rampante a provoqué un coup d’État en août 2020, par des officiers lésés par le manque de progrès contre les insurgés jihadistes».

Et ce n’est pas tout. Naguère citée et enviée comme étant parmi les bons exemples de démocratie en Afrique, après une décennie réussie, la démocratie malienne est loin d’être honorable. Tenez-vous bien : deux des trois présidents démocratiques élus ont été déposés par un coup d’Etat militaire avec la complicité ou l’indifférence du peuple qui les a tour à tour plébiscités. C’est également cette démocratie malienne, qui a la mauvaise réputation d’avoir tabassé son chef d’Etat jusqu’à l’intérieur de son palais, par la population avec la complicité des militaires.

Quid du mouvement démocratique ?

 Après 30 années d’expérimentation, la démocratie malienne a peut-être plus brisé d’espoirs qu’elle n’a ouvert des voies et opportunités d’accès à la prospérité collective tant rêvée et promise pour les générations suivantes et futures. Sur cette question, les Maliens sont divisés. En effet, contrairement aux acteurs du mouvement démocratique, qui soutiennent dans leur majorité que leur lutte n’a pas failli à ses missions, la jeunesse malienne estime pour la plupart que le mouvement démocratique a tout simplement failli à ses missions et impératifs historiques, tant ses acteurs sont passés à côté de leur devoir de façonner une autre nature de Maliens en cultivant les vertus et valeurs dévoyées par 30 années de gabegie sur fond d’aristocratisation du pouvoir.

Il faut dire que beaucoup d’eau a passé sous le pont depuis trois décennies et l’épreuve et pratique aura démontré que les droits et libertés fondamentaux ne constituent des acquis viables qu’en étant confortés par des équilibres et équités sociales durement éprouvées par une gouvernance calamiteuse ayant affecté la crédibilité et l’autorité de l’Etat. Aussi, la dynamique et à l’élan collectifs de départ ont peu à peu cédé la place au combat à d’épanouissement individuel ou clanique dont ne saurait s’accommoder d’édification d’une nation encore embryonnaire. De quoi réduire en lambeaux tous les leviers de l’Etat dont la refondation pourrait se faire sur les ruines de la teneur symbolique du 26 Mars.

 

Amidou Keita
Source : Le Témoin

Categories: Afrique

Mali : Mines : Le Mali et le Ghana sur le podium africain des juridictions minières les plus attractives

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:02
Selon le Fraser Institute, le Mali est la deuxième meilleure destination africaine pour l’investissement minier, juste devant le Ghana. Exclu du rapport 2019 faute de réponses suffisantes reçues par l’Institut, l’ex Gold Coast réalise néanmoins la meilleure progression, car il était avant-dernier du classement africain en 2018. Le pays est en outre passé de la 68e place mondiale à la 31e en 24 mois.

Dauphin du Botswana en 2020, il faut aussi noter les avancées du Mali, classé 7e sur le plan continental en 2019. Avec un score de 76,27 sur 100 pour l’indice d’attractivité global, le pays a fait un bond sur le plan mondial, du tréfonds du classement en 2019 (68e sur 76 pays) à la 21e place l’année dernière. Cette progression, qui doit beaucoup à une meilleure perception des politiques minières en vigueur dans le pays, peut s’expliquer par la mise en œuvre du nouveau code minier adopté en 2019.

Pour rappel, 13 pays africains ont été évalués par le Fraser Institute en 2020, contre 10 en 2018 et 2019.

UEMOA :

Baisse de 4,8% de la croissance économique à cause de la pandémie du COVID-19

La pandémie de nouveau coronavirus (COVID-19) a engendré une forte baisse de 4,8% de la croissance économique dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a déclaré jeudi, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré élu à la tête de l’Union lors de la 22e session ordinaire tenue en visioconférence.

Kaboré a déclaré que l’année 2020 avait été marquée au plan économique par un ralentissement de l’économie mondiale imputable à la pandémie de COVID-19, “qui a impacté négativement nos différentes économies, avec pour conséquences au niveau de notre Union, une forte baisse de la croissance, de l’ordre de 4,8%.

Il a salué les efforts déployés par les institutions communautaires en vue de soutenir les économies des Etats membres dans la riposte contre les effets négatifs de la pandémie de la COVID-19. Pour lui, les évolutions positives enregistrées dans la lutte contre la propagation du coronavirus doivent être consolidées et à ce titre, toutes les dispositions de préventions individuelles et sanitaires doivent être prises pour la maîtrise de la pandémie.

Il a salué l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine et rappelé toute son importance et que les efforts doivent être faits par chacun des Etats membres pour en tirer les dividendes.

Ségou :   

Plusieurs morts dans un accident

Un minibus est entré en collision avec un véhicule mercedes, le dimanche dernier, sur la route de Ségou. De sources locales, le bilan serait de six morts et 17 blessés. Les mêmes sources indiquent que les blessés ont été transportés à l’hôpital Nianankoro Fomba de de la ville.

San :

Le chef cantonnier décédé

Le chef cantonnier de San Hamma Sangaré a été retrouvé mort, le vendredi dernier, vers 6 h du matin dans une rue de la ville. L’information a été confirmée par ses collègues de travail. Pour l’instant, les circonstances de sa mort ne sont pas connues. Des témoins avancent que le chef cantonnier a eu un malaise dans la rue et il est tombé de lui-même. C’est en début juillet 2020, que Hamma Sangaré est arrivé à San, comme chef cantonnier.

La Rédaction
Source : L’Aube

Categories: Afrique

Mali : Alou Tine tire sur la sonnette d’alarme : « Le Mali et la sous-région vont au-devant d’un danger…»

Maliactu - Tue, 30/03/2021 - 07:01
L’expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, Alioune Tine a alerté, le lundi 22 mars dernier, le Conseil des droits de l’homme des Nations- Unies sur les violences perpétrés par les groupes extrémistes violents. Dans son rapport, Alou Tine  prévient : « Le Mali et toute la sous-région vont au-devant d’un danger qu’ils n’ont jamais connu ».

L’expert des Nations-Unis fait le constat suivant : Dans les régions du nord, la situation est marquée par l’activité des groupes extrémistes violents, notamment le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et l’État islamique du Grand Sahara, a indiqué l’expert lors de la présentation de son rapport au Conseil des droits de l’homme.

« Ces groupes se sont attaqués aux populations civiles, aux travailleurs humanitaires ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité maliennes. Ils ont également extorqué des biens aux populations, par le biais du prélèvement forcé dit de la zakat », précise  A Tine.

Au  Centre les groupes extrémistes violents ont attaqué la population civile dans plusieurs villages, selon M. Tine. Ils ont également imposé des blocus sur certains villages, ce qui n’a fait qu’aggraver les conditions de vie des populations.

Par ailleurs, toujours selon le rapport présenté par l’Expert indépendant, les groupes extrémistes violents ont continué à étendre leurs activités dans les régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso, a poursuivi l’expert. Cette extension fait craindre un risque d’escalade des attaques contre les civils dans des régions jusqu’ici relativement épargnées et vers les pays limitrophes, a-t-il ajouté.

Tine a réitéré, comme il l’avait déjà indiqué dans son précédent rapport, que le Mali et toute la sous-région vont au-devant d’un danger qu’ils n’ont jamais connu. Il a néanmoins salué diverses initiatives qui ont été prises par les autorités maliennes et leurs partenaires pour améliorer la protection des civils, notamment les initiatives de réconciliation, dont certaines auraient abouti à des accords de paix entre des communautés autrefois en conflit.

Alou TinePlus de 1.900 violations des droits de l’homme en 2020 ayant entraîné la mort de près de 2000 personnes

L’Expert indépendant s’est dit profondément préoccupé par la détérioration continue de la situation des droits de l’homme en général au Mali. À titre d’exemple, il a fait observer qu’en 2020, la Division des droits de l’homme et de la protection de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) avait documenté 1.910 violations des droits de l’homme ayant entraîné la mort de 973 personnes, soit une augmentation de 48,86% par rapport à 2019.

Plus récemment, au moins 19 civils (tous des hommes) auraient été tués et plusieurs autres blessés lorsqu’une frappe aérienne, le 3 janvier 2021, a touché un mariage dans le village de Bounti, au centre du Mali. Au regard de la gravité des allégations, une enquête s’impose, indique M. Tine.

L’Expert indépendant ajoute avoir aussi été informé d’une récurrence préoccupante des cas de violence contre les femmes : au moins 1.090 cas de viol collectif ont été rapportés dans les régions de Mopti, de Gao et de Tombouctou depuis le début de l’année 2020, a-t-il précisé. D’autre part, au moins 1.261 écoles restent fermées en raison de l’insécurité, principalement dans le centre et le nord. L’avenir des enfants du Mali et du pays tout entier est en train d’être hypothéqué, s’est inquiété M. Tine.

Enfin, l’Expert indépendant a regretté qu’aucun progrès significatif n’ait été observé dans les poursuites judiciaires des auteurs présumés des graves violations des droits de l’homme commises au cours des deux dernières années dans le cadre des violences intercommunautaires dans la région de Mopti, ni s’agissant de violations attribuées aux forces de défense et de sécurité maliennes, impunies à ce jour.

Le renforcement de la sécurité parmi les priorités du gouvernement malien

Le Mali a été secoué par une crise sociopolitique qui a culminé en un coup d’Etat, le 18 août 2020, ayant ouvert la voie à une transition politique. Le pays, qui rencontre de réelles difficultés en lien avec sa situation sécuritaire et le contexte de lutte contre le terrorisme, demeure malgré tout déterminé à respecter et à faire respecter les droits de l’homme sur l’ensemble de son territoire, a déclaré la délégation malienne au Conseil des droits de l’homme. Bamako sollicite, pour cela, un accompagnement accru et une écoute plus attentive de la communauté internationale.

La délégation malienne a ensuite souligné que le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national figurait parmi les priorités du gouvernement malien. Elle a estimé que la tenue à Kidal, le 11 février 2021, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA), était une étape importante, et a fait valoir la participation accrue des femmes aux travaux dudit Comité.

S’agissant de la situation dans les régions du centre du Mali, le gouvernement malien multiplie les initiatives visant à favoriser un dialogue direct entre les différentes communautés, tout en renforçant la sécurité et la protection des civils et de leurs biens, a poursuivi la délégation. La mise en place des Comités communaux de réconciliation procède de cette volonté, a-t-elle indiqué.

Les progrès enregistrés par la Commission vérité, justice et réconciliation – avec l’audition de plus de 19 800 témoignages de victimes ainsi que la tenue de deux audiences publiques – sont encourageants, a par ailleurs affirmé la délégation. La coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) a permis l’ouverture, le 14 juillet 2020, d’un nouveau procès contre un deuxième individu pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a-t-elle ajouté.

Les juridictions nationales compétentes jouent aussi leur partition dans le domaine de la lutte contre l’impunité, a en outre expliqué la délégation. Ainsi, dans l’affaire dite de Koulogon-peulh relative au massacre de 37 civils en janvier 2019, onze personnes ont été jugées courant 2020 par la Cour d’assises de Mopti pour assassinat et diverses autres infractions pénales, a indiqué la délégation malienne.

Accompagner le Mali dans sa transition et l’aider à renforcer ses institutions judiciaires

Il est vital que le Mali soit accompagnée dans sa transition, a souligné M. Tine. Il doit y avoir un lien entre la stratégie sécuritaire, la stratégie de protection des civils et celle qui veille au développement humain de la population, a-t-il insisté.

Il faut aider l’État malien à renforcer les institutions judiciaires, qui restent faibles aujourd’hui, a poursuivi l’Expert indépendant ; sans ce renforcement, il est impossible de lutter contre l’impunité, a-t-il rappelé.

Le Mali est aujourd’hui l’épicentre d’une menace qui est en train de se répandre vers les pays du Golfe de Guinée, a d’autre part fait observer M. Tine. Si des mesures fortes de soutien au Mali ne sont pas apportées par la communauté internationale, c’est toute la région qui est menacée, a-t-il prévenu.

Les fermetures d’écoles exposent de plus en plus les enfants à la menace terroriste, a d’autre part souligné l’Expert indépendant. Les enfants doivent continuer à recevoir l’éducation nécessaire pour éviter le pire, a-t-il insisté. Il a par ailleurs dénoncé les violences qui se perpétuent à l’encontre des femmes au Mali, ajoutant qu’un travail doit être fait dans ce domaine du côté des autorités politiques et religieuses, en coopération avec la société civile.

Mémé Sanogo
Source : L’Aube

Categories: Afrique

Bombardement de Bouaké en Côte d’Ivoire de 2004 : le procès s’ouvre à Paris

France24 / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 22:47
Le procès de trois pilotes jugés par défaut pour le bombardement meurtrier de la base française de Bouaké s'est ouvert ce lundi à Paris. Un ex-mercenaire bélarusse et deux officiers ivoiriens sont accusés d'avoir tué neuf militaires français en 2004, en pleine crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. Neuf soldats français de l'opération Licorne et un civil américain avaient été tués dans le bombardement du camp de Bouaké le 6 novembre 2004. L’affaire comporte encore de nombreuses zones d'ombre.
Categories: Afrique

« Un produit euphorisant et aphrodisiaque » : en Côte d’Ivoire, la production de noix de cola explose

LeMonde / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 19:00
La graine du colatier séduit de plus en plus les industries pharmaceutique, textile et agroalimentaire pour sa composition et ses vertus.
Categories: Afrique

Le procès du bombardement de Bouaké s’ouvre sans accusés et en attente de témoins-clés

LeMonde / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 18:53
L’attaque de l’armée loyaliste ivoirienne, qui tentait de reprendre le contrôle du nord du pays aux rebelles, a causé la mort de neuf soldats français, le 6 novembre 2004.
Categories: Afrique

En Algérie, la révolte des historiens face au verrouillage des archives

LeMonde / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 18:00
Encouragés par le débat sur la mémoire ouvert par le rapport Stora, neuf historiens demandent au président Tebboune de mettre fin aux « entraves bureaucratiques ».
Categories: Afrique

Mozambique : le groupe État islamique revendique l'attaque de Palma

France24 / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 17:46
L'organisation État islamique a revendiqué lundi l'attaque des derniers jours contre la ville de Palma, dans le nord du Mozambique, selon le service de surveillance des sites Internet islamistes Site.
Categories: Afrique

Blocage du Canal de Suez : reprise du trafic à la faveur d'une remise à flot du navire

France24 / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 16:25
Le trafic dans le canal de Suez a repris lundi après la remise à flot complète du porte-conteneurs géant échoué la semaine dernière, a annoncé l'Autorité du canal de Suez (ACS). "Elle (la voie) est libre", a déclaré un responsable impliqué dans l'opération de déblocage.
Categories: Afrique

Canal de Suez : le porte-conteneurs "Ever Given" remis à flot, le trafic reprend

France24 / Afrique - Mon, 29/03/2021 - 16:14
Le porte-conteneurs "Ever Given", long de 400 mètres et qui obstruait le canal de Suez depuis près d'une semaine, a été remis à flot lundi, selon l'Autorité du canal. Le trafic a pu reprendre sur cette voie où passe environ 10 % du commerce maritime international.
Categories: Afrique

Pages